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15.novembre.201315.11.2013 // Les Crises

[Traduction exclusive] Confessions d’un quantitative easer, par Andrew Huszar

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Excellent et édifiant article publié dans le Wall Street Journal le 11/11/2013 par un ancien de la Fed…

Nous nous sommes lancés dans une frénésie d’achats d’obligations qui étaient censées aider l’économie réelle. En réalité, cela a été un festin pour Wall Street.

Je ne peux que dire à l’Amérique : Je suis désolé. En tant qu’ancien fonctionnaire de la Réserve Fédérale (Fed), j’étais en charge du principal programme mis en place par la Fed lors de sa première aventure dans le rachat d’obligations, le Quantitative Easing. La banque centrale a défini le QE comme un outil de soutien à l’économie réelle. Mais j’en suis venu à voir ce programme pour ce qu’il est réellement : le plus grand renflouement de Wall Street de tous les temps.

Il y a cinq ans, lors du Black Friday, la Fed s’est lancée dans un programme d’achat sans précédent. A cette étape de la crise financière, le Congrès avait déjà adopté une loi, le programme de Troubled Asset Relief, pour éviter l’effondrement du système bancaire US. Cependant, en dehors de Wall Street, la crise était encore en plein boom. Au cours des trois derniers mois de 2008, près de deux millions d’Américains vont perdre leur emploi.

La Fed a déclaré vouloir apporter son aide, via un programme de rachats massifs d’obligations. Il y avait des objectifs secondaires, mais Ben Bernanke a annoncé clairement que l’objectif principal de la Fed était ‘(d’)influer sur les conditions de crédit pour les ménages et les entreprises’ afin d’en faire baisser le coût afin que plus d’Américains puissent emprunter et ainsi réduire les effets du ralentissement économique. C’est pour cela qu’il a dans un premier temps appelé ça le « credit easing ».

Mon rôle dans cette histoire a commencé quelques mois plus tard, au printemps 2009. Après avoir travaillé à la Fed pendant sept ans, jusqu’au début 2008, je travaillais en ce temps-là à Wall Street quand j’ai reçu coup de fil inattendu. On m’a demandé si je serais d’accord pour revenir travailler dans la salle des marchés de la Fed. Mon travail : gérer le programme d’achats frénétiques d’obligations au cœur du QE – une tentative insensée d’achat d’obligations hypothécaires pour un montant de 1 250 milliards de dollars sur 12 mois. Incroyablement, la Fed m’appelait pour demander si je voulais gérer le plus grand stimulus économique de l’histoire américaine.

C’était un travail de rêve, mais j’ai hésité. Et pas seulement à cause de la pression accompagnant une telle responsabilité. J’avais quitté la Fed par frustration à force voir cette institution s’en remettre de plus en plus à Wall Street. L’indépendance est au cœur de la crédibilité de toute banque centrale et j’en étais venu à croire que celle de la Fed était en train de diminuer. Des hauts fonctionnaires de la Fed avaient reconnu publiquement des erreurs et plusieurs d’entre eux m’ont indiqué personnellement leur engagement pour une restructuration majeure de Wall Street. Et j’ai également constaté qu’ils avaient désespérément besoin de renforts. J’ai eu la foi.

En près de 100 ans d’existence, la Fed n’avait jamais acheté une seule obligation hypothécaire. Maintenant, mon programme était d’en acheter quotidiennement en si grand nombre par échanges directs, non programmés, que nous courions constamment le risque de faire monter excessivement les prix des obligations, détruisant la confiance dans les principaux marchés financiers. Nous avons travaillé fébrilement pour maintenir l’impression que la Fed savait ce qu’elle faisait.

Il n’a pas fallu longtemps pour que mes doutes refassent surface. En dépit du discours de la Fed, mon programme ne facilitait en rien l’accès au crédit pour l’américain moyen. Les banques émettaient de moins en moins de crédit et plus sournoisement, les crédits qu’elles accordaient ou renouvelaient n’en devenaient pas beaucoup moins chers. Le QE a peut-être diminué le prix de gros du crédit pour les banques, mais Wall Street à récupéré la majorité de la différence.

Depuis le front, plusieurs autres gérants de la Fed ont commencé à émettre leur doute concernant le fait que le QE ne fonctionnait pas comme prévu. Nos avertissements sont restés lettre morte. Par le passé, les revendeurs de la Fed, même s’ils finissaient par se tromper, s’inquiétaient de façon obsessionnelle du rapport bénéfice/coût de toute opération d’importance. Maintenant, la seule obsession semblait être la nouvelle étude sur les attentes des marchés financiers ou la plus récente réaction personnelle des principaux banquiers et autres gérants de hedge-funds. Et tant pis pour le contribuable américain.

Le 1er QE s’est fini le 31 mars 2010. Les résultats finaux ont confirmé que bien qu’il y ait eu un léger impact positif pour l’économie réelle, ce fut le jackpot pour Wall Street. Les banques ont non seulement bénéficié de bas coûts pour prêter, mais elles ont également profité d’énormes plus-values sur leur portefeuille d’actifs et d’importantes commissions pour négocier la plupart des transactions du QE. 2009 fut la meilleure année de tous les temps pour Wall Street et 2010 commençait sur les mêmes bases.

Vous auriez pu penser que la Fed aurait, à un moment ou à un autre, pris le temps de la réflexion pour évaluer le QE. Détrompez-vous! Après quelques mois, une baisse de 14 % des marchés boursiers et une augmentation de la faiblesse bancaire, la Fed a annoncé un nouveau programme de rachats d’actifs : le QE2. Le ministre des finances allemand, Wolfgag Schäuble, a immédiatement qualifié la décision de ‘stupide’.

C’est à ce moment que j’ai pris conscience du fait que la Fed avait perdu toute capacité à réfléchir de façon indépendante par rapport à Wall Street. Démoralisé, je suis retourné dans le privé.

Où en sommes-nous aujourd’hui ? La Fed continue d’acheter environ 85 milliards de dollars par mois d’obligations, repoussant en permanence ne serait-ce qu’une réduction mineure du QE. En 5 ans, ses achats d’obligations s’élèvent à plus de 4 000 milliards de dollars. Incroyablement et dans un supposé contexte de marché libre et indépendant, le QE est devenu le plus grand programme d’intervention gouvernementale sur les marchés financiers n’ayant jamais existé.

Et pour quels résultats ? Même d’après les calculs les plus optimistes de la Fed, le QE n’a généré que quelques points de croissance aux US. En contraste, des experts extérieurs à la Fed, tel que Mohammed El Erian de la firme d’investissements Pimco, émettent l’idée que la Fed aurait créé et dépensé 4 000 Md$ pour n’obtenir qu’un petit 0,25% de croissance du PIB (soit environ une augmentation de 40 milliards de dollars de l’économie US). Ces 2 estimations montrent que le QE ne fonctionne pas vraiment…

Sauf si vous êtes Wall Street. Ayant accumulé des centaines de milliards de dollars en subventions opaques de la Fed, les banques américaines ont vu leur valeur boursière cumulée tripler depuis mars 2009. Les plus grosses se forment presque un cartel : 0,2% des banques contrôlent plus de 70% du total des actifs bancaires américains.

Quant au reste de l’Amérique, et bien bonne chance ! Les injections quasi permanentes d’argent frais dans les marchés par la Fed durant les 5 dernières années ont détruit tout besoin pour le gouvernement de s’attaquer à la vraie crise : celle d’une économie américaine structurellement fragile. Oui, les marchés financiers se sont pleinement remis, ramenant un flux vital dans les plans de retraites par capitalisation 401k, mais pour combien de temps? Des experts comme Larry Fink de la firme d’investissements BlackRock suggèrent que la situation sur les marchés financiers est encore très similaire à celle d’une bulle. Et le pays reste principalement dépendant de Wall Street pour sa croissance économique…

Même en reconnaissant les défauts des QE, le président Bernanke argumente qu’une petite action de la Fed est mieux que pas du tout (une position que son successeur, la vice-présidente de la Fed Janet Yellen, soutient également). Cela signifie que la Fed se dévoue pour compenser les déficiences des autres organes gouvernementaux de Washington. Mais la Fed est au cœur du problème. Par exemple : elle a laissé le QE devenir la nouvelle politique ‘too big to fail’ de Wall Street.

Andrew Huszar est un membre supérieur de Rutgers Business Schools, un ancien gérant directeur de Morgan Stanley. Entre 2009 et 2010, il a géré le programme de rachat d’obligations douteuses de 1 250 milliards de dollars de la Réserve Fédérale Américaine.

Source : Wall Street Journal – Traduction par Rémi pour www.les-crises.fr


Complément : article de Challenges d’hier

Janet Yellen rassure Wall Street

« Ce jeudi les indices ont terminé dans le vert, tirés vers le haut par les commentaires de Janet Yellen qui devrait succéder à Ben Bernanke à la tête de la Réserve Fédérale. Yellen a souligné que la Fed ne doit ralentir le rythme de rachat d’actifs trop tôt. « Je considère impératif que nous fassions ce que nous pouvons pour promouvoir une forte reprise », a assuré Yellen aujourd’hui. « A ce stade, je pense que les bénéfices du QE dépassent ses coûts« , a-t-elle insisté. Spécialiste du marché de l’emploi, Yellen a souligné le coût humain du taux de chômage, ce qui laisse supposer qu’elle pourrait abaisser le seuil du taux de chômage à partir duquel la Fed pourrait commencer à réduire le QE. Yellen a admis qu’il avait des risques associés à l’expansion du bilan de la Fed, qui approche $4 000 milliards, assurant que le FOMC surveille l’éventuelle formation de bulles (sic. !) sur certaines classes d’actifs. Elle a aussi clairement indiqué que le QE devrait prendre fin un jour. (re-sic. !)

Ainsi, les investisseurs ont été rassurés que Janet Yellen poursuivra la politique ulta-accommodante de Ben Bernanke. »

Yellen, c’est celle qui déclarait (très honnêtement) au Congrès en 2010, lorsqu’on lui demandait si elle n’avait pas vu la crise de 2008 venir : « pour ma part, je n’ai pas vu et je n’ai pas su apprécier les risques engendrés par le shadow banking, les notes des agences de notation, etc. Je n’ai rien vu venir avant que cela n’arrive ».

Tout roule !

37 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 15.11.2013 à 05h51

    Les subprimes étaient la plus grand escroquerie de tous les temps, un jeux de ponzi basé sur des crédits hypothécaires et joués en bourse dans une ivresse toute américaine, et c’est la FED qui à racheté tous ces crédits pourris, n’empêchant pas les familles à boire la tasse, n’empêchant même pas une (future) crise mondiale …

    => Je vous le dit tout net, Andrew Huszar n’a pas compris les enjeux de fonds, qui étaient d’essayer de mettre toute l’économie en mode esclavagiste, via un endettement massif et général, capteur de toutes richesses ! Mais le monde réel n’a pas continué à s’endetter, le jeux de Ponzi était arrivé à son terme … Les fous de Wall Street ont donc continué de jouer à un jeux de Ponzi qui s’était déjà effondré, ayant trouvé en la FED un pigeon sans fond, une poule aux oeufs d’or … mais tout mirage finit par montrer son vrai visage, désormais le $$$ n’est qu’une monnaie de singe, comme toutes les monnaies actuelles !!!

    ° Les banques centrales ont complètement perdus leur rôle.
    ° Les montagnes de dettes n’ont plus aucune corrélation avec le monde réel.

    La vraie question est : Est-ce que le monde de la finance arrivera encore longtemps, à convaincre le monde que les monnaies gratuites ont toujours de la valeur ???

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    • CHRISTIAN PIRE // 15.11.2013 à 08h44

      Monsieur,

      La plus grande chaine de Ponzi est le système de valorisation des OPCVM (SICAV, FCP etc..).
      Malheureusement, personne ne traite réellement de ce sujet. Sur le site :http://www.socioecopofi.com/pages/l-article-et-la-video-du-jour.php

      Bourse du 14 novembre 2013

      Variation du CAC 40 du 14 novembre 2013 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : 1,04%

      Variation du CAC 40 du 14 novembre 2013 en valeur humainement responsable* CAC 40 VHR© : 0,0046%

      *La variation Humainement Responsable, à contrario de la Variation Spéculative du Jour (Cac 40 actuel ou CAC 40 VSJ©), n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre à tous les porteurs de parts mais divise le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts selon le principe juridique de l’égalité des porteurs de parts.
      L’indice de création comptable de valeur ©, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable*, est de 99,56.

      A contrario, l’effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 225,9.

      Qui dit mieux !

      A la clôture de la séance, les gains sur l’indice sont officiellement de

      8 690 534 280 EUR.

      Cependant, en tenant compte des volumes échangés, les pertes sont ‘seulement’ de

      32 833 793 EUR.

      En ôtant les 32 833 793 EUR de gains que l’on peut « considérer » comme réelles des 8 690 534 280, les normes comptables et les silences de l’AMF ont créé une inflation de la hausse en un jour de 8 657 700 487. Escroquerie or not ? Que pensez-vous du voeu du nouveau président de l’AMF de « Redonner du sens à la finance » ? Un effet de levier créateur de plus de 263 en UN jour, une désinformation totale sur les valorisations des OPCVM (SICAV,FCP..), l’abus de confiance et l’escroquerie des porteurs de parts, des bases fiscales volontairement erronées etc… Et le must, des milliards de paris sur les marchés dérivés et le trading haute fréquence, le tout sous la mise en garantie des titres des épargnants et des Etats.

      Sans cette création comptable, agréée par les Autorités censées la refuser au titre d’un bon contrôle et d’une bonne supervision, les dérives des marchés dérivés, le THF, l’escroquerie et l’abus de confiance des porteurs de parts n’existeraient pas.

      Autorité des Marchés Financiers (AMF), amie ou ennemie ? Maîtres Fumistes, Malfrats Financiers ?

      Cherchez les universitaires, les professionnels, les commissaires aux comptes, les hauts fonctionnaires, les politiques…. qui osent s’élever contre cette escroquerie. Bien au contraire, ils la couvrent et certains touchent. Les commissaires aux comptes en certifient même la valorisation « sincère ». A quand une réaction des fonds dits éthiques, socialement responsables, ESG etc…. Si, hier le silence était d’Or, à la lumière des dégâts de la dernière crise, comment comprendre que ces mêmes « taiseux » continuent de monnayer leur « image » et leur « corruption intellectuelle et morale » par leur silence. Silence qui continue de mettre à mal les Etats, les Peuples et qui tuent des millions de personnes chaque année.

      Ce n’est plus de la « finance », c’est de l’escroquerie financière et du génocide financier (35 millions de morts par an, Rapport Ziegler ONU). Combien d’épargnants ont-ils conscience de cela ?

      Pour plus d’information ou les autres indices : http://www.agencedecotationihr.com

      Très bonne journée

      Christian PIRE

      Pour plus d’information ou les autres indices : http://www.agencedecotationihr.com

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  • FLURY // 15.11.2013 à 08h07

    La principale qualité des dirigeants successifs de la FED semble être la capacité à délivrer des messages soporifiques. Je retiens un chiffre: 0,2% des banques détiennent 70% des actifs; et bien sûr, dire qu’il y a là un enjeu démocratique majeur relève probablement d’un pessimisme ringard. Je suggère, en France pour commencer, de constituer des dossiers à charge contre les hommes politiques sur les décisions qu’ils ont prises ou soutenues assorties des conséquences sociales, économiques et financière. On peut mettre dans le même sac les « grands » (juste au sens où ils ont pesé sur les décisions, car pour l’essentiel, je ne vois rien de très grand) dirigeants. Car la sanction par les seules élections reste insuffisante et « je ne savais », ou « c’est la crise » etc. arguments classiques, me sont dès aujourd’hui insupportables.

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    • sapirperade // 15.11.2013 à 12h21

      [Modéré] Il s’agit bien de 70% des actifs BANCAIRES («banks assets») et non pas des actifs US. Et il y a des milliers de banques aux usa.
      La situation est bien pire en Europe, particulièrement en eurozone où les 5 plus gros bilans bancaires pèsent encore 80% du pib au 30 juin 2013 (Crédit Agricole en tête devant Deutsche Bank, BNP, SG et Santander…).
      Le problème américain n’est pas la taille des actifs bancaires mais celle des actifs non-bancaires, les innombrables et souvent gigantesques fonds divers et variés. Huszar l’évoque d’ailleurs indirectement en parlant des 401K mais aussi en citant les porte-parole de deux représentants emblématiques de cette puissance financière sous-jacente et non bancaire : Pimco et Blackrock. Gross et Fink pèsent plus sur les marchés ou sur Washington que Dimon et Blankfein. Ils ont des dizaines de millions de p’tits ricains derrière eux, avec leurs milliers de milliards d’éconocroques. Rien que pour les fonds de pension publics faut assurer du 8% annuel pour faire tourner le bins, sinon c’est Washington qui payera la différence…

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    • yt75 // 15.11.2013 à 18h58

      Le plus pathétique est je trouve de lire par exemple les déclarations de greenspan dans son bouquin récent du genre :

      « Dans son nouveau livre « La carte et le territoire », il s’interroge ainsi sur les raisons qui font que la Fed n’a pas su prévoir la crise, où il s’est lui-même trompé, et en quoi ces évènements ont complètement changé sa vision du monde. Pour lui, la cause première de tout cela résulte du fait que les comportements des agents économiques demeurent irrationnels. Et ce que les économiste nomment « l’esprit animal » n’est pas incorporable dans les modèles d’analyse économique. »

      http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20131021trib000791555/alan-greenspan-lex-patron-de-la-fed-entre-auto-critique-et-auto-promo.html

      Ces types sont vraiment complétement cinglés (hormis le fait d’être illettrés en science comme dans le reste, et d’un ennui à mourir).

      Le QE a n’en plus finir ça n’est pas aussi de l' »esprit animal », l’animal étant pas mal les US ou « wall street » dans ce cas ? Les décisions de la FED basées sur des « modèles économiques » ? Quelle rigolade …

      Et pendant ce temps bien évidemment, la « lame de fond » qui est le facteur principal actuel dans cette affaire quoi qu’on en dise, se fout de tout cela :
      http://iiscn.files.wordpress.com/2013/05/jlliquidsworld.jpg

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      • yt75 // 15.11.2013 à 19h26

        Sans compter bien sûr le « non sens » complet du fait de parler de rationnel ou pas à ce sujet, en quoi les animaux ne sont pas rationnels ? Le rationnel consiste ici surtout au fait d’être encore capable de faire la différence entre ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas, entre ce qui est de la science et ce qui n’en est pas, et clairement pas beaucoup de raison a chercher chez un Greenspan. Avec aussi « Le sommeil de la raison engendre des monstres », etc

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      • Inox // 16.11.2013 à 15h01

        Je trouve ça cocasse également, c’est comme si il avait dit:

        « Mince, l’esprit humain n’est pas binaire, c’est lui qui fait planter nos algorithmes ».

        Tout ce que j’espère, c’est que cette géniale découverte n’incite pas nos apprentis sorciers à sortir l’humain de l’équation. Ou encore mieux, rendre l’humain , par sélection, compatible avec leurs précieux algorithmes.

        Chère Aldous Uxley, je n’ose pas imaginer que vous étiez un véritable visionnaire.

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      • guyomette // 17.11.2013 à 00h42

        « Pour lui, la cause première de tout cela résulte du fait que les comportements des agents économiques demeurent irrationnels ».

        Excellent. Y’a plus qu’à les rendre rationnels de force.

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        • yt75 // 17.11.2013 à 09h52

          Et surtout je n’ai aucune idée de ce que ça veut dire « rationnel ou pas », dans ce cas.

          Ça veut dire consommer quand la FED voudrait que la conso augmente ? (ou que les modèles montrent qu’une augmentation de consommation améliorerait les choses).
          Épargner quand la FED pense que plus d’épargne serait mieux ?
          S’endetter quand il serait bon de faire remonter les taux ?

          Tout cela est tellement grotesque, et dans une espèce de vision en fait complétement arriérée d’un point de vue scientifique (sorte de croyance rémanente à un certain déterminisme en fait).

          Sans parler de l’écran de fumée que cela établit (dans les cervelles des praticiens de la chose comme ailleurs), sur ce qui se passe aussi actuellement, typiquement les limites sur le pétrole et autres.

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        • brennec // 18.11.2013 à 19h36

          les modèles macroéconomiques ne fonctionnent pas (ou plus), c’est tout a fait normal et, de plus, ça n’a rien d’une découverte. Il n’y a qu’a relire (au cas ou il l’aurait lu) le traité de Von Mises sur l’action humaine: il règle définitivement le compte de ces prétentions en quelques pages qui ont certes été ignorées mais dont la fausseté n’a jamais été démontrée.

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  • crinetz // 15.11.2013 à 08h23

    mais la bce aide les banques plus directement en leur prêtant à 1%

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  • christophe leguevaques // 15.11.2013 à 08h26

    je vous invite à lire le dernier livre de François Morin LA GRANDE SAIGNEE
    il donne des chiffres et des explications limpides (simples sans être simplistes)…

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  • BA // 15.11.2013 à 08h43

    La Fed possède une machine à faire des bulles. La Fed souffle, souffle, souffle, et elle crée des bulles, notamment des gigantesques bulles obligataires. Quand ces bulles obligataires éclateront, ça fera :

    plop !

    Et l’économie des Etats-Unis s’effondrera.

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  • Galuel // 15.11.2013 à 09h03

    Olivier Delamarche vient de donner une interview dans le Monnaie Libre n°42 et explique les QE, leurs effets, et aborde l’économie des logiciels libres : http://monnaielibre.creationmonetaire.info/monnaie-libre-n42-olivier-delamarche-la-dette-les-monnaies-les-logiciels-libres-le-mur/

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    • Raphaël // 15.11.2013 à 16h39

      Emission intéressante, surtout la dernière demi-heure où l’intervieweur pousse Olivier Delamarche à creuser l’idée du revenu de base.
      C’est vrai que l’idée du revenu de base est difficile à admettre dans nos sociétés où tout bien de consommation DOIT être payé par un revenu du TRAVAIL. On peut comprendre la réticence de Delamarche.

      Pourtant les gains de productivité ont été énormes ces dernières années, et ce que l’on constate c’est qu’ils ont surtout été détournés en réalité par les revenus du capital au détriment des salaires, dans une période où le travail disparaissait (en occident).

      Ceux qui aujourd’hui peuvent augmenter leur consommation sont ceux qui ont du capital, non plus la grande masse des travailleurs. Et les QE n’ont fait qu’aggraver les choses.
      D’où la crise que nous traversons.

      A mon avis le revenu de base est le combat d’une génération.

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      • Fabrice // 15.11.2013 à 18h35

        Olivier explique quand même que le QE (ou autre appelation) qu’il soit pour financer Wall-Street ou les citoyens est basé sur la planche à monnaie ce qui à terme ruine la confiance de celui-qui les reçoit qui soit arrête de les prendre ou demande plus de monnaie pour le même bien ou service, (inflation dans un cas sur les actifs ou inflation sur les biens et services) à terme ça finira mal.

        A terme comme il explique ce sont les subprimes qui sont à la base des prêts irrécouvrables, c’était de l’argent distribué gratuitement pour acheter des produits, de l’immobilier sachant que les prêteurs ne recouvraient pas les sommes prêtées et qui ont trouvés amusant de les mélanger à des actifs vendus à l’international, jusqu’au jour ou les acheteurs de ses subprimes n’ont plus eut confiance et du coup grippé tous le système bancaire qui ne sait toujours pas ce qu’il en est.

        Je trouve le commentateur n’a toujours pas compris que peu importe la destination des QE c’est faire tourner de la planche à billets qui valent de moins en moins, jusqu’à valoir encore moins que le prix de production du billet qu’il soit réel ou pas.

        Le problème (comme les Olivier nous l’ont expliqué) c’est que comme plus personne n’achète ou presque les émissions à part la FED, combien de temps ils vont tenir jusqu’au à l’infini et même au-delà (^^) ou du jour au lendemain et entraîner toute l’économie mondiale qui est intimement liée sans que personne n’ait jamais pensé à un plan B pour le cas ou … j’ai une idée ouvrons un tripot ici et faisons des paris sur la date proche ou lointaine du krach puisque s’est la mode (on s’en fiche l’argent misé ne vaudra rien quand cela arrivera) ^^

        Ou alors ce que je fini par me dire c’est que tout le monde se file la bombe et prie pour qu’elle explose dans les mains du voisin pour pouvoir l’accuser de tous les maux (un peu à la manière de la crise grecque) .

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  • Alex Hanin // 15.11.2013 à 09h10

    La Fed au service de Wall Street, ce n’est pas nouveau. Je suis en train de terminer « Secrets of the temple » de W. Greider, qui décrit la lutte contre l’inflation par la Fed à partir de la fin des années 1970, qui est très clair à ce sujet-là (sans tomber dans la théorie du complot, comme son titre pourrait le suggérer). C’est à mon avis l’un des livres à lire pour comprendre le fonctionnement de la Fed.

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  • Clive // 15.11.2013 à 09h24

    Ou l’on en déduit (encore, p%&@in depuis 2005 il y en a encore qui rêvent…) que les grandes institutions, publiques ou »indépendantes » (FED, BCE…) sont au service des oligarchies financières, que tout ce petit monde se coordonne, fait passer sa « perception de la réalité » via ses employés (médias, experts), se sauve lui-même et « bonne chance aux autres »…

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  • Jean Robin // 15.11.2013 à 09h49

    Deux remarques : 45 mds chaque mois pour des obligations du trésor et 40 mds pour des titres adossés crédits hypothécaires immobiliers. (achetés à Fannie Mae et Freddie Mac)

    Mais quel est clairement la courroie de transmission vers Wall Street ? Merci de m’éclairer la-dessus.

    Les banques U.S profitant déjà de taux directeurs très bas.

    La capitalisation du NYSE c’est 16000 mds en 2012.

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    • Surya // 15.11.2013 à 17h57

      Les Tbonds sont achetés sur le marché secondaire aux primary dealers.

      Quant aux ABS achetés, il n’y a pas que Fannie et Freddie qui soient vendeurs ?

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  • step // 15.11.2013 à 10h51

    la FED se conforme a ses status :

    « Toutes les banques commerciales autorisées à exercer en dehors d’un seul État sont obligatoirement membres de la Réserve fédérale régionale où se trouve leur siège et détiennent des parts dans celle-ci, ce qui autorise ces banques à élire une partie des membres du bureau de chaque Réserve fédérale régionale. »
    Qui détient des parts, in fine, dirige.

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    • sapirperade // 15.11.2013 à 13h16

      Ce doit être parce que la FED est “privée », step, qu’elle a versé l’an dernier au bénéfice du trésor us 89 mds Us$, soit l’équivalent du quart des intérêts payés par ce même trésor sur la dette fédérale…

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      • step // 15.11.2013 à 13h36

        c’est dans son statut. Je ne doute pas qu’il y ait collusion d’interêt entre banque privée et gouvernement américain à l’heure actuelle.
        Cela ne pose pas de problème à ces deux groupes en condition normale, la très intéressante question qui va se poser dans les années à venir et de savoir quel va être l’attitude de ce monstre batard quand les intérêts vont diverger (ie pour les banques, plus de dettes, pour l’état trop de dettes). L’état US ne considèrera jamais de lui même qu’il a trop de dette (il ne faudrait pas oublier que 25% d’intérêt payé = 75% d’intérets non payés) dans la mesure ou il peut la monétiser via la fed. Quand les chinois/russes/indiens ne voudrons plus cette monnaie de singe, que se passera t’il ?

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  • Alex Hanin // 15.11.2013 à 11h11

    Le but de la Fed et de la BCE (entre autres) est de préserver les intérêts d’une minorité de créditeurs, quelle que soit leur responsabilité dans la crise actuelle. Mais comme le dit Michael Hudson, « Debts that can’t be paid, won’t be ». La relation créditeurs/débiteurs finit toujours mal, et ça n’a finalement pas grand-chose à voir avec le capitalisme. La vraie question est la suivante : que fait-on lorsque les créditeurs ne peuvent plus payer ? Ceux qui nous dirigent ont décidé de presser le citron jusqu’au bout, en espérant qu’une reprise miraculeuse permette non seulement de rembourser les dettes, mais aussi d’en créer de nouvelles. Je ne vois pas comment ça pourrait fonctionner.

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  • Lisztfr // 15.11.2013 à 11h14

    Ne pas écouter Delamarche ça se défend aussi… je ne sais plus dans quel film l’un des personnage possède une boussole magique qui indique toujours où il faut aller, The magic compass peut-être…. ou un épisode du Pirate des Caraibes. Ont rêve tous d’avoir cet indicateur imperturbable de la vérité.

    Je pense que Delamarche n’a pas une bonne idée de l’esprit dans lequel fonctionne la monnaie vers 1h lorsqu’il évoque la notion de « confiance », cette notion n’est pas univoque, parce qu’elle ne dit pas sur quoi repose cette confiance…La monnaie fiduciaire, comme on dit repose sur la foi, mais cette foi, il faut juste dire ce qui la garantit, à savoir que la monnaie ne sera pas inflationniste et donc qu’il n’y en ait pas trop, et ceci est strictement synonyme de pauvreté. Pas d’argent = pauvreté ; moi je ne vois pas d’autre définition du mot pauvreté. Donc attention, le mot même de confiance désigne tout à fait autre chose de négatif, l’inverse de sa connotation positive.

    Très exactement, la monnaie fiduciaire fonctionne à deux conditions, à savoir qu’il n’y en ait pas assez (demande forte) et, corollaire, qu’il n’y ait pas moyen de se passer de monnaie (aliénation). Je pense que ces conditions sont beaucoup plus vraies que de dire qu’il faut que M1 corresponde à une richesse crée…

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  • ploi // 15.11.2013 à 13h49

    Vidéo de 2 minutes du collectif Roosevelt qui devrait être diffusée dès qu’un de nos brillants esprits passe à la télé et nous explique que la croissance est la solution du problème : http://www.youtube.com/watch?v=tbAR2z-VAk8

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    • jducac // 15.11.2013 à 15h40

      @ ploi Le 15 novembre 2013 à 13h49

      Certes, mais qu’est-ce qui a changé depuis la fin des années 60 ?

      -en 1972 rapport commandé par le Club de Rome : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/1972-2012-le-club-de-rome-confirme-114264

      Il est apparu aux gens les plus éclairés de l’époque, que la vie sur terre serait de plus en plus difficile au 21ème siècle, surtout dans les Etats gros consommateurs d’énergie (le « carburant » de la vie) , en commençant par ceux qui n’ont pratiquement pas de réserves, ce qui est le cas de l’Europe du Sud.
      Alors, le « monde de la finance » s’est dit qu’il valait mieux appartenir au camp des forts qu’à celui des faibles, surtout quand il sera question de survie. C’est ce qui l’a amené à affaiblir les Etats pour prendre subrepticement leur place à la direction des affaires depuis la FED et autres banques centrales.

      -d’où https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C2%B073 7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France

      Depuis cette époque, nos politiques ont davantage pensé à leur prochain mandat qu’à la préparation de leur pays aux difficultés à venir. L’Allemagne, grâce à Schröder, un socialiste plus pragmatique que dogmatique, a su prendre le taureau par les cornes il y a une dizaine d’années. Mais parce que l’exemple est venu du premier de la classe, il n’est pas question de l’imiter.

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  • Lisztfr // 15.11.2013 à 15h17

    Hors sujet : Il y a des blogs qui fonctionnent avec une charte, comme ça lorsque le message est supprimé on sait pour quel motif, par exemple tel ou tel point de la charte. Rédiger une charte mettra tout le monde d’accord et évitera les surprises. Donc moi je suspends ma participation jusqu’à ce que ces choses soient mises au clair.

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  • Michel // 15.11.2013 à 15h50

    Hors sujet, mais intéressant: Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, demande que la Grèce « intensifie ses efforts. »
    http://greece.greekreporter.com/2013/11/14/dijsselbloem-to-greece-intensify-your-efforts/
    Et tout cela en notre nom, européens.

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  • Merguez-Saucisse // 15.11.2013 à 15h59

    [Modéré : je lirai le livre, et j’en parlerai éventuellement, merci]

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  • pitoun // 15.11.2013 à 17h59

    Hors Sujet mais quoi que j’ai été a la journée d’un broker ou il y avait philippe béchade et Delamarche on a pu parler avant la conf trés sympa et on a parlé des USA Béchade a sorti de ses chiffres hallucinants et Delamarche était trés sympa mais effectivement on a un gros danger obligataire sur Les USA. C’était une grosse analyse trés qualitative.

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  • nono // 15.11.2013 à 20h20

    Une confession de plus… Qui ne nous apprend pas grand chose que nous ne savons déjà.
    Il paraît que le « savoir » c’est le « pouvoir ». M’est avis qu’il manque encore quelque chose…
    Sinon, les commentaires semblent s’agiter ces temps-ci, s’afficher, revenir boiteux, disparaître…
    La modération ne boit pas j’espère…?
    Une bonne nouvelle: http://ecointerview.wordpress.com/2013/11/15/la-france-a-retabli-ses-finances-publiques/
    et bravo pour le boulot.

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  • Lisztfr // 15.11.2013 à 22h01

    Olivier Berruyer, je vous remercier parce que grâce à vous j’ai pris conscience de ce que ressentent les dissident chinois, aux prise avec une censure un peu dans votre style. Merci de perpétuer le glorieux souvenir du stalinisme dans sa tradition la plus pure.

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  • Opps’ // 16.11.2013 à 01h07

    Personnellement j’ai été censuré plusieurs fois ici et n’en ai pas fait un drame car ce n’est probablement pas une grosse perte … D’ailleurs ça en dit pas mal sur les faiblesses du censeur de sorte que finalement cela c’ en est devenu plutôt risible !

    Mais enfin si le maître des lieux aime publier des articles ou vidéos à contrecourant et impertinentes , il ne faut pas reprocher aux commentateurs d’avoir l’esprit critique affuté et un certain sens de la provocation également.

    Mais remettons les choses en place : en général les commentateurs sont de bons enfants de chœur , et à partir du moment où ils partagent la ligne éditoriale , il leur est autorisé d’être hors sujet , ou bien trop long , ou encore d’argumenter de la façon la plus idéologique qui soit ou bien même -cerise sur le gâteau- de défendre des positions « justes » pour des raisons fausses et stupides … démontrant ainsi qu’ils ne comprennent rien.

    Je propose à Olivier de se censurer lui-même (allez un poil d’humour ! chiche !) dans ses propres justifications oiseuses qui rappellent celles de Jorion le fanfaron … oui, … celui qui n’a toujours pas bien compris la création monétaire telle qu’elle est techniquement acceptée par l’ensemble du reste des économistes (de droite à gauche) , … ce qui n’empêche pas qu’il soit référencé sur le présent blog !!!! … tout est relatif 😉
    .
    De toute façon , comme Olivier le dit lui-même , « beaucoup » de lecteurs se plaignent du « bordel » … et il est bien difficile de na pas donner satisfaction à sa base

    Pour finir , avec une pointe d’humour dont Olivier semble plutôt manquer j’ai bien aimé sa phrase : ==>  » toutes les semaines, il y a un génie qui tout compris alors que tout le monde a tort sur la monnaie, l’inflation, le QE, le réchauffement climatique, les gaz de schistes, le PIB, le trou de la couche d’ozone » … !!! … Ca m’a rappelé un certain O.B. , surtout lorsqu’il parle

    Allez Olivier : un petit coup de vapori-censure sur opps ! 😉

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    • Opps’ // 16.11.2013 à 12h51

      Oui , j’imagine et je sais que ce n’est pas facile ! 😉

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  • Jacques // 16.11.2013 à 12h54

    Olivier,

    Pour te simplifier le travail il y a un moyen simple et rapide : copier ta réponse dans un billet, puis en afficher le lien juste avant le bouton ‘laisser un commentaire’.

    Puis à chaque commentaire à supprimer, remplacer plutôt le texte incriminé par un lien vers ledit billet.

    Simple, rapide, efficace. (si besoin d’aide technique je suis dispo).

    Au passage, merci pour ce blog éclairant.

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