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6.septembre.20196.9.2019 // Les Crises

Faites ce que vous voulez, mais dites adieu au modèle social français. Par Bruno Amable

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Source : Libération, Bruno Amable, 02-09-2019

Depuis trois à quatre décennies, avec une forte accélération ces dernières années, se réalise le rêve d’une partie du patronat : défaire les avancées du Conseil national de la Résistance.

Parmi tous les clichés trompeurs qui circulent à propos de la France, celui d’un pays «impossible à réformer» est certainement le plus ridicule. Sans que la majorité des Français ne l’ait vraiment souhaité, les transformations que subit l’économie depuis trois à quatre décennies, avec une spectaculaire accélération ces dernières années, sont à même de réaliser le rêve pas du tout secret d’une partie du patronat et des classes aisées tel qu’il avait été énoncé par Denis Kessler il y a quelques années: défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance et en finir avec le modèle social français.

Après des années de libéralisation dans de nombreux domaines, à commencer par le secteur financier, les «réformes» néolibérales se sont attaquées sérieusement aux deux principaux piliers du modèle social que sont la relation d’emploi et la protection sociale. Pour la première, l’histoire retiendra que c’est un président «socialiste» qui aura mis en œuvre la plus importante loi de flexibilisation du marché du travail de l’après-guerre. La loi travail, prolongée par les ordonnances Macron, constitue non seulement une diminution significative de la protection légale de l’emploi, mais consacre aussi un affaiblissement de la représentation des salariés et pour tout dire un recul de la démocratie sociale.

On pourrait se dire que tout cela n’est pas grave car[…]

Suite à lire sur : Libération, Bruno Amable, 02-09-2019

Bruno Amable professeur à l’université de Genève

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

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florian lebaroudeur // 06.09.2019 à 06h17

Libération, ne serait-ce pas ce fameux journal qui avait titré « Faites ce que vous voulez, mais votez Macron »
Qui ose encore accorder un moindre crédit à ses clowns…

82 réactions et commentaires

  • Jean // 06.09.2019 à 05h46

    Emmanuel Macron c’est Margaret Thatcher avec le sourire mais sans la paire de c*uille.

      +73

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  • florian lebaroudeur // 06.09.2019 à 06h17

    Libération, ne serait-ce pas ce fameux journal qui avait titré « Faites ce que vous voulez, mais votez Macron »
    Qui ose encore accorder un moindre crédit à ses clowns…

      +131

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    • LA ROQUE // 06.09.2019 à 06h25

      Tout comme les syndicats qui appelaient à voter Macron et ensuite appellent à défiler dans les rues contre ses reformes !

        +88

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      • Laurent // 06.09.2019 à 22h15

        Syndicats financés par l’UE dénonçant non pas les réformes de Macron mais celles qu’applique Macron (demandées par l’UE). Certains syndicats ayant effectivement appelé à voter comme l’ont demandé les médias. De quoi raser les murs normalement…

          +16

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      • psyyyyx // 08.09.2019 à 11h57

        A voter contre Le Pen.

        Mais a l’âge des vérités alternatives (autre façon de dire mensonge, bêtise et propagande)… On peut se permettre de dire que la CGT a appelé a voter Macron des le premier tour, alors qu’elle a dit de voter contre Le Pen au second…

        La mémoire ouvrière est encore grande par chez nous. Les libéraux font moins peur que les nazis, et jamais la lutte contre le fascisme n’a été oublié- pas plus que le nom du SS qui a fondé le FN.

          +2

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        • Patrick // 08.09.2019 à 14h50

          et pour voter contre LePen … eh ben votez Macron !!
          la CGT et les communistes sont les grands spécialistes du mensonge et du double langage.

            +5

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    • RGT // 06.09.2019 à 09h32

      De toutes façons, qui est le propriétaire de ce « journal de gôôôche » ?

      Patrick Drahi, un pauvre sans-dents qui pour parvenir à joindre les deux bouts a dû partir en exil (fiscal) en Suisse.

      Et comble de gauchitude extrême, ce torche-cul lui a été fourgué par un autre miséreux, Édouard de Rothschild, qui quant à lui a été AUSSI forcé par la pauvreté à l’exil (toujours fiscal) en Israël.

      Vous comprendrez alors l’orientation de la ligne éditoriale.

      Et aussi la condescendance vis à vis du « petit Manu », protégé de l’ancien taulier.

      Un journal de pauvres, pour les pauvres, défendant les intérêts des pauvres, vous n’en douterez désormais plus.

        +49

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      • Fano // 06.09.2019 à 12h04

        Peut etre mais qui pour le replace?
        Les droites ont le meme programme ,du centre a l extreme .

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        • calal // 06.09.2019 à 13h50

          le parti animaliste,celui avec le chaton au regard si mignon…

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          • Fano // 06.09.2019 à 21h53

            Pourquoi pas ca fera calendrier des poste

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          • riton // 09.09.2019 à 13h37

            Ha non, pas encore un animal ! On a déjà un caniche !

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        • RGT // 06.09.2019 à 18h45

          On le remplace par quoi ?

          Vous avez besoin de lire un concentré de propagande le matin avant de prendre votre petit déjeuner ?

          Vous le remplacez simplement par RIEN d’autre que vos propres réflexions concernant votre propre intérêt (qui est sans doute le même que celui du type qui collecte les ordures ou celui qui ramasse les déjections canines sur les trottoirs.

          A moins bien sûr que votre intérêt ne soit la perpétuation de ces informations « objectives » qui sont en synergie avec vos propres intérêts et à l’encontre de ceux de l’immense majorité de la population.

          Cordialement.

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          • Fano // 06.09.2019 à 21h27

            Ca veux rien dire tout ca .
            On est 67 millions et chaque categories a ses propres besoins et objectif et envie et quand une personne commense a croire que ses besoins sont ceux des autre et que le peuple et une chose qu il peut embrasse dans sa totalite ,qu ils n ont pas d envie differentes de besoins different En general c est plus la Porte ouverte a l exclusion de ceux qui rentre pas dans le moule qu un vent de liberte
            De plus j ai pas besoins que l on me dise quoi pense mais j ai besoins d info pour pense ,car helas moi je ne suis pas le peuple a moi tout seul et dans we diversite
            Pour info je suis le mec qui ramasse les poupelles et les crottes de chiens et dans l atelier on a tous des aspirations et des envies differentes .
            En plus si j ai bien compris tout le monde En France seraient pour la defense du service publique mais quant il ya des greves peu de monde les soutiennent ,voir meme les torpilles .
            Bon bref faut un arbitre l auto gestion ,l anarchie a mon avis c est pas pour demain .
            Alors qui met on a la place ? Et si on change de systeme le.quel adopte t on qui portrait garantir a chacun salam place et ses interets

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            • Dominique Gagnot // 06.09.2019 à 22h37

              Voici de quoi nourrir vos réflexions :

              Le Pouvoir économique au peuple

              Le système de pouvoir (république ?…) est essentiel, mais pour l’instant nous nous limiterons à proposer ce qui suit.

              Nous devons reprendre la propriété des ressources premières en indemnisant s’ils sont légitimes et au cas par cas leurs actuels propriétaires, et en contraignant à l’aide de taxes les propriétaires de biens purement spéculatifs (qui ne leur sont d’aucun usage), à les céder à la collectivité.

              Un Conseil de Sages déciderait, avec l’accord du peuple, à travers la gestion de ces ressources, des finalités de l’économie. Les intérêts collectifs auraient remplacé les profits d’une minorité.

              Nous devons remettre en état l’éco-socio-système planétaire, saccagé par le capitalisme des rentiers.

              Nous devons remplacer par des moyens infiniment plus rationnels l’ensemble des structures économiques.

              Nous devons relocaliser et rationaliser les productions pour simplifier l’entretien et le recyclage des produits industriels.

              Il s’agirait de partout minimiser notre impact écologique, n’utiliser que des ressources et énergies renouvelables ou recyclables, faire avec la nature et non plus en la détruisant.
              …/…

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            • Dominique Gagnot // 06.09.2019 à 22h40

              …/…
              Encore une fois, il ne s’agirait pas de collectiviser l’économie. Chacun serait libre d’investir dans des entreprises, dont il pourrait tirer un profit monétaire.

              Rappelons que la monnaie est une reconnaissance de dette de la communauté envers celui qui la détient. Dans le système que nous proposons, elle ne permettrait plus d’accumuler, ou de gaspiller, de ces précieuses ressources désormais propriétés de la collectivité.

              Les entreprises répondraient aux objectifs de la collectivité, non pas par obligation, mais parce qu’elles y trouveraient leur intérêt.

              (Extrait de là : http://bit.ly/capitalisme)

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  • Le turk // 06.09.2019 à 07h24

    Chaque fois que j’entend le mot réforme ,réformer etc etc je relis mon dictionnaire qui dit  » revenir à l’état initial, antérieur ou antique « 

      +26

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  • Vercoquin // 06.09.2019 à 07h35

    Pour être un peu plus éclairé sur le problème en question, lisons plutôt ceci:

    Il n’y a aucune difficulté pour payer les retraites : les vrais chiffres !
    https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/il-ny-a-aucune-difficulte-pour-payer-les-retraites-les-vrais-chiffres/

    « De 6715€ par habitant en 1950, la richesse produite est désormais de 31740€ par habitant en 2018 ! une augmentation de 373% »

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    • rolland // 06.09.2019 à 12h18
    • Rémi // 06.09.2019 à 14h44

      Chut vilain criminel.
      Pourquoi le patronnat veut-il supprimer le programme du CNR? Peut-être parce qu’en 45 le comité des forges à du se taire face au CNR.
      N’y aurait’il pas une revanche de classe à prendre? Ca tombe bien ils sont en plein dedans.

      je rappelle que la société égalitaire est le PERIL a éviter pour les riches. (1984)
      Bon je vous laisse je dois aller présenter mes respects au Maréchal Pétain c’est en vogue en ce moment chez les arrivistes.

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      • Patrick // 08.09.2019 à 19h24

        et remerciez Pétain qui était à l’origine des systèmes de retraite et dont le CNR n’a fait que reprendre les idées.

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        • Véronique // 09.09.2019 à 10h30

          Il n’y a pas à remercier Pétain, et heureusement. De toutes façons, avec la capitalisation, compte-tenu des circonstances de l’époque, les rentes servies devaient être très très maigres et très largement insuffisantes et le gouvernement de Vichy se voulait quand même populaire.
          De plus, malgré les événements, l’évolution suit son cours. Ici une amélioration des pensions de retraite. Cela n’efface pas le statut des Juifs, ou encore l’abrogation de la démocratie et de la République par exemple.
          Et puis surtout, cette réforme, en grande partie conséquence du marasme économique ambiant, n’est pas comparable à la réforme issue de la Libération et qui avait été déjà imaginée avant guerre (et non pas par Pétain), et dont Vichy n’a conservé que quelques détails (minimum vieillesse et répartition).
          A la libération, ce qui est créé c’est le régime général de la sécurité sociale. L’ambition est de créer un régime universel, donc pour tout le monde, et une seule caisse. Ce ne sera pas le cas, puisque subsisteront des régimes spéciaux, mais le principe d’universalisme est posé, tout le monde sera couvert, et le nombre de caisses diminue considérablement.
          De plus la caisse est gérée paritairement, par le patronnat mais aussi par les salariés.
          Les cotisations doivent être identiques aussi, alors qu’elles pouvaient varier d’une caisse à l’autre.
          Donc non, on ne doit rien à Pétain.

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          • Rémi // 09.09.2019 à 13h30

            Véronique,

            remercier Pétain c’est de l’humour. Il a crée la retraite par répartition pour spolier l’épargne d’une génération entière d’ouvriers qui avaient des retraites par capitalisation. Ce faisant il a gravement affablit le syndicalisme francais et la classe ouvriére en la rendant dépendante de l’état.
            Le CNR n’ayant pas l’argent pour rembourser les ouvriers il a du maintenir la retraite par répartition.

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            • Véronique // 09.09.2019 à 17h59

              Rassurée d’apprendre que c’est de l’humour. Mais comme on voit des articles sur le net pour soit-disant rétablir la vérité sur le fait que ce serait Pétain qui aurait fait la sécu, j’ai préféré cette mise au point.
              En revanche je ne suis pas certaine que les ouvriers aient été spoliés puisque la loi prévoyait que les rentes prévues seraient servies.
              Et pour financer la répartition, le CNR prévoyait évidemment des cotisations sur salaire.

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            • Rémi // 10.09.2019 à 09h13

              Bonjour Véronique,

              Pétain a effectivement crée la sécu, en volant l’argent des syndicats.
              Les ouvriers avaient épargnés massivement pour se payer des rentes de retraites via les caisses des syndicats. Le gouvernement leur prends leur argent et déclare qu’ils recevront leurr retraites grâce aux cotisations futures.
              C’est un vol, massif, et vous remarquerez qu’ils s’en sont pris aux ouvriers pas au grand propriétaires.
              Si vous vouslez je vous prends votre maison et vous annonce que je vous pourrez continuer à être locataire dedans, mais vous devez me payer un loyer.
              Merci maréchal.

              NB: Je déteste Pétain, c’est pour moi le grand responsable de la défaite de 40 parce qu’entre les deux guerre comme commandant en chef de l’armée francaise il a fait de ses chefs des cadres administratifs et non des soldats. (A son image)

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            • Véronique // 10.09.2019 à 11h03

              @ Rémi

              Pétain n’a pas créé la sécu justement.
              Il n’a fait que récupérer deux ou trois mesures imaginées par d’autres et avant Vichy pour améliorer les retraites qui étaient sous l’occupation très compromises (retraites par capitalisation dans un moment de désordre économique extrême).
              La sécu, c’est-à-dire plus exactement le Régime général de la sécurité sociale, a été créé en 45 par le CNR.

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            • Rémi // 10.09.2019 à 14h36

              @veronique,

              il faut distinguer le droit des faits.
              En droit, oui le CNR crée les retraites.
              Dans les faits Le régime de Vichy ponctionne les caisses par capitalisation des ouvriers pour payer les indemnitées d’occupations, et apporte la garantie d’état au paiement des retraites futures.
              Quand ca a l’apparence de , quand ca a le goût de, c’en est.
              Qu’est ce que le CNR pouvait faire? rembourser les caisses? Les caisses de l’etat étaient vide. Donc il a crée la sécu sinon les cotisants n’auraient pas eu de retraites et c’était le mouvement social assuré.
              Donc pour Moi, Pétain a créela retraite moderne en en créant les conditions et a dilapidé le capital.

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    • Vincent // 06.09.2019 à 20h27

      vercoquin, prendre en compte l’augmentation de la richesse produite est une erreur. Parce que jamais tu ne donneras aux retraités d’aujourd’hui, un niveau de vie equivalent a celui de leur jeunesse. tu crois que tu serai populaire si tu proposes des retraites a 6715€ par an, pour etre dans les clous de ce que les retraités d’aujourd’hui gagnaient a l’epoque?

      on a un systeme par repartition, les travailleurs paient pour les retraités. il faut maintenir un ratio de travailleurs et de retraités a peu pres correct pour ne pas plomber les salaires des travailleurs, ou les pensions des retraités.

      c’est tristement mecanique. tu veux des retraités en moyenne a 1500€, et tu as un ratio de 3/1, il faut prendre 500€dans la poche de chaque travailleur. biensur, c’est plus facile avec un ratio de 4/1 qu’avec un ratio de 2/1…

      les bonimenteurs qui t’expliquent que la richesse a augmenté, et donc qu’on peut se le permettre, c’est proposer aux retraités de vivre comme en 1960…

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      • lvzor // 07.09.2019 à 19h18

        C’est sûr qu’après 50 ans de progrès on n’a plus les moyens de vivre comme en 1960!
        Moi, je me suis toujours demandé pourquoi on ne joue pas sur le plafond de cotisation? Il pourrait être actualisé chaque année en fonction des besoins? (les versements de retraites étant prévisibles…)

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      • Véronique // 08.09.2019 à 07h51

        Ce n’est pas une question de nombres de personnes, mais une question de revenu. C’est une évidence. Tous les salariés n’ont pas le même revenu de toutes façons. Si ce n’était pas le cas, on ne pourrait déjà plus depuis un bon moment payer les retraites.

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    • Patrick // 08.09.2019 à 14h54

      que valent 31740€ de 2019 par rapport à 6715€ de 1950 ?
      il y a un truc qui s’appelle inflation entre les deux, bien supérieure à 373%

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  • Enkidou // 06.09.2019 à 07h48

    Ce jour je suis triste, vous savez cette tristesse, ces larmes que vous sentez monter juste derrière les yeux et que vous retenez pour qu’elles ne coulent pas; puis arrive un moment ou l’une d’entres elles s’échappe et descend le long de votre joue en chatouillant légèrement. Discrètement, sans que l’on vous voit, vous l’essuyez d’un geste repide. Comme je l’écrivais il y a 10 ans environ pour paraphraser E de la BOETIE: Ils ne sont forts que parce que nous sommes faibles. Je suis dans la cinquantaine bien tassée et je me fou de ce qui m’arrivera mais nous devons lutter, pour les plus vieux non pour nous mais pour ceux qui vont prendre la relève cad tous ces jeunes que nous sacrifions sur l’autel du capitalisme alors que d’autres voix ou voies sont encore possibles. Nous devons combattre et battre ce cancer qu’est la sacro-sainte croissance; le seul parametre compris par des politiques ignares et qui nous dirige (le parametre) depuis des décennies. Je suis las ce jour, les jours d’avants et certainement ceux d’après. Je suis las de voir que la populasse dont je fais partie s’est couchée, pour un jour peut-être, l’un ou l’une d’entre nous puisse toucher le rève de devenir riche. Pauvres hères que nous sommes.

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    • ellilou // 06.09.2019 à 12h57

      « Je suis las de voir que la populasse dont je fais partie s’est couchée, pour un jour peut-être, l’un ou l’une d’entre nous puisse toucher le rève de devenir riche. Pauvres hères que nous sommes. »
      Je me permets d’être en léger désaccord avec vous, même si je comprends (et parfois, les jours de grande fatigue j’adhère à) vos propos. Depuis quelques mois certain(e)s braves se sont levé(e)s et on essayé. La répression a été féroce, je peux en témoigner, mais elle n’a pas anéanti le souffle qui nous animait. J’espère, j’ose, je veux y croire encore 🙂
      Je me permets également de vous citer l’auteur Espagnol Paco Ignacio Taibo (qui a écrit une magnifique biographie d’Ernesto Guevara): « Tu sais la différence entre un optimiste et un pessimiste: le pessimiste souffre avant, pendant et après ; l’optimiste ne souffre qu’après.’

        +13

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      • Enkidou // 06.09.2019 à 14h09

        merci à vous pour cet optimisme que je n’arrive plus à m’autoriser. De notre dame des landes aux gilets jaunes j’ai donné et donnerai encore, ceci étant dit je crois que nous n’avons aucune chance. Peut-être est ce pour cela qu’il faut la tenter!

          +9

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  • Jessim // 06.09.2019 à 08h16

    Proposer les retraites par capitalisation est la pire chose à faire dans un secteur financier sous perfusion pour le moment. Alors que les actifs sont au plus haut une grosse partie des hedge funds sont déficitaires sans parler des assureurs qui ont été sauvés en 2008 par l’état américain.
    Concernant le modèle social français comment dire, les français avaient d’ores et déjà commencé à lui adieu avec l’arrivée de Giscard au pouvoir en 74.

      +17

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    • Kokoba // 06.09.2019 à 09h32

      Mais non voyons.
      Imaginez la prochaine crise financière, quand la bourse baissera vraiment (ce qui arrivera obligatoirement un jour).

      Avec le système actuel, une crise financière est déjà très dommageable.
      Mais là, en plus, les gens perdront leur retraite.
      Que du bonheur.

        +11

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    • RGT // 06.09.2019 à 09h53

      Vous faites une grosse erreur en attribuant la paternité du lancement du détricotage de l’équité sociale (relative) en France.

      Vous oubliez en effet un fait très important totalement méconnu des dernières générations : Sous le règne de Valéry 1er, le PCF représentait encore 25% de l’électorat et les communistes surveillaient attentivement toutes les magouilles oligarco-gouvernementales, ce qui entraînait une grève générale à la première incartade.

      Et oui, même les gouvernements les plus « libéraux » étaient pieds et poings liés et ne pouvaient intervenir qu’en faveur de projets qui ne soient pas réfutés par le PCF.

      C’est bel et bien son successeur, habile machiavel d’une intelligence exceptionnelle (mais hélas si mal utilisée pour le bien commun) qui a réussi à se débarrasser de la « bête immonde » bien avant la chute de l’URSS en proposant aux communistes une « alliance de la gôôche » afin de leur offrir un poison mortel qui a très rapidement tué ce parti en lançant des piques sournoises et en leur faisant avaler des couleuvres totalement indigestes.
      Et parallèlement, comme il ne faut surtout pas laisser d’espace libre à la contestation institutionnelle, il a favorisé la montée de la SARL Le Pen qui quant à elle était totalement contrôlable et en total accord avec les rêves de « liberté » des éléphants du PS et des ploutocrates qui avaient misé sur le « bon cheval ».

      L’explosion des acquis du CNR a été lancée en 1983 avec la « rigueur » par Pierre Mauroy (prenant l’air grave avec un rictus d’empalé vif sur la place publique) qui n’était que l’ouverture des vannes de la « réforme ».

      Et depuis lors, ce sont bel et bien les gouvernements de « gôôche » qui ont été les plus admirés par Micron et ses sbires. Il suffit de regarder qui étaient les « amis » de la « gôôche » pour en être convaincu : Ségéla, Attali, etc… Seul Minc ne faisait pas partie de la bande (et encore).

        +43

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  • charles // 06.09.2019 à 08h45

    quand les gens en auront marre de se faire matraquer par l’euro et ses dirigeants sans vergogne, j’imagine qu’il se décideront à changer de monnaie et par la même de dirigeant, à ce moment seulement, peut être qu’il se passera quelque chose de significatif.

    D’ici là, on est dans la continuation la plus complète de tous ce que j’ai connu des politique depuis ma plus petite enfance. Chomage, endettement, reforme, chomage, endettement, réforme, chomage, endettement, reforme.

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  • Arcousan09 // 06.09.2019 à 09h09

    De toute façon quand vous lisez « réforme » vous pouvez traduire par destruction.
    Quand vous entendez allègement de cotisations sociales c’est autant d’argent qui ne va pas dans les caisses de retraite ou de URSSAF …. et après « ON » vous parle de: déficit
    Quand vous entendez réforme des retraites: lire destruction …
    Ceux qui pondent les textes ne seront pas ceux qui auront à gérer le bordel dans 30 ans donc ils se foutent comme de l’an 40 des conséquences de ce que leur génie inspiré leur aura dicté de faire … le génie c’est plutôt la finance internationale et les banquiers ….vous savez ceux qui n’ont jamais vu venir la croise de 2008 et qui ne voient pas venir la suivante.

    Quel est l’imbécile qui aurait pondu: « gouverner c’est PREVOIR » ??????

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    • Arcousan09 // 06.09.2019 à 10h01

      J’exagère quand je dis qu’ils n’ont jamais vu venir la crise de 2008 ni la suivante puisque c’est la finance et les banques qui organisent les crises avec la complicité du politique.
      Les crises cela permet de reporter la responsabilité sur le citoyen mais surtout pas sur le politique. Très pratique pour faire avaler sans douleur les plus grasses couleuvres.
      CQFD

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  • Azerty // 06.09.2019 à 09h17

    Aucun journal mainstream n’expliquera l’évidence : on ne peut pas conserver notre modèle social, nos services publics dans un monde ouvert et dérégulé. Hier le droit du travail, aujourd’hui la crise des urgences, demain les retraites et pourquoi pas la privatisation des centrales nucléaires et des services dits régaliens comme la sécurité, La Défense et la police.
    Un choix se présente, notre classe dirigeante a choisi, et leurs médias dit d’opposition font les cassandres en stérilisant le débat politique.

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    • véro // 06.09.2019 à 14h43

      Oui mais si on veut conserver notre modèle social, il ne faut pas déréguler ni ouvrir la porte à tout et n’importe quoi.
      Le monde ne s’est pas dérégulé tout seul. Dérégulation et abandon de notre système social sont liés, c’est vrai, mais les deux sont volontaires. Je pense qu’il est important de le préciser, parce que trop souvent, et pour cause, on nous présente les réformes comme inéluctables, parce que « le monde bouge » et qu’il faut s’adapter, et que nous ne pouvons pas faire autrement .
      Les citoyens semblent majoritairement attachés à leur modèle social. Ils doivent comprendre qu’il faut pour le conserver remettre en question certains choix politiques, tels que l’UE.

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  • Eric83 // 06.09.2019 à 09h18

    Le con-tribuable se fait plumer par l’Etat et par l’incompétence de l’Etat.
    « Selon une lettre adressée aux deux parlementaires par la direction de l’INSEE, la France compte 17 millions de numéros de sécurité sociale de plus qu’elle n’a d’habitants recensés, Contribuables associés: «L’heure est venue de faire le ménage dans les comptes publics.
    Montant de la fraude estimée à la sécurité sociale, entre 15 et 45 milliards d’euros par an !
    Montant de la fraude fiscale estimée chaque année entre 80 et 100 milliards !

    En France, il n’y a donc que deux réformes urgentissimes à mener, celles visant à éradiquer réellement les fraudes fiscales et à la sécurité sociale.

    https://fr.sputniknews.com/economie/201909051042047740-contribuables-associes-heure-menage-comptes-publics/

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    • Haricophile // 06.09.2019 à 22h07

      Oui, mais en dehors des quelques millions escroqués par les fraudeurs de la base, largement compensés d’ailleurs par ceux qui ne prennent pas leur droits, les milliards perdu viennent de la fraude du sommet : Multinationales, hypermarchés, évasion et optimisation pseudo-légale et franchement frauduleuses sous le verni…
      Bref, ne pas rien faire pour les petits fraudeurs certes, mais aller chercher les milliards là où ils se trouvent (très concentrés!).

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  • jeanpaulmichel // 06.09.2019 à 09h18

    Harmonisation par le bas, telle que souhaitée par le bon peuple de France, toujours prompt à faire la grève par procuration comme en 1995 puis jalouser quelques catégories qui bénéficient de retraites légèrement supérieures comme les cheminots, agents EDF, fonctionnaires.
    Ces catégories l’avaient annoncé : après nous, c’est votre tour.
    Nous y sommes et chacun sort sa calculette .
    LBLLD. Les B*aisés, Levez Le Doigt.
    Pas tous ensemble SVP, je n’arrive pas à compter.
    Au final ce sera la paupérisation générale notamment pour les jeunes générations dont le cerveau fut déjà bien conditionné, la majorité pensant qu’ils n’auront pas de retraite alors qu’ils vivent dans un pays ou le nombre de milliardaires s’accroît, ou les dividendes coulent à flots.
    Or,.il existe d’autres possibilités de financement des retraites en élargissant l’assiette de cotisation au-delà du salaire. Par exemple, faire cotiser les robots au prorata de la richesse produite ou des gains de productivité réalisés, taxer les opérations boursières réalisées en Trading Haute Fréquence. Il existe de solutions, encore faut-il sortir du cadre imposé.
    Souvenez-vous du traité de Maastricht qui prévoit une harmonisation sociale en Europe.
    Nous y sommes et via la décote, via un mode de calcul adapté, les gouvernements déplaceront le curseur à leur guise afin de forcer le salariat à différer l’heure de la retraite et nous irons vers 67,68, 70 ans comme dans d’autres pays européens. Nous sommes devenus un peuple de larbins, nous avons choisi cette politique et les dirigeants qui vont avec.
    Qui dans la rue le 24 septembre ?

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  • Brigitte // 06.09.2019 à 09h51

    Le journal « libération » (libé pour les intimes) retrace bien le périple social réformiste de la France depuis 50 ans. D’abord, le titre, emblématique de l’esprit de mai 68, n’a plus aucun sens aujourd’hui d’un point de vue éditorial. « libéralisation » lui irait comme un gant. Ensuite ses fondateurs, Sartre bien sur, dieu ait son âme, et July, un bel exemple, avec Cohn Bendit, de la dérive des idéologies, passé du rouge au rose puis au vert pale pour finir au jaune sur fond bleu….hé oui la vieillesse est un naufrage!
    Question finance, la ligne franco-israélienne, de Rothschild à Drahi, semble avoir pris le contrôle. Un pur hasard sans doute mais pourquoi pas. L’argent n’a pas d’odeur ni de religion, c’est la religion. Amen l’argent et les journalistes se prosternent, stylo à la main.
    Quant à l’article, ce n’est en rien une analyse mais un diagnostic, ou un constat. J’hésite entre le médecin et l’huissier et je choisis le second car aucun remède n’est proposé, à moins que ce soit la première partie du titre « faites ce que vous voulez ». Constat d’échec ou petit hoquet libertaire qui fleure bon la nostalgie du premier printemps….et nous, comme des c…on attend le prochain, celui qui n’arrive toujours pas.

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  • Recits d’Yves // 06.09.2019 à 10h05

    Selon moi, la casse des Lois sociales c’est le résultat de la stratégie de la fragmentation de la sociéété et de Répubique. La fin du citoyen et le début de l’individu.
    L’individu membre d’une communauté, L, G, B, T, noir, blanc, homme, femme, chrétien, athée, musulman, enfant, ado.

    Chacun revendiquant sa différence et réclame de la République un traitement spécial; une reconnaissance particulière.
    Seuls les néolibéraux, contrairement aux Hommes de l’Ancien Monde (blancs hétérosexuels de plus de 50 ans), pouvaient offrir aux communautés ce que la République leur refusait. Un traitement individuel de chaque cas qui les libérerait du joug de la République.

    Diviser pour mieux régner. Qui allait alors se soucier de la fin des solidarités sociales?

    Les neolibéraux ont amorcé la fin de l’utopie Républicaine qu’ils ont, presque,remplacé par le rêve de l’individu global et libéral.
    Reste la variable du « presque », jaune, tenace et rebelle. Un début, peut être.

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  • Dominique Gagnot // 06.09.2019 à 10h31

    Nous vivons la fin de l’Histoire commencée en 1789. La logique en est très simple : Les plus riches, depuis toujours, tirent les ficelles…

    Dès l’abolition de la monarchie leur intérêt fut de développer et industrialiser le monde qu’ils contrôlaient, pour améliorer leurs conditions d’existence. Toute la main d’œuvre disponible fut employée. Le salariat ayant remplacé l’esclavage, une amélioration générale du niveau de vie des « travailleurs » s’en est suivie, jusqu’à l’apothéose des « 30 glorieuses ».

    C’est alors que les évènements des printemps 1968 mirent en évidence le danger que représentait les peuples : ceux-ci avaient désormais les moyens de prendre le contrôle ! (« 68 » a échoué faute de réflexion politique).
    La réponse des puissants fut de « financiariser » le capitalisme :
    L’objet du capitalisme fut non plus de maximiser les profits issus de la production de biens réels, mais de maximiser ceux issus de la spéculation financière.
    Les pleins pouvoirs furent donnés aux Banques centrales. On ouvrit les marchés. La mise en concurrence des travailleurs du monde entier, et l’automatisation, écrasèrent les peuples sous le chômage de masse et la précarité.
    Ainsi les puissants ont repris tous leurs pouvoirs. 
    …/…

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    • Dominique Gagnot // 06.09.2019 à 10h32

      Après le danger que représentaient les peuples, il y a celui des perturbations du climat :
      Les plus riches sont maintenant confrontés aux désastres écologiques, conséquence de cette financiarisation qui a poussé à faire n’importe quoi pour « faire de l’argent ».
      Leur solution est d’éliminer le plus grand nombre des habitants de la planète, leur permettant du même coup de disposer de l’ensemble de ses ressources.

      Leur méthode est de déclencher des conflits mortifères (guerres et guerres civiles), nous étrangler économiquement, nous priver des ressources élémentaires, et nous pousser au désespoir.
      « COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS ». PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme

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  • Tellor // 06.09.2019 à 11h14

    Pour mémoire, voici les principaux points économiques et sociaux décidés par le C.N.R (source : film/documentaire « les jours heureux »). Vous noterez qu’il n’en reste que peu à démenteler :

    -Instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, avec une organisation au service de l’intérêt général.
    -Retour à la nation des grands moyens de production, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques.
    -Droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.
    -Droit au travail et droit au repos.
    -Rajustement important des salaires et garantie d’un niveau de salaire qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine.
    -Plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État.
    -Sécurité de l’emploi, réglementation des conditions d’embauche et de licenciement, rétablissement des délégués d’atelier.
    -Retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours.
    -La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents,[…]

      +19

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    • Patrick // 08.09.2019 à 19h27

      vous avez oublié :
      – on vivra dans les arbres et on sera copains avec les oiseaux 🙂

      C’est gentil comme programme mais ça ne tient pas la route devant la réalité. Et avec les crises financières et économiques qui se préparent , il faut carrément oublier.

        +0

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  • observateur // 06.09.2019 à 11h23

    L’article de Libé est très critique des pratiques actuelles et aussi de celles des 30 dernières années donc intéressant à lire.
    Oublions un peu les critiques que suscitent toujours ces articles. La France reste encore le pays le plus redistributif de tous les pays de l’OCDE fait sous-évalué systématiquement et aussi celui ou la part de l’impôt consacré aux systèmes sociaux est la plus élevé. Afin d’éviter la bronca habituelle et automatique disons qu’après tout pourquoi pas…..;
    Fait mal connu la France a le taux de productivité le plus élevé au monde après les USA mais devant l’Allemagne ce qui explique en partie son taux de chômage plus élevé. Le patronat a compris depuis longtemps que l’automatisation, la spécialisation, la robotisation et bien sûr la délocalisation coûtaient moins que les emplois français. Macron poursuit cette voie dans la droite ligne de tous les gouvernements précédents depuis 1973 (premier choc pétrolier).
    La France a aussi une balance commerciale largement déficitaire les produits exportés par la France (en-dehors des produits de luxe) étant trop chers (coût du travail, taxes, coût d’importation matières premières, coût systèmes sociaux, etc)
    Au-delà des critiques habituelles il serait intéressant de savoir comment les commentateurs habituels et les autres pensent pouvoir résoudre ces problèmes. Oublions la sortie de l’euro pour un moment les analyses de Sapir, ici ou ailleurs, parlent de la création de 1 million d’emplois au mieux. Ce n’est pas rien mais encore très loin des problèmes à résoudre.

      +3

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    • Dominique Gagnot // 06.09.2019 à 12h09

      Vous dites oublions la sortie de l’euro. Mais alors c’est sans solution !
      Sortir de cette UE et de l’euro, nous redonnerais totale liberté de faire avec ce que nous avons.
      Le pouvoir de création monétaire associé à celui de lever l’impôt, permet tout, dans la limite des ressources matérielles et humaines disponibles.
      Dans un monde bien pensé, l’emploi n’est pas un but en soi, mais répondre aux besoins réels en est un. Et d’ailleurs le plein emploi n’y suffirait pas.

      Jacques Sapir (comme tous les économistes) se placent dans le contexte du système actuel. C’est absurde, puisque c’est là le fond du problème. Fatalement il faut commencer par en sortir et imaginer un autre modèle économique…

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    • véro // 06.09.2019 à 14h52

      L’euro et plus généralement l’UE, on ne peut pourtant pas les oublier. Parce qu’ils sont justement l’instrument qui a permis toutes les contre-réformes que nous avons vécues et que nous allons continuer de vivre.
      Sans l’UE (et l’euro), nos dirigeants auraient eu beaucoup plus de difficulté pour imposer leurs choix. Sans parler du fait que l’euro a mis la France en difficulté sur le plan économique.
      On ne peut pas ne pas parler de l’euro, ou de l’UE.

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      • observateur // 06.09.2019 à 15h06

        Les réformes ont commencé en 1973 bien avant l’Europe tel que maintenant et bien avant le serpent monétaire bien avant l’ECU….
        Giscard ou Mitterrand on fait la même politique sans l’Europe, sécu, retraites , etc…bien avant Maastrich.

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        • Véronique // 07.09.2019 à 00h08

          L’UE existe depuis 1957 (sous un autre nom mais c’est la même en plus approfondi), et le traité de Rome est toujours en vigueur (modifié). Les grands principes idéologiques, notamment la liberté d’entreprendre, la liberté de circulation (4 libertés), la concurrence libre et non faussée, existent depuis l’origine. Il a fallu le temps de supprimer progressivement les barrières tarifaires et non tarifaires et de créer toutes les réglementations et les organisations nécessaires pour réaliser l’objectif de marché intérieur et d’unité politique. Dès l’origine, il existe une sorte d’agenda prévu à cet effet. Cette mise en place a duré une dizaines d’années pour l’essentiel, et elle a reçu un accueil plus ou moins enthousiaste selon les Etats. En France durant la présidence de Charles de Gaulle, on note pas mal de réticences qui ralentissent le processus d’intégration.
          Il est donc évident, pour ces raisons, que les effets concrets et directs de l’UE ont été limités durant les 10 premières années, mais que les bases qui permettront par la suite d’élargir son champ d’action tout en approfondissant l’unification au détriment des souverainetés nationales sont posées. Même si de ce fait l’UE ne semble pas très présente jusqu’en 75 à peu près, elle est bel et bien là, nos dirigeants eux, le vivent tous les jours et en tiennent compte (d’autant plus qu’ils sont parfaitement en accord avec l’idéologie UE).

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          • Véronique // 07.09.2019 à 00h09

            Et on ne pourrait pas revenir sur les réformes en conservant dans notre ordre juridique interne les traités européens, ainsi que les divers textes européens qui les prévoient et les principes idéologiques européens qui les justifient.

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    • Patrick // 08.09.2019 à 19h31

      « la France a le taux de productivité le plus élevé au monde  »
      J’ai cherché le mode de calcul de ce fameux taux de productivité , je n’ai rien trouvé de probant .
      Si quelqu’un a une proposition crédible , je suis preneur.
      Et surtout ne vous appuyez pas sur le PIB constitué à 57% de dépenses ( difficile de parler de productivité !! )

        +0

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  • Louis Robert // 06.09.2019 à 11h37

    Faut pas pleurer. Le vœu le plus cher de la France se réalise au-delà de toute espérance: tout simplement, elle achève de s’américaniser.

    Ne reste plus qu’à bien apprendre l’anglais… Zzat done witss elegance, of course.

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    • observateur // 06.09.2019 à 11h57

      La France s’américanise…Promenez-vous dans les régions du Cantal, du Gers, de la Haute-Garonne (ou les enfants des anglophones installés ici a cause de Airbus, fréquentent les écoles du réseau public) ou ailleurs pour vous apercevoir que cette affirmation est très loin de la réalité..La France n’est pas le Québec et Paris ou la télévision française ne sont pas la France mais plus simplement la partie la plus visible ou la plus médiatisée.

        +2

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      • Louis Robert // 06.09.2019 à 13h23

        Désolé, la scolarisation de quelques enfants anglophones en France (en région…) a bien peu, sinon rien à voir avec l’américanisation si évidente de la France. Le sujet est bien plus large ici, comme il est dit plus haut, à savoir l’« adieu au modèle social français » en France même (ce qui n’est pas rien!) au profit du modèle « néolibéral », donc américain par excellence, pour ne pas avouer tout bonnement un désagréable «assujettissement à l’Empire», ce qui crève les yeux de quiconque a connu la France depuis l’après-guerre.

        « Après des années de libéralisation dans de nombreux domaines, à commencer par le secteur financier, les «réformes» néolibérales se sont attaquées sérieusement aux deux principaux piliers du modèle social que sont la relation d’emploi et la protection sociale. » — Vous aurez noté que, comme eut dit Molière: « Ah! Qu’en termes galants ces choses-là sont mises. »

        Les Gilets Jaunes ne sont pas apparus pour rien…

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        • Louis Robert // 06.09.2019 à 15h49

          Américanisation et soumission à l’Empire aux (agrémentées de…) caractéristiques françaises? En effet.

          Mais… ni russes, ni chinoises, ni…

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      • Brigitte // 06.09.2019 à 17h30

        Fin observateur, la France est pire que le Québec car elle n’a pas conscience de son assujettissement. Par capillarité, l’anglomanie s’est infiltrée peu à peu et touche maintenant tout le territoire. Il faut être sourd et aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Combien de noms de société, de produits commerciaux et culturels en anglais? Combien d’expressions et de mots qui remplacent l’équivalent français? Cela s’est accéléré dangereusement depuis internet et les réseaux sociaux.
        Nous sommes en train de perdre notre pays, notre culture et notre langue dans l’indifférence générale ou presque.
        L’UE n’est qu’une courroie de transmission du pouvoir doux, si doux que certains se pâment de plaisir en baragouinant leur globiche alors que beaucoup ont cru au départ que l’UE serait un rempart contre l’empire.
        Peut-être êtes-vous de ceux qui y croient encore…..

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      • Gustave Toursier // 10.09.2019 à 21h32

        C’est assez vrai !
        Ayant passé une semaine à marcher en Lozère, les anglicismes, les paiements systématiques par carte bancaire tout azimuts sont beaucoup moins ancrés dans les moeurs dans ces contrées.
        Et franchement ça fait du bien !
        Seulement voilà !
        Que pèse la Lozère et ses 75000 habitants face au centralisme francilien et ses millions d’habitants lobotomisés ?

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    • charles // 06.09.2019 à 18h53

      au delà de ces considérations justifiées. On a vraiment loupé un train sur tout un tas de domaines technique qui aujourd’hui font tourner toutes les têtes.

      deux petits exemples
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Skip_list : la version française perd en simplicité et est finalement moins explicite
      https://www.developpez.com/actu/276036/Commission-d-enrichissement-de-la-langue-francaise-ne-dites-plus-cryptojacking-mais-minage-pirate-voici-la-nouvelle-vague-de-traductions-proposees/ : c’est exemplaire de ce que l’on court après la trad, on est en retard, à l’image de notre aura, à la traîne…

        +1

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      • Vincent // 06.09.2019 à 20h37

        tu imposes les termes techniques quand tu es a l’origine des decouvertes scientifiques qui vont avec.
        en 1900 la France est a l’origine de 30% des brevets deposés, nous etions une nation de techniciens, d’inventeurs, de developpeurs, de scientifiques. nous ne le sommes plus autant aujourd’hui.
        ce qui est grave, par contre, c’est que dans nos universités meme, on en soit a avoir des enseignements en anglais, ou meme a publier en anglais…

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      • Brigitte // 07.09.2019 à 08h34

        @ Charles.
        Nous avons été précurseur dans presque tous les domaines scientifiques (Poincaré et la relativité) jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, voire plus en biologie notamment (Jacob & Monod et la génétique moléculaire).
        Hélas, vous avez raison, nous avons raté le tournant du numérique. Mais même les anglais qui en sont les précurseurs n’en ont pas récolté les fruits. Ce sont les américains qui, à la fin de la deuxième guerre mondiale, ont exploité toutes les découvertes majeures à leur compte. Ils n’ont pas annexé l’Europe territoriale mais l’Europe intellectuelle, avant de venir y déverser leurs tombereaux de produits dits culturels.

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    • lvzor // 07.09.2019 à 19h40

      « Ne reste plus qu’à bien apprendre l’anglais… Zzat done witss elegance, of course. »

      Tous ceux qui n’avaient pas eu le temps d’apprendre correctement l’allemand en ’40 et leurs nombreux héritiers spirituels d’aujourd’hui peuvent en effet se rattraper avec l’anglais.

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  • Bouddha Vert // 06.09.2019 à 22h26

    Dans un monde technicisé comme le notre, la « richesse des nations » est avant tout le parc de machines disponibles.
    Qui dit « machines » dit « énergie » pour les nourrir, or il me semble que le monde a un léger problème de ce côté.
    Seuls les pays disposant de ressources énergétiques sur leur territoire augmentent encore leurs consommations, les importateurs historiques voient, au contraire, leurs importations baisser, nonobstant le fait que leurs populations augmentent.
    Dans ces conditions les PIB baissent, même si on continue de presser les salariés, cela ne change rien et n’augure pas de bel avenir pour les « acquis » du CNR.
    Alors évidemment que face à cette réalité le capital, en général, ne va pas se saigner pour maintenir un pouvoir d’achat croissant au plus grand nombre, mais croire ou prétendre que nos malheurs proviennent d’une volonté politique est ou stupide ou une volonté de se plonger dans le déni.
    L’auteur parle de 4 décennies? 1979 ne correspond il pas au deuxième choc pétrolier, par voie de conséquence au chômage structurel et à l’endettement des nations.
    En effet, jusqu’à la fin du mandat de Carter, s’étaient 7% de croissance de la consommation de pétrole par an donc un doublement des richesses tous les 10 ans mais dans le même temps (10 ans) une consommation en volume égale à tout ce que les Hommes avaient consommé depuis 1859 (c’est de l’arithmétique)!
    Cela ne pouvait plus durer, mais les Hommes considère cette réalité comme impensable et mettent la tête dans le sable.
    L’avenir n’est pas à la retraite.

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    • Dominique Gagnot // 06.09.2019 à 22h48

      Peut être faut il remettre en question les finalités du système économique, le système économique lui même, et donc les fameuses machines qui consomment tant d’énergie ?
      ( http://bit.ly/capitalisme )

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      • Bouddha Vert // 07.09.2019 à 00h10

        Le système économique vise à créer de la richesse, au début, pour améliorer le sort des personnes qui composent la société, ensuite se met en place la complexité dans le temps et dans l’espace.
        Si les machines consomment tant d’énergie c’est avant tout parce que jusqu’à présent, aucune limite à leur croissance n’était à priori préjudiciable et que personne ne se plaint d’échapper à bien des peines pour faire autre chose que de trimer.
        Ce qu’il va falloir faire, c’est définir ce qui doit être réalisé par les machines, avec l’énergie qu’on pourra y consacrer, pour le reste il faudra retourner à des activités qui nous apporterons moins de pouvoir d’achat mais, il le faut, avec des relation sociales autour du lien bienveillant, de la solidarité, de la spiritualité…

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        • Dominique Gagnot // 07.09.2019 à 11h32

          « Le système économique vise à créer de la richesse, au début, pour améliorer le sort des personnes qui composent la société,…  » Plus précisément pour améliorer le sort des propriétaires des moyens de production, nuance ! Le sort des autres est le résultat du rapport de force avec les proprios, aujourd’hui très défavorable.
          —————————————
          Plutôt que créer de la richesse, le système économique devrait (car cela n’a jamais été le cas) répondre aux besoins Réels. On en est très loin…
          Pour résoudre ce problème, il faut le prendre selon une certaine logique (et non idéologie !) , sinon on ne s’en sort pas. (voir le lien au bas de mon post initial)

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          • Bouddha Vert // 07.09.2019 à 12h32

            Personne ne niera que dans tout système une classe de gens s’appropriera (toujours?) plus que l’équité ne le voudrait (sauf peut être chez d’anciens chasseurs cueilleurs).
            Mais, notre système de prophylaxie sanitaire, d’éducation, nos congés payés, les retraites… ne sont-ce pas des systèmes qui répondent à des besoins souhaitables?
            A quelle logique voulez vous obéir?
            Si vous pensez que le monde n’ai pas idéal alors je suis totalement d’accord mais Dieu n’a pas l’air de vouloir se manifester de nos affaires terrestres alors soyons modestes dans nos désirs avec nos moyens d’Hommes.

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    • Véronique // 07.09.2019 à 00h16

      Il n’y a pas de volonté politique de provoquer des malheurs.
      La volonté politique, c’est celle qui consiste à se prononcer en faveur d’une certaine idéologie. Parce que pour ce qui nous concerne, et compte-tenu justement de la crise pétrolière, cette ligne politique n’a pu qu’aggraver la situation (on a presque toujours eu une croissance positive, même si elle est depuis les chocs pétroliers beaucoup moins importante, croissance suffisante pour conserver nos acquis).

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      • Bouddha Vert // 07.09.2019 à 12h38

        Si notre croissance économique était suffisante pour maintenir des services à une population qui croît, nous ne serions pas, aujourd’hui, nationalement endetté à hauteur de 100% de notre PIB.
        France Trésor ne vient elle pas de lever 10 milliards d’euro en 24 heures cette semaine?

        La situation n’est d’ailleurs pas le fait de l’incurie de nos politiques puis qu’hormis quelques nations dans le monde, la dette est en train d’étouffer partout la confiance qui existait jadis.

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        • Véronique // 07.09.2019 à 14h03

          Si le taux de croissance du PIB par habitant est positif, ce qui est le cas le plus souvent même si ce taux a tendance à diminuer, je ne vois pas comment on peut croire qu’il est impossible de maintenir les services.
          L’endettement est dû à plusieurs facteurs : le recours massif aux marchés financiers (avec des intérêts à payer dont je rappelle qu’ils ont été longtemps bien supérieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui, ce qui a créé une charge supplémentaire).
          La réduction des cotisations sociales et de certains impôts, ce qui pèse évidemment sur le financement de la sécu et des services publics.
          Et l’obligation pour les Etats de porter secours aux banques quand le système financier privé s’emballe, dans des conditions très critiquables.
          Tout ceci aboutit à une asphyxie du système, par une politique d’austérité qui aggrave le problème.

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          • Véronique // 07.09.2019 à 14h07

            Le fait que dans le monde, d’autres pays connaissent les mêmes problèmes ne veut pas dire que les dirigeants n’en sont pas responsables.

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        • Dominique Gagnot // 07.09.2019 à 14h06

          La « dette » ne correspond à rien, si ce n’est à la volonté d’un système économique et financier machiavélique. Elle pourrait quasiment être rayée d’un trait de plume… (voir l’Islande)

          La seule dette dont il faille tenir compte est la dette écologique, elle aussi conséquence de ce système qui dicte sa loi au mépris du bon sens le plus élémentaire.

          Penser dans le cadre de ce système est inutile, au mieux ça ne mène à rien.

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  • Owen // 07.09.2019 à 01h11

    –Le programme du CNR n’est pas vraiment de droite, car l’État délimite le libéralisme, pas vraiment de gauche non plus, car l’intérêt national entrave les idéologies. C’était une synthèse improbable née de circonstances exceptionnelles.

    C’était un ornithorynque encombrant pour le confort électoral des partis qui se sont distribués les pouvoirs politiques durant les dernières décennies.

    La démagogie et l’égoïsme sont les deux écueils qui ont fini par renverser un édifice qui n’a pas de socle idéologique, le sens commun n’ayant jamais réellement intéressé les partis.

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  • christian gedeon // 07.09.2019 à 11h08

    les modèles sociaux français,pas LE modèle social français. Il faut arrêter de se cacher dérrière son petit doigt.Les régimes de retraite et de maladie ne sont plus depuis belle lurette les mêmes pour tous les français. faut il s’étendre la dessus. A quoi se greffe notre problème de chômage de masse et notre pyramide démographique.Il n’y apas de solution pôur garder ler fantasmagorique « modèle social « français en continuant de tabler sur la répartition,pour la simple raison qu’on ne peut pas répartir ce qu’on n’ a pas,ce qu’on n’a plus.Faut il pour autant renoncer à un modèle de protection sociale avancé? Certes pas.Mais pour ce qui me concerne,ses bases doivent en partie devenir fiscales. Un financement par l’impôt de ce qui ne plus être financé par des charges devenues à la fois écrasantes et inégales selon qu’on travaille dans le secteur privé ou pubilc. Mêmes conditions sociales(pénibilité mise à part),et même régime retraite,chômage et maladie ,pour tous. La solidarité (mise à toutes les sauces) sera largement gagnante. Mais la solidarité,c’est toujours pour les autres,n’est ce pas?

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  • lm13720 // 10.09.2019 à 13h46

    La réforme des retraites, la retraites par points, c’est encore Fillon qui en parle le mieux : https://www.youtube.com/watch?v=SJpmn2Br4i0

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  • Ycn // 12.09.2019 à 21h40

    Le modèle français malgré son bon côté, est néanmoins critiquable. Je citerai comme exemples, la sécurité sociale qui fait vivre du personnel de gestion sur nos versements. Idem pour les assurances sous toutes ses formes et les complémentaires.
    D’autres formes devraient être trouvée.
    Évidemment les détracteurs diront, ce personnel sans ces activités augmentera le chomage. Mais c’est juste un faux problème. Il suffit juste d’équilibrer la répartition du travail.

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    • Rémi // 13.09.2019 à 08h42

      Pas tout á fait exact:
      Dans les années 50-60 il y avait des calculs comparés aux coûts de gestion des assurances privées. Je coirs que c’était 4-5% des versemments partant en gestion contre 10-20% dans le privé.
      Il serait interessant de regarder si quelqu’un a les taux aujourd’hui.
      Je ne suis pas sur que le privé soit tellement plus efficace car il a des frais juridiques, des frais de commercialisation et sa marge.

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