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12.septembre.201112.9.2011
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Les Courbes des taux

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Commençons par rappeler ce qu’est une courbe des taux : c’est la courbe qui, à un instant donné, représente la valeur des taux d’intérêts en fonction de la durée des prêts. Par exemple, actuellement en France, la courbe des taux de l’État est la suivante:

Courbe des taux en France

Le lecture est simple : vous gagnerez environ 0,8 % par an en prêtant à l’État pour 1 an, et 1,8 % pour 5 ans.

En temps normal, la courbe a cette forme concave et croissante, car les taux courts sont plus bas que les taux longs (immobilisation de l’argent plus faible, aversion au risque plus faible, incertitude sur le taux d’inflation réduite, etc.).

Depuis 15 ans, les taux n’ont cessé de baissé, fortement :

Courbe des taux en France

Comme nous le verrons, ceci a permis à l’État de s’endetter furieusement, à charge annuelle d’intérêts quasiment constante, voire décroissante. En fait, c’est une très mauvaise nouvelle, car cela a eu un effet anesthésiant (tout comme le dealer distribuant sa drogue gratuitement) : la dette est montée sans douleur, mais comme elle ne peut monter jusqu’au ciel, les prêteurs sont en train de se rendre compte du risque pris, et les taux remontent depuis la mi-2010.

Courbe des taux en France

Ils ont baissé en aout, sans doute provisoirement.

Ceci va fortement augmenter la charge de la dette, et probablement réduire à néant tout effort de réduction de celle-ci…

Notre avenir ? La Grèce est en train de nous le montrer :

Courbe des taux en Grèce

INCROYABLE ! La courbe est non seulement inversée, mais elle atteint même des taux phénoménaux, de l’ordre de 98 % pour un prêt à 1 an et 50 % pour un prêt à 2 ans !

Le marché anticipe donc une probabilité de défaut quasi total grec à court terme.

La courbe a explosée en septembre :

Courbe des taux en Grèce

et une petite animation pour mieux voir :

Courbe des taux en Grèce

On peut également représenter les taux des autres pays dans la tourmente :

Courbe des taux en Portugal

Le Portugal poursuit son petit bonhomme de chemin… vers le défaut. Il suit le même chemin que la Grèce…

Courbe des taux en Irlande

L’Irlande a fait de même, mais a connu une spectaculaire baisse en aout… Attendons pour voir…

Courbe des taux en Espagne

L’Espagne est pour le moment sur des niveaux plus faibles, mais en croissance nette, surtout, dans son cas, au niveau des taux longs.

En synthèse, le graphique suivant représente la courbe des taux actuelle de différents pays :

Courbes des taux

On retrouve bien la folle situation de la Grèce, et on retrouve la situation inquiétante de l’Irlande et du Portugal. On observe que les taux longs espagnols sont désormais au niveau des portugais. L’Italie flirte avec les 6 %. Les autres pays conservent des niveaux « raisonnables », mais qui se situent juste au maximum acceptable. Au delà, l’effet « boule de neige » de la dette publique va s’enclencher.

On note enfin le niveau très faible des taux américains. Pour une meilleure perception, défalquons-les de l’inflation :

Taux nets américains

On observe ainsi que même les taux à 5 ans et désormais 7 ans restent négatifs en terme réels : les gens acceptent de perdre de l’argent en le prêtant au Trésor américain ! Et les autres taux sont ridiculement faible, eu égard à la durée de l’engagement, et au risque majeur d’inflation aux États-Unis.

Cette situation ubuesque est liée au statut de « valeur refuge » du bon américain, réputé comme définissant LE taux sans risque, sur lequel s’appuie le système obligataire (à ce propos, je vous recommande le dernier article de Frédéric Lordon qui traite de ce sujet – excellent comme d’habitude : Partie 1 et Partie 2 ici).

La situation n’est plus tenable, le dénouement approche. Pour le meilleur ou pour le pire ?


Cartoon Grèce

Cartoon Grèce

Cartoon Grèce

26 réactions et commentaires

  • BA // 01.05.2011 à 18h59

    Clair, net et précis. C’est le blog éco-fi le plus limpide de France.

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  • BA // 04.05.2011 à 12h40

    Quand l’Allemagne lance un emprunt à 3 mois, elle paye un taux d’intérêt de 0,830 %.

    Quand la France lance un emprunt à 3 mois, elle paye un taux d’intérêt de 0,872 %.

    Et la Grèce ?

    Mardi 19 avril 2011, la Grèce a lancé un emprunt à 3 mois : la Grèce a dû payer un taux d’intérêt de … 4,10 % !

    Les taux sont en hausse : c’était 3,85 % lors de la précédente émission en février 2011.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/04/19/97002-20110419FILWWW00398-la-grece-emprunte-1625-mds-a-3-mois.php

    Et le Portugal ?

    Mercredi 4 mai 2011, le Portugal a lancé un emprunt à 3 mois : le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de … 4,652 % !

    Les taux sont en hausse : c’était 4,046 % lors de la précédente émission le 20 avril 2011.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/05/04/97002-20110504FILWWW00433-portugal-levee-de-1117-md-d-de-dettes-a-ct.php

    Conclusion : plus les jours passent, plus la Grèce et le Portugal empruntent à des taux de plus en plus exorbitants.

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  • BA // 10.05.2011 à 12h50

    Mardi 10 mai 2011 :

    Quand la France lance un emprunt à 6 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 0,837 %.
    Et la Grèce ?
    Mardi 10 mai 2011, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois : la Grèce a dû payer un taux d’intérêt de … 4,880 % !

    Les taux sont en hausse : c’était 4,800 % lors de la précédente émission en avril, et c’était 4,750 % en mars.

    http://www.obliginfos.fr/2011/05/10/la-grece-place-1625-milliard-deuros-de-dette-a-6-mois-taux-en-hausse/

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  • etie2ne // 12.09.2011 à 06h48

    Impressionnant en effet la courbe des taux grecs…
    Après, je ne suis pas certain que les marchés anticipent consciemment un défaut : j’ai plutôt l’impression d’être face à une dynamique de bulle. Les investisseurs voient dans les états en danger un placement court terme extrêmement rentable : la situation économique de l’état leur permet d’exiger des taux ahurissants, mais ils espèrent toujours bien être remboursés !
     
    Rationnellement, lire une courbe comme celle-ci (ou comme la courbe de la valeur des CDS) nous fait conclure que le défaut est imminent et anticipé par tous, mais je pense que pour les taux d’intérêt comme pour les CDS, les marchés ne font pas preuve d’une grande rationnalité ! Ils voient individuellement leur intérêt court terme plutôt que de prendre du recul pour analyser la véritable signification des valeurs…
     

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  • Benoit // 12.09.2011 à 18h33

    Bonjour,

    Y a t-il aujourd’hui des gens qui prête à la Grèce pour des durées de 5,10 ou 30 ans ??? 
    Je veux dire par la les taux affichés dans les courbes ont-ils une réalité?

    il faut être cinglé pour prêter à la Grèce à plus d’un an non ?

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  • BA // 12.09.2011 à 19h18

    Lundi 12 septembre 2011 : l’Italie a lancé un emprunt à 3 mois. L’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 1,907 %. Les taux sont en hausse : c’était 1,034 % lors de la précédente émission.
     
    En outre, l’Italie a lancé un emprunt à 1 an. L’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 4,153 %. Les taux sont en hausse : c’était 2,959 % lors de la précédente émission.
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 117,211 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 69,551 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 23,544 %. Record historique battu.

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  • Fabrice // 13.09.2011 à 11h33

    Bonjour,

    j’ai récemment découvert votre site et écouté votre intervention sur BFM, et d’autres lectures sur internet et plus cela va plus je me demande  si l’Europe ne s’est pas elle même tiré une balle dans le pied avec cette article du traité de Lisbonne :

    Texte de l’article 123 du traité de Lisbonne « Il est interdit à la Banque Centrale Européenne (BCE) et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »

    n’est ce pas une des causes de la situation ubuesque que nous rencontrons sur l’impossibilité d’avoir un endettement stable et qui provoque une explosions des taux d’intérêts  ? l’Europe ne s’est elle pas jeté elle même aux fauves qu’en pensez vous ?
     
    merci   

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  • BA // 13.09.2011 à 19h38

    Mardi 13 septembre 2011 : l’Italie a lancé un emprunt à 5 ans. L’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 5,60 %. Les taux sont en hausse : c’était 4,93 % lors de la précédente émission.
     
    En outre, l’Italie a lancé un emprunt à 7 ans. L’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 5,59 %. Les taux sont en hausse : c’était 4,95 % lors de la précédente émission.
     
    Enfin, l’Italie a lancé un emprunt à 9 ans. L’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 5,49 %. Les taux sont en hausse : c’était 3,58 % lors de la précédente émission.
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 134,585 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 76,734 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 24,478 %. Record historique battu.

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  • BA // 14.09.2011 à 19h16

    Mercredi 14 septembre 2011 :
     
    Grèce : la banque ATEbank solliciterait une aide.
     
    La banque ATEbank, contrôlée par l’Etat grec, a annoncé mercredi que si les retraits continuaient, elle aurait recours à l’Assistance d’urgence à la liquidité (ELA).
     
    L’Assistance d’urgence à la liquidité (Emergency Liquidity Assistance, ELA) est une des options à la disposition de la zone euro pour maintenir les banques grecques à flot au cas où le pays ferait défaut sur sa dette souveraine. 

    La banque centrale européenne (BCE) la définit comme un soutien des banques centrales dans « des circonstances exceptionnelles et au cas par cas à des marchés ou des institutions temporairement à court de liquidité. »
     
    Les prêts sont attribués à la discrétion des banques centrales nationales bien qu’ils doivent être approuvés par la BCE. 

    ATEbank a annoncé une baisse de 12,5 % sur un an des dépôts lors de ses résultats du premier semestre.
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 141,800 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 74,488 %.
     
    Grèce : taux des obligations à 5 ans : 29,824 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 25,680 %. Record historique battu.
     

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  • BA // 15.09.2011 à 21h40

    Jeudi 15 septembre 2011 :
     
    Angela Merkel déclare qu’elle est contre les euro-obligations : « Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux d’intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des situations budgétaires similaires. On n’arrive pas à cela en mettant en commun des dettes. »
     
    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/les-euro-obligations-seraient-une-erreur-absolue-dit-merkel.html
     
    Le Premier ministre autrichien Werner Faymann déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Austrian Chancellor Werner Faymann joined Germany and France in rejecting common euro-area bonds and said a centralized economic government for the region is unrealistic because it would require a treaty change. »
     
    http://www.bloomberg.com/news/2011-08-23/austria-s-faymann-rejects-euro-bonds-echoing-merkel-criticism.html
     
    Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Jyrki Katainen a par ailleurs répété l’opposition de son pays, qui bénéfice d’une notation triple-A, à la création d’euro-obligations. »
     
    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77M0R420110823?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0
     
    Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Nutte déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré mardi 16 août 2011 ne pas être en faveur de l’idée d’euro-obligations («eurobonds») ou d’un renforcement du fonds de sauvetage européen, et préfère des sanctions automatiques contre les mauvais élèves de la zone euro. »
     
    Ces quatre exemples montrent une chose très importante : les Etats européens riches sont contre les euro-obligations, car les Etats européens riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.
     
    Autrement dit : les Etats européens du Nord ne veulent pas payer pour sauver les Etats européens périphériques.

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  • Fabrice // 16.09.2011 à 16h05

    Bonjour,

    comme évoqué plus haut j’aurais aimé avoir votre avis sur l’article 123 du traité de Lisbonne, car j’ai un peu de mal à vraiment savoir si c’est un épiphénomène ou un vrai verrou qui a bloqué ou bloque encore  la réactivitée européenne.

    quels sont d’après vous l’orientation économique qui conviendrait  le mieux au redressement de l’europe (je ne parle pas de modèle économique capitalisme, socialisme, libéraliseme) mais selon vous ce qui serait le plus raisonnable et plus efficace. (je sors du sujet mais cela peut être intéressant d’anticiper ou d’innover dans les carcans que nous avons connu ou connaissons)

    merci  

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  • BA // 17.09.2011 à 20h37

    Les Français hostiles à l’augmentation de l’aide française à la Grèce : 68 % des Français la désapprouvent.
     
    Les Français désapprouvent largement (68 %) l’augmentation de la contribution financière de 15 milliards d’euros de la France dans le plan d’aide à la Grèce, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.
     
    Si 30 % des personnes interrogées se déclarent « tout à fait » hostiles et 38 % « plutôt » hostiles à la décision de la France d’augmenter sa contribution financière, elles sont seulement 32 % à l’approuver, 5 % l’approuvant « tout à fait ». 
     
    Les sympathisants de gauche sont plus nombreux à soutenir le nouveau plan d’aide (42 % contre 30 % des sympathisants de droite), alors que les proches du Front national se montrent les plus hostiles (90 %).
     
    Interrogés sur les conséquences de la crise grecque, les Français estiment toutefois à une écrasante majorité (84 %) que « si la dette grecque n’est pas sauvée, les difficultés de la zone euro vont s’accroître dangereusement ». D’autre part, ils sont 87 % à estimer que l’argent prêté à la Grèce est de l’argent perdu parce que la Grèce ne pourra jamais le rembourser.
     
    En mai 2010, deux tiers des Français s’étaient déclarés favorables à une aide française pour parer à la crise traversée par la Grèce au nom de la solidarité européenne (66 %), rappelle l’Ifop qui note « un revirement de l’opinion publique ». 
     
    En décembre 2010, 69 % des Français avaient approuvé l’aide financière à la Grèce et à l’Irlande et en juin 2011, ils étaient 59 % à approuver l’aide financière à la Grèce, selon la même source.
     
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/17/les-francais-hostiles-a-l-augmentation-de-l-aide-francaise-a-la-grece_1573849_3214.html#ens_id=1268560

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  • BA // 18.09.2011 à 09h55

    Ces deux derniers jours, deux sondages ont été publiés en Allemagne et en France.
     
    Ces deux sondages sont explosifs.
     
    Vendredi 16 septembre 2011 :
     
    66 % des Allemands sont contre l’aide à la Grèce et aux autres Etats surendettés.
    60 % des Allemands pensent que l’Allemagne n’a plus rien à gagner à rester dans l’Union Européenne.
     
    http://www.faz.net/artikel/C30638/europas-schuldenkrise-82-prozent-halten-merkels-rettungspolitik-fuer-falsch-30687564.html
     
    Zwei Drittel der Deutschen (66 Prozent) sprechen sich gegen Hilfen für Griechenland oder andere Staaten in der Schuldenkrise aus. Nur 34 Prozent bejahten die Frage, ob es richtig sei, Griechenland und anderen Ländern mit dem Euro-Rettungsfonds zu helfen.
    Nur 40 Prozent sind zudem der Ansicht, dass Deutschland trotz aller Risiken nach wie vor von der Europäischen Union (EU) profitiert. 60 Prozent sehen das anders.
     
    Deux tiers des Allemands (66 pour cent) se sont prononcés contre l’aide à la Grèce et aux autres pays subissant une crise de la dette. Seulement 34 pour cent ont répondu qu’ils étaient pour aider la Grèce et d’autres pays en utilisant le fonds de sauvetage européen.
    Seuls 40 pour cent des Allemands pensent que l’Allemagne, malgré les risques, gagne à rester dans l’Union européenne (UE). 60 pour cent pensent le contraire.
     
    Samedi 17 septembre 2011 :
     
    Les Français hostiles à l’augmentation de l’aide française à la Grèce : 68 % des Français la désapprouvent.

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  • Albert // 14.11.2011 à 19h14

    Message personnel pour M. Bruno Arfeuille (BA pour les intimes) :
    Peux-tu lire ce post et me dire si tu te reconnais ?
    http://www.ritholtz.com/blog/2011/11/the-cognitive-dissidents/

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    Alerter
  • Patrick Luder // 17.04.2012 à 15h53

     
    Billet très clair, merci Olivier, presque rien à rajouter 🙂
     
     
     
    Si mon entreprise serait dans cette situation,
     
    il me paraîtrait logique d’arrêter d’emprunter.
     
    et penser sérieusement à revoir mon budget,
     
    redéfinir les activités et les priorités !
     
    Ou trouver d’autres solutions que les dettes,
    Pour retrouver un équilibre entre les entrées et sorties … 

      +0

    Alerter
  • Patrick Luder // 17.04.2012 à 16h00

    Trouver d’autres solutions que les dettes,
    pour retrouver un équilibre entre les entrées et sorties …

    ou mieux encore

    Chercher un budget sécurisé,
    légèrement excédentaire,
    qui nous permettra de fair face
    aux futurs défis importants à venir ! 
         

      +0

    Alerter
  • beconomicus // 27.10.2012 à 22h33

    Comme simulé dans le cas de l’Italie, sur mon blog, il y a pratiquement aucun pays européen d’endettement
    de plus 100% et avec des taux à 10ans supérieurs à 6% qui pourra rembourser sa dette, si sa dette ne se finance pas à un taux inférieur

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    Alerter
  • Thomas // 02.04.2013 à 17h29

    Merci, c’est très didactique et cela m’a bien aidé pour un cours d’économie 😉

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