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23.février.202423.2.2024 // Les Crises

La seule solution à la « suprématie de la richesse » est une économie démocratique

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Selon Marjorie Kelly, théoricienne sociale et autrice, notre économie doit être fondée sur le bien-être humain plutôt que sur l’augmentation du cours des actions.

Source : Truthout, C.J Polychroniou
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

AYO WALKER / TRUTHOUT

La captation de la richesse est une pathologie inhérente au capitalisme contemporain et se définit par les processus culturels et politiques par lesquels les riches s’établissent comme classe dominante. La théoricienne sociale Marjorie Kelly qualifie ce phénomène de Wealth supremacy (supématie de la richesse) qui est aussi le titre de son dernier livre. Mais comme elle le souligne dans cette interview exclusive pour Truthout, cette suprématie, qui a institutionnalisé la cupidité, définit un système qui est non seulement biaisé mais ausi truqué au détriment de la grande majorité de la population et qui est donc préjudiciable à l’économie, aux citoyens et à la planète. Elle soutient qu’un mouvement visant à bâtir une économie démocratique est notre seule issue. Marjorie Kelly est membre émérite du Democracy Collaborative. En plus de Wealth Supremacy: How the Extractive Howard Economy and the Biased Rules of Capitalism Drive Today’s Crises (2023) (La suprématie de la richesse: comment une économie de capatation des richesses et les règles biaisées du capitalisme conduisent aux crises actuelles), elle est l’autrice de The Making of a Democratic Economy: Building Prosperity for the Many, Not Just the Few (La création d’une économie démocratique : construire la prospérité pour le plus grand nombre et non pour quelques-uns) (co-écrit avec Ted ; 2019). L’interview qui suit a été légèrement modifiée pour plus de clarté.

C. J. Polychroniou: Au cours des 40 dernières années, l’une des évolutions les plus marquantes de l’économie mondiale, en particulier dans les pays développés, est la financiarisation – cela veut dire que la finance en est venue à dominer notre économie, notre culture, le monde naturel, voire nos choix politiques en apparence démocratiques. Certains affirment que la financiarisation représente une nouvelle phase du capitalisme, tandis que d’autres y voient une conséquence du néolibéralisme. Votre récent ouvrage, Wealth supremacy, analyse la structure actuelle du capitalisme et met en lumière ce que vous considérez comme son principal problème, tout en ouvrant la voie à un système alternatif, une économie démocratique, ainsi que des pistes pour y parvenir. Commençons par ce que vous entendez par suprématie de la richesse, et comment, selon vous, la financiarisation en est venue à dominer toutes les autres formes d’activité économique.

Marjorie Kelly : Nous ne pouvons pas résoudre un problème sans le nommer. Nous désignons le « pouvoir des entreprises », les « inégalités » et la « cupidité » comme étant le problème. Mais ces termes ne s’attaquent pas à la racine du dysfonctionnement du système. Ce que j’appelle la suprématie de la richesse, c’est le principe qui institutionnalise la captation illimitée de la richesse par les riches, même si cela se traduit par du marasme ou des reculs pour la plupart d’entre nous. L’avidité individuelle est certainement à l’oeuvre. Mais le problème de ce système c’est la façon dont la cupidité est rendue obligatoire, récompensée, normalisée et institutionnalisée dans les pratiques et les institutions de ce système.

Elle est imposée par la manière dont les investissements sont gérés, dont les entreprises sont gouvernées ; le but des deux étant de maximiser les revenus des capitaux. En pratique, la suprématie de la richesse prend la forme d’un favoritisme en faveur du capital : la façon dont seul le capital vote dans les entreprises, la façon dont un marché boursier en hausse est assimilé à une économie prospère.

Les politiques gouvernementales néolibérales ont laissé libre cours à cette machine centrée sur le capital. Le résultat en a été la financiarisation, c’est-à-dire la production croissante de richesse financière.

Derrière tout cela, on trouve l’objectif de maintenir les riches au sommet, à l’abri, à l’aise. La suprématie de la richesse est une manifestation de préjugés de classe. Il s’agit des innombrables façons dont notre culture favorise les riches, la classe supérieure. La classe, cela recouvre beaucoup de choses : un goût exquis pour l’art et le vin, s’exprimer et s’habiller correctement, avoir des enfants qui fréquentent les bonnes écoles ; mais elle est fondée sur la richesse, celle-là même qui permet de respecter tous les rites de classe.

Acquérir de la richesse est certainement un objectif auquel de nombreuses personnes aspirent. Et pourtant, dans votre livre, vous affirmez que cette accumulation de richesses est en fait préjudiciable à l’économie, mais aussi pour les citoyens et la planète. En quoi la richesse est-elle préjudiciable ? Et qui est le coupable : la culture de la « suprématie de la richesse » ou le capitalisme lui-même ?

Le réel problème, c’est l’excès de richesse ; par exemple quand ce sont huit milliardaires qui possèdent la moitié de la richesse mondiale. Mais notre économie en général favorise, voire impose, une captation maximale de la richesse. Lorsque les investisseurs regardent les rendements de leur/notre portefeuille, on entre dans le monde imaginaire de la richesse, la fiction qui voudrait que les gains financiers tombent du ciel, irréprochables et sans tache. Le système est tellement focalisé sur les avantages que procure la richesse qu’il ne tient aucun compte de l’impact que cela peut avoir sur les autres. La richesse a une face cachée dont nous parlons rarement.

À Democracy Collaborative, là où je travaille, nous avons fait réaliser un travail par trois économistes internationaux qui ont démontré que le développement de la richesse se fait par simple appropriation. Chaque actif détenu par une personne représente une créance due par quelqu’un ou quelque chose d’autre. Une dette de carte de crédit est une créance sur votre chéquier. Les actions sont une créance sur la valeur d’une société et l’augmentation de cette valeur pour les riches actionnaires implique souvent de licencier des travailleurs ou de transformer des emplois à temps plein en emplois à temps partiel ou en emplois uberisés, afin de transférer les revenus du travail vers le capital. Le problème n’est pas seulement que la richesse est source d’inégalité. Comme l’ont démontré ces économistes internationaux, le secteur financier est devenu le lieu où celle-ci se crée.

Alors que notre société est témoin de la progression comme par magie de la richesse des multimillionnaires et des milliardaires, une grande partie de cette richesse est extraite des poches des gens ordinaires et de nos gouvernements financés par les contribuables. On nous dit que nous sommes dans une économie de « ruissellement ». En réalité, c’est l’inverse qui se produit : Ce qui se passe, c’est une aspiration ascendante. Les actifs financiers sont devenus un gigantesque aspirateur qui écrase les portefeuilles des consommateurs, crée du chômage, fait grimper les prix de l’immobilier vers des sommets inatteignables, crée des monopoles qui entravent les entreprises familiales, bloque notre capacité à lutter contre le changement climatique, déstabilise l’économie avec des hausses et des baisses des marchés boursiers. Et de plus, cela permet aux milliardaires de confisquer la démocratie.

Le capitalisme est un système qui permet de faire main basse sur l’argent. Son objectif est de permettre aux riches de rouler sur l’or. Notre culture contribue à maintenir tout cela en place – à le légitimer – puisque nous vénérons les riches en les considérant comme des dépositaires de pouvoirs divins et que nous acceptons les fonctionnements et les instruments de l’économie en les jugeant normaux, nécessaires et inoffensifs. Le dénoncer comme un système partial c’est faire un pas vers sa délégitimation, réduire à néant ses fondements culturels.

Vous parlez des mythes de la suprématie de la richesse qui normalisent la partialité du système. En quoi consistent certains de ces mythes et quel est leur impact sur la politique et la démocratie en particulier ?

J’identifie sept mythes qui constituent le système d’exploitation de notre économie. Le mythe central est celui de la maximisation : l’idée qu’aucune quantité de richesse n’est jamais suffisante. C’est le principe de base de l’investissement. Dans le livre, je fais la distinction entre « faire du profit » et « maximiser le profit ». Les entreprises doivent faire des bénéfices pour survivre, mais la maximisation entraîne des dommages pour la société et la destruction de la Terre.

Il y a ensuite le mythe de la gouvernance d’entreprise, qui veut que les travailleurs ne soient pas membres de l’entreprise. Les travailleurs peuvent se rendre dans une entreprise tous les jours pendant 40 ans, pour en assurer le fonctionnement, mais ils restent extérieurs à l’entreprise. Les investisseurs de fonds spéculatifs qui détiennent des actions pendant 15 minutes eux en font partie, car seul le capital a un droit de vote au conseil d’administration. Les travailleurs sont dépossédés et privés de leurs droits.

Et puis il y a le mythe de la matérialité dans la comptabilité financière et d’entreprise, qui estime que les seuls gains réels sont les gains en capital. Les impacts sur l’environnement ou la société ne sont pas réels, ne sont pas « matériels », à moins qu’ils n’affectent le capital. ExxonMobil a augmenté la valeur actionnariale de près de 80 % en 2022. Voilà qui est considéré comme une réussite. Peu importe si lesdits produits provoquent des incendies de forêt catastrophiques et des inondations urbaines.

On nous dit que nous sommes dans une économie de « ruissellement ». En réalité, c’est l’inverse qui se produit : Ce qui se passe, c’est une aspiration ascendante.

Nos politiques s’appuient sur le quatrième mythe, celui du marché libre, dans la mesure où il précise que le gouvernement doit être maîtrisé, dominé, puisqu’il est l’ennemi de l’indépendance et du pouvoir de la richesse. Le champ d’action des entreprises et des capitaux ne doit en aucun cas être limité.

Ce mythe consiste à laisser la machine de captation des richesses fonctionner sans entrave. Pourtant, à mesure que cette machine s’emballe – les actifs financiers représentent aujourd’hui cinq fois le PIB des États-Unis, et plus encore au Royaume-Uni -, il devient de plus en plus difficile de poursuivre cette stratégie. Il devient nécessaire de supprimer les réglementations, les monopoles doivent être renforcés, les emplois de qualité détruits, les impôts contournés. Mais dans une démocratie, les gens ordinaires ne soutiennent pas un tel programme. C’est pourquoi le parti des riches prend fait et cause pour le ressentiment de la classe ouvrière blanche en rejetant la faute sur les immigrés et en attisant les préjugés raciaux. Ce faisant, il cherche à détruire la démocratie elle-même, en vilipendant le concept même de gouvernement, en investissant des fonds occultes pour modifier la façon dont les bulletins de vote sont enregistrés et dépouillés. Ou encore en lançant le Big Lie [Grand mensonge : déformation grossière ou fausse représentation de la vérité utilisée principalement comme technique de propagande politique, NdT] comme le fait Donald Trump. Mais au-delà de Trump, comme l’a souligné le sénateur Sheldon Whitehouse, c’est une petite élite de milliardaires qui mène cette offensive contre la démocratie.

C’est bien la financiarisation qui a contribué à bouleverser la politique américaine. Elle a conduit à des inégalités galopantes – entraînant une augmentation du nombre de travailleurs mécontents – tout en générant la richesse qui a fait basculer la politique au profit des entreprises et des riches. L’ère néolibérale d’après 1980 a marqué la percée de la ploutocratie – ce que Whitehouse appelle « la classe dirigeante invisible ». Détruire la démocratie fait partie de sa stratégie pour maintenir le rythme de la machine à extraire les richesses.

La suprématie des Blancs et la suprématie de la richesse sont étroitement liées, ce que je comprends comme une tentative de votre part de fusionner les notions de classe et de race. Voulez-vous dire que le capitalisme a une couleur ?

Ces deux formes de préjugés sont étroitement liées. Dans la phase initiale de ce que l’intellectuel guyanais Walter Rodney a appelé le « système capitaliste/impérialiste », une grande partie de la richesse a été obtenue par le biais de l’esclavage et de la possession coloniale de personnes et de nations de couleur. Aujourd’hui encore, la finance continue son travail de captation raciale, notamment par le biais du « redlining » [pratique discriminatoire consistant à refuser ou limiter les prêts pour les populations situées dans des zones géographiques déterminées, NdT] et des prêts hypothécaires prédateurs.

Mais si les systèmes de suprématie des richesses et de suprématie blanche fonctionnent de concert, ils obéissent également à des logiques distinctes. La suprématie blanche perdure, infligeant des dommages à travers les générations. En revanche, la suprématie de la richesse accélère. En effet, plus la sphère de la richesse hypertrophiée est vaste, plus il faut intensifier la pression pour qu’elle s’accroisse encore. Si les personnes de couleur ont longtemps été et restent les principales cibles de cette exploitation, c’est aujourd’hui la planète elle-même qui est prise dans ses griffes. Et la souffrance que les personnes de couleur connaissent depuis longtemps est en train de frapper les Blancs.

Le socialisme d’État est pratiquement mort et la social-démocratie est à genoux. Premièrement, comment changer le système actuel et, deuxièmement, à quoi ressemblerait une économie démocratique ?

Nous parlons donc maintenant de changement de système. Il ne s’agit pas de réguler le capitalisme, mais de passer à un autre système, où le capital n’est plus au centre. Il faut commencer par reconnaître que la propriété et le contrôle de notre économie politique par une élite fortunée constituent le problème central. La solution devient alors évidente. Nous devons préserver la démocratie politique et insuffler son esprit au sein même de l’économie – en créant une économie démocratique, qui permette une large répartition des richesses et du pouvoir, et dont les institutions et les pratiques économiques soient conçues pour permettre à chacun d’entre nous de prospérer sur une Terre qui se porte bien.

Comment y parvenir ? Nous avons besoin d’une grande transition en matière de propriété, y compris la propriété publique de secteurs clés tels que l’eau et les soins de santé, le contrôle des entreprises par les travailleurs, la protection des biens communs par le biais de fiducies et de sanctuaires, la propriété et le contrôle équitables des terres, des forêts et des logements. Et nous avons besoin que les entreprises soient réorganisées afin qu’elles aient l’obligation légale de servir le bien public. On ne peut continuer d’accepter l’existence d’entreprises qui cherchent à maximiser les profits pour enrichir les riches.

Nous avons également besoin d’un nouveau système quant au capital – y compris l’annulation de la dette si nécessaire, un nouvel écosystème bancaire dans l’intérêt public, un investissement local et à impact positif, ainsi que des impôts sur la richesse et l’héritage qui interdisent la formation de dynasties. Il nous faut également des normes pour freiner les super-prédateurs, les uber-profiteurs comme les sociétés de capital-investissement et les fonds spéculatifs.

On me demande souvent si tout cela est possible. J’aime scinder cette question en deux parties. Ces nouveaux modèles d’économie démocratique – comme les banques publiques et les entreprises détenues par les travailleurs – sont-ils réalisables ? La réponse est oui. Ils ont fait leurs preuves. Ils sont concrets. Leurs résultats sont supérieurs, si l’on entend par succès le bien-être humain plutôt qu’une simple hausse du cours de l’action.

La deuxième question est donc la suivante : est-il possible de changer de système ? Mais si on avait commencé par cette question dans le cas du changement climatique – en se demandant s’il est possible de réduire les émissions de carbone de 80 % – on aurait abandonné. Comme l’a dit Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse. »

Le changement de système ne commence pas par la question de savoir si la transformation est possible. Posons-nous plutôt la question suivante : est-ce nécessaire ? Voilà par quoi il faut commencer.

Il y a une chose que nous pouvons savoir avec certitude. Un monde à moitié ploutocratique et à moitié démocratique ne peut pas durer longtemps. Une moitié finira par supplanter l’autre. Soit l’économie ploutocratique détruira la démocratie, soit nous insufflerons la démocratie dans notre économie, construisant ainsi l’économie démocratique aujourd’hui nécessaire à notre survie.

C.J. POLYCHRONIOU

C. J. Polychroniou est politologue/économiste politique, auteur et journaliste. Il a enseigné et travaillé dans de nombreuses universités et centres de recherche en Europe et aux États-Unis. Actuellement, ses principaux intérêts de recherche portent sur l’intégration économique européenne, la mondialisation, le changement climatique, l’économie politique ainsi que la politique des États-Unis et la déconstruction du projet politico-économique du néolibéralisme. Il contribue régulièrement à Truthout et est membre du Public Intellectual Project de Truthout. Il a publié de nombreux livres et plus de 1000 articles qui sont parus dans nombre de revues, de magazines, de journaux et de sites d’information populaires. Plusieurs de ses publications ont été traduites en plusieurs langues étrangères, notamment en arabe, chinois, croate, espagnol, français, grec, italien, néerlandais, portugais, russe et turc. Ses derniers livres sont Optimism Over Despair : Noam Chomsky On Capitalism, Empire, and Social Change (2017) ; Climate Crisis and the Global Green New Deal : The Political Economy of Saving the Planet (avec Noam Chomsky et Robert Pollin comme principaux auteurs) ; The Precipice : Neoliberalism, the Pandemic, and the Urgent Need for Radical Change, une anthologie d’entretiens avec Chomsky publiée à l’origine sur Truthout et rassemblée par Haymarket Books ( 2021) ; et Economics and the Left: Interviews with Progressive Economist (2021).

Source : Truthout, C.J Polychroniou, 21-01-2024

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Auguste Vannier // 23.02.2024 à 09h14

Depuis, au moins, Marx nous savons de manière argumentée que le Capitalisme est le problème.
Nous savons aussi que la Démocratie dont nous avons une idée avec l’exemple d’Athènes pendant quelques dizaines d’années au Vème siécle AJC, est une organisation socio-politique émancipatrice.
Et pourtant, malgré le bref espoir des années 1789 -93, nous venons de connaître 2 siècles d’horreurs, et le pire est devant nous.
Marjorie Kelly est sans doute une gentille personne…

28 réactions et commentaires

  • calal // 23.02.2024 à 08h05

    « Nous ne pouvons pas résoudre un problème sans le nommer »

    ok, qu’est ce que c’est que le « bien etre humain »?
    qu’est ce que c’est « une economie democratique »?

    Cet article me fait penser aux agriculteurs qui vont debattre 2h avec macron. Ont ils deja ounlie que macron a debattu 8h avec les elus suite aux actions des « gilets jaunes »?
    Ceux qui lisent ce genre d’article « bisounours » n’ont ils toujours pas compris que pour les « post modernes », les mots ne sont que des outils pour obtenir ce qu’ils veulent?que les mots ne sont que des promesses que les lecteurs croient alors que ceux qui les ont prononces n’y croient pas?

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    • La main du Kremlin // 23.02.2024 à 17h44

      Une économie démocratique , c’est une économie qui débouche sur le bien être humain , c’est simple , non?

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      • olivier // 23.02.2024 à 20h20

        « un État socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière et basé sur l’alliance des ouvriers et des paysans »

        C’est une economie du bien être ?

        comme disait le regretté Sempé : « tout se complique »

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    • Grd-mère Michelle // 24.02.2024 à 14h38

      Oui, il conviendrait d’abord de retrouver (dans chaque langue) le sens commun des mots, outils de développement et de paix de l’espèce humaine, survenus grâce aux particularités vocales de certains primates (au service de la communication et de la transmission des savoirs et des capacités au-dela de l’espace et du temps, liées à celles de leurs mains/dextérité et de leurs jambes/mobilité/agilité) qui ont eu la possibilité de se distinguer, en se nommant, des autres mammifères pour pouvoir résoudre leurs conflits(generalement de territoires et de ressources) en se parlant plutôt qu’en se battant/la seule véritable « émancipation », le seul moyen de contrôle de leurs instincts « basiques » de survie et de reproduction… et de leur peur atavique « des autres »…

      Ainsi, le sens premier de l’économie(encore utilisé par la plupart des ménages dans l’expression « faire des économies », et bien que « le crédit » ait tendance à la rendre obsolète) signifie: conserver les surplus des périodes d’abondance pour les utiliser en périodes de disette (typiquement, dans notre climat tempéré, les étés et les hivers).
      Par ailleurs il faudrait rendre aux « monnaies » leur valeur pratique d’échange de « biens ».

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  • Auguste Vannier // 23.02.2024 à 09h14

    Depuis, au moins, Marx nous savons de manière argumentée que le Capitalisme est le problème.
    Nous savons aussi que la Démocratie dont nous avons une idée avec l’exemple d’Athènes pendant quelques dizaines d’années au Vème siécle AJC, est une organisation socio-politique émancipatrice.
    Et pourtant, malgré le bref espoir des années 1789 -93, nous venons de connaître 2 siècles d’horreurs, et le pire est devant nous.
    Marjorie Kelly est sans doute une gentille personne…

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    • calal // 23.02.2024 à 13h10

      ou sont les contre pouvoirs a « l’economie democratique »?
      Celui ou celle qui a du pouvoir va en abuser. C’est pour cela qu’il faut toujours mettre un contre pouvoir en place.
      Quels sont les limites ou les contre-pouvoirs a mettre en place pour eviter que les « gentilles personnes » ne deviennent des « daenerys thargaryen » ?

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    • olivier // 24.02.2024 à 10h58

      « Nous savons aussi que la Démocratie dont nous avons une idée avec l’exemple d’Athènes pendant quelques dizaines d’années au Vème siécle AJC, est une organisation socio-politique émancipatrice. »

      hum, je pense qu’a ce stade il est important de rappeler le contexte de cette démocratie.
      Une société profondément religieuse, a un point que de peur d’oublier un dieu, ils avaient un temple dédié (agnostos theos). C’est d’ailleurs a la faveur des cultes qu’ils partageaient qu’ils ont pu renouer avec la politique (suite aux siècles obscures apres la periode égéenne – 12e / 9e siècle) en dissertant du juste et du bien de la société qu’ils avaient fini par former, sur les affaires des dieux et celles des hommes qui plaisaient aux dieux.

      Une société éminemment patriotique puisque c’est a eux qu’on leur doit la naissance du patriotisme, doté d’une haute valeur morale. C’est face la concurrence permanente entre cités et la prédation continue des voisins qu’ils se sont vu obligés de maintenir une veille permanente pour éviter d’être attaqué, détruit, réduit en esclavage. Un esprit de défense exacerbé qui donna naissance à un amour de la patrie dont chacun dépendait. Mourir pour la cité était un des plus haut degré d’humanité.

      Une émancipation réduite qui excluait femme, esclave, étranger. Les Grecs craignant les effets délétères d’une surpopulation maintenaient scrupuleusement l’équilibre entre le territoire et les ayants droit.

      L’oikonomia greque (l’economie) avaient pour but de gérer et d’accroitre le foyer, d’augmenter les revenus de la cité, dans un contexte de prédation.

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    • cedivan // 26.02.2024 à 14h13

      le bref espoir des années 1789 -93 qui abouti à la Terreur, un bel espoir en effet… L’article paraissait intéressant mais quand je lis que, in fine, c’est l’homme blanc le grand fautif, j’ai arrêté. Ras le bol de ce marxisme lunaire et manichéen, raciste anti-blanc et aux effluves totalitaires.

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  • Grd-mère Michelle // 23.02.2024 à 15h47

    Pour « insuffler la démocratie dans notre économie », il faut signifier à nos élu-e-s que nous, les « simples » citoyen-ne-s, nous allons nous mêler de ce qui nous regarde, volontairement, avec persévérance et obstination, au sein d’une « société civile » dont les « cadres » doivent apprendre à se comporter de manière plus loyale que des fonctionnaires appointé-e-s(par les « pouvoirs » en place), ou des gestionnaires de « start up » rentables…
    et nous parler souvent, communiquer intensément, nous rencontrer, nous réunir avec curiosité et tolérance, pour nous amuser et nous encourager les un-e-s les autres à chercher et trouver ensemble des solutions qui aboliront les abus de pouvoirs(déjà soumis, dans nos « États de Droit « , au couperet de la temporalité, du « provisoire »).
    Autrement dit, retrouver les plaisirs et les joies de la coopération et de la convivialité, comme celles de la nature, NOTRE nature, si diverse et généreuse.
    Au lieu de nous laisser « distraire » par toutes sortes de superficialités proposées dans un but de « productivité » et de « rentabilité », pour lesquelles nous payons des prix exorbitants qui ne cessent d’augmenter, et continuellement centrées sur une compétition malsaine et addictive.

    Il me semble que, dégoûté-e-s, révolté-e-s par l’isolement forcé de la « crise sanitaire », nombre de nos contemporain-e-s ont déjà commencé à s’engager dans ce type de nouveau mode de vie plus satisfaisant.
    Mais nous ne les trouverons pas ici, car ils/elles sont occupé-e-s à bien d’autres activités que de se désoler sur « la toile »….

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  • Bouddha Vert // 23.02.2024 à 22h01

    Que de bonnes intentions… sauf pour les blancs et les français!?
    Sa critique du capitalisme conclut par une lutte contre la ploutocratie (qu’il faut effectivement urgemment enrayer) mais qui n’est le propre, ni l’absent d’aucun système politique de l’ancien ou des nouveaux régimes.
    J’ai beaucoup aimé la proposition de transition des économies mondiales vers la félicité, qui s’apparente à une belle journée d’été à regarder prairies et futaies danser sous le vent, un rêve?
    Comme durant les 30 glorieuses « y a qu’à, faut qu’on »
    En somme une grosse colère pas encore bien maturée, courage.

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  • olivier // 23.02.2024 à 22h07

    « La seule solution à la « suprématie de la richesse » est une économie démocratique »

    Parce qu’on accole deux termes dissociés on s’imagine produire une pensée fulgurante ou accoucher d’un concept novateur qui fera date. C’est du même gout les paires bancales ecologie-responsable, justice-climat etc. C’est un concept lexical pour recycler d’anciennes idées ravalées pour l’ocassion. Ca fait chic. Ici donner le choix aux peuples. Sauf si evidement le peuple veut la richesse, car apres tout l’homme est cupide, c’est vieux comme le monde. Alors il faudra changer le peuple, ou instaurer une dictature democratique peut-être ?

    Ce type de pensée se prenome « utopie » : etymologiquement : qui ne se trouve nulle part. une idée ancienne (1516) que l’on doit a Thomas More, qui imagina la société idéalel. Mais platon en avait déjà une petite idée lui aussi.

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  • Pierre Robes // 24.02.2024 à 09h30

    La seule solution à la supremacie de la richesse c’est la suppression de la richesse. C’est pourtant simple mais c’est indicible. Et donc jamais proposé. On a droit aux fables « les abeilles » « la main invisible du marché » le »dripping down » « La mondialisation heureuse » (pas pour tout le monde !), « l’€Europe sociale » et ici « l’économie democratique » après « l’économie de marché ». La « démocratie économique » ne devrait pas tarder…Surtout ne rien changer et « après moi le déluge » ou le désert suivant les lieux.

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  • RV // 24.02.2024 à 09h35

    Une économie démocratique ?
    Je comprend ça comme un appel à faire entrer enfin la démocratie dans les entreprises.
    C’est à dire une gestion ouvrière de la production, puisque dans les entreprises, par construction, ce sont les employés/ouvriers qui sont le plus nombreux et qu’en démocratie les décisions sont prises à la majorité.
    C’est en résonance avec les thèses de Bernard Friot, notamment quand il met sur la table la notion de propriété d’usage au sein des entreprises.

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    • chb // 25.02.2024 à 16h40

      Et en résonance aussi avec la participation à la de Gaulle.
      Quid des coopératives ? Depuis Lip, on en attend encore le développement significatif. Celles qui existent encore ont du mal avec la compétition (souvent brutale évidemment), et peinent à inciter tant leurs gestionnaires que leurs ouvriers à diriger dans un but commun utopiste et pérenne. Dans le milieu agricole, leur privatisation est souvent la seule issue…

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      • Grd-mère Michelle // 26.02.2024 à 16h16

        @chb Dans le milieu agricole(en particulier élevage et maraichage,intéressés par les débouchés locaux), on voit renaître un grand nombre de coopératives (de production/de transformation/de distribution).

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    • cedivan // 26.02.2024 à 14h15

      Ca s’appelle un soviet et ça n’a pas vraiment marché.

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      • Grd-mère Michelle // 26.02.2024 à 16h31

        @Cedivan Le mot « soviet » signifie « conseil » et, dans les systèmes d’économie communiste, il en existait des centaines de milliers, qui se réunissaient régulièrement au niveau local…
        Le problème, dans les systèmes politiques communistes, c’est qu’ils étaient « supervisés » par un « soviet suprême » qui, au lieu de s’en inspirer pour gérer l’Etat dans le sens du « bien commun », les bafouait ou les ignorait pour favoriser les idées et les privilèges des « dirigeants »… qui sont devenus, peu à peu, des adeptes du système économique capitaliste(voir la Chine)

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    • Grd-mère Michelle // 26.02.2024 à 16h08

      « …une gestion ouvrière de la production… » d’une « entreprise » devrait, premièrement, répondre collectivement à la question: « qu’est-il souhaitable, utile, pour chacun-e de nous et de nos familles(de la petite « famille nucléaire » à la grande « famille humaine ») de « produire », de consacrer notre force et nos capacités de travail? »
      Et aussi: « comment, en quelle quantité, avec quels outils? »
      Ceci pour pouvoir prendre des décisions adéquates en termes de « grandeur » de l’entreprise et de débouchés destinés à la maintenir « viable », compte tenu des conditions indispensables à une vie digne de tou-te-s les employé-e-s, ouvrier-e-s et gestionnaires…
      Oui, ceci implique la « propriété d’usage » et de tourner le dos aux « investissements » qui n’ont qu’un seul objectif: le profit pour l’enrichissement des « actionnaires »(ceux et celles qui se contentent de « faire travailler leur capital »).

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  • Urko // 24.02.2024 à 11h24

    Tout privé, privés de tout. Tout public, tout pour la clique. La question ne se résoudra jamais en retirant aux détenteurs du capital le pouvoir de décider quoi faire de l’appareil productif pour le confier à des fonctionnaires ni même à des élus. A cet égard, croire que des dirigeants voire des centaines d’élus, même désintéressés et compétents, pourront plus efficacement que des dizaines de milliers d’entrepreneurs, même ignares, gérer l’allocation des ressources et organiser le travail pour en tirer des biens ou des services relève de la naïveté. Marx avait identifié les deux problèmes : l’accumulation du capital, qui fausse le capitalisme, et l’absence de concurrence, que les marxistes ont négligée. Le scandale ne tient pas à ce que tel entrepreneur devienne richissime mais en ce qu’il profite de sa richesse pour créer les conditions de son maintien aux dépens de ses concurrents, de ses employés, de ses fournisseurs, de l’état, de la société. En clair, que Soros ou Bolloré aient des fortunes, tant mieux pour eux, mais qu’ils les utilisent pour peser sur la décision politique via des lobbies (Soros) à coups de dollars « fluidifiant » la bienveillance des institutions qu’ils pénètrent, notamment les institutions européennes, ou via des médias (Bolloré, Soros encore, Drahi, Niel, Arnaud…) représente un danger. En l’occurrence, l’état peut parfois intervenir dans certains pans de l’économie avec succès, mais il n’aura jamais les moyens de la régenter en entier sans créer des problèmes majeurs, dont certains petits malins sauront profiter

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    • chb // 25.02.2024 à 17h05

      Etatisation ? Loin d’être un modèle parfait à reproduire illico et partout, le socialisme réel à la soviétique avait plutôt bien réussi à apporter un certain bien-être à ses citoyens. Santé, éducation, culture, transports et qques autres domaines fonctionnaient bien. La technologie et l’industrie étaient notoirement un peu à la traîne, hors espace et armement.
      Dépeçage opportuniste, la chute du Mur a été une catastrophe, matériellement au moins, pour la majorité des ex-soviétiques, et par répercussion pour les salariés du monde entier puisque l’exploitation s’est durcie quand la bride a été lâchée aux capitalistes les plus voyous.
      On observe qu’en Chine, l’émergence de la classe des super riches n’a pas empêché une baisse importante de la grande pauvreté : un garde fou politique au capitalisme serait-il efficace, se gardant si possible des défauts du PCC (le BigBrother pékinois) ?

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  • RN // 24.02.2024 à 11h52

    Bonjour,
    Tout le problème vient du fait de l’existence des riches, mais la question me semble t il est:
    Faut il lutter contre les riches avant qu ils ne deviennent riches? Ou pendant qu ils s enrichissent ? ou une fois qu ils sont devenus riches?, et si la réponse est la 3eme, quel intérêt à s enrichir.
    Enfin, il me semble que les 8 milliardaires d aujourd hui ont démarre leur carrière comme plutôt pauvres.
    En définitive le problème me semble plus complexe que vous ne le croyez.

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  • Tardieu Jean-Claude // 24.02.2024 à 13h51

    On brûle, encore un petit effort, courage, on y est presque, le plus dur reste à faire, la tâche s’annonce colossale !

    Le capitalisme et l’exploitation de l’homme par l’homme n’existe pas de toute éternité, et ils ne sont pas voués à exister pour l’éternité, quand on aura assimilé ce premier constat, ce qui n’est pas pour demain, hélas, on se décidera peut-être à réhabiliter le socialisme qui a été si mal mené et incompris, y compris par ceux qui s’en réclamaient…

    De toutes manières, il n’existe pas d’autres alternatives ou issues politiques, vaut mieux tard que jamais ou comme quoi, il ne faut jamais désespérer.

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    • Grd-mère Michelle // 24.02.2024 à 15h07

      @Tardieu J.Cl
      « …réhabiliter le socialisme… seule alternative ou issue politique… »
      Oui, mais compte tenu de la situation préoccupante des conditions de vie sur terre, il me semble indispensable de le repenser en l’associant , internationalement, à l’écologie, cette nouvelle « religion », pragmatique et non mystique, qui, me semble-t-il, a les faveurs, rassemble, « relie » les nouvelles générations, autant celles des pays « riches » que des pays « pauvres »…?
      Ce qui pourrait peut-être éviter sa récupération sous la forme de « national-socialisme »…

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      • Pierre // 25.02.2024 à 18h57

        Un beau programme mais qui n’est pas celui de notre Président Macron. Lui a plutôt prévu d’enfoncer au maximum les paysans car il va y avoir des départs massifs à la retraite et il faut décourager la nouvelle génération de reprendre les exploitations. Comme ça les grands investisseurs de l’agroalimentaire, amis de Macron pourront mettre la main sur une bonne partie des terres Françaises à très bas prix. Dans moins de 20 ans, notre planète va cruellement manquer de terres agricoles et c’est une occasion en or qu’il prépare pour ces amis.

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        • Pierre Robes // 27.02.2024 à 23h25

          Les grands investisseurs de l’industrie agricole ( industrie qui n’est pas – tant s’en faut – que alimentaire, voir le groupe Avril pour s’en convaincre ) et le résident de l’Élysée veulent une « agriculture » de type américain, , c’est à dire de très grandes propriétés avec des ouvriers agricoles qui extrairont de la terre les produits vivants qui rapporteront le plus aux actionnaires/propriétaires des exploitations. En bref des latifundiaires, représentés en France par la FNSEA ( regardez qui est son président ). C’est aussi l’objectif de l’UE, d’où des accords commerciaux tous azimuts, qu’on ne peut que subir sauf à sortir de l’UE. Les quelques paysans qui resteront seront là pour des produits de luxe et le folklore, pour nourrir le peuple on importera des produits bon marché, comme le lait en poudre de Nouvelle Zélande ou le bœuf US. Merveilles du libre échange et de la mondialisation.

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      • Grd-mère Michelle // 26.02.2024 à 13h53

        @Pierre
        « …notre planète va cruellement manquer de terres agricoles… »
        En effet, et il conviendrait donc de réduire la taille des exploitations (agricoles,mais pas que!) pour les multiplier et pouvoir se passer des coûteuses machines, gourmandes en énergies fossiles, comme des coûteux « auxiliaires » chimiques, afin de pouvoir offrir de l’activité « de bon sens » à des millions de personnes désoeuvrées, ou insatisfaites de leurs actuels « emplois » inhumains(qui les transforment en robots), qui n’attendent que ça.

        Il conviendrait aussi d’abolir les monstrueux « traités de libre-échange », qui ne bénéficient qu’aux « gros » exploitants/investisseurs(aussi dans le domaine de l’industrie/la transformation alimentaire) par le biais de l’import/export, pour établir un « marché commun » (qui fut le premier projet de l’UE) favorable à la réduction des transports(maritimes et aériens, +revalorisation des transports en chemins de fer et fluviaux) et à la satisfaction locale des besoins essentiels.
        C’est le message que véhiculent les agriculteurs-trices qui (se)manifestent en ce moment-même à Bruxelles(voir l’association « Via Campesina »).

        @Calal La confusion entre « luxe » et « prospérité » (entretenue par l’industrie de la « publicité »)est en grande partie à l’origine du désastreux déséquilibre qui affecte gravement l’ensemble des éco-systèmes de la planète, jusqu’à celui de nos riches régions tempérées.

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  • Renaud // 01.03.2024 à 11h29

    J’arrive sur ce billet à la fumée des cierges.
    Même si certains articles sont anciens (années 50) la vérité sur les faits ne vieillit pas.
    Ci-après ce lien qui comporte l’essentiel à savoir et traiter sur l’équilibre économique et financier entre les revenus et les prix. Pourquoi, statistiquement, les revenus sont toujours inférieurs aux prix de vente ? Ce souci d’équilibre est pourtant vital ! Si nous l’avions respecté, l’histoire en aurait été transformée. Si nous mettons en pratique cette vérité économique et monétaire concrète nous aurons une actualité apaisée, féconde, créative. Quand allons-nous comprendre ?
    Voici ce lien, le ‘crédit social’ dont il s’agit ici n’a rien à voir avec le crédit social chinois :
    http://credit-social.over-blog.com/tag/le%20chaos%20economique%20-%20w.g.%20serra%20-%201950/2

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  • Cévéyanh // 01.03.2024 à 19h58

    *** « Les entreprises doivent faire des bénéfices pour survivre, mais la maximisation entraîne des dommages pour la société et la destruction de la Terre. » ***
    La maximisation, c’est aussi la croissance, le % du PIB qui doit toujours être positif et croître ; ce qui veut dire, faire plus de bénéfice que l’année d’avant. Et peu importe comment même si c’est avec des accidents, même si les objets doivent durer moins longtemps pour en acheter des neufs et même si le trafic de drogue est aussi intégré dedans, demandé par l’UE pour « harmoniser » le calcul avec celui du Pays-Bas. https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/pourquoi-l-insee-va-integrer-le-trafic-de-drogue-dans-le-calcul-du-pib-francais-7792084762 (de 2018). Une croissance nulle, ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de profit. Il me semble que nous avons tendance à l’oublier.

    *** « Le changement de système ne commence pas par la question de savoir si la transformation est possible. Posons-nous plutôt la question suivante : Est-ce nécessaire ? Voilà par quoi il faut commencer. » ***
    Ou plutôt cette question : « Est-ce vraiment voulu, désiré, par pratiquement l’unanimité de l’Humanité ; aujourd’hui ? »

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