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25.mai.201825.5.2018 // Les Crises

L’Occident traumatisé par sa décomposition, par Alastair Crooke

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Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 23-04-2018

La toile enchevêtrée de la tromperie : le Pentagone annonce que la mission a été parfaite – les 105 missiles ont tous atteint leur cible ; « Mission accomplie », annonce le Commandant en chef. Les entrepôts de produits chimiques et les centres de recherche ont été détruits : pourtant, aucun produit chimique n’a été libéré dans l’atmosphère syrienne à la suite du raid. La Grande-Bretagne insiste sur le fait qu’elle a subi une attaque mortelle de la Russie par un agent neurotoxique, mais ses deux victimes semblent bien se remettre d’une attaque normalement invariablement fatale. « L’ivraie » dans le récit commence à se révéler. Il y aura des répercussions politiques. Mais lesquelles, et où ?

Les gouvernements doivent mentir effrontément, tenir fermement les deux récits sur les armes chimiques et cacher le désordre résultant de la discorde interne. Il est clair que Trump n’a pas été correctement informé par son personnel. Croyait-il que les récits sur les armes chimiques étaient incontestablement vrais ? Était-il conscient des failles potentielles de ces histoires, avant de lancer un acte probablement illégal, et sans se soucier des preuves ? Comment se fait-il qu’il ait été surpris d’apprendre que les États-Unis avaient expulsé 60 diplomates russes, alors qu’il pensait que ce ne serait qu’un exercice d’adéquation avec les actions européennes : c’est-à-dire environ quatre ou cinq personnes ? Comment ce fait-il que Nikki Haley annonce d’autres sanctions à l’encontre de la Russie – et que Trump crie sur sa propre télévision qu’elle a tort ?

On rapporte que le général Kelly a peut-être dit à Trump que des images épouvantables d’enfants morts avec de l’écume à la bouche étaient en train de sortir à la télévision. Trump, d’après ce que nous savons de son caractère, aurait probablement réagi instinctivement et avec une colère viscérale. On rapporte que son premier réflexe a été de réagir avec force contre le gouvernement syrien.

Mais les Russes (le général Gerasimov) avaient déjà averti le Pentagone (le général Dunford) un mois plus tôt qu’ils avaient reçu des renseignements sur une fausse allégation d’attaque chimique sous faux drapeau en cours de préparation dans la Goutha orientale. Pourquoi les djihadistes voudraient-ils cela ? Pourquoi – parce qu’une attaque majeure était planifiée sur Damas par les quelque 30 000 militants rassemblés dans la Ghouta, avec quelque 4 000 insurgés se massant séparément, dans le sud, en renfort. Les Russes ont averti Damas du danger. A ce moment-là, les forces syriennes étaient fortement engagées dans la province d’Idlib ; et ont dû rapidement faire demi-tour, et organiser une invasion éclair de la Ghouta, dont la vitesse même a pris de court les insurgés ; qui par conséquent ont été rapidement submergés. La revendication relative aux armes chimiques était une tentative flagrante de rallier le soutien des insurgés de la Ghouta à l’étranger et de maintenir en vie la perspective d’une attaque contre Damas qui apporterait un changement de paradigme à la Syrie (ce que les insurgés et certains États les soutenant semblaient espérer).

La conséquence a été une « guerre » au sein de l’administration américaine : le colonel Pat Lang, un officier supérieur très respecté, ancien officier de renseignement de la Défense américaine, écrit :

« On me dit que l’ancienne équipe néoconservatrice s’est battue aussi fort que possible pour une offensive massive aérienne et avec des missiles visant à détruire la capacité du gouvernement syrien à combattre les rebelles, pour la plupart djihadistes. John Bolton, le général (à la retraite) Jack Keane et de nombreux autres néoconservateurs ont fortement plaidé en faveur de cette offensive comme moyen d’inverser l’issue de la guerre civile. James Mattis a réussi à obtenir l’approbation du président Trump pour une frappe beaucoup plus limitée et largement symbolique, mais Trump penchait clairement vers le côté néoconservateur du débat. [Mais] que se passera-t-il la prochaine fois ? »

Mais vient ensuite la discordance entre la déclaration initiale du Pentagone selon laquelle huit cibles ont été sélectionnées pour une attaque en Syrie ; les 105 missiles lancés ; et l’affirmation subséquente de Trump de « mission accomplie » – en contraste total avec la version russe très différente des événements. Selon cette dernière, huit cibles ont en effet été sélectionnées par les États-Unis et des missiles ont été tirés sur les huit. Mais seulement quatre cibles ont été atteintes.

  • 4 missiles ont visé l’aéroport international de Damas ; 12 missiles l’aérodrome d’Al-Dumayr. Tous les missiles ont été abattus.
  • 18 missiles ont visé l’aérodrome de Blai : tous les missiles ont été abattus.
  • 12 missiles ont visé la base aérienne de Shayrat : tous les missiles ont été abattus. Les bases aériennes n’ont pas été touchées par les frappes.
  • 5 des 9 missiles visant l’aérodrome non occupé de Mazzeh ont été abattus.
  • 13 des 16 missiles visant l’aérodrome de Homs ont été abattus. Il n’y a pas eu de dommages importants.
  • Au total, 30 missiles ont visé des laboratoires de recherche près de Barzah et de Jaramana. 7 ont été abattus.

Que s’est-il passé, et pourquoi une telle incrédulité occidentale sur le fait que leur opération n’était pas en quelque sorte « parfaite » ? Eh bien, les statistiques russes en disent long : Pantzir S : 23 frappes sur 25 engagements ; Buk-M2 : 24 sur 29 – et le S200 de l’ancienne ère soviétique – eh bien, 0 frappe, sur 8 missiles lancés.

Simplement, le Pantzir et le Buk M2 sont nouveaux en Syrie, alors que les anciens systèmes de défense aérienne sont des systèmes de l’ère soviétique. Le Pantzir et le Buk sont efficaces. C’est tout. Le Pentagone, pour couvrir la différence de pertes de missiles, suggère qu’il a envoyé pas moins de 76 missiles de croisière contre le centre de recherche de Barzeh non renforcé et non défendu. Il s’agissait d’un petit complexe de deux étages, récemment déclaré exempt d’armes chimiques et de recherche sur les armes par l’OIAC. En d’autres termes, suffisamment de missiles pour aplatir une ville (34 tonnes d’explosifs) ont été dirigés vers ce petit bâtiment conventionnel de deux étages, selon le Pentagone. Ce n’est pas crédible (voir ici pour une analyse d’expert).

Ce ne sera pas la première fois que des faits s’ajusteront autour du récit : l’ancien chef de la marine britannique, Lord West, se souvient : « Quand j’étais chef du Renseignement de la défense du [Royaume-Uni], j’ai subi d’énormes pressions politiques pour prétendre que notre campagne de bombardements en Bosnie réussissait à accomplir toutes sortes de choses alors que ce n’était pas le cas. J’ai été soumis à d’énormes pressions, donc je sais ce qui peut arriver avec le renseignement. »

Mais pourquoi encore une fois le mensonge ? Ses assistants ont-ils dit à Trump que ce n’était pas exactement une mission « parfaitement » accomplie ? Peut-être pas. Est-ce que les assistants ont dit à Trump, est-ce que les assistants ont dit à Mme May, est-ce que les assistants ont dit à Macron que la mort des enfants à Douma pourrait bien avoir été causée par l’asphyxie – et non par des produits chimiques ? Ont-ils été avertis par leurs collaborateurs qu’ils risquaient de répéter l’erreur de la guerre en Irak (renseignements erronés), mais aggravée à cette occasion par l’absence totale d’enquête préalable, de preuves réelles ou de résolution de l’ONU ?

Il peut ne pas se déclencher immédiatement, mais le détonateur du scandale qui en découle a été activé. Il peut faire tomber certains politiciens avec lui (peut-être Mme May en premier).

Comment en expliquer les raisons ? Le colonel Pat Lang suggère que, comme en Irak, les néoconservateurs ont de nouveau le pied fermement dans la porte de l’élaboration des politiques, « et [tout comme ils] ont poussé les États-Unis vers l’invasion de l’Irak et la destruction de l’appareil de l’État irakien, [ils font de même à l’égard de la Syrie]. Ils l’ont fait en manipulant l’image mentale collective que les Américains avaient de l’Irak et de la menace supposée posée par les armes de destruction massive irakiennes. Toutes les personnes qui ont participé à ce processus n’étaient pas néoconservatrices dans leur allégeance, mais il y en avait assez dans l’administration Bush pour dominer le processus » :

« Ce genre de personnes, alors et maintenant, croient fermement au destin manifeste des États-Unis comme le meilleur espoir d’un avenir utopique pour l’humanité et, en même temps, à la responsabilité des États-Unis de conduire l’humanité vers cet avenir. Les néoconservateurs croient qu’à l’intérieur de chaque Irakien, Philippin ou Syrien, il y a un Américain qui attend d’être libéré des liens de la tradition, de la culture locale et de l’arriération générale. Pour les personnes ayant cet état d’esprit, l’explication de la persistance des anciennes traditions réside dans la nature oppressive et exploitante des dirigeants qui bloquent le « progrès » nécessaire. La solution pour les impérialistes et les néoconservateurs est simple. Les dirigeants locaux doivent être éliminés en tant que principal obstacle à l’imitation populaire de la culture et des formes politiques occidentales et surtout américaines. »

La géopolitique d’aujourd’hui est présentée dans les récents documents de stratégie de défense de l’Amérique, comme étant simplement l’une des réémergences de la rivalité et de la concurrence des grandes puissances : L’Amérique en tant que défenseur d’un « ordre » mondial homogène et fondé sur des règles – la Chine et la Russie, en tant que « puissances révisionnistes », menaçant le bon fonctionnement de cet ordre. Il est vrai (dans une certaine mesure), qu’un axe formé par la Chine, la Russie et l’Iran travaille de concert, pour réaffirmer le principe de la différence culturelle et politique et de l’hétérodoxie, sur la scène mondiale. Mais la rivalité des grandes puissances est-elle une explication suffisante pour la crise que nous vivons aujourd’hui ?

La crise actuelle sur la Syrie a très peu à voir avec les armes chimiques (sauf pour satisfaire le goût européen et américain pour désigner de la vertu). Trump peut, ou non, croire l’histoire. Mais ce n’est pas très pertinent dans les deux cas. Cette nouvelle allégation d’armes chimiques – dans la longue lignée de ces allégations, qui remonte à la supercherie koweïtienne des « bébés jetés hors de leurs incubateurs par des soldats irakiens » – a toujours eu un seul objectif : fournir un prétexte pour une « chose ou une autre », jugement en assemblée plénière, action militaire (c’est-à-dire que les dirigeants locaux sont écartés comme principal obstacle à une imitation populaire de la culture et des formes politiques occidentales et surtout américaines, selon la formulation de Pat Lang).

Le professeur John Gray, dans son livre Black Mass, note que « le monde dans lequel nous nous trouvons… est jonché de débris de projets utopiques qui, bien qu’ils aient été formulés en des termes séculiers qui nient la vérité de la religion, étaient en fait des véhicules pour le mythe religieux ». Les révolutionnaires jacobins ont lancé la Terreur comme une violente rétribution à la répression d’élite – encadrée dans l’humanisme des Lumières de Rousseau – comme une violence justifiée par la violence de la répression d’élite ; les bolcheviques trotskystes ont assassiné des millions de personnes au nom de l’humanité réformatrice par l’empirisme scientifique ; les nazis ont fait de même, au nom de la poursuite du « racisme scientifique (darwinien) ».

Tous ces projets utopiques, affirme Gray, représentent des visions de croyances apocalyptiques dans une « Fin des temps », lorsque les maux du monde disparaîtraient dans un massacre des corrompus d’envergure mondiale, dont seuls les élus seraient épargnés. Selon Gray, les Jacobins et les trotskystes ont peut-être détesté la religion traditionnelle, mais leur conviction qu’il peut y avoir une rupture soudaine dans l’histoire, après quoi les défauts de la société humaine seraient abolis à jamais – par la volonté et la technologie humaines, plutôt que par un acte de Dieu – représente essentiellement l’inversion dans la forme séculière de la tradition apocalyptique juive dont Jésus était un protagoniste (croire que le monde était destiné à une destruction imminente, de sorte qu’un monde nouveau et parfait pourrait voir le jour).

Quel est le rapport avec la Syrie ? Eh bien, pas mal de choses : tout d’abord, le parallèle entre les impulsions jacobines d’une terreur déchaînée contre le « système d’État répressif » français de l’époque ; et ce dont la Syrie est menacée, contre le « tyran Assad », est assez clair.

Mais aussi, le méta-récit occidental contemporain d’un monde convergeant vers un type unique de gouvernement et de système économique – démocratie universelle et marché libéral de « prospérité pour tous » – une « Fin à l’Histoire » n’est rien d’autre, affirme Gray, que la version la plus récente de la tradition apocalyptique juive telle qu’implantée dans le christianisme (et influencée par le manichéisme ultérieur). En d’autres termes, les projets de « changement de régime » militaire séculier des temps modernes ne sont rien de plus qu’une version mutante de la violence qui était justifiée à l’origine par des visions apocalyptiques de la « Fin du Temps » – mais qui sont maintenant justifiées par la vision utopique d’une « Fin à l’Histoire » fondée sur le projet universel de l’Amérique d’une humanité convergeant vers un épilogue de valeurs ancrées dans un « ordre » mondial dirigé par les Américains.

Et la nature de notre crise ? Tout comme le monde n’a pas pris fin – ni n’a connu Rédemption – pour les premiers chrétiens, l’histoire n’a pas pris fin – et l’utopie n’arrive pas non plus – comme les élites américaines s’y attendaient. Et maintenant, c’est à ces dernières de gérer la crise de notre désillusion. (Historiquement, l’échec de la volonté de Dieu a été attribuée à la résistance de la puissance du mal, qui a été personnifié en tant que Satan – et voir ici, pour un exemple de la personnification moderne de Satan comme Poutine, largement distribuée dans les écoles britanniques).

Comment expliquer autrement pourquoi Lord West, dans son interview à la BBC, explique de manière tout à fait cohérente pourquoi le président Assad n’est peut-être pas responsable d’une attaque chimique à Douma, mais se sent néanmoins obligé de diaboliser Assad et la Russie : Le président Assad est « méchant, désagréable, détestable, horrible » – et les Russes « pour qui la politique consiste à mentir ». Il ne l’a pas dit explicitement, mais l’implication était que la tromperie et le mensonge est dans la nature de la Russie, comme la méchanceté est dans la nature d’Assad.

En bref, Assad et la Russie représentent pour les utopistes laïques d’aujourd’hui le mythique « Satan » que la Fin des Temps apocalyptique est censé amener à sa fin trempée de sang.

Ismail Shamir a fait état de la perplexité (compréhensible) russe face à l’hostilité implacable de l’Occident à l’égard de la Russie :

Aujourd’hui, avec la marine américaine en place, avec le soutien de l’Angleterre et de la France, le compte à rebours avant l’affrontement a apparemment commencé. Les Russes se préparent résolument au combat, qu’il s’agisse d’une bataille locale ou mondiale, et ils s’attendent à ce qu’il commence à tout moment.

La route menant à cette cette confrontation finale nous a fait passer par l’affaire Skripal, l’expulsion des diplomates et la bataille syrienne pour la Ghouta orientale, avec une importante attraction fournie par les manigances israéliennes.

L’expulsion des diplomates a sidéré les Russes. Pendant des jours, ils se sont grattés la tête et ont cherché une réponse : qu’est-ce qu’ils attendent de nous ? Quel est le but ultime ? Trop d’événements qui ont peu de sens séparément. Pourquoi l’administration américaine a-t-elle expulsé 60 diplomates russes ? Veulent-ils couper les relations diplomatiques ou s’agit-il d’un premier pas vers une tentative de retirer la Russie du Conseil de sécurité ou d’annuler son droit de veto ? Cela signifie-t-il que les États-Unis ont renoncé à la diplomatie ?

(La réponse « c’est la guerre » ne leur est pas venue à l’esprit à l’époque)…

Espérons et prions pour survivre au cataclysme qui s’annonce.

Le vendredi 13 avril n’a pas conduit au cataclysme (cela aurait pu se faire facilement, sans le Général Mattis). C’est ainsi que les choses se présentent aujourd’hui : une agglomération fortuite de personnes et de circonstances peut mener dans une direction – ou dans une autre tout à fait différente. Cela n’a rien à voir avec la raison, mais avec la nature différente des hommes et avec leurs émotions.

L’attaque contre la Syrie n’est pas une « bosse sur la route », facilement passée, et après quoi, nous pourrions pousser un soupir, et reprendre nos activités habituelles. Le traumatisme engendré par la dissolution de l’utopisme occidental séculier (les Lumières européennes) n’est pas quelque chose qu’on peut surmonter aussi facilement. « L’altérité » – d’autres cultures – s’unissent et nous mènent à des résultats différents, bien qu’ils soient encore latents. Nous devrions nous attendre à plus de « bosses sur la route ». Il faut s’attendre à des surprises. Les prochaines « bosses » pourraient bien être plus dangereuses. Le traumatisme de la dissolution de l’Occident ne sera pas court ou sans violence, d’autant plus que le choc de découvrir que la « technologie » n’est pas en quelque sorte une caractéristique de la culture occidentale, mais que « l’autre » peut le faire aussi bien, voire mieux, frappe au cœur même du « mythe » occidental de son propre exceptionnalisme.

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 23-04-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Aladin0248 // 25.05.2018 à 07h14

Quelle époque épouvantable. Il n’y a pas un matin où je ne me demande pas : « qu’est ce qu’ils ont encore inventé ? ». (Ils : les USA, le Royaume Unis, la France et le petit État psychopathe du proche orient, c’est à dire ce qu’on peut appeler la Calamité Internationale). Le dernier coup : Trump annule unilatéralement le Sommet avec la Corée du Nord. Plus rien de bon ne peut manifestement venir de ces quatre là. Et la France est dans le lot ! Et Macron parle en notre nom !

69 réactions et commentaires

  • Bren // 25.05.2018 à 06h30

    Merci de faire un article sur le mh17, après tout ce qui a été publié sur ce blog…

      +11

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    • Elodie // 25.05.2018 à 09h31

      Et comment croire les pays bas pour l’enquete? Ils aussi ont un patron, comme nous, et le patron est mitonome compulsif.

        +7

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    • chokk // 25.05.2018 à 10h00

      Il faut attendre la publication et l’analyse de l’enquête pour reconstruire le cheminement qui a conduit à cette conclusion. Pour l’instant nous n’avons que des déclarations. La rigueur face aux faits caractérise ce blog, il faut que ça continue.

        +8

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    • Ploupy // 25.05.2018 à 11h47

      Qu’on nous prouve que les tireurs étaient des russes agissant sous ordre russes. Le fait que l’arme utilisée soit russe ne prouve rien, elle aurait été chinoise qu’est ce que cela aurait prouvé ?

        +7

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      • Le Minotaure // 25.05.2018 à 13h09

        Ca prouverait déjà que le responsable n’edt pas un canon de SU 25 ukrainien, comme l’ont expliqué Moscou, Sapir et d’autres.

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        • fox 23 // 25.05.2018 à 14h13

          Le Minautaure qui visiblement sait tout, va nous faire un rare plaisir en sortant de sa manche les éléments prouvant cette abominable collusion !
          Mon pauvre ami, je vous souhaite bien du courage et de l’aveuglement pour ne pas trouver dans les photos parues, entre autre sur notre Crise.fr préféré les arguments vous mettant en cause.
          De toutes façons, en n’acceptant pas les photos comme preuves, pouvez-vous expliquer, autrement que par la gêne, le, retard pour la publication d’un rapport honnête, comme après chaque crash aéronautique ? Reportez-vous à la statistique internationale émise par l’OACI sur le sujet, pour savoir que le délai de traitement des faits est amplement dépassé.

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          • Le Minotaure // 25.05.2018 à 16h51

            Arrêtez ici votre troll. J’ai bien suivi Les Crises et d’autres sites à l’époque, lu les spécialistes de forums capables d’analyser la provenance d’impacts sur des photos trouvés sur le net, après avoir consulté deux ou trois articles de blogs consacrés au fonctionnement du BUK ou du canon des SU 25. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas plus convaincant qu’un communiqué du gouvernement sur les frappes en Syrie.

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            • Betty // 26.05.2018 à 02h05

              Vous avez raison il vaut mieux sans doute ceci: « L’équipe internationale a affirmé avoir minutieusement retracé la route empruntée par le convoi militaire depuis Koursk à travers la frontière ukrainienne en utilisant des photos et des vidéos. » ils ont l’élégance visiblement de préciser que: « Les enquêteurs n’ont en revanche pas dit qui a tiré le missile en appelant les témoins à apporter des précisions sur les noms des membres de l’équipage du Bouk ou la nature de l’ordre qu’ils ont reçu. » https://www.afp.com/fr/infos/327/vol-mh17-la-russie-ouvertement-accusee-doc-15b8rc5

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        • V_Parlier // 26.05.2018 à 18h10

          Le canon de SU25 n’était pas l’explication officielle du gouvernement russe, même si ça avait été envisagé comme l’une des possibilités, puis défendu par certains. (Les Russes ont avancé qu’un avion était présent. Ca ne signifie pas forcément que c’est lui qui a tiré mais il pouvait avoir contraint le MH17 a changer d’altitude, de cap, ou simplement avoir vu exactement ce qui s’était passé). Quant à ce que des vilains comme moi pensent de cette conclusion: https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/enquete-mh17-proposition-d-204635 .

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        • patrick // 26.05.2018 à 19h57

          en fait ça ne prouve rien , même pas que ce soit un tir de missile.
          ils annoncent qu’ils ont des photos montrant l’itinéraire d’un camion transportant un missile. Il reste même à prouver que ces photos sont vraies.

            +2

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  • Fritz // 25.05.2018 à 06h54

    Comment l’Occident se ment à lui-même, et comment il se rassure après l’échec de ses prédictions… Mais l’Apocalypse aura peut-être lieu, pas forcément comme on l’imagine.

      +6

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  • Aladin0248 // 25.05.2018 à 07h14

    Quelle époque épouvantable. Il n’y a pas un matin où je ne me demande pas : « qu’est ce qu’ils ont encore inventé ? ». (Ils : les USA, le Royaume Unis, la France et le petit État psychopathe du proche orient, c’est à dire ce qu’on peut appeler la Calamité Internationale). Le dernier coup : Trump annule unilatéralement le Sommet avec la Corée du Nord. Plus rien de bon ne peut manifestement venir de ces quatre là. Et la France est dans le lot ! Et Macron parle en notre nom !

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    • Alfred // 25.05.2018 à 07h19

      Vous n’avez encore rien vu. Si vous pensez que finalement le transfert de l’ambassade us à Jérusalem n’a été qu’un pétard mouillé vous n’êtes pas le seul. Certains pensent pousser leur avantage et d’ici quelques temps vous entendez parler du Golan…

        +15

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    • Fritz // 25.05.2018 à 07h46

      Eh oui, Aladin, notre France outragée, vassalisée, so…isée et fière de l’être, cette France-là fait partie de la bande des quatre.

        +27

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    • DUGUESCLIN // 25.05.2018 à 08h12

      Les quatre que vous citez, en fait, ne sont que trois.
      Ils élaborent des plans, des stratégies, ils manœuvrent, refont leurs calculs. Mais le quatrième, la France, ne réfléchit pas, ne calcule pas, elle ne fait que suivre servilement ses maîtres. Ce sont ces mêmes « maîtres » qui, par le pouvoir de la finance, ont pris les Etats-Unis d’Amérique en otage, pour en utiliser honteusement la puissance militaire, et qui ont donné à la France un rôle de serviteur zélé. Mais dramatiquement, sans espoir de récompense pour notre pays, autre que celle de gratifications personnelles réservées à leurs serviteurs fidèles, qu’ils ont propulsés aux commandes.
      Ces mêmes maîtres, qui vous encensent quand ils ont besoin de vous, peuvent tout aussi bien vous jetez comme un vulgaire mouchoir sale quand ils vous ont usé. Ceux qui rêvent de gloire personnelle devraient y réfléchir.

        +51

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      • Leïla // 25.05.2018 à 13h38

        On croyait au couple franco-allemand et c’est Skys-picot que l’on nous ressert.
        Totalement d’accord avec DUGUESCLIN…Macron n’a agit que par vanité pensant faire mieux que Merkel ou autre…il s’est pris un râteau mais a néanmoins cautionné un bombardement idiot.
        Si nous faisons le point, la Syrie, la Libye…pour la France, c mort. L’Afrique…sur un orteil.
        Comme en plus, nous suivons les USA contre tout bon sens sur le Venezuela….que du bonheur !
        Qui est isolé sur la scène internationale ?

          +17

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    • Paul // 25.05.2018 à 08h15

      Aladin :
      Même réveil pour nous….

        +3

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    • Michel B. // 25.05.2018 à 11h03

      « Le dernier coup : Trump annule unilatéralement le Sommet avec la Corée du Nord. Plus rien de bon ne peut manifestement venir de ces quatre là. »

      Qui nous dit que ce sommet ne se tiendra pas ? En matière de diversion stratégique, Trump n’en est pas à son coup d’essai. Ne négligeons pas le poids des négociations commerciales en cours avec la Chine, et la potentielle rivalité Chine/USA pour le développement futur de la Corée.

      La réaction coréenne laisse grande ouverte la porte : http://maganews.io/article.asp?id=127422

      De mon côté, je garde foi en la tenue de ce sommet, où Trump assisterait aux premiers pas d’une réunification en célébrant les deux héros de la journée, dans ce monde de brutes j’ai besoin d’un peu d’espoir =)

        +3

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    • DVA // 25.05.2018 à 20h14

      Ok pour la remarque…j’ajouterai juste un 5ièm larron fournisseur de budget et de bandits mercenaires terroristes…j’ai nommé l’Arabie Saoudite !!!

        +10

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  • justinos // 25.05.2018 à 07h57

    Les faits rapportés et, on l’espère, avérés valent davantage que les interprétations d’essayiste impérial devisant sur l’Occident, les Lumières, leur destin, les croyances supposées des « bolchéviques trotskistes » et autres catégories approximatives ou fumeuses (dans sa bouche) censées dévoiler le ressort profond des choses et à l’occasion montrer combien leur auteur est intelligent parce qu’il a tout compris, lui. Alors que cela dévoile plutôt sa croyance (naïve) en un certain type d’explication et qu’il est lui-même un idéologue qui croit aux idéologies (au fait qu’elles peuvent être la raison dernière d’une politique), et incapable d’analyser les causes d’un autre ordre qui les font se constituer.

      +3

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    • Milan // 25.05.2018 à 09h16

      Alastair Crooke est tout de même un ancien agent du MI6 ainsi qu’un diplomate britannique spécialiste du Moyen-Orient… mais éclairez-nous donc de vos lumières non idéologues cher justinos, je vous en prie.

        +9

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      • Michel B. // 25.05.2018 à 10h41

        Comme je partage l’avis de justinos, je pose ici ma réaction.

        Derrière l’écran de fumée traditionnel des menaces de guerre chimique ou nucléaire (et pourquoi pas mondiale, tout est bon pour faire monter l’émotion collective), les choses changent vite au Moyen Orient. Depuis le 13 Avril, jour des frappes « alliées » surmédiatisées, de nombreuses opérations ciblées ont été menées, en Syrie, en Irak et au Yemen, visant à détruire les capacités militaires des iraniens et des factions qu’ils soutiennent. Dans tous ces pays, l’influence iranienne est mise sur le reculoir, par des frappes aériennes et des opérations commandos au sol.

        Cette actualité est réelle, elle n’intéresse pas nos médias, essentiellement parce qu’elle dé-construit le discours qu’ils nous racontent depuis des années dans les pas d’Obama. Alastair Crooke fait partie de cette mouvance, ce qui le conduit à n’imaginer que risques de guerre ou de « décomposition ».

        Puisque nos médias choisissent de ne pas nous en parler, je vous propose ces comptes twitter pour suivre le sujet :

        @thomaswictor : Trumpiste convaincu, mais surtout expert en armement et grand connaisseur du Moyen Orient où il fut affecté. En particulier, il suit de très près les stratégies militaires saoudiennes.

        @heshmatalavi : activiste iranien anti-mollahs, qui concentre son reporting très documenté sur l’évolution de l’influence du régime iranien dans la région.

        @ejmalrai : une voix de l’autre camp, qui suit le conflit syrien (et régional) depuis le début, il suit aussi depuis longtemps les mouvements terroristes

          +3

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  • Nicolas // 25.05.2018 à 08h03

    […] Cela n’a rien à voir avec la raison, mais avec la nature différente des hommes et avec leurs émotions. […]
    si ce constat est vérifié alors effectivement il ne reste plus qu’à prier !
    prendre des décisions basées sur les émotions ne concernent que le présent, car les émotions sont faites pour réagir et ne peuvent se projeter dans le temps.

      +2

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  • RGT // 25.05.2018 à 08h27

    « la tradition apocalyptique juive… »

    Je crois que cette tradition est tout doucement en train de se réaliser et qu’elle est particulièrement souhaitée par les sectes évangélistes à l’origine du mouvement « néo-con » aux États-Unis.

    L’apocalypse sera assurément déclenchée, non pas suite à la volonté de « Satan » mais suite à la stupidité et à la cupidité (réellement sataniques elles) de certains humains qui sont persuadés, grâce à leur « exceptionnalisme », de passer au travers des gouttes (toxiques).

    Si cette apocalypse ne pouvait QUE détruire les idiots qui l’appellent de leurs vœux ce serait un bienfait.
    Malheureusement, s’ils parviennent à leurs fins, il ne restera pas beaucoup d’humains ni d’animaux sur cette terre pour pouvoir examiner les « bienfaits » de cette « Grâce Divine ».

    Que la « foi » soit « religieuse », « politique », « culturelle » ou « sociétale » elle ne peut qu’entraîner des désastres sans fin.
    Quand elle est un gloubi-boulga de tous ces ingrédients mélangés son pouvoir dévastateur devient infini.

    Il ne nous reste plus qu’à espérer (je ne dirai pas « prier », ce serait inconvenant) que cette « foi » explose en plein vol (dans ses zones d’influence et sans « victimes collatérales ») afin d’éviter que tous les êtes vivants qui n’ont rien à voir avec ce cirque soient épargnés.

    A mon avis, seule une méga crise économique entraînant l’implosion du capitalisme financier permettrait de préserver la vie sur cette planète.
    Ensuite, je ne sais pas qui prendrait la relève, les humains cherchant toujours à se « réfugier » derrière un « chef charismatique » aux idées « exceptionnelles », mais ce serait sans doute moins pire, du moins pour les autres espèces.

    Les humains ne sont qu’une espèce parmi tant d’autres.
    Un jour, tout comme les dinosaures, leur tour viendra et ils laisseront la place je l’espère à une autre espèce moins stupide qui vivra en harmonie avec son environnement sans chercher à l’exploiter au delà du raisonnable.

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    • Pierre // 29.05.2018 à 15h05

      La foi n’est pas mauvaise en soi. Avoir foi en quelqu’un, en une cause, n’est pas toujours à l’origine de malheurs. La foi a provoqué des choses grandioses en bien et en mal : architecture, musique, guerre, génocides…

      La foi instrumentalisée est mauvaise car elle manipule à des fins égoïstes. Je dirai donc que c’est plutôt la cupidité, la soif de pouvoir, ces choses-là qui sont mauvaises, plutôt que la foi, qui n’est finalement que le choix de croire en quelque chose qu’on ne peut pas prouver.

        +0

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  • JEAN DUCHENE // 25.05.2018 à 08h53

    Que de confusions dans ces rapprochements échevelés entre la violence révolutionnaire de 89, celle des « bolcheviques trotskystes » ??? et les projets des néo cons ? Tout ca pour ne pas parler des visées impérialistes du gouvernement Américain représentant des grandes firmes capitalistes américaines.

      +17

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    • Sandrine // 25.05.2018 à 12h12

      Ce ne sont pas des confusions : il s’agit d’une thèse qui postule que tous ces phénomènes reposent sur des postulats de nature religieuse en dépit de leur caractère apparemment laïc.
      L’idée est que l’idée moderne de révolution serait une transposition de la croyance en la fin des temps.
      L’auteur dit que cette croyance est d’origine juive. Rien n’est moins sur car on la trouve aussi dans le zoroastrisme qui est plus ancien que le judaïsme.

        +6

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      • patrick // 26.05.2018 à 11h54

        c’est peut-être simplement que l’être humain a besoin de se raconter ce genre d’histoire.
        On rase tout, on tue tout le monde et demain sera radieux.
        Alors ensuite il faut enrober ça dans un récit qui fasse autorité , la religion ou l’idéologie sont parfaite pour l’enrobage.

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  • gavrilo-sans-principe // 25.05.2018 à 10h28

    Sur le même thème, les Chroniques du Grand jeu nous ont gratifiés d’un excellent billet : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/les-malheurs-de-l-empire-i
    Les gesticulations américaines ne sont que le reflet et la réaction presque logique à l’effritement de l’empire US dans le monde.

      +6

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  • max // 25.05.2018 à 10h30

    Les USA ne s’estiment pas comme étant une nation exceptionnelle, sauf à des fins de propagandes.
    Leurs responsables savent très bien que leur pays est mourant.
    D Trump en fait un constat lucide, il sait très bien que le transfert des industries en Asie a été une erreur fondamentale et qui est maintenant irrécupérable.
    Les traités internationaux issus de la 2eme guerre mondiale, que les USA avaient soutenus et mis en places sont donc de ce fait remis en cause par une violence de plus en plus forte militairement et qui devient leur dernier rempart.
    Aujourd’hui les USA (ou plutôt les 1/1000) veulent une chose que le statut du $ soit maintenu mais cela aussi aura une fin.
    Comme pour l’URSS jadis cela risque bien de venir de l’intérieur.

      +13

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  • Duracuir // 25.05.2018 à 10h49

    Vous noterez que depuis la reception de Bibi à Moscou, c’est le calme plat sur le terrain de la russophobie médiatique. Dernier avatar stupéfiant. Un tribunal de flagrant-délire Hollando-brittanique, rebaptisé pompeusement « enquête internationale », qui avait exclu de l’enquête le pays propriétaire de l’avion MH17, la Malaisie, qui avait fait saisir le matériel journalistique ramené par des Bataves du lieu du crash et se basant sur les délires de Bellingat et services ukrainien; et bien ce tribunal vient d’accuser la Russie d’être directement auteur de l’attaque sur l’avion. La presse est d’un silence remarquable. Il y a moins de deux semaines, ça aurait été un barouf de tous les diables.
    Si ceci est une marque d’un tournant de la diplomatie française et européenne envers la Russie. Tant mieux.
    Si ceci est une marque de redition des Russes à l’ordre occidental. Tant pis.
    Mais encore une fois, la presse prouve qu’elle n’est qu’un instrument de communication. De qui? De l’Elysée? ou d’autres qui ne seraient pas US?

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    • moshedayan // 25.05.2018 à 12h54

      Exact, calme ou encéphalogramme plat sur la russophobie depuis 1 jour sur vos médias français. On critique timidement et « en même temps » on ne sait plus quoi dire tant ce voyage paraît insignifiant : Macron n’a plus rien à dire après ce qu’a décidé Trump visiblement. (ps : votre président pourrait casser les codes sur l’Ukraine, le Donbass en prônant la fédéralisation de cet Etat, mais non : rien à proposer. Gaaarde à vous ! devant Trump…)

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  • Chris // 25.05.2018 à 11h04

    Le développement d’Alastair Crooke me parle beaucoup.
    Je le vois comme un déroulement (actualités) des prospectives du Club de Rome.
    L’Occident est dans son Jihad et compte bien en sortit victorieux, une fois encore.
    Non pas un Jihad civilisationnel (nous sommes une post-civilisation en déshérence) dont America/OTAN first serait la bande annonce, mais l’asservissement par des élites autoproclamées, accompagné de génocides massifs de populations jugées inutiles, sauf une poignée à travailler à leur confort et pérennité.
    Le nazisme colorisé (type fluo pour impressionner) à l’échelle mondiale !
    Sous différents prétextes, les hommes au cours des âges n’ont pas cessé de détruire leurs semblables pour accaparer les resssources. Il y a quelques milliards d’humains de trop et des ressources finies d’où l’utilité des AMD…
    Ces gens sont frappadingues ; notre passivité de consommateurs reproducteurs fait de nous des frappadingues apparentés.
    Oui, il s’agit bien d’une forme d’apocalypse. Qu’en sortira-t-il ? Beaucoup de ruines et de larmes… et avec le temps, d’autres malades recommenceront.

      +6

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  • Sandrine // 25.05.2018 à 11h18

    Article intéressant qui souligne l’importance des croyances et de la religion dans la vie humaine (Peut-être est-ce la d’ailleurs le propre de l’Homme).
    Et la culture occidentale moderne n’echappe pas à cette règle, malgré tout ce que s’imaginent les occidentaux scientistes (tous les habitants des pays occidentaux ne sont pas scientistes, loin de là).
    Intéressant aussi de souligner que le cœur de la culture occidentale a pris naissance au proche orient (même si pas uniquement bien sûr).
    Intéressant de souligner enfin que la technologie (d’origine occidentale) est en passe de devenir la base de la nouvelle religion planétaire (quoiqu’en disent les membres des cultures « alternatives « russes, chinoises ou autres)

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  • Sandrine // 25.05.2018 à 11h31

    Interessant article qui montre à quel point la religion (et la croyance en général) est le propre de l’homme. Nulle culture n’y échappe, et surtout pas la culture scientiste occidentale « moderne ». La technologie (d’origine occidentale) est d’ailleurs en passe de devenir la nouvelle religion planétaire (quoiqu’en disent les tenant des cultures « alternatives » russe, chinoise ou autres)
    L’article souligne aussi à quel point l’occident est enraciné culturellement dans le proche orient.

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    • Haricophile // 28.05.2018 à 21h38

      Enracinée dans le proche orient pour une raison simple : La période baptisée « renaissance » a très bizarrement débuté en Italie juste après qu’on ai pillé les bibliothèques des « arabes » à Cordoue et ailleurs, et a cette occasion redécouvert le savoir oublié depuis les Romains les Grecs (on a un peu revisité les manuels d’histoire pour faire oublier ces détails très gênants). La « lignée civilisationnelle » occidentale c’est faite par la partie orientale de l’empire romain (Constantinople…), et de fait la transmission et le développement de la culture et des sciences, de notre civilisation quoi, ont été essentiellement orientales durant une longue partie de notre histoire. Sans « les arabes » (j’emploie ce mot par dérision) nous ne saurions presque plus rien des Grecs et des Romains, et « notre civilisation » ne serait certainement pas ce qu’elle est.

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  • Macarel // 25.05.2018 à 11h46

    Bof ! Les puissances occidentales ont pas mal traumatisé le reste du monde depuis 500 ans, non ?

    Le traumatisme, « ressenti » est pour l’instant modéré, au regard de celui qu’ont du subir certaines populations qui se sont trouvées sur le chemin des colons occidentaux : les amérindiens pour ne citer qu’eux !

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    • Sandrine // 25.05.2018 à 11h52

      Que pensez-vous du fait que les amérindiens d’aujourd’hui ne sont probablement pas les premiers colonisateurs de l’Amerique du Nord, mais qu’ils ont eux-mêmes probablement éradiqué des populations plus anciennes lorsqu’ils se sont installés ?

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    • Sandrine // 25.05.2018 à 12h01

      Que pensez-vous du fait que ceux que l’on appelle aujourd’hui « Amérindiens » sont probablement les descendants de populations qui n’étaient pas les primo-arrivants en Amérique et qui, lors de leur installation, ont éradiqué (ou contribué à éradiquer) des populations plus anciennes qui aujourd’hui n’existent plus (en tant que peuple)?

        +2

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      • Leïla // 25.05.2018 à 13h16

        ???…les Amérindiens sont précisément les populations autochtones ???

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      • Macarel // 25.05.2018 à 19h24

        Cela ne change (à supposer que ce soit vrai) rien au traumatisme que les conquistadores et autres pélerins du « May Flower » ou leurs congénères ont infligé aux populations autochtones qui jusque là vivaient dans ces contrées inconnues de nos ancêtres. Relisez Montaigne et plus particulièrement son Essai « Des cannibales ».

        http://ceredi.labos.univ-rouen.fr/public/?montaigne-et-le-paradoxe-de-la.html

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      • RGT // 25.05.2018 à 20h08

        Vous parlez des paléoaméricains ?

        Il semblerait qu’ils se soient éteints quelques milliers d’années avant l’arrivée des amérindiens en provenance d’Asie.

        De plus, la « colonisation » des amérindiens a duré plusieurs milliers d’années, descendant du nord vers le sud.

        Lorsque les amérindiens sont arrivés sur les terres où habitaient les paléoaméricains il n’y avait plus personne depuis bien longtemps.

        La fin des paléoindiens est d’ailleurs une énigme.

        Ils se sont éteints semble-t-il assez rapidement, soit suite à un changement environnemental auquel ils n’ont pas pu s’adapter, soit simplement suite à des épidémies ou des problèmes de consanguinité…

        Je pense qu’on ne saura jamais quelle a été la cause de leur disparition.

        Par contre, les dernières recherches semblent indiquer qu’ils se sont éteints bien avant une éventuelle rencontre avec les nouveaux arrivants.
        Ce qui n’est pas le cas pour l’arrivée des occidentaux dans le « nouveau monde » (à piller).

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        • Sandrine // 25.05.2018 à 21h42

          Le problème des épidémies a été aussi celui des indiens du temps des conquistadors (eux-mêmes ont ramené la variole chez eux).
          En outre, le fait qu’on ai pas encore trouvé de traces de ces paleoamericains des dates récentes ne prouve pas qu’il n’existaient plus à l’époque où les autres vagues de population sont arrivées . On a peut-être tout simplement pas encore trouvé de traces.
          Ce qui nous choque dans la colonisation anglo-saxonne, c’est qu’elle ai été faite par des chretiens et souvent au nom de l’evangile. C’est ça que nous ne pardonnons pas aux américains.
          Car pour le reste, nous n’avons rien à dire; la conquête violente de terres nouvelles et la réduction en esclavage des vaincus est la chose au monde la mieux partagée parmi les humains!

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  • Un_passant // 25.05.2018 à 12h04

    Les USA n’arrivent pas à se faire à l’idée d’un monde multipolaire et l’UE commence à se rendre compte qu’elle ne peut plus suivre aveuglément les USA. Problème, les politiciens ont toujours vécu dans l’idée d’une pax americana éternelle et d’un monde où l’Occident serait le modèle que le monde entier rêve d’imiter, de suivre, enfin bref, les neuneux se sont imaginés que la gloriole temporelle ponctuelle c’est la gloire éternelle.
    Bah l’Occident, c’était surtout l’avantage militaire et financier, mais quand on passe son temps à utiliser la planche à billet, à manquer de loyauté vis-à-vis des pays qui nous faisaient à tort confiance, quand en plus on fait la c******ie de se vendre à notre pire concurrent, forcément, le boomerang revient et fait mal, puis laisse un peu groggy.
    Ne sont surpris que ceux qui analysent le monde selon le prisme d’une toute puissance occidentale. Cette toutepuissance n’est qu’un mirage entretenu par les médias et les illusions intrinsèque à la petite bulle technocratique dans laquelle les occidentaux se complaisent à tort depuis quarante ans.
    Le sommet Trump/Kim Jong-un n’est rien d’autre que l’un des ces enfumages pour donner du grain à moudre aux médias. Ceux qui ont véritablement les cartes en main, ce sont les chinois.
    L’Iran? Juste un prétexte pour détourner le regard, un appât pour les médias pendant que discrètement on fiche le camp de Syrie, sans gloire.
    Enfin bref. L’Occident, ça fait dix ans qu’il se ridiculise devant le monde entier, sans le moindre résidu de décence. Avant la crise de 2008, il y avant encore un semblant d’illusion.

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  • caliban // 25.05.2018 à 12h54

    Un texte très éclairant, merci pour sa diffusion !

    Un passage essentiel à mes yeux : « Les néoconservateurs croient qu’à l’intérieur de chaque Irakien, Philippin ou Syrien, il y a un Américain qui attend d’être libéré des liens de la tradition, de la culture locale et de l’arriération générale. »

    Faire le bonheur des hommes contre leur gré, comme ce fut la volonté des armées napoléoniennes, nazies et du régime soviétique, débouche sur des guerres où l’on jette les populations les unes contre les autres. Avec pour prétexte la défense de « la » civilisation, ces conflits sont particulièrement meurtriers car l’enjeu tel qu’il est présenté aux peuples est celui de leur survie. Tous les coups sont ainsi permis.

    Evidemment, chacun devrait se rendre compte que les arriérés sont les Etatsuniens qui souscrivent à la thèse délirante de la suprématie WASP.

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    • Jérôme // 26.05.2018 à 08h24

      Les nazis n’ont jamais voulu faire le bonheur des hommes ni émanciper les hommes. Ils voulaient juste faire le bonheur des allemands au détriment de tous les autres hommes.

      Au delà des néoconservateurs, les USA sont depuis l’orifine un pays qui s’est constitué avec la lie de l’Europe. Des illuminés sectaires qui faute d’avoir pu l’emporter politiquement chez eux en Angleterre ou chez eux ailleurs en Europe ont décidé de partir ailleurs pour y réaliser leur fantasme narcissique de toute puissance. Ils sont allés s’en prendre à des faibles faute d’avoir réussi à s’en prendre à des forts.

      Ces sectaires se sont taillés sur mesure des religions qui justifient leur cupidité extrême et leur violence. Plus ils bafouent toutes les lois morales humaines, plus ils emploient le mot « Dieu » et se disent chrétiens. Mais leur Dieu, c’est Mammon.

      Il y a une logique à l’évolution des USA : elle tient à l’essence même de ce pays, à son identité.

      On a juste eu de la chance sue, pendant les 2 guerres mondiales, leurs intérêts coïncident avec ceux du camp dans lequel ils se trouvaient, au prix de notre liberté toutefois, hormis pendant les 11 années de présidence de Gaulle.

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      • Marc Michel Bouchard // 27.05.2018 à 07h34

        Les sectes protestantes américaines ne voyaient et ne voient l’humanité que comme des humains dépravés, incorrigibles malgré la grâce divine, une prédestination possible mais très difficile chez les individus, même chez ceux capable de travailler et apportant richesse à leurs communautés de croyants. La seule voie étant celle des élus, de ceux capables d’apporter le salut ou un salut minimal pour la somme des personnes qui majoritairement échappe peu au péché et à toutes les fautes morales. De là, que pour les Américains, ceux qui méritent sont des élus et que seul les élus dans la société méritent les Récompenses. Que pour un Bill Gate, on en fera comparaison avec au minimum un million de personnes américaines de peu de valeurs selon la structure idéologique américaine qui comme toujours comme toute structure mentale est inconsciente. Le monde libéral est la grande variation du protestantisme. La valeur de l’humain comme être utilitaire, le jugement américain.

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    • Haricophile // 28.05.2018 à 22h03

      Ça me rappelle la grand mère de mes cousins, colonialiste dans l’âme, qui n’était absolument pas raciste, mais pas du tout pas du tout, mais vous comprenez ces gens là ne sont pas comme nous, et ils avaient bien de la chance qu’on leur apporte les lumières de notre civilisation pour les sortir de leur conditions misérable, des gens qui n’ont même pas de chaises pour manger a table.

      Un peu de lecture sur cette glorieuse épopée civilisationnelle française :
      https://danielbensaid.org/L-Honneur-de-Saint-Arnaud

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  • Louis Robert // 25.05.2018 à 14h00

    Excellent de lucidité.

    « Et la nature de notre crise ? Tout comme le monde n’a pas pris fin… l’histoire n’a pas pris fin – et l’utopie n’arrive pas non plus – comme les élites américaines s’y attendaient. Et maintenant, c’est à ces dernières de gérer la crise de notre désillusion.

     Le traumatisme de la dissolution de l’Occident ne sera pas court ou sans violence… Quel est le but ultime ? … La réponse « c’est la guerre ».

    Aujourd’hui, avec la marine américaine en place, avec le soutien de l’Angleterre et de la France, le compte à rebours avant l’affrontement a apparemment commencé. Les Russes se préparent résolument au combat, qu’il s’agisse d’une bataille locale ou mondiale, et ils s’attendent à ce qu’il commence à tout moment. »

    À rapprocher des travaux et publications littéralement exceptionnels de Pablo Servigne et de ses collaborateurs sur l’effondrement de la civilisation occidentale.

    https://www.les-crises.fr/video-pablo-servigne-effondrement-de-la-civilisation-par-thinkerview/

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    • Sandrine // 25.05.2018 à 14h48

      Cependant… Cette idée de « l’effondrement de la civilisation occidentale » participe de ce même imaginaire de la fin des temps pointé par l’auteur du texte…
      On n’en sort pas…

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      • Louis Robert // 25.05.2018 à 15h19

        L’idee m’intéresse peu. C’est la réalité qui me préoccupe.

        Comme ces « collapsologues », je suis à l’écoute de tout ce que vous pouvez nous confier ici sur COMMENT vous croyez qu’on en sort, ou pourrait en sortir.

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        • Sandrine // 25.05.2018 à 15h37

          Ce que je veux dire, c’est que ces prévisions de colapse pourrait très bien s’avérer être plus basées sur des croyances que sur des réalités.

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          • Louis Robert // 25.05.2018 à 21h15

            Encore faudrait-il le montrer, sinon le démontrer, plutôt que de se contenter d’en affirmer, sans même l’étayer, la seule possibilité.

            Du reste, comme il fut dit depuis le coup de semonce des Meadows et répété ad nauseam jusqu’au et par notamment le GIEC, ce ne sont pas prévisions mais possibilités et probabilité très élevée qui se confirment d’année en année, tendance lourde. Ni crise ni mutation mais bien effondrement, définition, descriptions et conséquences à l’appui. Il faudrait à tout le moins lire et se donner la peine de comprendre si l’on veut en débattre raisonnablement.

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          • Calal // 26.05.2018 à 14h38

            Oui d’autant plus qu’il semble que la peur est une émotion qui permet de contourner les défenses critiques du cerveau logique en passant par notre cerveau reptilien.grosso modo,on vous fait lire une nouvelle alarmante,vous eprouvez de la crainte et le besoin de vous rassurer.et la juste en dessous,une nouvelle loi de macron:ouf,vous eres soulage,quelqu’un s’occupe de tout…

              +0

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    • Un_passant // 25.05.2018 à 15h51

      Ce n’est pas un effondrement, c’est une mutation. La thèse de Francis Fukuyama (très mal interprétée si j’en crois les données que j’ai pu croiser) de la fin de l’Histoire n’est pas si mauvaise.Le vrai problème, c’est l’interprétation toute occidentale de cette thèse qui devait aboutir à un monde hélio centré… où le modèle et centre du monde serait d’abord les USA puis l’UE. Problème, la crise de 2008 a montré les limites du système à l’occidentale, mis en doute son universalité et explicité le déplacement du centre de gravité significativement vers l’Est. Et j’aurais tendance à dire que la génération hippie/mai68 (à mes yeux, ça ne concerne qu’une moitié de la génération USA-Europe de l’Ouest dans la tranche d’âge concernée, malheureusement, c’est celle qui s’est retrouvée aux commandes), particulièrement aveugle, a énormément de mal a accepter les faits qui la dessillent.
      Alors effondrement? Non, plutôt le basculement dans un monde multipolaire. L’effondrement est vraisemblable mais n’est-pas encore- inéluctable. Reste que le papyboom ne favorise pas l’émergence de personnalités innovantes, que ce soit en politique ou en économie. Ça reste terriblement convenu, rempli de lieux communs, presque plan-plan.

        +4

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      • Sandrine // 25.05.2018 à 16h31

        Assez d’accord avec votre commentaire.
        Moi non plus je ne crois pas que les civilisations meurent. Elle se transforment perpétuellement; et au fil du temps elles n’ont plus grand chose à voir avec ce qu’elles étaient au début.
        Assiste-t-on à un désaveu des idées de 68? C’est probable. Il s’agit peut-etre meme d’un désaveu plus général des idées de gauche (au sens qu’a cette notion depuis la révolution française).
        L’idée qui semble s’imposer actuellement, celle de la nécessité d’un monde multi-polaire, celle de l’irréductibilité des différentes ères culturelles les unes par rapport aux autres… Finalement c’est une sorte de triomphe de des idées contre-révolutionnaire de Joseph de Maistre qui disait « J’ai vu dans ma vie des Français, des Italien, des Russes (…), quand à l’Homme je ne l’ai jamais rencontré »

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        • Un_passant // 26.05.2018 à 08h36

          Il y a de ça, on peut voir la correction de l’erreur anthropologique de Rousseau (il serait temps) et de son mythe de l’homme « bon par nature » qui a passablement imprégné la gauche. L’homme bon par nature n’existe pas, il n’y a que l’humain, dans toute sa variété, plus ou moins coopératif, plus ou moins dominant, plus ou moins compétitif, plus ou moins solidaire; il me semble de Levi-Strauss (je parle bien de l’anthropologue), sauf erreur de ma part, décrivait l’être humain comme une créature opportuniste et sociale, donc ni bonne ni mauvaise.
          Je note d’ailleurs qu’il y a quelque chose de très curieux à dire que la société perverti l’homme quand l’être humain est par définition un être « social ». C’est comme ceux qui prétendent que le capitalisme corrompt l’homme quand la corruption de l’homme n’est jamais que la manifestation de son ego (d’où l’échec inévitable du communisme et les crises récurrentes du capitalisme.).

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    • Globule rouge // 25.05.2018 à 16h34

      Pour moi le mot « effondrement » est inapproprie, ici ce qui est previvible et redoute, vu comme une catastrophe pour certains, c’est simplement la perte de l’hegemonie occidentalo-otanienne.
      Y’a un mot qui parait mieux convenir, le declin, l’effondrement me parait excessif.
      la france me semble etre un bon exemple en la matiere, sa puissance a ete forte puis a decline, mais elle ne s’est pas « effondre » pour autant.

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  • Cyd // 25.05.2018 à 14h22

    Voici un livre qui défend la même thèse que cet article, à savoir que le « messianisme » de nombreuses idéologies occidentales (jacobinisme, communisme, nazisme, et aujourd’hui « progressisme occidentale » (?)), et donc le fait que nombre de gens et donc de personnel politique, sont animés par la foi de savoir ce qui est Vrai et Bon, d’avoir LA solution pour le bonheur du monde.

    https://www.facebook.com/lalaicitemereporteusedelislam/

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  • ROBI51 // 25.05.2018 à 18h05

    J’ai entre les mains une lettre du 8 pluviose de l’an 2 (27 janvier 1794) partie de Dunkerque à destination de Paris 448 rue des Maçons. Le nom donné à cette ville par les assassins fut Dune-Libre, ce que confirme le cachet postal DUNE-LIBRE. Ils prétendaient ainsi nous avoir libéré alors qu’ils avaient et allaient perpétrer des d’épouvantables génocides un peu partout en France pour mettre en application leur libéralisme avec, en outre, l’esclavage des enfants dans les usines. C’est la même idéologie des tueurs de nations à l’oeuvre au Moyen-Orient,
    la république Universelle ayant été rebaptisée nouvel ordre mondial. Beyrouth, Sarajevo, Bagdad, Alep, etc… mêmes causes mêmes effets.

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  • Fred // 25.05.2018 à 21h41

    Le timing de l’annonce concernant le vol MH17 (en plein Forum Economique de Saint-Petersbourg) est assez « amusant », la pression ne semble pas se relâcher.

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  • Laurent // 25.05.2018 à 23h49

    > Aujourd’hui, avec la marine américaine en place,
    > avec le soutien de l’Angleterre et de la France,
    > le compte à rebours avant l’affrontement a apparemment commencé.

    Certes, mais quand on constate que sur les 10 porte-avions des USA 8 se trouvent proches de leur ports, on a du mal à souscrire à cette idée de « marine américaine en place » :

    https://southfront.org/wp-content/uploads/2018/05/maritime_22_05_2018.jpg?x87222

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  • Betty // 26.05.2018 à 01h53

    Il me semble qu’Alastair Crooke (n’ayant pas lu l’article original je pense ainsi) fait une confusion lorsqu’il parle de « tradition apocalyptique juive » il s’agit plutôt de « tradition eschatologique juive » avec entre autres « la fin des jours ». Il évoque également Jésus au sujet de cette « tradition apocalyptique ». Or dans les 4 évangiles il n’en est rien. Dans les écritures c’est l’Apôtre Jean qui parle d’Apocalypse. Ce terme – oh combien approprié si l’on considère les événements récents et présents (russophobie, ingérence, …) où un nombre croissant de personnes découvrent que les agneaux étaient en fait des loups – revêt plutôt une signification de Révélation, précisément dé-cacher, découvrir.

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  • jules vallés // 26.05.2018 à 10h50

    Ce que je n’arrive pas, mais vraiment pas à comprendre, c’est en quoi est pire une tuerie chimique, plutôt qu’une tuerie au couteau, par balles, explosifs, phosphore blanc (qui me paraît un peu chimique sur les bords…), nucléaire, appauvri ou non, affamement, privation de soins et de médicaments… etc…etc
    Si quelqu’un pouvait m’expliquer, merci d’avance

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    • calal // 26.05.2018 à 20h59

      grosso modo, tout le monde a des stocks d’armes chimiques: on met une sorte de tabou dessus parce qu’a partir du moment ou ce diable la va etre sorti de sa boite, ca va faire tres mal.Les soldats en tenue NBC c’est super pas terrible et surtout les morts civils tues par des armes chimiques ca fait tout de suite mal a l’opinion public. Il faut bien voir qu’apres, cette opinion civile sait que son gouvernement et tous les autres gouvernements disposent d’une arme qui va les tuer sans aucun recours en 30 min chrono: apres ca ca devinet tres difficile d’obtenir son soutien pour une guerre « preventive ».Le gaz vous n’y echappez pas, vous ne voyez souvent pas, par contre les effets oui. Et pas moyen d’esperer y echapper en se plaquant . Il y a des videos sur le net sur l’effet de gaz lacrymogene israelien sur les palestiniens: jetez y un coup d’oeil vous verrez un peu ce qui nous attend ( le lacrymo se voit c’est pas le plus terrible).

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  • Roubachoff // 26.05.2018 à 23h40

    « Après s’être fait sacrer empereur des Français en 1804, Charlemagne dut abdiquer suite à sa défaite à Stalingrad face à Raspoutine et à John Lennon. »
    C’est à peu près aussi sérieux, historiquement parlant, que l’expression « bolcheviques trotskistes ». Faut-il rappeler que Trotski, écarté du pouvoir en 1924, fut expulsé d’URSS en 1927 ? Doit-on souligner que les trotskistes de la « vieille garde » ont fourni le gros du contingent de l’épuration du Parti puis des accusés des procès de Moscou ? Qu’on les aime ou non, ces gens n’ont sûrement pas eu le temps d’assassiner des millions de personnes. Sans entrer dans le débat (pourtant fondamental) entre les tenants du Bastion et ceux de la Révolution Mondiale, il existe ce qu’on nomme des « faits », et je frémis en pensant que l’auteur de cet article ait pu exercer de hautes fonctions diplomatiques.
    Par pure charité, passons sur les foutaises qu’il raconte sur la Révolution Française. Il n’est pas le seul, hélas, à réduire à un événement (la Terreur) le processus long de plus d’un siècle qui permit le passage de la monarchie à la république telle que nous la connaissons et l’apprécions aujourd’hui.
    Bref, à mon grand regret, crédibilité zéro pour cet article. Pareillement, je ne prendrais pas au sérieux un auteur affirmant que Kennedy fut assassiné par Ravaillac parce qu’il avait cassé le vase de Soissons.
    PS : Un bémol, cependant. N’y aurait-il pas eu un « glissement » involontaire lors de la traduction ? « Trotsko-bolcheviques » aurait un peu plus de sens. Une saloperie idéologique, certes, mais pas une aberration historique.

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  • Marc Michel Bouchard // 27.05.2018 à 06h17

    Il faut faire attention. L’utopisme judéo-chrétien a correspondu à des besoins de justice sociale et d’égalité à travers le tri des -bons et des méchants- après la mort et puis dans l’apocalypse finale. Les Lumières libérales et socialistes voire anarchistes toutes laïques pour résumer en gros, ont cherchés aussi à créer le bonheur sur la planète. En fait, depuis beaucoup de temps, les promesses sur l’homme nouveau et le nouveau monde ont pris la non couleur du gris sans être annulées, parce qu’il y a dans les Lumières, bel et bien une marque religieuse. Et impossible de voir chez l’humain, une acceptation profonde dans la négation de toute croyance. On le voit idem dans l’islamisme. Les deux utopies actuelles dominantes, celles des élites non des peuples sont dans la globalisation avec le banc d’essai plutôt raté de l’U.E et son multiculturalisme en bloc devenu compliqué et cet autre virtualisé qui serait le transhumanisme qui rêve en japonais et en américain de rendre l’humain mi biologique-mi machine, là l’idéologie baigne dans la magie technique d’un progrès immatériel en rupture avec notre tout biologique sans retenue comme en plein retour d’une genèse biblique qui ne voit que son univers de sens en rupture avec tout ce qui lui est opposé. Les néoconservateurs en sont de ces concepteurs arbitraires et de jouer avec le feu en Iran, ils en sont capables.

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