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1.octobre.20191.10.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire : Gérard Filoche – Virginie Pradel : pour ou contre la réforme des retraites ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 18-09-2019

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 18-09-2019

Frédéric Taddeï reçoit :

-Virginie Pradel, fiscaliste

– Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail et syndicaliste

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 18-09-2019

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douarn // 01.10.2019 à 08h14

Pourquoi faudrait il une réforme des retraites pour quelques milliards alors qu’il y a pas loin de 100 milliards d’€ de fraudes fiscales ? L’effort consenti dans la lutte contre la fraude fiscale ne serait il pas mieux récompensé ?

D’autre part, il semblerait, contrairement à ce que dit Mlle Pradel que l’espérance de vie commence à baisser probablement en lien avec la hausse des inégalités dans les pays « riches mais endettés ». Une catégorie est apparue : les «morts du désespoir». Selon A. Case et A. Deaton (Univ. Princeton), la disparition de nombreux emplois non qualifiés mais bien rémunérés surtout après la crise de 2008, ont plongé une partie de la classe moyenne ouvrière américaine dans le désespoir.

https://www.yumpu.com/fr/document/view/12038753/rapport-du-syndicat-national-solidaires-finances-publiques
https://www.liberation.fr/planete/2017/12/21/etats-unis-l-esperance-de-vie-recule-a-nouveau_1618250

28 réactions et commentaires

  • douarn // 01.10.2019 à 08h14

    Pourquoi faudrait il une réforme des retraites pour quelques milliards alors qu’il y a pas loin de 100 milliards d’€ de fraudes fiscales ? L’effort consenti dans la lutte contre la fraude fiscale ne serait il pas mieux récompensé ?

    D’autre part, il semblerait, contrairement à ce que dit Mlle Pradel que l’espérance de vie commence à baisser probablement en lien avec la hausse des inégalités dans les pays « riches mais endettés ». Une catégorie est apparue : les «morts du désespoir». Selon A. Case et A. Deaton (Univ. Princeton), la disparition de nombreux emplois non qualifiés mais bien rémunérés surtout après la crise de 2008, ont plongé une partie de la classe moyenne ouvrière américaine dans le désespoir.

    https://www.yumpu.com/fr/document/view/12038753/rapport-du-syndicat-national-solidaires-finances-publiques
    https://www.liberation.fr/planete/2017/12/21/etats-unis-l-esperance-de-vie-recule-a-nouveau_1618250

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  • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 09h03

    Madame Pradel nous explique que le capitalisme n’est pas fait pour répondre aux besoins écologiques et sociaux. On s’en doutait un peu.
    Peut être faudrait il envisager autre chose ? C’est l’objet de ce livre : http://bit.ly/capitalisme

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    • Sandrine // 01.10.2019 à 12h05

      Malheureusement le discours de Gérard Filoche non plus…
      G Filoche table sur la hause des salaire pour relancer la consommation et in fine la croissance.
      C’est là qu’on voit que les apories de l’alliance entre discours écologique (qui est un discours parfois conservateur, mais en général fondamentalement réactionnaire) et discours social progressiste de gauche. Certains ont l’impression qu’ils ont trouvé le Gaal car ils pensent pouvoir justifier leur anti-capitalisme en utilisant la carte de l’épuisement des ressources terrestres. Mais ce faisant, ils foncent dans les pires extrémités de l’imaginaire écologiste réactionnaire, en ne comprenant pas que, du coup, ils se tirent du bale dans le pied (car les classes dominantes auront beau jeu de couper le robinet de la protection sociale en prétextant l’imminence de l’apocalypse écologique)

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      • Bouddha Vert // 01.10.2019 à 13h29

        Sandrine grand merci pour votre intervention.
        En effet, votre démonstration me permet de donner réponse à une des interrogations qui me taraude.
        Pourquoi refuser d’entendre ce que les scientifiques, qui se plient aux comités de lecture, tentent à nous faire savoir?
        J’avoue, modestement, que j’avais bien une petite idée!
        Mais là, vous répondez en plein à mon intuition!
        Il me semble, que vous refusez d’imaginer que le sort de votre génération puisse être différent de celui des boomers!
        Refuser de s’imaginer ne pas pouvoir profiter d’une retraite, occupée à siroter des cocktails sur les paradis de notre monde, voyager sereinement sous le souffle léger et tiède des iles du pacifique, de l’océan Indien, du golfe du Mexique…
        Voguer sur les fleuves d’Afrique, d’Asie, s’émerveiller des aurores boréales et des ours charmants sur la banquise, sans parler des déserts chauds à dos de chameau, bivouaquer ou stationner quelques jours dans un caravansérail.

        Comme je vous comprend, moi aussi j’ai ce petit côté romantique, nostalgique des lectures de mon enfance.

        En revanche, je ne comprends pas pourquoi les classes dominantes se priveraient de tous ces retraités qui crament leur retraite en voyages, hôtels, restaurants, voitures climatisées… pour augmenter justement leurs richesses?
        J’espère que vous m’apporterez réponse.
        Dans l’attente de vous lire, cordialement.

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        • Sandrine // 01.10.2019 à 15h19

          Détrompez-vous, je peux parfaitement m’imaginer que mon sort puisse être très différent des « boomer ». Pour m’être intéressée d’un peut près aux quelques décennies précédant justement le « baby boom », je sais qu’il ne tient à pas grand-chose pour que mon sort soit infiniment moins enviable que le leur.
          Non, vraiment, je ne crois pas que les classes supérieures aient encore besoin de ces masses qui crament leur retraite en voyages, hôtels, restaurants, voitures climatisées… et qui la crameront d’ailleurs de plus en plus en maisons de retraites et soins médicaux couteux. L’âge du développement extensif est révolu. Nous entrons dans une période de développement « intensif » où une armée de robots fabriqués à prix d’or (et avec des quantités d’énergie astronomique) se mettront au service d’une minorité de gens très riches.
          La classe des possédants – celle qui possède les robots en question – aura donc tout intérêt à faire en sorte que les vieux pauvres se tuent le plus longtemps possible à leurs travails à leur travail mal payé. Elle cherche en outre par tous les moyens à tuer l’idée de famille dans le cœur des gens pour mieux faire paraitre incongrue l’idée de solidarité intergénérationnelle, et la possibilité d’utiliser le progrès technologique (les robots évoqués plus haut) pour permettre à tous de partir plus tôt en retraite (ce qui revient à baisser la durée globale du temps de travail, calculée sur la totalité de la durée de l’existence).

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          • Bouddha Vert // 02.10.2019 à 10h33

            Vous prêtez donc à « une minorité de gens très riches » une stratégie cynique et mortifère, en place au pouvoir, qui exacerbe l’égoïsme individuel, fais fi de l’épuisement des ressources, mais table sur une technologie extraordinaire pour jouir à l’infini.
            Imaginer pouvoir disposer du peut de ressources restantes et des compétences humaines, dispersées partout dans le monde, pour une exploitation au service d’une minorité de gens très riches relève du roman de science fiction.
            C’est prêter beaucoup de pouvoir et capacité à organiser la complexité du monde et oublier tous ceux qui oeuvrent à penser et agir avec ce qui est disponible, gratuit…
            Je trouve, par ailleurs, curieux d’écrire qu’il est réactionnaire de penser le monde au travers du prisme de la finitude du monde.
            C’est, à mon sens, inconséquent, démobilisateur et cela induit beaucoup d’esprits fragiles à chercher de méchants coupables en chair et en os alors que c’est le système qui est mortifère.

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            • Sandrine // 02.10.2019 à 16h00

              Ce qui a mon avis est démobilisateur c’est de se concentrer sur des scénarios de fin du monde – extinction de l’espèce humaine, par exemple, comme je le lis très souvent ici (qui sont tout autant des scénarios de science fiction que l’hypothèse de sécession des élites pourtant bien documentée, elle, par de nombreux sociologues…).

              Dans les commentaires d’un autre billet, j’ai tenté en vain de faire passer l’idée que si on s’accorde couramment pour dénoncer le fait que la trop grande focalisation de la gauche sur la defense des droits des femmes ou des minorités depuis les années 80 lui avait fait oublier la lutte des classes… on ne veut absolument pas voir que l’on se trouve probablement exactement dans le même cas de figure avec la mobilisation pour lutter contre le changement climatique. Pendant que le peuple tremble à l’annonce des rapports du Giec, Macron continue tranquillement son detricotage des avancées du CNR.
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          • Bouddha Vert // 02.10.2019 à 10h55

            Après relecture, je vous concède bien volontiers que M FILOCHE sert effectivement un avenir impossible.
            Cordialement.

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            • Cactus // 03.10.2019 à 13h12

              Avec les progrès techniques plus besoin de pléthore d‘humains, moches, stupides, polluants. Les IA, les robots, quelques centaines de millions d‘individus, beaux et à l‘intelligence augmentée grâce aux progrès de la génétique et des bio-technologies peuvent très bien vivre sur la Terre.

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      • Sandrine // 01.10.2019 à 15h28

        Le responsable de cette situation est uniquement le capitalisme (dans le sens très général de système fondé sur l’exploitation de l’homme par l’homme qui légitime en retour l’exploitation de la nature par l’homme). Les hommes ne sont pas condamnés à vivre dans des systèmes sociaux de cette nature, sinon les Yanomami ou les Bushmen aurait développé une forme de capitalisme depuis longtemps.
        En revanche, bien sur, ce sont les hommes (Certains ? Lesquels ? Pourquoi ?) qui ont inventé le capitalisme.

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        • barbe // 01.10.2019 à 15h41

          On commence par quel point?
          Vous voulez parler de l’apathie des policiers face aux GJ?
          Vous feriez mieux, comme stratégie de défense des riches, de nous demander si l’on en connaît. Est-ce que l’on sait de quoi l’on parle? Ou bien ne fait-on que répéter des poncifs? Mais bon, vous avez le droit de défendre les inégalités et le système qui les produit, en vous fourrant l’idée qu’on va vous suivre.

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        • Sandrine // 01.10.2019 à 16h56

          « Le vrai problème, c’est l’étalement des zones urbanisées ». Et que préconisez-vous à court terme pour remédier à ce problème? Le licenciement des banlieusards pour éviter les pics de pollution le matin et le soir? Leur euthanasie? Des camps de formation agricole intensive pour leur apprendre à planter des légumes dans leur jardin et les désintoxiquer de l’utilisation compulsive de leur voiture?

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      • Gilles // 01.10.2019 à 17h08

        Vous ne voyez que « les apories de l’alliance entre un discours écologique et un discours social progressiste de gauche » et ainsi vous y participez.
        J’y vois au contraire une possible convergence, contrainte, pour les écologistes reniant encore timidement le « libre échangisme », mais souhaitée par les progressistes (les vrais, hein ..) ayant depuis longtemps abandonné le productivisme . Un programme existe déjà : L’avenir en commun. Programme qui ne demande qu’à être amélioré par les bonnes volontés.

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      • Cactus // 03.10.2019 à 13h17

        Il ne faut pas exonérer les 80% restants qui ne rêvent que de prendre la place des 20%, comme grande partie des 20% rêvent de prendre la place des 0,001%.

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  • monsipoli // 01.10.2019 à 10h48

    « … y a quand même un problème aujourd’hui, c’est que les gens ne sont pas à la retraite cinq, six ans, ils sont à la retraite presque vingt, trente, et peut-être quarante ou cinquante ans dans les prochaines années… » déclare Pradel.
    Pourquoi ne va-t-elle pas jusqu’au bout de son raisonnement en proposant carrément l’euthanasie ?
    Ne resterait plus alors qu’à fixer l’âge, après que le capital aura fait ses bons comptes, auquel il sera décidé de faire disparaître les salariés.
    Et dire que des experts ne cessent de nous seriner que l’économie c’est compliqué. Finalement c’est tout simple.
    En dehors d’être antihumaniste, antiprogressiste et à rebours de l’idée qu’on se fait de l’évolution, ce niveau de bêtise criminelle est abject.

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    • Bouddha Vert // 01.10.2019 à 13h39

      Il nous reste quand même la liberté d’occuper, en campagne, une maisonnette avec jardin et puit afin d’y cultiver sa nourriture, ses fleurs et tout un cortège d’hyménoptère vrombissants aujourd’hui en grande souffrance.
      Bien sûr l’hôpital et le musée sont souvent lointains, mais que voulez vous, tout le monde ne peut avoir le pouvoir d’achat d’un CSP++.

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    • Recits d’Yves // 03.10.2019 à 09h25

      Dans les cercles parisiens, la jeunesse, disons en dessous de 40 ans, issue de la haute bourgeoisie en pince avec Malthus ( mal ou pas lu la plus part du temps).
      Ils voient là la possibilité de solutionner les questions des ressources naturelles, des questions sociales et environnementales.
      Bien sûr, cela ne s’appliquerait pas à leur caste, isl visent plutôt celles des GJs et assimilés.

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  • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 15h20

    observateur,

    Si, il s’agit bien d’un complot des classes dominantes.
    Le stratagème qui s’est installé pour ainsi dire naturellement au fil des siècles est démonté dans ce livre : « Comprendre l’Arnaque capitaliste, Imaginer le système d’Après », (Pas besoin de revenir en arrière).
    Lien vers son pdf gratuit : http://bit.ly/capitalisme

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    • Barbe // 01.10.2019 à 15h36

      Dominique et Sandrine
      C’est très difficile de raisonner des gens qui pensent en terme de personnes, et pas de systèmes. Ils ont besoin de quelques uns à accuser.
      On leur accorde que c est nous les responsables, même si au fond on voit qu on ne nous consulte jamais sur les choix de la société que l on veut.

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      • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 19h26

        Oui, Barbe, nous sommes divisés en 2 groupes :
        – ceux dont le point de vue est individuel (comme si le monde n’était qu’un terrain de jeux individuels),
        – ceux dont le point de vue est collectif et planétaire puisqu’on ne peut ignorer ces dimensions dès lors que l’on réfléchit 2 secondes.

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      • Cactus // 03.10.2019 à 13h29

        Les systèmes ont été développés et profitent à des personnes. Quand tout le monde rêve de retraite cela pour moi veut dire qu’on passe sa vie à souffrir pour avoir droit à un petit moment de bonheur. Cela rappelle le concept de paradis de certaines religions. En gros, accepte ta souffrance actuelle pour un bonheur différé, ce qui permet à un groupe de gros malins de ne faire que ce qui leur plaît, sans contrainte pendant toute leur vie. Ma question est : pourquoi travailler? Pourquoi n’ai-je pas le droit de produire le strict nécessaire pour le bien-être des miens ? Pourquoi suis-formé à l’école pour ne pouvoir survivre qu’en tant qu’outil de quelqu’un que je ne connais pas et ne verrai jamais ?

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    • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 17h05

      TOUT est manipulé. Les choix collectifs sont manipulés, (à commencer par celui de not bon président), les syndicats (du moins les têtes) et les représentants des usagers compris.

      Leur pensée est enfermée dans le capitalisme. Cela tient à notre éducation, médias, on baigne là dedans toute notre vie, depuis des générations, comme des poissons dans un bocal, qui n’ont aucune idée de ce qu’est le monde des oiseaux…

      Si nous étions nés chez les Indiens d’Amérique, on penserait très différemment. Comme quoi ce n’est pas inné mais acquit, et ce n’est pas le fruit du hasard…
      Les indices se trouvent à la pelle, mais je n’ai pas les moyens de mener une instruction.

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    • vert-de-taire // 05.10.2019 à 23h22

      Mais l’acceptation tacite ne contredit pas la propagande abjecte de la classe dominante !
      C’est même une assez bonne explication de l’acceptation:

      Nier le Système en sociologie c’est comparable à nier la rotondité de la Terre en géographie.

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  • barbe // 01.10.2019 à 15h44

    Qui parle de complot mis à part vous?
    Mais vous devez avoir raison ; si l’on ne sait pas tout de ce qui se passe, on est autorisé à penser que certains conspirent entre eux. C’est vieux comme le monde.

    Et d’ailleurs, vous avez choisi la société qui est la nôtre?
    Vous êtes invité à voter pour les textes qui nous engagent?

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    • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 17h12

      Résultat rien, car ils ont sacralisé la propriété privée des Ressources, et le totalitarisme qui va avec ! (Si t’en veux tu ME payes…). Vous appelez ça une démocratie ?

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    • Cactus // 03.10.2019 à 13h37

      Complot oui mais si le mot ne vous convient pas les mots système, croyance, endoctrinement, dressage, sont aussi valables. Pourquoi des animaux forts comme les vaches ou les bœufs acceptent-ils leur condition d’objet à manger ? Les élevages d’humains c’est possible vous savez ? Cela commence en crèche puis avec l’ingeniérie reproductive on pourra choisir les caractéristiques physiques et intellectuelles des objets humains.

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  • FrédéricB // 02.10.2019 à 18h01

    Gérard Filoche depuis longtemps se place du côté des salariés et dénonce l’exploitation capitaliste qu’ils subissent. Au moins, avec lui, c’est clair de savoir quelle sont les couches sociales dont il se sent proche et qu’il défend !

    Ce que je trouve important c’est qu’il dénonce les régressions sociales que représentent les actions actuelles du pouvoir macroniste. Sans concessions.

    G. Filoche montre que la retraite par points est un hold-up de l’Etat sur les salaires différés. Comme il le dit bien, si ça marche, le pouvoir sera libre de convertir les hôpitaux en portes-avions, à sa guise.

    Son interlocutrice ne trouve à lui objecter que les clichés habituels : on vit plus longtemps qu’avant, il n’y a pas d’alternative à repousser l’âge de retraite, etc. Ah si, elle dénonce quand même le fait que l’Etat veut piquer l’argent de la caisse de retraite des avocats : elle est avocate !

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    • vert-de-taire // 05.10.2019 à 23h27

      Oui mais Filoche reste au PS (viré tardivement) et vote pour Hamon …
      Du n’importe-quoi.

      Par contre il est excellent quand il décrypte les lois dans tous les détails et effets, ..

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