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23.octobre.201723.10.2017 // Les Crises

Jupiter se mue en Atlas, par Guillaume Berlat

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 02-10-2017

« La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est le souverain » (Charles de Gaulle). Manifestement, le président de la République est omniprésent sur la scène intérieure et sur la scène internationale, pris d’une boulimie jamais égalée de paroles même à l’époque de Nicolas Sarkozy…1 Pour ce qui est des actes, nous jugerons dans quelques mois. Emmanuel Macron veut transformer la France (Cf. les ordonnances sur la loi travail que nul ne conteste en réalité), changer le monde (Cf. son discours devant la 72e Assemblée générale de l’ONU à New-York le 19 septembre 20172) et aujourd’hui refonder l’Europe (Cf. son discours devant des étudiants venus de toute l’Europe dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne le 26 septembre 2017)3. Alors que l’Union européenne est marquée par un signe d’usure qui compromet son avenir (Cf. mise en route de la négociation sur le « Brexit », désaccord sur la répartition des migrants décidée il y a deux ans, sur l’évolution de la zone euro, mise en cause par la Hongrie et la Pologne du socle des valeurs fondamentales de l’Union et , ce qui est plus grave encore, sur les objectifs du projet européen), le docteur Macron livre urbi et orbi le diagnostic du mal qui frappe l’Europe et le remède miracle qu’il a dans sa trousse à outils4. Dans quel environnement se situe cette intervention ? Quel est son contenu ? Quelle pourrait être la suite de cette intervention ?

L’ENVIRONNEMENT DE L’INTERVENTION

Environnement global : il n’y a pas que des bonnes nouvelles

Hormis, une légère remontée dans les sondages d’opinion, les jours précédant la divine intervention n’ont pas apporté que de bonnes nouvelles. Emmanuel Macron doit encaisser deux mauvaises nouvelles. Sur le plan intérieur, les résultats des élections sénatoriales du 24 septembre sont décevants pour la République en Marche. Surtout, ils augurent mal d’une possible majorité des deux tiers requises pour faire adopter sa réforme constitutionnelle comportant entre autres une réforme de la Justice alors que le président de la République veut exporter le modèle juridique français chez tous les mécréants. Le 28 septembre 2017, il était censé prononcer un important discours sur le thème de la sécurité qu’il annule en dernière minute. Sur le plan extérieur, le résultat des élections législatives en Allemagne du 24 septembre 2017 est pour le moins inquiétants au regard de son projet de réforme de l’Union économique et monétaire5. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne correspondent pas entièrement au souhait d’Emmanuel Macron pour son projet de refondation de l’Europe6. En particulier, Berlin risque de ne pas suivre Paris sur son projet de réforme de la zone euro7 défendu fort à propos par un des conseillers du président de la République lorsque ce dernier était à Bercy8. Pire encore, son Europe rêvée9, ses ambitions risquent d’être contrariées par l’Allemagne. Il est vrai que nos partenaires européens, qui connaissent la France sur le bout du doigt, attendent des actes après les paroles.

Environnement européen : la vie continue comme si de rien n’était

Rappelons qu’après avoir prononcé son auguste intervention, Emmanuel Macron se rend à Lyon pour participer à un sommet franco-italien (27 septembre 2017) avant de s’envoler vers l’Estonie pour participer à un sommet européen sur le numérique (29 septembre 2017). On comprend bien que l’architecte-pompier Jupiter est sur tous les fronts à la fois. Pour ce qui est de sa vision de l’Europe, le sujet n’est pas entièrement vierge. Il l’évoque déjà dans son entretien à l’hebdomadaire Le Point dans lequel il qualifie la France de « phare de l’Europe »10. Mais, surtout, il formule des propositions particulièrement concrètes et détaillées dans des interventions publiques officielles : son discours prononcé lors de la semaine des ambassadeurs (29 août 2017)11 qu’il reprend pour certaines et les approfondissant lors de son intervention sur la colline du Pnyx, face au Parthénon, symbole de la démocratie, à Athènes (7 septembre 2017). « Aujourd’hui la souveraineté, la démocratie, la confiance sont en danger », lance-t-il au premier jour de sa visite d’Etat en Grèce. « Ce soir, je veux que collectivement nous retrouvions la force de refonder notre Europe, en commençant par l’examen critique sans concession de ces dernières années » Emmanuel Macron réclame la création d’un parlement de la zone euro et indique qu’il faut que « nous puissions pendant six mois organiser des consultations, des conventions démocratiques ». Le ton est donné. Aux grands maux, les grands remèdes. Qu’en est-il de sa prestation à la Sorbonne à l’occasion de laquelle il veut faire la « pédagogie de son action » ?

LA SUBSTANTIFIQUE MOËLLE DE L’INTERVENTION

Débuté avant 35 minutes de retard (ne dit-on pas que l’exactitude est la politesse des rois), cette « initiative européenne » de 90 minutes est interminable, parfois lyrique, mystique12, parfois délirante, décousue, technocratique, partant dans tous les sens avec une inflation d’effets d’annonce. Si l’on prend la liberté de reconstruire ce discours, on pourrait l’organiser autour des trois axes suivants.

Diagnostic notarial : l’Europe va très mal

L’Europe est une idée ancienne qu’il faut nous réapproprier car les États membres se sont endormis sur leurs lauriers, pris par la langueur et l’habitude et par leur goût immodéré pour la bureaucratie. Ils ont laissé s’installer le doute. Ils ont bâti un édifice à l’abri des peuples en confiant leur sécurité à l’Amérique et leur économie à la mondialisation. Nous avons collectivement ignoré que le passé pourrait revenir. Or, il revient à travers le souverainisme, le repli, le protectionnisme et l’indentitarisme, toutes choses contre lesquelles nous pensions être immunisés. Aujourd’hui, l’Europe est faible, lente et inéquitable. Face aux nombreux défis mondiaux, nous devons préparer l’avenir. L’Europe doit défendre ses intérêts et ses valeurs en recherchant un équilibre dépassant ses divisions internes. Elle doit se fixer un cap autour de quelques principes simples débouchant sur une souveraineté européenne. Tout le discours est émaillé de références aux pères fondateurs (Monnet à Schumann) sans oublier pour les personnalités qui comptent, Jacques Delors. Il prend parfois un ton lyrique, enflammé qui nuit à la pertinence du propos. Le diagnostic revient à tous les endroits du discours, amoindrissant ainsi sa portée. Un hymne à la jeunesse que nous ne devons pas décevoir en lui consacrant la part importante qui lui revient dans nos réflexions et dans nos actions.

Remèdes conceptuels : les six clés de la souveraineté européenne

La construction d’une Europe forte passe par les six clés de la souveraineté européenne : (1) défendre notre sécurité (capacité européenne autonome de défense) ; (2) assurer notre souveraineté en maîtrisant nos frontières et en préservant nos valeurs (traiter humainement les vrais réfugiés et renvoyer les autres, travailler à la stabilisation des pays d’origine de l’immigration) ; (3) développer une politique étrangère en partenariat avec l’Afrique ; (4) préparer la transition écologique en développement un modèle économique et alimentaire nouveau (sécurité et souveraineté alimentaire) ; (5) préparer la révolution numérique (définir un cadre juridique approprié qui protège les libertés individuelles) ; faire de l’Europe une puissance économique et industrielle (à travers le développement d’une union économique et monétaire). Le président de la République marque son attachement à la culture, l’éducation, au triangle souveraineté/unité/démocratie, au respect de l’état de droit de manière décousue.

Remèdes concrets : un inventaire à la Prévert de propositions

À suivre l’exposé jupitérien, l’auditeur attentif est pris d’une sorte de tournis, bombardé qu’il est d’initiatives qui partent dans tous les sens sans la moindre hiérarchisation et sans le moindre chiffrement : initiative européenne d’intervention ; académie européenne du renseignement ; parquet européen contre la criminalité organisée et le terrorisme ; office européen de l’asile ; police des frontières européenne ; force européenne de protection civile ; aide publique européenne au développement financée par une taxe européenne sur les transactions financières13 ; budget européen de la zone euro, ministre des finances de la zone euro ; taxe carbone européenne ; fonds européen d’enquête de lutte contre les fraudes alimentaires ; marché européen de l’énergie ; expertise scientifique européenne indépendante (Cf. le scandale des glyphosates14) ; agence européenne de l’innovation numérique ; universités européennes ; harmonisation et reconnaissance des diplômes universitaires et secondaires ; Erasmus élargi ; obligation de parler deux langues européennes ; commission réduite à 15 membres ; élargissement de l’Union européenne à tous les pays respectant des valeurs (Balkans en particulier), voire demain au Royaume-Uni ; institution d’une Europe à plusieurs vitesses ; communautarisation des élections européennes en deux temps (2019 et 2024) ; lancement de conventions démocratiques sur l’avenir de l’Europe ; procureur commercial européen ; nouveau partenariat avec l’Allemagne (traité franco-allemand à l’occasion du 75e anniversaire du traité de l’Élysée) ; lancement immédiat d’un groupe de la refondation européenne….

Que peut-on imaginer pour l’avenir proche et lointain de cette refondation de l’Union européenne qui va au-delà d’un mini-compromis15 ?

LA SUITE DE L’INTERVENTION

À l’évidence, comme souvent dans ses interventions, le discours de la Sorbonne pose problème dans sa méthodologie que dans son contenu.

Méthodologie jupitérienne : la com’ d’abord et avant tout

On peut tout d’abord s’étonner que les principales propositions contenues dans le discours du président de la République (déjà évoquées à Paris et à Athènes) se retrouvent dans les principaux médias plusieurs heures avant son prononcé. Du bon travail de l’équipe de communication de l’Élysée pour qui l’important n’est pas tant dans le contenu que dans l’annonce ! En raison de la politique de l’essuie-glace, cet évènement est destiné à être remplacé par un autre dans les heures qui suivent. Un discours éphémère pour une durée de vie éphémère. On peut ensuite, du point de vue de nos partenaires européens, au premier rang desquels les Allemands qui se trouvent dans une période délicate de composition d’un gouvernement de coalition, se poser la question de savoir s’ils apprécient cette méthode qui se trouve à l’opposé de la méthode communautaire et de la confiance minimale entre Berlin et Paris. Dans le langage courant, on appelle cela mettre quelqu’un au pied du mur. Encore une fois, Emmanuel Macron est pris à son propre jeu. À Berlin, on évoque en termes pudiques « une bonne base de travail ». Ce qui signifie, tout est à revoir en termes moins diplomatiques

On ne peut dans le même temps stigmatiser les souverainistes et s’inspirer de leur démarche pour jouer perso comme dans certains sports collectifs. Cela s’appelle une contradiction dans les termes. Pour renforcer sa main dans la construction européenne, la meilleure méthode est la persuasion dans la discrétion pour créer un momentum en sa faveur. La pire des méthodes est l’arrogance dans l’ostentation. Forcer la main conduit le plus souvent à braquer ses partenaires ! Telle est la principale leçon que tirent les diplomates ayant une bonne pratique de la diplomatie multilatérale. Prendre date en proposant sa vision de l’Europe est une chose, respecter ses partenaires en est une autre. Emmanuel Macron a tendance à confondre ces deux démarches pour forcer le destin. Nous ne sommes pas certains que cela ne soit pas perçu comme une forme d’arrogance à la française, venant d’un pays qui n’est pas un parangon de vertu, en particulier sur la question des déficits budgétaires. Le risque est grand que tout son édifice ne se délite au fil des semaines et des mois comme un vulgaire château de cartes. Notons au passage que le lendemain de ce discours, le premier ministre présente son projet de loi de finances 2018 qui fait apparaître les gagnants (Défense, écologie, justice, éducation, sécurité et asile) mais également les perdants au premier rang desquels figure le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (moins de crédits, moins d’emplois) qui est censé porter ce projet pharaonique. Où se situe la logique de cet exercice au pays de Descartes ?16 On peine à la trouver surtout pour un ministère régalien comme le Quai d’Orsay. Finie les déclarations d’amour de la semaine des ambassadeurs.

Contenu irréaliste : la stratégie n’est pas au rendez-vous

À lire et à relire l’interminable discours d’Emmanuel Macron, on peine à trouver un cap clair avec quelques objectifs précis et quelques mesures susceptibles de remettre l’Europe sur les bons rails dans un avenir rapproché. C’est une logorrhée à jet continu. L’exercice oral auquel s’est livré le président de la République, devant un parterre d’étudiants européens, relève de la parole ou de la prophétie auto-réalisatrice. Pas plus qu’à l’ONU, la semaine précédente, la saturation en propositions européennes – qui pour la plupart d’entre elles ont peu de chance d’être retenues – ne constitue la méthode pour avancer dans la bonne direction même s’il y a urgence. Il faut malheureusement donner du temps au temps pour construire la confiance. Les premières réactions allemandes sont pour le moins distantes surtout au moment où Siemens avale Alstom17. Au pays du pragmatisme, on quantifie les propositions et on prend ses distances. On ne peut critiquer l’approche structurelle et la pratiquer à outrance en proposant la mise en place de toute une série de structures. Commençons par faire mieux fonctionner celles qui existent par un effort de rationalisation et travaillons à la mise en place d’un multilatéralisme efficace. Le reste suivra forcément. Si les partenaires sont enclins à réformer l’Europe, nul ne donne son aval aux propositions concrètes, c’est que l’on qualifie « d’accueil poli »18. Tout le monde sait à Bruxelles que le diable est dans les détails. Le « macronisme », fondé sur du bricolage fait de bric et de broc19 ne semble pas être la meilleure approche pour répondre à des questions existentielles qui sont au cœur de la construction européenne, de sa survie à l’avenir. Il n’est pas aussi la meilleure manière de traiter nos amis allemands dont l’économie n’a jamais été aussi florissante20. Or, qu’en est-il aujourd’hui de la réalité du couple franco-allemand ? Le couple franco-allemand est un leurre. La France et l’Allemagne n’ont plus les mêmes intérêts convergents dans la construction européenne21.

À Emmanuel Macron qui fait état d’un « consensus commun » (pléonasme, ou bien il y a consensus ou bien il n’y en a pas) entre Européens sur la nécessité de refonder l’UE au lendemain d’un dîner informel à Tallinn où ses propositions pour l’avenir de l’Europe ont reçu un « accueil poli mais prudent », la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaite, sur Twitter, avant le dîner, a ainsi mis en garde ses partenaires : « Attention à éviter les mirages dans le désert ». Tout est dit en peu de mots.

« L’hyperinformation et l’hypercommunication n’apportent pas de lumière dans l’obscurité »22. Transparence et pouvoir sont difficilement compatibles. Qui sème l’indécision, récolte l’incompréhension ! Aller encore plus loin en prônant un saut fédéraliste qui ne dit pas son nom (toujours plus d’Europe alors qu’on critique son inertie), c’est faire un cadeau en or à ceux qui rêvent de voir l’Union européenne exploser en vol. Alors, on fait des annonces de réforme pour donner le change, pour pouvoir dire que l’Europe continue et se transforme. Mais cette frénésie d’annonces risque surtout de masquer l’impuissance de l’Europe à se ressaisir et, par voie de conséquence, de la France à peser dans le débat. Car cela ne changera pas grand-chose23. « Vox clamantis in deserto ». Finalement, l’Europe a deux ennemis : ceux qui ne l’aiment pas et ceux qui l’aiment mal24. Emmanuel Macron aura peut-être, sans le vouloir, réussi le tour de force de réconcilier les deux extrêmes. La seule question important à laquelle ne répond pas Emmanuel Macron est de savoir si les 27/28 États membres voudront ou non, un jour prochain s’interroger sur la raison d’être de l’Europe au XXIe siècle et sur quelques objectifs simples unanimement partagés. Faute de quoi, il y a fort à parier que toutes les mesures proposées par le chef de l’État à la Sorbonne soient de nature à enrayer la crise de l’euro, à contrecarrer les forces centrifuges qui sont de plus en plus fortes, à enrayer l’absence de solidarité entre États membres, à empêcher la dislocation des règles européennes et cela en dépit de la mue récente de Jupiter en Atlas voulant porter l’Europe à lui tout seul.

Guillaume Berlat
2 octobre 2017

1 Grégoire Poussielgue, Macron n’entend laisser aucun temps mort, Les Échos, 25 septembre 2017, p. 3.
2 Guillaume Berlat, Un prédicateur à Manhattan, www.prochetmoyen-orient.ch , 25 septembre 2017.
3 Erik Emptaz, Europe Hop Hop !, Le Canard enchaîné, 27 septembre 2017, p. 1.
4 Discours du président de la République, Emmanuel Macron sur la refondation de l’Europe, Sorbonne, 26 septembre 2017, www.elysee.fr , 27 septembre 2017.
5 Dominique Quinio, L’Allemagne dans l’Europe, La Croix, 25 septembre 2017, p. 25.
6 Bqstien Bonnefous/Cédric Pietralunga/Solenn de Royer, Un long dimanche de contrariétés pour Macron, Le Monde, 20 septembre 2017, p. 10.
7 Cécile Ducourtieux/Jean-Pierre Stroobants, Berlin risque d’être plus réticent à la réforme de la zone euro, Le Monde, 26 septembre 2017, p. 6.
8 Shahin Vallée/Pierpaolo Barbieri, « Il faut un budget pour la zone euro », Le Monde, 26 septembre 2017, p. .21.
9 Éditorial, L’Europe rêvée d’Emmanuel Macron, Le Monde, 28 septembre 2017, p. 24.
10 Guillaume Berlat, Jupiter fait le point, www.prochetmoyen-orient.ch , 11 septembre 2017.
11 Guillaume Berlat, Zeus a rendez-vous avec Hermès : vers une diplomatie de la transformation ?, www.prochetmoyen-orient.ch , 4 septembre 2017.
12 Bastien Bonnefous/Solenn de Royer, Macron un président très spirituel, Le Monde, 24-25 septembre 2017, p. 8.
13 Kemal Dervis, Une refonte de l’aide au développement pour réguler les flux de migrants, Le Monde, 28 septembre 2017, p. 7.
14 Stéphane Foucart, Glyphosate : la France en pleine cacophonie, Le Monde, 27 septembre 2017, p. 7.
15 Collectif, L’Europe mérite mieux qu’un mini-compromis, Le Monde, 28 septembre 2017, p. 7.
16 Service international, Planète et société, Défense, écologie, éducation… les gagnants, Le Monde, 28 septembre 2017, p. 10.
17 Martine Orange, Alstom-Siemens, un nouveau bradage industriel, www.mediapart.fr , 27 septembre 2017.
18 Cécile Ducourtieux, L’accueil poli des Européens aux idées de Macron, Le Monde, 30 septembre 2017, p. 6.
19 Jean-Pierre Robin, Le « macronisme », du bricolage fait de bric et de broc, et fier de l’être, www.lefigaro.fr , 24 septembre 2017.
20 Allemagne : Macron a la « trouille », Le Canard enchaîné, 27 septembre 2017, p. 2.
21 Cécile Ducourtieux/Solenn de Royer, Macron détaille sa vision de l’Europe en ménageant Merkel, le Monde, 28 septembre 2017, p. 3.
22 Byung-Chul Han, La société de transparence, PUF, 2017, p. 76.
23 Martine Orange, « Le couple franco-allemand est un leurre », www.mediapart.fr , 26 septembre 2017.
24 Jack Dion, La folle complainte des eurolâtres, Marianne, 22-28 septembre 2017, pp. 50-51.

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 02-10-2017

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Commentaire recommandé

Le Wallon // 23.10.2017 à 08h16

Emmanuel Macron n’a eu que 20.743.128 voix lors du second tour des élections présidentielles françaises de 2017. Ce qui représente 40,39 % des suffrages du corps électoral français au complet (personnes âgées de plus de dix-huit ans au premier janvier 2017). L’abstention, au cours de ce scrutin fut de 38,90 %.

Le corps électoral français au complet est de 51.358.820 personnes (âgées de plus de dix-huit ans au premier janvier de l’an 2017) selon le dernier décompte de l’INSEE.

Le piètre score d’Emmanuel Macron pose la question, non seulement de sa légitimité, mais aussi celle du caractère réellement démocratique de l’élection présidentielle française telle qu’elle se pratique depuis l’avènement de la Ve République.

33 réactions et commentaires

  • DUGUESCLIN // 23.10.2017 à 07h15

    Bon! Le tour est fait et bien fait. Merci Monsieur Berlat.
    La question en forme de conclusion est :
    « Le Président légal de la France, est-il représentatif de la France? »

      +23

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  • LBSSO // 23.10.2017 à 07h41

    Atlas,Hercule le couple franco allemand ?
    Atlas supporte la voûte céleste.Il propose à Hercule (cf les 12 travaux), d’aller chercher les pommes d’or lui-même dans le jardin des Hespérides.Hercule accepte de le remplacer Après plusieurs heures ,Atlas revient vers Hercule. Atlas se propose de rapporter lui-même les pommes . Ayant peu confiance, Hercule ruse en feignant d’accepter la proposition d’Atlas, le prie de reprendre le poids du ciel, momentanément , le temps de trouver un bon coussin pour ses épaules. Atlas pose les pommes d’or sur le sol et reprend la voûte céleste en confiance ; mais quand il aperçoit Hercule ramasser les fruits qu’il a cueillis et partir, il réalise qu’il a été piégé.
    « La France et l’Allemagne n’ont plus les mêmes intérêts convergents dans la construction européenne » écrit l’auteur.
    PS: une des pommes d’or fût l’objet de la dispute entre Aphrodite et Athéna. La guerre de Troie en découla. Pomme de discorde.Coussin d’Atlas 🙂 .

      +12

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  • Robert // 23.10.2017 à 07h53

    La réponse est : le président légal n’ a aucune légitimité populaire. Le reste n’est que billevesées.

      +30

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    • julya // 23.10.2017 à 13h30

      Robert
      JL Mélenchon à été élu député avec59,85% des votants mais seulement 35,78% de participation donc 64% d’abstention.
      Il ne serait donc pas légitime ?

        +6

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      • Leroux // 23.10.2017 à 17h26

        Certes mais lui n’impose pas un programme ultra libéral à tout le pays

          +5

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        • Jean-Luc // 27.10.2017 à 10h41

          Ben si, puisqu’il souhaite que l’union européenne continue à nous imposer les désidératas de l’oligarchie.

            +1

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  • Le Wallon // 23.10.2017 à 08h16

    Emmanuel Macron n’a eu que 20.743.128 voix lors du second tour des élections présidentielles françaises de 2017. Ce qui représente 40,39 % des suffrages du corps électoral français au complet (personnes âgées de plus de dix-huit ans au premier janvier 2017). L’abstention, au cours de ce scrutin fut de 38,90 %.

    Le corps électoral français au complet est de 51.358.820 personnes (âgées de plus de dix-huit ans au premier janvier de l’an 2017) selon le dernier décompte de l’INSEE.

    Le piètre score d’Emmanuel Macron pose la question, non seulement de sa légitimité, mais aussi celle du caractère réellement démocratique de l’élection présidentielle française telle qu’elle se pratique depuis l’avènement de la Ve République.

      +46

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    • Fritz // 23.10.2017 à 12h41

      Vos chiffres de l’INSEE ne sont pas les mêmes que ceux du Conseil constitutionnel, qui indique 47.568.693 électeurs inscrits. D’après ces derniers chiffres, les 20.743.128 voix obtenues par Emmanuel Macron représentent 66,10 % des suffrages exprimés, 58,48 % des votants, et 43,61 % des électeurs inscrits. Un petit Jupiter : nous l’appelons Zupiter.

      (Source : proclamation des résultats officiels du 2e tour de l’élection présidentielle, 10 mai 2017)

      Les 51.358.820 personnes que vous indiquez sont les Français âgés de 18 ans et plus, autrement dit le corps électoral potentiel, y compris les non-inscrits. Peut-être aussi les étrangers résidant en France ?

        +7

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    • vert-de-taire // 23.10.2017 à 14h35

      le décompte du 1er tour est nettement plus pertinent..
      et encore plus sévère puisque les différences entre les 5 tendances principales (incluant l’abstention) du premier tout NE DÉPASSE PAS 5 % !! on a 5 x ~20% …
      C’est dire la dispersion historique (un écartèlement) et donc l’absence de consensus.

      Pour faire advenir la démocratie, il faudrait le tirage au sort des représentants, leur formation spécifique – car légiférer et décider est difficile, une interdiction de rempiler, au moins un contre-pouvoir, etc … bref reprendre l’initiative des choix de société aux pouvoirs ploutocrates actuels.

      vaste programme (de FI, non ?)

        +16

      Alerter
  • Catalina // 23.10.2017 à 08h22

    encore et toujours le baratin de la démocratie !! la démocratie c’est des représentants tirés au sort, rien à voir donc avec nos élections où les candidats sont prêts à s’entretuer pour arriver en haut. J’imagine quelle doit être la vie de ces gens, attendant chacun avec leur fiole de poison de pouvoir évincer un autre candidat…
    Et franchement, cette vie tournée vers un narcissisme profond et pathologique, je ne l’envie pas.

      +24

    Alerter
  • WASTERLAIN // 23.10.2017 à 09h29

    Baratin de la démocratie et supercherie historique en convoquant le traité de l’Élysée dont Macron ne peut ignorer que le Bundestag l’a vidé de sa substance en votant un préambule qui asservissait les deux partenaires et l’Europe à la politique militaire et économique des USA et déroulait le tapi rouge pour l’entrée de l’Angleterre dans la CE (qui n’était pas encore l’UE) ; toutes choses qui se sont produites et dont ne voulait absolument pas De Gaulle !
    Nul doute que s’il devait y avoir un nouveau traité franco/allemand ou franco/europe à deux vitesses il subirait le même sort…
    Du vent, toujours du vent pendant que l’UE et l’euro provoquent la désindustrialisation de la France… …avec comme corolaire inévitable un chômage de masse !

      +39

    Alerter
  • BA // 23.10.2017 à 10h09

    Depuis mai 1974, les électeurs français votent toujours pour des hommes politiques favorables à la construction européenne.

    Pourtant, quand nous comparons toutes les belles promesses des européistes à ce que nous avons obtenu dans le monde réel …

    … nous avons obtenu exactement le contraire !

    En clair : nous avons obtenu une régression sociale historique.

    La question est donc :

    pourquoi les électeurs français continuent-ils à voter pour la construction européenne, alors que ces 43 années de construction européenne aboutissent à une régression sociale historique ?

    Cette question sera un mystère pour les historiens du futur.

    C’est un suicide.

    C’est le suicide du peuple français.

    Lisez cet article :

    http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/un-raz-de-maree-de-la-misere-le-president-du-secours-populaire-particulierement-touche-par-les-retraites-qui-demandent-a-manger_2393236.html

      +36

    Alerter
    • geedorah // 23.10.2017 à 15h20

      le pouvoir des biais cognitifs XD
      en gros les humains sont vraiment cons :p

        +2

      Alerter
      • lvzor // 27.10.2017 à 10h54

        « les humains sont vraiment cons… »

        Surtout ceux qui restent après avoir exterminé quelques dizaines de civilisations qui ne l’étaient pas.

          +0

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    • 5cents // 25.10.2017 à 02h34

      Il y a une dizaine d’années Barosso déclarait que contrairement a l’élargissement de l’europe au sud financée par des fonds structurels européens l’élargissement à l’est allait se faire grâce au dumping social. C’est en effet ce que nous constatons. Le recul social n’est en fait qu’une dillution. Effet pervers : les travailleurs et allocataires francais sont victimes de ce choix, les actionnaires eux ont bénéficiés de l’ouverture à l’est.

        +1

      Alerter
      • krystyna hawrot // 28.10.2017 à 16h25

        Ayant effectue plusieurs voyages en Pologne ce mois ci je peux confirmer que les avions sont plein d’Ukrainiens venant travailler en France avec des contrats de detachement polonais.

          +0

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  • Christian Gedeon // 23.10.2017 à 10h26

    On va sur un chemin tres dangereux,éventuellement létal pour notre démocratie aussi imparfaite soit elle. Le chemin terrible de la mise en cause de la légalité de la représentation nationale,quelle que soit sa forme président,assemblée ou sénat. La question est simple: qui détermine la « légitimité »? La rue? Si c’est le cas,les piètres et rachitiques rassemblements populaires ( de quel droit certains s’arrogent ils l’usage exclusif de ce qualificatif?) sont tout sauf représentatifs ET populaires. La Manif pour tous? Qui a réuni des cohortes? Pas plus puisque la loi a été votée et est appliquée sans anicroches. Notre système représentatif à peut être des defauts,et meme sûrement. Mais la mettre systématiquement en cause quand l’encre des dernières élections n’est pas encore seche me paraît relever de l’adolescence politique et personnelle.

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    • Catalina // 23.10.2017 à 10h44

      « Mais la mettre systématiquement en cause quand l’encre des dernières élections n’est pas encore seche me paraît relever de l’adolescence politique et personnelle. »

      Appeler notre système d’élection « democratie » relève d’une naïveté qui me parait relever d’une inconscience juvénile politique et personnelle

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    • ybus // 23.10.2017 à 11h01

      Les adolescents peuvent avoir une réflexion politique mature. Certes, ce n’est pas dans le système éducatif mis au point par notre soi-disant démocratie qui incite à épanouir intellectuellement nos ados!!! Cependant, j’en connais qui ont une réflexion approfondie; certains de nos jeunes députés ont largement montré le pertinence de leur engagement !! ça rassure et surtout on se dit que rien n’est désespéré : UNE AUTRE DEMOCRATIE EST POSSIBLE et c’est bien à nous de la construire

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    • vert-de-taire // 23.10.2017 à 11h05

      Très juste.
      La représentativité de nos gouvernants et législateurs comme nos représentants légitimes est remise en cause scandaleusement.
      de manière a-démocratique.
      c’est grave
      si l’on tient aux principes démocratiques…

      Mais euh, excusez !!

      Comment procéder ?

      Je vote pour un type qui me promet des choses et les choses ne sont pas advenues. (*)
      Pas le plus petit début de mise en place.
      Cela s’appelle comment ?
      Une tromperie.
      Oui une tromperie de quel ordre ?
      un déni de démocratie, une forfaiture.
      Un peu comme si un marchand vous vend un magnifique objet qui se révèle une ruine, un déchet inutilisable.
      Le droit nous en protège, par principe au moins.
      Pas extraordinaire, le droit ne nous protège pas du mensonge de nos élus !
      Ils gardent le pouvoir de ne pas tenir leur promesses.
      Pas de problème, je vote ailleurs, plus tard…
      Viennent alors les autres qui font de même et tout va bien ?

      Ceci N’EST PAS DÉMOCRATIQUE.

      (*) pas encore applicable à Macron car il n’a à peu près rien rien dit que des grandes phrases creuses, mais depuis 40 ans. Seul Jospin a été honnête.

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  • vert-de-taire // 23.10.2017 à 10h35

    Mais enfin !
    Cette boulimie ne sert que de contre-feux aux ordonnances en cours et en préparation !
    Le moyen très efficace, vous en conviendrez, de changer de sujet.

    Tant que ça marche je joue.
    Pourquoi ne pas en profiter ?
    Il n’y a que le résultat qui compte, gagner du temps, diviser les rassemblements, multiplier les diversions par la simple évocation, l’énonciation servant de raisonnement, c’est le B.A. BA de la tromperie quotidienne d’un système a-démocratique.

    Revenons aux pouvoirs à abattre, revenons à la prédation, revenons à (lutter contre) ceux qui nous pourrissent la vie ..

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  • some // 23.10.2017 à 11h54

    > Emmanuel Macron réclame la création d’un parlement de la zone euro et indique qu’il faut que « nous puissions pendant six mois organiser des consultations, des conventions démocratiques ».

    EM recommande plus de démocratie. La démocratie lui à permit d’être élu. La démocratie a laissé les banques faire n’importe quoi. La démocratie d’aujourd’hui est incapable de se protéger des attaques incessantes du privé, alors, qu’est ce un ex banquier d’une banque de renommée internationale devenu président pourrait proposer d’autres que cela, plus de démocratie, cela fonctionne tellement bien pour eux. En plus il lui suffit d’invoquer le progrès ou je ne sais quelle idée pour prétendre faire tout le contraire de son action réel.

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  • Louis Robert // 23.10.2017 à 12h01

    Ni son président ni la France elle-même désormais, n’ont l’envergure qu’exige la mission « plurielle » avouée… Véritablement pitoyable, cette politique spectacle qui a cours, importée du « nouveau monde», tant médiatisée, en est la preuve quotidienne irréfutable.

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  • fanfan // 23.10.2017 à 12h18

    « Combien de temps encore ?
    Ce qu’il y a de terrible avec Macron c’est cette impression de déjà vu.
    Chez Macron, il y a du Giscard, du Hollande et surtout du Sarkozy. Et peut-être du Pétain ? Je me pose la question…
    La seule originalité du macronisme, c’est la sidération qu’il produit.
    Le décalage total entre la réalité de la politique macronienne et le discours officiel.
    L’application sans répit d’une politique réactionnaire présentée comme moderne (et donc nouvelle) et vendue avec des mots progressistes.
    Le macronisme, c’est en quelque sorte le village de Potemkine tous les jours dans les médias du CAC 40 et du service dit public… »
    http://www.despasperdus.com/index.php?post/2017/10/22/Combien-de-temps-encore

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  • ALAIN HANNIER // 23.10.2017 à 12h44

    son intervention sur la colline du Pnyx, face au Parthénon, symbole de la démocratie, à Athènes (7 septembre 2017) Symbole très fragile car utilisé aussi par les régimes fascistes de la Grèce moderne.

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  • Jean Pierre Collignon // 23.10.2017 à 14h28

    Jupiter, quand on est rien?.

    Quand on a plus de souveraineté et qu’on capitule devant Bruxelles, que la politique consiste a supprimé l’ISF, 3 Milliards de cadeaux pour les riches (0.1% de la population) sous prétexte qu’ils vont investir. On attendra toujours la démonstration et surtout le résultat!!! Et que une semaine plus tard on demande 3 Milliards d’économie sur la sécurité social (99.9% de la population). On étrille la classe moyenne et diabolise les chômeurs « c’est bien connu, si ils sont aux chômages, c’est de leurs faute on ose tout ».
    Le programme du gouvernement est connu, l’utilisation et la médiatisation de thèmes de diversion, ça occupe le peuple, faire rouler le chômage, les impôts, la dette, rien de nouveau. Espéreront que les français ne se lassent pas.

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  • Vincent P. // 23.10.2017 à 17h39

    Je serais curieux de savoir combien d' »opposants au système » sont tenus par un crédit ?
    Par « sont tenus », j’entends: bénéficient d’un cadre de vie conforme au niveau de confort relativement ostentatoire d’un occidental moyen… (qui peut se résumer à « j’ai une plus belle baraque et une plus grosse bagnole que X « .)

    Quel est le poids démographique (ou électoral) des « jeunes », dans lesquels j’intègrerais les trentenaires déclassés -dont je suis-, qui seraient les plus à même d’être vraiment révoltés (parce qu’ils n’ont rien ou plus rien à perdre ! ) ?

    Face au nombre des baby-boomers bien conditionnés qui auront profité à plein du système de solidarité, aux dépens de toutes les autres générations… ceux là ont remboursé, ils ont de l’épargne à dépenser, à faire fructifier en actions, etc…
    Et leurs enfants sont tout aussi bien conditionnés et intégrés au système : ils sont suffisamment nombreux pour porter un Macron au pouvoir en tout cas.

    A vrai dire, je ne me fais pas beaucoup d’illusions sur l’état des forces en présence.

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    • moshedayan // 24.10.2017 à 18h24

      Votre constat est sévère et inadapté. Je devine que vous n’êtes pas encore à l’âge où vous devez vous occuper de vos parents très âgés. Les miens sont décédés et ils avaient connu la 2e GM. En toute objectivité, ils ont profité des trente Glorieuses tout au plus une dizaine d’années de 1965 à 1977 environ et après tout a commencé à se dégrader. Certes, il y a encore certains vieux qui profitent, mais ils ne sont pas une majorité et de plus vous savez quand on a environ 70 ans l’idée de profiter n’est pas dominante. Les vieux pensent à se ménager, se soigner… Ce nouveau président use d’un outil classique : monter les uns contre les autres ( suivez mon regard « ceux qui foutent le bordel »)

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      • Vincent P. // 24.10.2017 à 22h26

        J’entends. Merci de votre réponse.
        Je trouve simplement dommage que la génération qui a le mieux vécu les résultats de la modernité et du libéralisme, la précarisation à outrance, la perte de souveraineté sous le joug de l’UE, la fin de la paysannerie, l’explosion de la famille, et même la perte des valeurs morales au profit du profit, etc. , cette génération a fait le choix de se laisser bercer par l’idée qu’ils ont toujours été du bon côté de l’histoire, et dans leur bon droit.

        Dans les faits, la déresponsabilisation de l’individu, l’infantilisation produite par la pub et le consumérisme, la soumission au crédit, à l’assurance et à des lois monétaires qui relèvent purement de l’usure, nous ont conduit sinon au désastre, au moins au sacrifice des générations suivantes.
        Or puisque j’y appartiens, je vous dit que vivre sans illusions, sans espoir, sans cohérence, sans ordre moral, ce n’est pas très épanouissant.
        Rien ne devrait nous cliver. Ce qui nous différencie le plus, c’est peut être que j’ai bien intégré que la décroissance est vitale.
        Si seulement nous trouvions à nous fédérer.

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        • lvzor // 27.10.2017 à 11h01

          « Si seulement nous trouvions à nous fédérer… »

          Commencer par ne pas en faire une question de génération…

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  • Opps’ // 23.10.2017 à 19h19

    Très révélateur, cet article assez volubile et très premier degré où certains arguments pertinents sont noyés sous un torrents d’aprioris, de suppositions , et d’interprétations reversibles mais surtout sous beaucoup de critiques et de petits commentaires subjectifs sur la forme et non pas sur le fond.
    Donc à vrai dire, sans grand intérêt réel.

    Encore plus révélateur , les commentaires suscités qui ont de quoi rassurer les partisans du ‘système’ (pour aller vite) : quand on voit la conception et l’analyse assez simplette de la démocratie et le vide sidéral et assez inapplicable en découlant, qui dériverait inéluctablement en un système encore moins démocratique !

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  • georges glise // 23.10.2017 à 20h45

    à l' »cole, il y a bien longtemps, j’ai appris que jupiter zst une planète gazeuse, mais il me semble maintenant que jupiter-macron est une médiocre planète gattazeuse, qui se chaege de mettre en oeuvre le programme du medef!

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  • vinel // 24.10.2017 à 00h15

    Plus de démocratie,plus d’Europe,moins ça marche plus il en faut.
    Surtout,il ne parle pas des fondements sur lesquels s’exprime les machines à crées des pauvres!

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