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23.avril.202023.4.2020 // Les Crises

SARS-COV-2 : Sorti d’un laboratoire par accident ?

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Source : Recherche indépendante, Alexander Samuel

Alexander Samuel est Docteur en Biologie Moléculaire, et auteur de plusieurs publications en lien avec le neurodéveloppement.

Dans le cadre de la recherche visant à se prémunir d’une pandémie future, soit par accident de type zoonose (transmission d’un animal à l’homme) soit par terrorisme biologique, il est possible en effet qu’un virus soit sorti d’un laboratoire par accident. Cependant, possible ne signifie en rien prouvé. Alors comment savoir, comment vérifier ?

Les bases en génétique

Il faut pour cela maîtriser un minimum la génétique et l’évolution. Nous avons tous une vague idée de l’ADN, certains se souviennent peut-être qu’il s’agit d’un grand livre de 6 milliards de bases, ces bases étant un alphabet à 4 lettres : A T G et C. Mais une grande partie de l’ADN est non codant. Les gènes ne représentent qu’une petite partie du livre. Le reste est fait de régions permettant un repliement tridimensionnel de la molécule d’ADN, une régulation des gènes par dépliement et repliement rendant accessible ou non le gène dans tel ou tel contexte. On a aussi émis l’hypothèse du « junk DNA« , qu’une partie de l’ADN ne sert vraiment à rien, il y a des reliques d’insertions multiples, de déplacements et de croisements de gènes qui ont disparu au cours de l’évolution…

La partie réellement fonctionnelle du génome étant relativement faible (1 à 2% du génome représente des parties réellement codantes), une mutation a souvent très peu d’impact sur le fonctionnement d’un organisme. Ainsi, les mutations ne sont pas rares et sont permises dans un être vivant, sans que cela n’ait de conséquences sur son fonctionnement.

On peut également rappeler le code génétique : 3 lettres correspondent à un acide aminé.

Mais une mutation par exemple de CUU transformé en CUC n’aura donc aucun effet puisque les deux codons sont lus comme étant ceux d’une « leucine ». Donc même en touchant les régions codantes (1 à 2% du génome), il y a de fortes chances qu’une mutation n’aie aucun effet. Il est intéressant parfois de ne pas comparer la séquence génétique, mais la séquence peptidique, c’est à dire la séquence en acides aminés, ces 20 briques permettant de fabriquer les protéines, déduites du code génétique. Chaque acide aminé a une lettre correspondante :

Quand une mutation a un effet majeur, touchant un gène essentiel, la cellule meurt et ne reproduira pas cette mutation. Mais elle peut aussi avoir un effet extrêmement mineur, ne changeant en rien la fonction d’une protéine. En réalité, la probabilité d’avoir une mutation ayant un sens est plutôt rare donc, sur un génome d’un être vivant comme chez l’homme.

Comment apparaissent les mutations ? Tout simplement à la copie : les enzymes (polymérases) qui recopient l’ADN font des erreurs. Chez l’homme, on est en moyenne à 4,4 erreurs toutes les 100 000 bases. Ces erreurs de copie vont être corrigées, ce qui permet encore de réduire grandement les mutations qui apparaissent dans l’ADN.

Les régions codantes de l’ADN sont transcrites en ARN, qui sort du noyau et va être lu par le ribosome pour fabriquer une protéine. Les erreurs de l’ARN polymérase semblent plus fréquentes, on arrive à une erreur toutes les 10 000 basesenviron sur l’ARN transcrit.

Un virus possède son propre système de réplication, et emploie cependant une partie de la machinerie cellulaire pour se répliquer (notamment les ribosomes). Le taux d’erreur de copie peut donc être plus faible ou plus important chez un virus, et va avoir un rôle pour déterminer son évolution.

De nos jours, nous disposons aussi d’outils comme le système « Crispr-Cas« , qui permettent avec une grande finesse et une grande précision d’éditer à volonté une séquence génétique, de modifier comme on veut un virus en insérant à l’endroit que l’on souhaite la séquence que l’on veut. Cependant, chaque insertion et chaque modification est une manipulation unique à effectuer, et il est plus commode d’insérer un gros fragment de synthèse que d’en insérer des milliers très courts.

Comment dès lors savoir si un virus a été fabriqué en laboratoire ou s’il a muté naturellement par des erreurs de copie accumulées ?

Le séquençage, réel outil de traçage

Identifier si le sars-cov-2 est un objet d’étude échappé de laboratoire ou s’il est apparu par évolution naturelle revient à vérifier si la séquence génétique a pu être « fabriquée » ou si elle est apparue par évolution. Pour ce faire, on dispose de séquences d’autres virus, et notamment des séquences de tous les variants du premier sars-cov qui a déclenché une épidémie en Chine en 2002/2003.

C’est dans le contexte de cette épidémie que les chercheurs ont compris que cette famille de coronavirus pouvait infecter l’homme, et qu’une nouvelle épidémie pouvait se déclencher. Des romans ont alors émergé, certains spécialistes ont exprimé leur inquiétude, parlant d’une bombe à retardement. Ce qui n’a pas manqué d’apparaître dans une autre région du globe, au Moyen-Orient, avec le mers-cov en 2012.

Et c’est pour cette raison qu’à proximité même de lieu d’émergence de nouvelles pathologies du fait de la proximité entre hommes et animaux, que des laboratoires séquencent le génome viral apparu chez l’homme, mais également celui des virus chez des animaux qu’ils collectent dans la nature, pour voir l’évolution des mutations naturelles, et les enregistrent dans une base de donnée publiquement accessible.

Certains, sentant un potentiel filon pour gagner de l’argent grâce à un vaccin contre un futur virus, vont même jusqu’à déposer des brevets sur des séquences trouvées dans la nature, pour pouvoir s’assurer d’être les seuls à isoler ce variant et pouvoir l’utiliser comme base d’étude pour un vaccin. C’est le cas du fameux EP1694829B1 issu d’une souche Vietnamienne (Hanoï). Comme c’est un peu compliqué de déposer un brevet sur quelque chose trouvé dans la nature, les « inventeurs » vont user d’artifices, disant que le brevet concerne la technique d’extraction et l’analyse du génome viral, pour maintenir leurs droits dessus. Ils pensaient sans doute que cette souche pourrait être à l’origine d’une future zoonose et voulaient développer un vaccin.

De ce fait, nous disposons, accessibles publiquement, de nombreuses séquences de coronavirus animaux que l’on peut comparer entre eux, et avec le nouveau sars-cov-2. Si le virus est apparu par évolution, nous devrions donc retrouver les différents variants dans les séquences génomiques, au fur et à mesure de l’évolution, donc au fur et à mesure de nouvelles découvertes de virus dans le règne animal. Si par contre, il s’agit d’une fabrication humaine, nous ne devrions plus trouver de séquences intermédiaires.

Pour résumer, voici les différents scénarios envisagés :

La question est donc de savoir s’il existe des mutations et des variants suffisamment proches les uns des autres pour expliquer une lente évolution du virus, ou si une mutation paraît trop suspecte car elle implique un trop grand bon. Les spécialistes du domaine utilisent pour cela un outil mathématique appelé la « distance génétique ». Cette distance génétique est rapportée au temps d’évolution : si une trop grande distance génétique apparaît par rapport à la durée réelle, on peut devenir soupçonneux.

Une approche globale rapide consiste donc à se demander si la distance génétique entre le sars-cov de 2002/2003 et le sars-cov-2 de 2019/2020 peut être parcourue en ces 17 ans. Et ce qui est utile, c’est qu’on ne pourra pas être biaisés par une envie de prouver un complot car la distance génétique faisait déjà l’objet d’études dès 2006. Le génome du virus fait 30 000 bases de long, et le taux de mutation a été estimé entre 1,05 et 1,26 mutations toutes les 1000 bases par site et par an. En 17 ans, l’évolution du virus semble a priori impossible dans une hypothèse de mutations par évolution. Mais en réalité, on n’est pas parti du sars-cov de 2002/2003 pour aller au sars-cov-2. Les deux souches ont sans doute un ancêtre commun. Il y a environ 75% d’homologie entre la séquence du sars-cov et celle du sars-cov-2, ce qui reste assez proche pour permettre une lente évolution d’un ancêtre vers l’un et vers l’autre. En 2002/2003, une branche évolutive a fait une zoonose, et en 2019/2020, c’est une autre branche évolutive. On peut même dater l’ancêtre commun, puisqu’il y a une différence de 7500 nucléotides entre les deux variants, et donc une distance de « 200 ans » environ, soit un ancêtre datant des années 1910 environ (92 ans vers le premier sars-cov, 109 ans pour le second sars-cov-2)

La publication indienne foireuse

Malheureusement, dans l’urgence et la panique, les journaux scientifique ont accepté de diffuser largement des preprints, des publications scientifiques non validées, avant de les vérifier. Une publication rejetée a été faite par une équipe indienne, affirmant que c’est très improbable d’avoir les mutations qu’ils ont repéré dans la séquence du virus par simple évolution… Je propose donc de vérifier cette affirmation.

Que nous disent ces génies ? Eh bien ils n’ont pas aligné les séquences nucléotidiques, mais les séquences peptidiques. C’est à dire les séquences en acides aminés. Voici ce qu’ils obtiennent entre sars-cov et sars-cov-2 :

Les insertions aléatoires dans le génome existent, il se peut que, par la présence d’un autre ARN au même moment, un bout d’un ARN s’insère dans l’autre, ce sont des accidents rares mais possibles en 17 ans sur de nombreux organismes. La longueur de l’insert est importante dans un premier temps. En effet, une séquence insérée peut ressembler à autre chose par hasard, ou être suspecte.

L’insert 1 par exemple est GTNGTKR. Nous avons 20 acides aminés, donc grosso modo une chance sur 20 qu’un acide aminé inséré soit une G. Avoir GT revient à 1/20 x 1/20. GTN revient à 1/20 x 1/20 x 1/20 etc… On va donc mettre 1/20 à la puissance de la longueur de l’insert. Ici l’insert fait 7 acides aminés. 1/20 puissance 7 : soit une chance sur 1,28 milliards de tomber par hasard exactement sur la même séquence.

Cette probabilité paraît faible, mais je rappelle que nous avons séquencé des virus et des êtres vivants par milliards. Et une séquence d’un génome humain, je le rappelle, contient 3 milliards de paires de nucléotides, soit 1 milliard de « codons » de 3 nucléotides. Donc on est presque certains de retrouver une fois cette séquence GTNGTKR par hasard quelque part si on lit le génome humain.

Fort heureusement, un outil a été développé, le blastp. Pour le bien de la science, je vais vous demander de ne l’utiliser que si vous trouvez cela absolument nécessaire : les scientifiques du monde entier s’en servent, c’est un super calculateur qui compare des milliards de séquences, et chaque requête prend du temps à être traitée. Si tout le monde se met à blaster, on va faire ramer les machines et empêcher les scientifiques de travailler. Donc à moins de ne pas me faire confiance, merci de croire que j’ai blasté sincèrement. Voici le résultat :

Outre le fait qu’il y a un alignement avec beaucoup de séquences de sars-cov-2, on voit apparaître une grande quantité d’autres homologies chez de nombreux autres virus et bactéries. Le nom est indiqué entre parenthèses.

Si on regarde en détail, on trouve d’ailleurs ce même insert chez une séquence virale de chauve-souris de 2013 appelée RaTG13 :

Le second insert est plutôt un artefact, quand on regarde la séquence, puisqu’on ne sait pas vraiment ce qui est inséré, toute la zone a beaucoup évolué et n’étais sans doute pas soumise à une forte pression de sélection. On retrouve pourtant cette même séquence chez RaTG13 :
Le troisième insert est également présent depuis 2013 mais on le trouve dans d’autres séquençages aussi :
Finalement, la seule nouveauté du sars-cov-2 est une minuscule séquence PRRA qui n’est pas trouvée dans le règne animal :

Pour les plus courageux, il existe des logiciels de lecture de séquence (format de fichier FASTA) comme UGENE (gratuit) qui permettent de regarder tout ça. Et très généreusement Trevor Bedford nous a proposé ces séquences déjà alignées avec blastp au format fasta, à télécharger ici.

Ce que les indiens ont fait remarquer, c’est que ces trois inserts s’alignaient plutôt bien avec des parties d’une protéine du virus du sida, gp120 :

Première remarque : ces régions sont trouvées un peu aléatoirement sur des séquences du virus HIV très différentes les unes des autres (Kenya, Thailand, India), sur des variants différents. Le quatrième insert s’aligne avec une autre protéine (Gag). On a donc grandement élargi le spectre des séquences sur lesquelles on a cherché un alignement. Et surtout, chose étonnante : jamais l’équipe indienne n’est allée regarder au niveau de la séquence génétique : celle-ci apporterait bien davantage de divergence entre les séquences HIV et la séquence sars-cov-2.

On voit donc une proximité énorme avec la séquence de RaTG13 qui n’a que 1100 différences avec sars-cov-2. Cette différence peut être représentée par un arbre dont les branches sont proportionnelles à la distance entre deux séquences. En pointillets, on voit la distance entre les deux.

La seule réelle nouveauté du virus introduit tout de même un site RRAR qui permet un clivage par la furine, donc une nouvelle fonctionnalité. Alors on peut poser la question de savoir si cette séquence précise n’a pas été ajoutée à la souche de chauve-souris RaTG13 de 2013, qui est très similaire au sars-cov-2. La séquence insérée est une séquence plus riche en bases G et C qu’en A et T, ce qui n’est pas très habituel dans l’ingénieurie génétique. Et si on prend l’ensemble de la séquence de cette zone, non plus au niveau de la protéine, mais au niveau de la séquence génétique, on trouve ceci :

Il y a énormément de petites différences un peu partout. Il semble donc que RaTG13 ne soit en fait pas un ANCÊTRE, l’origine du sars-cov-2 comme on pouvait le penser de prime abord. Il semble plutôt que RaTG13 aie conservé les caractéristiques d’un ancêtre commun avec le sars-cov-2. Nous n’avons pas analysé l’intégralité de tous les virus présents dans tous les animaux, mais celui qui est le plus proche en terme de séquence (RaTG13) a accumulé des mutations sur son code génétique, qui n’ont pas affecté la séquence en acides aminés. Il est donc probable que le sars-cov-2 dérive d’un ancêtre qu’il a en commun avec RaTG13.

De quand date cet ancêtre ? D’après le taux de mutation (1/1000 à 3/10 000 bases par an), il devrait dater d’entre les années 1950 et 2000. On va créer un ancêtre commun artificiel au milieu, qui aura donc une différence de 554 nucléotides avec le sars-cov-2. Ce dernier aura aussi une différence au niveau de la séquence protéique de 79 acides aminés. Seules 14,3% des mutations ont eu un effet sur la séquence en acides aminés. En laboratoire, on n’aurait modifié que ce qui fait sens, on n’aurait pas introduit autant de mutations intermédiaires. D’autant plus que dans la nature on a trouvé RaTG13 qui lui est très proche génétiquement. Ce ratio de 14,3% est proche de ce qui se passe chez d’autres coronavirus :

Un autre élément à vérifier est la localisation de ces mutations. En effet, si elles ciblent plus préférentiellement des éléments très utiles au virus, on peut supposer qu’il y a eu une intervention humaine. Voici la localisation des différences entre RaTG13 et les autres virus de la même famille :
Et voici celles de sars-cov-2 :

Les 79 à 80 acides aminés modifiés le sont sur diverses protéines, en respectant la même distribution chez sars-cov-2 que dans la souche naturelle RaTG13.

La généticienne Emma Hodcroft a proposé sur GitHub (pour les informaticiens) les outils permettant de reproduire soi-même toutes ces analyses.

Un peu de sérieux

Voici un travail plus sérieux réalisé par un spécialiste des séquences. on trouve en haut la séquence du sars-cov, et en bas la séquence du sars-cov-2. Au milieu, tous les intermédiaires rencontrés dans le règne animal. Ce schéma semble totalement correspondre à ce qui correspond à une évolution du virus abordée au point 3.

Nous voyons clairement des intermédiaires et une lente évolution. Pour prendre de la hauteur et ne pas regarder les mutations une par une, on utilise des logiciels de phylogénétique, calculant les distances génétiques entre deux séquences et construisant des arbres dont les branches sont proportionnelles à la distance entre deux séquences. Voici ce que cela donne si on regarde le premier sars-cov humain (rouge en haut), les chauve-souris, la civette et les séquences humaines su sars-cov-2 (ou ncov). On voit apparaître des intermédiaires entre les deux chez la chauve-souris, et ici on n’a même pas considéré tout le règne animal :
En regardant un peu plus largement, on peut aussi ajouter les séquences de pangolin très proches de celles de sars-cov-2, et regarder où se situe la souche de laboratoire la plus connue, WIV1 (flèche). On voit qu’elle est tout de même bien plus proche de sars-cov que de sars-cov-2, et bien en amont de nombreuses mutations animales rapprochant la séquence du sars-cov-2.

Si on retourne aux séquences, on trouve au total 6 mutations majeures permettant une meilleure liaison au récepteur ACE2 chez sars-cov-2. Ces mutations sont toutes retrouvées chez le pangolin.

Les arguments en faveur d’une origine animale, dite zoonose, s’accumulent d’autant plus que le marché de Wuhan a une forte proximité entre humains et animaux, et qu’on a retrouvé des séquences très concentrées dans l’environnement à l’Ouest du marché.

Comme j’aime beaucoup le travail scientifique de ce chercheur, je vais vous montrer ce qu’il a représenté à la vue de ces données :

Ce sont les probabilités de zoonose (origine animale), accident de laboratoire ou arme biologique volontairement disséminée représentées graphiquement avec des gaussiennes, en termes de probabilités. On est dans la situation où la zoonose est très très hautement probable, et la fuite de laboratoire quasi impossible, d’après les données. L’hypothèse de l’arme biologique libérée volontairement devient infinitésimale.

Tant qu’on est dans les arbres foireux…

J’avais déjà critiqué un papier de la famille Forster. Je pensais qu’il serait vite enterré mais je vois que CNEWS vient de reprendre ce contenu complètement… foireux. Alors pourquoi foireux ? Eh bien parce que dans cette analyse, faite par une famille entre elle (on notera que tous les noms sont identiques et pour cause), qui ne savent pas se servir correctement des logiciels de phylogénétique, ils ont fait un arbre qui leur a indiqué 3 souches : A, B et C.

Or pour faire un tel arbre, on utilise la distance génétique entre toutes les souches séquencées rendues publiques sur GISAID. On les aligne par rapport à une séquence de référence, qui doit être un cousin, « outgroup » le moins lointain possible. Les spécialistes recommandent de ne pas dépasser 100 fois la différence intragroupe… Or ils ont outgroupé avec une séquence de chauve-souris 1100 fois plus éloignée, rendant toutes les analyses dans les groupes non significatives. Pour s’en rendre compte, voici à l’échelle l’outgroup :
Oui on ne voit pas grand chose, mais c’est normal. On verrait mieux si on n’avait pas outgroupé aussi loin… D’ailleurs, c’est à cause de cela qu’une initiative de reviewing rapide de papiers non publiés commence à être lancée. On en a grand besoin d’autant plus que forts de leurs résultats à trois souches complètement pétés, les Forster communiquent déjà dans la presse qu’ils ont trouvé une origine de l’épidémie en Septembre… Et si on se demande comment ce papier a pu être publié, eh bien… un des reviewers est à Cambridge Anthropology, comme les auteurs et l’autre reviewer est à Hambourg, université par laquelle Peter Forster est passé en 1997 pour passer sa thèse. Et Peter Forster étant un membre de l’Académie… La publication a sans doute été facilitée dans un grand journal comme PNAS.

Covid-19 : est-il vrai qu’il y a des séquences d’ARN de VIH dans le coronavirus  ?

Source : Sciences et Avenir

Selon les experts, il y a encore plusieurs hypothèses possibles sur l’origine du virus responsable de la pandémie de Covid-19, mais celle de la manipulation humaine avec le VIH peut être écartée.

Le virus responsable du Covid-19 aurait-il été créé à partir du VIH, virus responsable du Sida ? En février 2020, cette théorie court dans les réseaux sociaux après la prépublication d’un article scientifique qui allait dans ce sens. Sous le feu des critiques du monde scientifique, les auteurs de l’article en question se rétractent et la controverse paraît enterrée. Mais le 16 avril, l’ancien chercheur Luc Montagnier, nobélisé en 2008 pour avoir découvert le VIH avec Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen, ressuscite cette théorie et sème la zizanie. Sciences et Avenir a contacté plusieurs experts ayant étudié l’origine du virus SARS-CoV-2 pour voir plus clair dans le brouillard généré par cette controverse.

Plusieurs hypothèses sont possibles, mais pas celle d’une manipulation humaine

L’article rétracté avait été publié le 31 janvier 2020 en tant que « preprint » avant d’être retiré quelques jours plus tard. Il mettait en évidence que de petits morceaux de la séquence génomique du VIH étaient identiques à des morceaux dans le SARS-CoV-2. Selon les auteurs, chercheurs à l’Institut indien de technologie, cette similitude impliquait que le virus responsable du Covid-19 avait été construit de toutes pièces en mélangeant un coronavirus avec le virus responsable du sida. Cependant, pour les experts interrogés par Sciences et Avenir, cette conclusion est bien trop hâtive : « Les morceaux identiques qu’ils ont trouvés sont beaucoup trop petits pour être significatifs, temporise Alexandre Hassanin, enseignant-chercheur à l’institut de Systématique, évolution, biodiversité (ISYEB) de Sorbonne Université et du Muséum national d’Histoire naturelle. Il s’agit des tout petits morceaux de moins de 20 bases, sur un génome de 30.000 bases, et c’est des morceaux qu’on trouve aussi chez d’autres virus, pas seulement dans le VIH ».

Cet avis est partagé par le virologue Robert Garry, chercheur à l’université de Tulane aux États-Unis et co-auteur d’une étude sur l’origine du SARS-CoV-2 publiée dans Nature en mars 2020 : « Une similarité dans des séquences aussi courtes est tout simplement due au hasard. Pour le moment, il n’y a aucune évidence sérieuse qui aille dans le sens d’une manipulation du virus à partir du VIH », martèle-t-il auprès de Sciences et Avenir. Pour M. Garry, un des principaux arguments contre l’hypothèse d’une manipulation humaine du virus est qu’on ne sait pas encore vraiment qu’est-ce qui rend un virus efficace : « On ne peut pas prédire dans un ordinateur quelle est la meilleure séquence génétique pour rendre un virus plus ou moins virulent, la sélection naturelle est bien plus puissante que nous ! »

Le virus se serait-il échappé d’un laboratoire ? Peu probable

Toutefois, l’origine du virus n’a pas été définitivement établie. Ces derniers jours, des avertissements concernant des problèmes de sécurité du laboratoire de haute sécurité de l’Institut de virologie de Wuhan ont été révélés, alimentant les rumeurs sur une possible fuite du virus depuis ce laboratoire. Pourtant, pour les experts cette hypothèse semble peu probable : « Il faut envisager toutes les hypothèses et privilégier celles qui reposent sur des faits et qui sont les plus parcimonieuses, rappelle M. Hassanin. Pour le moment, on peut rayer la manipulation humaine du virus, ce qui ne veut pas dire que le virus n’est pas sorti d’un laboratoire, mais ce n’est pas l’hypothèse la plus probable pour une raison : la séquence génomique du virus ». Pour ce spécialiste de l’évolution des génomes, la séquence génomique du SARS-CoV-2 était inédite, alors que s’il s’agissait d’un virus cultivé en laboratoire on s’attendrait plutôt à que sa séquence soit très proche à des séquences déjà étudiées et publiées. « Mais prouver qu’un virus ne s’est pas échappé d’un laboratoire n’est pas facile », admet-il.

L’origine animale reste l’hypothèse la plus probable

« Il est très clair que le virus à une origine animale, affirme Robert Garry. Il vient des chauves-souris, mais il est peut-être passé par un autre animal avant d’atteindre l’humain ». Selon les études génomiques, l’information génétique du SARS-CoV-2 a une similitude de 96 % avec d’autres virus trouvés chez des chauves-souris de l’espèce Rhinolophus affinis. Et une partie de la séquence du virus, correspondant à un bout de la protéine sur la surface du virus qui s’accroche aux cellules humaines pour les infecter, est très similaire à celle trouvée dans des virus présents dans les pangolins. « Donc, le plus probable est qu’un virus venant d’une chauve-souris s’est mélangé avec un virus venant d’un pangolin, soit directement dans un pangolin ou dans un autre animal, créant ce nouveau virus », explique-t-il.

Pour M. Hassanin, plusieurs arguments pointent vers cette hypothèse : « On sait que des virus proches de celui-ci circulaient dans les marchés depuis plusieurs années, on sait aussi que les pangolins pouvaient être infectés par ces virus et qu’ils présentent des symptômes du Covid-19, donc qu’ils peuvent amplifier le virus et faciliter l’infection humaine, éclaire-t-il. Les conditions de captivité de ces animaux sauvages sont idéales pour permettre la transmission du virus entre différentes espèces animales et ainsi favoriser l’émergence des épidémies ».

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Rond // 23.04.2020 à 09h18

Passionnant. Si je devais retourner à l’école, je ne dirais pas non à cette matière. Une question : Science et Avenir est-elle une revue à commité de lecture ? En l’état, seul un ultra spécialiste pourrait émettre des remarques sur cet article. Et que j’aurais autant de mal à décoder. A moins qu’un commentateur chevronné s’y colle ? Merci d’avance.
Alors que vient-il faire ici ce billet, sinon m’infliger que je dois accorder une confiance aveugle à ceux qui savent ? Désolé, mais non ! Pour l’instant, l’origine du virus reste dans la case « probable ». Et ça ne change rien à nos problèmes
quotidiens.
Pendant ce temps, nos touristes viennent de découvrir les bienfaits du masque ; qu’ils vont rendre obligatoires, sinon le conseiller à partir du 11 Mai. Une excellente bonne idée qui, en temps normal, devrait être applicable immédiatement. Mais ces gens là ne pensent pas comme nous. Ils ont des « normes »… ou des consignes, ou la tête vide ?

Où sont les masques ?
Tenez bon et gardez-vous bien !

68 réactions et commentaires

  • Tchoo // 23.04.2020 à 08h50

    Noyer dans tout ce verbiage technique et ces notions complexes on veut bien croire l’auteur. Toutefois modifier les propos les Luc MONTAGNÉ peut bien laisser interrogateurs sur le bug de tout cet étalage technique.
    En résumé pas plus cet article que les propos de l’éminent professeur ne m’ont convaincu.
    Plus je suis informé moins je sais

      +24

    Alerter
    • Maxime // 23.04.2020 à 11h28

      On peut savoir SVP en quoi l’auteur a modifié les propos de l’éminent professeur?

        +3

      Alerter
      • jp // 23.04.2020 à 23h09

        Le Pr Montagnier a parlé d’une séquence centrale contigüe de 1000 bases VIH sur les 30000 puis plus loin dans son propos a dit qu’il avait été informé des USA que cette séquence se modifiait progressivement en se morcelant ce qui est un mode évolutif bien connu avec sans doute atténuation du virus. Gâteux mais imaginatif notre vieux Nobel !

          +3

        Alerter
    • RGT // 23.04.2020 à 12h24

      Il semble que les ravages de l’âge n’aient pas épargné Luc Montagné…

      Le pire ne provient pas de ses propos décousus, après tout il n’est pas responsable de son Alzheimer qui lui faite tenir des propos « décalés », mais de tous les opportunistes en recherche d’audience qui se sont rués à relayer ses propos sans vérifier s’ils avaient la moindre cohérence.

      C’est un exemple typique du fonctionnement actuel des médias qui doivent alimenter en permanence la « boîte à cons » avec des infos haletantes pour permettre ensuite de venre du temps de cerveau disponible à Caca-Cola…

        +19

      Alerter
      • DéDé // 24.04.2020 à 09h43

        En effet, la quantité de scientifiques « cons » et à l’égo hypertrophié qui nous disaient que c’était qu’une simple petite grippe. Les médias ne sont que le vecteur.

          +3

        Alerter
  • Julien // 23.04.2020 à 08h50

    Ah beh quand on se fait chahuter par la justice et les flics pour enquêter sur les gaz lacrymo, on essai de rentrer dans le rang. Peut être pour pouvoir continuer à bosser… ? Autant on peut reprocher à Raoult d’être un naze sans problème, ici même , autant on prend le blog d’un biologiste, donc rien d’officiel, pour valider une thèse officielle discutable. Voilà voilà …

      +36

    Alerter
  • Rond // 23.04.2020 à 09h18

    Passionnant. Si je devais retourner à l’école, je ne dirais pas non à cette matière. Une question : Science et Avenir est-elle une revue à commité de lecture ? En l’état, seul un ultra spécialiste pourrait émettre des remarques sur cet article. Et que j’aurais autant de mal à décoder. A moins qu’un commentateur chevronné s’y colle ? Merci d’avance.
    Alors que vient-il faire ici ce billet, sinon m’infliger que je dois accorder une confiance aveugle à ceux qui savent ? Désolé, mais non ! Pour l’instant, l’origine du virus reste dans la case « probable ». Et ça ne change rien à nos problèmes
    quotidiens.
    Pendant ce temps, nos touristes viennent de découvrir les bienfaits du masque ; qu’ils vont rendre obligatoires, sinon le conseiller à partir du 11 Mai. Une excellente bonne idée qui, en temps normal, devrait être applicable immédiatement. Mais ces gens là ne pensent pas comme nous. Ils ont des « normes »… ou des consignes, ou la tête vide ?

    Où sont les masques ?
    Tenez bon et gardez-vous bien !

      +44

    Alerter
    • Bats0 // 23.04.2020 à 11h00

      « A moins qu’un commentateur chevronné s’y colle ? Merci d’avance. » je ne suis pas ce genre de commentateur sur un tel billet que vous attendez, mais par contre, au détour d’une des nième vidéo sur le sujet, j’étais tombé sur une vidéo du Pr Luc Montagné à CNEWS qui parlait du séquençage de l’ARN de ce virus :
      https://www.youtube.com/watch?v=ZVSN1D5TwOQ
      Mais ni comprenant pas grand chose, je m’abstiendrai de tout commentaire, ne pouvant être qu’à côté du « ruban ». 😉

        +2

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    • RGT // 23.04.2020 à 11h41

      Pseudosciences et Avenir n’est PAS une revue à comité de lecture.

      Si ses lecteurs connaissaient le nombre de « bullshits » qu’à publié cette « divine publication » au cous des ans ils se retourneraient immédiatement vers des sources plus sérieuses.

      Entre articles « putaclics » et sources réelles que les « journalistes » n’ont pas compris en tirant des conclusions qui font s’arracher les cheveux à n’importe quel étudiant en première année de fac de sciences il y a foison d’exemples et chaque nouveau numéro est une mine d’or pour n’importe quel « debunkeur ».
      Et il en va de même pour toutes les autres publications de « vulgarisation scientifiques » écrits par des « journalistes », Pseudosciences et Vie par exemple, mais la liste est trop longue pour être entièrement énoncée dans ce commentaire.

      Et quand ils se gaufrent lamentablement (par des conclusions erronées ou par incompréhension) ils ne publient JAMAIS de rectificatifs, ne reconnaissent JAMAIS qu’ils se sont plantés contrairement à des publications plus sérieuses qui perdraient immédiatement leur crédibilité.

      Si vous souhaitez être réellement informé je vous conseille de lire des publications à comité de lecture et dont les articles sont écrits par les scientifiques qui ont mené les recherches. C’est sans doute un peu plus difficile à lire et à comprendre, surtout si on est habitué aux « vulgarisateurs », mais au moins on a des sources fiables qui ne seront pas « fabuleuses » et surtout qui, en cas de découverte d’erreur, feront rapidement l’objet d’un rectificatif.

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      • Wakizashi // 23.04.2020 à 12h17

        Les publications sont inaccessibles à un public non spécialisé, c’est trop technique. Cela dit pour y avoir accès, c’est encore plus simple d’aller sur arXiv (accès gratuit).

        Pour la vulgarisation, « La Recherche » et « Pour la Science » ont très bonne réputation, et c’est clairement d’un autre niveau que « Science & Vie », « Science & Avenir » and co, qui font dans le sensationnalisme bas de gamme et très orienté…

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        • RGT // 23.04.2020 à 13h18

          Personnellement je suis abonné à « Pour la Science » depuis 1982…
          Et quand je tombe par hasard sur article « antique », je m’aperçois que près de 40 ans après ils étaient réellement sérieux, avec de nombreux articles relatant des découvertes qui ont débouché sur des applications concrètes.

          Et comme ces articles ont été écrits par les personnes qui ont fait ces recherches qui ont été vérifiés par leurs pairs et non pas par des « journalistes » il n’y a aucune erreur d’interprétation ni jugement de valeur « attractif ». Par contre, il faut avoir les bases scientifiques pour les comprendre, ce qui nécessite d’avoir fait des études scientifiques ou de s’être auto-formé avec une grande rigueur à la démarche scientifique.

          Quand on aborde des domaines très pointus il est préférable de ne pas se fier à des articles de pigistes payés par l’éditeur pour « attirer le chaland » par des titres attractifs.

          Et je ne vous parle même pas des articles qui paraissent dans des journaux ou des revues généralistes, c’est tout simplement des grosses bouses.

          Quant aux « revues spécialisées » en « naturopathie » ou en « pipeaupathie », à moins de faire une étude sérieuse sur la bêtise et la crédulité je vous conseille vivement d’éviter ces lectures.

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          • Philippe, le Belge // 26.04.2020 à 15h57

            Ok! Et que dit « Pour la science » à propos de la question qui nous concerne? (pour autant qu’ils aient déjà sorti quelque chose)

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      • Wakizashi // 23.04.2020 à 18h47

        Je lisais votre commentaire en me disant que j’allais cliquer sur le petit pouce bleu, et tout à coup voilà que je tombe sur cette phrase :

        « Il y a aussi les frères Bogdanov…et là on est dans le domaine de l’absurde. »

        Du coup pas de pouce… Je me doute que vous vous en foutez (du pouce), mais les procès d’intention balancés comme ça, gratuitement, c’est vraiment bas de gamme. A croire qu’il est interdit d’être atypique… ce qui était pourtant le cas du génie dont le nom vous sert de pseudo.

        Les Bogdanov ont formalisé une hypothèse dans leurs thèses de doctorat pour tenter d’expliquer ce qui se passe entre le temps zéro et le temps de Planck, en partant d’une idée originale (qui consiste à dire que si l’univers est en équilibre thermique à l’échelle de Planck, alors il est soumis à la condition KMS).

        Leur hypothèse est peut-être fausse, peut-être pas, mais en tout cas il y a plus grave dans la vie, et ça ne mérite vraiment pas cet acharnement du petit landerneau scientifique à leur encontre. Ce qui gène en réalité ce petit monde est que les Bogdanov ne sont pas dans le club des éternels athées matérialistes qui constitue la bien-pensance scientifique actuelle, et qu’ils ne le cachent pas. Crime de lèse-pensée dominante…

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        • Matos // 23.04.2020 à 21h19

          Les frères Bogdanov ont le droit de faire les spéculations qu’ils veulent, cela peut même être utile : spéculer, donner des idées. Mais en tant que scientifique qui a été dans une vingtaine de jury de thèse, je peux vous assurer que j’ai vu bien des thèses idiotes, sans intérêt, mais toutes ajoutaient toutefois à la science un petit epsilon, et toutes respectaient la règle de base des mathématiques : on doit démontrer. J’ai vu des thèses à moitiés fausses, mais qui tentaient au moins d’être vraies. Mais il n’y a rien de tel dans la thèse de Grichka Bogdanov – la seule pour laquelle j’ai quelques compétences sans être expert du sujet. Ce ne sont pas des mauvaises maths, ce sont des non-maths…

          Si combattre la bien-pensance, c’est vouloir s’abstenir de montrer quoi que ce soit, je veux bien être un bien-pensant.

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          • Wakizashi // 24.04.2020 à 07h55

            Il est savoureux que ce soit celui qui reproche aux Bogdanov de ne rien démontrer qui précisément affirme gratuitement, sans l’once d’un embryon d’un début de justification à ses propos. Le bossu qui se fout du dromadaire quoi…

            Grichka (puisque vous parlez de lui) a utilisé dans sa thèse les algèbres de Von Neumann pour décrire les fluctuations de la signature de la métrique d’espace-temps entre l’échelle classique et l’échelle zéro, avec un facteur de type I pour l’échelle classique, un facteur de type II pour l’échelle zéro, et un facteur de type III pour l’échelle quantique (produit croisé du facteur de type I et du facteur de type II, cf la décomposition de Connes).

            Question : qu’est-ce que vous considérez qu’il ne démontre pas là-dedans ? Où sont les « non-maths » ?

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        • Wakizashi // 24.04.2020 à 08h00

          Même remarque que pour Matos : dénigrement gratuit sans justification.

          « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. »
          Francis Bacon

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  • Pangolin // 23.04.2020 à 09h19

    Ce matin j’ai vu une mésange à 08h02 et 15 sec. posée sur le rebord de mon balcon où la peinture s’écaille. Combien de chance pour voir cette mésange et pas une autre à cet endroit et à cette heure précise ? Et pourtant je l’ai vu.
    Puis j’ai lancé une pièce de monnaie en l’air qui par deux fois n’est pas tombée sur pile. J’avais pourtant une chance sur deux.

    Bref les statistiques on leur fait dire ce que l’on veut.

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    • Tatave // 23.04.2020 à 13h00

      Les mésanges sont menacées de disparition, aussi par manque d’habitat. C’est l’époque où elles recherchent désespérément un nid. Plutôt que lancer une pièce, il est plus judicieux de fabriquer ou commander le nichoir adéquat. (Trou de 28 pour la mésange bleue, trou de 30 pour les autres.)
      Et d’accrocher ce nichoir dans l’embrasure de votre fenêtre. D’accord ?

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      • Dominique65 // 24.04.2020 à 11h13

        « Et d’accrocher ce nichoir dans l’embrasure de votre fenêtre »
        Hors de la portée d’un chat, le nid, surtout ! 😉

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    • Thanos // 23.04.2020 à 13h17

      Bah déjà on va apprendre à distinguer statistique et probabilité (au collège on y arrive, il s’agit juste de savoir distinguer le passé du futur en fait) et puis après on pourra peut être essayer de raisonner avant d’écrire…

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      • RGT // 23.04.2020 à 13h30

        De plus, les statistiques, on leur fait dire ce qu’on veut afin de satisfaire le demandeur.

        Il suffit simplement de prendre dans les données le bon facteur de confusion et c’est parti !!!

        De préférer la moyenne à la médiane, de restreindre les échantillons à ceux entrant dans les 6 sigma par rapport au résultat que l’on souhaite, etc…

        Je connais bien toutes ces magouilles, j’ai été très bien payé pendant quelques années pour manipuler les stats afin de satisfaire les demandes des donneurs d’ordres.
        Et un jour j’en ai eu marre de servir de caution à des manipulations et je me suis orienté vers des activités plus utiles.
        Par contre la place a été immédiatement prise par une autre personne qui avait besoin de nourrir sa famille.
        Les vrais responsables des stats foireuses ne sont pas ceux qui les font, ce sont bel et bien ceux qui exigent que les résultats correspondent à leurs attentes.

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    • Karnak // 23.04.2020 à 14h13

      Et si on rajoutait à ces probabilités de dissémination la proba qu’il y ait de la propagande anti-chinoise…?

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      • Lo // 24.04.2020 à 14h02

        Vous savez bien qu’il faut prendre des précautions avant d’ajouter des proba…
        Nul besoin de faire de la propagande anti chinoise, l’étude de leur modèle social est suffisant pour nous convaincre qu’il s’agit du « meilleur des mondes ». Le seul avantage de leur modèle est l’absence d’hypocrisie et le seul point positif de ce bloc pour le monde est le « contre pouvoir » qu’il constitue. Notre oligarchie rêve du modèle chinois généralisé à la planète.

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        • Philippe, le Belge // 26.04.2020 à 16h14

          « Notre oligarchie rêve du modèle chinois généralisé à la planète »

          Notre oligarchie ne rêve que de la partie « autoritaire » » du modèle chinois (qui ne lui est d’ailleurs pas propre) qui assurerait ses profits!
          Ils ne seraient pas intéressés de nationaliser les ressources naturelles, les banques et les infrastructures, de collectiviser les propriétés des sols et des sous-sols, de donner la responsabilité des industries-clés au gouvernement, de suivre son planning central et de lui laisser exercer un contrôle strict sur la monnaie ainsi que sur toutes les grandes banques et institutions financières, ni de lui laisser exercer une surveillance étroite sur le comportement de toutes les entreprises nationales et internationales, le tout sous la supervision d’un parti communiste…
          Un seul avantage, dites-vous?

            +2

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  • kinimodo // 23.04.2020 à 09h27

    A la lecture de ce document, il y a une chose que j’ai du mal à comprendre :

    « Pour ce spécialiste de l’évolution des génomes, la séquence génomique du SARS-CoV-2 était inédite, alors que s’il s’agissait d’un virus cultivé en laboratoire on s’attendrait plutôt à que sa séquence soit très proche à des séquences déjà étudiées et publiées. »

    Vu le peu de transparence dont a fait preuve ce labo et le gouvernement chinois par le passé ( voir lien à suivre), pourquoi ce laboratoire n’aurait il pas eu déjà en sa possession ce virus « naturel » sans que ce soit su et sans que cela remette en question son origine animale hautement probable.

    https://www.marianne.net/coronavirus-chine-laboratoire-franco-chinois

      +9

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    • Kay // 24.04.2020 à 10h20

      C’est ça, c’est ce que je pense.

      Bizarre que personne ne semble y avoir pensé :
      – Ce labo étudie les coronas
      – Il a attrapé les différents coronas dans la nature par le passé
      – Il les étudie
      – J’imagine qu’ils peuvent induire des mutations artificiellement (mais on le verait dit l’article)
      – Ou, ils peuvent aussi simplement les « attraper » dans la nature pour étudier ces variantes
      – Un jour, quelqu’un merde et sort un virus du labo

      Du coup, peut importe si le virus est engineered à 100% ou s’il est 100% naturel : une erreur humaine peut avoir lâché ce virus dans la nature.
      Le truc c’est pas de savoir s’il est artificiel ou pas.
      Le truc c’est de savoir s’il était « stocké » dans le lab ou pas.

      Ce qui manque dans le petit graph gaussien avec les bell curves à la fin c’est que étrangement c’est a Wuhan qu’on étudie les Coronas depuis au moins 1980. Et que ya un lab P4 là bas. Et que comme par hasard ya un Corona qui sort soudainement à Wuhan un beau jour.

      Si par bon sens je dessinais les courbes de probas moi même, je dirais qu’il est hautement probable que cela sorte du labo. Mais pas intentionnellement. Une erreur quoi.
      Il manque donc une 4ème possibilité, une 4ème bell curve dans le graph de conclusion, que personne ne semble avoir envisagée. Et le gros trait noir il serait pile dessus.

        +6

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      • kinimodo // 24.04.2020 à 15h35

        Le truc peut être, c’est qu’en évoquant le labo associé quasi systématiquement à la manipulation du virus voir la bio-arme volontairement disséminée, on est dans le complot et l’argumentation pour le contrer est « facile » dans le sens où aucun élément ne permet de l’étayer.
        Par contre, une fuite accidentelle de ce virus récolté en nature ne peut pas être assimilé au complot… pas de manipulation du virus , ni plan et objectif caché. L’erreur humaine donc, qu’il est evidement plus difficile de juger impossible.

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  • yack2 // 23.04.2020 à 09h52

    Il est absolument sidérant de voir l’efficacité des « psy-op » américaines et de constater la puissance de leurs réseaux. Si l’on compare avec le VIH, Le H1N1….Sans parler de la crise de 2008 et la crise actuelle; Est-ce que les Usa ont été mis sur le bûcher? Aujourd’hui en pleine capilotade, chômeurs, files d’attente ahurissantes pour de la nourriture etc etc…Notre inénarrable Trump nous dit; « REGARDEZ la bas » et……Tous , on court en meute sur le lapin de cynodrome…A ce jour, tout est supputations, rumeurs qui devrait nous rappeler les petites fioles irakiennes….Mais non en bon chien- chien …on cavale comme d’habitude derrière nos meilleurs alliés….Qui avec des leaders comme Trump et Bolsonaro devraient nous faire dresser les cheveux sur la tête….Car pour ma part qu’un zozo ait enc..ler une poule,, une chauve-souris, qu’un laborantin fou soit tombé amoureux d’un pangolin et l’ait ramené à la maison ou suicidaire ait bu un fiole de potion de la fée carabosse….J’en ai rien à foutre, je veux sortir de chez moi sans jouer à la roulette russe et faire la queue aux restos du coeur …Et là, les chinois n’y sont pour rien.

      +37

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  • SanKuKai // 23.04.2020 à 09h57

    L’hypothèse du virus créé en laboratoire c’est de la propagande anti-Chine, il y a donc de fortes chances que le moindre soupçon d’information de ce type soit relayé dans nos médias atlantistes (ie: complotisme autorisé). Et, que le virus soit artificiel ou naturel, cette info permet aussi de faire oublier la gestion catastrophique de l’épidémie en France.

      +36

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  • FredT. // 23.04.2020 à 10h07

     » Plusieurs hypothèses sont possibles, mais pas…………………..Cependant, pour les experts interrogés par Sciences et Avenir, cette conclusion est bien trop hâtive  »

    Bref on vous dit que c’est IMPOSSIBLE et quelques lignes plus loin on vous dit qu’il est encore trop tôt pour le dire .
    La com , la com , la com , rien que la com . La vérité attendra .

      +7

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    • kinimodo // 23.04.2020 à 10h21

      Tant que la probabilité n’est pas à zéro, ce n’est pas impossible et pour cette origine de virus, je constate comme vous, que pour l’instant il n’y a que des hypothèses. Si la fuite de labo est improbable, elle ne peut pas être complétement rejetée tant qu’une autre n’est pas validée

        +2

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      • lupo // 23.04.2020 à 10h40

        votre remarque revient un peu à se poser la question de l’origine … oeuf ou poule ???

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        • kinimodo // 23.04.2020 à 11h24

          Je dis juste autrement que ce qui est formulé dans cette partie :
          Le virus se serait-il échappé d’un laboratoire ? Peu probable

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      • Candide // 23.04.2020 à 11h20

        Dans le domaine scientifique il n’existe pas de certitudes absolues. Tout est une question de probabilité! Les certitudes absolues n’existent que dans les religions, qui elles n’ont pas besoin de preuves objectives. (objectif = qui ne dépend que des mesures faites et non des convictions de tel ou tel humanoïde).
        Voir l’exemple de la Théière Céleste de Bertrand Russell…

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        • Wakiashi // 23.04.2020 à 12h33

          Sauf que la question de l’existence de la théière de Russel ne se pose pas, c’est une entourloupe. A contrario, la question de l’existence d’une intelligence à l’origine de l’univers se pose…

            +2

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        • Séraphim // 24.04.2020 à 10h40

          Les religions ont aussi, parfois, besoin de preuves objectives. Sans l’expérience des femmes au tombeau vide, ni les questions et les gestes de Thomas, ni les miracles de St Pierre d’abord, de nombreux autres ensuite, le christianisme ne se serait jamais développé.

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    • MS // 23.04.2020 à 10h44

      Non, pas la com, la recherche…la recherche c’est ça, des modèles de plus en plus sophistiqués qui chaque fois se heurtent à la contradiction d’une expérience, des estimations d’un facteur qui se font souvent avec 10%, 20%, 30% d’erreur, erreur que l’on fait baisser patiemment en optimisant chaque paramètre… ça demande du temps, de la confrontation entre les points de vue, des analyses objectives de ses propres erreurs et des erreurs des autres… bref des mois de labeur acharné.
      Et pendant ce temps les lecteurs de ce blog râlent parce qu’ils n’ont pas compris un article qui essaie de faire la part des choses plutôt que d’être manichéen (mais évidemment, les déclarations de Raoult c’est tellement plus simple à comprendre !) et qu’ils ont passé trois minutes montre en main à lire tout en buvant leur café !
      Je trouve les remarques faites ici particulièrement injustes parce qu’elles méconnaissent le long et fastidieux travail qu’il y a pour obtenir ces données.
      Et quant à dire que ces résultats n’ont aucune importance, voyons quelle utilisation en feront les politiques de tout bord, qui ne les comprendront pas mieux mais seront prompts à les instrumentaliser !

        +9

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      • FredT. // 23.04.2020 à 11h32

        Ne vous inquiétez pas , les americains vont le faire le tri dans toute cette com. et ceux qui ont mouillé dans cette affaire directement ou indirectement auront alors du souci à se faire . Je comprends que Buzyn ne soit pas très à l’aise en ce moment .

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  • lupo // 23.04.2020 à 10h39

    Waouw … super intéressant, merci pour cette information génétique et accessoirement info coronatruc ;o)

      +3

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  • DVA // 23.04.2020 à 10h41

    D’où qu’il vienne ce co19 a qd mme été l’accélérateur de la crise en cours depuis 2008…et le résultat n’est pas si mauvais ( si on excepte les tristes deuils) du point de vue écologique…tandis que j’écris , je peux entendre le chant tonitruant des oiseaux dehors…il nous reste juste à choisir ce que nous ne voulons plus et ce que nous souhaiterions ds le monde d’après..je me doute que ça risque d’être super dur…mais la voie que nous empruntions il y a peu l’était bien plus encore…

      +5

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  • Santerre // 23.04.2020 à 11h21

    M’enfiiiiiin, puisque les USA vous affirment que c’est la Chine qui a volontairement balancé ce virus d’un de leur labos pour détruire la nation exceptionnelle…. Quand même. Hommes de peu de fois . Avec toutes les preuves qu’on a de l’infaillibilité US….

      +9

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    • Ubick // 23.04.2020 à 15h09

      M’enfin, c’est évident: Si c’est les US qui le disent, comme on sait que c’est des menteurs, ben alors c’est pas vrai. CQFD, c’était pas la peine de faire de la recherche, il suffit d’affirmer le contraire des US. C’est beau a science…

      PS: messager, message, lune, idiot, toussa….

        +2

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  • lon // 23.04.2020 à 11h30

    « …..Le virus responsable du Covid-19 aurait-il été créé à partir du VIH, virus responsable du Sida ?… »
    Sciences et Avenir dans toute sa splendeur …
    Ce n’est pas ce que dit Montagnier, qui affirme que certaines séquences du VIH , ou comme le dit l’auteur de cet article , similaire au VIH, se retrouvent dans le coronavirus , et pourrait provenir d’une manip dans le cadre d’une recherche sur un vaxin .
    Comme je ne suis pas spécialiste en ces domaine je laisse volontiers la responsabilité de leurs propos aussi bien à Montagnier qu’à M Alexandre Samuel.

    Par contre au niveau politique je ne peux pas m’imaginer une seule seconde un gouvernement admettre la possibilité d’une fuite d’un virus étudié/modifié/conçu en laboratoire , sous peine de se retrouver avec une opinion publique encore plus parano et méfiante qu’elle ne l’est actuellement . Quoique , à propos de la fermeture du labo de Fort Detrick dans le Maryland :
    https://www.nytimes.com/2019/08/05/health/germs-fort-detrick-biohazard.html
    « ….But there has been no threat to public health, no injuries to employees and no leaks of dangerous material outside the laboratory, Ms. Vander Linden said….. »
    Pas de fuite de produit dangereux en dehors du labo : bien sûr , bien sûr, ils sont obligés de dire cela c’est tout à fait compréhensible

      +10

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  • Louis andré // 23.04.2020 à 11h40

    Mon attention est attirée par un vieil article de Futura Santé (7/5/2013 – A. Le Roux). Extrait : « Certains spécialistes du domaine sont pourtant sceptiques et trouvent cet axe de recherche dangereux. Le virologue Simon Wain-Hobson, de l’institut Pasteur, rappelle que ce virus mutant aurait la capacité de provoquer entre 100.000 et 100 millions de décès. D’après lui, l’intérêt scientifique ne justifie pas les risques occasionnés par cette étude.
    Mais rassurons-nous, ce virus très virulent n’est pas encore dans la nature. Pour le moment, il est enfermé sous clé dans un congélateur… ». C’était en 2013…Et en Chine…
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-virus-grippe-hybride-mortel-ete-fabrique-chine-46346/

      +9

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    • FredT. // 23.04.2020 à 12h41

      Et macron dans son allocution du 12 mars a bien parlé d’une  » possible deuxième vague, qui touchera des gens plus jeunes et que nous devros aussi soigner  » . La preuve qu’ils en savent plus que ce qu’ils nous disent sur ce virus et qu’ils savent qu’il mute et comment il mute .
      https://www.youtube.com/watch?v=uSZFA0xLQsQ&feature=youtu.be&t=293

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  • RGT // 23.04.2020 à 12h02

    Je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises sur ce blog dans divers articles : Dans l’état actuel des connaissances scientifiques sur la génétique et le fonctionnement biologique des virus il est STRICTEMENT IMPOSSIBLE que le covid-v2 sorte d’un labo…
    Même si on parvient à isoler le gène d’une « fonction particulière » d’un virus on ne sait malheureusement PAS l’insérer correctement dans la séquence d’un autre virus afin qu’elle soit ACTIVE, et surtout au BON MOMENT…

    De plus, le Covid-v2 est un rétrovirus, un virus à ARN… La technique CRISPR-CAS ne peut éditer que le l’ADN, pas de l’ARN. D’ailleurs, cette technique est basée sur celle des rétrovirus qui insèrent leur propre génome dans celui de l’hôte afin de détourner le fonctionnement des cellules infectées pour qu’elles se mettent à « fabriquer » des virus…

    Chaque modification génétique nécessite d’insérer PLUSIEURS GÈNES à des endroits très précis de la séquence sinon ils ne seront simplement PAS ACTIVÉS…

    Comme de plus les scientifiques ne savent encore PAS où insérer ces gènes dans le génome d’un autre virus (par exemple un gène du HIV dans un coronavirus) de telles modifications nécessiteraient un nombre monumental d’essais (bidouilles) avant de s’avérer « efficace »…
    Ce qui coûterait bien plus cher que l’ensemble des budgets de recherche biologique de tous les pays de la planète pendant plusieurs années.

    Dans le cas du Covid-v2, il suffit simplement utiliser le rasoir d’Ockram…
    De toutes les possibilités, il faut toujours choisir la plus simple, et dans ce cas c’est simplement un mutation naturelle.

    Si des labos avaient les connaissances pour « bricoler » les virus, je vous garantis que les militaires les auraient depuis longtemps utilisées pour créer des virus « ciblés » qui n’extermineraient que l’ethnie « ennemie » sans avoir besoin de combattre ni même de déclarer une guerre.
    Et cerise sur le gâteau, ils pourraient ensuite récupérer le territoire, les richesses et les installation de « l’ennemi » sans risque de voir sa propre population mise en danger par un quelconque agent toxique.

    L’efficacité des ravages de la variole chez les amérindiens en est un bel exemple. Pourquoi risquer des vies alors qu’un agent infectieux ciblé peut faire le travail à notre place ?

      +9

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    • lon // 23.04.2020 à 12h39

      J’espère sincèrement que vous ayez raison . Cependant si les virus ne sont pas efficaces d’un point de vue militaire, car trop imprévisibles/incontrôlables , comment expliquez-vous l’existence de laboratoires militaires bactériologistes ? Je me rappelle perso de manoeuvres militaires avec combinaison NBC ( nucléaire bactériologique chimique ) , une expérience pénible à oublier très vite ….et quid du lien de Marianne donné par kinimodo plus haut , avec référence aux chercheurs militaires pakistanais en visite chez les chinois ?

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    • Olivier // 23.04.2020 à 14h35

      « De plus, le Covid-v2 est un rétrovirus, un virus à ARN… La technique CRISPR-CAS ne peut éditer que le l’ADN, pas de l’ARN. »

      Désolé, mais c’est faux. Les ciseaux à ARN existent.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cas13

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    • Subotai // 23.04.2020 à 18h53

      Après la lecture de l’article dont les détail les scientifiques sont passés au dessus de ma tête, mon entendement logique et sociologique de l’affaire c’est trouvé renforcé.
      Tu as raison RGT, Ockham, reste toujours Ockham. Incontournable.

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  • LibEgaFra // 23.04.2020 à 12h48

    A cet article foireux à prétention didactique je préfère cette analyse:

    https://www.unz.com/runz/american-pravda-our-coronavirus-catastrophe-as-biowarfare-blowback/

    PS: une probabilité n’est jamais une certitude.

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    • Santerre // 23.04.2020 à 13h31

      Article foireux? Vous êtes à l’ouest vous, surtout que vous citez un article de Ron Unz qui y dit expressément qu’il n’y connait rien et se base sur le seul examen de l’enchaînement des faits. Opposer une analyse politique à une analyse scientifique, fallait l’idée celle là 🙂

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    • Séraphim // 23.04.2020 à 13h37

      Excellent article en effet, qui rappelle que le démarrage de l’épidémie au marché Huahan de Wuhan est une blague, un fake, une salade. On connait désormais les patients les plus proches du patient zéro et ils n’ont aucun lien, ni de près ni de loin, avec le marché. Ce marché était une bonne aubaine pour, par assimilation mentale, représenter un virus qui sauterait des animaux aux hommes, comme une puce. Ce qui n’a aucun sens. D’ailleurs le dit marché de Wuhan vendait des poissons et des coquillages comme dans n’importe quelle criée bretonne.
      Je vis depuis 15 ans en Chine, j’ai vu, il y a des années, une fois, dans un village du Yunnan à deux heures de marche de la route, un pangolin unique capturé, vivant et gardé pour la soupe. Je n’en ai jamais revu. On mange dans de rares restaurants des tortues (très chères) et deux ou trois saloperies (chiens) dans des marchés très très reculés (le Xishuangbanna par ex, à la frontière birmane). Le scorpion grillé est vendu « pour le fun ». Quant à la chauve-souris en soupe, je n’en ai jamais vue nulle part, et ce n’est pas faute d’avoir voyagé du nord au sud, de l’est à l’ouest, des villes aux villages…!
      Je ne connais pas ce biologiste mais déjà il prend pour argent comptant un conte de fée

        +15

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  • Jmoins2 // 23.04.2020 à 12h49

    il nous manque un article de vulgarisation qui présenterait les différentes versions pour et contre etc. Pour ceux qui se sentent une vocation en génétique http://virological.org/ et recherches google complémentaires. Objectif rédiger un article de synthèse des différentes options, pour s’occuper pendant les 2 semaines restantes

      +1

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  • florian lebaroudeur // 23.04.2020 à 12h54

    Il faut dire que la thèse de l’origine animale arrange et convient à beaucoup de monde pour des raisons évidentes qui me semble inutile de détailler quand on connait la puissance des mythes et des idéologies.

    « Donc, le plus probable est qu’un virus venant d’une chauve-souris s’est mélangé avec un virus venant d’un pangolin, soit directement dans un pangolin ou dans un autre animal, créant ce nouveau virus »

    Une suite de pure hasard donc…comme l’évolution qui est sensée s’être déroulée avec une suite de hasard de la bactérie jusqu’au sommet supposé ( et confortant ) du vivant, c’est à dire l’homme.
    C’est à croire que la causalité et l’interdépendance sont des réalités trop dure à accepter pour des esprits soucieux de la pertinence du libre arbitre.

      +2

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    • Subotai // 23.04.2020 à 19h09

      Le problème est que ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on sait que bien des maladies sont passée des bêtes à l’homme du fait de la promiscuité, au fur et à mesure de l’augmentation des populations et de la domestication.
      Mouton, vache, cochon, volaille, etc ont tous transmis leurs maladies à l’humain. Avec le temps et bien des morts, l’humain a développé sa résistance. Le Covid 19 n’est que le dernier d’une longue liste… Il passera.
      Chercher des responsables du Covid, ailleurs, c’est refuser de regarder en face sa responsabilité dans les conséquences de la maladie.

        +1

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  • funkypitt // 23.04.2020 à 13h47

    Mais, en fait, ce n’est pas du tout la question! La question est: ce virus, certes d’origine animale, a-t-il été diffusé suite à une erreur d’un employé du laboratoire P4 de Wuhan? C’est un article qui répondrait à cette question qui serait intéressant, celui-ci enfonce des portes ouvertes. Bien plus utile, par exemple, de lire ce lien: https://thebulletin.org/2020/03/experts-know-the-new-coronavirus-is-not-a-bioweapon-they-disagree-on-whether-it-could-have-leaked-from-a-research-lab/

      +2

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    • Flo // 23.04.2020 à 15h08

      Si le virus a été prélevé tel quel dans la nature et n’a pas été construit en laboratoire, alors il était déjà en circulation dans la nature et parler de fuite n’a pas vraiment de sens.

      Il me semble que la vraie question est de savoir comment le virus s’est adapté à l’homme.
      Un stockage dans une collection de labo n’offre pas des conditions particulièrement propices pour cela.

        +2

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      • funkypitt // 23.04.2020 à 16h02

        Il y a quantité de virus présents dans la nature qui ne contaminent pas l’homme, à moins que celui-ci n’ait l’idée stupide d’aller les prélever, les stocker et les diffuser par accident…

        La question a du sens parce que les laboratoires ont déjà été à l’origine de « fuites » par le passé, à plusieurs reprises pour le SARS, et que cela confirmerait qu’il y a un problème avec l’existence même de laboratoires faisant la collection de virus dangereux sans apporter, apparemment, le moindre bénéfice thérapeutique.

          +6

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        • Flo // 23.04.2020 à 17h30

          Vous n’expliquez pas pourquoi le virus aurait plus de chance de s’adapter à l’homme dans le laboratoire que dans la nature.
          A moins de le faire exprès, cela parait moins probable qu’une adaptation dans la nature.

            +2

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          • Owen // 23.04.2020 à 18h51

            Déjà, on n’est sûr de rien du tout.
            En plus les informations générales sur cette pandémie sont incomplètes (exemple les morts sous estimés par de nombreux pays) et on est en contexte d’accusations constantes.

            Ensuite le patient zéro n’a jamais été trouvé, mais possiblement des cas positifs avant la déclaration du nouveau virus à Wuhan (en Italie, à Taïwan, aux USA pour l’instant).

            Ensuite, Wuhan, ce sont deux choses.
            Il y a le marché aux fruits de mer et au gibier du pays, dont peut-être des chauves souris. Chez moi, dans le Pacifique, on les chasse et on les mange depuis toujours. Sans jamais déclencher d’épidémie virale. Mais peut-être que celles d’ici n’ont pas les virus de celles de Chine, ou peut-être que c’est autre chose.
            Il y a le Lab P4, pour lequel on s’interroge beaucoup sur les conditions de construction et de sécurité au travail.https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_de_virologie_de_Wuhan
            La directrice est Shi Zhengli, celle qui a démontré le lien entre le SRAS et la chauve-souris. Le laboratoire concentre La plus grande collection au monde de souches virales de cet animal. On l’appelle même « Batwoman » pour ça, c’est sa passion.
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Shi_Zhengli

            Le site zerohedge est en train d’accumuler des articles avec témoignages de fuite accidentelle depuis ce laboratoire.
            Encore une fois, on n’est sûr de rien, mais ce laboratoire est bien mal placé.
            Souvenez du Novitchok à Salbury qui a fait 4 victimes dont les Skripal. Le laboratoire militaire de Porton Down est juste à côté, Boris Johnson a lui même déclaré qu’ils ont des échantillons de ce poison russe.
            La seule utilité des articles au dessus est d’indiquer que le Covid-19 est sans doute bien d’origine animal et pas de fabrication humaine.

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      • kinimodo // 23.04.2020 à 16h22

        Un labo n’est il pas non plus une banque de virus « naturels » récoltés aux 4 coins du monde et en Chine particulièrement ? Virus qui sont analysés et testés au sein de ces labos sans pour cela qu’il y est objectif de manipulation.
        Dès lors, pourquoi techniquement ce virus n’aurait il pas pu fuiter de ce labo ? Une erreur humaine, un accident étant toujours possible et une dissémination en milieu urbain dense plus facile qu’à partir d’ une grotte à chauve- souris du fin fond de la campagne chinoise.

          +5

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    • 34LMA // 23.04.2020 à 16h41

      @funkypitt Merci beaucoup, un article de synthèse bien sourcé sur le débat autour de cette question, infos sur le site qui publie ici : https://en.wikipedia.org/wiki/Bulletin_of_the_Atomic_Scientists

        +1

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  • patrick // 23.04.2020 à 17h07

    Que le virus se soit « échappé » ne signifie pas non plus qu’il y ait été « fabriqué ».
    Un labo de type P4 ( ou en-dessous ) est là pour étudier les virus et pour lutter contre , il est donc possible qu’une équipe du labo ait été en train de travailler dessus .
    Ensuite on n’est jamais à l’abri d’une ânerie  » Maurice , elles sont passées où les chauve-souris ?  »  » euhhh !!! Oups !! « 

      +5

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  • Cécile // 24.04.2020 à 00h25

    Et nos chauve-souris à nous????, on en fait quoi ??? comment on les regarde ???

    Cette histoire de chauve-souris franchement, que depuis toute petite, elles nichent dans le bardage de la maison de mes parents, qu’ au printemps on retrouve des bébés égarés sous les lits, et même dans la baignoire, ce seraient fatalement elles à propager des maladies ???
    (si au moins elles avaient des puces comme le rat d’égout , le pigeon de ville, le hérisson …. ….)

    Je ne pense pas que Luc Montagné soit ravagé par l’age, ce qui ne l’empêche pas non plus de pouvoir se tromper, je n’en suis que là.
    J’en reste là où j’en suis comment regarde t-on nos chauve-souris ???
    (parce que pour la grippe aviaire, qu’est-ce qu’on nous à fait chier à devoir confiner poules, canards, oies, ….
    mais là rien ????)

      +4

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  • Armiansk // 24.04.2020 à 07h43

    Le Pʳ Tchoumakov n’est pas membre de l’Académie des sciences de Russie ; c’est son institut qui porte cette dénomination (surtout historique : l’académie n’a plus guère de pouvoir sur ses instituts, qui dépendent maintenant du Ministère de la science et de l’enseignement supérieur).

    L’article source {ru} https://www.mk.ru/science/2020/04/22/kitaycy-sozdali-koronavirus-pytayas-sdelat-vakcinu-ot-vich.html
    Il y relaie les propos de Montagnier, il dit que les Chinois dans leur P4 font n’imp’, mais ça manque encore d’arguments.
    Ses publications sont ici {ru} https://istina.msu.ru/profile/ChumakovPM2017/

      +1

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  • mimi // 26.04.2020 à 12h06

    Un détail troublant sur le site d’état Sentinelles qui comptabilisent les cas de certaines maladies courantes, il y avait la grippe saisonnière, étrangement la rubrique grippenet s’est muée en covidnet pour le covid exclusivement, plus aucune donnée pour la grippe saisonnière de 2019-2020 ou pour les années passées….

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  • ratg13 // 26.04.2020 à 22h20

    certains mettent en doute les propos de l’équipe du labo de Wuhan concernant le génome de la chauve souris dit ratg13
    https://osf.io/wy89d/ et https://twitter.com/VirgileRICHARD3 en fait le vrai génome serait celui d’une chauve souris identifié en 2013 qui a été utilisé par l’équipe pour réaliser des chimères notamment avec Ralph Baric un chercheur US
    https://medium.com/@yurideigin/lab-made-cov2-genealogy-through-the-lens-of-gain-of-function-research-f96dd7413748
    ces personnes souhaitent que les chercheurs de Wuhan donnent accès au génome initial et disent pourquoi ils ont monté cette affaire de nouveau génome ratg13

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  • Moncef // 27.04.2020 à 13h36

    Il faut savoir que l’on ne crée pas de virus en laboratoire mais on manipule des virus existants afin de les étudier et d’anticiper. Les bases de travail sont l’observation et les hypothèses.

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