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23.décembre.201923.12.2019 // Les Crises

Affaire Sarah Halimi : Le sens d’une décision judiciaire – Par Régis de Castelnau

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Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 20-12-2019


L’émotion provoquée par la décision de la chambre d’instruction de la cour de Paris dans l’affaire Sarah Halimi est parfaitement justifiée, et je la ressens aussi. Comment ne pas être bouleversé par cette tragédie insupportable qui concentre tant de maux de l’époque. Voilà une personne qui après une vie de rectitude et de dévouement aux autres a été massacrée dans des conditions abominables et qu’on le veuille ou non, au nom d’une religion qui aggrave jusqu’au meurtre, la folie d’esprits déjà dérangés. Sarah Halimi fut médecin puis directrice de crèche, elle a été battue, torturée puis défenestrée par quelqu’un qu’il n’est pas possible de qualifier autrement que d’épave humaine. Bon à rien, Kobili Traoré n’a jamais travaillé, dispose d’un casier judiciaire garni de vingt condamnations, et consomme jusqu’à 30 joints de cannabis par jour ! Il a tué Sarah Halimi évidemment parce qu’elle était juive et il l’a fait en récitant des sourates du Coran et en invoquant son Dieu. Il s’agit là incontestablement d’un crime islamiste et antisémite.

La chambre d’instruction de la Cour de Paris vient de rendre une décision par laquelle Kobili Traoré a été déclaré pénalement irresponsable et ne pourra donc pas faire l’objet d’un procès en Cour d’assises. Décision extrêmement douloureuse évidemment pour ses proches, mais aussi pour tous ceux que l’islamisme et l’antisémitisme musulman révulsent. Et l’on assiste depuis à un déferlement de commentaires indignés et rageurs contre une décision qui apparaît incompréhensible.

Malheureusement, comme j’ai eu l’occasion de le rappeler notamment sur cette affaire, une fois de plus on attend de la justice ce qui ne relève pas de sa mission et on fait dire à la décision judiciaire ce qu’elle ne dit pas. D’abord la montée de l’islam politique et ses conséquences criminelles, et le développement d’un antisémitisme spécifiquement musulman sont des questions directement politiques qui doivent être traitées dans le cadre politique. Ensuite l’état de démence au moment de la réalisation du crime aboutit à l’irresponsabilité pénale de l’auteur qui par conséquent ne peut pas être jugé. L’application de ce principe qui existe depuis la Rome antique n’est pas une quelconque absolution, mais repose sur le fait qu’il n’est pas possible dans ces conditions de conduire une procédure équitable pour prononcer une décision de justice légitime. En revanche la question du traitement de l’aliéné et de sa dangerosité incombe à l’État qui doit l’empêcher de nuire par l’internement et les traitements.

Alors, on fait quand même à la justice un procès d’intention, celui d’avoir voulu exonérer l’accusé de l’accusation d’avoir commis un crime islamiste et antisémite. Ce qui est d’ailleurs tellement compréhensible dans une affaire à ce point insupportable et par conséquent passionnelle. De façon schématique et caricaturale je vais en présenter un résumé en reprenant un tweet qui m’est tombé sous les yeux : « connaissez-vous la jurisprudence Kobili Traoré ? C’est celle qui vous permet de tuer une personne âgée sans risquer un procès, à trois conditions :

• que vous ayez consommé du cannabis

• que vous soyez musulman

• que la victime soit juive »

Eh bien non ! À mon sens il n’y a pas et il n’y aura pas de jurisprudence « Sarah Halimi » ou « Kobili Traoré » . Et en aucun cas l’arrêt de la chambre d’instruction n’a dit que la consommation de cannabis était une circonstance atténuante. Cette présentation est fausse, et ceux qui le sachant, continuent à le prétendre sont de mauvaise foi. La difficulté de ce dossier réside dans le fait que « l’abolition du discernement » au moment de la commission du crime a été provoquée par une énorme surconsommation de cannabis sur un sujet psychiquement vulnérable.

Sur le plan juridique revenons une fois de plus sur la façon dont se pose le problème. C’est l’article 122–1 du Code pénal, succédant au célébrissime article 64 promulgué en 1810, qui traite de la question et des conditions dans lesquelles un accusé peut être déclaré irresponsable. Parlant d’abolition du discernement l’alinéa premier de cet article nous dit « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ». Le deuxième alinéa quant à lui traite de l’atténuation de la responsabilité et par conséquent de la peine en cas d’altération du discernement. C’est le choix de l’altération qu’a fait en conscience le premier expert choisi par le juge d’instruction, le Docteur Zagury. En application du premier alinéa de l’article 81 du Code de procédure pénale, le juge d’instruction a ordonné une nouvelle expertise réalisée cette fois-ci par un collège de trois experts, qui ont tranché en faveur de « l’abolition du discernement ». Face à ces avis divergents, une troisième expertise a été ordonnée et confiée à un collège de trois autres experts qui ont eux aussi choisi cette même « abolition du discernement ». Nous avons donc eu l’avis de six experts psychiatres assermentés, contre celui du seul Docteur Zagury.

Le profane que je suis ne peut pas dire si Kobili Traoré avait son discernement aboli ou seulement altéré au moment où il accomplissait son immonde forfait. Et personnellement j’aurais préféré qu’il soit jugé. Les magistrats quant à eux doivent se faire une opinion à partir des conclusions des experts psychiatres choisis pour leur compétence. Ils l’ont fait en conscience, et il serait particulièrement malsain de prétendre que c’était pour absoudre un musulman ayant tué une juive. Il se trouve qu’un des six experts qui a conclu à l’abolition est un ami proche de confession juive, et proférer à son égard cette accusation serait à la fois infect et rocambolesque.

Alors on va dire, répéter encore et encore que la Justice n’était saisie que d’une seule question à l’occasion de cette décision rendue le 19 décembre : au regard de la loi française Kobili Traore avait-il discernement aboli au sens de l’article 122–1 du Code pénal au moment où il a commis son ignoble forfait ? Alors, on peut évidemment comprendre et partager cette frustration, cette colère, ce sentiment d’impuissance face au caractère mortifère de cette montée de l’antisémitisme musulman et de l’islamisme criminel. Mais dans ce cas, ce n’est pas à la justice d’en traiter la globalité de ce problème, c’est une question politique qui doit être traitée politiquement. S’il faut fermer les mosquées intégristes comme celle que fréquentait Traoré, s’il faut expulser les imams qui professent une vision mortifère de leur religion, s’il faut cesser de tolérer les dérives de délinquants d’habitude qui affichent des casiers judiciaires longs comme des jours sans pain, s’il faut amender, modifier, voire supprimer l’article 122–1 du Code pénal, alors il faut s’adresser à ceux dont c’est la responsabilité. C’est-à-dire les responsables de l’État, qui sont aussi ceux qui devront veiller à ce que Traoré dont la dangerosité est incontestable, ne soit pas remis en circulation.

Et non pas insulter une justice qui cette fois-ci a fait son devoir en conscience.

Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 20-12-2019

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RGT // 23.12.2019 à 08h16

« l’état de démence au moment de la réalisation du crime »…

Je vais m’entraîner les foudres de nombreux lecteurs en signalant que cet homme était « aux fraises » et qu’il n’a pas à être jugé en cour d’assises.

Juste pour rappeler aux lecteurs qu’il n’est pas responsable de ses actes et que le but premier de la justice n’est PAS une vengeance mais une condamnation juste qui évitera à l’auteur de recommencer et l’incitera à réfléchir à deux fois avant de recommencer.

Dans le cas d’un malade mental, à moins de l’embastiller jusqu’à ce que ses os tombent en poussière ça ne sert à RIEN si ce n’est donner le SENTIMENT que la justice a fait son travail.

Les VRAIS responsables de cette horreur sont tous les « décideurs » qui, à commencer par tous les sinistres de la santé, ont patiemment détricoté le système de santé public, particulièrement les services de psychiatrie, et qui permettent à des personnes « déjantées » de se balader dans les rues sans soins et sans contrôle.

Je trouve que le parallèle avec le film « Joker » est ici important.
Dans le film, le personnage est fragile et part en vrille après avoir subi des traumatismes qui n’auraient laissé aucune personne « normale » intacte.
Il se rend compte de son état et souhaite se faire soigner mais des « restrictions » budgétaires entraînent la fermeture du centre médical qui lui permettait de se soigner.
Ensuite il part vraiment « en vrille » dans l’indifférence générale puis se retrouve « embrigadé » non pas par des islamistes mais par les médias de masse avant de devenir un « monstre ».

Si déjà les fonds publics étaient utilisés à bon escient (permettre aux malades d’être soignés) et dans l’intérêt général de TOUTE la population ce genre de problème n’arriverait pas.

Et si de plus l’argent dépensé dans des opérations militaires « humanitaires » était employé à améliorer la vie des migrants sur les terres de leurs ancêtres cet homme serait resté « chez lui » et l’incident n’aurait jamais eu lieu.

Par contre mes propositions ne vont pas du tout dans le sens du « business as usual » car il est en totale contradiction vis à vis des conceptions « d’équité » de nos élites.

76 réactions et commentaires

  • basile // 23.12.2019 à 07h30

    le problème, c’est que les magistrats qui ont pris cette décision, sont probablement également les mêmes qui politiquement, ne jugent pas anormal que de tels individus prospèrent et vivent d’aides dans la sociétés

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  • RGT // 23.12.2019 à 08h16

    « l’état de démence au moment de la réalisation du crime »…

    Je vais m’entraîner les foudres de nombreux lecteurs en signalant que cet homme était « aux fraises » et qu’il n’a pas à être jugé en cour d’assises.

    Juste pour rappeler aux lecteurs qu’il n’est pas responsable de ses actes et que le but premier de la justice n’est PAS une vengeance mais une condamnation juste qui évitera à l’auteur de recommencer et l’incitera à réfléchir à deux fois avant de recommencer.

    Dans le cas d’un malade mental, à moins de l’embastiller jusqu’à ce que ses os tombent en poussière ça ne sert à RIEN si ce n’est donner le SENTIMENT que la justice a fait son travail.

    Les VRAIS responsables de cette horreur sont tous les « décideurs » qui, à commencer par tous les sinistres de la santé, ont patiemment détricoté le système de santé public, particulièrement les services de psychiatrie, et qui permettent à des personnes « déjantées » de se balader dans les rues sans soins et sans contrôle.

    Je trouve que le parallèle avec le film « Joker » est ici important.
    Dans le film, le personnage est fragile et part en vrille après avoir subi des traumatismes qui n’auraient laissé aucune personne « normale » intacte.
    Il se rend compte de son état et souhaite se faire soigner mais des « restrictions » budgétaires entraînent la fermeture du centre médical qui lui permettait de se soigner.
    Ensuite il part vraiment « en vrille » dans l’indifférence générale puis se retrouve « embrigadé » non pas par des islamistes mais par les médias de masse avant de devenir un « monstre ».

    Si déjà les fonds publics étaient utilisés à bon escient (permettre aux malades d’être soignés) et dans l’intérêt général de TOUTE la population ce genre de problème n’arriverait pas.

    Et si de plus l’argent dépensé dans des opérations militaires « humanitaires » était employé à améliorer la vie des migrants sur les terres de leurs ancêtres cet homme serait resté « chez lui » et l’incident n’aurait jamais eu lieu.

    Par contre mes propositions ne vont pas du tout dans le sens du « business as usual » car il est en totale contradiction vis à vis des conceptions « d’équité » de nos élites.

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    • basile // 23.12.2019 à 09h32

      Si l’argent dépensé dans des opérations militaires était employé à améliorer la vie des migrants sur les terres de leurs ancêtres cet homme serait resté chez lui

      Vaste débat 1

      Personnage « fragile » « aux fraises » « déjanté », qui « part en vrille »
      C’est à mon avis un luxe que la classe ouvrière ne pouvait pas se permettre

      Donc, vaste débat 2

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      • Totote // 25.12.2019 à 08h31

        je pense que vous n’avez jamais vu quelqu’un dans ce cas de près sinon vous ne diriez pas qu’il s’agit d’un « luxe » mais bien de la déchéance ultime…

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        • basile // 25.12.2019 à 18h21

          parce que vous pensez qu’avant guerre, sans droit au chômage, les gens avaient le loisir de se droguer, tout en nourrissant une famille ?

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          • Velgastriel // 26.12.2019 à 11h46

            Ils avaient l’alcool, en quantité généralement inversement proportionnelle à la qualité. Et les ravages que cela induisait.

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            • basile // 27.12.2019 à 03h31

              je crois que ça a été un petit peu exagéré par Zola, pour faire pleurer dans les chaumières.

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    • Anouchka // 23.12.2019 à 10h01

      @RGT, il ne s’agit pas d’un incident mais d’un crime.
      Votre « lapsus » est sans doute involontaire mais en même temps il est assez révélateur du sens général de votre message, lui-même reflet de la culture libérale-libertaire qui est devenue aujourd’hui celle de l’Occident.
      En quelques mots : nihilisme; dévalorisation de toutes les valeurs, « religion » des forces matérielles productives qui entraîne la dévalorisation de la notion de responsabilité : personne n’est coupable puisque tout vient des conditions de production et des conditions physiologiques dans lesquelles le cerveau travaille..
      1/2

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      • RGT // 25.12.2019 à 20h41

        J’indiquais simplement que les juges ont constaté que l’auteur de CE CRIME ne possédait plus toutes ses facultés intellectuelles lors de son acte.
        Et que, conformément à la loi (qui dans ce cas est tout à fait correcte) il n’avait rien à faire en prison car ça ne servirait strictement à RIEN si ce n’est à satisfaire un désir de vengeance.

        Le fait que cet homme DANGEREUX ait pu se balader en passant sous les radars est réellement le fond du problème.

        Et qu’il ne soit pas le seul dans son cas est encore plus effarant car si on commence la comptabilité macabre de déséquilibrés qui commettent des crimes souvent bien plus horribles (en particulier vis à vis d’enfants) on se rend compte que la sécurité des habitants n’est absolument pas assurée par l’état qui est quand-même censée être la première priorité d’un état digne de ce nom.

        Les raisons et les circonstances qui lui ont permis de venir en France sont AUSSI à ajouter au constat de « corruptitude » de l’état (pillage de son pays d’origine, incitation à venir au « pays d’Éden », main d’œuvre corvéable à prix cassé, etc.).

        J’avoue être personnellement affecté par ce crime ignoble, mais malheureusement il est loin d’être le seul, avec des motifs tout aussi sordides.

        ce qui me révolte encore plus c’est quand j’apprends qu’une « grande entreprise » qui a rejeté pour accroître ses profits des produits toxiques dans la nature, empoisonnant « quelques gueux et quelques crapauds », et s’en tire avec une simple amende qui ne représente que quelques pourcents des profits réalisés et pourra continuer sans être inquiétée.

        Ça c’est un VRAI CRIME QUI DEVRAIT PASSER AUX ASSISES car ses auteurs étaient CONSCIENTS de ce qu’ils faisaient et l’ont fait par CUPIDITÉ.
        Dirigeants ET actionnaires bien sûr car ces derniers sont TOUJOURS exonérés de toute responsabilité alors qu’ils sont bien ceux qui EXIGENT des dividendes toujours plus importants.

        Les exemples ne manquent pas.
        Quel est le criminel le plus odieux selon vous ?

        Après je vais me faire traiter de troll mais je m’en moque.

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        • Berry // 26.12.2019 à 15h24

          Non, tu n’es probablement pas un troll, juste un bobo lobotomisé de « culture » non-violente à tout prix, comme je l’étais moi-même jadis, avant de me forger une opinion personnelle sur cette notion.
          Tu prétends que l’ inconscient ne devrait pas être embastillé, mais que proposes-tu ? Une liberté complète pour ce « malheureux » ? Un enfermement curatif partiel entrecoupé de périodes de « divagations » sur la voie publique ? ou bien un internement curatif total jusqu’à guérison complète ? Et dans ce dernier cas , pourras-tu nous expliquer comment on guérit un demeuré de son islamisme et un sur-consommateur de cannabis de son addiction ?

          P.S. Je suis par ailleurs totalement en accord avec ta proposition d’utiliser l’argent dépensé dans des opérations militaires “humanitaires” (et pas que cet argent là) à améliorer la vie des migrants sur les terres de leurs ancêtres.

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    • Anouchka // 23.12.2019 à 10h04

      2/2
      Au moyen-age, on faisait des procès d’animaux (des procès de charançons dévastateurs par exemple ou de rats, auxquels ceux-ci évidemment, n’assistaient pas – Des dauphins meurtriers ont été ainsi un jour excommuniés par l’évêque de Marseille ). Aujourd’hui, nous méprisons ces pratiques comme une marque d’obscurantisme. Je pense au contraire qu’il s’agissait de l’expression d’une grande sagesse rappelant la transcendance de la loi, quand bien même il ne peut s’agir que de lois humaines (car la justice divine n’appartenait qu’à Dieu).
      Nous, nous mettons la notion de consentement individuel au dessus de tout. Et lorsque le consentement éclairé ne peut manifestement pas être obtenu (comme dans le cas de Traore, qui n’a d’après les psychiatres pas pu consentir à son crime), la justice humaine est rendue muette. L’unique solution pour préserver l’indispensable ordre public devient alors « le grand renferment » en centre de « rééducation » ou psychiatres et psychologues (ces grands prêtres modernes) tenteront de reprogrammer correctement ceux dont le cervau n’est pas adapté aux normes en vigueur dans la société.

        +9

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      • Roselyne Arthaud // 23.12.2019 à 11h33

        Dauphins excommuniés? ha bon! avant d’être condamnés ils venaient donc recevoir le « corps du Christ » ;-))))

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        • Anouchka // 23.12.2019 à 12h11

          Oui c’est drôle effectivement. Mais je vous assure que c’est véridique (en tout cas, c’est rapporté par Michel Pastoureau).
          Les animaux étaient admis dans les églises à l’époque et de toute façon on baptisait des bébés de quelques jours qui n’avaient « rien demandé » – Donc pourquoi pas intégrer aussi les bêtes sauvages dans la communauté des chrétiens… L’excommunication était sensée faire grande impression sur les dauphins en question (et permettre aussi peut-être la possibilité de les tuer)

            +3

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          • Donnot // 23.12.2019 à 18h11

            On baptisait en trempant dans l’eau, sans opérations chirurgicales…….

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          • RGT // 25.12.2019 à 21h07

            Des procès d’animaux ont bien eu lieu au moyen-âge.

            Par contre, ces procès n’étaient pas très courants (même très rares) et les animaux inculpés bénéficiaient des mêmes droits que les humains (avocat, jury, débats etc..).

            Tous les animaux n’étaient pas d’ailleurs condamnés, et les condamnations n’étaient pas systématiquement sévères. Les amendes étaient payées par le propriétaire de l’animal (s’il était domestique) et ces procès avaient au moins l’avantage de permettre à un animal ayant commis une « faute » d’être défendu convenablement.

            À la renaissance, les animaux ont été considérés comme de simples objets et n’ont plus bénéficié du moindre respect. Un chien, une chaise, une table, c’était pareil.

            Le fait de reconnaître à un animal le simple droit au respect et à une vie digne fait encore débat dans notre société…

            Déplorable.

            Un chasseur peut abattre autant de sangliers, de lapins et de perdrix (et d’ortolans, summum de l’ignominie) qu’il souhaite mais si d’aventure un animal décidait de préserver son existence et blessait ce même chasseur une battue serait immédiatement organisée pour « nettoyer » l’environnement de de « danger public ».

            Et je ne vous parle pas des animaux d’élevage qui vivent dans des conditions déplorables et qui sont de toutes façons destinés à terminer leurs existences de manière ignoble.

            Selon vous, quelle est l’approche la plus « respectueuse » ?

              +2

            Alerter
    • Anouchka // 23.12.2019 à 10h21

      On peut d’ailleurs s’interroger sur le terme « déchet humain » utilisé par Castelnau pour qualifier Traore.
      Un fou est-il un « déchet humain ? Quid de la notion de dignité inaliénable de l’être humain qui régit l’ensemble de notre droit depuis 45?

        +14

      Alerter
    • Fabrice // 23.12.2019 à 12h34

      Le problème c’est que cette décision nie la douleur de la famille de Sarah Halimi, la justice c’est de leur accorder le droit la justice d’avoir des explications, la reconnaissance de leur douleur.

      Le fait qu’un malade doive être soigné ne devrait pas nier aux victimes une reconnaissance du tord et de l’horreur subit directement ou indirement, hors c’est trop souvent.
      le cas.

      Les victimes sont plus mal traité que le coupable des faits, quelle garantie que la proche ne sera pas morte en vain rien sinon circulez, y a rien à voir « le responsable » n’aura pas de peine et sera accompagné médicalement mais la peine que vous avez, vous devrez la subir jusqu’au bout sans accompagnement .

        +17

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  • koui // 23.12.2019 à 08h22

    Dans le passé, on aurait réglé le problème en lui coupant la tête. Maintenant, on ne sait pas quoi en faire.

      +28

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    • Ellilou // 23.12.2019 à 14h26

      C’est sûr que couper en deux un être vivant résoudrait bien des problèmes….! C’est de la vengeance pure, que les proches des victimes peuvent réclamer, mais que la société dans son ensemble (je vous rappelle humblement que la justice est rendue au nom du peuple français) doit refuser pour tendre vers le justice.

        +4

      Alerter
      • Fritz // 23.12.2019 à 14h47

        En effet, il est tellement plus humain, tellement plus juste de relâcher Traoré dans la nature.
        Trêve de plaisanterie : la peine de mort, c’était autre chose que la vengeance pure.

          +18

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        • Pffff…. // 23.12.2019 à 19h54

          La peine de mort c’est:

          1- un crime que la société commet en condamnant le crime. Cherchez l’erreur.

          2- l’assurance qu’une erreur judiciaire (ça arrive plus souvent qu’on croit) est difficilement réparable. Recoller une tête, on connait un cas, c’est raconté dans Frankenstein mais ça finit mal.

          3- entériner l’idée qu’un criminel n’est qu’un criminel et ne peut être autre chose qu’un criminel. Ce qui est évidemment faux, sauf dans les cas, très rares, pathologiques.

            +12

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  • calal // 23.12.2019 à 08h26

    bah,une societe decadente en fin de cycle economique qui doit assumer les choix qu’elle a faits: cohabitation de communautes multiculturelles,tolerance face a la drogue,mondialisation qui conduit a la tertiarisation et au declassement. Faut accepter de payer plus de juges,de policiers,d’experts psychologiques,gardiens de prison,infirmiers psychiatriques,de journalistes et de lobbystes communautaires pour gerer ces consequences. Ca cree autant de pib qu’un mineur ou qu’un ouvrier sur une chaine de production et si on a les moyens et la volonte de ce choix,pourquoi pas.

      +15

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  • nulnestpropheteensonpays // 23.12.2019 à 08h35

    whaou ! que la justice soit capable de rendre une décision pareille a notre époque ,c’est tout simplement incroyable ! Que se passe t il , un juge est arrivé a ce poste en dissimulant ses attributs ? En tout cas bravo pour le courage !

      +10

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  • jammrek // 23.12.2019 à 09h14

    Rappel des faits :
    1) Déjà au temps des romains on ne jugeait pas les fous.
    2) Dans cette affaire 6 psychiatres consultés sur 7 ont conclu à l’irresponsabilité. Le juge était pieds et poings liés par leur décision.
    3) Des fous criminels qui ne seront jamais jugé, cela arrive régulièrement, malheureusement. Sauf que vous n’en entendez pas parler … quand ils sont blancs.
    4) Si vous avez la moindre expérience en la matière vous saurez que dans la logorrhée d’un délirant dieu est rarement absent.

    Conclusion : le Crif et ses comparses ont, encore une fois dans cette affaire, fait étalage de leur racisme crasseux et de leur bêtise arrogante.

      +36

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    • Calal // 23.12.2019 à 10h43

      Il ne s’agit pas de racisme mais de lobbyisme communautaire: bref d’augmentation du CA du lobby…c’est le propre de chaque système de se reproduire et de grossir…

        +12

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  • Fritz // 23.12.2019 à 10h05

    Traoré est responsable de ses actes, quelle que soit sa consommation de cannabis. Car il a réussi à s’introduire chez Madame Halimi, à la torturer, et à la défenestrer.
    En d’autres temps, la décision de justice aurait été simple, évidente, et définitive.

    Dans le cas qui nous concerne, cela permettait de ne pas monter les monothéismes les uns contre les autres.
    Et aussi de rendre justice à Madame Halimi, n’en déplaise à RGT.

    Je suis partisan d’abolir l’article 122-1 du Code pénal. Même l’ancien article 64 me paraît discutable.

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    • RV // 23.12.2019 à 13h33

      « Traoré est responsable de ses actes »
      Pouvez-vous nous préciser d’où parlez-vous, qui vous êtes pour contredire des experts psychiatres ?

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      • Santerre // 23.12.2019 à 15h16

        Les psychiatres n’étaient pas d’accord entre eux.

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      • Fritz // 23.12.2019 à 16h03

        D’où je parle ? Du peuple français, au nom duquel la justice est rendue.
        Ces experts ne servent qu’à embrouiller les faits, ou à nier l’évidence pour protéger un criminel.
        La justice n’a pas pour première fonction de protéger les criminels, il me semble.

          +9

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        • Logique // 23.12.2019 à 21h06

          La première fonction de la justice est de respecter les lois. Vous n’êtes pas d’accord, changez la loi.

          Ah zut, c’est pas possible en France pour un quidam de lancer une initiative…

          Quant à être enfermé à vie dans un hôpital psychiatrique, c’est encore pis qu’en prison. De quoi se plaint la famille?

            +1

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        • Pfff… // 24.12.2019 à 19h25

          Le peuple français, c’est vous?

          Et le peuple veut du sang?

          Et ira donner des leçons de civilisation à la terre entière, ensuite?

          Les experts ne sont pas qu’une série télé, savez vous? Ce sont des spécialistes d’un domaine, qui essaient de mettre de la raison là où il n’y aurait -avec un « peuple » comme vous…- que haine, vengeance, bêtise, loi archaïque du Talion, vendettas, sang qui coule et appelle le sang.

          Moi, il ne me viendrait pas à l’esprit de discuter l’avis d’un spécialiste en chauffage ou en automobile ou en météorologie: je n’y connais rien. Mais vous, oui, en bon démagogue, vous savez tout, sur tout, et tout le temps.

          Heureusement, non: vous n’êtes pas le peuple. Vous êtes un individu, isolé, qui se fantasme caudillo. Opérette, va.

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      • jp // 24.12.2019 à 00h57

        il est responsable de fumer plusieurs joints par jour, en grande quantité, personne ne l’y a obligé.
        Pourquoi « excuser » les crimes commis sous l’emprise du cannabis et condamner ceux sous l’emprise de l’alcool ?

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        • Pfff… // 24.12.2019 à 19h29

          C’est un peu plus compliqué que ça, vous savez…

          Ce n’est pas le cannabis, dans ce cas, qui permet aux spécialistes d’affirmer que son discernement était aboli, mais le constat d’un état psychotique.
          Le cannabis a peut-être eu un effet calmant pendant des années…

          Responsable? C’est compliqué, là aussi. Le propre de l’addiction, c’est que l’on déteste faire quelque chose dont on ne peut se passer.

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  • Isidor // 23.12.2019 à 10h12

    Pour aller dans le sens de l’article, j’ai souvent entendu dire qu’il ne faut pas confondre morale et justice (différence que j’ai personnellement du mal à comprendre mais qu’un professionnel du droit peu, je crois, expliquer…).

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  • Geoffrey // 23.12.2019 à 11h00

    je rappellerai qu’une personne normal (du point de vue psychiatrique) ne tue pas un juif parce qu’il est juif, une femme parce qu’elle est une femme ou un homo’ parce qu’il est homo’

    il y a tjrs un raisonnement rationnel (excusez le pléonasme) qui justifie l’acte : venger les palestiniens, punir un adultère ou une pratique jugée perverse, pour l’exemple.

    aujourd’hui, en terme de vecteur de haine, la « mode » est à l’islam contre les « infidèles » (selon leurs termes), hier c’était le communisme contre le bourgeois, avant-hier l’idéal républicain contre l’aristocrate/l’Église, etc…

    une réflexion : le mal est-il une cause dans l’absolu ou une conséquence « dans le siècle » ? la haine envers les juifs des musulmans (et réciproquement) est-elle atavique ou est-ce là le résultat d’une chaîne de causes séculaires ?

    aujourd’hui, le racisme anti-blanc s’alimente d’une certaine histoire, bien peu objective : demain, serais-je la victime d’un raciste noir au prétexte de la colonisation ? comment enrayer un tel processus ? la Raison ? encore faut-il être 2 à vouloir en faire la clef d’une Justice à rétablir…(cfr le désir de catharsis).

    Geof’, blanc rouge belge

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    • Patrick // 23.12.2019 à 13h19

      « une personne normal ne tue pas un juif parce qu’il est juif, une femme parce qu’elle est une femme ou un homo’ parce qu’il est homo »

      Dans nos sociétés post-modernes, inclusives et vivrensemblesques , il faudra sans doute revoir certains principes de base … soyons tolérants pour accueillir dignement des gens qui viennent d’autres horizons.

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    • Anouchka // 23.12.2019 à 17h05

      « une personne normale ne tue pas un Juif parce qu’il est juif». « Normal » n’est pas vraiment le mot. Sauf si vous voulez dire que quelqu’un de normal, c’est quelqu’un qui se conforme aux normes en vigueur dans la société – les normes, c’est à dire les lois.
      Mais dans ce cas, tout délinquant ou assassin n’est pas normal… Je suppose que vous ne pensez pas qu’il est normal d’assassiner les vieilles dames, sauf si on les assassine parce qu’elles sont juives…
      Ce que vous vouliez peut-être dire, c’est que l’assassinat d’une personne sans autre raison que le fait qu’elle soit juive ne relève pas de la délinquance ordinaire, celle qui est le fruit d’un calcul économique rationnel, mais qu’elle relève du registre moral et politique, ce qui la place dans un autre domaine, celui du symbolique, celui des normes non-écrites, celui du « sacré », du para-normal… Le domaine de la folie ?

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  • Santerre // 23.12.2019 à 11h13

    Tous les jours, à chaque heure, en France, des juges condamnent des assassins, des bourreaux, des violeurs dont la psychologie fragile et la surconsommation d’alcool avait pourtant altéré le jugement. Et pourtant ce sont des milliers de condamnations qui sont prononcées dans ces conditions.
    Dans cette affaire, les experts étaient loin d’être unanimes. Donc oui, défoncez vous le caisson, et violez, egorgez, torturez en braillant le nom d’Allah et les magistrats seront très gentils avec vous. Vous irez faire un tour en hp et vous serez relâchés.Ce cas là n’est ni le premier ni le seul. Il y a bien un jurisprudence de fait favorable à tous les criminels « desequilibrés » agissant au nom de l’islam.

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    • lairderien // 23.12.2019 à 12h00

      En écrivant que les experts étaient « loin » d’être unanimes, vous proférez une énormité, même si effectivement, UN expert sur 7 parlait seulement d’altération. Ainsi une majorité de 85.7% (les 6 autres) Disant qu’il était irresponsable ne compte pas pour vous ?
      Vous avez une drôle de conception de ce qu’est une majorité aussi écrasante. Mais elle vous permet de sortir votre diatribe et hurler avec les loups médiatiques.
      [modéré]

        +3

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      • basile // 23.12.2019 à 14h18

        la justice (à moins que ce soit la politique ? ) juge responsable ou irresponsable qui elle veut quand ça arrange tel groupe de pression

        celui qui va au fossé sans dommage : responsable = amende (il aurait dû savoir que la vitesse…
        celui qui a un accident avec 0.6 g : responsable (il aurait dû savoir que la limite c’est 0.5 g)

        par contre, on a le droit de ne pas savoir que 30 joints par jour …

        dans les deux premiers cas, on a des gens solvables.
        dans le troisième, un pauvre de quartiers difficiles victime du racisme qui ne trouve pas d’emploi

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        • Pffff…. // 23.12.2019 à 20h02

          Et là, ça arrange qui?

          30 joints par jour, c’est typiquement quelqu’un qui se sert des joints pour dissimuler une pathologie et qui plutôt que la traiter, prend le risque de l’aggraver.

          Les démagos ont de beaux jours devant eux…

          Allez voir le dernier Terence Malick. Vous feriez un bon maire.

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          • basile // 24.12.2019 à 05h06

            ça arrange qui ? Certains partis en perte d’électorat, car ce dernier est parti à l’opposé. Vous voulez un dessin ?

            RGT plus haut plaignait ce « fragile » « aux fraises » « déjanté », qui « part en vrille ». N’étant pas certain d’être compris, il a utilisé 4 qualificatifs ! Tout cet argot gentillet de gauche pour ne pas avoir à dire criminel (dans ce cas), ou délinquant dans les autres. Sans papier au lieu de clandestin, jeune de banlieue au lieu de voyou.

            dans mon lycée, les CPE, qui ont fait psycho (ça ne s’invente pas) en parlant des élèves qui mettaient le box*** en classe, disait : ils sont vivants. Sous entendu, des braves garçons. Résultat, au classement Pisa, la France dernière sur le plan discipline.

            je disais donc plus haut à RGT, que partir « aux fraises » était un LUXE que la classe ouvrière ne pouvait pas se permettre. Elle devait aller au boulot, par tout temps, malade, pour nourrir la famille. Ce fut le cas de mes parents, probablement des siens, et des vôtres aussi, vu vos idées généreuses. Et si dans nos familles, il venait à l’un des enfants l’envie de « partir aux fraises », on lui faisait comprendre qu’il devait plutôt aller au boulot pour ramener une paye de plus à la maison.

            J’arrête là, chers modérateurs. Mais j’aurais tant à dire.

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            • pfff… // 24.12.2019 à 09h16

              Si vous n’avez pas encore compris que le but des gouvernements depuis pas mal de temps était de flinguer l’idée qu’une éducation publique de qualité (ce qu’elle a longtemps été…) puisse exister…

              Pisa, on est pas obligé de prendre ça pour argent comptant.

              Je peux être d’accord sur l’utilisation stupide des euphémismes, mais pas sur le regret d’un temps où les ouvriers étaient de quasi esclaves.
              L’ordre social est de plus en plus insupportablement injuste et l’école, hélas, apparaît aux yeux de ceux d’en bas comme un lieu qui les prépare à accepter l’injustice.
              Qu’une partie la rejette est peut-être stupide, mais assez logique, que cela nous plaise ou non.

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    • Patrick // 23.12.2019 à 13h27

      Dans le cas présent , le gars n’est même pas allé en HP.
      Il recommence quand il veut 🙂

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    • RV // 23.12.2019 à 13h36

      « Dans cette affaire, les experts étaient loin d’être unanimes »
      Avez-vous bien lu l’article ?

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  • Marc // 23.12.2019 à 12h02

    Je ne comprends pas votre raisonnement : s’il y a abolition du discernement, il n’y a aucune intervention de la raison, de la pensée dans les actes du malade. Or être antisémite présuppose un minimum de réflexion, de raison, même si elle est débile; c’est une posture méprisable, mais consciente. S’il y a eu véritablement abolition de son discernement (ce que disent six des sept psychiatres), il ne peut pas y avoir antisémitisme, car l’antisémitisme aurait présupposé un minimum de discernement, aussi faussé et nauséabond soit-il. Dans le cas d’une altération du discernement (ce que soutenait Zagury), ça aurait en effet été un crime antisémite. Mais s’il s’agit bien d’une abolition du discernement, même si, comme c’est fréquent (et quelqu’un le rappelle plus haut) cette abolition se traduit par un discours exalté faisant souvent appel à Dieu, il me semble qu’on ne peut pas qualifier ce meurtre d’antisémite.

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    • Véro // 23.12.2019 à 23h06

      Le discernement dont il est question et qui a été l’objet de l’expertise psy, concerne l’acte criminel réalisé, et non pas une idéologie à laquelle le meurtrier adhère. Il peut donc tout-â-fait être antisémite et ne pas avoir eu de discernement au moment de la commission de son acte.

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    • azuki // 24.12.2019 à 10h55

      Une personne au jugement altéré ne peut pas être raciste et ne peut pas commettre de crime raciste, drôle de science, vous devriez publier chez Elsevier™ le résultatr de vos études !

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  • step // 23.12.2019 à 13h23

    Ce que je ne comprends dans ce débat, c’est que du fait de l’aliénation (je n’ai aucune prétention à commenter cette décision), il n’y ai pas de jugement. Ne serait-ce que pour établir au sein d’un tribunal plusieurs choses :
    1) Cette personne a bien été tuée.
    2) La police a œuvré et a amené devant le tribunal un suspect
    3) Il n’y a pas de doute judiciaire sur le fait que c’est bien ce suspect qui a commis ce crime.
    4) Prononcer une sanction vis à vis de cet individu n’a aucun intérêt car il est incapable de comprendre la sanction ou de vouloir s’amender.
    5) La justice afin de protéger la population d’un risque de récidive évident doit enfermer le criminel dans un établissement spécialisé adapté à son état, qui n’est effectivement pas une prison.

    Il est d’ailleurs dommageable à mon avis que de tels individus se retrouvent dans des hôpitaux psychiatriques à côté de gens certes inaptes à distinguer fermement le réel, mais de dangerosité très distincte. Il manque à mon avis un ensemble d’établissement psychiatriques spécifiques pour ces cas de plus en plus fréquent d’épaves humaines dangereuses.

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    • Anouchka // 23.12.2019 à 14h42

      Le problème (que personne ne semble voir ici), c’est que la psychologie est tout sauf une science exacte mais que les tribunaux reçoivent le verdict des psychologues comme on recevait jadis les interprétations des augures par les grands-prêtres.
      La norme supérieure aujourd’hui est définie par la psychiatrie : soit vous êtes du côté des « irresponsables » soit vous êtes du côté des « responsables capables de discernement». Comment est définie la frontière qui sépare ces deux camps, ce n’est pas du ressort du législateur ni du juge mais de l’expert psychiatrique (qui de surcroît s’abrite derrière le secret médical pour ne pas divulguer ce qui l’a conduit à ces conclusions).
      Les experts psychiatrique sont de bonne foi, là n’est pas la question (encore que, cela n’aille pas forcément de soi). Mais leur science est-elle à ce point fiable qu’elle puisse justifier de soustraire certaines personnes au jugement ordinaire tandis que d’autres doivent répondre de leurs actes devant la société en fonction des lois en vigueur ?
      On peut aussi souligner que l’antisemitisme en soi, relève de l’irrationnel, et donc se trouve plutôt du côté de la folie. Tout comme la croyance en Dieu d’ailleurs.
      C’est peut-être ça, d’ailleurs, qui pourrait ressortir d’une éventuelle jurisprudence « Halimi »: que l’antisemitisme n’est qu’une passion triste parmi d’autres, une folie regrettable et dangereuse, mais non pas un crime en soi… ce serait un changement assez considérable dans notre législation (et c’est sans doute ça qui fait peur aux associations)

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      • azuki // 24.12.2019 à 11h09

        Il y a un autre TRÈS GROS problème : Demandez au psychiatres s’ils ont actuellement les moyens de travailler dans de bonne conditions et comment ils voient l’avenir.

        Je ne dis pas que ce genre de problème est évitable a 100%, mais la destruction de toutes les politiques et moyens sociaux et solidaires par les ultra-libéraux sont assurément la certitude de voir la multiplication des crimes de cette nature. Une politique répressive n’a jamais résolu quoique ce soit et n’est génératrice que d’une spirale de violence qui multiplie les crimes, les USA qui possèdent 25% des prisoniers du monde avec le record de taux d’enfermement et la peine de mort en application en sont un excellent exemple, et les pays nordiques avec leur prison « 4 étoile » et une prise en charge systématique des prisonniers, et de leur pathologies au passage, avec un taux faible de crimes et très faible de récidive un autre excellent exemple.

        Si vous voulez aboyer sur quelqu’un, aboyez-donc sur ceux qui organisent et répandent la haine, détruisent les fondements fraternels de notre république en la vendant à la découpe, et détruisent les politiques sociales et solidaires.

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    • pauvre d’eux // 23.12.2019 à 15h54

      Dans ce genre de cas, ce n’est pas en hôpital psy qu’on envoie les gens, mais dans des UMD (Unité pour Malade Difficiles) comme Cadillac, Sarreguemines, Villejuif, Montfavet, etc. Malheureusement il n’y a pas suffisamment de places. Souvent ces établissements accepte un nouveau patient à condition que l’hôpital psy du lieux d’habitation du patient accepte d’échanger avec un des leurs.

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    • Pffff…. // 23.12.2019 à 20h05

      « 5) La justice afin de protéger la population d’un risque de récidive évident doit enfermer le criminel dans un établissement spécialisé adapté à son état, qui n’est effectivement pas une prison. »

      Vous avez raison. Et la prison crée de la criminalité, elle ne l’amenuise pas.

      C’est comme pour tout: éducation, hôpitaux… Tout ça coûte cher, il n’y a pas d’argent pour ça. Et il n’y a que les policiers dont les régimes spéciaux méritent d’être préservés.

      Le néo-libéralisme est un obscurantisme.

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      • Fritz // 23.12.2019 à 20h32

        Ça c’est bien vrai. Et au lieu d’enfermer Traoré, car « la prison crée de la criminalité », on le relâchera, en lui indiquant votre adresse. Vous pourrez ainsi causer de l’obscurantisme avec ce brave homme. Attention quand même à bien verrouiller vos fenêtres.

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        • Pffff…. // 23.12.2019 à 20h56

          Eh oui, la prison est criminogène; c’est un fait. Mais ceux qui sont animés par leurs passions tristes ne s’embarrassent pas de faits: ils sont seulement dans leurs fantasmes et salement dans leurs peurs.
          La preuve, votre commentaire: vous essayez de transmettre votre peur. je vous la laisse.

          Si on ne met pas de moyens pour soigner correctement les psychotiques, si on continue de jouer avec les pulsions des gens (marketing, publicité…), si on accepte que les inégalités (financières, éducatives, médicales..) continuent d’augmenter, oui, nous aurons de plus en plus de malades mentaux, de crimes, de délits…
          Et on n’en mettra pas.
          Je comprends donc que vous ayez peur. Moi, ça va, merci.

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          • basile // 24.12.2019 à 05h14

            – moyen ? Il n’y a pas eu de milliards dans les banlieues ?
            – inégalité éducatives ? Mon lycée était zone prioritaire. Classes dédoublées. Au lieu de 24 (c’est déjà peu), c’était donc 12. Qui en réalité était 6 avec l’absentéisme. Pas de sanctions.
            et les 6 présents : m’sieur, on n’est que 6, on ne va pas travailler ?
            – inégalité médicale ? Je fréquente le centre médico social communal. J’y ai vu une élève parler avec une autre, et dire : tant que j’ai la CMU, j’en profite, je viens tous les mois.

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            • pfff… // 24.12.2019 à 09h06

              Ah ah ah.

              Il ne faut pas se limiter à sa petite expérience, mais soit…

              Ne pas voir que les inégalités que je dis existent, et vont encore se creuser parce que les politiques mises en place se résument en une réduction tous azimuts de ce qui était certes bien imparfait mais permettait de les contenir partiellement, comment dire… C’est être aveugle…

              Je connais très bien l’enseignement en rep+, je viens d’un milieu populaire, très populaire même, et ce que vous »décrivez » complaisamment tient de la bonne caricature d’extrême droite.

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              Alerter
            • basile // 24.12.2019 à 10h17

              @ pfff : « le but des gouvernements est de flinguer une éducation publique de qualité ».
              Ils ont d’autres chats à fouetter, et les profs s’en chargent eux mêmes.

              je veux bien que la classe dirigeante n’ait pas intérêt à ce que le peuple pique ses places. Mais les gouvernements n’ont même pas besoin d’agir ! Les profs s’en chargent !
              en LEP, les seuls profs exigeants que j’ai vus étaient de droite. Et ils n’étaient que 3, venus de l’entreprise, donc sachant ce que c’est que bosser. Dans les matières professionnelles avec de forts coef aux examens. Pas le temps de faire de la politique avec les élèves, pas le temps de leur dire, mes pauvres petits, comme vous n’avez pas de chance.

              Les autres de gauche, c’était l’angélisme, l’éducation politique assis sur le coin du bureau, à trouver très bien aux conseils de classe les emm****, Probablement car ça fera de bons syndicalistes plus tard.

              le jour où je me suis pris une baigne par une élèves, les profs de gauche étaient pris de stupeur. Ils voulaient débrayer. J’ai dit, on remonte en classe, ils n’attendent que ça.

              quant aux ouvriers esclaves, dans les années 50 ? je peux en parler, si OB nous le permet.

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              Alerter
            • Pfff… // 24.12.2019 à 19h36

              A Basile

              « en LEP, les seuls profs exigeants que j’ai vus étaient de droite. Et ils n’étaient que 3, venus de l’entreprise, donc sachant ce que c’est que bosser. Dans les matières professionnelles avec de forts coef aux examens. Pas le temps de faire de la politique avec les élèves, pas le temps de leur dire, mes pauvres petits, comme vous n’avez pas de chance.  »

              Difficile de commettre plus de clichés en si peu de phrases…
              Encore votre petite expérience qui ne prouve rien, sinon que vous avez des lunettes sacrément déformantes. A droite, l’entreprise et les gentils. A gauche, les fainéants et les méchants. C’est chouette la vie en noir et blanc? Moi, j’ai la couleur. Mais du coup, c’est un peu plus compliqué, la réalité…

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              Alerter
            • basile // 25.12.2019 à 05h40

              @ pfff
              où avez vous vu que je disais à droite l’entreprise et les gentils ?
              Vous certitudes vous empêchent de comprendre ce que vous lisez. Vous avez sans doute plus l’habitude de coller des étiquettes pour cataloguer les gens..

              vous voulez que je vous explique en détail le sens de ma phrase : « les profs venus du monde de l’entreprise sont les plus exigeants. ?

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              Alerter
  • Atlan54 // 23.12.2019 à 13h26

    Dans ces circonstances, il est utile de relire Pierre Legendre et son « Le crime du Caporal Lortie ». Legendre propose que Lortie soit jugé et, le cas échéant, condamné pour les meurtres qu’il avait commis, mais qu’ensuite son irresponsabilité pénale soit reconnue et donc qu’il soit interné.

      +4

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    • Anouchka // 23.12.2019 à 14h03

      Une excellente proposition en effet.
      Il faut distinguer la condamnation (prononcée à l’issue d’un jugement) du châtiment, qui, le cas échéant, sera la conséquence de la condamnation.
      Ne pas oublier aussi que dans le processus du jugement, l’accusé rend des comptes à la société – et non pas directement à la victime comme on le pense trop souvent de nos jours. C’est ce qui explique que même si la victime pardonne, cela n’annule pas le procès en cours (Et les éventuelles condamnations comme on le voit dans le cas Polanski).
      Autrefois, le châtiment était la plupart du temps la mort, rarement la prison. La prison a été généralisée (au tournant du 19e siècle) dans un but humaniste, pour essayer de faire en sorte de réintégrer les criminels dans la société – leur donner en quelque sorte une deuxième chance. En ce sens, il n’y a pas, en théorie, de grande différence entre l’hôpital psychiatrique et la prison… Bien sûr dans les faits, c’est très différent. Et la prison est généralement comprise comme une institution un peu batarde, à mi-chemin entre un lieu de châtiment corporel, un lieu de rééducation, un lieu où l’on paie sa dette à la société (par un travail peu rémunéré par exemple), un lieu de « concentration » et de relégation où la société vous laisse croupir parce qu’elle ne sait que faire de vous mais n’ose pas prendre la responsabilité de vous éliminer purement et simplement…

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      • Blabla // 24.12.2019 à 10h08

        On pourrait (devrait) même continuer dans ce processus, car à ce jour, on continue de traiter ensemble des populations n’ayant rien à voir :
        – des sains d’esprit commettant des crimes en toute connaissance de cause pour leur profit personnel et n’ayant aucune raison de changer, à punir de façon exemplaire pour dissuader les autres ;
        – des sains d’esprit désespérés par leurs conditions matérielles commettant des délits, voire des crimes pouvant se réinsérer avec des perspectives d’avenir, qui devraient recevoir une réponse sociale (formation, etc.) le temps de leur peine ;
        – des momentanément irresponsables, à retirer de la société le temps de les soigner ;
        – des irresponsables définitifs, à retirer de la société définitivement.

        Tant que l’on répond à plusieurs catégories avec un même dispositif, on va dans le mur.
        Dernièrement, un attentat à Londres a montré que des islamistes (à priori responsables de leurs actes) sortent au bout d’un temps estimé maximal pour des délinquants et que les dirigeants n’envisagent que d’augmenter la durée de détention sans penser à ce qu’ils y deviennent.
        De même, on a « découvert » en France, il y a quelques temps, que des délinquants se convertissent à l’islamisme en prison et on a décidé de leur proposer des programmes de déradicalisation, sans changer fondamentalement leur traitement (on a rapporté qu’un détenu y était venu volontairement parce qu’il avait un meilleur accès aux douches)…

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  • Brossa Dante // 23.12.2019 à 16h17

    « Alors, on fait quand même à la justice un procès d’intention, celui d’avoir voulu exonérer l’accusé de l’accusation d’avoir commis un crime islamiste et antisémite. »

    On rappel à Régis que ce qui lui semble évident ne l’est justement pas pour la justice ?
    Le caractere antisémite n’a pas été retenu, puis il a été demandé, puis refusé…

    https://www.lepoint.fr/justice/meurtre-de-sarah-halimi-le-parquet-demande-que-le-caractere-antisemite-soit-retenu-20-09-2017-2158420_2386.php
    http://www.europe1.fr/societe/sarah-halimi-la-juge-ne-donne-pas-suite-a-une-demande-de-requalification-antisemite-3560741

    On rappel également que la prise volontaire d’un produit illicite entraîne votre responsabilité pénale. Bref, dire que la justice ne répondais qu’à une question, soit, mais de la à dire qu’elle a fait sont boulot, c’est tres tres discutable.

    « Ce jeudi, les magistrats ont en effet levé sa détention provisoire et saisi le préfet en urgence pour qu’il prenne un arrêté d’internement. « Ils n’ont en aucun cas ordonné son internement, et ce soir, monsieur Traoré est judiciairement libre » « 

    Au bout du Compte, Régis regle ses comptes avec Me Szpiner « qui estime que, avec cette décision, la cour a créé une «jurisprudence Sarah Halimi». Qui croire ?
    https://www.lepoint.fr/justice/affaire-sarah-halimi-monsieur-traore-est-judiciairement-libre-19-12-2019-2354112_2386.php

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    • basile // 24.12.2019 à 07h30

      sur Causeur, il y a le détail des événements : l’introduction au domicile, les paroles de l’accusé, entendues par les témoins, et par les forces de l’ordre, Ces dernières ont réalisé que c’était un acte terroriste, et on donc attendu (hélas) l’intervention de spécialistes, en ignorant ce qui allait se passer

      https://www.causeur.fr/affaire-sarah-halimi-traore-expertise-cannabis-170547

      donc encore une fois, il semble qu’on sépare sciemment la sordidité des faits, et la personnalité de l’accusé, pour mieux le disculper. Comme dans d’autres affaires, il est interdit de montrer la tête d’un décapité. Et ce sont ceux qui le font qui sont condamnés !

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      • Pfff… // 24.12.2019 à 19h44

        Comme c’est étonnant, Fritz. Un « article » de Causeur de Christophe Demarle qui est « ex-libraire, menuisier-ébéniste, penseur à l’occasion. »
        Du sérieux quoi. Et Causeur n’a aucune obsession anti-musulmane, il faut le relever. Il faudrait voir ce que Valeurs Actuelles en dit.

        Le RN est de sortie sur les Crises…

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        • Fritz // 24.12.2019 à 20h00

          Vous faites erreur sur la personne. Mon pseudo n’est pas @basile, je ne lis pas Causeur, et je n’ai aucune obsession anti-musulmane. J’ai déjà dénoncé cette obsession dans mes commentaires.
          Bien à vous, et joyeux Noël.

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          • basile // 25.12.2019 à 06h04

            ha ha, le « gentil » dans sa rage se trompe

            Je le connais, j’ai fait partie du même syndicat et du même parti politique. Heureusement qu’il n’est pas anti russe, car ce serait un sacré cas à se coltiner ici, on a assez de quelques autres.

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            • Fppp…… // 25.12.2019 à 09h39

              C’est cela, oui. Non, pas d’erreur: « bonnet blanc et blanc bonnet ».
              Je crois pas qu’on ait jamais fait parti de grand chose de semblable…
              « Anti Russe »??? rapport avec la choucroute ???? Enfin, si, je crois que je comprends le délire, mais c’est bien un délire…

              Bien à toi. Noyeux Joël.

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  • Nanker // 24.12.2019 à 11h27

    « Kobili Traoré (…) dispose d’un casier judiciaire garni de vingt condamnations »
    N’aurait-on pas pu envisager une re-migration express à partir de – soyons généreux – la dixième condamnation?
    Avec une telle politique de fermeté, Mme Halimi serait encore vivante… Et ce Traoré aurait pu peut-être se reprendre en main, le shit et la 8,6 étant moins facilement disponibles en Afrique de l’Ouest que dans la banlieue parisienne.

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    • syko // 25.12.2019 à 12h09

      « Re-migration »? Et s’il était né en France? Et s’il ne disposait que de la nationalité française? En étant enfermé en HP en France il est dans son pays…

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  • A.F // 25.12.2019 à 17h22

    Dans un pays normal, cette ordure serait pendue et laissée à pourrir pour les corbeaux.

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  • Myriam // 26.12.2019 à 07h30

    Et « l’Industrie de l’Holocauste » tourne à plein régime ….
    Si la victime n’avait pas été juive, aurions nous eu les mêmes réactions indignées de certains pseudo intellectuels de notre paysage médiatique …..
    Qui s’indignent encore quand des policiers dans le cadre de leurs fonctions, tabassent, mutilent ….impunément, ou presque.

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  • Asterté // 26.12.2019 à 13h50

    Le véritable problème c‘est ça, les meurtres en 2015:

    „Paulette Guyon 79 ans, poignardée dans son lit. Marie-Thérèse Philibert et son mari Bernard 65 ans, tués de 27 et 23 coups de couteau. Renée Chevalier 65 ans, reçoit une pierre sur la tête et décédera de ses blessures.
    Le quadruple criminel Fissanou Sacko déclaré irresponsable“.

    Alors au nom de l’égalité pourquoi le meurtre (aussi horrible, pas de discussion là-dessus) devrait bénéficier d‘un autre traitement? Rien ne le justifie. L‘abomination a été commise par le passé, bien avant le crime de mme Halimi. Si jamais il y a changement il faudra alors rejuger tous les criminels qui ont bénéficié de ce traitement de faveur.

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  • Lucien // 31.12.2019 à 17h38

    Abolition du discernement ? Non…. Il va tuer sa voisine juive… Il savait qu ‘elle était juive puisqu’ il invoque son dieu.. Il ne se trompe pas de porte, de palier où d’étage.

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    • Jerome_Montreal // 01.01.2020 à 00h34

      Question subsidiaire : toute personne en état de bouffée délirante assassine t’elle nécessairement sa voisine ?

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