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8.novembre.20188.11.2018 // Les Crises

Emmanuel Todd : Trahison des élites françaises ? Par Thinkerview

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El gringo // 08.11.2018 à 07h25

Merci pour cette interview passionnante.
Moi ce qui me plairait vraiment c’est une vidéo d’Olivier qui ferait une présentation des articles plubliés dans la semaine.
Si vous êtes d’accord mettez un pouce, ça lui forcera la main ( peut être).

89 réactions et commentaires

  • El gringo // 08.11.2018 à 07h25

    Merci pour cette interview passionnante.
    Moi ce qui me plairait vraiment c’est une vidéo d’Olivier qui ferait une présentation des articles plubliés dans la semaine.
    Si vous êtes d’accord mettez un pouce, ça lui forcera la main ( peut être).

      +167

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    • F.V.M. // 08.11.2018 à 07h39

      Bonjour. Une excellente idée que de s’imaginer E.Todd en commentateur libre de l’actualité. Sa nouvelle vie de retraité lui
      laisse peut être un peu plus de temps pour se (nous) régaler, à suivre.

        +16

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    • Duracuir // 08.11.2018 à 08h04

      A 7H32 vous avez eu le temps de regarder une vidéo de 2h15 publiée le matin même vers 6h?
      Quelle contraction de l’espace-temps! Il faut absolument candidater au Nobel de Physique l’ami.

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      • Suzanne // 08.11.2018 à 08h11

        Ben oui, Duracuir, El Gringo a sûrement fait comme moi, c’est-à-dire regardé Todd en direct hier soir (quel REGAL !!!!!!), s’est sûrement demandé comment dire à Olivier de poster la vidéo, puis découvert qu’elle était déjà postée ce matin. D’où le « merci », je m’apprêtais à dire exactement la même chose. Merci, Olivier !

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        • El gringo // 09.11.2018 à 14h46

          Exactement !
          J’ai reçu la notification directement de thinkerview !

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      • Caliban // 08.11.2018 à 08h31

        @Duracuir

        Abonnez-vous à la Chaîne Youtube de Thinkerview, vous serez notifié des publications par email 🙂

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      • Jean // 08.11.2018 à 09h27

        Techniquement elle a été publiée hier soir, vers 22h

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      • Booster // 09.11.2018 à 08h49

        C‘était en live, la veille à 19h

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    • calal // 08.11.2018 à 09h04

      Les videos sont un outils qui correspond a certains avantages et certains inconvenients. Vous touchez sans doute un public plus large,mais ca prend plus de temps a faire et a voir.Or le temps est une des choses rares et precieuses dans ce bas monde.
      Personnellement ,une des raisons pour lesquelles je consulte ce site,en plus de la pertinence d’OB et de son honnetete intellectuelle,c’est qu’il y a a lire.
      La lecture est un outil de diffusion tres efficace,tres rapide. D’ailleurs pour ca que j’en veux a tous ceux qui empechent la maitrise de la lecture a de plus en plus de monde. Je me souviens de DSK qui disait qu’il fallait faire une video pour explique maastricht ou un des traites europeens au peuple…

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      • Charles Michael // 08.11.2018 à 11h49

        Calal,
        j’ai prsonnellement horreur du format de thinkerview, ton de la voix, ambiance, etc…

        Lecteur assidu d’Emmanuel Todd, surtout ses gros pavés j’attens la parution du 2ème tome sur les structures familiales pays par pays: l’Afrique et l’Amérique.

        Question environement rien n’étant fait, il arrivera ce qui doit arriver. A ce sujet le blog OilMan sur leMonde s’est réouvert; titre du billet de Matthieu Auzaneau Il est Minuit et Quart.

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      • Consolo // 10.11.2018 à 15h43

        Bien d’accord Calal ! Rien de plus chronophage qu’une vidéo. On ne peut pas lire en diagonale, feuilleter est impossible, etc ! Mais, c’est la mode.

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    • 4Kblademaster // 08.11.2018 à 11h43

      Pour une interview qui aurait pu être passionnante. L’interviewer rend l’entrevue quasiment impossible à regarder par ses interruptions. Se rend-il compte qu’il se comporte précisément comme les « journalistes » standards qu’il dénonce pourtant sans cesse (subjectivité caricaturale, interruptions incessantes, raccourcis, condescendance, etc.) ?
      Au secours.

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      • LG // 09.11.2018 à 09h27

        Je plussoie.
        Il faudrait vraiment que quelqu’un previenne ce monsieur. Il passe son temps à essayer de faire valider par son invité (Todd dans le cas présent) , par des interruptions régulères, les représentations (grossières) de sa propre idéologie, taillée à la hache. C’est fatiguant, voire ça devient insuportable à la longue.
        Surtout que ces interruptions tombent à l’eau quasi systèmatiquement ( Todd, gené, lui répond à chaque fois « non, non… »).
        Bref, pas assez calibré intellectuellement pour recevoir ce genre d’invité.
        Dommage, mais faute de mieux, on prend son mal en patience…

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      • Ras-le-bol // 09.11.2018 à 14h55

        Vous préférez le monologue, la logorrhée, libre à vous.
        Au contraire, j’apprécie Thinkerwiew, le ton est décalé, il relance sans cesse, il ne laisse pas le temps à son interlocuteur de rentrer dans sa routine, il titille…
        Les médias alternatifs sont justement là pour changer nos habitudes, je trouve ce média particulièrement incisif, il ne laisse pas de répits, il bouscule…

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  • Gilgamesh // 08.11.2018 à 08h04

    Un entretien sur la longueur, sans interruptions intempestives, qui permet – à mon avis – de mieux comprendre le rôle primordiale, sur la longue durée, du paramètre « élévation du niveau d’éducation ». La création d’une « caste » depuis quelques décennies, consécutive à la stagnation des cohortes accédant aux études supérieures, est un constat convaincant.

    En revanche, on peut se demander s’il n’y a pas quelques « trous noirs » dans la réflexion de M. Todd. Est-ce son esprit de contradiction (quasi-pathologique si on pousse le bouchon) qui lui fait mépriser la variable écologique ? Ou bien réellement parce qu’il ne sait pas retirer ses « lunettes » d’anthropologue et entend le milieu uniquement comme la cellule familiale ? Mystère. J’espère qu’un jour il croisera la route de M. Jancovici 🙂

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    • DocteurGrosdois // 08.11.2018 à 09h13

      Todd essaie de s’en expliquer entre 51′ et 59′, mais l’interviewer l’interrompt constamment et change complètement de sujet comme toujours lorsque les réponses ne lui plaisent pas.

      En gros il essayait de dire que l’Histoire n’est pas écrite, que les humains ont la capacité d’innover, et que la transition démographique (il est démographe lui-même) s’est deja faite a peu près partout sauf notamment en Afrique, et que l’humanité devient plus éduquée.

      Bref, que le monde progresse malgré tout, ce qui est sacrilège pour quelqu’un qui pense que l’humanité est mauvaise et que tout est foutu, à moins que le monde occidental ne cesse immédiatement de consommer.

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      • Caliban // 08.11.2018 à 12h33

        @Doc

        Pas vraiment d’accord avec votre écoute.

        Selon moi M. Todd a une vraie lacune concernant la question environnementale. Comme si par « milieu » il fallait simplement entendre « milieu familial ». Je n’aurais pas la prétention de nier la pertinence de ses analyses, ni historiques (inspirées des Anales) ni sociologiques (bourdieusiennes), elles apportent énormément à la réflexion de chacun.

        Mais j’ai l’impression qu’un chercheur sensé aujourd’hui, à plus forte raison un prospectiviste, ne peut pas se contenter de prévisions basées sur le modèle classique de la transition démographique des populations. Pas plus que s’en remettre prioritairement à leurs structures familiales.

        Des centaines de millions de personnes vont se mettre en mouvement du fait du dérèglement climatique et de la décroissance subie. Dans ce contexte, je crois que l’importance du taux de fécondité mondial devient assez relatif, tout comme les structures familiales en tant que facteur d’explication du vote.

        M. Todd a ce point aveugle en commun avec son collègue M. Le Bras. Ils ne veulent ou – par un tropisme propre aux démographes – ne peuvent pas voir l’énorme tempête qui s’annonce. Je vous conseille le visionnage de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1McqPk_GhMk&t=9s

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        • Suzanne // 08.11.2018 à 15h45

          Caliban, oui, bien sûr, Todd a des points aveugles, comme tout chercheur, mais cela tient au métier même de chercheur. Aucun chercheur ne peut à la fois étudier les structures familiales d’un côté, et l’environnement de l’autre, ce sont deux domaines trop énormes. Donc Todd passe tout son temps (et croyez-moi, ça en prend un paquet) à étudier les structures familiales, et comme c’est un scientifique, il ne parle pas de ce dont il n’est pas spécialiste.
          Je crois qu’on a maintenant trop l’habitude que les gens disent n’importe quoi sur n’importe quel sujet, alors qu’un chercheur va faire une part des recherches, et laisser aux autres les autres sujets. C’est le jeu, ils sont censés se compléter.

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          • Maud // 08.11.2018 à 17h59

            Des points aveugles certes mais avec l’honnêteté intellectuelle de le reconnaître ce qui le rend crédible dans ses domaines de compétence. Il n’y a rien de plus horripilant que ceux qui prétendent tout savoir sur tout alors qu’il ‘en est rien. Les chercheurs forts en écologie sont-ils compétents dans ceux de Todd. Todd est un chercheur sur le très long terme, même si l’écologie est le problème du moment qui mobilise, peut-on se passer des compétence de Todd qui sont d’un autre ordre. Je pense le contraire, l’accumulation du savoir, de l’écoute, fait « l’honnête » homme au sens philosophie.

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          • Caliban // 08.11.2018 à 18h14

            @Suzanne & Maud

            Relisez s’il vous plaît mon premier paragraphe.

            Et je n’accuse pas M. Todd de ne pas être omniscient, simplement de passer à côté d’une évolution inédite de l’Humanité, qui est la remise en cause de la viabilité de la biosphère pour l’homme.

            C’est tellement gros pour un prospectiviste que cela me paraît suspect : manque d’information sur l’urgence de la situation ou déformation professionnelle ? A force de regarder les pièces de son puzzle s’emboîter, j’ai l’impression qu’il ne voit pas que c’est la table qui menace de s’écrouler.

            Encore une fois je ne me permets pas de remettre en cause ses recherches si précieuses. Ni même son humour non moins précieux.

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          • hong xiu quiang // 09.11.2018 à 10h59

            Me souviens d’un article de Le Bras disant qu’il n’y avait pas de problèmes de surpopulation au Rwanda. Avant le génocide. Sur place il était assez évident, même pour un observateur assez inattentif comme moi, qu’ils allaient assez vite se bagarrer pour 4 bananiers et 2 vaches.
            Le problème était certainement un peu plus complexe qu’un simple malthusianisme mais il est extrêmement tentant de désigner une minorité coupable de « voler le pain » des autres (pour très précisément faire ce qu’on reproche à la dite minorité…).

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        • Chris // 08.11.2018 à 16h02

          Dérèglement climatique…
          Une nouvelle religion/concept pour obtenir le consentement des populations d’accueil malgré elles !!!
          Cette propagande climatique commence à me révulser au plus haut point.
          Ce n’est pas le climat qui chasse les migrants, mais la surexploitation de terres fragiles (latérite essentiellement) incapables de nourrit une démographie exponentielle, confiscation des terres aux plus offrants (réforme agraire au bénéfice des multinationales, guerres proxy et hybrides), dégradation phénoménale des terres et espèces induite par les pesticides, engrais chimiques, OGM (1), lois crapuleuses confiscatrices, raréfaction de l’eau par abus et nombre, impéritie de dirigeants corrompus par les néo-coloniaux et système économique où la prédation maximum prévaut.
          (1) j’ai commencé la lecture du livre de William Engdhal (Ed. JCG) : »OGM semences de destruction », l’arme de la faim. Ce que je lis -documenté-, me lève tellement l’estomac, que je me demande si j’aurai la force de continuer. Je croyais savoir beaucoup de choses, mais en réalité ce n’était que la pointe de la banquise : terrifiant.
          Son bouquin « Le charme dicret du Djihad » Ed. Résistances, est tout aussi percutant, mais il fait nettement moins mal, car mieux informée par le truchement des guerres en Syrak et Libye.

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          • Caliban // 08.11.2018 à 16h41

            @Chris

            « Cette propagande climatique commence à me révulser au plus haut point. »
            Ce n’est pas de la propagande, juste une prise de conscience. Il ne faut pas tout voir de manière distanciée parce que cela passe à la télévision (télé-vision = vue à distance), c’est très concret et pour tout le monde.

            Toutes les causes que vous évoquez sont fort justes et merci pour votre précision.

            Le dérèglement climatique est toutefois la partie émergée de l’iceberg car ses conséquences – qui commencent seulement à se faire sentir (sécheresses, ouragans, montée des océans, bouleversement de la biodiversité, …) :
            • sont potentiellement d’une ampleur qui défient l’entendement. Peut-être doit-on se rappeler que depuis que l’homosapiens est apparu il y a des dizaines de milliers d’années, la température n’a jamais varié de + ou – 2 dégrés. Et que cette limite est en voie de dépassement en moins de 2 siècles.
            • fonctionnent par seuils, tout peut aller très très vite désormais. Ce sont les fameuses boucles de rétroactions (simple exemple : réchauffement climatique > libération de méthane en Sibérie et remplacement de la toundra réflechissante par des feuillus > augmentation des gaz à effets de serre + renforcement du réchauffement de la planète > fonte des glaciers de l’Hymalaya > assèchement des fleuves > migration de millions d’Indiens et de Chinois …)

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        • DocteurGrodois // 08.11.2018 à 16h12

          @Caliban

          Si vous écoutez bien ce que dit Todd entre deux interjections sur Tinder ou la beu, vous entendrez qu’il ne renie pas du tout la problématique environnementale (moi non plus d’ailleurs).

          Votre comparaison Le Bras vs. Cochet est intéressante. Ces deux scientifiques arrivent à des conclusions divergentes, parce chacun d’entre eux à cherché à confirmer leurs hypothèses d’origine et leurs propres biais. Le Bras fait peut être naïvement confiance au progrès, mais Cochet a clairement décidé que le progrès serait toujours insuffisant, ce qui ôte logiquement toute incertitude.

          Niveau impasses et points aveugles on peut effectivement reprocher à Le Bras de négliger l’écologie, mais Cochet donne dans la morale, les concepts fumeux (héritage carbone?!), et le prêchi-prêcha (ailleurs que dans cette vidéo), ce que je trouve très moyen voire suspect chez un scientifique.

          @Jean2
          Juger l’humanité mauvaise, immature, ou inconséquente c’est du domaine de la morale ou de la religion. Je laisse ça aux curés ou au dalai lama.

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          • Caliban // 08.11.2018 à 16h50

            @Doc

            Je ne pense pas que M. Cochet soit totalement rétif au progrès. Simplement – à l’instar de M Rabbi – il l’entend d’une autre manière.

            Il y a ce titre deux pôles radicalement opposés :
            • pour certains le progrès humain est l’amélioration de l’homme par les machines (AI, exosquelette, …)
            • pour d’autres, il consiste à améliorer ce qui existe déjà

            Sachant que les ressources naturelles sont finies, j’aurais plutôt tendance à croire que les seconds sont plus proches de la vérité tandis que les premiers poursuivent les mêmes vieilles lunes sur lesquelles ils espèrent trouver refuge.

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        • calal // 09.11.2018 à 17h59

          Todd se justifie de son desinteret pour la question environnementale avec deux arguments
          – une baisse de la fecondite des femmes vers les 2 enfants/femme partout sauf en afrique donc surpopulation moins de risques
          – le fait qu’il a connu les premiers chocs petroliers et donc les premiers hurlements prevenants de la disparition prochaine du petrole (dans les annes 1970)…

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          • Jean // 09.11.2018 à 18h36

            En ce sens Todd illustre les misères de la spécialisation. Comment peut-on espérer comprendre le monde sans essayer de l’envisager dans sa globalité ?

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      • Jean2 // 08.11.2018 à 12h51

        => Bref, que le monde progresse malgré tout, ce qui est sacrilège pour quelqu’un qui pense que l’humanité est mauvaise et que tout est foutu, à moins que le monde occidental ne cesse immédiatement de consommer.

        Le problème n’est pas celui de la malignité de l’espèce humaine mais celui de son immaturité, de son inconséquence, parce que la majorité d’entre nous préfère vivre dans l’illusion d’un mensonge confortable plutôt que de prendre conscience d’une vérité qui nous contraindra de toute façon à un changement radical. Cette résistance ontologique au changement se couplant à la nécessité de trouver des solutions globales car pour la première fois dans notre histoire c’est la survie de la totalité de notre espèce qui est menacée. Il n’y a pas d’alternative et l’Humanité devra passer d’un mode de développement individuel et compétitif à un modèle collectif (planétaire) et coopératif. On peut dire que l’ensemble de l’humanité doit évoluer pour passer de l’insouciance de l’enfance à la maturité de l’âge adulte…. ou disparaître.

        https://www.youtube.com/watch?v=BzqLSKvKWpY

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        • herve_02 // 08.11.2018 à 15h59

          pfffff que de dogmatisme

          « Le problème n’est pas celui de la malignité de l’espèce humaine mais celui de son immaturité, de son inconséquence, »

          c’est ce que l’on appelle une opinion. Qui ne vaux pas plus ou pas moins qu’ une autre étant son contraire.

          Ensuite, sans vouloir enfoncer le clou profond dans la plaie : « il n’y a pas d’alternative et l’Humanité devra passer d’un mode de développement individuel et compétitif à un modèle collectif (planétaire) et coopératif. » Autre opinion. l’humain est par nature individuel et compétitif. Les expériences montrent le contraire. on DRESSE l’humain a être individuel et compétitif, mais sa nature profonde est exactement le contraire. Mais ce mythe est utilisé par l’état pour asseoir un pouvoir sur la populace : soit l’état soit la jungle… mais… et si c’était l’état qui créait la jungle ?

          allez un peu d’éducation : https://www.youtube.com/watch?v=6J1Lzs-iYAI

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          • Jean2 // 08.11.2018 à 17h44

            Le dogme consiste à penser qu’une croissance infinie dans un environnement fini est possible. Le réalisme au contraire c’est de prendre conscience du problème et d’anticiper les mesures qui peuvent en atténuer les conséquences potentiellement destructrices. Refuser de prendre conscience de l’inéluctabilité de ce scenario, pourtant abondamment documenté par les publications scientifiques, et renoncer à prendre les mesures qui devraient s’imposer à tout être rationnel; qu’est-ce donc si ce n’est de l’immaturité ?
            Je ne dis pas que l’Humanité est par nature individualiste et compétitive mais je décris le mode de développement que nous avons adopté. Ce n’est pas un dogme là non plus mais l’observation d’un fait dont vous attribuez la popularité au succès de la propagande. Je ne prétends pas le contraire mais me contente de vous faire remarquer que cette docilité des populations est un autre symptôme de notre immaturité.
            Pour finir, vous semblez remettre en cause l’État, plutôt que ceux qui en ont pris le contrôle, alors que celui-ci est l’unique catalyseur de la volonté collective qui puisse nous éviter ou minimiser le chaos qui s’annonce.

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      • herve_02 // 08.11.2018 à 15h45

        Je crois qu’il ne faut pas attendre une pensée providentielle. Ainsi Todd ne peut parle que de ce qu’il connaît. Il travaille sur la cellule familiale depuis un grand nombre de page (plusieurs livres). Ainsi les éléments qu’il connaît tournent autour de cette question. Bien évidemment que le prix du pétrole, la température moyenne, le prix du pain, la productivité industrielle, L’abondance ou l’hostilité du milieu auront des influences majeures.

        Mais ce n’est pas ce qu’il a étudié, il ne parle que de ce qu’il connaît. Probablement que la structure de la famille sera impactée … ou pas… on ne sera plus là pour le voir.

        Moi j’aime bien Todd et son angle de vision. Mais il ne connaît pas tout 🙁

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    • herve_02 // 08.11.2018 à 11h50

      L’interviewer de thinkerview, j’ai juste envie de le claquer.

      Il est hautain, méprisant, guide les réponses pour obtenir ce qu’il attend et la repose à chaque fois de différente manière pour tenter de l’obtenir. C’est un peu comme sur bfm ou les ‘journalistes’ tentaient à chaque fois de faire dire aux gens de la FI qu’ils étaient contre ce qu’avait fait ou dit mélenchon.

      Il tente de faire venir l’interviewé (??) dans son monde par le moyen de la connivence (genre on partage des choses dont est exclus le commun – notre position (sociale ou intellectuelle) nos savoirs, notre accès aux médias alternatifs, nos rebellions….) pour mieux le driver dans ses réponses qui doivent être conforme (les neurosciences montrent que l’on est plus enclin à dévier de notre position si on est ‘relié’ avec l’autre pour faire un pas vers lui).

      Je regarde parfois avec plaisir thinkerview MALGRÉ l’interviewer et je serais charmé qu’il change.

        +37

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      • Alfred // 08.11.2018 à 16h51

        J’en ai tellement marre de cette grossièreté et de ces interruptions idiotes que je ne regarde plus aucune interview de cette chaine malgré la qualité des interviewés (sa seule qualité avec le format long).. Pour chaque interviewé je cherche d’autres vidéos sur internet mais je ne me fait plus mal et je ne perd plus mon temps avec ce malotru.

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        • Paul Atreide // 09.11.2018 à 05h09

          Parait que c’est fait exprès pour mettre mal à l’aise les interviewé, m’enfin j’en vois pas l’intérêt, par contre il doit un bon gros fils à papa pour avoir autant de réseau dans les hautes sphères

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          • Alfred // 09.11.2018 à 09h25

            C’est la question que je me posais aussi. Sur le fond comme la forme ce ne devrait pas être bien compliqué de trouver une alternative à cette chaîne. Sauf que sauf que … ben je vois personne d’autre qui a accès à un panel d’invites aussi intéressants. C’est d’autant plus pathétique de voir ce gâchis.

              +4

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  • reneegate // 08.11.2018 à 09h51

    mauvaise écoute, compréhension limitée et donc questions/interruptions idiotes. Thinkerview doit beaucoup à ses invités.

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    • DocteurGrodois // 08.11.2018 à 18h20

      Je propose un jeu apéro pour le prochain Thinkerview
      Boire un coup à chaque fois qu’il dit « Charte de Munich », « Bilderberg », « Effondrement » ou qu’il souffle du nez dans son micro.

        +10

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      • balaklava // 09.11.2018 à 15h32

        J’ajouterais « nul n’est parfait » (merci, mâme Michu) chaque fois que l’interviewé dit qu’il a été communiste, et « Philip K Dick », avec un K gros comme ça, chaque fois qu’on dit, comme OT « Philip Dick » : le questionneur fait ainsi savoir qu’il a bien lu en entier la couverture des bouquins de Dick, et que lui, il n’oublie pas le K !

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  • Albert Charles // 08.11.2018 à 10h39

    Des élites égarées…c’est gentil. Trahison, c’est quand même mieux. Un exemple. Nos élites font comme si les langues étaient de simples techniques, neutres et transparentes, de communication. Certaines disent d’ailleurs la même chose de la monnaie (!). Une expérimentation scolaire est en cours : faire de nos tout-petits des êtres bilingues, dès leur enfance. Joli projet séduisant. Mais il faut préciser : bilinguisme …franco-anglais ! Nuance, donc…Pas question de bilinguisme franco-arabe, par exemple ! On n’est donc pas dans une quête d’ouverture des esprits, mais (au mieux) dans un pragmatisme anglophile qui frise la veulerie. L’enfer est pavé de bonnes intentions : en univers de promotion permanente de l’anglais (dès aujourd’hui), la langue française en concurrence sera t-elle apprise correctement par nos fragiles enfants, pour être ensuite pérennisée ? Le changement est radical par rapport à la loi Fioraso qui ciblait des adultes déjà maîtres de leur langue maternelle. Ce bilinguisme tiendra t-il la route s’il est baigné dans un environnement (international mais aussi…national), dirigé par nos élites, qui fait la promotion permanente de l’anglais ? En perspective: l’abandon progressif en France de la langue française, et l’installation à terme de la langue anglaise et (surtout) de sa pensée (économique et sociale, en particulier…). Élites vraiment égarées….?
    Voici 3 liens évoquant cette expérimentation :
    http://www.leparisien.fr/essonne-91/rentree-scolaire-l-enseignement-bilingue-en-test-dans-quinze-ecoles-de-l-essonne-30-08-2018-7870488.php
    https://www.liberation.fr/france/2018/09/12/a-l-ecole-l-anglais-en-majeste_1678267
    https://www.ouest-france.fr/politique/jean-michel-blanquer/blanquer-veut-enseigner-l-anglais-aux-enfants-des-le-cp-5962335

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    • calal // 08.11.2018 à 13h54

      le choix de l’anglais est « economique ».C’est calque sur le modele americain ou si vous ne trouvez pas de travail en idaho,vous changez d’etat et vous allez en floride par ex.C’est ce que l’on est cense faire au niveau europeen,le chomeur francais etant cense aller trouver du travail non en traversant la rue mais en allant en hongrie ou en pologne.Mais y a le frein des langues…
      y a du pour et du contre la dedans.Pourquoi insister pour apprendre une langue etrangere enfant alors qu’on peut l’apprendre plus tard? l’intonation on s’en fout,les ecossais ont un accent different des australiens etc…la effectivement on peut soupconner une volonte d’influer sur la construction du cerveau du jeune enfant par la langue.

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      • Sandrine // 08.11.2018 à 16h06

        Le bilinguisme ne va pas de soi et peut etre parfois un handicap pour l’enfant qui risque de ne maîtriser aucune des deux langues parfaitement. Pour communiquer dans un cadre de business ou dans une langage technique, cela ne pose pas de problème; mais avec la langue littéraire, c’est une autre paire de manche.
        Le cas de l’Union soviétique est très éclairant à ce sujet. Dans les républiques non russophone, l’enseignement était bilingue avec une prédominance (forte) du russe. Pour autant, les personnes de ces républiques (surtout les républiques d’Asie centrale) étaient souvent méprisées par les russophones de langue maternelle (monolingues) pour leur piètre manière de s’exprimer en russe. Et bien sur, il ne venait à l’esprit de personne que cela pouvait venir du fait de ce bilinguisme – on mettait cela sur le compte d’un manque d’intelligence ou de capacité.

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      • Chris // 08.11.2018 à 16h35

        Pour vivre dans un pays multilingue (4 + anglais) avec villes bilingues, j’abonde dans le sens de calal : le choix de l’anglais est économique. Mieux vous comprendrez et maitriserez l’expression de cette langue (plus simple que le Français !), mieux vous vous défendrez dans la jungle mondialiste. Ne serait-ce que pour lire un mode d’emploi et utiliser correctement un appareil. L’assimiler à un permis de conduire !
        Je n’ai pas de prévention contre l’anglais, véhicule commode, même si mon coeur préfère les langues romanes tellement plus chatoyantes et affectives.
        Je remarque simplement -et quotidiennement- que les sujets exposés au bilinguisme au sein de mariages mixtes, acquièrent bien plus facilement une troisième langue, voire plus selon leur exposition, surtout s’ils maitrisent déjà le mixte anglo-saxon et roman.
        Vers 6-7 ans (école maternelle à primaire), ils officialisent… celle de leur milieu économique ! Mais n’oublie par pour autant l’autre langue, significativement celle de la mère.
        Aussi bête que cela.

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        • Sandrine // 08.11.2018 à 17h14

          La maîtrise parfaite de la langue de la mère est loin d’aller de soi si cette langue n’est pas celle de l’environnement immédiat de l’enfant (le pays où il vit).
          La compréhension orale est souvent bonne, en revanche l’expression orale, si on ne la travaille pas avec l’enfant est souvent étrange, le vocabulaire pauvre. Quand à la maîtrise écrite, pas la peine de rêver : si on ne donne pas ( ou ne fait pas donner) de cours, elle ne sera jamais acquise (surtout en cas d’alphabet différent). C’est déjà difficile lorsque les deux parents parlent entre eux la langue en question (langue de la mère en l’occurrence), mais si la mère est le seul locuteur, l’enfant parlera mieux la langue du père dans le cas où c’est la langue de l’école (et parlée dans le pays où il se trouve).

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    • herve_02 // 08.11.2018 à 16h04

      Je croyais que le métier d’un pouvoir sur une population était de lui procurer sécurité et travail.

      Si l’objectif est de nous faire apprendre le polonais pour allez travailler en pologne, puis une fois sur place au bout de 2 ans l’ hongrois pour re-déménager, puis après 3 ans de hongrie, l’ukrainien …

      Il ne serait pas plus simple de construire une véritable politique industrielle ? Genre payer les bonhommes à faire des trucs de constructifs plutôt que de se palucher à chercher comment enrichir les copains ?

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  • Blabla // 08.11.2018 à 10h46

    Il faudrait arrêter d’utiliser le mot « élite » pour désigner les dirigeants : les nôtres sont actuellement de moins en moins supérieurs à la moyenne, à part financièrement.
    Nous sommes dirigés par des gens de plus en plus médiocres et ce sont leurs gaffes à répétition qui permettent à un nombre croissant de gens de comprendre que nous allons dans le mur.

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    • Quentin // 08.11.2018 à 13h53

      « Elite » ne désigne pas seulement les intellectuels, en l’occurrence on est dans une élite financière dont les représentants hauts fonctionnaires se sont alliés à l’élite industrielle française et mondiale

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      • Blabla // 08.11.2018 à 14h09

        Je confirme mon idée : les dirigeants, même du milieu financier, ne sont plus les meilleurs prévisionnistes, ni les meilleurs manœuvriers (cf. la catastrophe en chaîne de 2008 qui n’est ni résolue ni terminée).

        Pour trancher, je consulte le dictionnaire de l’Académie Française (la référence) :
        ÉLITE : n. f. Ensemble de ceux qui, dans un groupe, une société, sont considérés comme les meilleurs. Par extension, au pluriel, ceux qui, dans une société, se distinguent par leurs mérites.

        Je ne pense vraiment pas que les dirigeants actuels brillent par leurs mérites plus que par le conformisme et l’exclusivisme. Nous avons affaire à une oligarchie financière alliée à son équivalent industriel, mais pas à des élites.

        L’utilisation de ce mot les conforte plutôt dans leur position, puisqu’elle sous-entend qu’ils sont les meilleurs.

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        • Kilsan Aïtous // 08.11.2018 à 15h48

          Autrefois nos élites étaient ceux qui avaient assimilé la culture classique (latine, grecque). Aujourd’hui, qu’ont-ils assimilé ?

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        • Kilsan Aïtous // 08.11.2018 à 15h50

          Autrefois nos élites avaient une vision sur ce qui était bien, sur le sens de la vie. Aujourd’hui quels sont leurs repères ?

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        • Kilsan Aïtous // 08.11.2018 à 15h55

          Les zélites ont perdu tout crédit pour nous diriger. Ils sont pires que nous. Ils n’ont plus de conscience, plus aucun sens de la vie, leur trop d’argent, leurs privilèges leur ont retiré tout raisonnement sain.

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    • calal // 08.11.2018 à 13h56

      oui le terme biologique « dominant » me semble plus approprie.
      Elite laisse sous entendre qu’on est toujours dans une meritocratie,ce qui ne me semble plus etre le cas.

        +3

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      • Blabla // 08.11.2018 à 14h13

        Au passage, le mot « méritocratie » a été forgé par un romancier britannique pour décrire une dystopie à laquelle notre société ressemble de plus en plus!

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    • jdautz // 08.11.2018 à 14h50

      « Les zélites », ce n’est pas pour décrire ce qu’ils valent, mais comment ils se considèrent eux même. L’emploi du mot est ironique et moqueur, comme Jupitérien.

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      • Blabla // 08.11.2018 à 14h56

        L’ironie se marque à l’écrit de guillemets, comme vous venez de le faire à l’instant, et à l’oral par un changement de ton, que je ne note quasiment jamais dans les articles et entrevue filmées.
        A force d’utiliser les mots des autres, on finit par penser comme eux.

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  • Azza // 08.11.2018 à 11h38

    Malheureusement, le gars qui pose les question est assez pénible avec ses interruptions idiotes toutes les 5 secondes.

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  • Dixut // 08.11.2018 à 11h57

    Un Emmanuel Todd détaché et analytique dont les diagnostiques sont très intéressants.
    Dommage que l’interviewer l’interrompe constamment par des mots improbables jetés au milieu d’une phrase qui interrompent une explication et font dévier le discours sur autre chose. Très énervant.

    Ça m’a tellement gonflé que j’ai arrêté l’écoute prématurément. Dommage.

    PS. Je n’avais pas lu les commentaires avant de poster mais je vois que je suis loin d’être le seul à avoir éprouvé ce malaise.

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    • Suzanne // 08.11.2018 à 13h55

      Dixut, d’accord avec vous, mais regardez quand même jusqu’au bout, la fin est encore meilleure que le début !!

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  • lehmann // 08.11.2018 à 12h17

    merci pour emmanuel ! dommage pour nombre de question « zeit geist » ou carrément imbéciles !

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  • BOURDEAUX // 08.11.2018 à 12h57

    C’est amusant d’écouter Todd s’étonner sans comprendre que les couches supérieures très éduquées puisse se révéler collectivement stupides . Est-ce si mystérieux ? Car après tout, trouverions-nous mystérieux qu’un pays, à une époque déterminée, ait échoué à former de bons charpentiers, ou de bons informaticiens ? C’est le genre de chose qui arrive. Je ne vois donc pas pourquoi l’on rechigne tant à prendre acte de la très mauvaise qualité de formation de nos décideurs politiques, comme si les grandes écoles n’étaient pas exposées, comme toute école au risque de fabriquer des sots. Je pense qu’il faudrait, soit réformer complètement les écoles dont ils sortent, soit les recruter dans d’autres écoles.

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    • Chris // 08.11.2018 à 16h42

      http://www.sudeducation.org/OCDE-extraits-choisis.html
      Conseils de l’OCDE :
      Le rôle des pouvoirs publics en matière d’éducation, selon l’OCDE, consiste juste à « assurer l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la société s’accentuera à mesure que d’autres vont continuer de progresser. »
      OCDE Countries 1996
      « Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement.  »
      Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996
      « L’apprentissage à vie ne saurait se fonder sur la présence permanente d’enseignants mais doit être assuré par des prestataires de services éducatifs,[…]les enseignants qui subsisteront s’occuperont de la population non rentable. »

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    • Fred // 08.11.2018 à 23h00

      …soit envisager une société sans école ! Illitch, pour aller plus loin ! Incontournable et assurément révolutionnaire. Mais comme dit Todd dans cette interview laborieuse (oui, on est beaucoup à vouloir utiliser la violence pour que l’interviewer ferme sa gueule !!), «avoir raison tout seul, c’est avoir tord».

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  • Jean // 08.11.2018 à 13h12

    Critique de pure forme, concernant l’interviewer.

    Franchement, en pleine interview de Laurent Obertone, l’interviewer lance un « je vais pisser » totalement déplacé. J’en étais bouche bée, pantois, comme l’invité du reste… Comme si on ne pouvait pas interrompre l’émission avec un peu plus de classe…. Donc si on l’invite à manger, l’interviewer pète à table ? S’il s’agit d’être moderne, il serait de bon ton de garder un certain niveau d’éducation.

    Aussi, parfois je n’apprécie pas le ton qu’il emploie pour poser les questions, que je trouve inapproprié. Mais souvent je n’aime pas ses interruptions qui coupent des développements très intéressants de l’invité. Du coup, on ne sait pas trop ce que je cherche à obtenir l’interviewer, des réponses, ou sa réponse ? A mon sens, l’interviewer DOIT être le plus neutre possible. Faire du mainstream à l’envers, c’est à dire orienter les questions et n’accepter que certaines réponses, on arrivera aux mêmes endroits.

    Je note que ce n’est pas la première fois que ces critiques sont remontées, mais je pense que ça leur passe largement au dessus de la tête, vu que ça continue. C’est bien dommage car j’apprécie beaucoup le format de l’émission, véritable ovni dans le monde médiatique français.

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    • Czerny // 08.11.2018 à 15h01

      C’était surtout sa façon ,grossière ,de montrer tout le bien qu’il pense des propos d’Obertone.

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    • BOURDEAUX // 08.11.2018 à 15h58

      Je suis d’accord avec vous; les entretiens thinkerview sont intéressants parce qu’ils laissent à l’invité le temps de développer, mais : on a l’impression d’une conversation de comptoir totalement improvisée, le ton désinvolte presque vulgaire de l’intervieweur est très crispant, les obsessions paranoïaques « trilatérale, bildeberg, Young leaders, etc » sont fatigantes à la longue…comme vous le dites très bien, c’est du mainstream, de l’autre côté du miroir.

        +10

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    • Caton l’Ancien // 11.11.2018 à 17h36

      Le cas Obertone est un peu atypique : le bonhomme débite insinuation sur insinuation : les immigrés convoitent nos aides sociales (mais bon, tout va bien puisque Obertone déclare qu’à leur place il ferait pareil… ), il utilise une catégorie « immigrée » à géométrie variable (quand il faut dire qu’ils sont nombreux, on comptera tout ceux qui ont un parent ou grand-parent pas né en France ; pour nier la discrimination, on ne considérera que ceux qui sont nés et ont fait toutes leurs études à l’étranger : commode pour ne pas voir qu’un Martiniquais (français donc ; quelle misère que d’avoir à le préciser) qui a fait ses études à Paris aura une moins bonne carrière qu’un Auvergnat Blancos qui fait les mêmes études. Passons sur le « Marine Lepen est une femme de gauche ».

      Les fact-checkeurs ont repéré nombre de contre-vérités et surtout ont relevé de nombreux propos présentés comme factuels qui sont purement et simplement invérifiables : « l’immigration actuelle est sans précédent » (c’est une comparaison et Obertone ne fournit que les chiffres du présent ; pourtant il prétend avoir vérifié ; c’est donc un menteur).

      Je serai deçu que Thinkerview serve la soupe à ce Zemmour d’opérette, aussi je suis satisfait des interventions de Sky.
      Pour des Emmanuel Todd ou d’autres, c’est vrai que l’intervieweur les coupe et il dit ouvertement que c’est fait exprès. J’avoue que je peine à en comprendre l’intérêt (à la rigueur, pour un homme politique, ça peut tester sa robustesse mais à quoi sert de tester la résistance d’un scientifique retraité ?). Certains interviewés s’en sont plaint : Aude Lancelin qui dit « On n’est pas chez Bourdin ».
      Parfois, il semble être reproché aux interviewés de ne pas partager les thèses de Jancovici et des collapsologues ; étant moi-même très perplexe quant à ces thèses, ça me fait un peu lever les yeux au ciel.

      Pour autant, Thinkerview est une très bonne chaîne, on signale quelques défauts ; les qualités sont trop nombreuses pour être mentionnées toutes.

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  • Claude // 08.11.2018 à 14h35

    L’interviewer est INSUPPORTABLE avec des questions absolument à côté de la plaque, vraiment dommage pour M. Todd qui a parfois déjà de la peine à suivre le fil de sa réflexion…

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  • jdautz // 08.11.2018 à 15h39

    Moi je ne trouve pas cet interview passionnante, peut-être aussi que j’ai un peu trop la même mémoire et analyse que lui, donc je n’apprends strictement rien.

    Sinon effectivement, l’interruption toute les 5 secondes pour suggérer un mot du dictionnaire à l’interlocuteur est insupportable et strictement sans intérêt.

    Quand arrive parfois une vraie question, elle par contre aurait avantage à être formulée avec un peu plus de développement, ce serait le bon moment pour étaler ses connaissances lexicologiques plutôt que d’interrompre son interlocuteur en permanence.

    J’ajouterais que auditivement le son de la voix de l’intervieweur est vraiment … insupportable aussi, je ne sais pas qui fait les réglages micro mais moi je me cacherais sous la table si je faisais une prise de son comme ça. D’ailleurs je me demande s’il y a quelqu’un pour le faire et si ça n’était pas justement ça le problème.

      +10

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  • ima // 08.11.2018 à 16h43

    Que les interventions de Todd ou de tous les autres interviewés seraient encore plus intéressantes si l’interviewer pouvait la mettre en veilleuse et ne pas étaler ses sentiments dont nous n’avons que faire, principalement sur ses aspects pseudos écologistes !
    Pour couper ainsi la parole aux invités, il faut vraiment être journaliste avec ce sentiment de supériorité totalement injustifiée !

      +15

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  • Renard // 08.11.2018 à 19h27

    Une discussion entre Michéa et Todd serait au plus haut point intéressante, le deuxième niant le concept de « common decency », central chez le premier.

      +4

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  • Jac // 08.11.2018 à 20h21

    Très intéressante interview.
    J’interromps mon écoute au moment où E. Todd s’interroge sur le »paradoxe des sociétés qui n’ont jamais eu un niveau éducatif aussi élevé », sur « les masses de catégories (d’études) supérieures devenues complètement autistes, enfermées sur elles-mêmes, aveugles et collectivement crétines… « .

    C’est une réflexion que j’ai eu pendant très longtemps, faisant le même constat que que lui depuis fin 90.
    Ma conclusion (provisoire parce j’y réfléchis toujours) vient de l’enseignement de moins en moins généraliste et des professions de plus en plus spécialisées (y compris à des niveaux inférieurs et de plus en plus jusqu’aux plus bas échelons).
    Je ne développe pas ce serait trop long, donc je vais essayer de résumer au mieux et au plus bref ma pensée :
    Notre mode de pensée, et donc notre perception du monde qui nous entoure, plus que de notre QI comme on le prétend souvent vient de ce que l’on nous enseigne. Plus on nous enseigne de choses diverses, plus notre mode de pensée sera ouvert. Et pour moi, idéalement c’est un enseignement large autodidacte qui « ouvre » le plus dans la mesure où il ne subit aucune influence majeure (chaque grande école a + ou – un mode de pensée propre).
    Les spécialisations à outrance qui fragmentent les connaissances et les savoirs-faire permettent certes de devenir crack dans tel ou tel domaine, mais à contrario complètement crétin dans tous les autres. Sauf si en parallèle on s’intéresse en autodidacte à de nombreuses choses très diverses. Ce que les exigences professionnelles, les cadences, le stress et le manque de temps ne permettent pas ou plus.

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    • Caliban // 08.11.2018 à 20h54

      Vos considérations sur l’enseignement me paraissent un peu trop rapides (sans parce que vous n’avez pas pris le temps d’entrer dans les détails).

      Si on reprend votre exemple des Grandes Ecoles françaises, ces « fabriques à élites », on constate un enseignement assez hétéroclite du point de vue des matières, cela brasse très large (https://www.ena.fr/Concours-Prepas-Concours/Les-concours-de-l-ENA/Concours-externe/Sujets-et-meilleures-copies). Et pourtant, en bout de chaîne, on a de sinistres politiciens faits au moule. Ce sont tous des « bêtes de concours » qui ont appris à répondre de la façon attendue (thèse / antithèse / synthèses) à des questions convenues.

      Au point qu’on peut se demander s’il ne s’agit pas de fabriques de crétins, dont notre actuel Président serait un parfait représentant. Ici ce n’est pas l’excès de spécialisation qui est en cause, c’est le mode de sélection qui favorise les personnes les moins originales et sans relief.

      Tout cela est très hypothétique j’en conviens, je ne connais pas personnellement ces écoles. Je vois simplement -comme tout un chacun – ce qui en sort : des carriéristes souvent ravageur pour l’Esprit public.

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      • Jac // 08.11.2018 à 22h17

        « c’est le mode de sélection qui favorise les personnes les moins originales et sans relief. »

        Ceci ne va pas à l’encontre de ce que j’ai écrit. Je n’ai fait qu’un résumé succinct et je ne suis pas habile dans cet exercice. Dans la spécialisation, au pire on ne fait que penser et faire ce que l’on a appris, au mieux on le développe; mais toujours dans le même sens, le même domaine, la même profession. Le mode de sélection va dans ce sens. Non pas selon moi pour ne plus rien créer (donc rien déranger) car paradoxalement les entreprises qui embauchent recherchent (désespérément) cette créativité qui leur manque, mais parce qu’elles sont dans ce même moule étriqué. Moi j’ai été « créatrice » dans ma profession. Et toutes les entreprises desquelles j’étais cliente que j’ai « bousculées » par mes demandes inhabituelles pour eux (moi comme d’autres « créateurs » non conventionnels) leur ont permis de progresser. Sinon elles végétaient et donc mouraient….. Et mon domaine de créativité était très varié….. J’ai pu piocher ce que je connaissais dans un domaine donné pour le transposer dans un autre. Avec succès. Ce n’est qu’un petit exemple pour illustrer ma pensée.

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        • Jac // 08.11.2018 à 22h21

          J’ajoute :
          « on constate un enseignement assez hétéroclite du point de vue des matières, »

          ce n’est pas tant un enseignement hétéroclite qui importe, ni les matières variées, mais la façon dont on les enseigne. Toute chose qu’on étudie a plusieurs facettes. On peut les étudier selon un seul angle de vue (c’est l’école des crétins) ou selon plusieurs angles. C’est plus dans ce sens que je parle d’enseignement varié. Il faut apprendre à regarder.

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      • grumly // 09.11.2018 à 00h25

        Pour les études, en plus du mode de séléction je pense que le nombre de sélectionnés joue aussi. Quand le taux de réussite est faible on prend des profils de gens optimaux. Avec les réformes des 10 dernières années, vouloir professionnaliser la fac par exemple et le chômage qui augmente, pour garder des taux corrects d’embauche à la sortie il faut garder moins de monde, indépendamment des qualités des étudiants.

        Sur l’apprentissage en autodidacte, c’est évidemment bien mais pour moi c’est quand même une forme d’exclusion d’une certaine manière, vis-à-vis des études en tout cas, et ça s’oppose aux rapports sociaux et au conformisme ou au formatage des écoles. Même pour trouver du travail, être autodidacte c’est être exclu ou s’être exclu, avec un taux de chômage élevé un employeur va moins prendre de risques à embaucher un profil atypique, compliqué à cerner, s’il a un profil plus standard en face. C’est un peu des idées générales, mais la conclusion c’est que moins il y a de place quelque part moins les profils sont variés.

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        • Jac // 09.11.2018 à 13h05

          Votre remarque est intéressante. Cependant, je continue à penser que, bien que vos arguments soient cohérents et compte tenu de l’interrogation de M. Todd (et de la mienne), à savoir : pourquoi bien que diplômés donc instruits comme jamais dans l’histoire, cela produit « des masses aveugles et collectivement crétines ».
          J’ajoute un nouvel argument dans mon sens :
          Le fait que les connaissances soient développées dans un seul ou très peu de domaines (lesquelles d’ailleurs se complétant sans permettre une vision autre, sous d’autres facettes, que la discipline enseignée) et qu’ensuite le diplômé travaille, comme il c’est le but, dans sa spécialité (il n’y a que ces conditions comme vous l’exposez pour être embauché), sa vision du monde, sa perception, sera sur ce seul et même angle. On peut appeller cela « déformation professionnelle ». Ce qui entraîne cet « autisme » dénoncé par E. Todd, cet aveuglement, cet ‘entre-soi ». Ceux qui ont exercé des professions totalement diverses comme c’est mon cas (il y en a de moins en moins hélas du fait des exigences d’expérience à l’embauche) ou qui exercent en parallèle une ou des activités différentes – en violon d’ingres ou en bénévole dans une ou des association(s) – sont souvent plus ingénieux, plus créatifs et plus ouverts, quand bien même ils n’auraient pas un QI de surdoué. Je l’ai constaté.
          Je ne prétends pas connaître le « remède » à cela, mais je pense que c’est une (possible) explication à cette « collective crétinisation ».

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  • Caliban // 08.11.2018 à 20h43

    Vous allez vite en besogne, si ça se trouve il faisait de l’humour. Si c’est le cas, c’est vous qui n’avez rien compris et votre proposition pourrait vigoureusement s’inverser. Avec autant de bienveillance qu’elle était partie 🙂

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  • Ray Gramond // 08.11.2018 à 23h19

    Que d’intelligence chez Emmanuel Todd, que de bêtise et de méchanceté chez l’interviewer!

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  • Flore // 09.11.2018 à 01h46

    J ai toujours apprécie Emmanuel Todd pour ses recherches historiques, anthropologiques qu il a toujours mis au service de la compréhension de l évolution de nos sociétés ! Sans cette compréhension, on part vite en vrille sur les explications de tel ou tel phénomène politique, economique, social! J apprécie aussi son parler « non politiquement correct », non par bravade, mais par conviction intellectuelle profonde! Merci pour ce passionnant interview qui aura une place dans mes archives afin de transmission!

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  • yann // 09.11.2018 à 09h17

    Il faudrait que Todd et les autres universitaires ou chercheurs s’inspirent plus de Bourdieu pour ce qui est de la communication. S’il a le temps maintenant Todd ferait mieux de se filmer lui même pour transmettre ses idées et ainsi de prendre de le temps de communiquer correctement car ce type d’interview avec en plus un intervenant externe particulièrement médiocre et je pèse mes mots, nuit plus à Todd qu’autre chose. Quand Bourdieu s’est exprimé en vidéo dans son discours sur la télévision il l’a fait dans un cadre conforme à la nécessité intellectuelle en prenant le temps de le faire correctement. Il serait bon que nos intellectuels fassent de même pour éviter les imbroglios, les approximations et les contre-sens qui apparaissent lors des interviews. Interviews dont bien souvent les interviewers se servent surtout pour se mettre en avant eux mêmes et pour faire de l’audience. C’est encore plus vrai sur Youtube et internet où la course à l’audience atteint des sommets promouvant ainsi l’approximation intellectuelle et le racolage le plus bas.

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  • Patrick // 09.11.2018 à 11h26

    Je trouve Emmanuel Todd très patient avec l’interviewer qui l’interrompt constamment pour dire tout ce qui lui passe par la tête, sans filtrer un minimum. A la fin il ne se rappelle plus la question posée et est obligé de s’excuser d’avoir été interrompu.

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  • nulnestpropheteensonpays // 09.11.2018 à 17h46

    Todd quel cabotin ! Et il fait parti de ceux en qui on peut avoir confiance , qu’on soit d »accord ou pas avec lui . Je le trouve trop indulgent avec les dominants économiques , appelons les par leur nom.Ils n’ont rien d’une élite , pour être élu a la présidence il suffit d’une bonne com’ et après ce n’est que du copinage . Donc il n’y a rien de supérieur la dedans ! Quand a l’euro , il participe a l’appauvrissement du continent européen dans le seul but d »être compétitif , et homogène . Malheureusement en nous mettant au niveau de la roumanie ou la pologne .Mais pour ça pas besoin d’être Estein . J’espère que vous avez tord , et que les mecs de 40 ans sont encore combatifs au bon sens du terme, pas comme Macron…et on peut douter monsieur l’interviewer , c’est même nécessaire . Quand on voit comment les médias encensent Macron , quand on voit la bêtise d’une certaine bourgeoisie , cette façon de penser qu’ils s’en sortiront toujours parce qu’ils sont intelligent alors que ce sont simplement des fils de…Et qu’ils en ont conscience mais qu’ils le cachent sous des effets de manches . Il est temps que les gens intelligent acceptent une perte en capital humain pour nous débarrasser de tout ces gens là.

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  • kasper // 10.11.2018 à 07h37

    quelqu’un sait a quelle declaration de Macreux ils font référence a propos de protéger l’Allemagne avec notre arsenal nucléaire contre la Russie ? Une recherche google na m’a rien donne.

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  • Zagor // 10.11.2018 à 10h29

    Toujours aussi agréable d’entendre Emmanuel Todd avec son côté « cabotin ». Effectivement dans le contexte d’inquiétudes au sujet de l’evolution climatologique et environnemental; il « semble » faire comme si de rien n’etait alors qu’il a peut-être bien déjà son idée sur la question.
    Bien qu’il ait fortement insisté sur un autre point qui le questionnait plus manifestement sur l’évolution de l’humanité : le fait que les femmes dépasseraient les hommes par l’éducation, ce qui lui paraît nouveau et semblait vraiment l’interroger …
    Ceci étant j’ai réécouté Noam Chomsky qui a « tranquillement » une perception très pessimiste de l’évolution de l’existence humaine sur notre planète, ne serait-ce qu’en raison du risque nucléaire….

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  • Julia // 10.11.2018 à 16h25

    Pour ma part, j’ai bien aimé cette interview, façon dont Emmanuel Todd est « chatouillé » par Thinkerview (et bonne répartie d’E. Todd). J’aime bien Emmanuel Todd : il dit souvent beaucoup de choses pertinentes (et n’est d’ailleurs pas apprécié par la presse écrite/radio/TV/numérique mainstream pour cette qualité), même si je ne suis pas toujours d’accord avec lui.
    J’étais contente aussi que la question du climat/dérèglement climatique soit abordée (je ne l’avais jamais entendu/vu/lu en parler) : bien que ce ne soit pas sa « spécialité » comme il le dit (d’ailleurs, je suis sidérée qu’en tant qu’anthropologue averti, ça ne l’intéresse pas plus que ça voire je ne comprends pas, comment il peut expliquer les structures familiales des populations dans le monde sans intégrer le paramètre du climat dans ses analyses ?), j’ai trouvé qu’il a finalement une opinion assez réfléchie sur la situation à venir (on va tous habiter en Bretagne ?). Merci en tout cas pour le partage de cette interview.

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  • réseau // 10.11.2018 à 16h31

    Voilà une personne qui a des valeurs et qui en conséquence aménage la réalité non pas en fonction d’une idéologie mais en fonction du travail d’une vie.

    Mes respects Monsieur Todd.

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  • L. A. // 11.11.2018 à 16h40

    À 29:50, à propos d’enseignement après la deuxième guerre mondiale, « En Europe c’est l’État qui a bloqué le développement du secondaire ». Bon, mais l’État – qui n’est qu’un outil et pas une entité vivante autonome  – a bon dos, il faudrait préciser : l’État aux mains de qui ?

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  • Myrkur34 // 13.11.2018 à 08h41

    Cela lui fera quel âge en 2022 à Todd ? :o) Juste histoire d’avoir un vrai intello comme chef. En plus, il dit lui-même qu’il est gentil donc aucun risque.
    Sinon cette histoire d’étendre le parapluie nucléaire de la France à l’Allemagne, c’est une ineptie totale car d’un point de vue historique français les exemples ne manquent pas pour les coups de Jarnac et les volte-faces de dernière minute comme les accords de Munich en 1938 (dépeçage de la Tchécoslovaquie) et la non-opportunité stratégique d’attaque immédiate de l’Allemagne nazie lors de l’attaque de la Pologne par celle-ci sans parler de la réoccupation de la Sarre ou même Goering admettait qu’ils étaient morts si la France avait réagit militairement.
    Quant à se prendre une première volée de nucléaire de la part des russes en mode préventif du fait de l’extension du parapluie français, c’est loin d’être bête comme idée de la part de Todd et donc il a raison quand il dit que le nuke, c’est personnel pour un pays et que la prise de décision sera personnelle.Point barre.

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  • pierreborella // 14.11.2018 à 10h22

    Vous ne trouvez pas que l’interwieveur est insupportable ?

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