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4.janvier.20174.1.2017 // Les Crises

États-Unis, les vraies raisons de l’expulsion des diplomates russes – par Éric Denécé

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Source : CF2R, Eric Denécé, 01-01-2017

Le président américain Barack Obama a ordonné vendredi 30 décembre l’expulsion de trente-cinq diplomates russes accusés d’être des « agents de renseignement » de Moscou en poste à l’ambassade de Russie à Washington et au consulat russe de San Francisco. Sans apporter de détails, la Maison-Blanche les accuse d’avoir « agi d’une manière qui ne correspond pas à leur statut diplomatique » et leur a donné 72 heures pour quitter le pays. Par ailleurs, le département d’Etat a décrété la fermeture de deux bâtiments appartenant à la Russie dans les Etats du Maryland, près de Washington, et de New York, au motif qu’ils étaient « utilisés par des responsables russes à des fins de renseignement ».

Harcèlement ou cyberattaques ? Que reprochent les États-Unis à la Russie ?

La Maison-Blanche a précisé que ces représailles constituaient « une réponse au harcèlement croissant, ces deux dernières années, contre le personnel diplomatique [américain] en Russie par les forces de sécurité et de police ». Un harcèlement qui serait allé« bien au-delà des règles de comportement diplomatiques internationales ». Barack Obama a ajouté que ces actions font suite « aux avertissements que nous avons adressés de manière répétée au gouvernement russe, en privé et en public. Elles sont une réponse nécessaire et adaptée aux actions visant à nuire aux intérêts américains en violation des normes de comportement internationales établies ».

Le président américain a également annoncé que des sanctions étaient prises contre « neuf entités et individus », parmi lesquels deux services de renseignement russes, le GRU (renseignement militaire) et le FSB (service de sécurité intérieure) et leurs responsables. Le premier est accusé par la Maison-Blanche d’avoir, grâce à ses agents et ses moyens techniques, « falsifié, altéré (…) des informations avec l’objectif ou l’effet d’interférer dans le processus électoral américain en 2016 ». Quant au FSB, il est accusé d’avoir aidé le GRU. Mais curieusement, il n’est pas fait état du SVR, pourtant principal service de renseignement extérieur russe présent à l’étranger.

De plus, trois entreprises russes soupçonnées d’avoir apporté un « soutien matériel » aux opérations de piratage informatique vont être également juridiquement et financièrement sanctionnées par l’administration américaine. « Les sanctions ne s’arrêteront pas là » a ajouté Barack Obama, prévenant que les Etats-Unis prendront d’autres mesures « au moment que nous choisirons, y compris des opérations qui ne seront pas révélées au public ».

En réalité, cette expulsion d’officiels russes – la plus importante depuis 2001[1] – vient sanctionner la supposée ingérence de Moscou dans la campagne présidentielle américaine, pendant laquelle le Parti démocrate aurait été victime de cyberattaques qui auraient favorisé l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Selon un rapport publié le 29 décembre par le département de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security/DHS) et le FBI[2], deux groupes de hackers qui seraient liés au renseignement russe – dénommés APT 28 ou Cozy Bear et APT 29 ou Fancy Bear – sont présentés comme responsables « de piratages ayant ciblé un parti politique américain » pendant l’été 2016. Selon les autorités américaines, le premier serait réputé proche du FSB, tandis que le second serait une émanation du GRU[3].

Ces attaques contre les serveurs et ordinateurs du Parti démocrate ont mené à la publication de plusieurs milliers d’e-mails et documents internes du mouvement, plus tard mis en ligne sur Wikileaks, jetant une lumière crue sur les manœuvres du clan Clinton afin d’écarter la candidature de Bernie Sanders et révélant nombre de magouilles et d’irrégularités internes. Ces actions auraient largement contribué à affaiblir la campagne d’Hillary Clinton. Mais, pour le moment, le gouvernement américain a donné peu d’éléments liant les diplomates déclarés persona non grata aux cyberattaques supposées de l’été dernier.

Outre ces supposés piratages informatiques destinés « à influencer l’élection présidentielle », Washington accuse Moscou de plusieurs cyberattaques contre des établissements financiers, des universités et d’autres institutions américaines.

Fin décembre, des responsables du DHS, du FBI et du Bureau du directeur du renseignement national (DNI) ont communiqué les codes des logiciels malveillants Grizzly Steppe[4] aux responsables de la sécurité des infrastructures critiques nationales (secteur financier, services publics, transports, énergie, etc.). Les responsables des services publics du Vermont ont alors aussitôt réagi, affirmant avoir identifiéun de ces codes dans les systèmes de contrôle du réseau électrique. Cette découverte à immédiatement été médiatisée, provoquant la peur dans les structures gouvernementales que les « pirates informatiques liés aux services russes tentent activement de pénétrer les infrastructures critiques du pays pour conduire des attaques destructrices ».

Des réactions outragées d’élus politiques locaux proches de l’administration Obama n’ont pas tardé à avoir lieu : le 30 décembre, le gouverneur démocrate du Vermont, Peter Shumlin, déclarait que « tous les Américains devraient être à la fois alarmés et scandalisés que Vladimir Poutine, un des plus grands voyous du monde, ait tenté de briser notre réseau électrique, sur lequel nous comptons pour soutenir notre qualité de vie, notre économie, notre santé et notre sécurité (…). Cet épisode devrait mettre en évidence le besoin urgent que notre gouvernement fédéral poursuive vigoureusement et mette fin à ce genre d’ingérence russe ». Un peu plus tard, le sénateur démocrate du Vermont, Patrick Leahy, renchérissait, jetant encore un peu plus d’huile sur le feu : « cela va au-delà des piratages informatiques classiques : il s’agit maintenant d’essayer d’accéder aux services publics pour manipuler le réseau électrique et l’arrêter au milieu de l’hiver ».

Une étonnante absence de preuves

Que penser de accusations américaines et des mesures qui ont été prises par la Maison-Blanche tant les affirmations de l’administration Obama sont véhémentes mais aussi confuses ?

Concernant le supposé hacking des ordinateurs du Parti démocrate, pour le moment, personne n’a pu avoir accès aux informations réunies par la CIA qui « prouveraient » l’implication russe dans cette affaire. En conséquence, il est probable que des renseignements parcellaires aient été extrapolés pour conclure au hacking russe des ordinateurs du Parti démocrate. Mais ce ne sont pas là des preuves. Pourtant, dès le 7 octobre, un communiqué commun du DHS et du DNI affirmait « avoir la conviction que cette opération venait de Russie et ne pouvait avoir été lancée qu’avec l’accord des plus hautes autorités[5] ».

D’ailleurs, au sein même de la communauté américaine du renseignement, les accusations font débat : une partie de la CIA n’est pas d’accord avec l’interpréation donnée et la majorité du FBI – même si certains de ses dirigeants ont fait une étonnante volte-face le 29 décembre – considère qu’il n’y a que des ragots dans le dossier mais en aucun cas des éléments judiciaires à charge. Sans exclure la « piste russe », les membres du Bureau se montrent beaucoup plus prudents que Langley sur le sujet, affirmant tirer des « conclusions très différentes de celles de la CIA ».

Plusieurs médias, comme The Intercept, indiquent également que les sources anonymes de la CIA s’exprimant dans les colonnes du Washington Post pour accuser Moscou n’apportent pas d’éléments probants afin de soutenir les accusations qu’ils émettent. D’autres observateurs considèrent que les preuves techniques présentées – comme l’utilisation d’un traitement de texte configuré en russe – ou le fait que les piratages ont majoritairement eu lieu pendant les heures diurnes du fuseau horaire de Moscou, sont insuffisantes pour incriminer la Russie. Enfin, Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, a déclaré lors d’une interview que la source des e-mails que son site avait révélés n’était pas la Russie[6].

Concernant les cyberattaques « identifiées » dans le Vermont, les dirigeants de la société Burlington Electric, en charge de la gestion du réseau électrique local, ont déclaré que le code malveillant avait été détecté « dans un ordinateur portable qui n’était pas connecté aux systèmes de contrôle du réseau » et qui a été immédiatement isolé. Les responsables de la sécurité de Burlington ont reconnu qu’ils ne savaient déterminer à quel moment ce code était entré dans l’ordinateur, ni si les « hackers russes » avaient eu pour intention de perturber le fonctionnement du système ou d’observer s’ils pouvaient le pénétrer. A noter que les représentants du département de l’Energie et du DHS ont refusé de commenter ces faits.

Ainsi, concernant ces deux affaires, en l’état actuel des choses, il n’y a ni preuve avérée, ni commission parlementaire, ni enquête judiciaire, ni unanimité au sein de la communauté du renseignement. A tel point que le motif officiel de l’expulsion des diplomates russes n’est pas le supposé hacking des ordinateurs du Parti démocrate, mais un vague prétexte de « harcèlement diplomatique », ce qui en dit long sur les supposés éléments à charge. Le président élu Donald Trump a d’ailleurs mis en cause la véracité des renseignements à l’origine des accusations à l’égard de Moscou.

Autant dire que nous sommes là dans une confusion totale, qui ne peut que susciter des doutes majeurs quant à la réalité des faits présentés. Une grande partie des journalistes américains sentent qu’ils sont au cœur d’une manipulation orchestrée par l’administration sortante et sont plutôt assez prudents dans cette affaire.

Quand bien même certaines de ces accusations seraient-elles fondées, rappelons que ce que la Maison-Blanche reproche à ces hackers c’est d’avoir dévoilé des e-mails authentiques mettant en lumière les turpitudes d’Hillary Clinton et de son entourage, suite à quoi le FBI aurait du réagir et poursuivre la candidate en justice, ce qu’il n’a pas fait. En somme, les « hackers russes » ont joué le rôle de Whistleblowers, lequel est constamment encouragé par Washington partout dans le monde lorsqu’il s’agit de lutte contre la corruption, la fraude ou le terrorisme. Au demeurant, personne ne semble avoir critiqué les Démocrates pour leur amateurisme coupable puisqu’ils ont été incapables de protéger leur système informatique alors même que leur candidate était l’épouse de l’ancien président et ex ministre des Affaires étrangères !

Quant à l’implication de Moscou, elle reste à prouver. Affirmer que Trump a été élu grâce à l’appui de Poutine n’a pas de sens, car si tel était le cas, l’opération aurait été d’un grand amateurisme et aurait eu pour effet de voir son soutien démasqué et son candidat décrédibilisé, ce qui aurait été totalement contre-productif.

La « vertu » américaine offusquée : quand l’hôpital se moque de la charité

Dans le cadre de l’expulsion des trente-cinq diplomates russes, Barack Obama a invité les pays « amis et alliés » des Etats-Unis à « travailler ensemble pour contrer les efforts de la Russie visant à saper les bonnes pratiques internationales et à s’ingérer dans le processus démocratique ». A l’occasion de cette affaire Washington s’érige donc en victime innocente d’une cyberagression contraire au droit international, condamne sans hésitation de telles pratiques et dénonce la volonté de Moscou d’interférer dans le processus démocratique des Etats-Unis. Si nous ignorions qu’il n’y a pas plus éloquente qu’une prostituée faisant un discours sur la chasteté, nous en tomberions à la renverse !

L’espionnage est un grand classique entre les Etats. Indéniablement, les Russes, comme les autres nations, espionnent leurs principaux rivaux, concurrents et alliés. Mais si pendant la Guerre froide, les Soviétiques étaient de loin le plus agressifs, la situation s’est inversée depuis. La croissance exponentielle de la communauté américaine du renseignement et de ses moyens font des Etats-Unis le pays du monde qui espionne le plus les autres, au prétexte de la guerre contre le terrorisme (GWOT). Entendre Washington se plaindre de l’agressivité des services russes – ce qui est au passage une réalité, aux Etats-Unis comme en Europe – laisse songeur. Utiliser un tel argument relève d’une mauvaise fois évidente

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Washington a conduit plus d’interventions politiques clandestines dans le monde – orientant le résultat d’élections ou soutenant des coups d’Etat[7] – que ne le fit l’URSS. Les Américains ont même théorisé le Regime Change, qu’ils ont appliqué en agissant par ONG « démocratiques » interposées à l’occasion des « révolutions oranges » dans les années 1990, du « printemps » arabe à partir de 2011, ou de la pseudo révolution de Maidan en Ukraine (2014), ou bien encore en bafouant ouvertement le droit international lors de l’invasion de l’Irak en 2003.

Il convient également de rappeler que la NSA a mis sur écoute les dirigeants politiques de la planète entière – y compris ses plus fidèles alliés -, qu’elle surveille toutes les communications électroniques mondiales et qu’elle a développé des capacités d’attaques informatiques sans équivalent dans le monde.

Ce sont les États-Unis qui ont lancé les premières cyberattaques en Iran, afin de saboter, avec l’aide des services israéliens, le programme nuclaire iranien. Cette histoire est détaillée dans les documents de Snowden dont l’authenticité n’a jamais été mise en doute. La NSA a également pénétré les réseaux informatiques de plusieurs agences et minstères de Chine. Ce sont là des actes de guerre. Et les frappes de drones comme les éliminations ciblées conduites dans le cadre de la guerre contre le terrorisme relèvent de la même logique. Or, les Etats-Unis ont toujours traité par le mépris et balayé d’un revers de la main les critiques et accusations formulées contre eux en raison de ces actes, déniant aux autres Etats comme à la communauté internationale le droit de les juger de quelque manière que ce soit. Voir donc aujourd’hui la Maison-Blanche dénoncer une violation des règles internationales – qui plus est sans guère de preuves – dont le pays aurait été victime illustre bien l’unilatéralisme qui caractérise Washington depuis la fin de la Guerre froide.

Les enjeux véritables de la crise pour l’administration Obama

Au demeurant, cette affaire survient dans un contexte très particulier, dont il importe de rappeler les nombreux paramètres.

– L’Establishment de Washington a été totalement surpris par la victoire de Donald Trump et a compris qu’un grand ménage allait avoir lieu dans lequel beaucoup de ses membres perdraient leurs positions politiques et les retombées économiques liées à leurs alliances internationales.

– Aussitôt élu, le futur président a clairement manifesté son extrême méfiance à l’égard de la communauté du renseignement et plus particulièrement de la CIA, qu’il soupçonne d’avoir eu une forte et néfaste influence sur la politique de ses deux prédécesseurs.

– Aussitôt désigné comme futur Conseiller à la Sécurité nationale, le général Michael Flynn[8] a annoncé qu’il allait recentrer l’Agence – dont il critique ouvertement les performances – sur la recherche et l’analyse du renseignement et a désigné un nouveau directeur chargé de la remettre au pas[9]. Flynn a déclaré qu’il allait confier à l’avenir l’ensemble des opérations clandestines au Commandement des opérations spéciales (USSOCOM[10]/JSOC[11]) – donc au Pentagone -, ce à quoi la CIA est déterminée à s’opposer à tout prix.

– Donald Trump, Mike Flynn, mais aussi le futur secrétaire d’Etat, Rex Tillerson – actuel président d’Exxon-Mobil – n’ont pas fait mystère de leur volonté de renouer des relations de confiance et de partenariat avec la Russie de Poutine, ce qui va à l’encontre des positions de l’administration actuelle et de ses intérêts.

Nous sommes donc là de manière évidente dans une affaire américano-américaine ou deux clans s’affrontent pour rénover ou conserver le pouvoir… avant le 20 janvier, date de prise de fonction de Donald Trump. Ainsi, Barack Obama et son administration s’emploient clairement à :

– pourrir la situation pour le début de la présidence Trump, à défaut de pouvoir remettre en cause son élection,

– saboter le rapprochement américano-russe.

Rappelons également que l’expulsion des officiels russes intervient quelques jours après la libération d’Alep par la coalition russo-syrienne et l’accord de cessez-le-feu conclu entre Russes, Syriens, Iraniens et Turcs sans la participation de Washington. Ce sont là deux déconvenues majeures de la politique étrangère américaine. Enfin, rappelons qu’Edward Snowden, la bête noire du renseignement américain, est toujours à Moscou. Dès lors, rien d’étonnant à ce que Washington multiplie les provocations vengeresses à l’encontre de la Russie.

La réaction russe

La Russie a « catégoriquement » rejeté les accusations dont elle est l’objet, les jugeant « indécentes ». A titre de réciprocité, Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères à immédiatement proposé à Vladimir Poutine de déclarer persona non grata trente et un diplomates de l’ambassade des États-Unis à Moscou et quatre du consulat de Saint-Pétersbourg et de leur interdire l’utilisation d’une maison de campagne dans la banlieue de Moscou et d’un bâtiment leur servant de dépôt dans la capitale. Mais le président russe a déclaré qu’il n’expulserait aucun diplomate américain, souhaitant ne pas répondre à ce « nouveau geste inamical de l’administration américaine sortante » destiné « à déstabiliser plus encore les relations russo-américaines », alors même qu’il attend l’entrée en fonction du nouveau président américain pour rétablir avec lui des relations de confiance entre les deux pays. Donald Trump a salué aussitôt « l’intelligence » du président russe. Force est de constater l’astuce avec laquelle Vladimir Poutine a su éviter le piège tendu par l’administration américaine, désamorçant ainsi une crise aurait pu provoquer une tension majeure.

*

Le psychodrame sur le prétendu mais non étayé piratage russe n’a pas peut-être pas encore atteint son paroxysme, car il reste trois semaines avant l’investiture de Donald Trump. Mais déjà, cette affaire, dans laquelle le grotesque le dispute à l’absurde, s’affirme comme l’une des histoires les plus surréalistes des relations internationales contemporaines.

Conséquence de la croissance exponentielle des supports d’information (internet, réseaux sociaux, médias audiovisuels) depuis le milieu des années 1990, puis de l’entrée en scène des Spin Doctors à partir de 2002, le monde est entré dans une nouvelle ère de manipulation de l’information et des opinions. La combinaison d’un Storytelling efficace et de la maîtrise des canaux de communication internationaux permet de faire apparaître le faux encore plus vrai que le vrai[12]. Les justifications fantaisistes de l’invasion de l’Irak en 2003, le « roman » des « révolutions » arabes à partir de 2011, les présentations faussées de la crise ukrainienne et du conflit syrien n’en sont que les illustrations les plus visibles.

En accusant le Kremlin de vouloir pour manipuler et détruire la démocratie américaine, une partie de l’Establishment d’outre-Atlantique s’est lancée dans une tentative aussi pathétique que desespérée ayant pour but de permettre à ses membres de conserver leurs postes et de poursuivre la politique internationale de tension qu’ils ont mis en place depuis le début des années 2000, la seule qui, à leurs yeux, permette d’assurer la pérennité de la domination politique et économique des Etats-Unis sur le monde.

 


  • [1] 50 agents avaient dû alors quitter le territoire américain.
  • [2] https://www.us-cert.gov/sites/default/files/publications/JAR_16-20296A_GRIZZLY%20STEPPE-2016-1229.pdf
  • [3] De très nombreux piratages ont été attribués à ces deux groupes, dont celui qui a visé TV5 Monde en 2015.
  • [4] Nom donné par les Américains à la soit-disant opération russe.
  • [5] https://www.dhs.gov/news/2016/10/07/joint-statement-department-homeland-security-and-office-director-national
  • [6] http://www.foxnews.com/politics/2016/12/16/wikileaks-founder-assange-on-hacked-podesta-dnc-emails-our-source-is-not-russian-government.html
  • [7] Guatemala, Iran, Vietnam, Indonésie, Argentine, Philippines, Bosnie… pour ne citer que quelques exemples célèbres, sans parler des interventions dans la vie politique européenne pendant la Guerre froide, notamment en France et en Italie.
  • [8] Ancien officier des forces spéciales et ex directeur du renseignement militaire (DIA).
  • [9] Il lui reproche notammment d’avoir envoyé les analystes sur le terrain, ce qui leur a fait perdre tout recul, altérant considérablement les capacités d’analyse de l’Agence. Il est par ailleurs déterminé à restreindre son autonomie, considérant qu’elle est devenue une véritable « armée privée » imposant régulièrement sa vision de la situation internationale à la Maison-Blanche.
  • [10] United States Special Operations Command.
  • [11] Joint Special Operations Command.
  • [12] Le 30 décembre, des responsables américains ont « informé anonymement » certains médias que la Russie avait fermé l’école anglo-américaine de Moscou en représailles à l’expulsion de ses diplomates. CNN a été la première à diffuser cette information, largement reprise par les réseaux sociaux… qui est évidemment dénuée de tout fondement !

Source : CF2R, Eric Denécé, 01-01-2017

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Commentaire recommandé

Fritz // 04.01.2017 à 07h47

Si vous mettez en doute la parole de la Maison Blanche, vous êtes complotiste.

Mais si vous soupçonnez le Kremlin d’espionner le monde, d’aider Daech en sous-main, de manipuler l’élection américaine et de couper l’électricité dans le Vermont, vous n’êtes pas complotiste : vous faites preuve de vigilance pour défendre nos valeurs.

63 réactions et commentaires

  • PatrickLuder // 04.01.2017 à 03h05

    Les « services de renseignements » ne sont que des institutions permettant de faire de manière cachée, ce qui ne peut être fait au grand jour … comment juger de quoi que ce soit dans ce monde parallèle ou tout est secret et contre-vérité ???

      +18

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    • Pierre Bacara // 04.01.2017 à 08h54

      CIA ET ONG

      « Les “services de renseignements” ne sont que des institutions permettant de faire de manière cachée, ce qui ne peut être fait au grand jour »

      Concrètement, aux Etats-Unis, à partir de la présidence de Ronald Reagan dans les années 1980, les activités d’AGIT-PROP A L’ETRANGER, jusque-là quasi-pré carré d’une CIA finalement jugée peu efficiente, ont été progressivement mais énergiquement retirées à l’agence pour être désormais sous-traitées par la PYRAMIDE DES ONG GOUVERNEMENTALES états-uniennes articulées autour du quatuor USAID-NED-IRI-NDI. Ces dernières se sont avérées considérablement plus efficaces.

      De son côté, la CIA a été recentrée sur les activités de renseignement pur, sans pour autant parvenir à convaincre totalement. Dans les années 1990, l’agence s’est vue, de surcroît, impliquée dans les activités grandissantes de renseignement économique largement développées sous Bill Clinton.

      Bien entendu, la CIA continue de faire partie des acteurs qui assurent le « service après-vente » des ONG, à savoir le soutien sur le terrain aux groupes militaires issus des révolutions/coups d’Etat locaux, car les ONG ne possèdent pas ces compétences.

        +36

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      • madake // 04.01.2017 à 15h06

        @Pierre Bacara

        Plus sérieusement et sans oxymore, l’expression « ONG GOUVERNEMENTALES »?? c’est à dire:
        Organisations Non Gouvernementales GOUVERNEMENTALES? Vraiment?
        Et ce seraient les ONG dans leur coin qui seraient en charge des ops?
        Et la coordination de ce dispositif? Par échange de mails entre directeurs?

        Les ONG ont une certaine expérience du terrain, bénéficient d’un a-priori favorable, il suffit juste que le personnel soit formé, renforcé, bien dirigé, et que toute cette pyramide soit coordonnée par un service dont c’est le coeur de métier.
        Ca semble bien plus simple, efficace et discret, ainsi, n’est-ce pas?

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        • Pierre Bacara // 04.01.2017 à 17h20

          « Et ce seraient les ONG dans leur coin qui seraient en charge des ops? »

          PAS des opérations militaires, mais des opérations POLITIQUES d’agitation, de création d’organisations, de syndicats, de formatage des messages politiques, de formation des agents sur place, de conseil, de fourniture de locaux, d’ordinateurs, de conseils en matière de communication etc. La liste est très longue.

          La supervision des opérations MILITAIRES, quant à elle, se fait uniquement par des militaires et des personnels des services ; pas par les ONG qui se contentent de créer le terrain politique nécessaire aux éventuelles opérations militaires.

            +15

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        • Pierre Bacara // 04.01.2017 à 18h00

          « Et la coordination de ce dispositif? Par échange de mails entre directeurs ? »

          Je manque de temps pour fournir des détails mais voici l’URL de la célèbre ITW d’ALEKSANDAR MARIC, l’un des piliers de l’organisation serbe OTPOR qui a servi de paradigme à PORA en Ukraine pour la révolution orange puis à beaucoup d’autres. Cette ITW, très peu connue à l’époque, a fini par faire le tour du monde.
          Bien entendu, le système CIA/ONG ne peut se réduire au « cas Maric » mais ce dernier est à la stratégie états-unienne ce que la bataille de Cannes est à la tactique.

          http://www.politiqueinternationale.com/revue/article.php?id_revue=20&id=77&content=synopsis&search=maric&page=1&resultPerpage=10&titre=&intexte=

          Cliquer sur « entretien » pour la retranscription complète.

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          • madake // 05.01.2017 à 00h09

            Tout celà est dans la ligne des révolutions dont l’ouvrage bien connu de Gene Sharp est le bréviaire (voir De la dictature à la démocratie) et et de son Institut A Einstein.
            La NED et consorts, sont les points d’entrées et de contacts, de cette mécanique éprouvée.
            Je me demande juste ce qui vous fait croire que la Cie soit écartée de quoi que ce soit…

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            • Pierre Bacara // 05.01.2017 à 09h17

              « Je me demande juste ce qui vous fait croire que la Cie soit écartée de quoi que ce soit… »

              C’est si connu que c’est même sur Wikipédia, au hasard sur la page NED : https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Endowment_for_Democracy

              « L’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982, dans le Washington Post, à propos […] de la NED : « Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes […] en sous main peuvent désormais l’être au grand jour, et […] sans controverse ».

              En 1991, un des fondateurs de la NED, Allen Weinstein, expliquait – toujours au Post – que « bien des choses que nous faisons […] étaient faites […] par la CIA il y a 25 ans ».

              […] certains au Congrès […] voient dans […] la NED […] le prolongement des opérations […] de la CIA. […] William Blum écrit que [la NED] a été créée […] pour servir de substitut à la CIA ».

              Il existe des très nombreuses sources permettant de recouper ces quelques informations et, bien sûr, de les compléter.

                +2

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            • madake // 05.01.2017 à 23h59

              Ces entités ont le mérite d’avoir une image favorable, mais dépendent directement de l’exécutif US

              J’insiste sur le terme inadéquat « d’ONG gouvernementales », ce n’est pas parce qu’elles n’ont pas de but lucratif, qu’il s’agit d’ONG:

              -La NED est une fondation privée. se déclare ONG mais son budget officiel voté par le congrès est de 50 milllions $
              -L’USAID, est une « agence indépendante du gouvernement des USA »
              (NB: c’est le même status que celui de la CIA, dont le budget est estimé à 15 milliards $…)
              L’USAID n’est rattachée à aucun département fédéral, mais bien directement à l’exécutif, c’est à dire le président, le Département d’Etat et le Conseil de Sécurité Nationale, son budget 2017 dépasse les 50 milliards $
              -L’IRI est un institut politique dirigé par le sénateur Mc Cain et financé aussi par le gouvernement

              On ne saurait donc les qualifier d’ONG

              -Le NDI se définit comme une ONG, mais fortement lié et financé par les précités.

              Blum vous explique que la NED est le prolongement du service. L’intelligence du dispositif, elle, reste centralisée, et au plus près de l’exécutif.
              Mettez les budgets dans votre équation, pour estimer les capacités de la NED, de la CIA, et du reste:
              NED 50 millions $ =/= CIA 15 milliards $ estimés
              =/=USAID 50 milliards $

                +0

              Alerter
        • passerby // 04.01.2017 à 19h14

          Les « ONG gouvernementales », GONGO en anglais.

          https://en.wikipedia.org/wiki/GONGO

            +6

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  • Alain // 04.01.2017 à 04h28

    La mauvaise foi américaine n’a vraiment aucune limite, eux qui piratent tous les systèmes de la planète – y compris ceux de leurs vassaux – et interviennent constamment dans les processus électoraux – même officiellement comme dans le cas de leurs déclarations dans le cadre du référendum du Brexit.

    Quand à la falsification, c’est du mensonge éhonté puisque personne n’a accusé les mails dévoilés d’être des faux alors qu’eux-mêmes sont maîtres en la matière, cfr les armes de destruction massive irakiennes présentées à l’ONU.

    Mais le pire est qu’il n’y a personne – pas même Poutine – pour démonter un à un tous leurs mensonges et mettre en parallèle leurs propres exactions !

    Enfin, mais ce n’est pas que pour les Américains – cfr ce qui s’est passé à Luxembourg -, il n’y a plus aucune morale puisque ce n’est pas les manœuvres malhonnêtes et cachées qui sont condamnées mais ceux qui les mettent au jour, forcément par des moyens illicites puisque c’est caché !

      +114

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    • bats0 // 05.01.2017 à 08h39

      « Mais le pire est qu’il n’y a personne – pas même Poutine – pour démonter un à un tous leurs mensonges et mettre en parallèle leurs propres exactions ! »
      La patience aide bien souvent à faire apparaître au grand jour des événements que l’on croyait oubliés à jamais, à moins que ces derniers ne participent à une histoire.
      Comme le disait en son temps Napoléon : « L’histoire est une fable convenue » (citation originelle de Fontenelle, Bernard Le Bouyer (ou Le Bovier) de Fontenelle), plus connue sous « l’histoire est un mensonge que personne ne conteste ».

        +1

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  • caliban // 04.01.2017 à 04h34

    Et comment on fait après pour lutter contre la théorie du complot si les orfèvres sont à la Maison blanche ?

      +34

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    • Fritz // 04.01.2017 à 07h47

      Si vous mettez en doute la parole de la Maison Blanche, vous êtes complotiste.

      Mais si vous soupçonnez le Kremlin d’espionner le monde, d’aider Daech en sous-main, de manipuler l’élection américaine et de couper l’électricité dans le Vermont, vous n’êtes pas complotiste : vous faites preuve de vigilance pour défendre nos valeurs.

        +130

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      • Parano // 05.01.2017 à 22h36

        Le mauvais citoyen, il voit un truc qui cloche, il dénonce…mais c’est un mauvais citoyen.
        Le bon citoyen, il voit un truc qui cloche, il dénonce mais c’est pas pareil, …c’est un bon citoyen.

          +5

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    • Eg.O.bsolète // 05.01.2017 à 13h37

      – Quelle la différence y-a-t’il entre le bon et le mauvais complotiste ?
      – Le mauvais complotiste, c’est le gars qui voit un truc qui lui semble suspect, et ben il le dit. Et le bon complotiste, c’est le gars qui voit un truc qui lui semble suspect, et ben il le dit aussi mais … Ahhh c’est pas la même chose, il y le bon et le mauvais complotiste. On peut pas les confondre les deux.

        +2

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  • STOP // 04.01.2017 à 04h37

    Fallait libérer Assange et Snowden, maintenant c’est trop tard et personne n’a encore compris ?

    Derrière les symboliques, il y a les Puissances avec lesquelles il ne faut pas jouer, quand les règles ne sont pas comprises.

    Qui maîtrise la nano, les processeurs, les satellites, le code, la quantique,la robotique… ? QUI, ce n’est qu’un début de réponse, si vous ne le savez pas, c’est cent mille fois trop tard pour rattraper les siècles de développement même à la vitesse lumière …

    Quand je pense que nos précieuses ridicules parlementaires se font encore expliquer en 2016 l’identification et l’authentification, alors qu’avec une puce dans le corps ils sont déjà suivis et écoutés…comme nous tous, enfin les vaccinés consommateurs de ce monde… Le droit à la déconnexion, la plaisanterie du jour…même ta poubelle est connectée et raconte ta vie !!!

    Bravo, nous avons perdu, et bonne chance pour la suite. Le Nouveau Monde est déjà là, avec ou sans votre consentement. Cela vous semble du chinois ? vous commencez à comprendre…? Aïe.

      +23

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  • Candide // 04.01.2017 à 04h42

    Excellent article de ce centre de recherche sur le renseignement qui mérite à être plus connu.
    Eric Denécé nous livre ici tous les éléments qui feraient arracher les cheveux aux pseudo-experts du MSM (Le Monde, Libé, TF1, BFM etc).

    Il est toujours réconfortant de voir des chercheurs avec une certaine légitimité venir confirmer les analyses qu’on a pu voir ci et là sur certains sites d’infos alternatives, qui sont par ailleurs sans cesse trainer dans la boue pour « complotisme » ou maintenant qualifié dernièrement de « fake news » (sic) par le MSM.

    Sur l’article en question, on voit bien que l’administration Obama est aux abois et les démocrates (ainsi que certains Républicains comme McCain, il ne faut pas l’oublier) formant le courant néo-conservateur radicalement russophobe sont en train de saborder le navire.

    C’est une lutte féroce qui se joue actuellement aux USA entre les néo et les paléo -conservateurs. La conclusion de l’article explique bien la stratégie des premiers qui pensent que la stratégie de tension qui caractérise si bien les néo-cons est la seule salutaire pour la nation américaine.

    Cependant, je pense que ce serait une erreur de croire qu’une fois Trump élu, les paléos l’emporteront sur les néos. La lutte ne fait que commencer..

      +68

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  • scorpionbleu // 04.01.2017 à 07h06

    Merci pour cet article très intéressant.

    Il semblerait que la lutte en effet entre les clans aux US ne fait que commencer..relire A.Crooke sur les obstacles qui sont mis à Trump et ne vont que croitre. Très inquiétant.

      +13

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  • politzer // 04.01.2017 à 07h18

    Bjr
    Juste une correction historique à un jugement sommaire concernant la « guerre froide »et la supposée agressivité de l urss : ce ne sont pas les soviétiques qui ont envahi et rasé Vietnam Cambodge et Laos sous les bombes des B52. Nicaragua, Chili, Cuba, Grenade, Argentine, témoignent contre cette injuste accusation qui relève d une idéologie issue d une autre époque.

      +53

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  • LBSSO // 04.01.2017 à 07h42

    « C dans l’Air » consacré à l’espionnage russe et américain entre autres.

    Interventions de Benjamin Bayard, https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Bayart

    7mn30 :dans cette affaire « il n’ y a pas de faits »
    25mn30 sur le « trollage »
    41mn50 le vote électronique: « une mauvaise idée » et cryptage données personnelles.
    55mn30 les différents type d’attaques informatiques
    58mn15 vote électronique
    1h00mn22: la faible protection des élus et partis
    à la toute fin: logiciel libre
    http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air

    Participaient à cette émission également Bruno Tertrais,Laure Mandeville et Pascal Perrineau

      +8

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  • STOP // 04.01.2017 à 08h05

    Pour les révélations Wikileaks, une approche avec ce lien :

    http://www.mostdamagingwikileaks.com/ .

    Certaines révélations sont à venir, mais, quoi qu’il en soit, maintenant c’est trop tard. Tous les pays sont concernés, le dernier conseil de Trump : utiliser la poste… ce qui en dit long sur les milliards de l’insécurité informatique. Bravo à l’efficacité de la NSA, au passage. La Chine est cent mille fois plus performante : ce n’est pas forcément mon modèle, mais tout le monde la suit…loin derrière et à tous points de vues. Alors, qui comprend le Chinois ? Qui veut jouer avec les Chinois ?

    Pas besoin d’être une lumière pour comprendre le fond, les faits depuis une petite dizaine d’années suffisent et les cas Assange et Snowden prolongent la dérive de nos zétats constitutionnels dans une inutilité historique qui coûte bien plus cher qu’elle ne rapporte…

    Écoutons ce que dit Assange sur ce sujet : (à partir de 51:00)

    https://www.youtube.com/watch?v=CQogzU2_6v4

      +11

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  • Ardéchoix // 04.01.2017 à 08h34

    La personne aux US chargée d’espionner le ministère des affaires étrangères française , à demandée un congé sans solde. Raison « son hémisphère gauche est passé à droite ».

      +12

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    • Fabrice // 05.01.2017 à 21h49

      Cela me fait penser quand les américains ont été pris la main dans le sac à espionner 2 dirigeants de pays amis (Hollande et Merkel) avec preuves à l’appui on a expulsé combien d’américains ? (ah oui aucun depuis on ratifie des traités qui nous vassalisent non franchement c’est pas beau !?)

        +4

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  • bluetonga // 04.01.2017 à 08h35

    « Mauvais perdants les Yankees ». Une petite partie seulement, uniquement les parasites qui fondent l’establishment et noyautent la société. Le peuple américain, du moins sa variante la plus rurale et la plus modeste, vient de bifurquer spectaculairement en élisant Trump, pourtant ridiculisé et donné perdant dès le départ par la presse-système. Espérons que les Européens sauront se montrer aussi inspirés dans les années à venir en virant leurs propres polichinelles et hommes de paille au service de ce pouvoir financier et économique mondial de l’ombre.

      +18

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    • Pierre France // 04.01.2017 à 09h55

      Presse-système… Et Trump, il n’en fait pas partie du système ? C’est un gars du peuple, peut-être ?

        +0

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  • Pierre Bacara // 04.01.2017 à 09h01

    Eric Dénécé est un observateur compétent et sérieux.

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  • Eric83 // 04.01.2017 à 09h43

    « Nous sommes donc là de manière évidente dans une affaire américano-américaine ou deux clans s’affrontent pour rénover ou conserver le pouvoir… avant le 20 janvier, date de prise de fonction de Donald Trump. »
    Depuis l’élection de Trump et avant même son ivestiture, ce qui se passe aux US pourrait être qualifié de coup d’Etat « soft » pour le moment…
    Au vu de la pression croissante, notamment des néocons – y compris par des membres éminents du GOP comme Mac Cain et Graham – et de l’administration « démocrate » sur Trump, la question est : jusqu’où sont prêts à aller les néocons et tous ceux qui ne veulent pas abandonner leur pouvoir pour empêcher Trump de mener sa politique, voire même d’être investi le 20 janvier?

      +11

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  • Raoul // 04.01.2017 à 10h00

    Je suis toujours étonné de la facilité avec laquelle les histoires les plus invraisemblables sont acceptées par nos journalistes (et malheureusement le trop grand nombre de ceux qui les écoutent et les croient). Allons donc ! Les États-Unis sont connus pour mentir sans vergogne quand cela les arrange, c’est-à-dire à peu près tout le temps. Quitte à inventer de fausses preuves ou faire état de preuves inexistantes. Cela ne cesse jamais. Et ça marche toujours.

    L’AFP, décidément à son plus bas niveau historique au niveau déontologique, a repris une histoire bidon sortie par le Washington Post sur le piratage d’une centrale électrique. Voilà comment travaille ce qui est considéré comme une des plus grandes agences de presse du monde.

    Ce n’est pas que la Russie n’espionne pas (ce serait stupide de le croire), mais, ici, en l’occurrence, ce n’est tout simplement pas crédible. Voir ce qu’en dit, avec humour, Dmitry Orlov : https://cluborlov.blogspot.fr/2016/12/brain-parasite-gonna-eatcha.html

      +22

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  • med // 04.01.2017 à 10h01

    « Non, des hackers russes n’ont pas piraté le réseau électrique américain
    Comment le Washington Post a entraîné l’AFP dans son erreur  »

    « L’onde de choc s’est ressentie jusqu’en Suisse : sur Twitter, le compte de Romandie, portail d’actualités suisse, a apostrophé l’AFP « en tant que client », dans un tweet lunaire, en lui intimant de « stopper (ses) diffusions de fake news US relatives à des pseudos piratages russes ».  »

    http://www.arretsurimages.net/articles/2017-01-03/Non-des-hackers-russes-n-ont-pas-pirate-le-reseau-electrique-americain-id9423

    Remarquez bien le mot ERREUR… pas de « fake news ». C’est réservé aux russes ça ..

      +18

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  • Cyrène // 04.01.2017 à 10h01

    « Les américains ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît » eut-pu dire le regretté Audiard pour la circonstance.

      +16

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  • Ivan // 04.01.2017 à 10h18

    A lire également :
    Pourquoi la CIA fait campagne contre Donald Trump :
    http://arretsurinfo.ch/borel-pourquoi-la-cia-fait-campagne-contre-donald-trump/

      +6

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  • christian gedeon // 04.01.2017 à 10h38

    Mdr!!! Ils vont peut-être montrer des tuyaux d’aluminium reliant directement Moscou à Washington…cette histoire relève de la tragi-comédie. Oh,Moscou n’est pas un ange auréolé,loin de là.mais les tentatives pathétiques de faire croire au bn peuple américain que USA are under attack relèvent franchement de la pantalonnade.Et surtout d’une volonté de détourner l’attention de la débâcle syrienne,du patinage irakien,et surtout de la volte face turque. Sans compter les implications au plan interne ,et de probables mises en accusation d’un certain nombre de collaborateurs de l’administration Hillary Clinton,oh pardon Obama,en matière de politique étrangère…Pour ma part,j’ai la très nette impression que Obama s’est fait empapaouter par les super faucons démocrates de Dame Hillary,et pas qu’un peu.Et qu’il essaye de protéger ses arrières,ce qui est compréhensible. Ce qui l’est moins ,c’est qu’il essaye de dédouaner dame Hillary. Pourquoi? Telle est la question.

      +11

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    • Chris // 04.01.2017 à 13h12

      Ce qui l’est moins, c’est qu’il essaye de dédouaner dame Hillary. Pourquoi ? Telle est la question.
      Reconnaissance ? Elle lui a donné son heure de gloire ?! Et quelle gloire, président des USA.
      D’où son immense frustration d’en être privée à son tour…

        +0

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  • Lysbeth Levy // 04.01.2017 à 11h23

    Pour ceux qui prétendent que la Russie veux influer ou influencer les pays occidentaux par des moyens comme la cyberguerre ou la guerre, voici la preuve que ce sont bien les américains qui dès le début (fin de la seconde guerre mondiale) qui ont pris en main le destin des pays occidentaux face a la Russie bolchévique : https://www.c-span.org/video/?304402-1/qa-robert-kagan Robert Kagan mari de Victoria Nuland néoconservateurs tous les deux, s’appliquent à obliger nos pays a suivre leurs désirata. Les Usa s’estiment le pays qui doit « modeler le monde » quitte a lui faire payer très cher le prix et même mettre en danger la paix afin de garder leur leadership qu’ils ont acquis dès 1945 ! La Russie « soviétique » ou pas, devait elle aussi se plier a leurs point de vue, mais voilà le hic c’est que ce pays décide de ne plus se laisser faire. Espérons qu’autour des Kagan des personnes moins « haineuses » leur feront prendre des décisions plus raisonnables.

      +10

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    • christian gedeon // 05.01.2017 à 12h22

      Chère Lysbeth…la période soviétique a vu bien des manoeuvres de l’URSS pour « influencer le monde dit occidental,mais pas que.Toutefis,il y a une différence génétique en quelque sorte entre la Russie « éternelle  » et les usiens.Il n’est pas dans la nature profonde des russes de vouloir « dominer ». Ce qui n’est pas le cas des usiens.Qu’on y pense donc…quand les cosaques du tsar sont arrivés à Paris après la défaite de l’Empereur(mais quelle idée de s’attaquer à la Russie,encore aujourd’hui,je n’ai pas la réponse!),ils auraient pu rester.Nul n’était en position de les en empêcher.Ils sont repartis.Les armées russes de l’époque étaient une multitude,elles se sont retirées.Il y a une différence ontologique entre l’esprit russe,et l’esprit occidental à présent totalement dévoyé. je conseille vivement la lecture de Tolstoï,et de Dostoïevski…et aussi de Makine,pour comprendre à quel point la « vision du monde « russe diffère de la nôtre….

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  • Geoffrey // 04.01.2017 à 12h01

    le problème, c’est que les manipulateurs peuvent toujours compter sur la haine DE citoyens US envers les russes, car la crédulité a besoin d’un support, et ils ne s’en privent…

    si vous détestez votre voisin, vous croirez plus facilement la rumeur qui veut qu’il soit un pédophile ou un raciste…

    nos préjugés sont les autoroutes du poison médiatique, et pourtant il faut bien s’informer d’une façon ou une autre…

    il nous faut inventer une hygiène de l’info’

    Geoffrey, neo-communiste

      +12

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  • moshedayan // 04.01.2017 à 12h31

    Excellent article qui tente d’argumenter sur des bases solides dans un « champ de sables mouvants ». Des hackers russes ou toute autre nationalité cherchent dans les entrailles du système américain, quoi de plus normal (par jeu, stratégie, passe-temps…), que la Russie préserve ses intérêts de même…
    L’objectif d’Obama est expliqué ici clairement -sabotage de la présidence de Trump et de toute normalisation américano-russe. Il est clair que Trump ripostera et Obama devra en répondre.
    Plus dangereux, si Obama donne des instructions d’attaques informatiques sur la Russie avant l’entrée au pouvoir de Trump, Poutine fera tout pour les identifier, les contrer mais des tiers interviendront forcément pour connaître les « méthodes américaines » dans ce domaine l’horizon est vaste : Chine, Brésil, Inde, Mexique, Argentine, Australie… (tous ces pays pourront y trouver l’occasion de renforcer leurs systèmes de contrôle) Et s’ajouteront les « hackers amateurs et professionnels » prêts à vendre leurs services.

      +8

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  • david // 04.01.2017 à 13h03

    Poutine a même été plus loin pour désamorcer la crise, en bon joueur d’echec il a invité les ambassadeurs américains et leur famille à l’arbre de noël du Kremlin.
    Étonné aussi comme la plupart que l’on parle du hacking et non du contenus des emails.
    Je rajouterais, travaillant dans les systèmes d’informations, que le premier a qui on demande des comptes dans ce genre de cas c’est bien celui qui gère la sécurité informatique.

      +20

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  • Lt Anderson // 04.01.2017 à 13h34

    « ce qui signifie que les pirates ont constamment falsifié leur emplacement »

    Sûrement à l’aide de VPN (Virtual Personnal Network) performants, mais librement accessibles par tout le monde.

      +2

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  • Lysbeth Levy // 04.01.2017 à 13h37

    L’establishment Us Obama ont réagi comme des enfants au final, se venger sur la Russie en prétextant leur implication dans l’élection surprise de Trump est infantile…Encore un problème « americano-américain » qu’ils tentent de masquer à accusant la Russie d’avoir « trafiqué » les élections alors qu’eux mêmes l’on fait plusieurs fois, lors des élections de Bush par exemple…Les médias ici comme là-bas ne supportent pas de perdre face au réveil de la population..Ils sont déconnectés de la réalité de la vie de leurs lecteurs ou ceux qui restent. De fait ils ont perdu la face en inventant toutes sortes de fausses raisons pour leur défaillance, leur rôle de manipulateur d’opinion étant mis en lumière de façon éclatante.
    Petite dernière de Daniel Schneirderman : http://rue89.nouvelobs.com/2017/01/03/nest-travail-journalistique-est-pourri-266011 ah bon ?

      +8

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  • LA ROQUE // 04.01.2017 à 13h42

    Barack Obama qui parle de bonnes pratiques internationales! il n ‘a honte de rien le prix Nobel de la paix et bien entendu il a une mémoire sélective:

    Juin 2016

    « Il est de notoriété publique qu’un système d’écoute a été installé sur le toit de l’ambassade des Etats-Unis dans la capitale française.Les services de renseignement « estiment que le système est opérationnel depuis environ quatre ans . « Dans la mesure où ce système n’est pas intrusif et qu’il est sur le territoire américain, la France n’a pas grand-chose à dire ».
    (un système d’écoute non intrusif, bel oxymore)

    L’ambassade américaine à Paris, située à 350 mètres du palais présidentiel, 450 du ministère de l’Intérieur ou 600 de celui de la Justice, s’est refusée à tout commentaire.
    En octobre 2013, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, citant des documents fournis par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden, avait estimé que le portable de la chancelière Angela Merkel avait été écouté depuis un centre du SCS situé sur l’ambassade américaine à Berlin.

      +20

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    • Lysbeth Levy // 04.01.2017 à 18h21

      ah bon ? Que font les vaillants antifa ? les anars ? Rien contre le péril de l’OTAN ou des renseignements ? La preuve que si ils voulaient bien, a part ça l’Europe se dote de moyens pour llutter contre la désinformation qui vient de l’Est européen voir de Chine ou d’Iran : https://francais.rt.com/opinions/31722-martiales-suites-reveillon-pour-guy-verhofstadt Et oui nous laissons derrière nous 2016 l’année noire des médias : https://francais.rt.com/international/31575-2016-annee-noire-pour-medias-mainstream
      Encore bonne année 2017 !
      la bourde de Bourdin : https://francais.rt.com/france/31776-bourdin-interprete-trop-tot-resultat-sondage-tancer-twitter

        +4

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    • lvzor // 06.01.2017 à 18h43

      « « Il est de notoriété publique qu’un système d’écoute a été installé sur le toit de l’ambassade des Etats-Unis dans la capitale française.Les services de renseignement « estiment que le système est opérationnel depuis environ quatre ans . « Dans la mesure où ce système n’est pas intrusif et qu’il est sur le territoire américain, la France n’a pas grand-chose à dire ».
      (un système d’écoute non intrusif, bel oxymore) »

      C’est pour notre bien.
      C’est pour nous protéger. Les Russes, les Chinois, les Nord-Coréens, les Cubains, les Corses veulent nous envahir. Ah non, pas les Corses… 😛

        +2

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  • Eric83 // 04.01.2017 à 13h50

    Trump a frappé très fort cette nuit avec ce nouveau Tweet lourd de sous-entendus.

    Donald J. Trump ✔ @realDonaldTrump
    The « Intelligence » briefing on so-called « Russian hacking » was delayed until Friday, perhaps more time needed to build a case. Very strange!
    02:14 – 4 Janv 2017

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-03/trump-reveals-very-strange-delay-russian-intelligence-briefing

      +10

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  • David D // 04.01.2017 à 14h08

    L’expulsion des diplomates russes n’a rien en soi d’un coup dur, il n’y a effectivement qu’à laisser passer en montrant par son calme le ridicule de l’affaire. En revanche, est-ce que c’est le signe que tout va être fait pour destituer Trump à la moindre occasion (créée) ? Malgré Trump, les russes doivent se préparer à de nouvelles menaces économiques et militaires. Un nouvel affrontement semble se préparer et pour ce qui est de Trump il risque du coup pour se défendre de dévoiler pas mal de scandales. Les américains n’ont même plus à se préoccuper du principe de non contradiction : Ils ont l’indécence de présenter la Russie comme un pays insignifiant et dans la foulée de l’accuser de saboter les élections de la première puissance mondiale sans laisser de preuves, de la sortir du Proche-Orient. Ils sont bons ou mauvais ? Faudrait savoir. Que les Etats-Unis accusent la Suisse d’avoir influencé de manière décisive leurs élections présidentielles, ça a du potentiel comique ça aussi.

      +6

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  • Lydia // 04.01.2017 à 16h32

    Otto von Bismarck : »le chancelier de fer » de l’Allemagne prussienne du 19eme siècle disait :
    « La force prime le droit « .Les États Unis d’Amérique semblent s’en inspirer .C’est pour le moins curieux ,de la part d’une Démocratie.

      +5

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    • yann // 06.01.2017 à 12h48

      Bismarck était réaliste, il ne faisait que constater les faits. Bien avant lui n’avait-on pas en France une célèbre fable commençant par « la raison du plus fort est toujours la meilleure » . La légende moderne qui fait croire que le rapport de force aurait disparu, c’est en effet juste une légende. Les puissances modernes ont soigneusement appris à camoufler leurs bassesses dernières des discours et des apparences sophistiquée et sympathique (les droits de l’homme, la démocratie et autres foutaises). Je préférais Bismarck, c’était une époque beaucoup plus honnête que la nôtre.

        +0

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  • serge // 04.01.2017 à 16h47

    Bof, les techniques de pénétration/défiguration/aspiration informatiques sont devenues telles en terme de complexité qu’il est impossible de déterminer les sources. Tout au plus des faisceaux de présomption, et encore… De plus, tous les pays ayant investi dans de l’espionnage professionnel (se rappeler quand même qu’il est d’abord à usage économique) sont dotés d’antennes ou faux-nez particulièrement bien planqués et qui, si d’aventure ils étaient ciblés en possibles sources, ne donneraient rien quant à leur « vrai » commanditaire.
    Je pense plutôt qu’Obama réalise en quelques semaines plein d’actions bien pourries pour Trump, que celui-ci devra traiter pendant plusieurs mois, permettant au deep state de se remettre de ses « angoisses » récentes. Et encore, si Trump poursuit par des actes ce qu’il tweete chaque jour…

      +5

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  • bob // 04.01.2017 à 18h34

    Il en manque un peu…
    le Kremlin a réagit en publiant: » Bien que nous ayons le droit d’user de représailles, nous n’aurons pas recours à cette politique de cuisine irresponsable mais allons planifier nos étapes suivantes pour restaurer les relations russo-américaines basées sur les politiques de l’administration Trump. http://www.zerohedge.com/news/2016-12-30/putin-stunner-we-will-not-expel-anyone-we-refuse-sink-obamas-level
    quand à Poutine, il a fait envoyer 35 invitations pour des enfants de diplomates afin de les inviter aux fêtes du nouvel an au Kremlin. http://www.mirror.co.uk/news/world-news/russia-us-35-diplomats-expelled-9536358

      +6

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  • aubrat // 04.01.2017 à 18h43

    Et ça c’est quoi ? :

    Révélation choc faite le jour du crash du TU-154 le 25 décembre 2016
    La porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de la Russie (Maria Zakharova) fait une révélation choc en direct sur le plateau du débat télévisé le 25 décembre 2016, le jour même où le Tupolev Tu-154 s’est écrasé dans la mer Noire au large de Sotchi :

    « Notez-le, tout ce que vous ferez en réalité sera désavoué par des campagnes d’informations et de communication qui nivellera les résultats de votre travail. Vous allez combattre les terroristes, mais aux yeux du monde , c’est vous justement qui aurez l’air d’un agresseur » Octobre – novembre 2015 transmis aux russes lors des pourparlers au niveau des ministres des affaires étrangères. Le département d’état des USA et la Maison Blanche, par l’intermédiaire de leurs représentants officiels, directement cherchaient à intimider notre pays (la Russie) : parce que nous allons ressentir cette douleur (octobre 2016). Le ministère de la défense des USA en a parlé (de même que … ). Ensuite des chefs des diplomaties se sont mis à lancer des appels directs envers la population de leur pays et des autres pays de venir se rassembler devant les ambassades de la Russie … »
    https://www.youtube.com/watch?v=TrxlPQE09Lk

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    • sibtigr // 05.01.2017 à 14h03

      /Aubrat
      Précision :
      Zakharova rapportait ce qui avait dit à Lavrov, Ministre des Aff.étrangères, par des officiels américains, durant l’été 2016 càd avant même que la Russie n’intervienne en Syrie.

      /Lydia
      « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Jean de La Fontaine, Le loup et l’agneau.
      Malheureusement pour nous, petites gens.

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  • Pierre Bacara // 04.01.2017 à 19h27

    ONG GOUVERNEMENTALES US ET FLUX FINANCIERS

    post pas passé, nouvel essai – partie 2 :

    “Organisations Non Gouvernementales GOUVERNEMENTALES? Vraiment ?”

    L’adjectif “gouvernementales” vient de leur FINANCEMENT dont voici le circuit :

    1) Le budget de l’USAID est voté par le CONGRES DES ETATS-UNIS.
    2) L’USAID VENTILE ce budget entre elle-même et de très nombreuses autres ONG. La NED sert de hub principal à cette ventilation financière dont les principaux bénéficiaires sont l’IRI et le NDI.
    3) De là, les grands bénéficiaires ventilent à leur tour l’argent entre eux-mêmes et de très nombreuses ONG plus petites.

    En bout de chaîne – en bas de la pyramide en quelque sorte – le morcellement financier fait que les budgets “atomiques” sont souvent petits, quelques dizaines de milliers de dollars voire même quelques milliers ; mais les actions sont innnombrables et constituent un tissus dense et relativement discret.

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  • Un homme averti en vaut deux // 05.01.2017 à 10h15

    Premier pas passé donc on recommence …

    Un allemand tristement célèbre (je ne le cite pas pour éviter des algos ou des mods) :
    « Plus le mensonge est gros et plus il passe »
    On est dans cette histoire dans le même cru que les fameuses ADM de l’Irak en 2003.
    Cela pourrait être risible, mais c’est en fait pitoyable dans la mesure où 80% des occidentaux avalent tout cru ce genre d’information.
    Tous ceux qui ont voulu s’en prendre aux Russes dans la proche histoire s’y sont cassé les dents, il faut juste se référer à l’histoire pour avoir conscience de cela.
    Alors les gesticulations des US me laissent complétement indifférent, et ce serait bien qu’il en soit autant pour l’opinion publique.
    Mais là ce n’est pas gagné …

      +2

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  • UnJournaliste // 05.01.2017 à 12h06

    Cette affaire est un bijou dont on pourra parler à nos petits-enfants. « Il est arrivé une fois où: » un prix Nobel de la Paix a traité un membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU de « petit », qu’il l’a menacé de cyber-attaques, qu’il a transformé une fuite d’emails en « ingérence dans un processus démocratique », qu’il a expulsé 35 diplomates pour un piratage d’email alors que ce dernier est à la tête d’une agence de 30.000 personnes dont la mission est de faire du renseignement électronique (la NSA), le tout sur la base de preuves « tellement grosses qu’il n’est pas nécessaire de les montrer ».
    Je suis sûr que nos petits enfants ne nous croiront pas.

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  • Narm // 05.01.2017 à 17h59

    « un prix Nobel de la Paix a traité un membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU de “petit” »

    Terrible la photo des deux présidents …. 😉

      +3

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