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23.mai.202023.5.2020 // Les Crises

Covid-19 : des chercheurs confirment le développement d’une immunité après l’infection

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Source : TrustMyScience et Claudina Michal-Teitelbaum

Est-on vraiment immunisé après avoir été infecté par le SARS-CoV-2 ? Nous attendons le verdict depuis un moment. Des chercheurs américains déclarent aujourd’hui que l’organisme construit effectivement une réponse immunitaire « robuste » après avoir surmonté l’infection. Les résultats de leur étude viennent d’être publiés dans la revue Cell.

Plusieurs laboratoires travaillent activement à la mise au point d’un vaccin. Encore faut-il que l’organisme soit capable de développer une immunité efficace et durable une fois mis en contact avec le virus. Heureusement, des chercheurs de l’Institut d’immunologie de La Jolla en Californie lèvent désormais le doute : leurs analyses ont montré que les lymphocytes T – les cellules qui jouent un rôle majeur dans la réponse immunitaire de l’organisme – étaient particulièrement robustes face à ce coronavirus.

Identifier les protéines qui stimulent la réponse immunitaire

L’étude a porté sur un groupe de 20 patients adultes, tous guéris du Covid-19. À noter, qu’aucun de ces cas n’a nécessité d’hospitalisation, un choix volontaire selon Allesandro Sette, professeur au Centre de recherche sur les maladies infectieuses de La Jolla et auteur principal de l’étude : « Nous avons spécifiquement choisi d’étudier les personnes qui présentaient une évolution “normale” de la maladie et qui n’avaient pas besoin d’être hospitalisées, afin de déterminer de façon fiable à quoi ressemble une réponse immunitaire normale, car le virus peut avoir des conséquences très inhabituelles chez certaines personnes ». Leur organisme s’est ici défendu « normalement » face au virus.

Dans une étude antérieure, Sette et son équipe avaient utilisé des outils bio-informatiques pour déterminer quels fragments de SARS-CoV-2 étaient capables d’activer les cellules T humaines ; plus de 3000 fragments de virus ont été testés. Dans cette nouvelle recherche, ils ont vérifié si des cellules T isolées d’adultes rétablis du COVID-19, sans avoir développé de problèmes majeurs, étaient capables de reconnaître ces mêmes fragments, y compris la protéine de pointe.

Les scientifiques ont ainsi regroupé les peptides en deux grands groupes : le premier comprenait des peptides couvrant toutes les protéines du génome du SARS-CoV-2, à l’exception de la protéine de pointe ; le second s’est concentré spécifiquement sur la protéine de pointe, que l’on trouve à la surface du virus, car presque tous les vaccins en cours de développement ciblent cette protéine.

Lors de ces tests, ils ont découvert que tous les participants présentaient une réponse solide des lymphocytes T CD4 ou « auxiliaires », ce qui favorise la production d’anticorps. De plus, presque tous les patients (près de 70%) avaient produit des cellules T CD8 spécifiques du virus, des cellules « tueuses » qui éliminent les cellules infectées. « Nos données montrent que le virus induit ce que l’on attend d’une réponse antivirale typique et réussie », explique un collègue de Sette, Shane Crotty.

Les auteurs ont donc d’abord trouvé des lymphocytes T CD4 spécifiques pour les protéines de pointe chez 100% des sujets testés positifs au Covid-19, ainsi que des lymphocytes T CD8 spécifiques chez 70% de ces sujets. Montrant qu’il y a bien une activation spécifique des lymphocytes par ces épitopes.

Ils ont aussi trouvé que la réponse en termes d’anticorps neutralisants dirigés contre la protéine S était proportionnelle à l’activation des lymphocytes T spécifiques, en particulier les CD4.

Mais en examinant des échantillons de sang d’individus non exposés au SARS-CoV-2 prélevés entre 2015 et 2018, l’équipe a constaté que 50% contenaient des lymphocytes T CD4 spécifiques d’autres protéines (non S) du SARS-CoV-2.

Autrement dit, les auteurs ont trouvé chez 50% des donneurs de sang des lymphocytes T particulièrement réactifs contre le SARS-CoV-2, bien que les individus en question n’aient jamais été exposés à ce virus. Ils ont constaté que ces sujets avaient des anticorps contre des coronavirus saisonniers : les HCoV-NL63 et HCoV-229E.

Et pour cause : nombre d’entre nous ont déjà été exposés à d’autres coronavirus courants, tels que celui du rhume hivernal, ce qui pourrait expliquer la réactivité croisée observée. Cela pourrait signifier que grâce à des infections « banales » antérieures, de type rhume, certaines personnes auraient développé une réponse immunitaire pouvant potentiellement les aider à combattre le SARS-CoV-2. Les chercheurs admettent toutefois qu’il est encore trop tôt pour tirer de telles conclusions.

Ils ont aussi voulu savoir si les lymphocytes T spécifiques contre le SARS-CoV-2 étaient réactifs aux antigènes ciblés par les vaccins en développement.

En ce qui concerne les lymphocytes CD4, on pensait jusqu’à maintenant que les deux tiers des lymphocytes spécifiques étaient stimulés par la protéine de pointe (S). En réalité il y a une bien plus grande variété de lymphocytes T CD4 spécifiques et une plus grande complexité de la réponse immunitaire.

En effet, 27% des lymphocytes T CD4 sont stimulés par la protéine S, mais aussi 21% par la protéine M, 11% par la protéine N et 5% pour chacune des protéines nsp3 nsp4 et ORF8.

Pour les lymphocytes T CD8 la même chose se produit : l’importance de la protéine de pointe dans la réponse immunitaire médiée par le lymphocyte T semble bien moindre que ce qui a été rapporté dans la littérature.

Voici un schéma qui résume l’ensemble de l’étude. Les lymphocytes T réagissent à plusieurs antigènes différents et la stimulation des lymphocytes T CD4 par la protéine de pointe (S) est corrélée à la production d’anticorps neutralisants. Les lymphocytes T des non exposés réagissent en partie aux mêmes protéines et en partie à d’autres.

La totalité des individus testés, guéris du Covid-19, présentaient une réponse immunitaire « robuste » face aux protéines virales (la protéine de pointe, mais aussi la protéine M, N et autres ORF). Environ 40 à 60% d’individus non exposés au SARS-CoV-2 possèdent des lymphocytes T réactifs à ce coronavirus. Cell, A. Sette et al.

Les auteurs en concluent que la protéine de pointe (S) n’est pas aussi immunodominante qu’on le pensait pour le SARS-CoV-2 et que le développement des vaccins gagnerait à cibler un panel d’antigènes plus varié.

Source : TrustMyScience et Claudina Michal-Teitelbaum


Cibles des réponses des cellules T au coronavirus du SARS-CoV-2 chez les humains atteints de la maladie COVID-19 et chez les personnes non exposées

Source : Cell.com
Traduit par l’équipe Les-Crises

  • La mesure de l’immunité au SARS-CoV-2 est essentielle pour comprendre le Covid-19 et la mise au point d’un vaccin
  • Les pools d’épitopes détectent les cellules T CD4+ et CD8+ chez respectivement 100 et 70% des patients convalescents atteints de Covid-19
  • Les réponses des cellules T ne se concentrent pas seulement sur la protéine de pointe (S), mais aussi sur les protéines M, N et autres ORF
  • La réactivité des lymphocytes T aux épitopes du SARS-CoV-2 est également détectée chez les personnes non exposées

Résumé

La compréhension de l’immunité adaptative contre le SARS-CoV-2 est importante pour la mise au point de vaccins, l’interprétation de la pathogénie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et l’étalonnage des mesures de lutte contre la pandémie.

En utilisant des « mégapools » de peptides HLA de classe I et II, des cellules T CD8+ et CD4+ spécifiques du CoV-2 ont été respectivement identifiées chez ∼70% et 100% des patients convalescents atteints de Covid-19, . Les réponses des cellules T CD4+ à la protéine de pointe (S), la principale cible des recherches en vaccination, étaient robustes et corrélées avec l’ampleur des titres d’IgG et d’IgA anti-SARS-CoV-2.

Les protéines M, S et N représentaient chacune 11 à 27 % de la réponse CD4+ totale, les réponses supplémentaires ciblant généralement nsp3, nsp4, ORF3a et ORF8, entre autres. Pour les cellules T CD8+, la protéine de pointe et la protéine M ont été reconnus, avec au moins huit ORF du SARS-CoV-2 ciblées.

Il est important de noter que nous avons détecté des cellules T CD4+ réagissant au SARS-CoV-2 chez ∼40-60% des personnes non exposées, ce qui suggère une réactivité croisée cellulaire importante avec les coronavirus saisonniers et le SARS-CoV-2.

Pour accéder à l’étude complète, cliquez ici
Pour accéder aux documents complémentaires, cliquez ici
Pour le lire le thread twitter de l’auteur de l’étude, cliquez ici

Source : Cell.com
Traduit par l’équipe Les-Crises

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Commentaire recommandé

calal // 23.05.2020 à 08h25

c’est ce qu’on fait les indiens d’amerique…une harmonie stable jusqu’a un choc exogene dont ils ne se sont pas releves.

22 réactions et commentaires

  • DVA // 23.05.2020 à 07h57

    Bof, pour moi la meilleure immunité consisterait surtout à cesser de démolir le monde et de commencer à le réparer afin de (re) vivre en parfaite harmonie avec ce qui le compose , et ce, y compris les virus !!

      +9

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    • calal // 23.05.2020 à 08h25

      c’est ce qu’on fait les indiens d’amerique…une harmonie stable jusqu’a un choc exogene dont ils ne se sont pas releves.

        +19

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      • Le Belge // 23.05.2020 à 09h52

        En ce qui concerne le choc exogène, je suis d’accord avec vous mais pas pour le reste. Les Amérindiens étaient tout aussi prédateurs que les Européens. La preuve par les Anasazis (appelés, également, Baskets makers ou Pueblos) qui ravagèrent leur environnement déjà pauvre en arbre en les coupant systématiquement. Le dernier arbre fut abattu durant le XIVe siècle.

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      • MS // 23.05.2020 à 10h33

        Très juste Calal : et par la suite, bien que confinés dans des réserves inhospitalières ils ont édicté des règles permettant de continuer à y vivre : limitation de la taille des troupeaux, alors que ces derniers représentaient leur principale richesse, black-out sur d’éventuelles ressources minières pour ne pas se voir saisir leurs territoires etc…bref, de la « décroissance » avant l’heure …

          +7

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    • Kasper // 23.05.2020 à 12h50

      Pourquoi jouer les petits bras et s’arrêter aux virus? Nous devrions aussi vivre en harmonie dans l’arsenic, l’uranium, les tsunamis, la lave en fusion, toutes ces choses si naturelles qui ne nous veulent aucun mal.

        +10

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      • Matos // 23.05.2020 à 21h50

        Manger de la lave en fusion ne vous protégera pas des volcans. Attraper une forme bénigne d’un grand nombre de maladies vous en protégera à jamais…

          +1

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  • lon // 23.05.2020 à 09h33

    Il y a deux jours , Futura Science ( 3 scénarios pour la suite ..) nous avertissait que
    « ….De plus, l’immunité incertaine induite par le SARS-CoV-2 ne pourrait pas nous protéger totalement contre des infections futures…. »
    Aujourd’hui on nous confirme une « réponse immunitaire  » robuste » après l’infection » .
    A noter que les 2 papiers datent tous les deux du 14 mai .
    Maintenant on peut se demander si une réponse robuste après infection constitue une garantie certaine dans le temps

      +10

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    • Loxosceles // 23.05.2020 à 11h15

      On peut surtout s’interroger sur l’utilité de toutes ces infos contradictoires. Les certitudes viendront avec le temps si elles doivent venir, mais certaines personnes et certains sites sont à l’affut de toutes les non-infos qui pourront être contredites le lendemain ou le jour-même. Cela n’est pas sans effet sur la santé mentale ainsi que sur la vulnérabilité aux manipulations.

      Cela comporte même un danger direct. A un moment a circulé la rumeur que les anti-inflammatoires (non stéroïdiens) étaient à éviter à tout prix dans le contexte actuel, massivement reprise dans les médias et les réseaux sociaux, et maintenant on apprend qu’on soigne en fait le covid avec certains anti-inflammatoires… A ce moment-là, il était plus utile d’ignorer le flot « d’informations » que de savoir tout ce qui se disait… D’autant que certaines personnes qui doivent utiliser ces médicaments pour des conditions connues ont du en être affectées, au moins psychologiquement.

        +6

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      • Marc // 23.05.2020 à 13h52

        Les-crises.fr étant principalement une revue de presse, les contradictions de celle-ci sont reproduites ici.

          +4

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      • LibEgaFra // 23.05.2020 à 14h23

         » maintenant on apprend qu’on soigne en fait le covid avec certains anti-inflammatoires… »

        Non, on ne soigne pas le covid avec des anti-inflammatoires, mais les conséquences d’un emballement du système immunitaire une fois que le virus a disparu. Une telle méconnaissance des conséquences de la maladie fait peur et montre la degré d’inculture médicale d’une partie de la population. Notamment celle qui s’est enflammée pour une molécule qui montre ses effets toxiques quand ce n’est pas létal.

        Après l’article de The Lancet, voici la position de l’OMS:

        https://fr.sputniknews.com/sante/202005221043829110-loms-livre-son-avis-sur-lefficacite-de-lhydroxychloroquine-contre-le-covid-19/

        Aussi:

        https://menace-theoriste.fr/ne-soigner-que-ceux-qui-gueriront-seuls-protocole-raoult/

        Total soutien à la position des-crises.fr sur l’hcq!

          +6

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        • Ovuef2r // 23.05.2020 à 15h04

          Rien à voir avec votre « hcq » mais il a été remarqué au début de l’épidémie que la prise d’AINS augmentait les récepteurs sur lesquels se greffe le virus. Ainsi que certains anti hypertenseurs (antagonistes des récepteurs de l’angiotensine). On a gardé les médocs pour la tension mais plus d’anti-inflammatoires pour les mamies aux articulations usées.
          Quand à l’utilisation des ains elle se comprend par un de leurs effets secondaires : Ils perturbent la coagulation qui est la cause de nombre des complications du covid19.

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        • Loxosceles // 23.05.2020 à 17h10

          Vous aimez visiblement vous glorifier alors que vous faites un raccourci sur mon raccourci tout en tirant des conclusions sur l’inculture des autres… M’étonne pas que votre point de vue puisse être aussi tranché et biaisé… M’étonnerait en revanche que vous en sachiez plus que le reste de la population, le biais de surconfiance restant aussi répandu…

          https://www.youtube.com/watch?v=HTB47Yh-Vyo

          Vous faites partie de ces gens qui tirent des certitudes de la lecture d’une poignée d’articles orientés, allant dans le sens de ce que vous vouliez entendre depuis le départ.

          Or, ce que je disais dans mon commentaire précédent était, en substance, qu’on peut trouver des études scientifiques qui disent noir et d’autres qui disent blanc, et parfois un chercheur pensera blanc à un moment puis gris foncé plus tard, s’il est capable de se remettre en cause. Je prônais donc le fait de suspendre son jugement plutôt que de s’enfoncer dans le biais de confirmation ou de se noyer dans des articles contradictoires qui sortent alors qu’on ne sait à peu près rien de certain. La surcharge d’information et la dissonance cognitive ne sont pas connues pour avoir un bon effet sur le mental.

            +7

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      • Ovuef2r // 23.05.2020 à 14h54

        Le jour où les médecins prescriront de nouveau les AINS tous les nombreux arthrosiques et autres algies inflammatoires vont se ruer à la pharmacie. En plus ils auront perdu l’accoutumance, ça n’en soulagera que mieux leurs douleurs.
        Accessoirement Doliprane y perdra une partie de son chiffre d’affaires.
        Le problème sera ceux passés sous morphiniques (ou apparentés).

          +1

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      • Hit // 23.05.2020 à 19h25

        On continue à eviter les AINS mais pas les AIS.
        Les AINS à dose anti-inflammatoires ou > peuvent avoir un effet thrombo embolique.
        Point.
        Les AINS à dose faibles (dont aspirine) ont des effets anti- aggregants plaquettaire. Cet effet ne se retrouve PAS à dose plus élevée.
        Les AIS (dont le plus célèbre la cortisone) n’ont pas d’effet anticoagulant ni thrombo embolique, le spectre d’utilisation n’est pas le même.

        On évite par exemple les AINS dans la grippe car on sait que ça favorise les surinfections bactériennes.

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  • François // 23.05.2020 à 09h52

    Merci pour ces articles

    Les Coréens ont confirmés ce point depuis plusieurs semaines. Cela se confirme, les scientifiques ont l’air d’être d’accord sur ce point

      +4

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  • Lole // 23.05.2020 à 10h47

    20 patients effectivement c’est représentatif.
    Il me semble avoir vu des articles ou l’on disait le contraire pas très loin.

      +12

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  • Dbon // 23.05.2020 à 11h09

    Ah non pas ça ! Pas d’immunité ni de fin de la pandémie ! Autrement les labos gagneraient pas de milliards.
    Ceci dit comme ils obligent les états de financer leur recherche, eux ils ne perdent rien.
    S’ils trouvent c’est tout bénef pour eux, si ils échouent c’est pour le budget des états.
    Bénéfices privés, pertes publiques.

      +4

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  • Marc // 23.05.2020 à 15h11

    Ah ben, dans le Times d’aujourd’hui :

    « Après avoir guéri d’infections provoquées par différents coronavirus, les personnes ne restent immunisées que pour six mois, indiquent des chercheurs de l’université d’Amsterdam dans une étude citée par le Times. Selon les résultats, la présence d’anticorps diminue fortement après cette période. »

    https://fr.sputniknews.com/sante/202005231043830953-des-chercheurs-constatent-une-forte-chute-des-anticorps-contre-le-groupe-des-coronavirus-6-mois/

      +3

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  • jp // 23.05.2020 à 21h19

    Le Médecin dit de famille a suivi les mèmes études que le médecin hospitalier. Les deux sont sensés utiliser leur tête et se tenir informés de l’avancée des connaissances pour soigner au mieux les patients.
    Il y aura toujours hélas vrai Médecin et Médecin qui oublie de l’être.
    La politique et la Médecine cela a toujours été un mariage contre nature.

      +2

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    • tepavac // 24.05.2020 à 02h42

      Les « médecins de famille », cela devient de plus en plus rare, ils disparaissent sous les injonctions de « l’Ordre d’arno », de ses acolytes et des crises.
      Enfin à défaut d’être pris au sérieux, au moins égayent-ils la situation en nous sommant de les consulter pour un traitement et une remise en état en suivant scrupuleusement la méthode confusionniste.

        +2

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