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30.septembre.202130.9.2021 // Les Crises

Covid-19 : Pour les spécialistes d’Alzheimer, le virus pourrait entraîner un pic des cas de démence

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La pandémie actuelle de Covid-19 pourrait à long terme entraîner une augmentation significative du nombre de patients atteints de démence, a déclaré l’Alzheimer’s Disease International.

Source : CNBC, Yen Nee Lee
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Certaines recherches ont montré que les infections à la Covid peuvent augmenter la probabilité de développer une démence et faire apparaître les symptômes de la démence plus tôt, a déclaré le groupe.

Le groupe consultatif médical et scientifique du groupe, composé d’experts mondiaux de la démence, a mis en place un groupe de travail chargé d’étudier le lien entre Covid et la démence.

Des personnes portant des masques attendent pour traverser une route dans le quartier de Shibuya, le 2 février 2020 à Tokyo, au Japon.
Tomohiro Ohsumi | Getty Images News | Getty Images

SINGAPOUR – Le monde n’est peut-être pas préparé à une vague imminente de démence et aux cas supplémentaires que la Covid-19 pourrait entraîner, selon un groupe représentant plus de 100 associations d’Alzheimer et de démence dans le monde.

L’Alzheimer’s Disease International exhorte l’Organisation mondiale de la santé et les gouvernements du monde entier à « accélérer de toute urgence la recherche sur l’impact potentiel de la Covid-19 sur la hausse des taux de démence ».

Elle affirme que la pandémie pourrait entraîner une augmentation significative du nombre de patients atteints de démence à long terme, car certaines recherches ont montré que les infections à la Covid peuvent augmenter la probabilité pour une personne de développer une démence et faire apparaître les symptômes de la démence plus tôt.

La démence désigne généralement une détérioration du cerveau qui altère la mémoire, les pensées, le comportement et les émotions. La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de démence, et il n’existe actuellement aucun remède à la démence.

À court terme, « les taux de démence peuvent baisser temporairement en raison du nombre élevé de décès de personnes atteintes de démence dus à la Covid-19, avec entre 25 et 45% de tous les décès dus à la Covid-19 estimés être des personnes atteintes de démence », a déclaré le groupe basé à Londres dans un communiqué de presse mercredi.

Mais à plus long terme, le nombre de personnes atteintes de démence « pourrait augmenter de manière significative en raison de l’impact neurologique de la Covid-19 », a-t-il ajouté.

Depuis l’apparition du coronavirus en Chine fin 2019, plus de 217 millions de cas de Covid-19 ont été signalés – et plus de 18 millions ont été détectés au cours des 28 derniers jours, selon les données officielles compilées par l’Université Johns Hopkins.

Le nombre réel de cas de Covid dans le monde est probablement plus élevé que signalé. Cela est dû en partie à des facteurs tels que l’absence de tests pour découvrir les infections et une capacité insuffisante à signaler les cas.

Covid et démence

Selon l’Alzheimer’s Disease International (ADI), il faudrait faire davantage pour comprendre le lien entre la Covid et la démence.

« De nombreux experts en démence dans le monde entier sont sérieusement préoccupés par le lien entre la démence et les symptômes neurologiques de la Covid-19 », a déclaré Paola Barbarino, directrice générale de l’ADI.

Le groupe consultatif médical et scientifique de l’association, composé d’experts mondiaux de la démence, a mis en place un groupe de travail chargé d’étudier ce lien et de formuler des recommandations sur la manière de traiter le problème.

Le Dr Alireza Atri, neurologue cognitif et président du groupe consultatif, s’est dit « particulièrement préoccupé » par les effets de ce qu’on appelle le long Covid. Il s’agit de symptômes tels que la perte du goût et de l’odorat, le brouillard cérébral ou une perte de clarté mentale, ainsi que des difficultés de concentration, de mémoire et de réflexion, a-t-il ajouté.

Atri, qui est directeur de l’institut de recherche Banner Sun Health aux États-Unis, a expliqué que la Covid peut endommager et coaguler les micro-vaisseaux du cerveau, nuire à l’immunité de l’organisme et provoquer une inflammation.

Cela peut donner « un accès plus facile aux choses qui peuvent nuire à votre cerveau » et faire apparaître plus tôt les symptômes de troubles neurologiques, comme la démence, a déclaré le médecin.

Une vague de cas de démence

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’environ 50 millions de personnes sont atteintes de démence dans le monde, avec près de 10 millions de nouveaux cas chaque année.

Avant même l’apparition de la Covid-19, les prévisions montraient que les cas de démence pourraient passer de 55 à 78 millions d’ici à 2030, selon l’ADI. Les coûts associés à la démence, y compris les soins et les dépenses médicales, pourraient atteindre 2 800 milliards de dollars par an, ajoute le groupe.

« Nous demandons instamment à l’OMS, aux gouvernements et aux instituts de recherche du monde entier d’accorder la priorité à la recherche et à la mise en place de ressources dans ce domaine, et d’y consacrer davantage de fonds, afin d’éviter d’être davantage submergés par la pandémie de démence qui s’annonce », a déclaré Barbarino.

Une meilleure compréhension du lien entre la Covid et la démence peut aider les autorités à gérer la prévalence accrue de la démence et à identifier les symptômes le plus tôt possible, a ajouté Barbarino.

« Connaître les signes avant-coureurs et les symptômes de la démence permet aux gens de rechercher davantage d’informations, de conseils et de soutien, ce qui peut conduire à un diagnostic », a-t-elle ajouté.

« Nous avons besoin que les gens soient conscients du lien possible entre le long Covid et la démence, afin qu’ils sachent s’auto-surveiller pour détecter les symptômes et les prendre en charge. »

Source : CNBC, Yen Nee Lee – 31-08-2021

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Fabrice // 30.09.2021 à 07h06

La démence lié à la maladie me semble encore incertaine par contre l’impact des confinements, du climat anxiogène et des conséquences sociales ainsi qu’economiques là je pense que oui nous allons bien voir l’impact sur la santé mentale de la population.

Donc l’impact cellulaire de la maladie ne sera que la cerise sur le gâteau je le crains.

31 réactions et commentaires

  • Fabrice // 30.09.2021 à 07h06

    La démence lié à la maladie me semble encore incertaine par contre l’impact des confinements, du climat anxiogène et des conséquences sociales ainsi qu’economiques là je pense que oui nous allons bien voir l’impact sur la santé mentale de la population.

    Donc l’impact cellulaire de la maladie ne sera que la cerise sur le gâteau je le crains.

      +53

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    • Yann // 30.09.2021 à 08h57

      Il faut garder espoir…
      Peut-etre qu’un jour, un labo inventera un vaccin contre la maladie d’Alzheimer…indiqué dès l’âge de 2 ans.

        +28

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    • Marire // 30.09.2021 à 14h22

      Une amie a la maladie d’Alzheimer. Son état s’est fortement aggravé, en avril 2020, non pas parce quelle a eu le covid mais parce que son mari a été hospitalisé 15 jours ( à cause du covid), elle a alors perdu son repère principal. Avant d’avancer que le covid déclenche Alzheimer, constatons les impacts sur la santé mentale des mesures de distanciation et de confinement.

        +1

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    • Incognitototo // 01.10.2021 à 03h32

      Précisions : les maladies et troubles mentaux d’origine psy qui apparaissent à l’occasion d’un évènement ou d’un stress sont toujours préexistants. Donc la crise sanitaire (avec le confinement, la perturbation des rapports sociaux, et cetera) a juste révélé et exacerbé ce qui préexistait. Il en est d’ailleurs de même pour l’économie, où toutes nos faiblesses (consécutives aux choix économiques absurdes que nous avons faits depuis 50 ans) sont apparues au grand jour avec cette crise.

      Mais cela fait près de 30 ans que pour nos gouvernements les maladies et troubles mentaux ne sont plus un sujet, puisque les crédits qui y sont alloués sont en baisse constante (- 22 % de lits en psychiatrie depuis 1994, dont – 49 % dans le public). Un vrai déni des problèmes, d’autant que les Français font partie des plus gros consommateurs européens de psychotropes. En outre pour l’observatoire international des prisons » (et Véronique Vasseur), 80 % des gens qui sont en prison n’ont pas grand-chose à y faire et devraient (quoi qu’on pense de l’utilité de l’emprisonnement) faire l’objet d’un suivi psychiatrique et/ou psy.
      Bref, tous les indicateurs démontrent que les Français vont de plus en plus mal dans leur tête, et aucun gouvernement n’en a pris la mesure (ou pire amplifie les problèmes par la restriction des moyens) ; à croire qu’ils n’ont même pas lu les rapports alarmants successifs qui ont été publiés depuis 30 ans.

      Maintenant effectivement si on rajoute les problèmes consécutifs aux effets organiques de la Covid avec l’habituel passivité et déni des gouvernements, je n’ose même pas imaginer dans quel état mental de nombreux Français seront dans quelques années.

        +12

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      • Paul // 02.10.2021 à 00h26

        « aucun gouvernement n’en a pris la mesure (ou pire amplifie les problèmes par la restriction des moyens) »

        que de naïfs….
        au contraire, tout est fait pour destabiliser et malmener
        strategie du choc, division, et actions ou annonces déroutantes

        les crises ferait bien de relire un de leur journaliste préféré
        http://www.paulcraigroberts.org

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        • Incognitototo // 02.10.2021 à 15h10

          Qui sont les plus naïfs ? Ceux qui pensent qu’on ne peut rien réduire à une cause unique, ou ceux qui sont persuadés qu’il y a des gens dans l’ombre qui orchestrent tout ce qui nous arrive ?

          Le néolibéralisme n’a pas besoin de « stratégie » pour détruire les solidarités humaines et se foutre du bien être des gens, c’est inscrit dans son idéologie. Continuer à penser, sans preuve, que tout est orchestré et pensé procède donc d’une déformation des réalités que je ne partage pas.

            +7

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          • Paul // 03.10.2021 à 08h55

            encore plus reducteur
            vous ne pensez pas qu’entre les deux il y a de la marge pour autre chose ?
            Une bonne partie est orchestré, mais ça ne veut pas dire que le scenariot est écrit à l’avance.
            Le gouverne ment avance « à vue ». c’est bien pour cela qu’ils ont besoin des sondages
            Ils testent, ils usent. « Jamais nous ne .. » et le lendemain, hop, c’est fait

            Nous n’avons jamais eu une situation si flou. Ce « en même temps » cognitif qui fait enregistrer à ceux qui ne suivent pas ce qu’ils veulent bien entendre.

            La déformation des réalités est inscrite dans les médias. pour lisser et organiser la propagande. Canal en a été un exemple évident

            bonne journée

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            • SIRIUS // 03.10.2021 à 17h56

              Comment ne pas » avancer à vue » face à un virus contre lequel il semble difficile de lutter au niveau mondial en dépit des connaissances scientifiques et des moyens exceptionnels utilisés ?

              Sauf à imaginer quelque complot inepte,il semble bien que les états et gouvernements de la planète toutes tendances confondues, (néolibérales et autres), aient été d’emblée confronté au défi d’une situation sanitaire inédite loin d’être terminée.

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          • Paul // 03.10.2021 à 10h10

            il n’y a pas de « grandes orchestrations » mais une multitudes de lobyistes et d’entreprises d’influences (exemples révolutions de couleurs)
            La revue de presse de ce jour en a plusieurs exemples, dont celui ci
            https://lvsl.fr/les-cabinets-de-conseil-gouvernent-ils-le-monde/

            bonne journée

              +4

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            • Incognitototo // 03.10.2021 à 15h35

              Oui, chacun lutte pour son pré carré et ses propres intérêts ; mais en quoi cela démontrerait une volonté homogène, commune et concertée de mettre en place une « stratégie du choc » ? Vraiment, je ne vois pas…

              Si on en revient au sujet initial, nos gouvernements ne se sont pas réveillés un jour en se disant : « tiens, et si on supprimait des crédits aux psys pour rendre la population plus malheureuse et renforcer la stratégie du choc ? ». D’ailleurs, rien que de le formuler rend la croyance en ce type de volonté ridicule.

              Non, conformément à leur doctrine du toujours plus pour les plus riches, du démerdez-vous, de la privatisation des services publics, du désengagement et de la paupérisation de l’État… bref de leur idéologie, les gouvernements successifs ont cherché les secteurs où il pouvait diminuer les crédits et le secteur psy (parmi et avec tous les autres) était tout trouvé.
              Le pire, c’est qu’ils ont pu utiliser une partie des propositions de certains psychiatres eux-mêmes pour alléger les dispositifs de suivi et remettre plus vite les malades dans la vie courante, afin de tailler à la hache dans les crédits ; évidemment en faisant semblant de ne pas comprendre que cette alternative aux internements « lourds » était proposé comme un dispositif complémentaire pas comme un système visant à remplacer totalement l’existant.

              Bref, je persiste, il ne faut pas confondre ce qui n’est que des conséquences d’une idéologie mortifère et ce qui serait la conséquence d’un complot. C’est mieux pour ne pas se tromper d’ennemis et ne pas perdre du temps à courir après une conjuration qui n’existe pas.

                +5

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  • Sandrine // 30.09.2021 à 09h00

    «  Nous avons besoin que les gens soient conscients du lien possible entre le long Covid et la démence, afin qu’ils sachent s’auto-surveiller ».
    Le « nous avons besoin » m’interroge. La traduction n’est peut-être pas correcte.

    La démence est liée à des facteurs génétiques. Si vous êtes prédisposés à la démence, vous l’êtes depuis l’enfance. Il y a certains facteurs aggravants connus comme l’alcoolisme.
    On parle aussi de certains vaccins comme pouvant être facteur d’aggravation. Un des arguments des opposants à la généralisation des vaccins Covid dans la population « non à risque »( en dessous de 50 ans et sans comorbidites) est justement que ces produits pourraient favoriser l’apparition précoce de démences…
    Maintenant que la moitié de la population mondiale est en passe d’être vaccinée, on ne saura jamais, « qui » de la poule ou de l’œuf ( car beaucoup sont infectés par le Covid tout en étant vaccinés)…

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    • LibEgaFra // 30.09.2021 à 09h13

      « La démence est liée à des facteurs génétiques. »

      Non. Ou pas seulement. Prendre le cas de Nietzsche chez qui la démence est liée à sa psychose et à son stress.

        +4

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      • Sandrine // 30.09.2021 à 10h09

        Le terme démence s’applique à une maladie spécifique ( qui s’observe par IRM) liée à une dégénérescence du cerveau.
        Cela ne doit pas être confondu avec des maladies psychologiques de type psychoses (quoique maintenant avec les neurosciences, on cherche à évacuer la dimension psychologique de l’être humain, mais c’est une autre question)

        Concernant Nietzsche, je ne crois pas que les diagnostics de l’époque puissent être comparés à nos catégories actuelles.

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        • LibEgaFra // 30.09.2021 à 11h44

          Il n’y a pas une démence, mais des démences:

          « La démence n’est pas une maladie spécifique. C’est un terme global qui décrit un large éventail de symptômes associés à un déclin de la mémoire ou d’autres aptitudes cognitives assez grave pour réduire la capacité d’une personne à exécuter les activités quotidiennes. »

          Maladie d’Alzheimer, maladie de Creutzfeldt-Jakob, maladie de Binswanger, suite d’avc, etc.

          « Concernant Nietzsche, je ne crois pas que les diagnostics de l’époque puissent être comparés à nos catégories actuelles. »

          Vous croyez ce que vous voulez du moment que vous n’avez aucun argument à formuler et que votre propos ignore les évaluations récentes des – nombreuses – maladies de Nietzsche. Pour résumer, la psychose de Nietzsche est antérieure à sa démence et est sa cause. Et on peut noter que sa psychose disparaît avec sa démence. Je n’ai jamais « confondu » les deux.

            +2

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          • Sandrine // 30.09.2021 à 12h08

            C’est très intéressant ce que vous dîtes sur Nietzsche (« la psychose de Nietzsche est antérieure à sa démence et est sa cause ») Quelles sont vos références ?

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            • Mugronhaurietnerbis // 03.10.2021 à 09h40

              La maladie de Nietzsche est consécutive à une syphilis contractée quand il était étudiant et qui a évolué, malgré le souci constant qu’il a eu de sa santé, diététique, séjours à Sills-Maria, Nice, etc…
              Jusqu’à l’épisode de Turin et le « rapt » qu’a effectué sa soeur pour l’interner et se l’approprier .
              Elizabeth Forster-Nietzsche rentrée de son épisode invraisemblable de « colonie antisémite, Nueva Germania » en Paraguay et membre très précoce (ultérieurement),très active du parti Nazi, adoratrice d’Hitler !!! Hitler qui se fera photographier à ses funérailles.
              Pour l’évolution de la maladie lire les « lettres à Peter Gast » de Nietzsche où on voit les choses se détériorer (c’est peter Gast qui ira récupérer Nietzsche lors de son effondrement à Turin) et il y a un livre sur Elizabeth Förster-Nietzsche de Ben Macintyre « Elizabeth Nietzsche ou la folie Aryenne » ( Robert Laffont1993) qui fait le point sur la maladie de Nietzsche..
              La maladie mentale de Nietzsche , s’inscrit dans une histoire individuelle, familiale et dans l’Histoire tout court.
              Je ne crois pas que son exemple soit bien trouvé pour illustrer ou argumenter sur l’article ici proposé.

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          • SIRIUS // 30.09.2021 à 13h11

            Bonjour LibEgaFra,vous oubliez de préciser le plus important :

            Les études sur le cerveau restent balbutiantes tant l’étrange système à l’origine de notre état de conscience, corollaire du fameux « cogito ergo sum »,aborde une terra parfaitement incognita en dépit des formidables progrès résultant des recherches avancées en neurologie et neuro psychologie.

            Il ne saurait évidemment être question de croyances, même si la rationalité n’est jamais une évidence en abordant le sujet abstrait de la raison.

            La condition humaine scellée entre deux univers abscons ne permet aucune CERTITUDE,mais implique en revanche de lutter avec détermination contre les fléaux qui l’accablent depuis la nuit des temps.

            Il serait téméraire d’envisager une éradication des diverses formes de démences aux origines génétiques,et autres,bien distinctes des troubles psychologiques classiques et divers induits par les conditions de vie en fonction des profils et individus.

              +6

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    • Paul // 02.10.2021 à 00h31

      en effet, la traduction est fausse.
      «  »We need people to be aware of the possible link between long-COVID and dementia, so they know to self-monitor for symptoms and catch it in its tracks. » »

      « Nous avons besoin que les gens soient conscients du lien possible entre le COVID long et la démence, afin qu’ils sachent qu’ils doivent se surveiller eux-mêmes pour détecter les symptômes et les prendre en charge. »

      et le probleme des tromboses qui atteignent les organes dont le cerveau (AVC ou destruction de certaines zones)

        +4

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    • SIRIUS // 04.10.2021 à 05h10

      Sandrine,votre commentaire est intéressant.

      « qui de la poule ou de l’œuf » s’applique également aux personnes âgées naturellement fragilisées pour lesquelles » toute goutte d’eau peu faire déborder le vase ».

      Il restera donc difficile en général sur le plan statistique de déterminer avec précision les pathologies induites plus ou moins directement par la pandémie, s’ajoutant aux pathologies inévitablement associées à l’âge ou à quelque prédisposition génétique si l’on considère l’ensemble des populations.

      L’efficacité de l’I.A.incontournable,permettra-t-elle une approche la plus réaliste possible de la réalité ? Rien n’est moins sûr si l’on considère la complexité de cette situation inédite.

        +0

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  • LibEgaFra // 30.09.2021 à 09h10

    Je ne sais plus qui a dit que nous étions en guerre contre le virus…

    Il est bien connu que dans toute guerre la première victime est la vérité. Aucune raison qu’il en soit différemment aujourd’hui.

      +8

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  • Lev // 30.09.2021 à 09h27

    Maintenant que la dite quatrième vague est passée (le R0 est inférieur à 1 depuis au moins le 15 août – et de ce fait plus publié sur SPF), qu’il est établi via l’INSEE que la mortalité 2021 est grossièrement équivalente à celle de 2019, il faut continuer à faire peur et surtout en ne publiant pas les données, certes incomplètes de la pharmacovigilance.
    Alors pourquoi pas attribuer au SARS COVID 2 toutes les misères du monde. Un fake de plus.

      +32

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  • Kasper // 30.09.2021 à 09h36

    Si c’est la protéine Spike alors tous les vaccins traditionnels faits avec des virus désactivés en contiennent aussi.

    Si ca n’est pas la protéine Spike… alors le vaccin à ARN messager serait du coup plus sur de ce point de vue.

    Réfléchir un brin avant de poster n’importe quoi ne fait jamais de mal.

    Je dis ça, je ne dis rien, bien sûr.

      +3

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    • LibEgaFra // 30.09.2021 à 11h25

      Les vaccins à ARN produisent la protéine spike pure. Dans les vaccins à adénovirus la protéine est liée à la capsule du virus. Chtite différence qui peut avoir son importance. Réfléchir un brin avant de poster n’importe quoi ne fait jamais de mal.

        +1

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  • Saïd Herta // 30.09.2021 à 12h24

    Je suis pas sur qu’il y ait eut besoin d’un virus pour rendre nos politiques déments…. enfin ça risque pas d’améliorer les chose.

      +15

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  • Incognitototo // 30.09.2021 à 22h19

    De nombreux virus sont impliqués dans des effets délétères et/ou des maladies à long terme, et il n’y a pas de raisons objectives pour qu’il en soit autrement avec la Covid ; d’autant qu’on découvre que même les formes bénignes ou asymptomatiques peuvent laisser des séquelles (y compris chez les jeunes) ; et personne ne sait actuellement si tous ces problèmes seront réversibles avec le temps ou s’ils ne vont pas s’aggraver.

    Nos « décideurs », avec leur inaction et leurs décisions incohérentes, ont donc hypothéqué la santé d’une partie non négligeable des Français : si seulement 10 % des malades deviennent des chroniques – soit 690 000 personnes à ce jour – c’est un nouveau problème de santé publique auquel nous devrions faire face (qui encombre d’ailleurs déjà les hôpitaux)…

    Nulle intention pour moi de minimiser les effets de la Covid, cependant concernant les seules atteintes cérébrales et si ça peut en rassurer certains, rappelez-vous que l’ESB (où certains ont mangé de la vache folle pendant plus d’une décennie, de 86 à 2000) aurait dû (selon les avis scientifiques quasi unanimes de l’époque) provoquer à l’horizon d’une décennie (ou plus) une épidémie de maladie de Creutzfeldt-Jakob et (pour l’instant) il n’en a rien été…

    Quoi que… quand on voit ce qu’on voit et qu’on lit ce qu’on lit, parfois je me demande… y compris pour moi… 🙂

      +11

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