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30.avril.201730.4.2017 // Les Crises

Malleus Maleficarum : le manuel de la chasse aux sorcières (reprise)

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Source : Réalite-Histoire, 19-12-2008

En 1486, à Strasbourg, deux inquisiteurs dominicains, Jacob Sprenger et Henrich Kramer, publient une oeuvre intitulée Malleus Maleficarum, en français le Marteau des Sorcières. Ce livre est en fait un manuel destiné au combat contre le démon, écrit à l’usage d’inquisiteurs et de magistrats participants à la lutte contre la sorcellerie, et qui sera responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

La sorcellerie, une nouvelle forme d’hérésie

Le sorcier est un personnage qui est capable d’obtenir des satisfactions, morales ou (et) matérielles, par des procédés magiques. Il a la possibilité de faire le bien comme le mal, et peut donc guérir ou engendrer la mort. Il est à la fois craint et respecté par les populations rurales. Cependant, dès le Xème siècle, l’Eglise catholique voit dans le sorcier une illustration de la survie des pratiques pré-chrétiennes et païennes, telles que le druidisme, puis fut considéré comme un hérétique, possédé par le démon. L’Inquisition, tribunal religieux, est crée en 1231 pour lutter contre les hérétiques qui comprendront progressivement les sorciers et les devins. En 1270, parait un ouvrage luttant contre la sorcellerie, Summa de Officio Inquisitionis (le Traité de l’Office de l’Inquisition), et mentionne les différentes peines à infliger face aux hérétiques. Par la suite, en 1435, un procès d’une grande ampleur a lieu à Toulouse, devant le tribunal de l’Inquisition, dans lequel fut jugé 63 hommes et femmes, accusés de vouer un culte au démon. Sous la torture, ils avouent d’adorer le diable et de se rendre régulièrement à des sabbats. A partir du XVème siècle, la lutte contre la sorcellerie se développe dans toute l’Europe Occidentale et de nombreuses personnes furent victimes de procès arbitraires. Un théologien, Jean Vinetti, publie Tractatus contra demonum invocatores (Traité contre les invocations du démon) en 1450 et fait entrer la sorcellerie dans l’hérésie.
C’est à partir de la seconde moitié du XVème siècle que s’organise la répression contre la sorcellerie, et même la papauté va prendre part au combat. En 1484, le pape Innocent VIII promulgue la bulle Summis desiderantes affectibus et condamne officiellement tout acte de sorcellerie, qu’il considère comme opposante à l’Eglise. A cette occasion, il laisse le libre arbitre aux inquisiteurs afin de combattre les hérétiques. C’est donc dans un contexte troublé que le Malleus Maleficarum va s’inscrire. Sa publication aura pour objectif de guider les magistrats qui agissent au nom de la papauté.

Origines et publications

Le Malleus Maleficarum, connu également sous le nom de Marteau des Sorcières depuis le XVIIIème siècle, fut imprimé pour la première fois en 1486 par Peter Drach, à Bâle. Le titre de l’ouvrage se déduit uniquement de l’apologie qui précède le traité publié par le prieur du couvent dominicain de Cologne, Jakob Sprenger. Cette apologie désigne comme responsable de la rédaction un ami de Sprenger, le dominicain de Sélestat Heinrich Institoris (Kramer). Cela contredit néanmoins plusieurs passages du traité lui-même, dans lequel on parle de deux inquisiteurs en tant que rédacteurs. L’attribution à Kramer n’est pas discutée de son vivant, alors que le rôle de Sprenger reste obscur. C’est dans l’édition de Nuremberg de 1519 qu’on trouve pour la première fois dans le titre une indication d’auteur, nommant aussi bien Institoris (mort avant 1505) que Sprenger (mort en 1495). Les éditions suivantes ne donnent pas d’auteur, les deux éditions vénitiennes de 1574 et 1576 attribuent l’ouvrage à Sprenger seul, tout comme la première édition de Francfort-sur-le-Main en 1580. Dans les éditions de la fin du XVIèmesiècle (1582, 1588 et 1600), le même imprimeur, c’est-à-dire l’éditeur Nicolaus Bassaeus, mentionne ces deux auteurs.
Mais à partir de 1580, la dernière édition (Lyon, 1669) regroupe sous le nom de Malleus Maleficarum plusieurs traités d’époques différentes. On peut citer l’inquisiteur Jean Nider (docteur en théologie au début du XVèmesiècle), le franciscain Girolamo Menghi (considéré comme le père de l’exorcisme au XVIème siècle), le théologien Jean Gerson (évêque ayant vécu de 1363 à 1429 et qui a participé à plusieurs conciles), le poète Thomas Murner (1475-1537) ou encore le dominicain Bartolomeo de Spina (proche du pape Paul III et ayant vécu entre 1475 et 1547). Par ailleurs, fut introduit la bulle du pape Innocent VIII Summis desiderantes affectibus du 5 décembre 1484 aux éditions du Malleus. D’une part, elle permettait le Marteau des Sorcières d’avoir un caractère d’autorité suprême. D’autre part, grâce à la publication commune, elle obtint une place considérable dans les promulgations papales concernant la sorcellerie et la magie.
Les deux auteurs du Marteau des Sorcières n’apparaissent pas dans la page de titre, mais sont donnés à la page suivante comme Iacobus Sprenger et Henricus Institoris. Jusqu’au XIXème siècle, Sprenger était considéré comme le principal auteur. Joseph Hansen avança le premier de nombreux arguments pour une attribution principale ou unique à Institoris, déterminant ainsi la direction de la recherche en langue allemande du xxesiècle. En revanche, Sprenger continue à figurer dans la littérature internationale, au moins comme co-rédacteur à part entière. Ce n’est que récemment qu’André Schnyder tenta de contredire cette attribution. Le débat sur ce sujet reste alors en suspens.

Composition de l’oeuvre

D’un point de vue formel, le Malleus Maleficarum est divisé en trois parties. La première se compose de 18 questions concernant l’origine de la sorcellerie, les rapports entre les démons et les sorcières, leurs pouvoirs et la question de la permission divine. Cette partie demeure avant tout théorique. C’est d’abord première ligne la Bible et les écrits patristiques qui servent d’autorité, ainsi que les grands théologiens médiévaux. La seconde partie se compose de deux grandes questions principales : la première, en seize chapitres, traite la question de savoir à qui le sorcier peut nuire ; la seconde, en neuf chapitres, expose les moyens de défense et de préservation face aux ensorcellements. Cette partie est étayée par l’expérience des deux auteurs-inquisiteurs dans leur pratique des procès. La troisième partie propose des instructions pour la conduite des procès de sorcellerie et traite de la compétence juridique. Elle est suivie tout d’abord par une discussion en cinq questions sur l’ouverture du procès, puis par douze questions sur son déroulement, enfin par vingt questions sur les sentences applicables en fonction des cas. Alors que, dans la première partie du Malleus, les explications théoriques sur la sorcellerie sont au premier plan, la seconde est caractérisée par un large emploi dexemples, et la troisième est consacrée aux applications pratiques. La première partie s’adresse avant tout aux théologiens, la seconde aux prédicateur, et la troisième est en quelque sorte un manuel juridique.

Les femmes et le diable

Le Malleus Maleficarum se différencie de tous les autres ouvrages du même genre. Deux caractéristiques de l’ouvrage sont déjà indiquées dans le titre : la focalisation sur les femmes en tant que sorcières (maleficarum, au lieu de maleficorum pour sorcier), ainsi que le maléfice (maleficium) comme objet de poursuites et de condamnations. De plus, le Malleus considérait la sorcellerie comme un crimen mixti fori, en conséquence la justice spirituelle et temporelle était incitée à réprimer les sorcières avec de grandes libertés. Pour les auteurs du livre, la sorcellerie est un vaste complot démoniaque visant à détruire la chrétienté. Pour cela, le diable tente de s’appuyer sur les femmes, qui semblent donc faire l’objet d’une grande méfiance de la part de l’Eglise. Profitant de la faiblesse des femmes (misogynie ?), le diable peut les séduire et les corrompre avec une grande facilité, et peut s’unir charnellement avec elles. Ces femmes, devenues des sorcières, sèment alors le désastre dans le monde chrétien. Elles rendent les hommes impuissants et les femmes stériles, tuent les foetus dans le ventre des mères, donnent les nouveau-nés au service du diable, changent les humains en bêtes féroces, et notamment en loups-garous. Les auteurs du Malleus vont jusqu’à les rendre coupables des maladies, de la lèpre, de la cécité, d’infirmité et d’autres catastrophes. Elles déchaîneraient également les éléments, tels le tonnerre, la tempête ou la grêle. Il n’est donc étonnant de savoir que 3 personnes sur 4 envoyées au bûcher étaient des femmes.

Cependant, c’est principalement au sein du mode rural que les sorcières exercent, si on en croit le Marteau des Sorcières. En effet, le personnel médical étant quasiment absent des campagnes, les « guérisseuses » demeurent donc l’unique recours des paysans. Mais elles sont craintes puisque si elles sont capables de guérir, elles peuvent aussi amener la mort et la souffrance. D’ailleurs, les chasseurs de sorcières se répandirent durant la deuxième moitié du XVème siècle, et les personnes pratiquant la « magie » sont désignées comme démoniaques. Par ailleurs, le clergé appelait même les paysans à les dénoncer. Alors les accusations se multiplient, et lorsque des humains ou des animaux tombent malades ou décèdent subitement, ce sont les fameuses « guérisseuses » qui sont les principales responsables et accusées d’ensorcellement. Ces sorcières sont généralement des femmes isolées, d’un certain âge, et côtoyant peu de monde, et elles suscitent parfois l’imagination des ruraux qui voient en elles des démones ayant conclu un pacte avec le diable. Ainsi des centaines de bûchers sont allumés, dans le seul but d’exterminer la sorcellerie.

Procédures et conséquences du Malleus

Personne ne peut nier l’influence considérable qu’a eu le Malleus puisqu’il fera l’objet de vingt-six à vingt-huit éditions entre les années 1487 à 1669. On lui associe même le qualificatif de « Manuel de la chasse aux sorcières par excellence. » Cependant, à la différence des causes où comparaissent les hérétiques, ces affaires relèvent des tribunaux civils et non de l’Inquisition, mais cela n’empêche pas certains inquisiteurs de pouvoir faire parti des magistrats. De plus, les accusés étaient rarement défendus puisque celui ou celle qui défendait l’accusé pouvait aussi passer pour un serviteur du diable. Le Marteau des Sorcières détaille la procédure d’accusation en trois étapes :
-> Une série de question pour vérifier si l’accusation de sorcellerie est fondée, si l’accusée échoue à l’interrogatoire, c’est à dire, si ses accusateurs pensent qu’elle a le potentiel d’une sorcière ou qu’elle ne peut pas prouver son innocence, ils passent à l’étape suivante.
-> La recherche de preuves contre la sorcière, une marque significative prouvant son lien avec le démon, une manifestation publique de son pouvoir diabolique. S’ils arrivent à trouver une preuve valide contre elle, ils passent à la dernière partie de la procédure.
-> La torture, seul moyen disponible et efficace pour avoir les aveux de la sorcière. Pour les magistrats, l’aveu est important puisque, sans lui, ils n’ont pas le droit de prononcer de condamnation. De plus, en général, les juges sont persuadés de la culpabilité des sorcières, et donc le recours à la torture fait partie de la normalité dans une procédure. Les juges font confesser à leur victime le pacte avec Satan et l’union avec le diable, le reniement de leur foi chrétienne, et leur font avouer qu’elles disposent d’une poudre destinée aux maléfices. Egalement, les magistrats demandent parfois les noms des complices puisqu’à l’époque, il était peu concevable qu’une femme ait la conscience de pouvoir agie seuls. Par ailleurs, certaines torturées en venaient même à dénoncer leurs parents où leurs amis, qui à leur tour dénoncent d’autres gens pour mettre fin à leurs souffrances. Leurs aveux leurs conduisent principalement au bûcher. Enfin, les rares accusés qui résistent au supplice sont condamnées au bannissement.
Il est impossible de donner un bilan précis sur le nombre des victimes, faute de sources. Les chiffres ne peuvent pas non plus prendre en compte les exécutions sommaires. Mais on peut situer, grâce aux archives restantes (surtout en provenance d’Allemagne), que sur 100 000 accusations relevées à cette période en Europe occidentale, 50 000 personnes furent exécutées, dont 40 000 étaient des femmes.

Les oppositions au Marteau des Sorcières

La première dissertation historique sur les procès de sorcellerie fut l’œuvre du juriste de Halle Christian Thomasius, dans son De Origine ac Progressu Processus Inquisitorii contra Sagas (1712). Il commence par définir l’image des sorcières de son époque, puis tente de prouver que « ni l’écriture sainte, ni les droits romain ou canonique, non plus que les lois des anciens Francs, n’ont su quelque chose de telles sorcières. » Thomasius va même conclure : la « fable d’une secte des sorcières est apparue en Italie vers 1400″ et c’est à travers la bulle Summis desiderantes affectibus que l’inquisition contre les sorcières aurait été introduite, sur l’ordre de la papauté. Le Malleus Maleficarum ne joue donc pas de rôle déterminant chez Christian Thomasius, au contraire de la bulle d’Innocent VIII de 1484 qui était inclu dans l’ouvrage.
Pour le surintendant luthérien Eberhard David Hauber, dont les Bibliotheca, acta et scripta magica (1739) jouirent d’un grand retentissement, le Malleus, dans les années trente du XVIIIème siècle, est considéré comme « ce livre, sur lequel fut fondé […] le savoir de base concernant la magie et les procès qui furent menés sous cette accusation », et « en vertu duquel […] quelques centaines de milliers d’hommes perdirent leur honneur, leurs biens et leur vie […] »
Peu de temps après le dernier procès européen pour sorcellerie , celui de la servante Anna Göldin, dans le canton suisse réformé de Glaris, en l’an 1782, le pasteur évangélique Johann Moriz Schwager publia un Essai d’une histoire des procès de sorcellerie (Versuch einer Geschichte der Hexenprozesse) en 1784, qu’il dédia à Joseph II, le « vainqueur de la superstition et des tyrans de la conscience. » La présentation de Schwager est basée selon ses propres expériences de prédicateur concernant la superstition, qui « continue encore à nuire à la religion ». Sa conception de l’histoire suit la pensée cicéronienne de l’Historia magistra : « l’histoire est une maîtresse d’enseignement pour les sages et un fouet pour les fous […]. La superstition […] est encore bien présente […]. On doit donc lui opposer une histoire fidèle de la superstition et de ses funestes suites, qui agira et effraiera plus efficacement que des réfutations abstraites. » Dans cette oeuvre, on y retrouve « un choix d’extraits du Marteau des Sorcières et des informations détaillées sur ce livre maudit », car « les principes qui y sont contenus ont encore pour une part leurs amis et leurs défenseurs, quoique la plupart de nos théologiens ne connaissent même plus cette source répugnante. »

Le Malleus Maleficarum, manuel de chasse aux sorcières, a engendré la mort dans de nombreuses campagnes d’Europe, principalement en Allemagne, et a été approuvé officiellement par la papauté. Par ailleurs, ce livre illustre les mentalités rurales du XVème et du XVIème siècle, c’est-à-dire à la veille des remises en causes à l’encontre de l’Eglise, et à l’aube de la naissance des théories protestantes. L’Eglise s’est encore rendue responsable de crimes en voulant affirmer son autorité, et il n’est pas étonnant que celle-ci s’attire même l’hostilité d’ecclésiastiques, durant les siècles suivant, qui préféraient s’écarter de l’ordre établi plutôt que y rester. Aujourd’hui encore, la papauté ne reconnait toujours pas son erreur en ayant soutenu la chasse aux sorcières, et qui avait contribué à l’envoi au bûcher de dizaines de milliers d’innocents, par simple superstition.

Source : Réalite-Histoire, 19-12-2008

MALLEUS MALEFICARUM, le marteau des sorcières

Source : Les couloirs du net

S’il est des livres qui sèment le trouble, il en est d’autres qui sèment la mort, et le Malleus Maleficarum est peut-être celui qui aura causé le plus de massacres à travers l’Europe.

Dés 1199 Inocent III (pseudo très paradoxal) institue une bulle qui lance les prémices de l’inquisition. En 1231 En créant la constitution « Excommunicamus », le pape Grégoire IX met en place l’Inquisition.

En 1233, c’est le début de l’inquisition en France, et en 1239, Robert le Bougre fait brûler 183 personnes en Champagne suite à une rafle à Provins : c’est le bûcher du Mont-Aimé, le premier d’une longue série.

La chasse aux sorcières ne fait que commencer et s’étirera dans le temps, elle trouvera son apogée avec l’édition en 1486 du premier exemplaire du Maleus Maleficarum, autrement connu sous le nom « Le marteau des sorcières ».

Inspiré par les précédents livres Directorium Inquisitorum de Nicolas Eymerich (1376), et le Formicarius de Johannes Nider (1435), sa première partie traite de la nature de la sorcellerie, la seconde à la capture, et à l’éradication des sorcières en passant par l’extorsion des aveux par la torture, le jugement hâtif et la condamnation à mort tout aussi cruelle et expéditive des accusés (en grande partie des femmes).

Ce livre permettait aux inquisiteurs de mener à bien l’éradication des sorcières localiser ces créatures démoniaques (souvent sur une simple délation) repérer sur le corps des « sorcières » la marque du Diable sous plusieurs formes, au point que finalement, il était toujours possible d’en trouver une si on la cherchait! Puis torturer pendant le procès pour obtenir les aveux nécessaires, et finalement, lorsque les supplices étaient terminés, pour la majeure partie des victimes de ce rouleau compresseur de l’état, le compte-rendu de l’audience se terminait généralement par le salut final: Le bûcher…

Mais qui a écrit ce livre? Quel est la raison de son édition, et pourquoi l’avoir publié? Qu’est-ce que l’église pouvait en retirer comme bénéfice? Cette armes absolue aura connu au moins 34 rééditions entre 1487 et 1669, période vaste et tourmentée au cours de laquelle, la chasse au sorcières fut la plus intense.

En France il est difficile de chiffrer le nombre de victimes, Il ne reste « que » les 49 092 dossiers conservés pour la période 1540-1700 et dépouillés par Jaime Contreras et Gustav Henningsen. Dans 1,9 % des cas, les intéressés périssent sur le bûcher. Il faut ajouter à ces victimes celles des tout premiers temps de l’Inquisition et du XVIIIe siècle, dont on conserve quelque 4 500 dossiers. et à Rome, 1559 avec la destruction du palais de l’Inquisition ce sont des centaines de milliers de procès qui disparaitront à tout jamais.

Avec plus de 100 000 victimes en Espagne, garde la palme d’or des condamnations.

Ce documentaire revient sur une période sombre et sanglante, ou les mauvais esprits semblent bien être rangé du côté des juges, plutôt que dans le camp des victimes de cette impitoyable et sadique chasse aux sorcières.

Source : Les couloirs du net

Voir aussi : Inquisition – La cruauté de l’Eglise et ses méthodes de tortures – L’Inquisition et les femmes (âmes sensibles, s’abstenir)

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Commentaire recommandé

Fritz // 30.04.2017 à 04h26

Pourquoi ce billet sur un manuel de chasse au sorcières publié au XVe siècle ?

Serait-ce par analogie avec des traités plus récents :
– le Malleus hereticorum complotistarum alias Decodex sanctissimi Mundi ?
– le Malleus Marinae horarum obscurissimarum nostrae historiae ?
– le Malleus malorum discipulorum Johannis Lucae Melenchonis ?
– le Malleus adversus Galliam Invictam ipsius Melenchonis ?
– le Malleus adversus perversum et diabolicum Nicolaum Dupontem Agnanum ?

Ou, plus simplement, le Malleus mediaticus pro sanctissimo Macrone ?

53 réactions et commentaires

  • Fritz // 30.04.2017 à 04h26

    Pourquoi ce billet sur un manuel de chasse au sorcières publié au XVe siècle ?

    Serait-ce par analogie avec des traités plus récents :
    – le Malleus hereticorum complotistarum alias Decodex sanctissimi Mundi ?
    – le Malleus Marinae horarum obscurissimarum nostrae historiae ?
    – le Malleus malorum discipulorum Johannis Lucae Melenchonis ?
    – le Malleus adversus Galliam Invictam ipsius Melenchonis ?
    – le Malleus adversus perversum et diabolicum Nicolaum Dupontem Agnanum ?

    Ou, plus simplement, le Malleus mediaticus pro sanctissimo Macrone ?

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    • Victor // 30.04.2017 à 05h24

      Parce que la chasse continue…

      Le pouvoir matérialisé en un pseudo-front qui se voudrait républicain, une sorte de dictature à parti unique divisé en deux, et qui pratique l’alternance et la fausse opposition théâtrale, a ressorti ses vieux livres du grenier.

      Le pouvoir actuel ne chasse plus des sorcières imaginaires, il traque des fachos imaginaires.

      Néanmoins, le but est le même : tuer dans l’œuf toutes contestations via la diffamation, afin de conserver l’anneau de pouvoir.

      Imaginez toute la smala hurler aux fascistes, aux fachos, ou encore Hollande dire  » mon précieux « , et la prochaine fois qu’il passera à la TV, c’est la tête de Gollum que vous verrez. C’est magique. C’est la chasse aux sorcière, et elle est ouverte.

        +71

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      • bolivarien // 30.04.2017 à 06h52

        D ‘ authentiques sorcières qui lancent la chasse à d’ hypothétiques sorcières.

        Oui le fond de l’Histoire se répète, seule la forme change.
        Les sorcières sont en costard- bagouzes et surjouent l’indignation.pour faire oublier les vrais assassins.

        Agriculture, licenciements , délocalisations; évasion fiscale, pesticides,, nucléaire, vente d’armes, Ukraine, Libye, Syrie …. combien de morts ?

          +41

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        • Alfred // 30.04.2017 à 09h20

          La forme change mais vous venez d’inventer une analogie qui n’était à mon avis pas prévue et un contre sens (la faute à alloween ?): C’est l’Inquisition qui représente les outils (médiatiques et financiers pour l’instant judiciaires bientôt) de la puissance organisée transnationnale de l’église (l’oligarchie « à la davos » (etc) qui regarde par dessus les frontières) dans le but d’éliminer les savoirs anciens et utiles locaux (guerriseuses et masseuses d’anges au plus près de la population).
          Votre commentaire sur les authentiques et les hypothétiques rend inutilement l’analogie confuse.. et comme je suis parano je me demande si c’est pensé trop vite ou volontairement face à une idée qui vous dérangerait ?

            +6

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      • RGT // 30.04.2017 à 16h51

        Mais non, vous divaguez, la vérité est plus simple.

        La chasse aux sorcières DOIT être relancée car la démocratie est en danger.

        Il faudrait commencer de suite par instruire un procès inquisiteur contre la fille même de Satan qui use de sa magie noire pour jeter des sorts infâmes à l’encontre des Preux Chevaliers de la Modernitude (Saint François Fillon luttant contre le dragon en est le plus bel exemple).

        Belzébuth Le Pen avait déjà mis en péril notre Démocratie mais il fût renvoyé aux enfers suite à la victoire du Candidat Divin Saint Jacques en 2002.

        Il prit alors une décision stratégique et perverse pour faire gagner les forces du mal : Il se retira au profit de sa fille qui n’était en réalité que la réincarnation de la sorcière Jeanne d’Arc brûlée en 1431.

        Donc vous avez compris pourquoi l’inquisition doit être rétablie. C’est simplement pour préserver les peuples des manœuvres du malin et de ses supplétives.

          +9

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    • Fritz // 30.04.2017 à 13h25

      Désolé pour les fautes dans mon commentaire :
      « un manuel de chasse aux sorcières »
      « Malleus haereticorum »
      « Malleus adversus Galliam Invictam ejusdem Melenchonis » (ou : « praedicti Melenchonis »)

      Cela m’apprendra à écrire en latino de coquinae.

        +9

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  • bili // 30.04.2017 à 06h42

    Avec le nouveau programme de Marine Le Pen depuis son accord avec NDA:
    Reconnaissance du vote blanc
    Législatives à la proportionnelle
    Référendum sur l’Europe
    Vs Macron qui veut réformer le code du travail par ordonnance des son accession au pouvoir…
    Qui est le plus dangereux pour la démocratie ?

    Sachant que les chiens de garde des médias seront prompte à sauter au coup de Marine au moindre soupçon d’autoritarisme, alors qu à Macron on lui pardonnera tout…
    RÉSISTANCE

      +74

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    • Homère d’Allore // 30.04.2017 à 08h38

      Marine Le Pen ne mentionne même plus la sortie de l’Euro dans sa profession de foi.

      http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/28/35003-20170428ARTFIG00376-marine-le-pen-ne-mentionne-plus-la-sortie-de-l-euro-dans-sa-profession-de-foi.php

      Alors ce type de « résistance » ne trompera que les gogos.

      Reconnaissance du vote blanc: fort bien, autant tester celui-ci en masse dimanche prochain, ce sera la meilleure action en sa faveur.

        +16

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      • calal // 30.04.2017 à 09h19

        elle fait des compromis avec la realite demographique de la france. trop de retraites,de fonctionnaires et de personnes dependantes des aides sociales qui preferent percevoir un montant en euros adosse a l’allemagne pluto qu’un franc adosse a la competence du pays.

        grosso merdo,elle dit aux retraites ages qui de tout facon vont passer l’arme a gauche dans les 5 ans qui vont suivre,faite un geste pour liberer vos enfants du joug de l’ue,cela ne vous impactera pas de votre vivant.

        je ne crois pas que les retraites qui arrivent soit equivalent avec les retraites qui sont a la retraite depuis 10 ans (au niveau montant moyen des retraites verses et au niveau adhesion a l’ue)..

          +14

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      • alix // 30.04.2017 à 10h55

        « Reconnaissance du vote blanc: fort bien, autant tester celui-ci en masse dimanche prochain, ce sera la meilleure action en sa faveur » c’est une blague ?
        le bankster va reconnaitre le vote blanc si il est élu avec peu de suffrage, j’en doute fort.

        le sujet est tellement sensible que le journal Le Monde n’en fait pas mention dans son article sur le compromis Lepen/NDA

        http://mobile.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/29/les-convergences-dans-l-accord-fn-debout-la-france_5120087_4854003.html?xtref=https://news.google.fr

        Alors que cette reforme est une vraie révolution démocratique si elle est voté.
        Mais certain on une « pudeur de gazelle » et veulent pas « salir les mains ».
        Mmême si pour cette fausse pudeur il risque de reconduire au pouvoir l’oligarchie politiquofinanciere en place depuis 40 ans …
        Je vous rassure c’est pour sa qu’on à inventé l isoloir, promis personne ne connaitra votre vote et vous ne risquez pas d ‘être victime de l inquisition du pouvoir en place.
        Alors faite l ‘impenssable! franchissez la ligne rouge ! ne votez pas comme vaux maitre l ‘on dis et osez réfléchir par vous même…

          +8

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      • vlois // 30.04.2017 à 13h19

        Quoiqu’il en soit, si on souhaite la sortie de l’euro quelquesoit le candidat, il ne faut pas le faire à grand renfort de publicité et d’annonce tonitruante. Il faut que l’ennemi baisse la garde car forcément la Finance jouera contre le nouveau franc, le prendre par surprise et par ruse permettra de circonscrire les dégats et la spéculation.
        Si c’est une guerre, il ne faut pas dévoiler son objectif, sa stratégie et ses intentions. Après, je ne sais pas où est la vérité inaccessible par essence d’autant plus que je ne connais aucune des personnes qui se présentent en candidat de façon intime… comme la plupart des français.

          +7

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        • Alfred // 30.04.2017 à 14h07

          C’est tout à fait juste. Et c’est cette possibilité d’une duplicité du candidat en notre faveur qui m’avait fait voter Mélenchon avec son plan B et c. Il faut les prendre par surprise au moment de sortir.

            +4

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  • HT // 30.04.2017 à 07h38

    Les techniques de tortures employées sont indescriptibles…

     » Les deux églises, catholique et évangélique, portent une dette énorme et indélébile envers les femmes, à cause de leur diabolisation, diffamation, persécution et exécution en masse.

    Les supplices infligés aux sorcières par «la religion de l’amour» étaient inimaginables. »

    http://www.theologe.de/inquisition.htm

      +9

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    • Paco // 30.04.2017 à 11h01

      heureusement qu’il y a des protestants pour me renseigner sur la malignité de l’église (catholique et romaine bien sur) ainsi que des étrangers pour m’expliquer à quel point mon pays est répugnant…

        +11

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    • Chris // 30.04.2017 à 13h21

      L’inquisition s’est adressée particulièrement aux femmes, car les femmes sont moins obéissantes et bien plus subversives que les hommes. Les armées reconnaissent ce fait.
      De plus, elles éduquent, d’où la nécessité d’absolument les formater pour pérenniser un pouvoir.
      Pour ce faire, à l’instar de la Chrétienté, le Coran et les Hadiths (Sunna) ont mis au point des procédures très précises où les rôles dévolus sont strictement codifiés.
      Perso, j’assimile le wahhabisme récemment développé dans les pays du Golfe et son instrument de coercition, le jihadisme salafiste, aux grands mouvements de l’Inquisition des XV- XVI siècles, lequel est né de la pression excessive du modèle économique momentanément victorieux de l’Occident sur le modèle islamique.
      Les êtes humains ont toujours eu une grande imagination et sadisme pour garder le pouvoir, sauf qu’ils oublient que tout excès de contrainte créera son ressort en sens inverse !
      L’échec de Macron va superbement illustrer cette loi de la physique.

        +7

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    • olivier // 30.04.2017 à 14h58

      Lire :

      La Femme au temps des cathédrales de Regine Pernoud (Auteur)

      Historiquement incorrect de Jean Sévillia

      Imperiofobia y Leyenda Negra [Siruela], de Elvira Roca Barea

      Le Génie historique du catholicisme. Olivier Hanne

      L’Église au risque de l’histoire, de Jean Dumont.

      Ce n’est qu’un début facile d’accès …
      Cela nous éviteras les fadaise habituelles sur les femmes, l’inquisition, Galilée, Pie XII, ou le chevalier de la Barre… La vérité est que l’église a subi une chasse au sorcière médiatique à partir de la renaissance, chasse qui continue encore aujourd’hui. L’histoire est écrite par les vainqueurs. M Berruyer, en voulant bien faire , vous faite mal.

        +8

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  • maranata // 30.04.2017 à 08h31

    La version de l’historienne Anne SIGAUT dans son livre « la chasse aux sorcières et l’inquisition » me semble plus objective que cet article, 100% à charge contre l’église catholique et ses pseudo massacres de sorcières. Si l’existence du Malleus Maleficarum, livre écrit par deux religieux fanatiques est indéniable, il n’en est pas moins vrai que ce sont essentiellement des tribunaux CIVILS qui se sont livrés 100 ans plus tard à ces massacres dans un climat de forts troubles liés à la contestation du pouvoir royal et de celui l’église catholique par les juges de tribunaux locaux.

    De plus en plus d’historiens remettent en cause les versions très anticléricales de Michelet, de Voltaire, de Lamothe-Langon ou de Margaret Alice Murray , ces auteurs étant scandaleusement partiaux jusqu’à émettre de vulgaires mensonges comme vérités avérées aux seules fins de servir leurs idéaux.

    Il serait vraiment utile d’approfondir réellement le sujet au moyen des dernières recherches historiques…

      +36

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    • Fabrice // 30.04.2017 à 13h20

      Il est aisé de dédouaner les prêtres car les sentences furent le fait de tribunaux « laïques » mais qui montait ses « zélés » fidèles au point de leur faire perdre la raison lors des cultes, qui n’est pas intervenu pour faire cesser tout cela ?

      Les religions chrétiennes (catholiques et protestantes) furent sur ce point d’accord dans un période trouble de trouver ces coupables toutes désignées pour détourner l’attention de leur travers puritains, sadiques et mortifères bien loin du message de tolérance et d’amour poussé en avant par celui qui pourtant avait connu les affres infligés par ces tourmenteurs (comme quoi les siècles n’apportent pas la sagesse mais le rafinement dans la cruauté).

        +12

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      • Fabrice // 30.04.2017 à 13h34

        Mes conclusions sur les religions sont quelles sont le fruit de la volonté d’une minorité pour asseoir la puissance sur l’égo humain d’une majorité en s’assoyant sur les messages d’origines peu importe sa beauté et son humanisme.

        On ferait lire le résultat de siècles de détournement de son message par des religieux devenu aussi fou que ceux qui ne se salirent pas les mains dans sa condamnation (mais firent aussi appel aux laïques) qu’il dirait probablement « ils ignorent toujours et encore ce qu’ils font. »

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      • Photius // 30.04.2017 à 14h00

        Raison de plus de passer à l’orthodoxie . Il y a eu des pb , notamment , en Russie , l’affaire des « vieux croyants » , mais cela n’a pas atteint le centième des horreurs perpétrées par l’Eglise romaine en occident .

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      • olivier // 30.04.2017 à 23h35

        L’inquisition cathare a été surtout un problème politique et social avant d’être religieux avec par exemple le Comte de Toulouse en lutte avec le pouvoir royal. Louis VII trouvais le Pape Alexandre II trop indulgent. C’est Philippe Auguste qui condamne au bucher les hérétiques alors que l’église a hésité prés d’un siècle en préférant la prédication (avec notamment les ordres mendiant et St Dominique). Pendant ce temps les catholiques étaient livrés aux persécutions des cathares. L’inquisition a donc été perçût par la population locale comme une délivrance. On dois a l’inquisition une partie de notre système judiciaire actuel (Le jury par exemple). Chaque accusé avais son avocat et les dénonciateurs calomnieux étaient punis comme les hérétiques. Au final peu de morts et pas beaucoup de peines aménagées.

          +2

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        • olivier // 30.04.2017 à 23h36

          Sur l’inquisition espagnole, on à dénombré entre 500 et 1300 mise a mort entre 1560 et 1700. A comparer avec une journée du chemin des dames en 14-18… Sur l’ensemble, les archives de Tolede démontrent que la torture, tres encadrée, n’a touchée que 1 a 2% des procédures. Et l’inquisition traitais également des affaires « courantes ». On trouve donc le cas d’un meurtrier d’enfant par exp. Rien à voir avec ce que pratiquais la justice laïque. Certains historiens vont ainsi jusqu’à souligner que l’inquisition a permis de juguler les massacres, comme au Portugal. Au final il faut bien se garder de juger l’histoire avec nos valeurs d’aujourd’hui, ce serait un anachronisme. En revanche du coté protestant ce fut une autre histoire, avec par exemple Calvin a Genève (10 000 habitants) qui envoya au bucher 500 personnes en 20 ans… Une des raisons de ses massacres et ces milliers de morts dans la chasse au sorcières fut sans doute l’absence d’une église structurante qui aurait pus juguler les élans personnels. Comme quoi, tout n’est pas noir ou blanc…

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          • Fabrice // 01.05.2017 à 13h30

            Désolé Olivier, mais comme je l’indiquais le clergé était bien à la manoeuvre, cette histoire de tribunal laïque était juste pour ne pas se salir les mains.

            Je compare la méthode employé par les prêtres juifs lors de la condamnation de Jésus-Christ à celle des prêtres qui poussait les tribunaux de la chasse aux sorcières à dessein si ils avaient été dans le message ils aurait agis comme Jesus-Christ quand on lui présenta la pécheresse menacée de lapidation.

            Que le culte soit catholique, protestant, orthodoxe, musulman, juif, ou autres sectes … la preuve est faite depuis longtemps que le message spirituel n’est pas au sein d’un regroupement qui formate mais individuel avec pour source Jésus-Christ, Bouddha, Mahomet, … ou une recherche individuelle mais sûrement pas en ce fiant à une organisation qui cherchera à imposer son avis, interprétation et surtout son autorité trop souvent pour commettre le pire à sa place.

            Un jour je vous invite à lire les différentes prière et de faire le décompte du nombre de fois où on parle d’ennemi ou les autres (non catholique ou protestant, …) à faire disparaître c’est assez édifiant.

              +0

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            • olivier // 01.05.2017 à 21h28

              Je constate que je ne vous convainquerais pas. Je vous invite donc a lire ma liste de livres plus haut pour eclairer vos préjugés ideologiquement orienté («  a la manoeuvre » ? relisez moi). L’histoire indique que vous avez tord. Et accessoirement, puisque vous semblez vous poser dans le camps du progressisme athé ou agniostique en vilipendant un sois disant camp de la haine, je vous invite également à faire un rapide décompte des morts du 20e siecle engendrés plus ou moins directement par votre idéologie. Relativisme quand tu nous tien… La Guerre c’est la paix, l’esclavage c’est la liberté, l’ignorance c’est la force. Merci pour cet échange, bien à vous.

                +0

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    • Photius // 30.04.2017 à 14h05

      Marion Sigault ment effrontément ( il n’est que de voir sa relation de l’affaire du chevalier de la Barre ).
      Car enfin , ce n’est pas une question de quantité , mais de principe . S’il n’y avait eu qu’une seule victime de l’Inquisition , cette victime aurait été de trop et aurait , à elle seule , décrédibilisé le christianisme . L’islam , lui , ne se décrédibilise pas par sa violence , car sa violence est intrinsèque . Le christianisme se décrédibilise car la violence est bannie de l’enseignement de Yeshouah de Nazareth . Même monsieur Borboglio , ci-devant évêque latin de Rome , s’en aperçoit , mais un peu
      tard .

        +3

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      • ALM // 03.05.2017 à 06h30

        « Marion Sigault ment effrontément ( il n’est que de voir sa relation de l’affaire du chevalier de la Barre ). »

        Dites-nous en plus?

          +0

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  • maranata // 30.04.2017 à 08h54

    l’auteur de “la chasse aux sorcières et l’inquisition” est Marion SIGAUT et non pas Anne !?!

      +8

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  • Duracuir // 30.04.2017 à 08h59

    Seul point agaçant dans cet article: l’exclusivité du crime au catholicisme.
    Je me permets de rappeler ou d’apprendre à ceux qui ne le sauraient pas que les différents cultes protestants ont martyrisé au moins autant de « sorcières » que l’Église catholique.

      +13

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  • Koui // 30.04.2017 à 09h09

    Je rappelle que la sorcellerie est condamnée par les tribunaux actuellement en côté d’ivoire. On peut prendre 2 ans de prison pour avoir mange l’âme de quelqu’un, être lynché ou banni du village. Il y a des gens dont le métier est de repérer les sorciers. Ce sont le plus souvent des repentis http://www.wobebli.net/culture/sorciers-africains.htm

      +7

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  • calal // 30.04.2017 à 09h14

    Cependant, c’est principalement au sein du mode rural que les sorcières exercent, si on en croit le Marteau des Sorcières. En effet, le personnel médical étant quasiment absent des campagnes, les “guérisseuses” demeurent donc l’unique recours des paysans.

    quelqu’un a t il des liens entre l’histoire du developpement de la medecine (ivg,sante animale et humaine) et « sorcellerie »?
    y aurait il moyen d’une contraception ou d’une pillule du lendemain « naturelle » sans payer un tribut aux labos pharmaceutiques?

      +4

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    • Paco // 30.04.2017 à 11h15

      c’est sous Louis xiv quand on ne croit plus guère à la sorcellerie qu’éclate l’affaire des poisons.
      il est bien possible que les fameuses sorciéres n’étaient que des avorteuses de village.

        +4

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  • Betula // 30.04.2017 à 09h54

    Il est vraiment dommage de prendre un opuscule aux applications réelles limitées, relevant plus de l’imaginaire que de la pratique comme modèle de la chasse aux sorcières qui lentement, aujourd’hui, se met en place par voies médiatiques et judiciaires.
    Les sueurs froides que le Decodex peut donner à certains n’en est qu’un exemple.
    Et je rejoins Maranata dans sa proposition d’une lecture inspirée des travaux d’Anne Sigaut proche de la réalité historique.
    L’Inquisition, en France, marque un tournant dans l’approche judiciaire d’un fait, lire dans l’édition des Belles Lettres le « Manuel de l’inquisiteur » de Bernardo Gui, par la recherche de la preuve par enquête, qui inspire encore notre Droit toujours de type inquisitorial, et non accusatoire et contradictoire comme dans le monde anglo-saxon.
    Or en France le juge est toujours « au service de la vérité » donc l’égalité des armes n’est pas garantie ni même les droits fondamentaux par ce défaut contradictoire peu respectueux des droits de la défense (le procureur est au même niveau d’estrade que le juge et l’avocat en dessous!)
    Les médias français ne se comporteraient-ils pas comme des inquisiteurs, vus par Michelet? …..

      +5

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  • BA // 30.04.2017 à 10h27

    Les gardiens du dogme répètent depuis 15 ans :

    « Ceux qui sont pour la sortie de la zone euro sont des sorcières ! »

    « Il faut les brûler ! »

    « L’euro, c’est la seule et vraie religion ! »

    « L’euro, c’est la prospérité ! »

    « L’euro, c’est encore plus de richesse, c’est toujours plus de richesse ! »

    Pendant ce temps, dans le monde réel, l’Italie est en faillite.

    La dette publique de l’Italie s’est emballée.

    La dette publique de l’Italie est devenue incontrôlable.

    L’Italie vient juste de prendre la deuxième place du pays européen le plus surendetté, après la Grèce.

    L’euro est mort.

    http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/7997694/2-24042017-AP-FR.pdf/93d33a39-7c15-4ce4-8e16-f75e66c0f56e

      +10

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  • BA // 30.04.2017 à 10h28

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,897 milliards d’euros, soit 179 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2217,909 milliards d’euros, soit 132,6 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 241,061 milliards d’euros, soit 130,4 % du PIB.

    4- Chypre : dette publique de 19,298 milliards d’euros, soit 107,8 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 446,824 milliards d’euros, soit 105,9 % du PIB.

    6- Espagne : dette publique de 1106,952 milliards d’euros, soit 99,4 % du PIB.

    7- France : dette publique de 2147,418 milliards d’euros, soit 96 % du PIB.

    http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/7997694/2-24042017-AP-FR.pdf/93d33a39-7c15-4ce4-8e16-f75e66c0f56e

      +7

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  • BIBUS // 30.04.2017 à 11h04

    Article qui fait appel à l’intelligence de chacun, réfléchir sur la chasse aux sorcières concernant le choix politique de l’élection qui vient.
    La « jeunesse » Macron, avec Attali, Bayrou, le parti communiste, la CGT, Hollande, Juppé, le CNPF, Bruno le renouveau, Parisot,…
    La caste politique, médiatique, rassemble à la vue de tous des gens qui font depuis trente ans semblant de s’opposer.
    Je dis « enfin » en pensant aux « Cégétistes » que je connais et qui vont voter Macron, entre autre pour sa loi travail qui passera par ordonnance.
    Encore quelques années pour se concentrer sur l’avenir de nos enfants.

      +10

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  • Philvar // 30.04.2017 à 11h19

    En fait c’était souvent bien plus simple: Il a toujours existé des femmes plus évoluée et réfractaires qui se voulaient libre. Même sexuellement. Elles étaient en général du moins dans les campagnes, isolées du village. Et de nombreux hommes allaient les retrouver ce qui évidemment ne plaisait pas du tout à leurs femmes qui donc les déclaraient comme sorcières envoutant leurs hommes. L’église a bien suivi et a même développé l’accusation à bien d’autres motifs. Un peu comme l’expression : qui veut se débarrasser de son chien dit qu’il a la rage !

      +3

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    • calal // 30.04.2017 à 13h22

      je ne pense pas que ce soit des femmes qui denoncaient les sorcieres par jalousie. je pense plutot que ce sont des heritiers ou des concurrents qui etaient decus que la guerisseuse ait prolonge la vie du chef de clan ou des maris qui voulaient un heritier et que la guerisseuse avait fait « passer » a la demande de la mere qui etaient interesse a la disparition de cette derniere. ainsi que les pretres et les « autres medecins ».

        +2

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  • BA // 30.04.2017 à 11h30

    La sorcière, c’est aujourd’hui Nicolas Dupont-Aignan.

    Pour brûler la sorcière, le mécanisme est le suivant :

    Manifestation anti-Dupont-Aignan à Yerres : intox de BFM TV et France 2 ?

    La manifestation anti-Dupont-Aignan aurait soi-disant été organisée par « de simples citoyens non-encartés », si l’on en croit BFM TV et France 2.

    En réalité, la manifestation n’a pas été organisée par de « simples citoyens non encartés », mais par des militants politiques pro-Macron, par des militants du Parti Socialiste et des adversaires de longue date de Nicolas Dupont-Aignan.

    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/manifestation-anti-dupont-aignan-a-192576

      +9

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    • Fritz // 30.04.2017 à 11h50

      Merci, @BA, pour le lien avec cet article de fond qui démonte l’intox médiatique.
      Une intox par omission.
      200 manifestants du PS et d’En Marche, et pas tous de Yerres, dans une ville de 30 000 habitants : c’est plutôt mince.

        +5

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      • Jean-Paul.B // 30.04.2017 à 12h51

        Oui, mais l’effet recherché par le groupe médiatique (BFMTV-RMC-Libération-L’Express) de M. Drahi (exilé fiscal en Suisse rappelons-le!) est, en fabricant un évènement et le présentant comme étant la réalité, d’amener les gens à penser qu’il vaut mieux voter pour M.Macron.
        (Mme Ruth Elkrief « journaliste » politique de BFMTV a quand même fait un « Check » à M; Macron juste avant qu’il monte sur scène pour son meeting à Arras, manque de chance elle a été filmée et les français ont pu la voir, mais pas sur BFMTV!!!).
        Ils nous parlent de l’Allemagne de 1933, mais cela ne les empêchent pas d’adopter des méthodes dignes de Joseph Goebbels pour effrayer ceux qui refusent de voter Macron préférant s’abstenir ou voter blanc.

          +14

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        • Chris // 30.04.2017 à 15h05

          Avez-vous lu le commentaire du Pape François :
          http://www.lematin.ch/monde/europe/pape-sait-vient-macron/story/14545713
          Le pape François s’est refusé à donner des conseils aux Français pour départager les deux présidentiables… à la manière de la reine Elisabeth peu avant le Brexit !
          Il affirme ne rien savoir de la politique intérieure française, alors que le Vatican a le meilleur réseau diplomatique du monde.
          « Benoitement », il explique que Marine Le Pen représente «la droite forte», mais qu’il ne sait pas d’où vient Emmanuel Macron.
          Du grand art. Un clin d’oeil à Marion qui défila contre le Mariage pour Tous ?

            +6

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  • Shaitan // 30.04.2017 à 11h40

    L’anathème, raciste, fasciste, Nazi, je l’entends depuis que j’étais jeune homme, il y a bien longtemps.
    Les prélats ne chuchotent plus à l’oreille des princes, ils tiennent le sceptre.
    Galilée voulait montrer les travaux de Copernic pour prouver ses dires en les appuyant sur la la raison. Ses juges lui rétorquèrent que seul le mystère était recevable. La raison n’avait pas sa place ici.
    Difficile combat que celui de la vérité scientifique qui se définit elle même comme le paradigme éphémère ne vivant que le temps de l’incertitude.
    Ainsi la vérité qui se hisse sur les béquilles fragiles de la rationalité choix sans fin sur les écueils de l’idéologie.
    La raison ne peut s’entendre que quand elle s’exprime avec force, ce qui est le droit et le devoir des hommes en quête de lumière.
    Comme le disait Victor Hugo, pour briller, les étoiles ont besoin de la nuit.

    Merci Mr Berruyer de nous montrer quelques astres alors que l’obscurité est partout. Il est saisissant de voir comme la logique élémentaire et les plus simples additions de faits sont balayés par les dévots de la médiacratie qui intime au peuple d’entendre leurs prêches, c’est sans fin.

    Votre droiture est méritoire. Vous êtes un honnête homme.

    Un facho.

      +8

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  • BIBUS // 30.04.2017 à 13h07

    BA, vous soulignez la propagande fantastique que nous subissons.
    Impossible depuis des mois de savoir pourquoi c’est génial de poursuivre la mondialisation telle quelle, avec le cortège avéré de la misère qu’elle provoque. Aucun des macroniens n’en parle.
    Leur discourt est un discourt de haine qui m’inquiète vraiment, car il est accompagné d’un mépris insensé des pauvres, des petites classes sociales.
    Voir « l’abbé Pierre », qui doit savoir l’état de misère provoqué par cette politique, prendre parti pour Macron, est pour moi effrayant car je redoute ce qui va arriver au  » petit peuple ».
    Voir Martinez avec Parisot montre la collusion incroyable du système. La loi Macron va passer par ordonnance et Martinez sait bien, il vient de le vivre, que manifs et protestations n’y changeront rien. Martinez appelle donc à voter pour la loi Macron.
    Combien de temps encore pour que la population le réalise, en toute conscience, et réfléchisse
    EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE, pouvant bien sur in fine approuver la suppression du code du travail, si elle pense qu’il s’agit du « modernisme », « d’ avenir radieux ».

      +3

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  • Toff de Aix // 30.04.2017 à 13h42

    « Profitant de la faiblesse des femmes (misogynie ?), le diable peut les séduire et les corrompre avec une grande facilité(..) »
    Non, c’est insuffisant comme motif !
    Article avec un fond exoterique indéniable, mais qui oublie la Tradition et l’ésotérisme le plus basique. Pourtant il avait bien commencé à aborder le sujet avec le paganisme, notamment.
    L’église, pour asseoir sa domination sur l’Europe, devait absolument éradiquer les cultes païens (ou dits comme tels), qui ressortaient principalement du Féminin Sacré.

    Leur origine se perd dans la nuit des temps, mais a perduré, notamment à travers les rebouteux, les « guerisseuses en lisière de forêt », la wicca, mais aussi du côté des « barbares germains » (les « sorcières aux longs cheveux » qui se suiciderent en masse, lors de leur capture, suite à la défaite lors de la bataille d’aix…). Nombre d’églises et de lieux sacrés du christianisme furent édifiés sur des lieux qualifiés de « paiens » mais sacrés, car reconnus comme spéciaux de mémoire immemorielle (en Provence la grotte de la vierge, en Bretagne le mont Saint Michel, etc.). Je recommande, pour ceux que cela intéresse, la lecture de l’extraordinaire « pape des escargots » de Vincenot, histoire d’approfondir..
    C’est bien dans une optique autant religieuse que politique, pour étouffer la concurrence, que cette inquisition fut fondée, et ne recula devant rien.

      +5

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    • Photius // 30.04.2017 à 14h17

      Pour info , et vu les limites actuelles des Provinces , le Mont St Michjel est en Normandue …. »le Mont que le Couesnon , dans sa folie , mit en Normandie » selon la formule poétique de je ne sais plus qui . Certes , sous le roi Salomon 1er , vers l’an mille , ce coin, là était sous souveraineté bretonne , mais le Mont , ne tant que tel , n’était pas encore là … ‘Faut quand même pas être trop fanatique breton …Cela dit , sur le fond , je suis assez d’accord .

        +0

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      • toff de aix // 30.04.2017 à 16h28

        Techniquement, aujourd’hui il est en Normandie oui, mais historiquement, ce ne fut pas toujours le cas. Au fil de l’Histoire il a été souvent « réclamé par les Bretons car presque « sur la ligne ». Donc bon, s’arrêter à ce détail serait bien dommage.

          +2

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  • Louis // 30.04.2017 à 16h13

    Ah la chasse aux sorcières, qu’est ce qu’on peut raconter comme bêtises dessus.

    Quelques faits en vrac :

    – Le tribunal de l’inquisition pourchassait les crimes d’hérésie (ce qui pouvait inclure la sorcellerie mais qui visait surtout toutes les religions susceptibles de se développer en pouvoir politique capable de saper l’emprise de l’église catholique)
    – De mémoire le pape condamna le Marteau des Sorcières après l’avoir lu (à vérifier)
    – L’inquisition par les tribunaux civils fut celle qui ressorti le Marteau des Sorcières des cartons à partir de la renaissance pour l’appliquer à tout un tas de pauvres folles entre le XVI et le XVII em
    – La majorité de la chasse aux sorcières eux lieu en Allemagne à l’époque ou le protestantisme était déjà bien avancé
    – Louis XIV est le roi qui fit interdire la chasse aux sorcières en France
    – L’église catholique au moyen âge c’est aussi l’introduction du culte Marial et son large développement notamment à partir du XIIIème siècle
    – On estime le nombre de victimes de la chasse aux sorcières à quelques dizaines de milliers (ce qui fait déjà quelques dizaines de milliers de trop)

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    • calal // 30.04.2017 à 20h02

      vous qui semblez avoir des competences en histoire,que pensez vous de ce raisonnement:
      -dans toutes les tribus indiennes d’ameriques ou dans les civilisations primitives, il y a un shaman guerisseur
      -les druides tenaient ce role en gaule
      -les romains et les grecs avaient de medecins et des chirurgiens

      qui tenait ce role de medecin pendant la periode du bas moyen age dans les villages en france?le meme tenait il le role de sage femme?

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      • Louis // 30.04.2017 à 21h44

        Navré je n’en ai aucune idée. L’histoire est chez moi un hobby et une passion mais ce n’est pas avec ça que je gagne ma vie donc mes connaissance ne s’étoffent qu’au grès de mes heures de repos 😉

        Je crois bien que les accouchements étaient pratiqués par des femmes appelées « ventrières » (je vous laisse le soin de chercher le terme), pour le reste nous avions nos rebouteux. Je pense qu’il ne faut pas non plus négliger le rayonnement des nombreux monastères qui devaient certainement profiter de leur richesse pour distribuer des « médicaments » à leurs fidèles.

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    • Sandrine // 30.04.2017 à 20h08

      J’ai les mêmes souvenirs que vous sur cette question. Il semble que la chasse aux sorcières soit plus venue de la « société » que de l’église proprement dite. Je crois d’ailleurs que c’est un phénomène qui a eu princpalement lieu dans l’arc alpin (et plutôt en pays protestant).
      L’idée que l’église catholique à travers les sorcières aurait cherché à écraser le pouvoir des femmes libres n’est pas vraiment attesté par les historiens, je crois . C’est plus une « marotte » idéologique (défendue en son temps, d’ailleurs, par Himmler qui ne perdait pas une occasion de dénigrer l’église catholique)

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  • Danièle Dugelay // 01.05.2017 à 02h53

    La dernière fois que j’ai entendu parler d’une sorcière, c’était dans le centre de la France en 1975.
    Elle savait jeter des sorts au moyen d’une corde nouée placée dans un lieu bien précis, en sacrifiant un poulet etc…Elle pouvait connaître et orienter votre avenir, faire revenir l’être aimé et empocher une coquette petite somme pour récompenser ses talents. Elle a réussi à isoler une pauvre veuve en affirmant à sa famille qu’elle était sorcière et provoquait les malheurs. Cette histoire dont j’ai été témoin n’est pas très ancienne. Je me demande si ces superstitions parfois nuisibles existent encore ?

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