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9.février.20209.2.2020 // Les Crises

Comment les journalistes diabolisent le gouvernement du Venezuela

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Source : Consortium News, Alan MacLeod, 20-12-2019

Nous aimons à penser que les journalistes sont de courageux diseurs de vérité qui s’opposent au pouvoir, écrit Alan MacLeod. En réalité, la plupart d’entre eux font partie d’énormes machines institutionnelles avec leurs propres objectifs.

Il est clair que les correspondants des grands médias américains ne sont pas des fans du gouvernement vénézuélien. Mais on les entend rarement parler aussi ouvertement de leurs partis pris.

Un correspondant basé à Caracas et travaillant actuellement pour le New York Times m’a dit officiellement qu’il utilisait des « trucs sexy » pour « accrocher » les lecteurs à des articles douteux diabolisant le gouvernement socialiste du Venezuela.

Anatoly Kurmanaev a fait ce commentaire révélateur et bien d’autres lors d’une interview que j’ai réalisée avec lui pour mon doctorat et mon livre sur la couverture médiatique de l’Amérique latine.

Il était à l’époque correspondant pour Bloomberg et venait de publier un article très douteux sur le coût supposé des préservatifs au Venezuela, soit 750 dollars le paquet. L’article trompeur a été repris en boucle par les médias.

Se décrivant lui-même et ses collègues comme des « mercenaires », Kurmanaev, nullement décontenancé, s’est vanté dans un enregistrement d’exagérer grossièrement les récits dans les médias.

« Parfois, d’après mon expérience, vous essayez d’utiliser des trucs que je ne qualifierais pas de « trucs faciles », mais oui, des trucs plutôt sexy. La semaine dernière, nous avons eu un reportage sur la pénurie de préservatifs au Venezuela. Au taux de change officiel, les préservatifs coûtaient environ 750 $ et le titre était quelque chose comme « Préservatif à 750 $ au Venezuela » et tout le monde clique dessus, tout le monde se dit : « Jésus, pourquoi les vendent-ils pour environ 750 $ ? » »

Kurmanaev a souligné que son objectif était d’« accrocher » les lecteurs à une histoire plus large sur le prétendu effondrement du Venezuela sous le socialisme

Anatoly Kurmanaev, du New York Times, parle du Venezuela sur France 24.

« Une fois que vous cliquez », a dit le journaliste, « le lecteur moyen est accroché et il lira sur des questions vraiment importantes comme les problèmes de VIH au Venezuela, les grossesses chez les adolescentes, l’impact social du manque de contraception, l’impact sur la santé publique, des choses que je pense qu’il est important de dire au monde. Mais vous devez utiliser des tactiques sexy pour ça. »

Nous aimons à penser que les journalistes sont de courageux rapporteurs de la vérité qui se dressent contre le pouvoir. Mais cette notion est horriblement désuète ; en réalité, la plupart des journalistes font partie d’énormes machines institutionnelles ayant leurs propres intérêts et agendas politiques, souvent directement liés à ceux du gouvernement des États-Unis.

Et là où Washington est partie prenante, un moyen d’avancer rapidement sur le terrain est de singer les positions du gouvernement américain, quels que soient les faits.

Un exemple de cela est le Venezuela, où le gouvernement socialiste de Nicolás Maduro, en proie à des difficultés, tente de gouverner en dépit des sanctions américaines écrasantes qui, selon les estimations, ont tué plus de 40 000 civils rien que de 2017 à 2018.

Les États-Unis ont mis l’étiquette « dictature » et membre d’« une troïka de la tyrannie », sur le gouvernement du Venezuela et ont parrainé de multiples tentatives de coups d’État dans ce pays, dont une en novembre.

Les médias institutionnels ont consciencieusement ignoré le rôle des États-Unis dans les malheurs économiques du pays, rejetant directement la faute sur Maduro, omettant le contexte politique crucial de la crise économique du Venezuela tout en maintenant un flux constant de contenus présentant le pays comme un enfer socialiste.

Vous ne savez pas qu’un hamburger coûte 170 $ là-bas ? Eh bien, c’est faux, cette histoire a été retirée. Mais les préservatifs coûtent 750 $ ! Et non – ce n’est pas avant le neuvième paragraphe de l’article de Kurmanaev que l’on apprend qu’un paquet de préservatifs coûte en fait à peu près le même prix qu’aux États-Unis à l’époque.

Cette dernière pseudo-nouvelle est basée sur des distorsions délibérées à propos des réglementations monétaires byzantines du pays et a pour effet de diaboliser le gouvernement et le socialisme en général, instillant l’idée qu’il faut « faire quelque chose » pour les aider.

Devons-nous croire que les journalistes qui emploient ces « trucs sexy » ne savent pas exactement ce qu’ils font ?

Blanchiment du coup d’État en Bolivie

Grâce à sa couverture du Venezuela, Anatoly Kurmanaev a rapidement gravi les échelons de son secteur d’activité jusqu’à un poste au sein du supposé journal de référence, le New York Times, dont le comité de rédaction a récemment applaudi le coup d’État militaire soutenu par les États-Unis en Bolivie qui a évincé Evo Morales.

Des généraux sont apparus à la télévision pour exiger le départ de Morales, nouvellement réélu. Leur remplaçante Jeanine Añez, qu’ils ont soigneusement choisie, a immédiatement pré-innocenté les forces de sécurité de tout crime dans le cadre du « rétablissement de l’ordre », ce qui a entraîné le massacre de dizaines de manifestants autochtones.

Dans le New York Times, Kurmanaev a qualifié ces événements de « démission » de Morales, et non de coup d’État militaire qui s’est déroulé à la vue de tous. Selon le récit du correspondant, qui fait commodément écho à la ligne officielle de Washington, l’éviction de Morales a laissé un « vide au niveau du pouvoir » qu’une Añez réticente a été obligée de combler avec un « gouvernement de transition ».

Alors que la junte bolivienne abat et emprisonne ses opposants en masse, le Times a eu recours à un langage de plus en plus distordu pour éviter d’utiliser le terme apparemment interdit : « coup d’État ».

« De violentes manifestation au sujet d’une élection contestée qu’il prétendait avoir remportées, et après avoir perdu le soutien de l’armée et de la police », telle est la dernière tentative du journaliste pour décrire les événements qui ont forcé Morales à quitter le pouvoir.

Kourmanaïev était loin d’être le seul à blanchir un putsch et la campagne de répression qui en a découlé, menée par des forces de droite ouvertement racistes. Dans tous les milieux, les médias ont salué le coup d’État, présentant l’éviction par l’armée d’un chef d’État élu comme une « démission » tout en minimisant les massacres comme de simples « affrontements ».

Pendant ce temps, en Bolivie, la « presse vendue », propriété de l’oligarchie, a contribué à la reprise et à la suppression des médias alternatifs.

Comme l’a rapporté Wyatt Reed, collaborateur de The Grayzone, depuis La Paz, une foule de journalistes a persécuté et fait arrêter un reporter indépendant, le livrant aux escadrons de la mort qui terrorisent le pays depuis deux semaines, en représailles à son refus de suivre la ligne de la junte.

Reed a qualifié cela de « trahison complète de ce que cela signifie d’être journaliste ».

[Ouah

Pendant tout le temps que j’ai passé en Bolivie, j’ai entendu parler de la « prensa vendida », alias la presse aux ordres. Regardez ici comment ils harcèlent un journaliste indépendant, l’empêchent de faire le travail qu’ils *devraient* faire, puis le livrent en mains propres à l’armée !

Quiconque montre cela sera arrêté.]

Les forces d’Añez ont arrêté et fait disparaître des opposants politiques et des médias, « pourchassant » les « animaux » (leurs propres mots) et forçant pratiquement toute voix critique à se taire.

Au Venezuela, les médias locaux ont en fait mené la tentative de coup d’État contre le président Hugo Chávez en 2002. « Pas un pas en arrière ! », titre en première page El Nacional, l’un des plus importants journaux du pays. Le quartier général du putsch se trouvait dans la résidence de Gustavo Cisneros, propriétaire de la chaîne de télévision Venevisión.

Un leader du coup d’État est apparu à la télévision après ce qui semblait être une opération réussie en disant : « Nous étions à court de moyens de communication et je dois remercier les médias pour leur solidarité et leur coopération ».

Le vice-amiral Ramírez Pérez a déclaré à Venevisión : « Nous avions une arme mortelle : les médias. Et maintenant que j’en ai l’occasion, laissez-moi vous féliciter. »

Les médias américains recrutent des militants de l’opposition

En raison des réductions budgétaires, la presse institutionnelle a externalisé ses reportages sur l’Amérique latine à un réseau de militants de l’opposition sans scrupules.

Francisco Toro, par exemple, a démissionné du New York Times en affirmant que « trop de mon style de vie est lié à l’activisme de l’opposition » et qu’il « ne peut pas être neutre ». Pourtant, Toro est maintenant chargé de fournir des analyses sur le Venezuela et la Bolivie pour le Washington Post.

Sans surprise, il soutient le coup d’État en Bolivie et était « ravi » lorsque Chávez a été renversé.

Une autre collaboratrice du Washington Post était Emilia Diaz-Struck, qui a fondé le site Web Armando.info, un service d’information et d’investigation qui diffuse un flux constant d’articles critiquant le gouvernement socialiste et faisant avancer la ligne de l’opposition.

Ces reporters locaux, qui agissent d’abord comme militants antigouvernementaux et ensuite comme journalistes, influencent grandement l’atmosphère de la salle de rédaction, ce qui donne lieu à un esprit de ruche très partisan où des journalistes soi-disant impartiaux et neutres se définissent sérieusement en tant que la « résistance » au gouvernement.

Ceux qui ne suivent pas le mouvement ne sont généralement pas les bienvenus. Bart Jones, qui a couvert le Venezuela pour le Los Angeles Times, m’a dit qu’il sentait qu’il devait tempérer ce qu’il écrivait parce qu’il savait exactement ce que ses rédacteurs voulaient.

« Il était clair que ce type [Chávez] était une menace pour la démocratie et nous devons vraiment parler à ces opposants et faire connaître ce point de vue », s’est rappelé Jones. L’un d’entre eux lui a même dit : « Nous devons nous débarrasser » du gouvernement.

Matt Kennard, qui a couvert la Bolivie et le Venezuela pour le Financial Times (FT), a expliqué comment le penchant politique imposé par les grands médias a forcé même les journalistes à l’esprit critique à se soumettre :

« Je n’ai même jamais présenté d’articles dont je savais qu’ils ne seraient jamais acceptés. Ce que vous lisez dans mon livre n’entrerait jamais, jamais, sous quelque forme que ce soit, même sous forme de nouvelles, dans le Financial Times. Et je le savais et je n’étais pas assez stupide pour même le présenter. Je savais que ça ne serait même pas envisagé. Après que j’ai été renvoyé pour avoir présenté divers articles, j’ai arrêté… C’était une autocensure totale. »

« Dans un certain sens, un mercenaire »

« Chaque journaliste a un public à satisfaire et dans mon cas, c’est la communauté financière », a expliqué Anatoly Kurmanaev. « Dans un sens vous êtes un mercenaire. Vous êtes là pour fournir à un client particulier des informations qu’il trouve importantes et ce n’est ni bon ni mauvais, c’est juste comme ça. »

Lorsqu’il a fait ces commentaires, Kourmanaev travaillait pour la publication de Michael Bloomberg, le milliardaire pro-guerre qui est aujourd’hui la 13e personne la plus riche du monde, et sur la campagne présidentielle duquel les reporters n’ont pas le droit d’« enquêter ».

Sous la pression venant de toutes parts pour servir de sténographes aux mouvements d’opposition de droite, de nombreux correspondants occidentaux se trouvent dans une bulle culturelle, presque entièrement isolés des populations pauvres et ouvrières qui soutiennent les gouvernements de gauche dans toute l’Amérique latine.

Les reporters occidentaux vivent et travaillent presque tous dans les quartiers les plus riches des capitales, du Venezuela au Mexique, souvent dans des communautés protégées entourées de gardes armés, et s’aventurent rarement dans les zones plus pauvres où vit la majorité de la population.

Certains des principaux correspondants des médias institutionnels m’ont confié qu’ils ne pouvaient même pas parler espagnol pendant des mois après leur arrivée, et qu’ils étaient donc incapables de converser avec les 90 à 95 % de la population les plus pauvres. Ils sont essentiellement parachutés dans les bastions de l’opposition pour travailler avec les militants de l’opposition et prendre naturellement ce parti dans le débat.

Compte tenu de tous ces facteurs, les acclamations de la presse américaine en faveur d’un changement de régime en Bolivie et au Venezuela ne peuvent guère être considérées comme un accident. Trop de journalistes des médias institutionnels ont tendance à se considérer comme les troupes de choc idéologiques dans une guerre de l’information contre des gouvernements socialistes soi-disant tyranniques.

Faire passer la propagande en faveur du changement de régime pour une information impartiale, est un travail de tous les jours pour ceux qui assument leur rôle de serviteurs de l’empire.

Alan MacLeod est un universitaire et un journaliste. Il est rédacteur à la Mintpress News et contribue à Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR). Il est l’auteur de « Bad News From Venezuela : Twenty Years of Fake News and Misreporting ». [« Mauvaises nouvelles du Venezuela : Vingt ans de fausses nouvelles et de reportages mensongers. »]

Source : Consortium News, Alan MacLeod, 20-12-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

yack2 // 09.02.2020 à 08h05

Personne pour faire le même article sur Anthony Bellanger, Paraguana au monde ou sur la longue liste d’agents de la CIA sur nos antennes nationales? Parce qu’au niveau propagande nous n’avons rien à envier au Usa. Le traitement des gouvernements progressistes dans le monde et en Amérique latine en particulier est une boucherie innommable; que l’on peut comparer avec la complaisance inouïe de leurs pendants d’extrême droite. Dans le cas du Venezuela, toutes les étapes sont franchies, les mots ne veulent, déjà plus rien dire, mais même les faits sont tordus et ne correspondent à aucune réalité. Donc Maduro ELU ( aussi bien que Trump ou Macron ) est un dictateur et Guaido autoproclamé, viré par sa propre assemblée représente la démocratie….Non mais allo!!!

12 réactions et commentaires

  • Linder // 09.02.2020 à 07h03

    Je me souviens que dans les premiers jours d’août 2017, il n’y avait que 2 nouvelles à la télé, à la radio, sur les chaînes d’info continues et même dans les « flash » d’actualités sur les radio musicales : la mort de Jeanne Moreau et le Venezuela. Comment croire alors à la pluralité des informations ? Mais cette insistance sur le Venezuela était telle que je me suis dis qu’il y avait quelque chose qui se préparait au Venezuela. Bingo ! Cette même semaine, il y eu une tentative de coup d’état … Les médias libres en France, ont bel et bien préparé l’acceptation d’un nouveau régime (qui n’est finalement pas venu).

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  • md // 09.02.2020 à 07h04

    rien de nouveau sous le soleil, ici ou là…, ostraciser; puis enclencher des guerres pour faire vivre le capital !

      +14

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  • yack2 // 09.02.2020 à 08h05

    Personne pour faire le même article sur Anthony Bellanger, Paraguana au monde ou sur la longue liste d’agents de la CIA sur nos antennes nationales? Parce qu’au niveau propagande nous n’avons rien à envier au Usa. Le traitement des gouvernements progressistes dans le monde et en Amérique latine en particulier est une boucherie innommable; que l’on peut comparer avec la complaisance inouïe de leurs pendants d’extrême droite. Dans le cas du Venezuela, toutes les étapes sont franchies, les mots ne veulent, déjà plus rien dire, mais même les faits sont tordus et ne correspondent à aucune réalité. Donc Maduro ELU ( aussi bien que Trump ou Macron ) est un dictateur et Guaido autoproclamé, viré par sa propre assemblée représente la démocratie….Non mais allo!!!

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    • yack2 // 09.02.2020 à 10h46

      Autre éclairage de l’article…..L’ignominie, le mensonge, le trucage comme moyen indépassable de se faire une place au soleil. Ainsi l’audience des inénarrable Bellanger et compères croissent en fonction de leurs alignements sur l’agenda américain……Et de tous crier en coeur leur bonne foi, leur indépendance…..https://www.investigaction.net/fr/18000-executions-au-venezuela-le-journal-le-monde-a-menti/ Un petit exemple s’agissant du monde, les 10 premières minutes suffisent à se faire une idée ( les gentils manifestants faisant un tour en bus parmi les méchants miliciens chavistes….)…Le reste à l’avenant…..On pourra ici constater le gouffre qui se creuse entre la réalité et la réalité journalistique dominante.

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  • Pepin Lecourt // 09.02.2020 à 09h35

    «  » »Venezuela, des sanctions américaines écrasantes qui, selon les estimations, ont tué plus de 40 000 civils rien que de 2017 à 2018. «  »

    Vous en aviez entendu parler dans nos médias ?

    Ben non ils étaient occupés à nous parler de la répression en Iran des manifestants se plaignant de la cherté de la vie…sans nous expliquer qu’elle était provoquée par l’embargo américain !

    Mais rien de nouveau, nos chers médias n’avaient pas signalé les centaines de milliers d’enfants morts en Irak sous Saddam Hussein à cause de l’embargo américain !
    A un journaliste impertinent qui demandait à Madeleine Albright alors secrétaire d’Etat ce qu’elle en pensait, celle-ci avait répondu que c’était un mal nécessaire pour rétablir la démocratie en Irak ! ( La vidéo de cette interview est peut-être toujours visible sur Youtube ) .

      +26

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  • Fritz // 09.02.2020 à 10h11

    Qu’il s’agisse du Venezuela, de l’Iran, de la Syrie, de l’Ukraine, ou de tout autre pays sensible, les journalistes en vue sont des p…, et il vaut mieux éviter de les fréquenter, même avec un paquet de préservatifs à 755 dollars.

    Il ira loin, ce Kourmanaïev.

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    • Julien // 09.02.2020 à 11h06

      Et qu’ils s’agisse de la France aussi. Comme disait le diable en personne, un journaliste c’est soit une P….. soit un chômeur. Et franchement c’est totalement vérifiable.

        +13

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      • Rémi // 09.02.2020 à 14h45

        SVP n’insultez pas ls putes. elles ont plus de morale qu’uin journaliste dans un journal de référence francais.

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  • Julien // 09.02.2020 à 11h05

    Les journalistes sont devenus des appendices du pouvoir. Le Venezuela est sous le coup d’une propagande hallucinante exactement comme nous le sommes. Il faut pour comprendre, penser l’inverse de ce qui est dit pour obtenir une part de vérité. Je vous jure que ça fonctionne. Ces gens sont dans l’inversion permanente et c’est devenu la mode !! en France c’est exactement ce qu’il se passe quand les journalistes couvrent par exemple la réforme des retraites et les grèves. Si vous écoutez les médias et les prennez au mot alors vous finirez par haïr votre prochain. C’est le but, et ça fonctionne. Regardez par exemple l’affaire Mila. Peut importe qu’on ai le droit ou pas de blasphémer, l’important c’est la manière dont cette affaire a été portée et défendue par les principaux propagandistes du système, en faisait clairement la promotion de la haine des musulmans. C’est exactement ce qu’ils ont fait. Ensuite vous avez Macron qui dit aux cathos, « un père n’est pas forcément un mâle », l’anti catholicisme déguisé du gouvernement et de maîtres dans l’ombre est hallucinant. Ils sont en train de détruire tout ce qui fait le ciment et la cohésion de notre société (famille, avenir financier, morale, normes….) ils détruisent tout ce qu’ils touchent au nom du progrès. Il ne faut pas lâcher.

      +16

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  • Louis Robert // 09.02.2020 à 11h25

    « Nous aimons à penser que les journalistes sont de courageux diseurs de vérité qui s’opposent au pouvoir… »?

    *

    La bonne blague!…

    « NOUS »? QUI désigne donc ce « NOUS »? Quelques perdus confus qui s’attardent encore au XIXième siècle?

    Je leur recommande de suivre, durant quelques jours seulement, la “couverture médiatique” occidentale — à commencer par la française!!! — de la Chine (Hong Kong, nouvelles routes de la soie, guerre commerciale, Coronavirus, etc…) , de la Russie (Ukraine, Donbass, Crimée, «Russiagate », etc…), de l’Asie de l’Ouest (Syrie, Iran, Irak, Yémen, etc… ), de l’Amérique latine (immense « arrière-cour» de l’Empire…) …

    À ce jour, reprendre contact avec la réalité demeure la Voie Royale vers l’Éveil.

    Le Passant

      +8

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  • Christian Gedeon // 11.02.2020 à 10h55

    Ça pour une découverte,c’est une découverte. Il y aurait des journalistes partisans? E=MC2 mon amour. Et d’ailleurs en fonction de la ou on se place les gentils des uns sont les méchants des autres et vice versa.

      +0

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