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18.août.201718.8.2017 // Les Crises

Le Venezuela en Question : A propos de Marco Rubio et des alliances avec la Russie et la Chine

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Source : Venezuela infos, Thierry Deronne, 02-08-2017

Aux côtés de Donald Trump et du vice-président Pence, le sénateur d’extrême droite Marco Rubio (droite) et Lilian Tintori – ex-speakerine d’une télévision privée au Venezuela, épouse de Leopoldo Lopez, leader de l’extrême droite vénézuélienne, co-organisateur du coup d’État manqué contre le président Chavez en avril 2002, condamné pour l’organisation de violences meurtrières qui ont causé la mort de 43 personnes en 2014, et aussitôt transformé par les médias internationaux en « prisonnier politique ». Membre de l’oligarchie vénézuélienne, formé dans une institution étroitement liée à la CIA – la Kennedy School of Government de Harvard, il a pour mentor principal l’ex-président colombien Alvaro Uribe. Pour une galerie non-complaisante de photos de ce « combattant de la liberté » et de ses amis paramilitaires, voir « Venezuela : la presse française lâchée par sa source ? », http://wp.me/p2ahp2-20J

Rien de ce qui se passe dans la géopolitique mondiale n’est étranger au Venezuela. La lutte pour des territoires, des influences et des ressources entre puissances pétrolières, d’état ou privées, maintient notre pays sur le devant de la scène dans cet hémisphère, avec les États-Unis à l’offensive de par leur appui à l’opposition vénézuélienne dans leur désir de renverser le chavisme.

Exxon-Mobil derrière les plans de coup d’État

Ces trois derniers mois de violence se sont inscrits dans le cadre d’une lutte des grandes corporations énergétiques privées pour s’emparer du pétrole et des ressources naturelles sur le territoire vénézuélien. Parmi elles, Exxon-Mobil s’impose comme celle qui a le plus investi pour « le changement de régime » dans le pays.

Deux des hommes politiques les plus belliqueux à l’adresse du Venezuela au sein du Sénat étatsunien sont Marco Rubio et Ed Royce, tous les deux financés par Exxon, tout comme le président Donald Trump qui bénéficie de l’appui financier et politique de la compagnie pétrolière. Les sénateurs, de leur côté, ont fait des sanctions un point clé de leur agenda législatif; ils fournissent également un appui politique et un aval diplomatique à l’agenda du coup d’état qu’opère l’opposition vénézuélienne avec laquelle ils se sont réunis en diverses occasions.

Exxon-Mobil, de la même façon, a exercé des manœuvres de pression pour que soit approuvée une loi au Sénat (des personnalités politiques telles que Marco Rubio, Ileana Ros et Bob Menéndez servant d’opérateurs) qui met en avant le rôle du Département d’État américain dans le financement de groupes d’opposition vénézuéliens (sous le couvert d’ ONG de la « société civile ») pour quelques 5 millions 500 mille dollars et autres fonds additionnels, dans l’objectif de générer de la violence au Venezuela. Tout en appuyant, dans le même temps, « les organisations régionales engagées dans le développement des réformes au Venezuela, en particulier l’Organisation des États Américains (OEA) », et en étendant les appuis de l’Initiative de Sécurité Énergétique dans la Caraïbe afin d’avoir une incidence négative sur les alliances politiques et pétrolières du Venezuela avec les pays caribéens.

L’actuel secrétaire d’État, chef de la politique extérieure des Etats-Unis, est l’ex-directeur exécutif de Exxon-Mobil, Rex Tillerson. Les intérêts de la compagnie et l’attitude ouvertement favorable à un coup d’état au Venezuela de la part de la diplomatie « gringa » prennent un accent plus « va-t-en guerre » avec Tillerson à la tête.

Les menaces de Marco Rubio

Les États-Unis ont tenté d’établir un siège international contre le Venezuela depuis différentes zones pour atteindre l’objectif final, enlever le chavisme du pouvoir. Contribuer à un encerclement politique et diplomatique à travers l’OEA, sous la tutelle du pouvoir états-unien et avec Luis Almagro à sa tête, a été décisif, autant que l’annonce et l’application de sanctions économiques et financières de la part du Sénat et du Département du Trésor.

Cependant l’encerclement international n’a pu se concrétiser. Les alliances que maintient le Venezuela avec la Caraïbe et d’autres pays hors de l’hémisphère mais aussi importants que la Russie et la Chine, sont parvenues, pour le moment, à atténuer les conséquences du siège multifactoriel.

Pour cela il serait prévu d’attaquer directement le cœur économique du Venezuela: l’industrie du pétrole, représentée par la compagnie d’état PDVSA. Le 4 juin l’agence britannique Reuters laissa filtrer que la Maison Blanche étudiait la possibilité d’un embargo ou d’une interdiction sur l’importation de pétrole vénézuélien depuis les Etats-Unis, ce qui renforcerait le siège imposé pour faire pression sur le Gouvernement Bolivarien et, surtout, sur la population vénézuélienne dans l’actuel contexte de blocages de rues et d’intervention.

Au cours de la matinée du 11 juillet le sénateur Marco Rubio (Exxon) a confirmé la possibilité de voir les Etats-Unis appliquer de nouvelles et « sévères sanctions » à l’encontre du Venezuela si les demandes états-uniennes ne sont pas parfaitement tenues.

L’éventualité que les « sévères sanctions » puissent s’appliquer contre l’industrie vénézuélienne du pétrole est plausible avec Rubio comme porte-parole sur ces mesures.

Manoeuvres « gringas » contre le Venezuela

En mars de cette année le chef du Commando Sur, Kurt Tidd, a déclaré devant leSénat des Etats-Unis que la Russie, la Chine et l’Iran « voient l’espace économique, politique et de sécurité latino-américain comme une opportunité pour atteindre des objectifs de longue haleine et pour promouvoir leurs intérêts, lesquels ne peuvent être compatibles avec les nôtres ni avec ceux de nos associés ». Les Etats-Unis voient en ces pays une menace pour leurs intérêts en Amérique Latine, par conséquent leur objectif de sanctions contre Pdvsa pourrait être une tentative d’intimider et d’effrayer des entreprises (surtout russes et chinoises) afin qu’elles n’investissent pas au Venezuela, dans le but de renforcer le blocus financier contre le pays.

C’est ainsi que huit magistrats, le président du Tribunal Suprême de Justice inclus, ont également été sanctionnés par les Etats-Unis en vertu des clauses 155 y 156, alors supprimées. La 156, entre autres attributions, déléguait au pouvoir exécutif la mise en place d’entreprises mixtes compte tenu de l’état de manque de respect de l’Assemblée Nationale, chargée, à l’origine, de ce type de responsabilités.

La compagnie nationale du pétrole (PDVSA) dans le collimateur

En réponse à ces mesures prises par les Etats-Unis, Pdvsa a annoncé le 9 juin l’installation du Secrétariat de la Commission Mixte de Haut Niveau entre la Chine et le Venezuela, où « ont été signés divers accords pour la création d’une société mixte chargée de consolider la mise en fonctionnement de la raffinerie Nanhai, située dans la zone sud du pays asiatique ».

Et la note de presse continue ainsi : « L’accord passé entre Petróleos de Venezuela, S.A. (PDVSA) et la Corporation Nationale du Pétrole de Chine (CNPC) envisage le début des opérations de cette raffinerie pour la fin 2020, avec une capacité de traitement de près de 400 mille barils de pétrole par jour, principalement du brut vénézuélien Merey 16. En supplément, elle traitera 120 mille barils de brut léger en provenance d’Iran, de pays arabes et de nations voisines de la Chine ».

Par ailleurs, le 30 juin PVSA a annoncé que la compagnie d’état inaugurait la base opérationnelle de Perforosven, une nouvelle entreprise mixte entre la Russie et le Venezuela, située sur la commune de San José de Guanipa de l’état de Anzoátegui, dans le bloc Ayacucho de la Faja Petrolífera (la bande pétrolifère) de l’Orénoque Hugo Chávez.

Le président de Pdvsa, Eulogio del Pino, a déclaré « cette alliance stratégique incorpore 108 nouveaux emplois, avec un capital investi de 16 millions de dollars répartis sur 4 forages qui produiront à court et moyen terme 800 mille barils de brut, ceci dans le cadre de Motor Hidrocarburos ». Ainsi Rosneft, la principale compagnie pétrolière russe, atteint les 6 accords nationaux avec le Venezuela, trois d’entre eux situés dans la Faja.

Une telle manœuvre, qui élargit à d’autres niveaux la coopération énergétique et partant, politique, entre la Russie et le Venezuela, est, entre autres choses, une réponse à la stratégie de blocus et de coup d’état développée par Exxon-Mobil contre le Venezuela. Les russes, qui constituent le plus grand exportateur de pétrole du monde et le troisième en réserves, ont manifesté le rejet de tout type d’ « ingérence destructive » dans les affaires internes du pays.

Géopolitique en mouvement

La politique de nationalisation de la Faja Petrolífera del Orinoco del presidente Hugo Chávez (la Ceinture Pétrolifière de l’Orénoque du président Hugo Chavez) a eu comme conséquence l’incapacité pour Exxon-Mobil de remplir les conditions pour demeurer dans la zone et de là, sa sortie du pays. Le tableau suivant illustre la répartition des entreprises mixtes, à l’exception du dernier et troisième projet entamé entre Rosneff et Pdvsa.

Bassin pétrolier de l’Orénoque « Hugo Chávez »

L’arrêt de ses opérations au Venezuela (2007) lui a causé, selon le dénommé « coût occasionnel », une perte en extraction de près 200 mille barils par jour, c’est-à-dire que pour un prix moyen de 100 dollars le baril, l’on peut calculer que la compagnie pétrolière états-unienne n’a plus touché, sur 10 ans, la somme de plus de 73 mille millions de dollars en revenus nets.

En raison de ses pertes économiques, du manque de réserves, de la diminution de son influence dans la zone avec le Venezuela à sa tête, avec en plus la cooperation énergétique et politique que protège le pays avec la Russie et la Chine, voilà ce qui fait que Exxon-Mobil canalise sa violence et l’engage dans un coup d’état à travers le financement et l’extorsion politique.

La guerre au Venezuela, par conséquent, ne peut s’expliquer par le seul affrontement de forces locales mais par le combat géopolitique qui a pour nœud du conflit les ressources énergétiques. Les menaces de Marco Rubio et les pouvoirs réels qui sont derrière sa personne sont le signe de la pression qu’ils sont prêts à exercer pour empêcher que les alliances avec la Russie et la Chine ne s’étendent.

Source : http://misionverdad.com/la-guerra-en-venezuela/venezuela-en-disputa-cinco-notas-petroleras

Traduction : Michele ELICHIRIGOITY

Source : Venezuela infos, Thierry Deronne, 02-08-2017


Dix clefs pour comprendre et analyser la victoire du chavisme à la constituante, par Victor Hugo Majano

Source : Venezuela infos, Victor Hugo Majano, 31-07-2017

Électeurs du centre de vote Luis Alejandro Alvarado, Cagua, État d’Aragua (centre du pays)

Le processus électoral qu’a vécu dimanche le Venezuela et les résultats quantitatifs du vote pour la constituante (plus de huit millions de suffrages exprimés) montrent clairement un triomphe du chavisme, avec une corrélation très forte sur les plans politique et symbolique.

La « bataille finale » ne s’est pas jouée comme le disent les boucliers des extrémistes de droite « autour du palais présidentiel de Miraflores » : elle ne s’est pas faite avec des balles mais avec des votes et n’en a que plus de force. Le chavisme dispose à présent d’une grande légitimité et de la base légale pour aller de l’avant et sans hésitations vers une transformation profonde dans le cadre constitutionnel pour assurer la paix, renforcer les institutions et rétablir l’équilibre de l’économie.

Une analyse préliminaire permet d’identifier un ensemble de points-clés:

1) On voit que l’opposition associée à la MUD (coordination des partis de droite) n’est pas majoritaire.

2) Elle n’exprime pas plus les attentes et les besoins de la majorité ou des principaux secteurs du pays. Pas même des secteurs dominants.

3) Elle ne sert pas les intérêts nationaux, mais des facteurs externes bien identifiés, qui ne tentent même pas de nuancer leurs positions ou de les dissimuler.

4) La droite a démontré un caractère violent et son irresponsabilité dans l’usage de la violence. Les dirigeants actuels sont encore ceux du coup d’État contre Chavez ou des « guarimbas » des années antérieures. Ils n’ont jamais condamné mais au contraire encouragé les actions meurtrières de 2017, appelant même à plusieurs reprises à un nouveau coup d’État des forces armées, sans autre projet politique que celui de renverse Maduro, comme ils voulaient renverser Chavez.

5) Pendant ce temps, le chavisme a montré qu’il est le seul mouvement politique actuellement porteur d’une vision, d’un projet national d’inclusion, qui intègre les principaux facteurs sociaux, institutionnels, économiques et politiques du pays et parmi lesquels ne sont pas exclus organiquement les facteurs liés à l’opposition regroupée dans le MUD.

6) La droite, en réponse, passera à la postérité pour sa conduite erratique, qui s’est transformée en menace pour l’indépendance, la paix, la stabilité institutionnelle et l’équilibre économique du Venezuela. Le bloc d’opposition n’a pas su surmonter son obsession de reprendre le pouvoir « par tous les moyens ». Au lieu d’élaborer une proposition politique d’envergue, elle s’est engluée dans une dynamique absolument destructrice.

7) L’origine et le développement des conflits qui vont s’aiguisant depuis 2012 sont d’ordre économique, déterminés par l’accès et la redistribution des revenus pétroliers. Par conséquent, le Venezuela ne peut éluder plus longtemps le débat sur le dépassement du modèle rentisme pétrolier, ainsi que sur tous les éléments symboliques dérivés. Ce qui veut dire profiter de l’avantage de pouvoir prendre des décisions radicales à travers une Constituante pour démanteler les structures productives hautement dépendantes du secteur extérieur.

8) Les conditions imposées par la violence de la rue et les menaces de la droite contre le vote ont forcé le chavisme à faire preuve d’un plus grand engagement. Paradoxalement ces conditions peuvent avoir fonctionné comme encouragement à la participation. Cela s’est produit en 2002-2003 lors de la réaction populaire au coup d’État contre Chavez ou après le sabotage pétrolier en 2004, avant le référendum révocatoire, entre autres dates. Aujourd’hui, le chavisme mécontent et certains des ni-ni (si tant est qu’existe cette catégorie), qui s’étaient abstenus lors de la victoire de la droite aux législatives de décembre 2015, sont allés voter. Alors que ce que pouvait espérer de mieux la droite, était leur indifférence.

9) Le chavisme devient le principal articulateur et promoteur du dialogue politique, mais cela l’oblige à être plus inclusif (en parlant des militants) et plus large thématiquement, tout en s’impliquant davantage dans l’aspect concret de chaque facteur social .

10) Une grande partie des obligations du chavisme implique la construction d’une cosmogonie et d’une téléologie du peuple vénézuélien qui puissent incarner une alternative aux valeurs culturelles du capital. Ce qui inclut des aspects liés à la culture populaire (dont la religiosité).

Source : http://www.albatv.org/En-claves-Que-significa-la.html

Traduction : Thierry Deronne

Source : Venezuela infos, Victor Hugo Majano, 31-07-2017

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie nullement que nous "soutenons" le Président Maduro. Par principe, nous ne "soutenons" aucun gouvernement nulle part sur la planète. [Lire plus]Nous sommes au contraire vigilants, tout gouvernement devant, pour nous, justifier en permanence qu'il ne franchit aucune ligne jaune. Mais nous sommes évidemment également attachés à lutter contre le deux poids 2 mesures, et à présenter tous les faits. Au final, notre vision est que le peuple vénézuelien puisse choisir librement et démocratiquement son avenir, sans ingérences extérieures, et nous condamnons toutes les atteintes aux Droits de l'Homme des deux camps...

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Garibaldi2 // 18.08.2017 à 11h04

Quel est le crétin qui pense que Chavez a nationalisé PDVSA, alors qu’elle est une société publique depuis 1976 (sous le mandat de Carlos Andrés Pérez), dont l’état détient 100% des actions ?

C’est sans doute le même qui ne sait pas que Chavez a été obligé de licencier 19000 salariés grévistes de PDVSA qui bloquaient la production en 2002 (pendant 2 mois) pour obtenir le départ de … Chavez, président élu!

Le même aussi qui ignore que le gouvernement d’Hugo Chávez décréta en 2007 la requalification de toutes les concessions en cours sur la « ceinture de l’Orénoque » en entreprise mixte, où l’État devenait l’actionnaire majoritaire. Les entreprises associées devaient en outre accepter un taux d’imposition plus élevé. ExxonMobil et ConocoPhillips se sont retirées. Total, British Petroleum, Chevron et Statoil ont accepté les nouveaux termes.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/PDVSA

36 réactions et commentaires

  • numaroumestan // 18.08.2017 à 06h47

    Les dirigeants du Vénézuela aujourd’hui. Hier, les dirigeants de l’Argentine (Peron). Avant-hier, les dirigeants de l’Allemagne. Etc.
    Les assassins de la pensée, des peuples et des cultures ont utilisé l’économie comme méthode de terreur à partir de Cromwell, comme l’avait expliqué si clairement Fernand Baudrel dans son œuvre magistrale sur la dynamique du capitalisme.
    Les trafiquants en possession de l’occident sément la haine et le mensonge pour engranger des profits. Ils incarnent l’inhumanité. Leurs puants collabos, dans tous les pays, pas seulement au Vénézuela, ne méritent rien d’autre que de l’indifférence et c’est aux élites locales de les empêcher de nuire ; il convient d’éviter que le pouvoir légitime de l’Etat devienne autoritaire et soit alors dénoncé par la racaille médiatique payée par l’oligarchie criminelle globalitaire.

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  • Charles Michael // 18.08.2017 à 07h26

    Bonjour,
    quelques considérations techniques:
    – les  »pétroles » de ces très important gisements de l’Orénoque consistent en Extra Heavy Oil (huile Super Epaisse) difficile à exploiter
    – particulièrement à transporter sans y ajouter des pétroles plus légers pour diminuer leur viscosité
    – le Vénézuela importait donc des USA de substantielles quantités de  »condensate »: LTO ou Légère Huile de Roche.
    – ces importations ont été stoppées par les Pétroliers US pour non respect des contrats

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    • Charles Michael // 18.08.2017 à 07h27

      Sujet corrélé… ou pas (mon opinion):
      – il y a 1 ou 2 ans un article sur Resilience.org:energy (désolé ref perdue) à propos du glut pétrolier aux USA affirmait qu’une grande partie de ces excés de stock était composé de ces LTO issus du fracking de roches-mère (pétrole ou gaz d’ailleurs)
      – incidement le Quatar extrait de sa production de gaz naturel une importante ressource en condensate
      – ces ventes de condensate n’entrent pas dans les quotas pétroliers OPEP, ce qui rend un peu jaloux les voisins et concurence les exportation des US.

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      • Catalina // 18.08.2017 à 07h37

        les usa importent plus que ce qu’ils exportent…d’où leur intérêt à « s’approprier » par contrats en leur faveur et en défaveur du Venezuela le pétrole de ce dernier.

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        • RB83 // 18.08.2017 à 09h55

          C’est faux… Les USA exportent 520,000 barils de pétrole par jour (Pira Energy Group)
          Il est bien connu que les USA sont responsables de tous les malheurs du monde passés, présents et futurs mais autant appuyer vos certitudes sur des informations exactes…

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          • Clemoutch // 18.08.2017 à 10h13

            @RB83 avec un ton aussi orgueilleu il etait necessaire d’apporter de l’eau dans le vin:
            voila une de mes recherches:
            http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMImportExportPays?codePays=USA

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          • Lusituationniste // 18.08.2017 à 10h17

            La nation exceptionnelle et indispensable est responsable d’une partie seulement des problèmes du monde rassurez-vous.

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          • Garibaldi2 // 18.08.2017 à 11h27

             »Les USA exportent 520,000 barils de pétrole par jour (Pira Energy Group) »;

            C’est bien compliqué ….

             »Le pays [les USA] doit toutefois toujours importer environ 7,9 millions de barils par jour pour faire face à la demande intérieure. » Les Echos

            Source : https://lc.cx/cXNg

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            • Fabrice // 18.08.2017 à 12h32

              Ce qui n’est pas idiot les USA vendent les barils qui sont coûteux à produire (donc exportent la charge de production) et importent le pétrole à faible coût de production.

              Ils serait intéressant de voir la mécanique qui permet aux USA d’avoir un gain financier car sinon pourquoi exporter et importer en même temps cette quantité somme toute marginale sur leur besoin ? Pour le principe de maintenir l’illusion de la fausse autonomie énergétique ?

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          • charles-de // 21.08.2017 à 06h10

            Les Américains SONT RESPONSABLES DE TOUT ! Une Algérienne m’a même affirmé QU’ILS AVAIENT CRéé … LE SAHARA !

              +1

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        • Charles Michael // 18.08.2017 à 11h20

          Catalina,

          oui et importent beaucoup, beaucoup plus:
          de l’ordre de 10 millions de baril/jour (mbj)
          source EIA, stats 2017.

          https://www.eia.gov/dnav/pet/pet_move_impcus_a2_nus_ep00_im0_mbbl_m.htm

          U.S. Imports by Country of Origin May-17
          extraits du tableau complet, ligne du haut Tous Pays Confondus

          Mai 2017 = 329,468,000 sur donc 31 jours.

          L’histoire de l »indépendance énergétique en pétrole » US ou autres Européens est une farce.

            +12

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    • DocteurGroDois // 18.08.2017 à 08h56

      Rosneft compte mélanger le lourd avec du pétrole plus léger d’un autre gisement local pour contourner les difficultés d’importation de diluants.

      Plus généralement, le contrat avec Rosneft ne sera pas très profitable pour le Venezuela puisque le gouvernement rembourse deja en pétrole d’énormes emprunts à Rosneft qui se taille la part du lion sur les gisements, et avec 49.99% des parts de Citgo en garantie. (Citgo sont les raffineries vénézuéliennes basées aux US)

      Sinon, imaginer Marco Rubio à la tete d’un vaste complot international c’est aussi crédible que d’y voir Nadine Morano.
      ExxonMobil (et ConocoPhillips) se sont plus ou moins exclus d’eux-mêmes du Venezuela en refusant les accords de nationalisation. Aujourd’hui ils vont pomper au Guyana sur des gisements tout juste en bordure du Venezuela…

        +6

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  • Catalina // 18.08.2017 à 07h32

    ah bah voilà !!! on comprend mieux pourqui les mainstream attaquent ce pays !!! vu que les mainstream appartiennent à la m^me caste que celle de exxon…..
    Après, il y a des critiques sans doutes légitimes mais quelle était la solution pour ce pays, ce peuple qui auparavant n’avait droit qu’aux miettes laissées par le 1%, comment faire une transition ? je pense que ceux qui crachent invariablement sur Maduro ont les réponses et des projets concrets, réfléchis à proposer….Auraient-ils fait mieux ? d’autant plus que la majorité n’est m^me pas vénezuelienne..les conseillers ne sont jamais les payeurs…c’est si facile de critiquer depuis son petit confort occidental. Que font ces « mêmes » pour redonner à la France sa souveraineté ? avant qu’elle ne finisse par perdre toute identité ? Avant de s »occuper des autres pays, ils feraient mieux de s’occuper du leur où il y a tant à faire. Une idée : s’occuper des médiasmensonges, les premiers pourvoyeurs d’instabilité intérieure et extérieure.

      +21

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  • Fabrice // 18.08.2017 à 09h17

    Cela confirme bien la fameuse phrase sur la malédiction de l’or noir, d’un côté par la dépendance et la tendance à tourner presque exclusivement autour de cette matière et d’un autre côté par les convoitises ainsi que les interventions internes par les autres états ou sociétés privés qui veulent s’approprier le gâteau.

    J’imagine parfois le résultat que donnerait la découverte d’une matière (ou autre) aussi flexible et fiable qui serait productible indéfiniment avec moins d’impact, quel visage aurait notre planète ?

      +9

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  • Filouthai // 18.08.2017 à 10h11

    Qui a nationalisé l’industrie pétrolière ?
    Qui a licencié les salariés compétents pour les remplacer par des adhérents du parti chaviste, sans formation ?
    Qui a place (Panama Papers) dans des paradis fiscaux depuis 10 ans des millions de dollars retires des banques vénézuéliennes ?

    Poser les questions qui fâchent permet de comprendre ce qu’est le socialisme bolivarien ..

      +3

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    • Garibaldi2 // 18.08.2017 à 11h04

      Quel est le crétin qui pense que Chavez a nationalisé PDVSA, alors qu’elle est une société publique depuis 1976 (sous le mandat de Carlos Andrés Pérez), dont l’état détient 100% des actions ?

      C’est sans doute le même qui ne sait pas que Chavez a été obligé de licencier 19000 salariés grévistes de PDVSA qui bloquaient la production en 2002 (pendant 2 mois) pour obtenir le départ de … Chavez, président élu!

      Le même aussi qui ignore que le gouvernement d’Hugo Chávez décréta en 2007 la requalification de toutes les concessions en cours sur la « ceinture de l’Orénoque » en entreprise mixte, où l’État devenait l’actionnaire majoritaire. Les entreprises associées devaient en outre accepter un taux d’imposition plus élevé. ExxonMobil et ConocoPhillips se sont retirées. Total, British Petroleum, Chevron et Statoil ont accepté les nouveaux termes.

      Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/PDVSA

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      • charles-de // 21.08.2017 à 06h17

        Licencier des salariés grévistes, voilà qui est TRèS SOCIAL !

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        • Dominique // 21.08.2017 à 12h53

          C’est le Tribunal suprême de justice qui a permis ces licenciements. Ces gens ne faisaient grève que pour forcer la démission de Chavez. Comportement particulièrement antisocial et antipatriote qui dans un autre pays aurait reçu des sanctions plus sévères qu’un simple licenciement (au bout de deux mois, quelle patience !). Quand en France la CGT bloque la production une seule journée, on appelle cela une « prise d’otage de la population ».

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    • UnKnown // 18.08.2017 à 11h24

      Les gabegies du chavisme et ses conséquences sur l’appareil productif ne doivent pas occulter le fait qu’à l’heure actuelle personne n’est légitime pour redresser ce pays. La « droite » d’opposition est toute autant corrompue que ne l’est le parti au pouvoir. Les progrès réels apportés par Chavez (sortie de l’extrême pauvreté d’une partie importante de la population par des redistributions initiales) ne doivent pas non plus servir à excuser le bordel dans lequel est plongé le pays. On parle quand même d’une gestion qui a rendu toute l’économie vulnérable aux magouilles des « grands patrons » et à boosté le marché noir comme si le pays était en guerre.
      Exemple de gestion stupide: le partenariat de la PDVSA, la compagnie pétrolière d’Etat Vénézuelienne, avec la Russie et la Chine: en échange de 60 Mds $ de prêts contractés au cours de la dernière décennie auprès de ces deux pays, la PDVSA doit reverser 40% des montants des exportations à ses contreparties chinoises et russes. Génial. Du coup, le seul client sur lequel le Venezuela peut gratter du cash… ce sont les USA. Bravo. Et même ces « alliés » en ont marre des errements Vénézuéliens: En Avril dernier la Sovcomflot (entreprise publique Russe de transport d’hydrocarbures) a pris en otage un tanker Vénézuélien pour exiger le règlement de transactions impayées (pour un montant « relativement faible » eut égard au secteur de 30 Millions$).

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      • charles-de // 21.08.2017 à 06h23

        Ces gabegies me rappellent tout de même, entre autres, celles de l’Algérie et de Cuba. Même si, pour satisfaire le peuple, on distribue les richesses existantes en liquidant les riches et les classes moyennes, tout ça MAINTIENT AU-DESSUS LES MAITRES DU POUVOIR, QUI DéCIDENT DE TOUT. Belle « démocratie » !

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    • RGT // 19.08.2017 à 09h03

      Qui privatise des entreprises appartenant à l’état ?
      Qui licencie en masse des salariés compétents pour les remplacer par des intérimaires jetables ?
      Qui détourne de l’argent public pour « renflouer » les entreprises privatisées ?
      Qui, qui ?

      Je vous signale que bien souvent les entreprises nationalisées ont été créées ou remises en état avec de l’argent public, puis ont été ensuite privatisées pour une poignée de kopecks afin de permettre aux actionnaires de pouvoir « amortir » leurs « investissements ».

      Désormais, l’UE « progresse » pour TOUT faire privatiser et les technocrates ne s’arrêteront que lorsqu’ils auront enfin pu faire privatiser l’air que nous respirons.

      C’est sans doute l’une des raisons qui les pousse, comme dans toutes les préparations de « privatisations pour rentabilité » à volontairement faire pourrir la situation.

      Une fois l’air irrespirable et totalement contaminé, il faudra le « sauver » en le privatisant et ce sont bien sûr les gogos qui payeront en plus de le « purifier » à l’aide de leurs propres poumons qui seront aussi privatisés.

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  • Garibaldi2 // 18.08.2017 à 10h35

     »C’est ainsi que huit magistrats, le président du Tribunal Suprême de Justice inclus, ont également été sanctionnés par les Etats-Unis en vertu des clauses 155 y 156, alors supprimées. La 156, entre autres attributions, déléguait au pouvoir exécutif la mise en place d’entreprises mixtes compte tenu de l’état de manque de respect de l’Assemblée Nationale, chargée, à l’origine, de ce type de responsabilités. ».

    Pas fameuse la traduction !!!

    En clair, l’Assemblée Nationale Vénézuélienne est chargée par les articles 155 et 156 de la constitution, de la validation de la création de co-entreprises (Vénézuéla + autre pays). Devant l’impossibilité juridique de l’Assemblée Nationale de faire face à ses obligations, la Cour Suprême s’est arrogée ce droit, ce qui a valu à ses membres d’être  »sanctionnés » par les USA. Il faut se rappeler que suite à l’invalidation des mandats de 4 députés par la commission électorale (3 anti-Maduro, 1 pro-Maduro), et devant le refus du président de l’Assemblée Nationale d’en tenir compte, la Cour Suprême estime que l’Assemblée Nationale ne peut plus légalement légiférer.

    La constitution, en français, du Vénézuéla est ici : http://mjp.univ-perp.fr/constit/ve1999.pdf

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  • olivier // 18.08.2017 à 12h38

    Nous n’avons pas droit à l’habituel « nous ne soutenons aucun camp là-bas… » Qu’en conclure ?

    Avant de s’emballer, je rappel 2 faits.
    1° Le site source venezuelainfos est celui qui manipule les traductions pour leur adjoindre des illustration qui en déforme le sens : honnêteté, éthique ?
    https://goo.gl/PBT4Xa

    2° Il récidive ici (repris sans prudence la encore), avec l’article source.
    http://misionverdad.com/la-guerra-en-venezuela/venezuela-en-disputa-cinco-notas-petroleras
    La longue légende de la photo d’introduction est un bel exemple de modération non militante qui renvois à une page sur Leopoldo Lopez. Sans prendre sa défense, je trouve curieux ce procédé. Et pour avoir commencer à vérifier ses sources et ce qu’il en conclu, je les trouve suspectes (affaire de José Pérez Venta instrumentalisé par Maduro).

    Pas sur que l’auteur de la traduction réponde à la charte du journalisme de Munich de 1972. On ne peur pas crier a la paille ici et relayer une poutre.

    Je sent que je ne vais pas faire que des amis ici. Je précise donc : Je ne soutiens aucun camp ici et je milite pour que le peuple vénézuélien choisisse librement son avenir.

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    • Fabrice // 18.08.2017 à 14h16
    • olivier // 18.08.2017 à 16h34

      L’article d’origine affiche Maduro serrant la main à Poutine souriant.
      La traduction – en ligne ici – montre l’opposition en compagnie de Trump (en oubliant de préciser qu’Obama etais impliqué depuis plus longtemps) avec un lien douteux.

      Le site du 1e article : Misión Verdad (qui me rappel la Pravda dans le titre) ne se présente pas mais se revendique de la « República Bolivariana de Venezuela ». Il est classé comme outil de propagande par Wikipédia https://es.wikipedia.org/wiki/Propaganda_bolivariana Ce dont on peu difficilement douter au regard des articles (Voir la version FR) On apprécira la section : »La guerre au venezuela ». Il est intéressant d’en prendre connaissance, mais avec prudence je pense. Au moment ou j’ecris, aucune mise en garde ou explication n’est donnée a son sujet.

      La culpabilité d’Exxon n’est pas mon propos : la vérité n’a pas de camps politique. Mais continuez à reprendre des informations sans prudence et (comme précédemment) et vous aurez nourris la prochaine vague médiatique qui viendra, ce qui ne manqueras pas.

      On ne peur pas crier à la paille ici et relayer une poutre, c’est une question de cohérence. Une fois : on peu supecter une erreur, mais quand cela se reproduit : on peut supecter une volonté. Il est malhonnête de se faire le relais d’une propagande (l’article source) et d’une manipulation (la traduction) – fussent-elles crédible – sans en avertir les lecteurs ce qui n’est pas fait à l’heure ou j’ecris ces mots.

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      • Fabrice // 18.08.2017 à 17h15

        en fait si je comprends bien vous n’êtes pas là pour débattre avec des arguments mais juste accuser, trouver la faille sans discuter posément un monologue à sens unique je crois qu’effectivement c’est assez représentatif des chiens de garde.

        Dommage je me réjouissais d’un débat argumenté mais dans ce cas typique, nul tenu à l’impossible puissiez vous revisiter votre argumentation qui est basé sur la forme et pas sur le fond.

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        • DocteurGroDois // 18.08.2017 à 19h08

          A priori Olivier ne fait que relever les soucis de déontologie du traducteur, ainsi que le fait que l’article originel provient d’un organe de presse officiel, donc à prendre avec des pincettes.

          Il est allé à la source et vous invite à la prudence, ce qui est une démarche très saine et totalement inverse à celle du chien de garde.

          Si ses critiques vous paraissent fausses, contrez ses arguments et pas les intentions que vous lui prêtez.

          Pour élargir un peu, ExxonMobil est sur le point d’extraire depuis le Guyana sur un gisement revendiqué par le Venezuela (Stabroek). Et ô surprise, Exxon c’est le diable…

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          • Fabrice // 18.08.2017 à 20h18

            Je suis conscient mais olivier B fait appel à des traducteurs de confiance et si il y a problème de traduction pour illustrer son propos, l’analyse est bonne et les arguments fondés d’où mon intervention par laquelle je parle du fonds, l’illustration pour moi est de la forme.

            J’ai un principe pour le site d’Olivier c’est je note le fait exposé je recherche à corroborer les dires par d’autres sources et je me fais mon opinion.

            Les pièces d’illustration ne sont que des fioritures que Olivier soulève un point exact ou pas m’importe peu car il ne cherche qu’à trouver une faille pour un raisonnement exact or non on ne peut se focaliser sur ce point uniquement, démolir sans plus discuter dénote la volonté de départ.

            Olivier B mettra le point souligné au clair si justifié, c’est son site vélo ne justifie pas l’attitude de Olivier sur le débat que je lui propose sur le fond, vous voyez la différence docteurgrobois ou vous vous arrêtez aux mêmes à priori d’olivier qui es un peu court (rassembler des arguments assez nombreux pour avoir son avis sur le fond et son attitude me lasse dubitatif sur sa volonté réelle à priori pas très constructif).

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          • RGT // 19.08.2017 à 09h20

            Ne trouvez-vous pas juste de relayer des informations radicalement différentes de celles publiées sur la « grande presse indépendante » afin de rétablir la balance ?

            Si une opinion divergente est exprimée c’est un bienfait car elle nous permet de mieux cerner la situation.

            Pour le moment, seules le opinions relayées par les « opposants » du gouvernement (légal, je vous le rappelle) sont abondamment diffusées sur toute la planète et une telle propagande mérite bien d’être confrontée à une autre propagande.

            Dans la situation actuelle, le gouvernement vénézuélien n’est peut-être pas « tout blanc » (je n’en sais rien) mais par contre j’ai la certitude que ceux qui le combattent ne le font pas du tout pour des motifs humanitaires.

            Regardez simplement « chez nous » : Des salariés qui défendent leur emploi et leur survie, qui se battent contre des lois rétrogrades qui transformeront des millions d’individus en esclaves corvéables à merci sont qualifiés de « hooligans » alors que les pires charognards qui se nourrissent de leurs cadavres sont adulés…

            Ne croyez-vous pas qu’il serait temps de clarifier la situation en exposant objectivement et de manière équitable les deux versions des faits avec d’un côté la « grandeur » d’une poignée de milliardaires et de l’autre la survie de millions d’individus ?

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          • olivier // 19.08.2017 à 12h46

            « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » merci Dr. Je pourrais ajouter à posteriori aussi mais il faudrait me croire sur parole, ce que je ne demande pas. Precision, je ne sais pas si Missionverdad est officiel ou non, et c’est bien le soucis : aucune présentation, ce qui le rend suspect.

            @Fabrice : «  que Olivier soulève un point exact ou pas m’importe peu car il ne cherche qu’à trouver une faille pour un raisonnement exact »   Impossible donc de discuter. Amen.

            @Rgt : «  il serait temps de clarifier la situation en exposant objectivement et de manière équitable les deux versions des faits »  Mille fois oui. Cet article à toute sa place ici. Mais il faut préciser qui est qui, ce qui n’est pas fait ici. Sans clarification, on se fait le relais complice par omission.

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  • Garibaldi2 // 19.08.2017 à 02h53

     »Le site source venezuelainfos est celui qui manipule les traductions pour leur adjoindre des illustration qui en déforme le sens : honnêteté, éthique ?
    https://goo.gl/PBT4Xa »

     »manipule les traductions » TOUTES ? Lesquelles ?

    La photo du jeune homme brûlé vif est-elle fausse ? Ne parle-t-on pas de lui dans l’article donné en lien ? En quoi le fait que Venezuelainfo ajoute cette photo à l’article dont il donne la source (La Jordana) est-il une manipulation?

    La photo d’illustration de la traduction avec Trump/Pence/Rubio/l’épouse de Léopoldo Lopez est-elle fausse ? En quoi déformerait-elle le sens de l’article ? La présence de Rubio aux côtés de l’épouse de Léopoldo Lopez à la Maison Blanche vous semble-t-elle ne pas constituer un élément d’information ? D’autant plus qu’on parle de lui dans l’article. La traduction ne donne-t-elle pas la source ?!

     »Obama etais impliqué depuis plus longtemps ». Impliqué ?! Diantre, impliqué dans quoi ? Dans la tentative de déstabilisation du Vénézuéla ?!!! Vous confirmez que c’est une constante depuis un bout de temps des dirigeants US?!

    Quel lien est ‘’douteux’’ ?

    Mision Verdad est un site de propagande ? Ne vous inquiétez pas, le Décodex n’en dit rien!!!!

    En quoi Mauro a-t-il instrumentalisé l’affaire José Pérez Venta?

    Il me semble que vous ergotez beaucoup pour … pour quoi au fait ? Et que vous employez une méthode bien proche de celle de ceux qui accusent O.B de complotisme, voire pire !

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    • N. // 20.08.2017 à 09h43

      Cher Garibaldi,

      ma réponse tombe sous votre commentaire mais aurait pu tomber sous n’importe lequel.

      Je trouve touchant que vous tous essayiez de comprendre la situation au Vénézuela depuis l’étranger, tout comme moi.
      J’étais pour ma part convaincue par la victoire de Chavez à bien des égars (comme musicienne classique, avec le fameux programme « el sistema », vous pensez bien) jusqu’à ce que je fasse ma vie avec un Vénézuélien.

      Depuis 4 ans j’entends des histoires à propos de ce pays qui relèvent de la science fiction pour mon cerveau français.
      Je pensais au début que ma belle-famille représentait une minorité extrême droite expatriée. Mais depuis et grâce à mon métier qui me fait rencontrer des musiciens issus du fameux « sistema » (collègues ou étudiants, tous devraient être reconnaissant au Chavisme pour cette formidable opportunité): aucun, je dis bien aucun d’eux ne m’a jamais soutenu que le gouvernement actuel était légitime ou « avait du bon ».

      C’est pour cela que je vous encourage, puisque ce sujet vous intéresse, à vous renseigner sur les rendez-vous des expates vénézuéliens dans votre ville (par facebook par exemple). Si vous avez grandi en Europe comme moi et malgré les nombreux voyages que vous avez sûrement entrepris, leurs témoignages vous laisseront bouche-bée, et vous aurez une idée des sources qui peuvent être prises au sérieux.

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      • Ellilou // 20.08.2017 à 20h10

        Les « expates vénézuéliens » dont vous parlez je ne les connais pas, mais je soupçonne fortement qu’ils font partie de la classe aisée comme les membres de ma famille qui vivent à Caracas et qui haïssent (c’est bien le mot) Chavez, Maduro et toute leur politique. Après je peux me tromper, nul n’est parfait.
        Par contre ce que vous affirmez sur les musiciens issus du sistema (leur total rejet du gouvernement actuel) mérite pour le moins d’être approfondis, voire même étayé.Toutes les informations que vous auriez l’amabilité de nous fournir à ce sujet seraient les bienvenues.

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  • olivier // 19.08.2017 à 12h37

    «  L’illustration est tirée d’un article cité par l’article de la Jornada, mais je le retire pour ne pas s’égare dans des points annexes… » Olivier Berruyer. Il faut suivre un peu.

    La photo d’illustration est un ajout du traducteur qui ne le precise pas. Il ajoute une information et un lien (legende) (suspect, pas douteux) a charge, et ceux avant même la lecture, ce qui conditionne. Il ne reprend pas la photo d’origine de peur de montrer Poutine et Maduro ? c’est une tromperie non ? Une photo vaux mille mot.

    Obama est en effet, selon missionverdad, impliqué. Il est cité ailleurs. Je ne confirme rien.

    « Mision Verdad est un site de propagande ? »
    On ne sais pratiquement rien de mission Verdad. Ca sors d’ou ? En effet il convient de se poser des questions.

    Maduro a diffusé à la télévision les confessions de cet homme le 19 aout 2015. Instrumentalisation.

    Je pense que vous posez beaucoup de question mais les réponses ne vous interesse pas, j’attend d’ailleur votre retour sur une autre post.

    Mais tout va bien dans le merveilleux monde de l’information, la propagande n’est qu’a sens unique.

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