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8.juillet.20198.7.2019 // Les Crises

Destruction des libertés publiques : Un projet politique déterminé ! Par Régis de Castelnau

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Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 01-07-2019

Emmanuel Macron est porteur d’un projet politique : destruction de l’État providence comme base matérielle de l’organisation de la société, abandon de l’intervention publique comme mode de régulation sociale, fin de la démocratie représentative comme dialectique de la société civile et de l’État. Ce projet était au cœur du choix de cet inconnu par l’alliance de l’oligarchie et de la haute fonction publique d’État. Et il constitue sa feuille de route une fois installé au pouvoir.

En 2011, Catherine Colliot-Thélène, avait publié un ouvrage qui ne fut pas suffisamment remarqué. Intitulé « La Démocratie sans « Demos » ». Elle posait les principes théoriques des nouvelles formes de « démocratie » sans le peuple nécessitées par la contradiction qui travaillait les corps sociaux. Contradiction née de l’incompatibilité entre l’aspiration des peuples et des nations à la souveraineté et les formes prises par la mondialisation néolibérale. On conseillera également la lecture du livre de Grégoire Chamayou « La société ingouvernable, Une généalogie du libéralisme autoritaire » qui dévoile les origines et la nature de ce projet politique.

Tout le monde en convient, l’Union Européenne, par sa construction est une institution qui a sanctuarisé dans des traités à valeur constitutionnelle irréformables ce qui relevait auparavant de la délibération souveraine des peuples. Mais ce constat a masqué l’autre risque, celui de la mise en cause des libertés publiques fondamentales. Celles justement dont les opposants frustrés par le refus de prise en compte de leurs aspirations veulent se servir. Et de ce point de vue, la présidence d’Emmanuel Macron commence à ressembler à un véritable laboratoire.

Voilà un pouvoir mis en place par surprise en 2017 après une opération politico-judiciaro-médiatiquequi a pris de grandes libertés avec les règles qui gouvernent une élection régulière. Sans que les organes de contrôle qui doivent normalement veiller à cette régularité y trouve à redire. Et c’est d’ailleurs cette complaisance qui est la marque du système autoritaire que construit jour après jour Emmanuel Macron. Ce qui s’apparentait initialement à un coup d’État n’est pas apparu comme tel, mais c’est ensuite par la mise en place de petites touches successives que le pouvoir Macronien a sérieusement mis en cause les libertés publiques et emmène la France vers quelque chose qui commence à ressembler à un État policier. Par la volonté de ce pouvoir de passer en force, mais grâce aussi à la défaillance ou au ralliement des institutions chargées du maintien de l’équilibre des pouvoirs et de la protection des libertés. La connivence de ces organes avec l’exécutif trouve son origine dans des convergences idéologiques, sociologiques et politiques qu’ils entretiennent avec cette France d’en haut à laquelle ils appartiennent.

Pour illustrer cette dérive, on prendra trois exemples particulièrement caractéristiques. Tout d’abord le travail législatif et méthodique destiné à détruire la liberté d’expression. Ensuite, toujours à l’aide d’une assemblée de godillots comme on en a rarement connu, la suppression de la liberté de manifestation. Et enfin l’instrumentalisation de la justice pour tenter de briser violemment un mouvement social.

Faire taire et intimider les opposants

Tout d’abord donc la mise en cause de la liberté d’expression. Par l’adoption de textes répressifs et manifestement inconstitutionnels par un Parlement dont la majorité est complètement caporalisée. Il y a eu la loi fake news dont la simple lecture montre bien qu’elle est destinée à faire taire les réseaux dès lors qu’ils émettent ou relaient des informations qui déplaisent au pouvoir. Ce texte philosophiquement absurde qui fait du juge des référés (!) le dépositaire de la vérité objective, ne vise en fait qu’à imposer une vérité d’État. On a bien vu le rôle des réseaux lorsqu’ils ont fait triompher la réalité contre la parole officielle de l’État exprimée par son ministre de l’intérieur, à propos de « l’attaque de l’hôpital de la Pitié ». Le juge constitutionnel dont la jurisprudence protégeait jusqu’alors la liberté d’expression, n’a vu aucun inconvénient à la promulgation de ce texte, à la stupéfaction des juristes. En attendant bientôt la « loi contre la haine » prévoyant un parquet du même nom dont est saisi le Parlement et que les sages valideront aimablement. Dans ce domaine de la liberté d’expression, la crise des gilets jaunes a vu la répression judiciaire se déchaîner, n’hésitant pas condamner à de la prison ferme pour de simples partages de pages Facebook, ou pour des slogans lancés dans des manifestations ! Ahurissantes premières que ces sanctions uniquement destinées à intimider et à faire peur à ceux qui utilisent leur droit constitutionnel de s’opposer au pouvoir en place. Volonté d’intimidation que l’on va retrouver avec les convocations par la police de journalistes qui ont eu l’outrecuidance d’enquêter et de s’exprimer sur des scandales qui touchent le président de la république et son entourage. On imagine les hurlements si Nicolas Sarkozy se l’était permis, mais nous n’avons eu cette fois que la porte-parole du gouvernement oubliant la protection du secret des sources et nous disant contre la réalité juridique, que les journalistes étaient des « justiciables comme les autres ». Tout ceci est plus qu’inquiétant.

« Le temps n’est plus aux manifestations »

Il y a eu ensuite la « loi anticasseurs » qui en pleine crise des gilets jaunes a suscité une certaine émotion, chacun se rappelant la diatribe émue du député Charles de Courson. Rappelons que ce texte donne aux préfets des pouvoirs d’interdire individuellement à des citoyens de circuler librement et d’user de leur droit de manifestation. La privation de l’exercice d’un tel droit fondamental ne peut être évidemment prononcée que par un juge. Nous avons assisté à une jolie petite opération de communication pour amener le Conseil constitutionnel à valider cette hérésie. D’abord Emmanuel Macron pour faire joli, a utilisé pour la première fois dans l’histoire de la Ve République la faculté du président à déférer un texte au Conseil. On a ensuite annoncé à grand son de trompe et comme une victoire de la liberté l’annulation de la mesure donnant les pouvoirs aux préfets. Sauf que la Cour suprême a validé le principe liberticide de l’interdiction préalable. Le considérant 24 de la décision se conclut par la phrase : « Dès lors, les dispositions contestées laissent à l’autorité administrative une latitude excessive dans l’appréciation des motifs susceptibles de justifier l’interdiction. ». L’entourloupe est bien là, car on peut lire : si le texte avait été un peu plus rigoureux et avait laissé au préfet une latitude qui ne soit pas « excessive » pour porter atteinte à une liberté fondamentale, eh bien cela aurait pu coller. Le principe de l’interdiction individuelle préalable par le préfet, c’est-à-dire l’exécutif, est donc validé. Et naturellement le texte a été utilisé dans toutes ses autres dispositions. À plusieurs reprises des attroupements de trois personnes dans la rue ont été considérés comme autant de manifestations non déclarées, entraînant gardes à vue, déferrement au parquet, comparutions immédiates, et lourdes condamnations par une justice complaisante.

« On peut cogner chef ? »

Et enfin il y a le scandale absolu des formes prises par la répression policière et judiciaire du mouvement social commencé au mois de novembre dernier. Emmanuel Macron ayant décidé clairement de refuser toute solution politique à cette crise, s’en est remis à la répression violente. Et il a bénéficié pour cela de l’appui inconditionnel des forces de l’ordre et de la complaisance assez sidérante de l’appareil judiciaire. Les stratégies utilisées pour réprimer les manifestations fussent-elles pacifiques ont été suffisamment dénoncées pour qu’il soit inutile d’y revenir. Mais simplement souligner à quel point est choquante la vision de ces centaines de vidéos où l’on voit des policiers se comporter comme des nervis, user de brutalité et de violences illégales en affichant des comportements indignes. La presse étrangère a fait à plusieurs reprises part de sa stupéfaction, sans compter les institutions internationales et les O.N.G. qui s’en sont émues. La justice quant à elle a d’abord vu la politisation inquiétante des parquets et notamment celui de Paris qui ont mis en œuvre des directives explicites données par Édouard Philippe et Nicole Belloubet, qui ont pu ensuite venir à l’Assemblée nationale, annoncer triomphalement des bilans de répression dignes d’une guerre civile. Gardes à vue illégales comme autant de séquestrations arbitraires, comparutions immédiates systématiques et souvent irrégulières, réquisitions délirantes ont émaillé cette période déshonorante. Malgré quelques résistances, les juges du siège ont accepté de prendre en charge par la brutalité de leurs décisions un travail de maintien de l’ordre oubliant que leur mission est de rendre la justice. Mais, docilité et acceptation de l’instrumentalisation ont également été complétées par un refus systématique de mettre en œuvre les procédures de répression des illégalités policières pourtant avérées et documentées. Sans compter bien sûr la mansuétude judiciaire grossière dont bénéficie un entourage d’Emmanuel Macron pourtant bien vulnérable sur ce point. L’ahurissante mise hors de cause des trois collaborateurs de l’Élysée pourtant signalés pour faux témoignage par un rapport du Sénat difficilement réfutable, apporte la démonstration que l’absence totale de vergogne est devenue habituelle.

Emmanuel Macron et ses soutiens passent leur temps à mettre en avant l’opposition binaire qui existerait entre le progressisme qu’ils incarnent et la barbarie qu’ils imputent à leurs opposants souverainistes. Ce sont pourtant eux qui malmènent la République et travaillent à détruire ses précieuses libertés.

Ces gens-là sont dangereux.

Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 01-07-2019

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Duracuir // 08.07.2019 à 08h34

Certes, mais les gens vraiment dangereux, c’est nous, le peuple, incapable de se fédérer, et de se battre pour nos droits. On a les chefs qu’on mérite. Par exemple quand Fillon a été évincé suite à un véritable putsch mediarico-juridiciaire, nos bonnes âmes de gauche ont elles hurlé à la forfaiture? Non goguenards qu’ils étaient nos républicains de gauche. Quand la « justice » a piqué le pognon de FN, ils étaient où nos républicains de tous bords? Quand la « justice » diligente 14 perquisitions contre la FI, ils étaient où? Goguenards. Il est là le danger, dans la crétinerie partisane des uns et surtout l’apathie porcine de la plupart.

58 réactions et commentaires

  • Duracuir // 08.07.2019 à 08h34

    Certes, mais les gens vraiment dangereux, c’est nous, le peuple, incapable de se fédérer, et de se battre pour nos droits. On a les chefs qu’on mérite. Par exemple quand Fillon a été évincé suite à un véritable putsch mediarico-juridiciaire, nos bonnes âmes de gauche ont elles hurlé à la forfaiture? Non goguenards qu’ils étaient nos républicains de gauche. Quand la « justice » a piqué le pognon de FN, ils étaient où nos républicains de tous bords? Quand la « justice » diligente 14 perquisitions contre la FI, ils étaient où? Goguenards. Il est là le danger, dans la crétinerie partisane des uns et surtout l’apathie porcine de la plupart.

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    • red2 // 08.07.2019 à 11h35

      Arrêtez avec Fillon SVP: (i) il avait à peu de chose près le même programme néoliberal que Macron (et même un programme pire…), (ii) il n’avait vraiment pas le cul propre… quand on se présente à la présidence on doit se douter que son historique peut être etudié à la loupe, (iii) une fois grillé par ses magouilles, il n’avait qu’a se retirer de la course pour laisser la place à quelqun de plus présentable, il s’est accroché, on connait la suite…

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      • Fritz // 08.07.2019 à 11h54

        Un peu à charge, votre commentaire. Sur le coup, Duracuir rejoint Castelnau.
        Ce que je reproche à Fillon, c’est d’avoir appelé à voter Macron le 23 avril 2017 dès 20 heures, alors qu’il savait parfaitement qui l’avait dézingué. Je précise que je n’aurais voté Fillon que s’il avait été opposé à Macron au 2e tour, comme étant un moindre mal.

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      • Duracuir // 08.07.2019 à 12h59

        A red2. Et voilà. Parfaite illustration de ce que je viens d’écrire.

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        • red2 // 08.07.2019 à 14h50

          Oui, d’accord avec vous sur le fn, la FI, Lula et les autres mais Fillon c’est différent c’etait un vrai pion du système! (Et même probablement le premier…) Mais il avait réellement trop d’affaires aux fesses et sa main dans le pot de confiture se voyait trop… le systeme a donc preferé le joker Macron!

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    • Guadet // 08.07.2019 à 13h31

      Une partie suffisante du peuple soutient Manu parce qu’il représente un pouvoir fort qui rassure. Elle n’a pas envie de se battre mais de vivre dans l’illusion pour ne pas affronter la réalité. Les gilets jaunes ont été très efficaces et très soutenus, mais leur diabolisation par les gouvernants a suffisamment fonctionné pour qu’ils aient en définitive échoué.

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      • Duracuir // 08.07.2019 à 15h34

        Efficaces? J’attends encore qu’on m’explique le mot d’ordre.

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        • Recits d’Yves // 09.07.2019 à 08h30

          A défaut d’efficace, les GJ marquent un avant et un après dans la contestation.
          Avec la réforme de la retraite qui s’en vient, présentée en catimini durant l’été comme le ferait un fourbe, je pense que les rang des contestataires vont grossir.
          Les 50-67 ans, déjà touchés par le jeunisme sociétal, par le chômage structurel et qui seront sans doute encore frappés par la futur réforme des allocations chômage, vont commencer à se faire entendre.
          J’en suis certains. Peu à peu, les GJ vont s’agréger de toutes les colères et des contestations contre le pouvoir tyrannique incarné par EM.

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        • Larmec // 09.07.2019 à 12h05

          Un seul mots d’ordre et qui n’a pas changé, Macron démission!

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      • RGT // 08.07.2019 à 19h19

        Une partie suffisante du peuple soutient Manu parce que leurs idoles médiatiques de la propagande leur ont dit de le faire, et par soumission stupide et volontaire à l’autorité.

        Ils seraient tout aussi motivés à soutenir Marc Dutroux, Émile Louis, Guy Georges ou n’importe quel psychopathe s’il était propulsé à la tête du gouvernement.

        Pourquoi selon vous les pires dictateurs ont-ils réussi à se maintenir au pouvoir malgré les horreurs qu’ils ont commises ?

        Rappelez-vous simplement Franco, Pinochet, Mussolini, Hitler, Napoléon (le grand et le petit) et tant d’autres…
        Ils tenaient grâce à la propagande et à la servilité de la population.

        La terreur n’était réservée qu’aux seuls individus qui s’opposaient réellement (même pacifiquement) à leurs ambitions démesurées et qui auraient pu faire pencher la balance en leur défaveur en « corrompant » les pensées des gueux « qui valent moins que rien ».

        Ils n’avaient pas besoin de violence pour s’assurer du soutien de la populace embrigadée et servile.

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  • Guadet // 08.07.2019 à 08h36

    Un état autoritaire s’installe « en même temps » qu’on pratique le « moins d’État » là où ça servait le bien commun. On s’achemine vers le pire genre de tyrannie, mais rares sont les gens qui y trouvent à redire. Tout est dans le « packaging », dans le « storytelling », pour parler moderne. À part que ça a déjà existé aux pires époques de l’histoire de l’humanité.
    [Attention : contenu haineux à supprimer dans les 24 h] 😉

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    • Pegaz // 08.07.2019 à 10h41

      Ou quand dans l’alambic démocratie, nos alchimistes ont sciemment mélangés un système politique et économique (capitalisme) avec une doctrine de philosophie politique et « morale » (libéralisme), avec pour objectif la production de ministères régalien. https://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_r%C3%A9galien

      L’alambic rejoindra la remise aux oubliettes, les troupeaux seront bien gardés

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    • Czerny // 08.07.2019 à 12h22

      Rien de ce qui arrive aujourd’hui n’est nouveau .Je ne peux que recommander de lire ou relire  » Le Discours de la servitude volontaire  » de La Boétie ,écrit en 1576.Tout y est décrit .
      « Pareillement les tyrans, plus ils pillent, plus ils exigent, plus ils ruinent et détruisent, plus on leur baille, plus on les sert, de tant plus ils se fortifient et deviennent toujours plus forts et plus frais pour anéantir et détruire tout ; et si on ne leur baille rien, si on ne leur obéit point, sans combattre, sans frapper, ils demeurent nus et défaits et ne sont plus rien, sinon que comme la racine, n’ayant plus d’humeur ou aliment, la branche devient sèche et morte. »

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  • Kokoba // 08.07.2019 à 08h37

    Oui, ces gens là sont dangereux.

    Mais c’est assez logique.
    Lorsqu’une société non démocratique se met en place, le pendant obligatoire, c’est un appareil répressif et policier important.

    Le pire c’est qu’on voit ici se mettre en place les lois qui seront utilisées par la suite.
    Vu le résultat qu’on a eu contre les gilets jaunes sans ces lois, vous pouvez imaginer comme çà va être interessant…

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    • gb // 13.07.2019 à 06h20

      tout le probleme en fait, reside dans la definition du mot peuple, si on se refere, comme bien souvent, a la definition greqcue du mot democratie, gouvernement par le peuple, il faut ensuite, s’interesser a la definition grecque du terme peuple, justement, quelle est elle ?
      le peuple , dans les cites grecques, ce n’est pas la population, mais, en fait , les possedants, ce ne sont pas les artisans, ouvriers, et autres classes laborieuses, mais, ce qu’on appellerait , maintenant, la bourgeoisie.
      il y a donc , deja, une grosse ambiguite la dessus, qui sert tout le monde, suivant les interets de chaque clocher.
      ce qui n’empeche pas, effectivement, et , c’est la , l’erreur des GJ,que les changements ne peuvent intervenir que par la violence, c’est ainsi, les methodes a la gandhi, ou supposees telles, cela ne fonctionne pas, et n’a jamais fonctionne.
      certes, la bande a macron , n’en est pas plus consciente, c’est simplement la peur qui les fait agir aussi brutalement,
      de plus, le mental GJ ne va pas, une naivete desastreuse, croire que les FO vont se rallier, que tout le monde va s’embrasser, c’est au mieux, de la naivete, au pire, de la debilite.
      les revendications sont legitimes, mais , pas soutenues, voila , le probleme

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      • gb // 13.07.2019 à 06h38

        il est tout de meme remarquable, que la population soit aussi naive et mal informee, et si peu reflechie, avec tous les moyens dont tout un chacun dispose , pour s’informer, medias officiels ou pas, on en est , en fait, au mieux, a une mentalite du 16eme siecle. un enorme probleme de manque de maturite des peuples, en france, on le constate.
        ne nous trompons pas, la revolution de 1789, n’a jamais, au grand jamais , ete le fait du peuple, mais, d’abord et avant tout, de la bourgeoisie, qui s’est servie du denument du peuple, pour servir ses propres interets, le tout, largement secondee par la franc maconnerie, qui a d’ailleurs pris le pouvoir avec le consulat. et reprime dans le sang toute velleite de resitstance.
        le peuple sert tout autant de chair a canon qu’auparavant, simplement, a cause de sa naivete vis a vis de la chose politique

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  • , // 08.07.2019 à 09h10

    Eh oui, les chefs d’une opposition atomisée incapables – on vient de le vivre encore pour les européennes – de s’entendre , y compris sur une plate-forme minimum ! On préfère l’anathème et le sophisme à l’intérêt général bien compris.

    Des comportements prouvant que leur aura personnelle leur semble bien préférable à un meilleur sort pour le peuple dont ils n’ont JAMAIS partagé les souffrances.
    Ces responsables sont en fait plus près de la caste dominante que de la population, toujours les mêmes dérives depuis la Révolution. La bourgeoisie garde la main en toutes circonstances.

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    • Louis St.O // 08.07.2019 à 10h33

      « Eh oui, les chefs d’une opposition atomisée incapables – on vient de le vivre encore pour les européennes – de s’entendre , y compris sur une plate-forme minimum ! »
      En fait si le PS, Hamon, Le PC et le NPA n’ont pu faire une plate-forme minimum c’est sûrement à cause de la FI.
      J’entends toujours dire que c’est la FI qui ne veut pas, mais pourquoi ne l’on-t-il pas fait eux même pour donner l’exemple et montrer que la FI à tord. D’ailleurs j’ai cru comprendre que pour les européennes, il y avait entre autres des PS (dissidents), des PC des associations et autres ONG sur les listes de la FI.

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      • RV // 08.07.2019 à 15h20

        Rien de nouveau aux européennes concernant la FI qui depuis sa fondation agrège en son sein des PG, PS, PCF et des associatifs et des non-encartés. Mais vous avez raison sur l’incapacité des autres formations de gauche à ne pas avoir su franchir le pas et joindre le geste à la parole, c’eut été autrement démonstratif, on peut rêver !
        Concernant la FI, ses positions à propos de l’UE et de l’OTAN sont incompatibles avec celles de la plupart des autres mouvement de gauche, d’où l’impossibilité de plate-forme minimum. On peut le déplorer sur tous les tons mais c’est un fait incontournable.

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        • Yannis // 08.07.2019 à 17h28

          Se retourner contre la FI comme des amoureux déçus, c’est ce qu’une grande partie de la gauche sociétale-libertaire s’acharne à faire actuellement, depuis la déception des européennes – mais bien loin d’une défaite totale. Tuer ce en quoi on a cru, c’est beaucoup plus valorisant sur les réseaux sociaux et pour tous ces egos si exigeants qui constituent le tissu de la société postmoderne : « Moi, j’avais prévu cette défaite, moi (si clairvoyant) j’aurais fait différemment….  »

          Pour ceux qui ne sont pas satisfaits de l’offre politique actuelle (des dizaines de partis de toutes couleurs pourtant pour les européennes), alors allez vous-même au charbon et créez votre propre mouvement politique, c’est si facile, en un clic, et hop !

          Ce que prouvent les mea culpa de ceux qui ont soutenu la FI mais s’en détournent désormais en la clouant au pilori, au delà d’une critique du fonctionnement qui peut être constructive – mais en interne !! – c’est l’inconstance, voire l’inconsistance politique de beaucoup de citoyens, qui changent de couleur politique comme on change de marque au supermarché. Pourtant la FI est encore le meilleur rempart collectif contre le totalitarisme institutionnel qui montre son vrai visage via Macron.

          La perfection n’existe pas en politique. Des choix réfléchis, un programme pertinent, de la stratégie pour vaincre, et surtout de la constance et de la cohérence. De la part des soutiens, de la confiance et un minimun d’empathie pour ceux qui luttent à notre place contre la néantisation de la République française.

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          • RV // 08.07.2019 à 20h54

            @ Yannis // 08.07.2019 à 17h28
            J’imagine que votre commentaire s’adresse à : « , // 08.07.2019 à 09h10 »
            parce que tel que vous l’avez soumis il répond au mien alors que je suis loin d’accabler la FI . . .

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            • Yannis // 09.07.2019 à 15h51

              Effectivement, c’est la phrase « Des comportements prouvant que leur aura personnelle leur semble bien préférable à un meilleur sort pour le peuple dont ils n’ont JAMAIS partagé les souffrances. » qui m’a fait tiquer.

              Macron jouant de son aura personnelle et son sex appeal, depuis sa béatification financière puis médiatique, cela ne colle pas puisqu’il n’est pas dans l’opposition. Et si on regarde du côté des leaders politiques dits de gauche, pas un n’a la force de conviction d’un JLM, qui n’a pas que des qualités, mais contrairement à Macron ne cherche que peu à dissimuler sa vraie nature.

              Une manière subtile, bien apprise, de discréditer entre les lignes, au delà de JLM, un programme politique qui est, à mon sens, le plus convaincant pour les sensibilités de gauche, et qui est totalement écolo-compatible.

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              Alerter
  • Kallas // 08.07.2019 à 09h52

    Ce que j’ai de la peine à comprendre avec ce démantèlement de l’Etat c’est que on vois les résultat au USA et pourtant, on nous vends cette attitude comme saine et bonne pour la suite… C’est dur de voir les actif sociaux de l’europe être détruit sans remord….

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    • BobOrama // 08.07.2019 à 12h12

      Pour aider votre compréhension, une République est en soi un état fort. Ce qui est détruit ici, c’est l’Etat Providence et les lois sociales qui protégeaient la diversité des citoyens. Un gouvernement totalitaire ne peut s’épanouir que dans un état fort. Rome était une république hein 😉

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      • Kallas // 08.07.2019 à 16h11

        Merci pour votre aide et votre clarification.

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      • RGT // 08.07.2019 à 19h37

        Une république n’a JAMAIS été une démocratie.

        Je dirais même que toutes les républiques ont en fait des objectifs strictement opposés.

        La « Res Publica », que l’on peut traduite par « la chose publique » n’est pas destinée à servir la population.

        Elle est une structure complexe bardée de protections extrêmes permettant de justifier « au nom de la légitimité de l’état » d’une violence institutionnelle à l’encontre de tous ceux qui souhaiteraient établir un système politique plus équitable.

        Les seuls qui profitent réellement du « statut républicain » sont les gouvernants, qu’ils soient issus des urnes (aristocrates au sens étymologique) ou autocrates (ayant pris le pouvoir par la force ou par la ruse), mais surtout de tous les opportunistes qui soutiennent ce système car ils y trouvent un très grand intérêt.
        Qu’ils soient oligarques « mécènes » des dirigeants ou « hauts fonctionnaires » qui se contentent de veiller jalousement sur leurs privilèges.

        C’est mon opinion, basée sur mon expérience personnelle.

        Si vous avez des arguments concrets et irréfutables me permettant de changer cette opinion je suis preneur.
        Jusqu’à présent tous ceux qui s’y sont essayé dans une discussion cordiale et ouverte ont déclaré forfait, et même parfois ont changé leur propre opinion s’ils ne profitaient pas directement de ce système politique inique.

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        • Subotai // 09.07.2019 à 19h48

          On peut vitupérer contre ce que font les humains des grandes idées, il ne faut pas réduire pour autant les idées aux mots créés pour les désigner. 🙂
          République et Démocratie ne sont pas synonymes, c’est un fait, mais ils ne désignent pas non plus des choses du même ordre.
          Une République est un Régime politique
          La Démocratie est un principe de gouvernement.
          La novlangue des « libéraux » désigne sous le nom de Démocratie les Régimes dont ils sont bénéficiaires, juste pour distraire et détourner l’attention. C’est de la méthode Coué pour le peuple. 🙂
          Il n’y a pas de Système (Régime) politique immuable.
          L’Organisation de la Cité est une lutte permanente et quotidienne entre les différents Groupes Sociaux qui la composent, de toutes les manières et pour toutes les raisons.
          Il n’a jamais existé de période durant laquelle les nécessités antagonistes des uns ou des autres ne se sont pas exprimées. Les périodes durant lesquelles individuellement on ne trouve rien à redire (celle de notre confort) ne signifie pas que les autres soient satisfaits. Et pour peu que nous ayons le sentiment que la réclamation de l’autre, quand elle parvient à nos oreilles, menace notre confort, nous faisons tous pour empêcher sa réussite. Et c’est ainsi pour tout le monde.
          Donc les Régimes politiques SONT ce que NOUS en faisons, soit par action, soit par omission.
          Il n’existe pas de Régime parfait et l’évolution des Régimes (quel qu’ils soient) vers la tyrannie et/ou le totalitarisme* est le naturel des pentes que la société emprunte.

            +2

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          • Subotai // 09.07.2019 à 20h23

            Suite…
            Il ne faut pas confondre un Régime et son expression.
            La tyrannie est l’action coercitive arbitraire ET plus ou moins imprévisible, contre tous les membres du corps social.
            Le totalitarisme est la contrainte imposant un mode de fonctionnement social provenant du groupe social dominant. C’est le niveau de contrainte jusque dans les comportements les plus intimes qui qualifie le totalitarisme.
            La Dictature n’est pas à mettre sur le même plan.
            La Dictature est un Régime dans lequel une entité dirigeante (généralement un seul individu) gouverne de manière arbitraire. Le niveau de violence et de coercition dépends de la situation.
            Une Dictature surgit toujours d’une nécessité politique. Elle remplit toujours son rôle de remise en ordre. Elle peut et c’est souvent le cas, se dévoyer. Mais une Dictature n’a généralement pas de descendance. Et quand elle essaie, ça foire.
            La Démocratie n’est qu’un principe de Gouvernement dans lequel les membres de la Cité participent aux prises de décisions les concernant. Il y a juste que la démocratie est le mode de fonctionnement naturel ENTRE PAIRS.
            Dès que le système social ne permet plus cette parité, les principes démocratiques sont faussés.
            Il n’y pas obligatoirement de volonté d’obtenir tel ou tel fonctionnement pour un Régime donné. Le Régime devient ce qu’il est par le comportement des citoyens.
            La France est devenue une République Oligarchique et Totalitaire.
            Ce n’est pas une Dictature et pas encore une Tyrannie.
            PS: Macron a la tentation dictatoriale. Le « qu’ils viennent me chercher » ne s’adressait pas aux « sans dents »

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    • gb // 13.07.2019 à 06h49

      pas lel demantelement de l’etat, mais, celui d’un certain etat, nuance de taille, le tout pour instaurer la tyrannie des mondialistes financiers , rien d’autre, pour cela, bien sur, il faut eliminer toute possibilite de resistance, et l’etat, tel qu’il est, en est une.
      dites vous bien , que la population n’existe pas, pour ces gens, vous n’etes rien, et vous ne serez toujours que de la chair a canon, rien de plus. tant que vous n’aurez a`s compris cela,vous ne pourrez rien changer.
      le fait de ne pas voter, ou de voter blanc, c’est une demission et la porte ouverte, justement , a cette dictature. ce systeme deletere ne peut se detruire que par l’interieur, en utilisant ses propres armes,le vote en est une.
      de lus ,l’anarchie est une dictature, en soi, celle de l’individualisme, qui conduit toujours a la dictature la plus dure. en quelque sorte, le systeme macronien est une anarchie, la loi du plus fort., servie par des godillots qui ne sont la que pour la gamelle, d’une intelligence , sociale et politique, tres limitee (volontairement choisis pour cela) , elus par des credules pas plus eclaires, petitsx bourgeois a la balzac.

        +2

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  • Fritz // 08.07.2019 à 09h56

    Merci à Régis de Castelnau pour ce texte fondamental. Mais je suis très pessimiste. Le succès de Macron tient à une veulerie qui se généralise, je la sens même dans mon collège (auprès des « adultes », pas des élèves). Découragé, je ne parle plus à ces « collègues », je coupe les ponts. La misanthropie est-elle une solution ?

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    • Louis Robert // 08.07.2019 à 13h38

      Depuis longtemps, dans « les vieux pays », une sage tradition existe: vieillissant, on se retire du monde.

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  • Shock // 08.07.2019 à 10h24

    « Emmanuel Macron est porteur d’un projet politique : destruction de l’État providence comme base matérielle de l’organisation de la société, abandon de l’intervention publique comme mode de régulation sociale, fin de la démocratie représentative comme dialectique de la société civile et de l’État. »

    Bref, tout le programme de casse sociale des néo-libéraux (pourquoi néo- d’ailleurs?) mis en place par Reagan et Thatcher. Voilà pourquoi Macron a été fabriqué. Par des milliardaires qui se sont payés une presse aux ordres.

    Que le Canard ait prêté sa patte à ce coup d’Etat silencieux me révulse.

    Que Hollande – l' »adversaire de la finance » – ait mis en selle cet individu sans qualité m’interroge sur l’intelligence.

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    • Fritz // 08.07.2019 à 10h30

      Il est temps de mettre le volatile sur le gril. Quand on connaît les salaires des employés-copropriétaires du Canard laquais… Mais ce n’est pas seulement une question d’intérêts bien compris : c’est une mentalité. Fillon, c’était la droite réac, qui plus est pro-russe, le Canard se devait de l’abattre.

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      • , // 08.07.2019 à 14h16

        Oui Fritz, il va falloir que les masques tombent ! Le Canard, pour un militant – au départ – ouvrier, il y a déjà un signal d’alarme, puisque d’essence anar.
        Reprenez dans l’Histoire, ils furent toujours les ennemis du peuple. Pour ceux qui pensaient encore du bien du volatil, relire les papiers odorants sur l’incendie de N-D de Paris, le premier principalement où est joyeusement mêlé la pédophilie du clergé et la désaffection des églises !
        Si quelqu’un trouve un rapport, en dehors de vomir sur ce qui reste la religion dominante (je vous rassure, je suis athée, Dieu merci comme disait Pierre Dac).
        Oui le Canard à fait 70% de l’élection de Macron et doit être considéré comme tel.

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        • Totoleon // 08.07.2019 à 15h04

          Excatement, l’auteur le démontre parfaitement.
          Le Canard (courroie de transmission) ainsi que la haute fonction publique (Inspection des finances à BERCY et très haute magistrature ) ont obéi le petit doigt sur la couture du pantalon au Maître Suprême du Présent  » l’oligarchie financière nationale et internationale ».

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    • Lalaz // 08.07.2019 à 10h42

      Hollande adversaire de la finance? Vous y croyez encore? Il a préparé ce qui arrive aujourd’hui, et mis en place celui qui allait exécuter un programme pensé de longue date, et qui a toutes les « qualités » pour accomplir sa mission.

        +25

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      • Yannis // 08.07.2019 à 17h36

        Et sans devoir rendre aucun compte de cet énorme mensonge, ni en subir aucune conséquence aujourd’hui dans sa vie sociale, médiatique mainstream. Incroyable le niveau d’impunité de ceux qui sont du bon côté du manche !

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  • Louis Robert // 08.07.2019 à 13h17

    Mais… « sans préjudice et sous toute réserve »…

    Tout cela dit, écrit et publié, devant tout cela et bien davantage, que fait donc la confrérie des gens de robe de France? En est-elle désormais réduite à s’en envelopper en se couchant afin de mieux dormir bien au chaud? Si oui, bonne nuit et de beaux rêves, France!

      +3

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    • Casimir Ioulianov // 08.07.2019 à 14h03

      Un contexte politique de merde, ça n’a jamais donné plus capacité morales à l’appareil judiciaire… (combien de juges on démissionné à cause de l’occupation Nazie ? : Un… et de mémoire ça lui a pas facilité la vie pour faire un doux euphémisme).
      Ils n’ont pas envie de se retrouver à bosser avec moins de moyens que maintenant. Beaucoup ont vécu les réformes de la « justice » des précédents présidents et croient qu’en faisant bien ce qu’on leur demande on va leur laisser faire leur travail décemment…. les idiots , si ils savaient ; on est déjà en train de développer des logiciels pour les remplacer…

        +12

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      • Louis Robert // 08.07.2019 à 16h14

        Et si on leur demandait seulement d’être professionnels…?

        À quoi bon appartenir à une vieille profession qui, de l’avoir trahie, n’en est plus une?

          +5

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  • Eric83 // 08.07.2019 à 13h35

    Dans le droit fil du billet, un article, dont j’invite vivement à la lecture, paru sur The Hill aux US et qui va très fortement déplaire à Macron et à la Macronie.

    « LA FRANCE EST DEVENUE L’UNE DES MENACES MONDIALES POUR LA LIBERTE D’EXPRESSION » !

    « Alors que nos politiciens américains peuvent applaudir Macron comme des idiots de village, la plupart des Américains sont de fervents adeptes de la liberté d’expression. Cela coule dans notre sang. Non découragés cependant, Macron et d’autres en Europe sont en train d’imposer unilatéralement le contrôle de la parole sur Internet grâce à une nouvelle législation en France et en Allemagne. Si vous pensez qu’il s’agit d’un problème européen, détrompez-vous. »

    https://thehill.com/opinion/civil-rights/451813-france-has-turned-into-one-of-the-worldwide-threats-to-free-speech

      +20

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  • Larousse // 08.07.2019 à 15h29

    La constance et la véhémence du Pouvoir Macron contre des grévistes, des contestaires cf le « rapport des Députés sur les GJ », l’occultation de faits sur Alstom, la CGE, ADP et les Barrages hydrauliques, les manipulations en cours sur les marchés pour les futurs JO dont le Canard enchaîné se garde bien de suivre le dossiers (tant il remercie Macron pour son cadeau fiscal au journal quand il était à Bercy) (j’espère vraiment me tromper mais ce ne sera pas ce journal qui sortira une « grosse affaire » sur Macron)…
    Tout ceci permet d’approuver l’analyse de Régis de Castelnau

      +18

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  • Wolffdo // 08.07.2019 à 15h31

    Après la description précise de tous les méfaits de Macron et ses sbires ,la question essentielle est de savoir comment s’opposer de façon efficace à la destruction de notre pays !!

      +12

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    • Fritz // 08.07.2019 à 17h17

      En endossant un gilet jaune et/ou un maillot jaune.
      Bravo Julian…

        +7

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      • Dominique Gagnot // 08.07.2019 à 20h20

        Sans intervention de l’armée ça va être difficile, quand on voit les intérêts en jeu… Pire que 1789.

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  • Totoleon // 08.07.2019 à 17h26

    Dire NON à la privatisation Aéroport de PARIS en soutenant le Référendum d’Initiative Citoyenne via le lien suivant.

    https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

      +6

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    • Larousse // 08.07.2019 à 19h20

      C’ est fait pour ma part, j’ai réussi à dire non à la privatisation d’ADP

        +4

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      • Dominique Gagnot // 08.07.2019 à 20h18

        Bof, ils ont 36 moyens de le faire quand même. Ce référendum sert juste à laisser penser qu’ils écoutent le peuple. ça le calme.

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        • gb // 13.07.2019 à 07h05

          le probleme, est que de ne rien dire, ne rien faire, c’est approuver, etre le refuznik permanent ne fait surement pas avancer les affaires, et si vous ne decidez pas, d’autres le feront pour vous, et pleurer, sauter comme un cabri n’y fera rien.
          c’est bien gentil , votre demission, mais vous preconisez quoi, pour redresser la barre ? , rien, bien sur.
          C’est avec de pareils raisonnements que cette situation est la, le chacun pour soi et m…. pour tous, et voila, c’est la m…. pour tous, meme pour vous

            +1

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  • Dominique Gagnot // 08.07.2019 à 20h16

    Ce que décrit cet article n’est que l’aboutissement de ce que Pompidou/Giscard ont commencé en janvier 1973, (en France, mais ailleurs c’était pas très différent) avec la fameuse loi obligeant l’État à se financer sur les marchés, puis le lancement de la Dette avec l’emprunt Giscard indexé sur l’or dans la foulée, puis ouverture des frontières pour certaines importations (le high-tech d’abord), puis ouverture totale des frontières, puis monnaie commune, puis traités de libres échanges, puis uberisation, autoentrepreneurs, etc…
    J’ai expliqué ça là : http://bit.ly/capitalisme Tout est manigancé, y compris chaque présidentielle (j’explique aussi leur stratagème)
    (il semble que mon bouquin soit trop facile à lire pour intéresser… alors que – en plus ( !) – il propose un Système aussi efficace que leur capitalisme, mais en renversant la vapeur et en respectant les libertés (sauf celle des Voleurs) !
    Le Graal en quelque sorte.
    D’un autre côté il faut en général 25 ans pour que l’on comprenne ce que j’écris…, preuves à l’appui… pourtant c’est du Marx en plus simple à lire)

      +8

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  • LBSSO // 08.07.2019 à 22h50

     » On doit mentir chef ? »

    Concernant les menaces sur la liberté de la presse.
    Communiqué de presse du Syndicat National des Journalistes du 3 Juillet :

    http://www.snj.fr/article/r%C3%A9forme-de-la-loi-de-1881-une-nouvelle-atteinte-%C3%A0-la-libert%C3%A9-de-la-presse-1218077081

      +4

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  • Tchoo // 09.07.2019 à 06h15

    Dangereux par leur entreprise de destruction mais dangereux parce qu’ils finissent par faire passer le FN pour de doux personnage opposant alors qu’ils appliqueraient la même politique même pas en pire.
    Oh! Mince me voilà contaminé aussi

      +1

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  • Anas // 09.07.2019 à 18h54

    Le niveau de conscience politique de la majorité laisse a désirer. Quand on voit le nombre de gens qui se coltinent les émissions de Hanouna et ceux qui lisent/suivent du Berruyer ou du Michel Drac (… peut importe la tendance pourvu que ça élève les consciences), on est vraiment péssimiste. L’oligarchie reignante a encore une grosse marge de manoeuvre avant que la population ne réagisse.

      +3

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  • utres médias! // 10.07.2019 à 10h06

    l’autoristarisme qui vient n’est pas celui du RN, de Marine Le Pen, mais celui de Larem et de Macron!
    le néolibéralisme est incompatible avec la démocratie et la république, c’est lui le vrai « fascisme » post moderne! Un néofascisme avec un chef souriant et cynique, qui se prétend progressiste, qui réprime toute opposition par la violence d’état, qui est soutenu par les oligopoles mondiaux et leurs oligarques, le vrai danger pour notre démocratie, pour notre république, il est au pouvoir! Réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard!

      +7

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  • Jerome_Montreal // 14.07.2019 à 23h38

    Bon, finalement, le point de depart serait de trainer des magistrats vers l’autorité compétente pour abus d’autorité quand ils ont obéi aux consignes de la Chancellerie (pouvoir exécutif) qui leur demandait, hors de tout cadre légal, de prolonger des gardes a vues.

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  • Tchakhotine // 15.07.2019 à 10h14

    Régis de Castelnau recommande la lecture du livre de Grégoire Chamayou « la société ingouvernable »: Il se trouve que je l’ai lu le mois dernier et effectivement il est excellent. Voila, juste un petit coup de pub pour ce mec qui gagnerait à être un peu plus connu 🙂

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