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27.avril.202027.4.2020 // Les Crises

Coronavirus : échec d’un essai clinique de l’antiviral remdesivir

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Source : Sud-Ouest, AFP

De nombreux essais sont en cours sur le remdesivir, ainsi que sur d’autres médicaments, mais la nouvelle de l’échec de cet essai est un coup dur pour la communauté scientifique.

L’antiviral remdesivir du laboratoire américain Gilead Sciences a échoué à améliorer l’état de malades de Covid-19, selon les résultats d’un des premiers essais cliniques sur le médicament en Chine et publiés prématurément, a rapporté jeudi le Financial Times.

Coup dur pour la communauté scientifique

Un résumé des résultats de l’essai clinique a été publié, avant d’être retiré, sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), d’après le quotidien britannique.

De nombreux essais sont en cours sur le remdesivir, ainsi que sur d’autres médicaments, mais la nouvelle de l’échec de cet essai est un coup dur pour la communauté scientifique, qui fondait beaucoup d’espoir sur cet antiviral en attendant un vaccin contre le Covid-19, pas avant l’an prochain.

« Le remdesivir n’améliore pas l’état des malades »

L’essai chinois a montré que « le remdesivir (…) n’améliore pas l’état des malades et ne réduit pas la présence de l’agent pathogène dans le système sanguin », affirme le FT, citant le document publié sur le site de l’OMS. L’OMS a indiqué au site spécialisé Stat que l’étude avait été publiée par erreur sur le site avant d’avoir été évaluée par un comité de lecture.

237 malades ont participé à l’étude, réalisée selon la méthode la plus rigoureuse, un essai dit « randomisé », avec un groupe de patients traités (158) et un groupe témoin (79 malades traités selon les standards de soins mais sans le médicament dont on cherche à connaître l’efficacité).

Les chercheurs sont en outre parvenus à la conclusion que le traitement de Gilead Sciences pouvait avoir des effets secondaires « importants », de sorte qu’ils ont interrompu assez vite le traitement pour 18 malades.

Outre la Chine, le remdesivir est également dans la phase des essais cliniques aux États-Unis et en Europe dans le grand essai Discovery. Les résultats sont attendus prochainement.

Source : Sud-Ouest, AFP


Coronavirus. Echec apparent pour l’essai clinique de l’antiviral remdesivir

Source : Ouest-France

L’antiviral remdesivir du laboratoire américain Gilead Sciences a échoué à améliorer l’état de malades de Covid-19, selon les résultats d’un des premiers essais cliniques sur le médicament en Chine et publiés brièvement jeudi, un coup dur au moment où de nombreux pays planchent sur des scénarios de déconfinement.

Un résumé des résultats de l’essai clinique a été publié par erreur, avant d’être retiré, sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a rapporté le Financial Times.

Nous regrettons que l’OMS ait publié prématurément des informations concernant l’étude, a réagi Gilead Sciences, dans un courriel à l’AFP. Les chercheurs de cette étude n’ont pas donné leur permission pour la publication des résultats.

Outre la forme, la biotech américaine fustige le fond, en faisant valoir que l’échantillon était trop faible pour en tirer des résultats utiles.

Nous estimons que le résumé inclut des représentations inappropriées de l’étude. C’est important à souligner parce que l’essai a été arrêté assez tôt, en raison d’un faible taux de participation, ce qui ne permet pas de tirer des conclusions significatives du point de vue statistique, s’est fendu le laboratoire.

Par conséquent, les résultats de l’essai sont peu concluants, même si des tendances dans les données suggèrent que remdesivir a un côté bénéfique tout particulièrement pour les malades pris en main tôt, conclut Gilead Sciences, dont l’action a été malmenée à Wall Street à la parution de l’article de presse.

Bilan publié par erreur

L’intérêt pour l’antiviral remdesivir, qui avait échoué au traitement d’Ebola, est élevé parce qu’il n’existe actuellement aucun traitement approuvé ni vaccin pour le Covid-19, qui attaque les poumons, voire d’autres organes dans des cas extrêmement graves.

De nombreux essais, dont des plus grands, sont en cours, ainsi que sur d’autres médicaments. Cette étude n’est donc pas la fin de la route pour le remdesivir.

L’essai chinois a montré que le remdesivir […] n’améliore pas l’état des malades et ne réduit pas la présence de l’agent pathogène dans le système sanguin, affirme le FT, citant le document publié sur le site de l’OMS.

L’OMS a indiqué au site spécialisé Stat que l’étude avait été publiée par erreur sur le site avant d’avoir été évaluée par un comité de lecture.

237 malades ont participé à l’étude, réalisée selon la méthode la plus rigoureuse, un essai dit randomisé, avec un groupe de patients traités (158) et un groupe témoin (79 malades traités selon les standards de soins mais sans le médicament dont on cherche à connaître l’efficacité). Gilead visait au moins 400 personnes.

Repositionner des médicaments existants

Les chercheurs sont en outre parvenus à la conclusion que le traitement de Gilead Sciences pouvait avoir des effets secondaires importants, de sorte qu’ils ont interrompu assez vite le traitement pour 18 malades.

Outre la Chine, le remdesivir est également testé dans des essais cliniques aux États-Unis et en Europe.

Chercheurs et laboratoires tentent en priorité de repositionner des médicaments existants au lieu d’en développer de nouveaux, pour voir s’ils peuvent agir contre le Covid-19.

Deux grandes approches sont testées : des antiviraux pour combattre directement le virus et des médicaments agissant sur le système immunitaire, pour contrôler la réaction inflammatoire de l’organisme.

En Europe, l’essai Discovery, lancé le 22 mars dans sept pays, vise à tester quatre traitements potentiels : l’antiviral remdesivir, l’association lopinavir/ritonavir, ces anti-rétroviraux combinés avec l’interferon beta et l’hydroxychloroquine, dérivé de l’antipaludéen chloroquine, tandis que d’autres patients recevront un placebo.

Pour l’hydroxychloroquine, largement utilisée en urgence dans de multiples pays et promue en combinaison avec l’antibiotique azithromycine par le médecin français Didier Raoult, les études publiées jusqu’à présent ne sont pas concluantes, voire indiquent un effet négatif sur les patients ; mais elles ne sont pas des études randomisées, les plus rigoureuses.

Un panel d’experts du gouvernement américain a déconseillé cette semaine explicitement cette bithérapie à base d’hydroxychloroquine, et l’Agence européenne des médicaments a mis en garde contre les dangers des effets secondaires.

Source : Ouest-France

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Francois Marquet // 27.04.2020 à 08h43

Décidément Discovery a du plomb dans l’aile, entre le Kaletra et le Remdesivir qui sont out et l’HCQ testée à un stade ou elle n’est plus efficace. Peut-être une bonne surprise avec le placebo?

106 réactions et commentaires

  • Francois Marquet // 27.04.2020 à 08h43

    Décidément Discovery a du plomb dans l’aile, entre le Kaletra et le Remdesivir qui sont out et l’HCQ testée à un stade ou elle n’est plus efficace. Peut-être une bonne surprise avec le placebo?

      +71

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    • Bigtof // 27.04.2020 à 08h47

      C’est surtout cet acharnement à ne pas tester l’HCQA en début d’infection, mais seulement quand les gens sont en état sévère qui est suspect.

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      • Eric83 // 27.04.2020 à 09h29

        Sur RT, « Une procédure disciplinaire engagée contre le Pr Franck Chauvin, Président du Haut-Conseil de la Santé Publique » par un syndicat de médecins au sujet de son avis rendu le 23 mars concernant l’administration de l’HCQ aux patients gravement atteints…alors qu’il avoue au Canard Enchaîné » savoir que l’effet de l’HCQ à un stade avancé de la maladie n’a aucun effet…mais qu’il a rendu cet avis sous la pression !

        Nan, pression ? mais de qui et à quelles fins ?

        Le Pr Chauvin est accusé de charlatanisme, de violation de l’indépendance professionnelle, de déconsidération de la médecine et de violation du devoir de prudence lorsqu’une information du publique est réalisée.

        https://www.youtube.com/watch?v=dv3retryCG0

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        • Eric83 // 27.04.2020 à 12h06

          L’avis du HCSP du 23 03 2020 « Coronavirus SARS-CoV-2 : recommandations thérapeutiques »

          Afin de compléter son avis du 5 mars 2020 relatif à la prise en charge des cas confirmés de COVID-19, compte tenu de la publication de nouvelles données, le Haut Conseil de la santé publique émet de nouvelles recommandations. Elles ont été élaborées en concertation avec de nombreuses sociétés savantes de façon à dégager le plus large consensus possible. Ainsi, le HCSP recommande notamment :

          Que tout praticien soit fortement incité à inclure tous les patients atteints de Covid-19 dans les essais cliniques.
          Que tout prescripteur prenne en compte l’état très limité des connaissances actuelles et soit conscient de l’engagement de sa responsabilité lors de la prescription de médicaments dans des indications hors AMM, en dehors du cadre d’essais cliniques. Si une telle prescription est faite, qu’elle fasse l’objet d’une information claire, loyale et appropriée, que la décision soit prise collégialement, et que les patients soient inclus dans la cohorte French COVID-19 de façon à disposer le plus rapidement possible de données concernant la prise en charge.
          Par ailleurs le HCSP rappelle que la conduite à tenir est fonction de la présentation clinique des patients atteints de Covid-19.

          suite en dessous.

          https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=785

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          • Eric83 // 27.04.2020 à 12h15

            Aucun traitement spécifique n’est recommandé pour les cas de Covid-19 pauci-symptomatiques ou présentant une infection respiratoire basse non compliquée, un suivi médical devant toutefois être mis en œuvre dans ces situations car il n’existe actuellement pas de données permettant d’envisager l’utilisation hors protocole de l’hydroxychloroquine en prophylaxie du Covid-19.

            Dès lors que l’infection nécessite un recours à l’oxygénothérapie (y compris à bas débit) l’hospitalisation est nécessaire. En présence de signes de gravité, un traitement peut être envisagé : utilisation dans ce contexte d’une molécule à effet antiviral attendu (association fixe lopinavir ritonavir, voire le Remdesivir dans les cas les plus sévères) ou, à défaut de l’hydroxychloroquine. Cette prescription doit s’effectuer dans les conditions rappelées ci-dessus.

            Enfin dans les formes inflammatoires avec syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA), outre le traitement habituel d’un SDRA, les options thérapeutiques doivent être discutées au cas par cas.

            https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=785

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          • fanfan // 27.04.2020 à 18h47

            Dossier du Haut Conseil de la Santé Publique, daté du 5 mars 2020, demandé par Jérôme Salomon, directeur Général de la Santé, avec les recommandations de traitement contre le covid-19. Lien https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20200305_coviprisenchardescasconf.pdf

            Page 19 du rapport : « Concernant l’antibiothérapie probabiliste initiale :
            – Pour les formes non graves, l’antibiothérapie probabiliste peut s’inspirer des recommandations émises pour le traitement des pneumonies post-grippales : amoxicilline + acide clavulanique ou C3G injectable (céfotaxime).
            – Pour les formes graves (avec désescalade dès documentation microbiologique) : C3G injectable (céfotaxime) ± macrolide ou fluoroquinolone (lévofloxacine)
            – Pour les formes gravissimes (avec désescalade dès documentation microbiologique): C3G (céfotaxime) + linézolide + macrolide ou fluoroquinolone.

            Enfin, pour les personnes ayant des contre-indications aux macrolides, il est possible de se faire prescrire une autre famille d’antibiotiques : les tétracyclines. Une étude américaine a montré leur action virucide contre le covid, et ma mère les a prescrits là-encore avec succès aux personnes qui ne pouvaient pas prendre de macrolides.

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          • Concombremasqué // 27.04.2020 à 18h53

            @Eric 23
            En tant que médecins nous nous fichons très souvent des recommandations de l’HAS ou autres comités plus ou moins utiles et, en général, classées verticalement. Nous sommes en présence d’un patient qui nécessite des soins tout de suite et qui, la plupart du temps, ne rentre pas dans le « bon modèle » cité par les dits comités. Chaque cas est particulier. Pas le temps, ici, d’attendre sagement les résultats des études dont on nous parle du matin au soir. L’engagement de la responsabilité du praticien en cas de prescription?? Elle est bien bonne !! C’est le pain quotidien du médecin : prendre des risques. A se demander si les membres de la HCSP ont un jour exercé la médecine. Ou alors ils ont oublié. Ils nous prennent pour des enfants, ou peut être des crétins.

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        • Diogène // 27.04.2020 à 14h04

          Depuis quand un syndicat même de médecins peut-il engager une procédure disciplinaire?
          Pas besoin d’aller sur votre lien pour comprendre que vous avez mal lu ou mal compris.
          L’ordre des médecins, oui mais, pas un syndicat.

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          • Jaaz // 27.04.2020 à 15h02

            Un médecin ou un syndicat de médecins peuvent saisir l’ordre d’agissements contraires à la déontologie de la part d’un de leur confrère, Lequel ordre engagera une procédure disciplinaire le cas échéant

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          • Eric83 // 27.04.2020 à 15h18

            Vous avez raison – j’ai repris le propos liminaire, qui est erroné, de la journaliste – , l’avocat indique avoir sollicité l’Ordre des Médecins pour une procédure disciplinaire contre le Pr Chauvin et indique également avoir déposé une plainte.

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      • Pepin Lecourt // 27.04.2020 à 10h18

        Comme pour l’hydrochloroquine, tout antiviral doit-être testé en tout début d’infection avant que le fameux  » orage cytokinique  » immunologique responsable semble-t-il de l’évolution mortelle n’ait le temps d’apparaître, cet article ne précise pas pour le Remdesivir s’il a été utilisé dès le début ou sur des malades présentant déjà une atteinte respiratoire.

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        • Pegaz // 27.04.2020 à 17h20

          Certainement avec les mêmes critères que pour tous les essais cliniques menés en ce moment.
          Càd nécessitant une hospitalisation. Il s’agit certainement de celui-ci

          Gilead aurait reçu le feu vert des autorités chinoises de la santé pour mener un essai clinique à Wuhan sur 270 patients infectées par le coronavirus, selon des sources hospitalières citées lundi par l’agence ’Bloomberg’. Ces essais devraient durer jusqu’en avril prochain.

          15 avril – Éléments d’information à connaître sur le coronavirus, le Remdesivir et le laboratoire américain Gilead Sciences

          https://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article910

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        • Chris // 28.04.2020 à 13h03

          A propos d’orage cytokinique, j’ai lu qq part :
          « Le médicament immuno-modulateur Actemra de Roche (tocilizumab) a montré son efficacité pour prévenir «l’orage inflammatoire» chez les patients du Covid-19 dans un état grave, selon une étude française pas encore publiée, dont les premiers résultats ont été dévoilés lundi.
          Ce traitement a réduit «significativement» la proportion de patients ayant dû être transférés en réanimation ou décédés, par rapport à ceux ayant reçu un traitement standard, a indiqué l’Assistance publique-hôpitaux de Paris.

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          • R.C. // 29.04.2020 à 11h15

            La procédure, telle qu’elle en a été révélée est loin d’être robuste. Elle rejoint plutôt les essais empiriques. Pourquoi, alors, tirer à boulets rouges sur la pratique clinique du Pr Raoult ?
            Ce qui est évident, en revanche, c’est le prix (astronomique) du Roactemra (AMM du 23/04/2014 – 822,13€) !
            Quant aux effets indésirables (lourds), leur liste est interminable
            https://ressourcessante.salutbonjour.ca/drug/getdrug/actemra

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      • Narm // 27.04.2020 à 09h50

        mis sous le tapis car cela règlerait peut-être beaucoup d’autres pathologies ?

        en anglais , pour spécialistes ?
        https://www.cell.com/cell-metabolism/pdf/S1550-4131(15)00517-3.pdf

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        • marc // 27.04.2020 à 13h59

          je dirais plutôt « mis sous le tapis car ça marche »
          tant que le vaxxin ne sera pas là, je parie qu’aucun médicament ne fonctionnera… selon les comités scientifiques des gouvernements …

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        • Armiansk // 27.04.2020 à 15h01

          «mis sous le tapis car cela règlerait peut-être beaucoup d’autres pathologies ?»

          🤔 ou mis de côté tant qu’elle n’a aucun début de preuve ? Comment se forger une opinion ?

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          • Xirius69 // 28.04.2020 à 11h30
            • Armiansk // 28.04.2020 à 14h11

              Je commence à m’étonner de ces commentaires qui se limitent à un lien : pas de thèse, pas de contexte, du prêt-à-répéter. J’ai l’impression que la majorité se veulent des soutiens à la démarche du Pr Raoult.

              Ici, le lien donne vers une vidéo d’1h10.
              J’ai écouté les 8 premières minutes. Pas entendu d’argument. Pas envie de continuer.

              Qu’y chercher, qu’y comprendre ? Dois-je écouter à l’aveugle (🤔) l’intégralité de ce monologue pour en déduire ce que *vous* n’avez pas pris la peine de résumer ?

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              Alerter
            • Narm // 28.04.2020 à 23h15

              merci Armiansk de m’avoir fait écouter ce lien

              résumé : » Interview coup de poing d’un des tout grands spécialistes mondiaux de santé publique : le Genevois Jean-Dominique Michel.
              Boudé par les services publics et grands médias suisses, il raconte et met en perspective le moment sidérant, énigmatique et inquiétant que nous vivons 😷 »

              ‘l’essentiel des morts du covid sont des morts politiques, des morts conséquence d’une politique sanitaire imbécile et létale, donc ça a tué des milliers de personne, des décès évitables si on avait réagit intelligement et des autorités qui vienne nous dire d’une manière scandaleuse, mais regardez à quel point le virus est dangereux…. perversité »

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              Alerter
            • Armiansk // 29.04.2020 à 08h46

              Après le lien vers une vidéo jeté par Xirius69 sans explication ni argument ni thèse.
              Voici donc : le résumé de la vidéo recopié par Narm, «d’un des tout grands spécialistes mondiaux de santé publique» (source : J-D Michel ?)

              Toujours par d’argument, pas d’explication.

              Au moins a-t-on la thèse : si on avait fait mieux, la situation serait meilleure. Merci pour cette remarque pleine de bon sens.

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              Alerter
            • Narm // 29.04.2020 à 09h10

              ah ah
              j’ai mis les résumé des textes de la vidéo
              « on devient tellement bon dans la technique et les détails qu’on devient imbecile ( trop de faiblesse de penser) »
              perte de contact à la réalité
              capacité à se remettre en question
              des remarques particulières sur le corona, (4 à 11 degré )
              comparer le covid à la grippe saisonière….
              bref, à écouter plutôt que d’en faire des polémiques

              répondez plutôt à la question pas loin
              28.04.2020 à 23h20

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              Alerter
          • Narm // 28.04.2020 à 23h20

            « Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, a œuvré pendant vingt ans comme expert en santé publique.  »

            bref, surement un gars qui ne s’y connait pas ….
            bon , je remarque qu’il pense un peu comme panoramix, alors, boulets rouges ?

            et je répète un Nième fois, qu’est-il proposé comme protocle de soin à part le dolipran ?

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            Alerter
  • Dominique65 // 27.04.2020 à 09h32

    « la nouvelle de l’échec de cet essai est un coup dur pour la communauté scientifique »
    La communauté scientifique, vraiment, ou un minime pourcentage de cette communauté qui y nourrissait quelque espoir ? Car de tout ce que j’ai lu jusqu’ici, très peu voyaient une solution dans ce médicament.

      +30

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    • bm607 // 27.04.2020 à 10h05

      « Pour la communauté scientifique », comprendre pour Big Pharma et donc ses sbires (médecins peut-être pas achetés mais qui profitent des largesses des labos par tout un tas de biais, médias aux ordres du pouvoir et donc des riches) : 260 € environ par traitement, multiplié par des dizaines ou centaines de millions, ça en faisait des €-$-£..

      Donc tout n’est pas perdu pour ce médoc, moyennant des tas de contre-essais (comme pour le glyphosate, avec les bons experts il suffit d’y mettre le prix) il va peut-être bien être prouvé que ça marche quand même.

        +30

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    • Emile // 27.04.2020 à 11h37

      Je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt de l’essai Discovery. Il ne testait que des traitement déjà testé ailleurs. Au moins 2 essais avaient été faits sur le Remdesivir sans grand succès. Pourquoi s’acharner à le retester une 3e fois ? Parce que Gilead amerait vraiment beaucoup que ça marche même un tout petit peu ?

      Pour le Lopinavir/Ritonavir il y avait déjà eu aussi des essais en Chine donnant dans certains cas des effets légèrement positifs mais les effets secondaires sont dévastateurs: Infection des voies respiratoire dans 10% des cas. Pour une maladie comme le Covid, c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec 2 balles dans le barillet.

      Restait l’hydroxychloroquine, ajoutée à contrecœur à la dernière minute suite au buzz, mais testée dans des conditions ou on la savait inutile.

      Pourquoi donc ce « grand essai européen » ? Pour tenter de prouver que l’Europe a servi à quelque chose dans cette crise ?

        +28

      Alerter
      • Pierrot // 27.04.2020 à 14h57

        Tout d’abord, il ne suffit pas d’une étude pour valider ou rejeter un nouveau traitement. La démarche scientifique impose de réaliser des tests adaptés aux différentes questions qu’il suscite, puis d’évaluer au cas par cas la pertinence de la démarche et des résultats obtenus.

        De plus, les tests pratiqués jusqu’ici n’ont pas toujours été menés avec la rigueur nécessaire (notamment lorsque sauver des vies apparaissait comme plus prioritaire que d’obtenir des résultats conformes aux protocoles de recherche), ne se sont pas forcément avérés conclusifs ou n’étaient pas aptes à répondre à certaines questions importantes (avec le risque de mal estimer les dangers et les bénéfices d’une solution, voire de rejeter une bonne solution mal employée).

        Donc, non, les essais Discovery n’étaient pas inutiles. Si les résultats négatifs d’essais cliniques (en admettant qu’ils soient effectivement conclusifs) marquent l’échec de certaines solutions, ils constituent néanmoins une avancée du point de vue de la recherche thérapeutique et de la connaissance de la maladie. Ce n’est qu’en multipliant les essais qu’on disposera du recul nécessaire pour rejeter ou pour prescrire les différents traitements candidats et pour faire apparaître de nouvelles pistes de recherches.

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        • Xirius69 // 28.04.2020 à 09h05

          Une méthode scientifique pour valider une hypothèse a besoin d’une seule expérience correctement menée; sinon, on n’est plus dans cette méthode. Au-delà, on pratique la confirmation ou l’infirmation. On voit toute l’approche malhonnête de Gilead dans cette histoire (mais il y a des milliards de dollars en jeu) dans leur affirmation : « l’essai a été arrêté assez tôt, en raison d’un faible taux de participation », quand les Chinois expliquent que c’est en raison des effets indésirables qui a forcé 18 patients à abandonner l’essai. Le titre du merdia est à mourir de rire (‘la COMMUNAUTE scientifique -pas moins- atterrée par cet ‘échec APPARENT’).

            +3

          Alerter
      • R.C. // 29.04.2020 à 11h29

        @ Emile
        Pourquoi cet acharnement à vouloir tester ?

        La réponse est peut-être là :
        https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/04/03/avec-le-remdesivir-gilead-rackettera-t-il-la-securite-sociale-francaise/
        et là :
        https://www.france-assos-sante.org/bon_mauvais_point/gilead-remdesivir-profit-pandemie/

        C’est sûr qu’avec ses trois, quatre petits euros la boîte de quelques dizaines de comprimés, l’hydroxychloroquine ne fait pas bander les gros actionnaires de l’industrie pharmaceutique mondialisée…

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  • LibEgaFra // 27.04.2020 à 09h38

    « Par conséquent, les résultats de l’essai sont peu concluants, même si des tendances dans les données suggèrent que remdesivir a un côté bénéfique tout particulièrement pour les malades pris en main tôt »

    Tiens donc, cela me rappelle vaguement qqch, mais quoi?

      +18

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  • Chris // 27.04.2020 à 10h17

    Au Japon c’est l’AVIGAN qui est utilisé.
    https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/fr/news/230153/

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  • JT // 27.04.2020 à 10h17

    Les publications de Raoult sont de véritables torchons en raison de la méthode, nous le savons… mais il faudrait peut-être se pencher sur les chiffres de Marseille : 0,7% de décès chez les patients positifs, le taux le plus faible au monde ! Alors, il est possible de dire que les patients traités sont morts chez eux bien sûr, mais l’Insee doit bien avoir des chiffres officiels et si les chiffres sont confirmés, il va peut-être falloir accorder un peu de crédit au protocole Raoult.

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    • Julien // 27.04.2020 à 10h44

      Quand un internaute se permet de dire du travail de l’expert numéro 1 en infectiologie dans le monde, que son travail est un torchon …. je me retiens de rigoler ! Jusqu’à preuve du contraire depuis le départ Raoult a raison. Il fallait que politiques et labos gagnent du temps … au détriment des nombreuses victimes. Mais ça c’est pas un torchon, c’est un pur scandale. et bizarrement aucun médias ne s’en offusque. Idem pour « le torchon » qu’est l’essai Discovery qui n’applique pas du tout le protocole Raoult mais fait l’inverse pour tenter de prouver que ça ne marche pas. bref …

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      • Jubaka // 27.04.2020 à 11h32

        Vous croyez vraiment que des chercheurs se liguent dans un complot abracadabrantesque pour disqualifier un traitement qui pourrait sauver des dizaines de milliers de vies? Pourquoi? Parce qu’ils n’aiment pas la coupe de cheveux de raoult?
        Il s’agit d’humains avec des parents, des conjoints, des enfants etc.
        Faut arrêter les délires …

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        • marc // 27.04.2020 à 13h24

          c’est pourtant évident, avec un exemple très marquant pour moi : Etienne Klein, j’ai été très déçu

          je rappelle qu’il visait évidemment l’hydroxychloroquine, puisqu’il faisait référence aux gens qui disent « je ne suis pas médecin mais… » et que ça tombait pile à la période où tous les médias américains reprenaient Trump, qui avait dit « je ne suis pas médecin mais je pense que l’hydroxychloroquine c’est bien »…
          Etienne Klein nous imaginait un test qui fonctionne TOUJOURS à 95%… et brodait le reste pour que tout le monde tombe dans son panneau…

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        • sergio // 27.04.2020 à 14h05

          Ne vous faites pas plus « simple » que vous ne l’êtes, Jubaka. Les effets du dénigrement de la chloroquine sur le cours en bourse de GILEAD sont avérés. Il n’y a donc rien que de très ordinaire (rien d’abracadabrant) pour de grands labos, de détruire un homme qui soigne avec des médicamets bon marché, les empêchant de commercialiser leurs médicaments coûteux. Si le remdésivir avait eu ne serait-ce que la même efficacité que le protocole de Raoult, la fameuse « communauté scientifique » n’aurait insisté que sur la diminution de la charge virale (qu’elle n’évoque même pas s’agissant de Raoult) en taisant les effets secondaires qui eux, sont autrement plus redoutables.

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          • Jubaka // 27.04.2020 à 14h52

            On peut jouer longtemps à ce jeu là. Sanofi a bien augmenté en bourse suite aux déclarations de raoult.
            Je suis critique sur Raoult, et surtout ses méthodes, mais je ne le soupçonne pas de mentir pour faire monter les cours de ses financeurs.

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            • Jaaz // 27.04.2020 à 15h06

              L’hydroxychloroquine est une molécule générique sur là quelle Sanofi n’a plus de droits exclusifs. Il est donc peu probable que cette seule molécule soit à la base des variations boursières de ce labo

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        • Antoine // 27.04.2020 à 15h11

          Pas de complot mais un conditionnement par notamment les firmes omniprésentes dans la médecine qui font passer des vessies (leurs nouvelles molécules) pour des lanternes, et ça marche bien car il y a beaucoup d’argent à se faire pour tout le monde de la médecine. Je ne suis pas un supporter particulier de Raoult mais je suis tout à fait d’accord lorsqu’il explique que le Covid-19 est l’échec de la médecine des pays riches (traduire, qui ont vendu leur médecine aux firmes) qui ont décidé de ne pas traiter la maladie, alors que les pays pauvres font avec ce qu’ils ont sous la main avec des produits à très faibles effets secondaires et qui ne coûtent rien (hydrochloroquine et compagnie).
          Fort heureusement de nombreux médecins s’insurgent contre ces dérives mais ils sont très peu écoutés.

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        • Julien // 28.04.2020 à 08h53

          Non c’est justement vous qui devriez redescendre sur terre. Les enjeux financiers sont colossaux donc effectivement tout est mis en œuvre pour… aucun complot, faut arrêter de parler de complot quand on est pas d’accord avec l’avis des gens. Trop facile. Et cela ne marche plus. Ce n’est pas un complot mais la réalité du business et des lobbys. suffit de regarder les conflits d’intérêts de tous les détracteurs de Raoult et leurs liens avec les labos … et c’est officiel ça.

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        • Xirius69 // 28.04.2020 à 09h10

          Les médecins, particulièrement les grands professeurs en position de pouvoir, sont des hommes comme les autres : dansune société du fric, dont le but existentiel est la reconnaissance sociale et la richesse matérielle, les forces de l’argent corrompent tout et (presque) tous.

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      • JT // 27.04.2020 à 12h20

        @Julien,

        La science est avant toute chose un discours, ne l’oubliez pas… De plus, je n’ai jamais dit que Raoult avait tort ! Mais je signale que ses publications racontent une belle histoire ! Je vous renvoie au travail d’Olivier pour les premières publications. Quant à la 3e, elle est à l’avenant ! Les résultats ont été publiés alors que des patients étaient toujours hospitalisés ! Si vous n’êtes pas capable de voir que cela pose un problème, je ne peux rien pour vous. Mais peut-être vous êtes-vous dispensé de lire les publications ? Si c’est le cas, cela donne encore plus de poids à votre intervention… Pour conclure, si les publications avaient été un peu plus sérieuses (et je ne parle même pas de groupe test), nous aurions gagné du temps. L’étude du CHU de Montpellier va apporter des réponses dans peu de temps et cela permettra peut-être d’en terminer avec la controverse. Je dis en outre qu’il est nécessaire de vérifier les chiffres donnés par Raoult. Car si nous avons effectivement un taux de 0.7%, c’est exceptionnel. La question qui se pose est alors la suivante : comment a-t-il effectué le suivi des patients sachant que le nombre de place à l’IHU est limité ? D’où la nécessité d’avoir les chiffres de l’Insee ou des d’autres chiffres qui donnent le nombre de décès par ville.

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        • sergio // 27.04.2020 à 14h29

          En quelle langue faut-il vous dire qu’en période d’urgence avec risque de mort, on utilise les moyens qu’on peut dès lors qu’ils n’aggravent pas le mal. Seules des études malhonnêtes ont montré que le protocole de Raoult aggrave le mal : utilisation quand c’est clairement inutile voire contre productif (en réa) hors les conditions clairement préconisées par Raoult. Comme le dit si justement Idriss J. Aberkane, si on dit qu’il y a des terroristes qui tirent sur les gens et que vous devez sortir obligatoirement, en l’absence de gilet pare balles, vous allez vous confectionner une protection comme vous pouvez, plutôt que de sortir sans votre protection improvisée, dans l’attente de son homologation. Le nombre de morts est moindre chez les patients traités par Raoult que par tous les autres. Ca suffit pour utiliser son protocole dans cette situation d’urgence. Il est prouvé au moins qu’il réduit la charge virale (5 à 6 jours) plus rapidement que n’importe quelle autre médicament ou placébo (20 jours). Voici le lien aux propos d’IDRISS J. Aberkane: https://www.youtube.com/watch?v=LeJW_lHys9s
          N’êtes-vous pas interpellé par le fait que les résultats du Remdésivir n’aient été publiés que par erreur, signe qu’ils ne l’auraient jamais été parce que non concluants ?

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          • olivier77 // 27.04.2020 à 15h22

            De toute façon, la procédure dès l’apparition de la maladie, c’est de ne pas appeler les urgences, de rester à la maison et de se détruire les organes avec du Doliprane. Lavez-vous le mains souvent ça passera.
            Ne réagissez qu’en cas de mort imminente.

            Quand j’entends ce discours, je me dis que le serment d’Hyppocrate est foulé au pied joint pour des motifs purement mercantiles. Et que les médecins de ville ont été pris pour des cons.

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            • R.C. // 29.04.2020 à 12h05

              Et vous avez oublié de préciser qu’il faut avant tout, respecter le protocole.
              Plutôt voir mourir (le sujet d’expérience) en respectant le protocole (avec double aveugle et placebo) que laisser vivre en ayant indignement transgressé les règles académiques de la Recherche…! Tel est le Credo de quelques forcenés.
              On marche sur la tête. Nous sommes dans un monde ahurissant où Pic’sou, Dr Knock, les médecins de Molière et les stratèges cacochymes de mai-juin 40 se sont emparés des manettes de la santé publique…

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      • Diogène // 27.04.2020 à 14h31

        HO La!
        Il faudrait se calmer un peu sur le classement des experts en infectiologie dans le monde.
        Si le professeur Raoult est le numéro 1 -d’ailleurs, qui a décidé de ça ?-, ça craint un peu.
        Personnellement, quand je lis ou regarde les interventions que le professeur Raoult à faites sur le virus depuis deux mois déjà, je suis atterré.
        D’autre part, je trouve curieux que vous vous offusquiez de ce que quelqu’un qualifie de façon certes peu aimable le travail de ce professeur, tout en vous réservant le droit d’accuser en substance les labos les politiques et les médias (vous ne dites pas lesquels, sans doute pour respecter les codes de fabrication du Moloch), d’être au minimum responsables de milliers de victimes.
        Voila de la bien bonne indignation.

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        • Arno // 27.04.2020 à 14h39

          Effectivement, à chaque fois que son équipe a laissé parler Raoult tout seul, il n’a sorti que des âneries énormes. quelques exemples: « grippette », « 3 chinois morts » « un virus dans toutes (sic) les espaces du monde, c’est des bêtises » « covid-19, fin de partie » « les stats, plus les nombres sont bas, mieux c’est » et la dernière « les études des autres c’est des fake-news, na! »

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      • Arno // 27.04.2020 à 14h35

        Mais rigole, mon julien rigole; ton idole n’en reste pas moins un charlatan, qui n’a jamais été un expert, ni même un scientifique. Il n’est point de sourd qui ne veuille entendre, alors qu’O.B a fourni toutes les preuves et que la communauté scientifique du monde entier déclare toujours n’avoir aucun traitement. Ah oui, j’oubliais, son principal fanboy l’a aussi lâché, qui suggère maintenant l’eau de javel à la place de la chlorotruc.

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        • fanfan // 27.04.2020 à 20h34

          OB peut-il expliquer ces graphiques aux US d’Ethical Skeptic ?

          > « CV-19 Daily Actual Reported New Cases (vs 2003 SARS) :
          https://twitter.com/EthicalSkeptic/status/1254549287180152833

          > « CV-19 US Pace Daily Cases & tCFR at 100K-1.4 % : https://twitter.com/EthicalSkeptic/status/1254550502777524224

          > Comparaison des taux de mortalité entre grippe/pneumonie (moyenne pour 2013-2019) et covid-19 au cours des 4 premiers mois de l’année.
          « 18-19 P&1(Pneumonia and Influenza) 20w Season vs Covid-19 U07.1 & U07.2/pneum » : https://twitter.com/EthicalSkeptic/status/1254551547821907969

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          • fanfan // 27.04.2020 à 20h35

            The Ethical Skeptic, “The Tree of Knowledge Obfuscation”; The Ethical Skeptic, WordPress, 2 Nov 2009; Web, https://wp.me/p17q0e-2XA
            https://theethicalskeptic.com/the-tree-of-knowledge-obfuscation/
            The following is The Ethical Skeptic’s list, useful in spotting both formal and informal logical fallacies, cognitive biases, statistical broaches and styles of crooked thinking on the part of those in the Social Skepticism movement. The TOKO is categorized by employment groupings so that it can function as a context appropriate resource in a critical review of an essay, imperious diatribe or publication by a thought enforcing organization or entity. To assist this, we have comprised the list inside an intuitive taxonomy of ten contextual categories of mischaracterization/misrepresentation:
            It is not the errors one commits which make for evil; rather, evil is the manifestation of ignorance, coercion and deception which enable willful control, greed and concealed harm – the seeking of godship over another being. It is the knowledge of and skill in applying this praxis of obfuscation,
            which serve to render a being accountable under its mantle.

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        • R.C. // 29.04.2020 à 12h30

          «la communauté scientifique », c’est un peu comme la « communauté des pays démocratiques » ! Un oxymore… Des gens qui se décernent un brevet d’honorabilité et pratiquent l’exclusion de qui ne pense pas comme la « communauté ».
          Quant à traiter le Professeur Raoult de charlatanisme, n’oubliez pas ce que pouvaient dire d’un Pasteur les académiques figés et blets de son temps…
          Je ne fais pas une idole de D. Raoult mais je considère que ces attaques convergentes sont indignes et, pour l’essentiel, totalement dénuées de fondements.
          En le visant lui, on atteint de plein fouet la « communauté » des malades ; toutes gens qui ne demandent rien d’autre que d’être soignés et surtout guéris (avec ou sans protocole validé par la recherche académique) !

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      • Olivier // 27.04.2020 à 15h37

        « l’expert nuéro 1 en infectiologie dans le monde »

        Correction:

        l’expert autoproclamé numéro 1 en infectiologie dans l’univers…

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      • Pierrot // 27.04.2020 à 16h04

        @Julien : Pr Raoult est avant tout le DG d’une grosse institution hospitalo-universitaire publique, bénéficiaire de la plus importante des subventions du domaine médical en France, qui passe le plus clair de son temps à y prendre des décisions de tous ordres, à signer les travaux de ses subordonnés, et à faire de la communication pour promouvoir ses activités et, dans le même temps, pour soigner sa propre image médiatique.

        Non seulement rien n’indique que le Pr Raoult soit le meilleur infectiologue du monde, mais ce statut ne saurait lui confèrer une science infuse en ce qui concerne ce nouveau virus et la meilleure conduite à tenir face à cette maladie inédite.

        Pour se faire une juste opinion du personnage et de ses actions, il convient de les juger sur pièces. On ne peut s’en remettre à sa réputation supposée, dont on ne sait si elle reste d’actualité ni si elle n’a pas été usurpée. Or, de ce point de vue, certains ne trouvent pas déraisonnable de soupçonner le professeur d’être un fumiste et un affairiste cynique.

        Par ailleurs, l’évaluation du traitement à l’hydroxychloroquine (dans lequel la molécule n’est qu’un des composants) est également nécessaire, et pas seulement dans les conditions fixées de façon assez obscure par celui auquel on attribut sa paternité, ne serait-ce que pour en définir les limites… car aujourd’hui on ne cherche pas à soigner que les malades en bonne santé ! Cette évaluation se doit d’être objective, indépendante de toute affaire de personnes, et ne saurait donc être conclue sur la base de la réputation, bonne ou mauvaise, de ce professeur.

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    • Armiansk // 27.04.2020 à 11h29

      Pour affirmer que ce taux est le plus faible du monde, comment proposez-vous d’établir la comparaison ?

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      • Arno // 27.04.2020 à 14h41

        Demandez à Raoult, c’est ses fanboys qui le relayent !

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      • Alcyon // 27.04.2020 à 20h59

        Moi je peux l’affirmer. Quand on utilise des chiffres magouillés, c’est facile.

        https://archive.vn/https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/

        Regardez 8 avril vs 27 avril.
        Plein de morts en plus.
        Peu de morts traités en plus.

        Ca parle à fond. Puis on regarde: tiens le nombre de personne traitées, entre ces deux dates, a plus augmenté que le nombre de personnes au total. Je répète: le nombre de personnes traitées entre lé 8 et le 27 avril est PLUS ELEVE que le nombre de personnes contrôlées positives entre ces deux dates.

        Ok il a peut-être traités des gens pas traités les jours précédents, mais donc il traité tout le monde, commence ça se fait que le nombre de morts non traités augmente?

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        • Xirius69 // 28.04.2020 à 11h36

          comment pouvez-vous tirer de l’incompréhension de données la certitude d’une magouille?

            +0

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    • fanfan // 27.04.2020 à 20h21

      Un traitement n’agit pas nécessairement directement sur la cause de la pathologie, mais peut se contenter de limiter ses effets. L’hydroxychloroquine semble avant tout empêcher « l’orage de cytokines », c’est-à-dire la surréaction immunitaire, qu’être un véritable antiviral. Cf l’article du pharmacologue Michel Bendahan, « Tout se passe comme si la gravité du syndrome dû au Covid-19 avait pour base un conflit immunologique et inflammatoire, que l’association Hydroxychloroquine-Azithromycine permettrait de prévenir. » (https://www.lopinion.fr/edition/economie/coronavirus-mecanisme-derriere-chloroquine-tribune-michel-bendahan-215916).
      Certains traitements anti-grippaux inhibent l’action des calpaïnes, protéases qui accroissent la cascade inflammatoire de la maladie. Faute de disposer d’un anti-viral véritable, l’on agit sur les effets du virus de la grippe.

        +3

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    • Arnaca // 28.04.2020 à 15h34

      L’écrasante majorité des évaluations portant sur le nombre de cas, de morts et…etc…n’a aucune valeur. Pour mesurer des différences nationales, voire régionales, il faut que toutes les conditions externes soient égales, ce qui n’est jamais le cas. Par exemple,
      1) plus on teste et plus le nombre de cas augmente donc plus la mortalité par nombre de cas diminue.
      2) le nombre de mort dépend de la façon de coder la cause du décès. Un mort sans test est tout au plus une « suspicion de… ». Tout dépend de la place que le Covid-19 occupe dans la liste des causes. Comment coder : patient de 80 ans, cardiopathie chronique, sous anticoagulants après stent coronaire, hémorragie cérébrale après une chute, symptômes neurologiques peut-être dûs à Covid-19 ?
      Les calculs de surmortalité pendant la période où le Covid-19 sévit, permettront une évaluation brute, quoiqu’elle prendra en compte les effets du confinement et celui des suicides consécutifs aux faillites, minoré par le nombre d’accidents du traffic.
      Arrêtons de dire qu’il y a moins de morts à Marseille à cause de la chloroquine sans au minimum l’exprimer par 100’000 habitants au lieu de « par individus testés positif » et comparons avec une ville de densité et culture semblables.

        +0

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      • Bigtof // 28.04.2020 à 18h02

        Mais justement, Marseille est la 2ème Ville de France en population, et le 13 le 3ème le plus peuplé. C’est donc tout à fait comparable au nord (59) et la la Région lyonnaise ou même Paris (bien sûr en ramenant à la population.
        De plus, Marseille, cela ne vous aura pas échappé, est un port, avec des sources variées de provenance de virus….

          +0

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  • anatole27 // 27.04.2020 à 10h45

    On remarquera que sur le mois écoulé l’action de GILEAD (Remdesivir)
    est passé de : 72 à 79 Euros

    Quand celle de SANOFI (Partenaire IHU Marseille)
    passait de 77 à 93 Euros

    Oh wait j’aurais pas du écouter les discours COMPLOTISTES de Mister RAOULT

      +7

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    • sergio // 27.04.2020 à 14h38

      Qu’est ce que Sanofi gagnerait sur un médicament tombé dans le domaine public? N’importe quel labo peut produire de la chloroquine. C’est un médicament générique. Par ailleurs renseignez-vous: il y a des années que les relations entre Raoult et SANOFI sont rompues de l’aveu même de SANOFI. Raoult soigne et ne met pas la recherche avant les soins à ses patients en « temps de guerre ». Ca vous défrise? Faites-vous une raison.

        +13

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      • Arno // 27.04.2020 à 14h44

        Raoult ne soigne qu’une seule chose, sa mégalomanie; le reste il s’en contrefout; il n’y a qu’à voir comment il traitait les passagers du premier bateau de croisière contaminé. Raoult est toujours le larbin de SAnofi qui se ferait un pognon de dingue avec le plaquénil, à 5 euros la boite multiplié par des dizaines de millions.

          +3

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      • anatole27 // 27.04.2020 à 16h14

        Alors pourquoi la référence à SANOFI est toujours présente sur le site de l’IHU ?

        https://www.mediterranee-infection.com/linstitut/partenaire/

        Ce n’est pas parce qu’un médicament est générique qu’il ne rapporte rien
        il rapporte simplement 1000 fois moins et en plus c’est excellent pour l’IMAGE

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    • Véro // 27.04.2020 à 18h28

      Il faut regarder toute l’évolution.
      Les deux laboratoires ont bénéficié de la pandémie.
      Quand on regarde sur 6 mois, sur un an, sur 5 ans, on voit que les choses ne se résument pas à ce qui s’est passé durant le mois venant de s’écouler.
      Sanofi semble plus solide globalement, avec des hauts et des bas, alors que Gilead semblait plutôt en perte de vitesse depuis 4 ou 5 ans, jusqu’à fin janvier ; on comprend donc pourquoi il était important pour Gilead de sortir un nouveau médicament contre le coronavirus, et le battage contre l’hydroxychloroquine explique sans doute la chute du cours de l’action sanofi entre février et mars, mais globalement les deux firmes profitent de la pandémie.

        +1

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    • R.C. // 29.04.2020 à 12h46

      @Anatole27
      Des corrélations du modèle de celle que vous nous proposez à titre de démonstration (27.04.2020 à 10h45), vous vaudraient un zéro (assorti d’une colle) dans n’importe quel cours de méthodologie.
      Sauf, peut-être, dans l’Ukraine post-Maïdan…

        +1

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  • Calmos // 27.04.2020 à 11h21

    Une synthèse du professeur Raoutl sur linteret des méthodes randomises ou pas

    https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/methodes-scientifiques-et-epidemies-1198116

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    • Armiansk // 27.04.2020 à 11h36

      Lu. Quelle(s) autre(s) méthode(s) propose-t-il ?

      Je ne vois que cette phrase sur laquelle on peut inférer sa méthode :
      «Le risque acceptable dans les deux situations n’est pas le même, car le bénéfice espéré n’est pas le même non plus.»
      Si je glose bien, il est prêt à faire risquer à ses patients les plus grands bénéfices, et donc aussi les plus grands risques. Se revendique-t-il vraiment d’Hippocrate ? «je m’abstiendrai de tout mal» y est écrit.
      On ne pourra malheureusement pas avoir la pleine pensée du Pr Raoult, car la taille du timbre-poste sur lequel il s’exprime est déjà atteinte.

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      • olivier77 // 27.04.2020 à 15h35

        Comme tout médecin qui essaye de soigner. Je ne vous souhaite pas d’avoir une maladie thyroïdienne, le dosage peut être bénéfique comme l’inverse. La médecine n’est pas une science exacte, chaque patient est un essai.

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        • Armiansk // 27.04.2020 à 16h18

          Est-ce que vous sentez la différence entre :
          〈Le dosage peut être bénéfique comme l’inverse. Gardons ça à l’esprit et tentons par toute la rigueur scientifique possible de limiter les risques pour le patient, et dans la mesure du possible d’améliorer la connaissance pour les patients suivants.〉
          et
          〈Le dosage est bénéfique parce que c’est moi qui le dit. Mon intuition ne m’a jamais trompé (sauf …, …, et …). Bricolons un essai qui n’a structurellement aucune pertinence, et appelons les gens à se précipiter sur mon produit ‹fin de partie›.〉
          ?

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          • gracques // 27.04.2020 à 16h33

            « C’est pas moi qui le dit , ni mon intuition » , mais 8 ans passé a étudier la médecine sanctionné par un doctorat ……( pour un « petit » généraliste).
            pas de la « science infuse » non , mais pas du café du commerce non plus.

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          • fanfan // 27.04.2020 à 20h46

            Il est stérile et inexact d’opposer la démarche randomisée, la démarche observationnelles et le raisonnement causal. Ces trois termes sont le trépied sur lequel s’appuie la preuve. Une preuve solide combine les trois, en les faisant s’alterner.

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        • Pierrot // 27.04.2020 à 16h32

          @olivier77 : Si globalement la médecine n’est pas une science exacte, elle n’en reste pas moins une science très encadrée dans laquelle tout le monde ne fait pas n’importe quoi comme bon lui semble, mais utilise les connaissances qu’elle institue pour agir au mieux.

          Ainsi, on a d’un côté des chercheurs qui utilisent des cobayes pour mettre au point et valider des traitements et leur posologie, non sans avoir préalablement reçu les autorisations pour chacun des tests pratiqués, et de l’autre des médecins qui prodiguent des soins, sur la base de diagnostics établis dans les règles de l’art et à l’aide des traitements mis à leur disposition.

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        • fanfan // 27.04.2020 à 20h52

          Le problème est que l’on peut très facilement trouver autant d’exemples où ce sont des RCT qui ont mené à des erreurs importantes : https://academic.oup.com/ndt/article/28/4/826/1853056 //
          https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0277953617307359 // https://voxeu.org/article/limitations-randomised-controlled-trials

          Les études observationnelles, bien que moins rigoureuses que les RCT, ont une méthodologie qui leur est propre : l’application des critères de Bradford Hill : https://fr.wikipedia.org/wiki/Crit%C3%A8res_de_Hill

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  • Kiwixar // 27.04.2020 à 11h54

    Donc cet antiviral ne fonctionne pas sur ce sars-cov2. Des nouvelles des antibiotiques, et d’une possible association entre le virus et les bactéries provotella, piste à creuser?

    L’imonde affirme que la rumeur ne repose sur rien de fiable :
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/24/des-bacteries-intestinales-les-prevotella-sont-elles-les-veritables-responsables-du-covid-19_6037624_4355770.html

    Mais bon, la « communauté scientique » a besoin de temps (apparemment beaucoup moins de temps quand le traitement rapporte un paquet de pognon à BigPharma que quand le traitement est un simple antibiotique générique).

    En 1982, deux chercheurs australiens avaient suggéré le lien entre la bactérie helicobacter pilori et les ulcères gastro-duodénaux (à 80% causés par la bactérie). Ils ont mis plus de 12 ans pour convaincre et ont même été jusqu’à avaler la bactérie pour démontrer leurs vues. Prix nobel de médecine en … 2005.

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    • Armiansk // 27.04.2020 à 13h34

      «Ils ont mis plus de 12 ans pour convaincre»
      Vous semblez confondre conviction et réception du Nobel. On ne donne pas forcément le Nobel dès acceptation du travail scientifique.

      Dans cette histoire qui mettait en cause fortement le savoir supposé de l’époque, la valeur de leur travail a été reconnue à travers leur publication en 1985, soit l’année suivant leur démonstration. Je n’ai pas d’élément tendant à laisser penser que leur travail a été fortement critiqué après 1985.

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      • Arno // 27.04.2020 à 14h47

        Surpris que les fanboys du charlatan trafiquent les infos et les chiffres ?

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      • Kiwixar // 27.04.2020 à 21h23

        Wiki : « La communauté médicale mit du temps avant de reconnaître le rôle de cette bactérie dans les ulcères gastriques ». Les 2 Australiens ont été jusqu’à ingérer la h-pylori pour démontrer leur théorie.

        12 ans plus tard : « En 1994, les National Institutes of Health publièrent un texte soutenant que la plupart des ulcères gastriques récurrents étaient causés par H. pylori »

        Prix Nobel 23 ans plus tard. Je ne confonds pas prix nobel et acceptation scientifique. Ils ont mis beaucoup de temps pour convaincre.

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        • Armiansk // 28.04.2020 à 00h08

          Merci.
          L’expression «mit du temps» et la mention du texte de 1994 sont insuffisantes pour m’assurer qu’il y avait une dispute scientifique jusque-là, mais ce sont des indications qui m’incitent à réviser mon jugement.

          Incidemment : vous voyez, Arno, nul besoin de s’emporter et d’accuser de trafiquer les chiffres. L’erreur existe (mon commentaire en est la preuve).

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  • JFG // 27.04.2020 à 12h57

    C’est vraiment dommage pour Gilead, ils pensaient tenir la poule aux œufs d’or:
    https://www.france-assos-sante.org/bon_mauvais_point/gilead-remdesivir-profit-pandemie/
    et l’action commençait à frémir en bourse.

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  • pseudo // 27.04.2020 à 13h11

    c’est l’espace scientifique qui passe pour branquignol dans toutes ces histoires. On peut croire en la méthode scientifique, mais décidément, l’erreur est souvent entre la chaise et le clavier…

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    • gracques // 27.04.2020 à 16h38

      Mais mon ami il n’existe pas UNE méthode scientifique , ni même UNE science…. mais DES disciplines scientifiques avec DES méthodes et en perpétuelle évolution du reste.
      En outre , chaque discipline est faite par des hommes dans un cadre social et économique qui a son importance….
      LA science comme la sociologie est un sport de combat.

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  • Ignotus // 27.04.2020 à 13h23

    J’ai lu que la vitamine C en haute dose intraveineuse associé à d’autres vitamines serait une possibilité pour aider les patients à lutter contre la maladie.
    Comme il y a ici des spécialistes (en tout) qu’en pensez-vous ?

    Pourquoi il n’y a aucun article dans les journaux ni d’essai officiel avec ce produit ?

    De plus j’ai lu qu’il n’y avait aucun effet secondaire et que le produit est très peu cher. Est-ce la réponse à mes questions précédentes ?

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    • Armiansk // 27.04.2020 à 13h46

      Je ne pense pas que vous trouverez une information fiable en demandant leurs avis aux passants, fussent-ils numériques.

      En dix secondes de recherche + vingt secondes de lecture, on trouve : https://www.lesoleil.com/actualite/vos-questions-sur-la-covid-19/la-vitamine-c-peut-elle-aider-a8bc2ea9ab9135081ad13bc313bef371
      Votre question initiale porte un flou sur le terme «possibilité» ?
      — si c’est ‹une suggestion que peuvent se faire les chercheurs› : oui, dans l’absolu aucune piste ne sera rejetée sans réflexion (fût-elle «attends, t’es sûr qu’injecter de la javel …?»)
      — si c’est ‹une piste d’essais sérieux (les essais, pas la piste)› : ça a été effectivement testé
      — si c’est ‹un moyen qu’on devrait généraliser› : à ce que je lis, il n’y a aucun élément sérieux pour l’étayer
      — si c’est ‹un traitement disponible aux médecins› : à ce jour, visiblement, non.

      Vous aurez noté que ma réponse ne porte pas sur mon opinion de “spécialiste (en tout, ni même en vitamine C + covid)”, mais juste sur la méthode de la recherch.

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  • Narm // 27.04.2020 à 13h56

    dites les comiques là ? pourquoi mon commentaire pourtant simple a purement et simplement été supprimé ?

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  • Narm // 27.04.2020 à 13h59

    je disais dans mon com :

    ah ben va y avaoir des déçus ( labos us )

    mais aussi une chose importante

    dans le var des fonctionnaires sont toujours positifs 21 jours après avoir déja été testé !

    dans un CHL, une personne l’est encore après 31 jours !

    ceci est au moins aussi important que la distance à garder avec l’elevage de vison dans un autre article des crises

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  • Diogène // 27.04.2020 à 13h59

    Depuis quand un syndicat même de médecins peut-il engager une procédure disciplinaire?
    Ça n’a pas de sens.
    L’ordre des médecin, oui mais, pas un syndicat.

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  • Fred // 27.04.2020 à 14h12
  • Pegaz // 27.04.2020 à 14h36

    Et si l’on se posait les questions du Pourquoi et Comment ?

    Pour optimiser ses décisions en matière de santé le gouvernement dispose de son ministre et de son – ministère des Solidarités et de la Santé – ainsi que de sa – direction générale de la Santé (DGS) – qui a pour, entre autres mission, celle de : protéger la population des menaces sanitaires.

    Pour remplir ses missions, la DGS s’appuie sur les – agences de sécurité sanitaires – qui lui fournissent des avis et sur – les hautes autorités. Notamment le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), une instance française chargée d’apporter une aide à la décision au ministre de la Santé en réalisant des rapports sur la santé et en formulant des recommandations. Ayant une fonction de
    « vigie », il transmet ses rapports à la Conférence nationale de santé (CNS). HCSP qui est doté d’une Commission spécialisée maladies infectieuses et maladies émergentes (CSMIME)

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    • Pegaz // 27.04.2020 à 15h00

      Ceci étant en apparence insuffisant le gouvernement a constitué :

      Le 11 mars, Le Conseil scientifique Covid-19
      Le 24 mars, Le Comité analyse recherche et expertise (CARE)

      Entre temps le 20 mars, c’est un autre conseil scientifique qui a sélectionné les 20 projets de recherches pour lutter contre l’épidémie COVID-19 !?
      Les 20 initiatives scientifiques ont été sélectionnées par le conseil scientifique de REACTing.
      https://presse.inserm.fr/covid-19-20-projets-de-recherche-selectionnes-pour-lutter-contre-l-epidemie/38640/

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  • Pegaz // 27.04.2020 à 15h03

    Il y a également Le conseil national de l’Ordre des médecins composé de 4 sections dont :
    La section santé publique coopère avec les services de l’Etat sur les dossiers relevant de la veille sanitaire, de l’éducation à la santé et de la prévention.

    Il y a également l’Académie nationale de Médecine qui peut être saisie d’une demande d’avis par les Pouvoirs publics. Dont ces membres sont répartis en quatre divisions, la 4ème concerne la santé publique.

    Il y a également l’Inserm et ses partenaires d’Aviesan qui ont mis en place REACTing (2013), un consortium multidisciplinaire rassemblant des équipes et laboratoires d’excellence, afin de préparer et coordonner la recherche pour faire face aux crises sanitaires liées aux maladies infectieuses émergentes.

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  • Leterrible // 27.04.2020 à 16h23
    • Leterrible // 27.04.2020 à 17h33

      pour cet article utile mettre en exergue ceci :

      …  »  »  » ces travaux prônent un changement de pratique en termes d’examen thoracique, en détaillant des liens jusqu’alors méconnus entre coronavirus et embolie pulmonaire…(…)…
      …Sur 100 patients suspectés de pneumonie liée au Covid-19, 23 souffraient également d’une embolie pulmonaire. « C’est une proportion colossale », tranche le Pr Delabrousse…[ d’où les détails publiés aux normes : https://pubs.rsna.org/journal/radiology ] …(…)…
      …« Le propre de notre article, c’est de dire qu’il faut injecter tout le monde avec du produit de contraste. Car dès lors qu’on repère une embolie pulmonaire, c’est traitable », simplifie le Pr Delabrousse. Il suffit de placer le patient sous anticoagulant. De fluidifier son sang, pour permettre à l’oxygène de mieux circuler…. (…)…
      …D’autres études, menées notamment aux États-Unis, allaient déjà dans ce sens en plébiscitant l’utilisation massive d’anticoagulants.
      « À Besançon, l’ensemble des patients Covid placés en réa sont désormais  »anticoagulés » », abonde Eric Delabrousse. Tout comme au CHU de Strasbourg, également précurseur.  »  »  » …..

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      • Chris // 28.04.2020 à 13h40

        Fin mars, un médecin lombard, Sandro Giannini publiait :
        Cependant, de ce que certains supposaient, mais ne pouvaient pas être sûrs, nous avons maintenant les premières données. Les gens se soumettent à la RCP pour une thromboembolie veineuse généralisée, principalement pulmonaire. Si c’est le cas, les réanimations et les intubations sont inutiles car il faut d’abord dissoudre, ou plutôt prévenir ces thromboembolies. Si vous ventilez un poumon où le sang n’arrive pas, c’est inutile ! En fait, 9 personnes sur 10 meurent. Parce que le problème est cardiovasculaire, et non respiratoire ! C’est la microthrombose veineuse, et non la pneumonie, qui est à l’origine du décès !
        Ici, l’inflammation a tout détruit et a préparé le terrain pour la formation de caillots. Car le problème principal n’est pas le virus, mais la réaction immunitaire qui détruit les cellules où le virus entre. En fait, aucun patient atteint de polyarthrite rhumatoïde n’est jamais entré dans nos services COVID ! Parce qu’ils fabriquent de la cortisone, un puissant anti-inflammatoire !

        Les essais et observations sur le terrain qui en résultent fusent de partout, mais personne, semble-t-il pour centraliser, classifier, partager les données, opérer une veille technologique.
        L’UE dispose déjà d’une unité spécifique, le Centre de coordination des interventions d’urgence (ERCC), qui opère dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’UE, qui aide à la fois l’UE et certains États tiers à gérer les crises, conformément au principe de solidarité. Un boulot où l’UE pourrait se rendre utile… pour une fois !

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  • serge // 27.04.2020 à 16h50

    Pas grave, plein d’autres molécules sont en test, probablement avec le même résultat. Et ils ont tous dit, pas gênés pour 2 ronds, qu’il faudrait 18 mois à 2 ans pour sortir quelque chose. Bien entendu, bien après l’utilité même pour les mutations actuelles. Mais tout le monde s’en fout puisque l’objectif est de mettre sur le devant de la scène les noms des labos qui « cherchent », signal pour les investisseurs et Mme Michu pour acheter les actions. Et dans 20 ou 30 ans, on aura droit en prime time à des audiences type Mediator, Distilbène, Vioxx, diane35 ou le sang contaminé. Show must go on…

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  • Catalina // 28.04.2020 à 01h57

    https://www.youtube.com/watch?v=TIusRRwmAC0
    Cash investigation – Les vendeurs de maladies (Intégrale)

    •21 juil. 2015

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  • Brigitte // 28.04.2020 à 07h54

    Avec cette pandémie, est mise au grand jour une dérive inquiétante de la recherche médicale, la publication des études préliminaires sans comité de lecture.
    Déjà que les chercheurs publiaient à tour de bras, concentrant leurs efforts sur le moyen terme, maintenant c’est le court terme, le nez dans le guidon.
    Donc, c’est la guerre des labos, les résultats ne vont pas dans le bon sens et l’étude est contestée, car préliminaire. Tous les coups sont permis pour tirer les résultats vers soi. on pourra appeler çà, l’effet chloroquine…

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