Les Crises Les Crises
23.juin.201223.6.2012 // par Olivier Berruyer

[Intervention média] France 24, la semaine de l’éco, 22 juin 2012

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J’étais vendredi dernier chez France 24 pour mon deuxième passage dans une télévision « grand public ». Stéphanie Antoine m’a invité dans son émission La semaine de l’éco, avec entre autres le grand Jacques Sapir.

Bonne vision !

22 réactions et commentaires

  • Patrick Juignet // 23.06.2012 à 17h15

    Flou, absence de projet politique et économique novateurs. Tous ces sommets donnent l’impression d’élites dépassées par les évènements. De toutes les façons
    idéologiquement ligotées, seulement  capable de gérer le système mais pas de le réformer profondément comme il le faudrait.    

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  • Delphin // 23.06.2012 à 18h10

    Il me semble que ce mini débat et d’autres, doit assez bien reflèter ceux des G4, G7, G9 , G20 et autres. Un dialogue de sourds derrière des convergences apparentes, du fait de conceptions radicalements différentes.
     
    Comme ces divergences fondamentales ne peuvent être préalablement exposées car le temps manque (Quelle chance, le manque de temps est l’allié du simplisme),que des points de vue qui peuvent apparaître pessimistes effraient les médias (rassureurs par vocation) et encore que le fond du problème (crise de la finance) se doit d’y rester (au fond), l’incommunicabilité ne peut que régner.
     
    Ceci étant posé, il me semble également que la présentatrice était – cette fois – de bonne volonté et que vous aviez, exceptionnellement, une opportunité d’expression plus importante, la présence de Jacques Sapir permettant une amorce de « renvoi de balles. »
     
    Il fallait bien cela, face à Dominique Seux (« Les Echos », « France Inter »), rompu aux joutes radiophoniques et à la façon, sans avoir l’air d’y toucher, de s’infiltrer en douceur et fermeté sur la parole de l’interlocuteur.
     
    La pensée de J. Sapir paraîtrait  présenter bien des intérêts, si le fait qu’il tienne table ouverte à Moscou (voir « Ria Novosti »), ne venait pas, à priori, l’affaiblir.
     
    Delphin 

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  • Gillos // 23.06.2012 à 19h00

    Pourquoi est-ce que les journalistes / interviewers s’échinent tant à interrompre les commentaires des invités, comme si ils en savaient plus que tout le monde ?

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    • Delphin // 23.06.2012 à 20h21

      Parce que ça permet de leur faire perdre le fil de leur idée, donc les gêne pour aller plus au fond des choses, là où les remises en cause plus profondes se profilent.
       
      Et les médias ne sont pas la pour informer, mais pour présenter une vision sécurisante des choses.
       
      Delphin

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  • bourdeaux // 23.06.2012 à 19h18

    Dommage que vous n’ayez pu replacer la « cascade d’engagements » que vous aviez exposée aux experts il y a quelques temps, ça avait eu de la gueule…

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  • Coligny // 23.06.2012 à 19h52

    Débat exemplaire où vous avez à faire à deux « docteurs tant mieux »qui nous resservent à chaque fois la doxa officielle et la présentatrice cherche à ce qu’on revienne à chaque fois à la « ligne officielle ».
    Vous avez eu raison de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire le colossal endettement des Etats. Tout le reste est littérature et ce n’est pas par des artifices juridiques du type « union bancaire » que les problèmes sont résolus.
    Sapir a en partie raison mais il est prisonnier de la doxa de gauche avec toujours cette idée d’Europe sociale qui ne veut rien dire.

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  • Incognitototo // 23.06.2012 à 20h21

    Insupportable, cette soi-disant journaliste… Elle ferait mieux d’animer des réunions tupperware… C’est pas utile de poser des questions, si on ne veut pas entendre les réponses…

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  • Yves // 23.06.2012 à 20h34

    Les 12 premières minutes, j’ai cru que j’allais m’endormir, ça ressemblait à une émission du style « c’est dans l’air » où les intervenants font du blabla sur un sujet d’actualité en sortant des banalités sans intérêt. Heureusement vous intervenez à la 13e minutes pour commencer à secouer le cocotier 😉

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  • Christophe Vieren // 24.06.2012 à 08h08

    @Olivier : T. Bien. Continue ainsi. Juste que si tu pouvais ne pas te laisser couper la parole par D. Seu, ce serait top. Déjà que je dois le supporter sur France-Inter au petit déjeuner ! 😉

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  • Bavaria // 24.06.2012 à 09h33

    J’ai été interloquée par le « carrièrisme » des autres intervenants, car j’espère que leur manque de courage et la brosse à reluire pour les « puissants » flagrants sont mus par des intérêts particuliers. Notre monde semble dirigé par des courtisants, pas étonnant que cela aille si mal. Monsieur Berruyer vous leur avez renvoyé une image d’eux-même si peu flatteuse ! Bravo pour votre courage et vision claire et honnête.

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  • yoananda // 24.06.2012 à 11h52

    BravOlivier !
    Je me doute de la difficulté de l’exercice, face à des « ténors » rompus aux caméras et visiblement très alaise à l’oral.
    Ça fait plaisir d’entendre des évidences et une voie un peu dissonante dans un grand média, dont on peut saluer le fait de vous avoir invité !

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    • Delphin // 24.06.2012 à 19h01

      Une grave crise (?) a ceci de bon que la réalité venant détromper continuellement les journalistes du « in », ils se sentent progressivement obligés d’inviter un peu les voies du « off » pour tout de même sembler coller à cette réalité tellement dissonante.
       
      Ca ne peut donner que des hiatus d’interprétations, mais c’est déjà mieux que le ronronnement habituel entre soi.
       
      Petit à petit, plus les événements se précisent, plus les ronronneurs rétribués à ronronner sont obligés d’intégrer à leurs ronronnements des bribes de réalité car ils perçoivent que leur auditoire – la réalité s’insinuant, médiatisée par des analystes de réalité –  a progressé et n’accepterait plus les implicites du style « Grecs et Espagnols coupables ».
       
      Dans le domaine de l’environnement et de la santé, il est parfois question de « lanceurs d’alerte »,  à propos de spécialistes cherchant, contre vents et marée,  à alerter l’opinion (cf. Irène Frachon pour les médicaments du type médiator, des laboratoires Servier).
       
      M. Berruyer, vous êtes peut-être bien un lanceur d’alerte dans le domaine économique et financier. Et comme nous les spectateurs humains, sommes des êtres éminemment affectifs, gardez simplement votre évidente sincérité – associée à une évidente compétence – c’est votre atout numéro un pour emporter l’adhésion de ceux qui sont accessibles à une éventuelle remise en cause. Les autres…
       
      Delphin

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  • dfgvr // 24.06.2012 à 12h28

    Je suggère de bien écouter à 5’20 sur la présence des syndicats.
     
    Rien que cette phrase aurait nécessité une réaction violente de l’auditoire. En paraphrasant, il est dit
     
    « Le socle social minimal … ne saurait être le même pour tout les pays … » On se demande alors ce qu’est la définition d’un minimum.
     
    La compétitivité des entreprises est un préalable pour le financement de la protection sociale …
     
    Dans le cadre d’une négociation internationale ces 2 phrases posent des questions de fond.
     
    A quoi sert une négociation internationale sensé produire de la norme et des phrases qui indiquent que la seule norme acceptable (préalable) c’est qu’aucune norme ne sera mise en place.
     
    Quel serait l’intérêt d’un match de foot si la règle de base était : il ne saurait y avoir de règles.
     
     
     

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  • Brice Goe // 26.06.2012 à 12h37

    Olivier, c’est très intéressant de voir les autres invités vous couper la parole : Cela témoigne à l’évidence de la crainte qu’ils ont d’être éclipsés.
    Vous êtes brillant, ça dérange forcément.
    Bravo, bonne continuation et ne changez rien : Non seulement vous êtes audible et crédible mais en plus, vous n’avez pas l’arrogance et la prétention des autres.

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