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28.octobre.202228.10.2022 // Les Crises

100 ans du Fascisme : La Grande-Bretagne a secrètement soutenu la marche de Mussolini sur Rome

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La prise de pouvoir de Benito Mussolini en Italie, en 1922, a été secrètement aidée par le gouvernement britannique, qui a parié sur le dictateur fasciste pour protéger ses intérêts en Méditerranée, affirme un nouveau livre.

En ce triste anniversaire des 100 ans du fascisme (28 octobre 1922 : les chemises noires marchent sur Rome), et alors que Giorgia Meloni, adepte de Mussolini, vient d’être officiellement nommée à la tête du gouvernement italien, retour sur un épisode historique encore trop méconnu…

Source : The Times, Tom Kington
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’argent britannique a contribué à propulser Benito Mussolini au pouvoir, a déclaré Sir Samuel Hoare. ALAMY

Soutenu par de violentes bandes de chemises noires, Mussolini a instauré un régime fasciste en Italie dans les années 1920, a banni les Juifs de la vie publique dans les années 1930 et s’est rangé du côté d’Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale avant d’être lynché par des partisans en 1945.

Bien qu’il ait combattu les Britanniques en Afrique pendant la guerre, les archives montrent que Mussolini doit en partie son ascension rapide aux fonctionnaires britanniques qui ont aidé à organiser sa marche sur Rome en 1922, selon Giovanni Fasanella, co-auteur de Nero di Londra.

« Les Britanniques ont aidé à orchestrer la marche et à propulser Mussolini au pouvoir parce qu’ils voulaient en faire le personnage clé d’un gouvernement qui leur serait utile », a-t-il déclaré au Times.

Des milliers de partisans de Mussolini sont descendus à Rome le 28 octobre, persuadant le roi d’Italie de lui demander de former un gouvernement.

Des documents provenant des archives nationales britanniques révèlent que l’ambassadeur britannique en Italie, Sir Ronald Graham, était en contact avec les dirigeants de la marche quelques jours avant l’événement, alors qu’ils se réunissaient dans un palais de Pérouse appartenant à Romeo Adriano Gallenga Stuart, un aristocrate à moitié anglais qui, selon le livre, était un informateur des services secrets britanniques.

Pendant la marche, Graham a envoyé un câble à Londres pour dire que l’un de ses secrétaires était « constamment » informé par les marcheurs qui convergeaient vers Rome. « Nous pensons que l’ambassadeur donnait des conseils utiles aux fascistes », a déclaré le deuxième coauteur du livre, Mario José Cereghino.

Des milliers de partisans de Mussolini sont descendus à Rome le 28 octobre, persuadant le roi d’Italie de lui demander de former un gouvernement. AP

Les responsables britanniques espéraient utiliser Mussolini pour leur donner un avantage stratégique sur les puissances rivales en Méditerranée.

Selon des documents récemment publiés, Sir Samuel Hoare, qui connaissait Mussolini lorsqu’il était à la tête des services secrets britanniques à Rome entre 1917 et 1918, a affirmé plus tard que l’argent britannique avait été utilisé pour « former le parti fasciste et financer la marche sur Rome. »

Nero di Londra sera publié en Italie cette semaine, avant le 100e anniversaire de la marche et alors que Mussolini revient sur le devant de la scène après la victoire électorale, le mois dernier, du parti des Frères d’Italie, issu du parti fasciste italien d’après-guerre, le MSI.

Après la marche de 1922, Graham a rencontré Mussolini et a envoyé à Londres un rapport élogieux, se disant impressionné par sa « discipline. »

Les relations secrètes de Mussolini avec la Grande-Bretagne avaient commencé cinq ans plus tôt, en 1917, alors qu’il travaillait comme journaliste et que Hoare l’avait inscrit sur la liste de paie des services secrets britanniques, lui versant 500 £ en cinq mois. À l’époque, l’Italie se bat aux côtés du Royaume-Uni, de la France et des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, mais la Grande-Bretagne craint qu’elle ne se retire du conflit, comme l’a fait la Russie révolutionnaire en 1918.

Riche de l’argent britannique, Mussolini, alors âgé de 34 ans, exhorte les lecteurs de ses journaux à poursuivre l’effort de guerre et envoie sa bande d’anciens combattants violents pour disperser les manifestations pacifistes.

Hoare, qui deviendra plus tard Lord Templewood, a révélé en 1954 qu’il avait recruté Mussolini, avant que l’historien britannique Peter Martland ne trouve des preuves de paiements dans les archives de Hoare, qui ont été rendues publiques en 2001.

Nero di Londra ajoute de nouveaux détails sur ces années, affirmant que Hoare utilisait le nom de code The Count (le comte, NdT) pour Mussolini et travaillait avec des francs-maçons italiens de haut rang pour favoriser l’ascension du dictateur. Les agents des services secrets britanniques utilisaient également le correspondant à Rome du Times, William Kidston McClure, comme intermédiaire pour communiquer avec les groupes pro-guerre.

Selon Fasanella, Hoare a apporté à Rome son expérience d’activité au Royaume-Uni avec l’Union anti-socialiste, qui brisait les réunions de la gauche. « Hoare s’était spécialisé dans l’utilisation de la violence et de la propagande en Grande-Bretagne et il a apporté cette méthode en Italie », a-t-il déclaré. Cereghino a ajouté : « La carrière de Mussolini entre 1917 et 1922 n’aurait pas pris le chemin que nous connaissons sans l’influence de l’establishment conservateur britannique. »

Source : The Times, Tom Kington, 03-10-2022

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Benito Mussolini : agent secret britannique

Source : Foreign Policy, Bobby Pierce
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C’est l’automne 1917 en Italie. La Première Guerre mondiale fait rage. A la fin du mois d’octobre, l’armée allemande gaze les Italiens qui sont défaits lors de la bataille de Caporetto. L’hyperinflation et les pénuries alimentaires paralysent l’économie et, soudain, un grand nombre d’Italiens ne voient plus l’intérêt de se battre. Au même moment, Lénine et les bolcheviks… [Au début de 1917, l’empire allemand avait laissé passer le train (plombé) qui ramènait Lénine en Russie, espérant ainsi accroitre l’agitation politique qui s’y développait et qui aboutira à la révolution d’octobre en 1917, NdT]

14 octobre 1939, 18h14

C’est l’automne 1917 en Italie. La Première Guerre mondiale fait rage. A la fin du mois d’octobre, l’armée allemande gaze les Italiens qui sont défaits lors de la bataille de Caporetto. L’hyperinflation et les pénuries alimentaires paralysent l’économie et, soudain, un grand nombre d’Italiens ne voient plus l’intérêt de se battre. Au même moment, Lénine et les bolcheviks s’emparent de Saint-Pétersbourg et les alliés voient qu’ils vont bientôt perdre un partenaire clé dans la guerre. Bien sûr, cela se produit et en six mois, Brest-Litovsk signifie la fin de l’alliance russo-britannique. Et maintenant, la Grande-Bretagne risque de perdre un autre allié, l’Italie.

C’est alors qu’entre en scène Sir Samuel Hoare, l’homme du contre-espionnage britannique à Rome. Il est chargé de maintenir le front italien en état de combat, et il trouve rapidement un rédacteur en chef ambitieux pour l’aider dans cette tâche, Benito Mussolini.

C’est l’histoire que raconte l’historien de Cambridge, Peter Martland, après avoir découvert des documents prouvant cette relation.

Oui, le MI5 payait Ie Duce 100 £ par semaine pour garder l’esprit de combat vivant et bien ancré en Italie. Il le faisait par l’intermédiaire de son journal et de sa bande de voyous armés qui matraquaient les manifestants pacifistes pour qu’ils restent chez eux. Cette dernière activité s’est avérée être un bon exercice d’entraînement pour ce qui allait devenir ses escouades fascistes de chemises noires. Selon Martland, Mussolini, âgé de 34 ans à l’époque, a reçu ce salaire exorbitant pendant au moins un an.

« Je n’ai aucune preuve pour le confirmer », a déclaré Martland. « Mais je soupçonne que Mussolini, qui était un coureur de jupons notoire, a également dépensé une bonne partie de l’argent pour ses maîtresses. »

Après son bref passage en tant qu’agent britannique, Mussolini a accédé au pouvoir, devenant le dictateur de l’Italie. Lorsqu’il devient belliqueux en 1935, il rencontre à nouveau Hoare lorsque les deux signent le pacte Hoare-Laval qui donne à l’Italie le contrôle de l’Éthiopie et de l’Érythrée actuelles. Hoare est ensuite contraint de démissionner pour avoir amadoué le fasciste.

Mussolini tourne le dos à son ancien partenaire lorsqu’il se range du côté d’Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui prouve une fois de plus que l’on ne peut pas faire confiance à des partenaires que l’on paie pour être de son côté.

Bobby Pierce est chercheur éditorial à Foreign Policy.

Source : Foreign Policy, Bobby Pierce, 14-09-2014

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Commentaire recommandé

RGT // 28.10.2022 à 11h57

Les « élites » anglo-saxonnes vouaient une admiration sans bornes à Hitler pour sa politique d’extermination des tous les cancrelats opposants qui permettait aux oligarques et industriels allemands (Krupp, BASF, etc.) mais aussi aux entreprises anglaises et US (Ford, General Motors etc…) d’avoir de la main d’œuvre gratuite pour accroître les profits.

Ce qui a sans doute été la principale motivation des USA de retarder au maximum l’entrée en guerre jusqu’au moment où les victoires de l’armée rouge mettaient réellement en danger le régime nazi et les intérêts des oligarques allemands et US qui auraient été saisis par l’URSS…

Et ces mêmes oligarques anglo-saxons ont continué à faire du « business » avec les nazis jusqu’à la chute du régime nazi et ont magouillé pour être rémunérés sans perdre le moindre cent alors que les populations victimes de ce régime (et qui n’avaient rien demandé) n’ont jamais été indemnisés.

Quant aux oligarques allemands (qui copulaient avec leurs amis anglo-saxons) n’ont JAMAIS été inquiétés lors des grands procès et sont toujours en place (sauf ceux qui se sont fait piéger en Allemagne de l’est ou dans les les pays libérés par l’armée rouge).

Ce qui prouve bien que la guerre est TOUJOURS une question de pognon… Pognon qui ne profite qu’aux oligarques, la population n’étant que de la chair à canon nécessaire pour alimenter le pompe à profits.

Et les conflits actuels ne viennent pas contredire ce fait. Parfois les « agresseurs » se contentent simplement de se défendre proactivement contre des dangers futurs.

13 réactions et commentaires

  • Guadet // 28.10.2022 à 07h43

    Il semble que Mussolini et Hitler étaient bien vus par les anglo-saxons. De son côté Hitler admirait la puissance coloniale anglaise et le le système raciste américain qui étaient pour lui des références à suivre.

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    • RGT // 28.10.2022 à 11h57

      Les « élites » anglo-saxonnes vouaient une admiration sans bornes à Hitler pour sa politique d’extermination des tous les cancrelats opposants qui permettait aux oligarques et industriels allemands (Krupp, BASF, etc.) mais aussi aux entreprises anglaises et US (Ford, General Motors etc…) d’avoir de la main d’œuvre gratuite pour accroître les profits.

      Ce qui a sans doute été la principale motivation des USA de retarder au maximum l’entrée en guerre jusqu’au moment où les victoires de l’armée rouge mettaient réellement en danger le régime nazi et les intérêts des oligarques allemands et US qui auraient été saisis par l’URSS…

      Et ces mêmes oligarques anglo-saxons ont continué à faire du « business » avec les nazis jusqu’à la chute du régime nazi et ont magouillé pour être rémunérés sans perdre le moindre cent alors que les populations victimes de ce régime (et qui n’avaient rien demandé) n’ont jamais été indemnisés.

      Quant aux oligarques allemands (qui copulaient avec leurs amis anglo-saxons) n’ont JAMAIS été inquiétés lors des grands procès et sont toujours en place (sauf ceux qui se sont fait piéger en Allemagne de l’est ou dans les les pays libérés par l’armée rouge).

      Ce qui prouve bien que la guerre est TOUJOURS une question de pognon… Pognon qui ne profite qu’aux oligarques, la population n’étant que de la chair à canon nécessaire pour alimenter le pompe à profits.

      Et les conflits actuels ne viennent pas contredire ce fait. Parfois les « agresseurs » se contentent simplement de se défendre proactivement contre des dangers futurs.

        +30

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    • Cévéyanh // 28.10.2022 à 21h43

      A Guadet,
      Concernant le racisme de certains et certaines états-uniens envers leurs concitoyens descendants d’esclaves, le documentaire d’Arte sur le Ku Klux Klan apporte une compréhension sur un pan de l’histoire de ce peuple.

      Le Ku Klux Klan a été créé bien longtemps avant la période où Luther King luttait : 1865 (après la guerre de sécession). https://www.youtube.com/watch?v=-2luAeAi9bw

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  • Le Belge // 28.10.2022 à 07h52

    Il me revient en mémoire des rumeurs de présence d’agents secrets britanniques pas loin du lieu où Mussolini et sa maîtresse ont été tués. Churchill ne voulant à aucun prétexte que certains document ne soient révelés. La Seconde Guerre mondiale marque le début réel de la domination des Anglo-Saxons sur le monde et la lutte à mort qu’ils mènent contre les puissances continentales (France, Italie, Allemagne, Chine, Russie et d’autres encore). L’époque actuelle n’en est qu’un exemple flagrant.

      +22

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  • RIVIÈRE // 28.10.2022 à 10h02

    Oui, absolument…. Les britanniques pour Mussolini et les américains pour hitler et pour les mêmes raisons… et les citoyens déjà victimes à l’époque de ces lobbys financiers, ainsi que de l’industrie de l’armement, le complexe militaro industriel, persuadés comme en 14 de défendre leur patrie respective et leurs états non respectables …. Nous sommes aujourd’hui dans un remake sur le théâtre Ukrainien, pour les mêmes causes, qui produisent toujours les mêmes effets…pour l’instant le stock de chair à canon reste considérable….

      +16

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  • brams49 // 28.10.2022 à 10h55

    Parmi ses plus proches conseillers il y avait également d’après Edwin Black des personnalités de la communauté israélite, Guido Jung ministre des finance, Albert Liuzzi commandant de la milice fasciste

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    • Lt Briggs // 28.10.2022 à 12h20

      Vous oubliez le rôle essentiel de Margherita Sarfatti dans l’ascension de Mussolini. C’est bien au cours des années 1930 avec la guerre d’Éthiopie faite au nom de la supériorité raciale ainsi que les succès croissants de l’Allemagne nazie que Mussolini a donné une coloration nettement biologique au concept de race, qui était à l’origine plus basé sur des valeurs et une certaine conception de la vie.

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  • azuki // 28.10.2022 à 12h59

    Les guerres ne sont JAMAIS faites pour la raison annoncée, et la vraie démocratie n’a jamais existée en dehors d’un contexte très réduit.

      +12

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  • Spartacus // 29.10.2022 à 10h32

    N’oublions pas l’action des « diplomaties » anglaise et française pour soutenir Franco, le pote de Pétain au Maroc, en se couchant devant Mussolini et Hitler, contre l’Espagne républicaine.
    Lire « Un été impardonnable ».

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  • JNNT // 29.10.2022 à 10h39

    Tout cela s’accorde parfaitement avec les travaux d’Annie Lacroix-Riz. Favoriser l’arrivée au pouvoir du fascisme/nazisme pour contrer le bolchevisme conduit aussi au « choix de la défaite » par les élites françaises en 1940 et à une « collaboration » qui n’avait rien d’improvisé. Les historiens du consensus, quasiment la totalité en France, n’envisagent jamais même cette hypothèse. Normal : les mêmes élites ont porté Macron au pouvoir pour servir les mêmes intérêts. Le sujet reste donc plus que sensible. La relation faite supra avec la guerre actuelle en Ukraine est justifiée. La même cuisine au sang par les mêmes cuisiniers.

      +11

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    • Marie Colin // 29.10.2022 à 19h39

      Passionnante Annie Lacroix-Riz qui rappelait aussi récemment les manigances des Français et du Vatican en Ukraine au tournant du XXe : à part le Général, on n’a pas eu beaucoup de dirigeants contre les anglo-saxons. Bon, il était aussi admirateur de Staline et Franco… nul n’est parfait 😉

      Il y a aussi Johann Chapoutot et son « libres d’obéir »

      Et Almudena Grandes : les Patients du Docteur Garcia, notamment.

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    • JPP // 30.10.2022 à 17h59

      Dans l’entre deux guerres pour tout le monde dirigeant économique, politique et religieux occidental le Communisme Bolchévique soviètique était le Mal Absolu. Cela justifiait donc le soutien implicite ou explicite de l’arrivée au pouvoir
      et l’établissement du Diable Hitlérien jusqu’à ce qu’on réalise que tout ce qui avait été écrit et publié dans « Main Kampf » était mis en application et que le Pacte Germano Soviétique sonne le départ de la II° Guerre Mondiale.

        +2

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  • nicolas // 01.11.2022 à 12h50

    Je voudrais critiquer dans le respect ce genre de papier donc j’espère ne pas être censuré.
    Je trouve que ça relève du sensationnalisme de bas niveau.
    En effet, tout le monde sait qu’à cette époque la montée du communisme faisait très peur à l’Europe de l’ouest.
    Hitler et Mussolini étaient vu alors comme des remparts contre les rouges qui se faisaient de plus en plus pressants autant en Allemagne, en France, en Italie, qu’en Angleterre etc …
    Il y a même eu un parti communiste américain à un moment.
    Même si cela peut faire sourire aujourd’hui, ça a vraiment existé.
    Donc faire des élucubrations d’agent secret, non.
    Mussolini et Hitler ont bénéficié d’une part de la non intervention des états qui les ont laissé prospérer pour faire barrage à l’URSS, et d’autre part ils ont reçu les soutiens financiers et matériels du patronnât de leurs pays respectifs car tous deux étaient des casseurs de grèves et ils chassaient les agitateurs communistes dans leurs pays.
    Voilà pourquoi Mussolini et Hitler ont pu émerger sans entraves et arriver au pouvoir.
    Rien de mystérieux donc.
    Il faut juste replacer les choses dans leur contexte.
    Enfin j’ajoute que la république de Weimar sur la fin avait réussi dans la douleur à sortir l’Allemagne de la crise. Mais la crise de 1929 combinée aux réparations délirantes de 14/18 exigées par la France ont balayé cela et ont largement contribué à l’émergence de Hitler et in fine à conduit à la guerre.
    Donc point d’espions ici mais un contexte particulier qu’il convient de connaitre.

      +3

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