Source : USA Today, Adrianna Rodriguez
Traduit par les lecteurs du site Les Crises
Le gouvernement américain lance une initiative à l’échelle nationale pour étudier les patients atteints de la COVID-19 qui souffrent de symptômes résiduels des mois après leur guérison, communément appelés COVID long, a déclaré le Dr Anthony Fauci lors d’un briefing à la Maison Blanche.
Le principal expert en maladies infectieuses du pays a également révélé un nom scientifique pour le nouveau syndrome – Post Acute Sequelae of SARS-CoV-2 (PASC) – ce qui légitime davantage la population qui en souffre.
« (Il y a) beaucoup de questions importantes qui sont actuellement sans réponse et nous espérons que cette série d’initiatives nous permettra d’y répondre », a déclaré Fauci.
Cette annonce intervient après qu’une étude publiée dans JAMA Network Open a révélé qu’environ 30 % des patients COVID-19 ont signalé des symptômes persistants jusqu’à neuf mois après leur maladie.
Ces symptômes comprenaient la fatigue, l’essoufflement, les troubles du sommeil, les fièvres, les problèmes gastro-intestinaux, l’anxiété et la dépression, ainsi que le « brouillard cérébral ».
« Parfois, ces symptômes apparaissent bien après l’infection ou évoluent au fil du temps et peuvent persister […] pendant des mois, pouvant être légers, gênants ou même très invalidants », a déclaré Fauci.
Les National Institutes of Health prévoient d’intégrer à l’initiative, des données provenant de projets existants sur les patients atteints de COVID-19. L’un de ces projets est la COVID-19 Neuro Databank-Biobank (ou le projet NeuroCOVID), une base de données et une biobanque dirigée par l’Université de New York.
Le projet NeuroCOVID demande aux institutions et aux cliniciens individuels de transmettre des informations sur les symptômes neurologiques, les conditions médicales sous-jacentes, l’évolution de la maladie, les complications et les résultats. Ils peuvent également remettre des prélèvements existants tels que du sang, des tissus et du liquide céphalo-rachidien à la biobanque du projet.
« Au fur et à mesure que de nombreuses personnes tombaient malades, il est devenu évident qu’un grand nombre de patients semblaient souffrir de troubles neurologiques qui paraissaient être associés à la COVID », a déclaré le Dr Sharon Meropol, directrice du programme du projet NeuroCOVID. « Certains d’entre eux avaient de nouvelles pathologies, d’autres avaient des pathologies existantes qui étaient exacerbées ».
La banque de données acceptera des informations sur les adultes, les enfants, les femmes enceintes et leurs bébés. L’identité des patients sera protégée par leurs praticiens, car eux seuls peuvent consulter les informations personnelles ; le projet NeuroCOVID ne peut voir qu’un code généré, non identifiable, qui fait référence au patient.
Au début de la pandémie, les experts de la santé ont émis l’hypothèse que les symptômes neurologiques pouvaient être déclenchés par une forme grave de COVID-19. Mais au fil du temps, un plus grand nombre de patients atteints d’une forme légère ou modérée ont commencé à présenter ces symptômes, a déclaré le Dr Barbara Karp, directrice de programme au National Institute of Neurological Disorders and Stroke du NIH.
« Lorsque nous abordons les malades du COVID long, (nous constatons que) les conséquences à long terme de la COVID touchent en grande partie le domaine neurologique », a-t-elle déclaré.
Selon le Dr Pravin George, neurologue à l’unité de soins intensifs neurologiques de la Cleveland Clinic, le symptôme le plus courant chez les cas de longue durée est le brouillard cérébral, qui se traduit par des problèmes de mémoire, des difficultés de concentration et une fatigue intense.
L’une des explications de ces symptômes pourrait être que le système immunitaire attaque les cellules normales du corps pendant l’infection, y compris les cellules du cerveau, a-t-il déclaré. Ils pourraient également être causés par l’inflammation ou les faibles niveaux d’oxygène qui sont caractéristiques de la maladie.
Personne ne peut en être sûr tant que cette population n’est pas étudiée en profondeur, a déclaré George.
« Nous n’avons pas les réponses, mais ce qui est vraiment important, c’est de découvrir ce qu’il en est et c’est là qu’un effort national comme celui-ci joue vraiment un rôle important, a déclaré Karp. Nous espérons qu’à long terme, si nous pouvons identifier le syndrome, nous pourrons alors développer des moyens d’aborder son traitement. »
Source : USA Today, Adrianna Rodriguez, 24-02-2021
Traduit par les lecteurs du site Les Crises
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Commentaire recommandé
C’est un peu le soucis quand on se focalise uniquement sur les vaccins et que l’on considère les traitements comme secondaire, cela revient à accepter sans broncher les pertes liées aux contaminés et conséquences.
Mais quand on a un gouvernement qui laisse un préfet de police sous entendre que ceux qui sont infectés ont enfreint les directives et que quelque part ils l’ont bien cherché on peut s’inquiéter pour le suivi de ceux qui ont majoritairement survécu.
10 réactions et commentaires
C’est un peu le soucis quand on se focalise uniquement sur les vaccins et que l’on considère les traitements comme secondaire, cela revient à accepter sans broncher les pertes liées aux contaminés et conséquences.
Mais quand on a un gouvernement qui laisse un préfet de police sous entendre que ceux qui sont infectés ont enfreint les directives et que quelque part ils l’ont bien cherché on peut s’inquiéter pour le suivi de ceux qui ont majoritairement survécu.
+21
AlerterQuand le préfet Lallemand a dit cela il ne pensait pas que Macron,Brigitte,Bachelot,…..feraient parti des délinquants(seuls les manifestants étant concernés) ,la même chose se passera peut être avec les restaurants clandestins alors que ces ministres macronistes ne se satisfont plus des restaurants ministérielles avec chef privé mais ont aussi besoin de se distraire dans ces restaurants clandestins.
Quelle bande de branquignole en Marche.
+13
AlerterÇa m’ennuie vraiment que vous les qualifiez toujours de « En Marche ». Il semble qu’ils (la « bande de branquignoles ») n’aient jamais marché et que, à force de les voir aussi souvent rétro-pédaler, ils reculent de plus en plus et de plus en plus vite !
+1
Alerter« Nous espérons qu’à long terme, si nous pouvons identifier le syndrome, nous pourrons alors développer des moyens d’aborder son traitement »
Evidement, pour avoir des médicaments à fabriquer.
entre Biden qui manie le marteau et lui.
Un bon developpement qui permettra encore à l’industrie de fournir sa camelotte.
Mais pourquoi d’autres études portant sur des soins sont-elles plus ou moins ignorées ?
le CDC avait quelques conclusions, non ?
sinon, il y a besoin d’être médecin pour comprendre qu’un manque d’oxygénation ne peut qu’apporter des problèmes de fonctionnement du cerveau tel une personne restée en arrêt cardiaque ou AVC trop longtemps ? ( » faibles niveaux d’oxygène qui sont caractéristiques de la maladie. »)
+9
Alerterah ça c’est le pied pour les tout biologico-chimico-cérébraux !!! des millions de patients pour des milliards de médics. j’espère quand même qu’une petite partie de ces enquêtes seront réservées aux SPT, ainsi qu’aux hypothèses sociales et/ou économiques, voire éthiques, les destins individuels étant tout de même tissés aussi collectivement.
+3
AlerterMince, alors… des séquelles surtout neurologiques ! Ou comment notre idiocratie va pouvoir accélérer son grand dessein de création d’idioland grâce à un virus… Sans oublier qu’il semblerait que la Covid a fait réémerger des maladies oubliées : scrofules, macronisme, lèpre, peste, idolamacronismemédiatique, choléra …
Mais plus sérieusement parlant, je propose que seuls ceux qui ont prôné la stratégie de « l’immunisation collective » (aussi appeler stratégie du suicide collectif) payent toutes les conséquences d’avoir laissé filer l’épidémie.
+5
AlerterDès le début de l’épidémie on a décrit que la voie de contamination était d’abord respiratoire nasale avec possible migration virale directe depuis les fosses nasales vers les méninges et le cerveau, une partie par propagation neurale depuis les bulbes olfactifs, la voie respiratoire descendante secondaire ayant monopolisé le monde médical et médiatique. Ainsi on a décrit des troubles de l’olfaction et des manifestations neurologiques variées et des lésions neurologiques ont été vérifiées. De plus des examens ORL !BIEN! menés et publiés ont montré qu’il y avait en fait des virus présents même chez ceux testés négatifs par les prélèvements de masse utilisés.
Les séquelles indéniables qui semblent concerner 30% de la population des covidés vont nécessairement poser un problème médico économique majeur. Pour tout cela Il suffit de relire ce qui a été publié par des gens sérieux et non médiatiques.
+4
AlerterÇa fait 1 mois que je me traine comme un vieux de 90 ans alors que je suis jeune et tres dynamique.
Tout à commencé il y à environ 1 mois: des symptômes covid en même temps que mon épouse… on passe quelques jours assez durs et on fini par aller faire un test nasal.
Resultat = négatif. Pour tout les deux…
Depuis ce jour la on n’a pas arrêté d’être malades.
J’ai perdu presque 7kg en 1mois.
Je n’ai aucune energie
Le nez qui coule 1 jour sur deux
La toux
Je me leve tous les matin la tete dans le c..
Des symptômes ressemblant a ceux d’un rhume tous les 3 ou 4 jours
Un jour de temps en temps je suis bien et je pense que je suis guéri…. et le lendemain ça recommence … c’est comme un cycle
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AlerterIl y a plus d’un an on expliquait doctement que l’immunité collective serait atteinte à 60%.
On court maintenant vers les 90% et on veut vacciner à tour de bras y compris ceux qui auraient été malades et descendre jusqu’au petits enfants. Les tests sont loin d’être vraiment fiables [modéré]. Il est évident qu’il y a en fait beaucoup plus de gens contaminés qu’on ne l’envisage, et tout autant de porteurs plus ou moins sains. Depuis très longtemps on vérifie en Médecine que le système immunitaire peut avoir des réponses redoutables et/o u tordues et que le système nerveux est fragile et vulnérable.
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AlerterPour être un brin sarcastique, le nouveau chiffre de 90 % vacciné est sorti du chapeau pour écouler un max de vaccins …
Perso, pour le vaccin je me tâte ; j’aimerais avoir le bénéfice risque par rapport à ma classe d’âge et mon état de santé général actuel ; mais je peine à trouver les chiffres !
En substance _ d’après mon âge et mon état de santé _ savoir le risque d’avoir des effets néfastes sur ma santé en fonction de la probabilité d’attraper la maladie si je respecte bien les gestes barrières vs. la proba liée aux risques néfastes liés en fonction du vaccin.
Il est clair que nos chers médecins sont pro vaccins et n’ont pas ces chiffres en tête lorsqu’on les interrogent … lorsqu’ils sont interrogés par les journalistes ils citent toujours en exemple des personnes âgées et/ou avec des comorbidités … No comment …
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