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23.avril.202023.4.2020 // Les Crises

Patience – par Frédéric Lordon

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Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon

Bien sûr il y a d’abord la souffrance physique (de ceux qui sont malades), la souffrance morale (des proches, des soignants), la souffrance psychique (du salariat chair à canon). Mais il y a aussi, pour bon nombre d’autres, la souffrance politique : assister à ce délire, et n’y rien pouvoir. À un moment, on en revient toujours à l’os : la politique, c’est la co-présence des corps parlants — et agissants. L’épidémie met en panne la politique. Elle ne laisse debout que le gouvernement — qui, précisément, prospère en étant séparé. Et n’aime rien tant que les sujets à l’isolement.

Mais c’est vrai qu’il y a de quoi souffrir au spectacle passif d’un gouvernement emporté dans le chaos psychique de son chef. Même la presse la mieux disposée — Le Point, Le Figaro, L’Obs — sort passablement ébranlée du compte-rendu que Macron donne de sa propre action. Qui « assume totalement » le premier tour des municipales. On peut lire le même jour un article du site subversif France Inter, intitulé « Comment le Covid-19 a décimé les conseils municipaux », qui donne une idée assez juste de l’estomac requis pour « assumer » aussi facilement — mais nous savons que « j’assume », dans la bouche d’un homme de pouvoir, est par excellence l’indice du sociopathe.

« Nous rationalisons comme stratégies mûrement réfléchies toutes nos abyssales carences logistiques »

La suite n’est qu’une confirmation clinique. « Je refuse aujourd’hui de recommander le port du masque pour tous et jamais le gouvernement ne l’a fait (…). Si nous le recommandons, ce serait incompréhensible ». Ici, on se perd en conjectures. Toute la charge de sens de la phrase doit-elle être située dans la clause « aujourd’hui » ? Auquel cas, nous devrions pencher pour l’interprétation flatteuse qui a fait ses preuves depuis le début, et trouvé ses moments les plus étincelants avec les apparitions de Sibeth Ndiaye : « nous rationalisons comme stratégies mûrement réfléchies toutes nos abyssales carences logistiques ». Et en effet : ce serait difficilement compréhensible de rendre obligatoire le port de masques dont on n’a pas le premier.

Ou bien Macron a-t-il passé un cap supplémentaire ? « Aujourd’hui », « demain », « après-demain », ça n’est même plus la question — d’ailleurs on se demande ce qu’est la question. C’est peut-être celle de « l’immunité de groupe » qui, après avoir été envisagée, puis écartée, fait son retour par la bande. Pour le coup tout redevient compréhensible : « attrapez ce foutu virus, et en nombre ! ». Dans ces conditions, en effet, on ne recommande pas trop le masque pour tout le monde.

Signe caractéristique des grandes crises — on pense irrésistiblement aux Démons de Dostoïevski —, la scène n’est plus qu’une gigantesque dislocation. Plus rien ne tient, tous les ancrages se défont, les consensus sont impossibles, les décisions totalement volatiles, la continuité de l’action stratégique pulvérisée. Tant les rapports du pouvoir politique et de l’autorité scientifique que l’unité de cette dernière sont en train de voler en éclats. Après avoir tenu jusqu’au bout de la stupidité la ligne des décisions « entièrement dictées par la science » (époque Sibeth), nous voilà passés sans crier gare dans le trépignement (du) souverain : « la science avise, le politique a le dernier mot ».

Ça n’est d’ailleurs pas tant que cette position en principe soit extravagante, bien au contraire, c’est plutôt ce que nous apprenons de la manière dont « le dernier mot » est rendu qui est tout à fait effrayant. Macron tranche seul, sans prévenir personne, interloque jusqu’à ses ministres, avec lesquels le jeu de chassé-croisé devient presque drôle : on se souvient de Jean Michel rien-ne-justifie-de-fermer-les-écoles le 12 mars après-midi, bâché dans la soirée ; nous avons cette fois-ci la réouverture des écoles le 11 mai : Macron oui, mais Blanquer pas tout de suite quand même. L’annonce a été tellement déroutante qu’elle a produit la première lueur de subtilité dans le cerveau de Castaner suggérant de distinguer « le déconfinement commence le 11 mai » et « le confinement dure jusqu’au 11 mai ». Il faudra sans doute les efforts conjugués du JDD et de BFM pour ressaisir ce gigantesque foutoir sous l’espèce du souverain impénétrable, que sa méditation profonde astreint à une rude solitude, à laquelle on peut bien, c’est humain, accorder la contrepartie malicieuse de laisser les ministres découvrir en temps réel ses décisions éclairées — depuis quand le Roi Soleil compte-t-il avec les astéroïdes ?

Depuis quand le Roi Soleil compte-t-il avec les astéroïdes ?

Il est certain que les fractures de « l’autorité scientifique » n’aident pas non plus à contenir le désordre gouvernemental quand le chaos psychique du roitelet envahit toute la scène. Or sur le front savant non plus, ça ne va pas fort. Pour ce qu’on en perçoit, le fameux conseil scientifique est traversé de conflits, souvent candidat malgré lui à porter des chapeaux qui ne lui appartiennent pas, obligeant certains de ses membres à aller vider leur sac dans la presse italienne puisqu’à l’évidence leurs vérités ne sont pas bienvenues ici. Les résurgences sournoises de « l’immunité collective » conduisent à imaginer des retournements de doctrine livrés à des affrontements obscurs. Les purs esprits de la science ne sont pas si purs — les liens d’intérêt avec les grandes firmes pharmaceutiques sortent progressivement.

À commencer par ceux de l’inénarrable Raoult, un coup dans le conseil, un coup dehors, puis rattrapé par une visite d’onction présidentielle, « Raoult-la-grippette » (comme l’a surnommé le Groupe Jean-Pierre Vernant), qui en début d’épidémie mettait la mortalité du Covid en dessous de celle des trottinettes, mais qui n’en est pas moins devenu le centre du « débat » épidémiologique et thérapeutique, sur la base de « travaux » dont le démontage méthodologique et épistémologique par le même GJPV laisse le lecteur non spécialiste mais muni d’un esprit scientifique minimal fort impressionné. Et les camps médicaux de se former et de s’invectiver par réseaux sociaux ou communiqués interposés, heureuse contribution à la sérénité générale.

Dans un tout autre plan, touche exotique mais qui ajoute au tableau d’ensemble, nous apprenons que le préfet Lallement a donné l’ordre à la police de ne pas procéder à l’évacuation de la messe intégriste à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. C’est bien normal : en période de décomposition, les contentions cèdent, les masques tombent, et ceux, placés, qui ont leur petite idée se sentent désormais libres de la poursuivre sans plus rendre compte de rien à personne. Au moins nous sommes informés que nous avons un authentique fasciste à la tête de la préfecture de police, élément d’ambiance qui dit beaucoup lui aussi sur la consistance de ce pouvoir.

Voilà l’état, parfaitement rassurant, de la scène de la décision. Mais celle de « l’après » vaut le détour également. Comme on pouvait s’y attendre, un personnage aussi étranger au réel, à la décence et au sens des mots que Macron, n’a pas hésité un instant à s’envelopper dans le Conseil National de la Résistance et ses Jours heureux. Disons les choses, quitte à paraître blasé : on n’est même plus étonné. Cet individu, il l’a suffisamment montré, est capable de tout, spécialement dans le registre verbal, qu’il noue au réel d’une manière très paradoxale : dans un mélange de complète dissociation — aucun fait contrariant ne pouvant atteindre le discours — et de complète confusion, ce qui est dit valant ipso facto comme magiquement acté dans la réalité.

Dans ces conditions, on voit assez la tête des « jours heureux » qui s’annoncent. C’est que le forcené retranché à l’Élysée est en train de fabriquer un monstre Frankenstein en cousant des bouts de bidoche avec du fil de fer : CNR + austérité + code du travail atomisé + surveillance à la chinoise, avec morceaux de cadavres recyclés — l’ingrédient essentiel des gouvernements d’union nationale, ne parle-t-on pas de Barnier (l’échine sans doute), de NKM (pour le plat de côtes ?) et Valls (lui, bien sûr, fera la langue). Il est certain que quand le machin commencera à faire ses premiers pas, souple comme une barre à mine, les bras devant à l’horizontale et le grognement monosyllabique, on aura du mal à reconnaître les idéaux du CNR — le vrai. Mais dès ses tout débuts, ce pouvoir a pris le parti du monstrueux, c’est sa vocation et sa constance, cela on ne pourra pas le lui retirer.

Qui dira que « monstrueux » était une outrance ?

Pendant ce temps-là — ça semble autre chose, mais c’est tout à fait la même chose — on peut lire sur le site du ministère de l’égalité hommes-femmes ce « guide des parents confinés » (c’est Ellen Salvi qui sort cette perle absolue) : « Dans un premier temps, définissez une organisation à mettre en place sur votre lieu de confinement (…) Puis établissez un plan d’actions step by step en faveur d’une reprise de l’activité dès que la situation nous le permettra (…) Les crises constituent un moment exceptionnel pour faire sortir en chacun l’entrepreneur qui est en lui ». Qui dira que « monstrueux » était une outrance ? Ces gens sont totalement tarés.

Au moins nous laissent-ils nous faire une idée assez précise de ce qui nous attend. Il est radicalement exclu que des individus pareils puissent négocier, autrement qu’en mots, le moindre virage. Par quel miracle se mettrait-on à faire l’exact contraire de ce qu’on a toujours fait et de ce en quoi on a toujours cru — sinon sur un mode entièrement factice ? Le pire étant peut-être, comme en témoignent les mots « jours heureux » dans la bouche de Macron, qu’ils dégueulassent tout ce qu’ils touchent.

Alors oui, c’est la double peine : assister à ça, et n’y rien pouvoir. Pour l’instant. D’ailleurs pas tout à fait « rien ». La colère politique ne se laisse pas réduire comme ça. Même si les casserolades ou les manifs de balcon ont quelque chose de l’impuissance rageuse, et disent en creux notre condition objective. Avant/après : Ludivine Bantigny refuse pourtant, à raison, qu’« entre les deux il n’y ait rien » — et fait le compte réconfortant de tout ce qu’il y a déjà.

Il faut en tout cas écarter l’idée que la sortie de crise, supposé qu’on sache à quoi elle pourrait ressembler, entraînerait par soi la chute de ce gouvernement, et plus encore de cet ordre. Quitte à choisir entre l’hypothèse « après tout sera comme avant » et l’hypothèse opposée « plus rien ne sera semblable », autant partir de la première, d’ailleurs la plus réaliste, mais pour armer de quoi faire advenir la seconde. Rien n’est moins sûr en effet que les justes colères accumulées triomphent sans coup férir et balayent un pouvoir dont l’irresponsabilité, la nullité, auront été poussées au point d’être criminelles. Il n’y a aucun sens moral ou de la justice intégré dans le programme de l’histoire — d’ailleurs, il n’y a pas de programme de l’histoire.

Des colères, cependant, il y en a. Excellente ressource. Pendant qu’Alain Minc, depuis son statut de biographe plagiaire, appelle à « résister aux passions tristes » et à « canaliser l’énergie positive que dégage la crise actuelle », formulations remarquables où l’on reconnaît l’inspection des finances « qui reste dans le coup », c’est-à-dire hybridée de séminaire « saut à l’élastique », tout ce qui est à faire pour que le scandale résiste à l’oubli, pour que la demande de justice et de réparation ne finisse pas ensevelie sous une nouvelle couche de recouvrements mensongers, nous devons le faire.

Ressource excellente, donc, mais certainement pas suffisante. Quoiqu’elle commence à se compléter spontanément de tous côtés. D’abord celui des dessillés, car de plus en plus nombreux sont les secteurs de la société qui se sont rendus compte de « quelque chose ». Il y a sans doute loin de s’apercevoir à en déduire ce qui logiquement s’ensuit pourtant, puis d’en faire un programme d’action. Disons que, toutes choses égales par ailleurs, ce sont quand même autant de progrès. « Ça » se complète aussi du côté des figurations — de l’après. L’effort de le penser n’a sans doute jamais connu pareille stimulation — au surplus il a le temps de s’adonner. Des ambitions il y a peu encore jugées folles deviennent des évidences de plus en plus communes. La limite qui séparait le possible de l’impossible connaît des déplacements inouïs. La société « travaille » comme jamais, et dans ce travail quelque chose se construit.

Il reste que nous sommes physiquement à l’arrêt, quand la politique qu’appellera la « sortie » passe nécessairement par la rue. Et que nous le sommes pour un moment. Nous avons intérêt à en prendre notre parti sauf à nous épuiser en rages inutiles. C’est un parti qui signifie tout sauf dételer — qui signifie même l’exact contraire. La crise en tout cas n’aurait pas lieu pour rien si elle faisait enfin prendre consistance à l’idée que ce qu’il s’agit d’envisager est de l’ordre d’un renversement, et qu’il n’y a pas d’action de renversement sans une organisation de renversement.

L’autre idée à faire grandir, de toute façon, c’est qu’ils ne perdent rien pour attendre. On s’avise alors que du fond de notre infortune présente, il est une petite chose qui nous est favorable : les masques ! Fin 2019, nous en étions restés à l’interdiction de nous masquer le visage — pour manifester. 2020, nous serons bientôt obligés d’en porter — le contrôle de l’épidémie et les remises au travail forcées le demandent. C’est parfait : nous aurons des masques, nous devrons les porter. Et nous les porterons. Patience.

Post-scriptum 1

Des citoyens soucieux de participation politique se proposent d’aider gracieusement les médias dans leur devoir d’information. Ils se sont déjà mis au travail pour proposer cette vidéo. On espère bien sûr la voir prochainement à la télévision, au journal de France 2 par exemple?, celle-ci ou une autre d’ailleurs mais du genre requis par l’honnêteté des archives.

Post-scriptum 2

De leur côté les danseuses et les danseurs de l’Opéra Garnier, qui nous ont déjà si fort ému pendant le mouvement des retraites, font ceci :

Qui est totalement merveilleux. Ce pays vit. Partout où ne règnent pas le pouvoir et l’argent, ce pays vit.

Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon

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Commentaire recommandé

Dbon // 23.04.2020 à 08h10

J’aime bien Lordon, mais il va falloir qu’il change aussi.
Je crois qu’on est plus au temps de la critique mais au temps des propositions. Dans un langage compréhensible par tous.
Lénine a écrit « Que faire » nous devons aussi s’atteler à notre « Que faire » à nous.
On doit apprendre à discuter tranquillement et simplement.
On doit se comprendre sans fioritures et périphrases.
On doit appeler un chat un chat
On est pas là pour séparer les gens , les sachants et les autres, les « riens » comme il dit Macron.
On est la pour réunir tout le monde.
Le capitalisme vit sa crise de surproduction et essayera de la résoudre comme l’habitude par la destruction d’une partie du capital productif.
On a pas de Guerre mondiale sous la main , eh bien le coronavirus faira l’affaire.
Faillites et chômage de masse vont suivre , partout dans le monde.
Allons nous nous laisser faire ?

66 réactions et commentaires

  • gotoul // 23.04.2020 à 07h39

    Cet article de Frédéric Lordon est paru le 17 avril sur son blog Diplo. Important de dater 😉

      +8

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  • Dbon // 23.04.2020 à 08h10

    J’aime bien Lordon, mais il va falloir qu’il change aussi.
    Je crois qu’on est plus au temps de la critique mais au temps des propositions. Dans un langage compréhensible par tous.
    Lénine a écrit « Que faire » nous devons aussi s’atteler à notre « Que faire » à nous.
    On doit apprendre à discuter tranquillement et simplement.
    On doit se comprendre sans fioritures et périphrases.
    On doit appeler un chat un chat
    On est pas là pour séparer les gens , les sachants et les autres, les « riens » comme il dit Macron.
    On est la pour réunir tout le monde.
    Le capitalisme vit sa crise de surproduction et essayera de la résoudre comme l’habitude par la destruction d’une partie du capital productif.
    On a pas de Guerre mondiale sous la main , eh bien le coronavirus faira l’affaire.
    Faillites et chômage de masse vont suivre , partout dans le monde.
    Allons nous nous laisser faire ?

      +56

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    • Milsabor // 23.04.2020 à 10h04

      Que faire ?
      L’alternative est toujours la même depuis l’invention de la dictature : la révolution ou le réformisme.
      Voir Lordon vs Piketty : https://www.youtube.com/watch?v=dDY3aczWOd0

        +9

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      • marc // 23.04.2020 à 13h04

        « la révolution ou le réformisme » : je trouve que ces deux options sont assez proches, on peut faire des réformes révolutionnaires… et les révolutions ne font jamais totalement table rase du passé

          +4

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      • Philippe, le Belge // 25.04.2020 à 13h40

        la question ne se pose même plus! Les réformistes finissent toujours par diluer leurs idéaux dans la soupe conservatrice avant de mettre au pouvoir des types comme Macron et enfin retourner les mitrailleuses en direction du peuple..

          +4

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    • LibEgaFra // 23.04.2020 à 12h29

      « On doit apprendre à discuter tranquillement et simplement. »
      Il suffit de lire les sujets sur certains médicaments sur les-crises pour constater que c’est un voeu pieu;

      « On doit se comprendre sans fioritures et périphrases. »
      Dans une société où l’individualisme est porté au pinacle, c’est un deuxième voeu pieu.

      « On doit appeler un chat un chat »
      Paix = guerre
      Guerre = paix
      Tyrannie = démocratie
      Démocratie = tyrannie
      etc.
      Va falloir réviser certaines entrées du dictionnaire, ou alors troisième voeu pieu.

      « On est pas là pour séparer les gens , les sachants et les autres, les « riens » comme il dit Macron. »
      Les riens savent ce qu’ils ont à faire sous la couleur des gilets jaunes, mais ils sont « séparés » du pouvoir par les forces du désordre. Le « on » est un quatrième voeu pieu.

      « On est la pour réunir tout le monde. »
      Cinquième voeu pieu (cf. 2me voeu).

      « Le capitalisme vit sa crise de surproduction et essayera de la résoudre comme l’habitude par la destruction d’une partie du capital productif. »
      Ce n’est pas une crise de surproduction, il suffit de voir l’incapacité de se fournir d’un article aussi simple à fabriquer que les masques. S’il y a une crise, c’est celle de l’accès aux ressources qui diminuent (guerres pour le contrôle du pétrole) et une baisse du taux de profit pour le capital. Essentiellement le capital occidental face à la montée de la Chine désormais première économie mondiale.

      Ne pas se tromper d’analyse, car la cible c’est la Chine, de qui le capital occidental veut extraire des milliers de milliards par des procédures juridiques.

        +15

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      • LibEgaFra // 23.04.2020 à 12h42

        « On a pas de Guerre mondiale sous la main  »
        N’écrivez pas trop vite. La guerre est déjà là. Elle est économique, mondiale, et peut tourner à tout moment en une guerre chaude. Car un empire ne tombe pas sans un grand bang. Suffit de voir quels sociopathes sont au pouvoir ici et là.

        « Allons nous nous laisser faire ? »
        Oui, comme d’habitude. Ouvrez les yeux et voyez ce qui est en train de se passer… sous nos yeux.

        Hélas. Rendez-vous dans un an.

        La première chose concrète à décider: ne pas prendre nos rêves pour la réalité, sinon aucune prise sur cette réalité. Nous ne sommes plus en 1968.

          +10

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        • marc // 23.04.2020 à 13h10

          « Allons nous nous laisser faire ? »
          Oui, comme d’habitude. Ouvrez les yeux et voyez ce qui est en train de se passer… sous nos yeux.

          on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac, ou alors??
          et de quoi palez vous exactement? tout le monde a peur de se faire infecter? tout le monde accepte de ne pas sortir? tout le monde accepte de payer ses impots?

            +0

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          • Bats0 // 23.04.2020 à 14h58

            Mais bien sûr que tout le monde a peur : la peur fait parti de notre côté instinctif, bestial. Dès qu’on naît, on a peur, peur du changement, peur de l’inconnu (surtout si tout va bien, ou pas trop mal).
            Le véritable problème, c’est l’emprise de l’élito-politique-captitaliste qui n’est là que pour diviser afin de mieux régner : c’est vieux comme le monde.
            Alors, oui, il y a beaucoup de chien pour aboyer lorsque les caravanes passent; que font-ils de plus si ce n’est prévenir (pas si mal tout de même; heureusement qu’ils existent).
            Tout le monde attend le messie, mais si pour une fois il ne venait pas, et ne viendra jamais. Pourquoi les « hommes » ne se prendraient-ils pas en main afin de déterminer un chemin commun pour tous à suivre ?

              +3

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      • Dbon // 23.04.2020 à 15h41

        Sans vouloir me référer toujours à Marx et le capital, une crise de surproduction est entendue par rapport à la demande solvable et un taux de profit acceptable.
        Quand aux vœux pieux ca dépends de nous pour que cela cesse.
        Mais bon actuellement il s’agit plus prosaïquement d’un problème sanitaire mais essentiellement abordé, par tous les acteurs, sous l’angle financier.
        Les laboratoires et les scientifiques qui grouillent autour voient d’un mauvaise oeuil un éventuel traitement, tombé dans le domaine public et pas cher.
        Ca ça s’appelle un chat un chat.

          +7

        Alerter
    • jefresi // 23.04.2020 à 16h04

      Serions-nous au temps des propositions ou du faire ?
      Lenine par son opuscule a fait, avec les moyens de son temps. Il a montré la voie.
      Même si ça n’a pas été concluant à terme, il a montré que c’était possible.
      Et alors ? C’est une raison de laisser l’horloge du temps arrêté dans le confinement ?
      Confinement qui n’a qu’un but arrêter le risque, comme s’il n’existait pas.
      Sans risque, il n’y pas de vie. Il n’y a que la mort !

        +5

      Alerter
    • red2 // 23.04.2020 à 17h09

      Il faudrait aussi arrêter de demander des propositions à des gens qui n’arrêtent pas de faire des propositions! Si vous voulez connaitre les propositions de Frederic Lordon un recherche sur Google, vous proposera des centaines de réponses sous forme d’articles ou de vidéos, ce type fait des propositions pour changer le système depuis au moins 20 ans! Vous me faites penser à ces gens qui se plaigne de l’opposition systématique de la France-insoumise et de son manque de proposition alors que son programme de 2017 était plus que largement le plus complet et qu’il croule sous les propositions!

        +18

      Alerter
      • StephV // 23.04.2020 à 20h54

        +1, cette demande systématique de « propositions » (« propositions constructives ») n’est pas sans rappeler les Gouvernements qui désamorcent toutes critiques en appelant au « débat dans la sérénité » avec un « appel au calme » suivi de l’injonction pour « l’opposition radicale » de « dénoncer les violences contre la République »… suivez mon regard.

          +5

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  • Coolbabycool // 23.04.2020 à 08h28

    Il est avéré que la messe à Saint-Nicolas-du-Chardonnet (dite « intégriste » alors qu’elle ne faisait, liturgiquement parlant, que conserver la forme traditionnelle du rite catholique… mais la dire « intégriste », cela frappe naturellement les esprits) n’avait rien d’une messe avec un « grand concours de peuple », ayant été célébrée dans une église vide et en plein respect des « mesures barrières ». Les images sont sur Internet. Une autre messe, non « intégriste » cette fois, avec les mêmes précautions et sans peuple, a vu l’irruption de trois policiers armés, ce qui est contraire au droit, venus l’interdire. [modéré] Lallement avait oublié sans doute de l’autoriser à moins qu’il ne voulût satisfaire Frédéric Lordon qui, comme tout bon antifasciste, « veille ». Il est des détails qui en disent long : cette incise méchante en est un. Pour le reste, l’analyse est parfaite, comme toujours. Mais je ne voudrais pas que, malgré ses talents, le sec commissaire du peuple Lordon soit jamais en situation de satisfaire une haine intense qui transpire de ses remarquables et étincelants d’intelligence propos. Lire Spinoza sur les passions lui ferait du bien. Elles exercent sur lui une puissance qui l’asservit, entraînant parfois jusqu’à sa raison…

      +26

    Alerter
    • step // 23.04.2020 à 09h41

      La question (sur laquelle d’ailleurs se trompe F.L) n’est pas la caractéristique « intégriste » de la dite messe mais sa sociologie (qui soutient ce groupuscule religieux). C’est d’ailleurs bien pour cela qu’une autre messe du même acabit a été interrompue. Dis moi combien tu pèse et je te dirai l’interprétation de la loi qui s’appliquera à toi. Je serais l’organisateur de la seconde messe, je me trouverai quelques sponsors bien en vue et friqués , et j’aurais la paix du seigneur…amen.

        +18

      Alerter
    • marc // 23.04.2020 à 09h56

      Alors permettez-moi de vous reprendre sur le fait que la messe aurait « respecté pleinement les mesures barrières » les « enfants de choeur » et les 3 prêtres ne respectent pas la distanciation sociale entre eux, on peut le voir sur les images de la messe, filmée ici : https://www.youtube.com/watch?v=yB85gHxFFaU

      On a eu un déplacement de Macron à Pantin ( http://www.leparisien.fr/politique/en-plein-confinement-la-venue-de-macron-en-seine-saint-denis-provoque-un-attroupement-et-des-critiques-07-04-2020-8295975.php ) où une petite foule compacte s’est rassemblée autour de lui, les policiers de Lallement ont laissé faire… Pourquoi? Parce que c’est une lieu gangréné par la pauvreté? Est-ce du fascisme?

      Par ailleurs on voit vers 10 minutes dans cette vidéo que cette église est vide de public : Lordon ne l’a pas dit, il ne le savait peut-être pas, sinon, il aurait du le dire je trouve, mais s’il n’a suivi que la presse grand public, cela n’a pas été dit la plupart du temps…

        +9

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    • Malbrough // 23.04.2020 à 10h30

      Et bien pour un coolbabycool , vous êtes plutôt cogné .
      Monsieur transforme F. Lordon en « commissaire du peuple » , rien que ça et s’insurge du fait qu’il lance un pique en direction des cathos intégristes de Saint Nicolas du Chardonneret ….
      Chatouilleux le mec , et culotté .
      Cette haine intense vis à vis des intégristes ,permettez que je la partage, car ceux-ci par définition ne montrent en général pas beaucoup de compassion .
      Je pense par exemple à leur lointaine et permanente action contre l’IVG ,qui a soulagé certaines femmes de bien des misères .
      Monsieur devrait relire « les misérables » avec l’histoire de Fantine et de Cosette et la vie de Jean Valjean ….
      D’autre s’insurge contre le fait que F. Lordon critique et le proposerait rien ….
      Moi, je l’en remercie car il nous livre toujours des éléments d’analyses indispensables .
      Les choses doivent mûrir , cher Monsieur , pour avoir un jour des chances de déboucher collectivement sur des changements pérennes, Des chefs autoproclamés , des personnages opportunistes , qui déclarent vouloir faire le bien des peuples à coups d’état ,, nous en avons connus , tiens justement entre autres avec les Bonaparte .
      Nous savons où ils nous ont conduit .

        +7

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      • ouvrierpcf // 23.04.2020 à 13h24

        Pour Malbrough Bonaparte était un opportuniste ah bon ? NON non Bonaparte est arrivé lors de 1789
        Une opportunité un fait divers un accident de l’Histoire ? Et si et si ce COVID était un fait divers un accident de l’histoire Et si nous préparions un 12 mai 2020? ou un 14 juillet 2020? et si des têtes se couperaient le 26 janvier 2021 ? Car les mêmes causes provoquent les mêmes effets Oui il faudra couper des têtes des comptes sont à rendre les factures s’additionnent il faut les régler Pour le coup d’état il a eu lieu en mai 2017 un président élu avec 17.86% des électeurs inscrits lui s’est auto proclamé pas Bonaparte du moins en 1789 lui a participé à Notre Révolution

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      • Redrogers // 24.04.2020 à 22h40

        « Ce préfet là est loin d’être un Heydrich »
        Il paraît que « l’occasion fait le larron ». Avec ce spécimen là, il ne faudrait pas trop tenter le diable à mon avis…

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  • douarn // 23.04.2020 à 08h32

    « …petite chose qui nous est favorable : les masques ! Fin 2019, nous en étions restés à l’interdiction de nous masquer le visage — pour manifester. 2020, nous serons bientôt obligés d’en porter  »

    Après l’article 431-9 du code pénal, il est inséré un article 431-9-1 ainsi rédigé :
    « Art. 431-9-1.-Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende le fait pour une personne, au sein ou aux abords immédiats d’une manifestation sur la voie publique, au cours ou à l’issue de laquelle des troubles à l’ordre public sont commis ou risquent d’être commis, de dissimuler volontairement tout ou partie de son visage sans motif légitime. »

    Bien vu! la crise sanitaire est évidemment un motif légitime du port d’un masque FFP2 (pas d’un foulard), même dans une manifestation sur la voie publique siège de toubles à l’ordre public.

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038358582&categorieLien=id

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    • step // 23.04.2020 à 09h54

      Pour l’instant, pas de masque, pas de manif:) On risque d’attendre les livraisons si l’idée a du succès

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  • Berrio // 23.04.2020 à 08h34

    J’ai lu cette intéressante contribution qui remet en cause le besoin de la « norme scientifique » promu, promulgué ?, par la caste de la modélisation https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/double-pandemie-covid-19-et-virus-223520

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    • Pegaz // 23.04.2020 à 09h56
      • Xirius69 // 23.04.2020 à 10h33

        L’EBM (acronyme anglo-saxon signifiant : médecine reposant sur le protocole de l’essai randomisé en double aveugle) a été imposé comme le seul moyen scientifique d’attester la réalité de l’effet d’un médicament et d’obtention d’une AMM (autorisation de commercialisation). Les laboratoires pharmaceutiques en sont ravis car leur coût prohibitif expulse du jeu les petites structures et justifie les profits gigantesques réalisés. D’où leur sacralisation. La religion scientiste à l’œuvre fait oublier que la médecine n’est pas une science. C’est l’art de soigner les personnes de leurs troubles de santé. On y oublie également que la santé est un état naturel des animaux et que sa perte est directement corrélée au mode de vie. Regardons ce qui arrive à nos animaux d’élevage et domestiques. Ce n’est pas un hasard si la majorité des maladies contemporaines tiennent de dysfonctionnements d’un ‘système immunitaire’ que l’on a de la peine à comprendre. Mais, évidemment, les profits de l’industrie pharmaceutique sont en harmonie avec le maintien d’une population malade.

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        • Séraphim // 23.04.2020 à 14h03

          Tout ceci a déjà été exposé en long, en large et en travers. J’ai même été un des 1ers à dénoncer sur ce blog l’allégeance aveugle (double?) aux théories du trio Sackett/Cochrane/Feinstein. On ne devrait pas y revenir. Néanmoins relisant encore une fois que la médecine n’est pas une science, mais serait un art etc.: non, non et non! C’est précisément parceque la médecine est une science, une vraie, fondée sur imagination, expérience, analyse, inférence etc. qu’elle n’est pas de l’EBM. D’ailleurs Sackett en personne opposera son EBM, pour la définir, la caractériser, à la SBM, la…. « Science Based Medicine »! Si Raoult a utilisé la chloroquine, ce n’est pas par doigté artistique, mais par déduction sur la base de son fonctionnement sur les cellules sanguines en particulier, dont on comprend qu’elles sont la clef de l’infection au Covid

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          • Xirius69 // 23.04.2020 à 16h07

            Certes, mais ce n’est pas parce que la médecine utilise des données et des outillages scientifiques que cela en fait une science. L’architecture est dans la même position. Ce qui fait la science est uniquement la confrontation de la représentation qu’on se fait d’un phénomène à la réalité. C’est le terrain qui commande parce que c’est le lieu des observations et expériences (observations protocolarisées), le lieu des phénomènes. Didier Raoult est issu d’une formation littéraire avant de s’engager dans la médecine. C’est sans doute ce qui lui épargne le travers scientiste. Et la mise en œuvre de l’art médical (comme on dit de l’art dentaire) n’en fait pas évidemment un artiste.

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      • Pegaz // 23.04.2020 à 16h13

        xirius 69

        Dommage car le texte proposé par Marc Rameaux, statisticien de formation, démontre avec précision les faiblesses et forces des uns et des autres et l’avantage de leur complémentarité. « L’étalon or » se trouvant dépossédé de son piédestal par une analyse rigoureuse et impartiale.

        Dommage car votre post a visiblement produit un biais cognitif à l’encontre du texte proposé.

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    • panpan // 23.04.2020 à 13h05

      Un vaxxin ne peut exister en médecine que s’il y a un vide thérapeutique réel, ou artificiel. C’est une condition nécessaire à sa promotion, à son acceptation et à sa diffusion face à un remède curatif.
      La médecine reste sous le contrôle absolu de l’industrie pharmaceutique

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  • M_a_n_u // 23.04.2020 à 09h20

    Sur la citation du « guide des parents confinés », je pense qu’il est important de signaler que ladite citation fait partie du paragraphe « continuer à gérer ma PME ».
    Je suis surpris que cette « information » ait été relayée sans un minimum de contextualisation, qui change radicalement l’avis qu’on peut en avoir.

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    • startuperie // 23.04.2020 à 20h54

      La précision n’excuserait rien, en vérité. Le simple fait qu’il y ait un tel chapitre (Gérer ma PME) dans un guide destiné aux parents confinés est, en soi, symptomatique d’un état d’esprit. Sauf, bien sûr, s’il y a également dans la brochure un chapitre intitulé « Répondre aux exigences de mon contremaître » ou un autre « Continuer à percevoir le RSA », ce dont je doute fortement. De plus, ce qui est ici moqué n’est pas seulement la pertinence des conseils, mais surtout le charabia managérial qui les habille.

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      • M_a_n_u // 24.04.2020 à 08h42

        Je trouve quand même que laisser croire que ça puisse faire partie d’un conseil générique de vie familiale, c’est de la manipulation.

        Je vous rejoins sur le prisme entrepreneurial. Mais pouvait-on attendre autre chose ?

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  • labroche932 // 23.04.2020 à 09h26

    Où en sont nos stocks de blé Mr M. ? Les a-t-on liquidés comme on a liquidé nos stocks de masques ? Que ferons-nous quand la famine viendra en France ? Et quand elle sera mondiale ? Ce sera le sauve qui peut et chacun pour soi . Le « vivre ensemble  » et la  » solidarité  » voleront en éclat car qui a faim n’a point d’ oreilles .

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  • Malbrough // 23.04.2020 à 09h59

    Merci pour cet article , pour les autres articles , sauf -lesujetquifâche- .
    Polémique absurde .
    Et surtout merci pour ça :
    https://www.youtube.com/watch?v=OIiG14Ggmu0

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  • Brigitte // 23.04.2020 à 10h10

    Toujours aussi brillant, ce cher Lordon, pour faire le constat de notre malheur, de notre état d’impuissance, de notre rage, mais en général assez peu visionnaire quant aux perspectives de la libération car probablement mal renseigné sur l’état mental des « troupes ».
    Cette fois-ci, il nous invite à la patience. C’est un progrès. Il faut d’abord reconstituer nos forces, éliminer le virus avant d’agir. Mais que faire?
    Puisque le parlement, le sénat, la presse sont aux ordres, c’est à la société civile à s’organiser pour défaire le pouvoir à défaut de le prendre. Mais comment?
    Grève générale? il ne faut pas y compter, les travailleurs trépignent déjà d’impatience de retravailler pour faire bouillir la marmite.
    Tous se précipiter dans la rue en manifestant massivement le WE style GJ mais cette fois-ci multicolore? pourquoi pas….rêvons un peu.
    Profiter du 2ème tour des municipales pour reprendre la main politique, demander de dissoudre les assemblées?
    Sinon, ouvrir les livres d’histoire et construire un scénario réaliste, qui a déjà fait ses preuves, un jour, quelque part. Maintenant, on sait compter les morts, ça ne doit plus nous effrayer car des morts, il y en aura forcément. Que cette épidémie nous ait au moins appris qu’une guerre fait des morts. Mais que ce ne soient pas des morts pour rien.

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  • Wakizashi // 23.04.2020 à 10h28

    « À commencer par ceux de l’inénarrable Raoult, […] qui n’en est pas moins devenu le centre du « débat » épidémiologique et thérapeutique, sur la base de « travaux » dont le démontage […] laisse le lecteur […] fort impressionné. »

    Les études de Didier Raoult sont basées sur des données observationnelles et le raisonnement causal dans le jargon scientifique, ce qui a été la base de la médecine pendant des décennies. Le dénigrement systématique de cette méthode au profit des études randomisées (qui ne sont pas exemptes de biais non plus au passage) est absurde, puisqu’il revient à jeter à la poubelle l’intégralité de la médecine antérieure aux études randomisées, à commencer par les travaux de Pasteur.

    Cette fascination pour les études randomisées est banalement manichéenne, avec une absence total d’esprit critique à leur encontre, et à l’inverse un mépris systématique pour les études observationnelles. Sans même parler du caractère d’urgence de l’épidémie, où le pragmatisme devrait l’emporter sur des discussions à n’en plus finir sur le sexe des anges.

    Lordon avait déjà lâché Etienne Chouard en rase campagne quand celui-ci était victime d’une cabbale contre lui. Il est coutumier du fait visiblement. C’est souvent dans les situations graves que les caractères se révèlent ; à cet égard le coronavirus nous aura enseigné beaucoup de choses…

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    • Diogène // 23.04.2020 à 19h36

      C’est quoi cette bouillie que vous nous servez là?
      Il n’y aurait pas d’ « observationnelles » dans les études randomisées? Allons!
      Il y a un principe qui préside à la décision d’appliquer ou non un traitement : Primum non nocere . D’abord ne pas nuire.
      Personne n’a jusqu’ici observé que la préconisation de Raoult y répondait.
      On n’a pas vu un seul malade gravement atteint sorti d’affaire gràce au traitement de Raoult.
      En revanche, on a quand même vu des personnes faiblement atteintes décéder d’une crise cardiaque alors qu’il n’était en rien certain qu’elles périssent du fait du virus. Puisque vous vous réclamer du pragmatisme, ce seul argument devrait vous incliner à réfléchir un peu, avant de raconter des sottises sur les mérites comparés des « données observationnelles » et des études randomisées.
      [modédé]

        +6

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      • Phildar // 23.04.2020 à 20h38

        Le Professeur Peronne, le professeur Paul Trouillas vous contredisent totalement à propos de : « Il y a un principe qui préside à la décision d’appliquer ou non un traitement : Primum non nocere . D’abord ne pas nuire.
        Personne n’a jusqu’ici observé que la préconisation de Raoult y répondait. »

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        • Diogène // 24.04.2020 à 09h53

          Pour ce que valent les arguments d’autorité, je pense que vous devriez les utiliser avec parcimonie.

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      • Xirius69 // 23.04.2020 à 22h41

        Proposer d’entrer dans une étude standard (avec prise de placebo) c’est très exactement mettre en jeu
        la vie de ceux-là qui se trouvent dans ce groupe sans le savoir alors que le covid-19 représente un
        risque létal réel bien que faible. On viole donc le principe déontologique ‘ne pas nuire’. Quant au protocole incontournable de la recherche pharmaceutique réputé infaillible, comment se fait-il que des médicaments
        aient été brusquement retirés du marché pour effets indésirables inacceptables ou efficacité inférieure à
        ce qui avait été avancé, alors qu’ils avaient réussi les tests et obtenu leur AMM? Que penser de l’ouvrage
        de Philippe Even et Bernard Debré, « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » (Cherche Midi)? Faut-il accorder aux statistiques la valeur que Churchill leur donnait (« je ne crois qu’aux statistiques que j’ai moi-même bidouillées ») là où sont présents des intérêts financiers énormes?

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        Alerter
      • Xirius69 // 23.04.2020 à 22h49

        Proposer d’entrer dans une étude standard (avec prise de placebo) c’est très exactement mettre en jeu la vie de ceux-là qui se trouvent dans ce groupe sans le savoir alors que le covid-19 représente un risque létal réel bien que faible. On viole donc le principe déontologique ‘ne pas nuire’. Quant au protocole incontournable de la recherche pharmaceutique réputé infaillible, comment se fait-il que des médicaments aient été brusquement retirés du marché pour effets indésirables inacceptables ou efficacité inférieure à ce qui avait été avancé, alors qu’ils avaient réussi les tests et obtenu leur AMM? Que penser de l’ouvrage de Philippe Even et Bernard Debré, « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » (Cherche Midi)? Faut-il accorder aux statistiques la valeur que Churchill leur donnait (« je ne crois qu’aux statistiques que j’ai moi-même bidouillées ») là où sont présents des intérêts financiers énormes?

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        Alerter
      • Wakizashi // 24.04.2020 à 10h18

        « Il n’y aurait pas d’ « observationnelles » dans les études randomisées? Allons! »

        Pour votre information, en médecine et plus particulièrement en épidémiologie, il existe 2 grands types d’études qui ont vocation à être complémentaires : les études dites randomisées et les études dites observationnelles. Ca ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’observation dans les études randomisées (on observe les résultats déjà) ; c’est une convention langagière. C’est comme quand un économiste évoque les actifs et les inactifs : ça ne veut pas dire que les inactifs ne font rien de leur vie, mais seulement qu’ils ne sont ni dans l’emploi, ni au chômage : c’est une convention propre à la profession.

        « On n’a pas vu un seul malade gravement atteint sorti d’affaire gràce au traitement de Raoult »

        Ce manque de rigueur ruine votre critique. La moindre des choses lorsqu’on critique un protocole, c’est évidemment de ne pas enfreindre ses critères. En l’occurrence Didier Raoult a expliqué en long, en large et en travers que son protocole comprenait 4 critères :
        – Il ne s’applique que dans le cadre d’une hospitalisation avec suivi médical régulier
        – L’hydroxychloroquine est combinée avec de l’azithromycine
        – Il ne doit pas être administré en cas de contre-indication
        – Et surtout, ouvrez bien vos yeux : il s’applique seulement aux patients qui sont à un stade précoce de la maladie, et non pas aux patients qui sont dans un état grave.

          +3

        Alerter
  • Eric83 // 23.04.2020 à 10h52

    Macron et ses proches lieutenants sont des manipulateurs invétérés et adeptes du « gaslighting ».
    Il est essentiel pour chacun de comprendre cela.

    « Le gaslighting : le reconnaître et s’en protéger »
    C’est une technique courante chez les manipulateurs…en somme tout ceux qui veulent créer un culte de leur personne. Pour s’en protéger, il est important d’en connaître les tactiques.

    Les personnes qui utilisent cette technique de manipulation mentale déforment volontairement l’information pour se mettre en avant ou pour faire douter la victime de sa santé mentale, de sa mémoire ou de sa perception du réel.

    – Ils disent des mensonges éhontés
    – Ils nient avoir dit quelque chose, même si vous en avez la preuve
    – Ils utilisent ce qui vous est proche et cher comme moyen pour vous atteindre
    – Ils vous ont à l’usure
    – Leurs actions ne suivent pas leurs paroles
    – Ils s’engagent dans le renforcement positif pour vous troubler
    – Ils savent que la confusion affaiblit les gens
    – Ils essayent de monter les autres personnes contre vous
    – Dire aux autres que vous perdez la tête
    – Ils vous disent que tous les autres mentent

    https://www.psychologue.net/articles/le-gaslighting-le-reconnaitre-et-sen-proteger

      +18

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    • Xirius69 // 23.04.2020 à 12h54

      Bien vu. C’est un état patholgique que Michel Onfray nomme ‘délinquance relationnelle’.

        +3

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    • panpan // 23.04.2020 à 13h12

      « Si vous pensez que vous êtes victime d’un gaslighter, le mieux est d’essayer de couper toute communication avec lui…

        +3

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    • Cyd // 24.04.2020 à 06h30

      En français , pervers narcissique

      Pas besoin de le dire en anglais

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  • Guillaume81 // 23.04.2020 à 11h48

    Je lis Lordon depuis 15 ans mais depuis quelques années ses charabias gauchistes me lassent. En revanche, lorsqu’il revient aux fondamentaux, c’est toujours aussi excellent : https://blog.mondediplo.net/euro-le-miracle-ou-la-mort

      +6

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  • Myrkur34 // 23.04.2020 à 11h56

    Hier 22 avril 2020, de passage dans une pharmacie de Montpellier pour un autre médicament, je demande rigolard s’ils vendaient enfin des masques chirurgicaux. Et bien non, toujours pas.

      +10

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  • serge // 23.04.2020 à 15h59

    Bon, l’ultra-gauche et les banlieues émotives ne vont pas tarder à remettre tout le monde sur le bon plan de compréhension. Un peu d’anarchie et de pillage devrait aider à saisir que nous n’avons plus de futur, les 40 ans passés, accélérés par les cyniques/menteurs/voleurs actuels, ayant lessivé tout le tissu national. RIP

      +6

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  • Diogène // 23.04.2020 à 17h32

    Jamais en retard d’une outrance, le Frédo.
    Comment un personnage aussi brillant peut-il manquer à ce point du sens de l’à propos?
    J’ai entendu Lordon théoriser l’impératif de la fermer (sa gueule) quand on n’a rien de bien intelligent à dire. C’était chez Judith Bernard, je crois me rappeler.
    Visiblement il oublie de mettre ses actes en conformité avec sa pensée.
    Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on n’est pas dans un moment où il convient d’en appeler à la rue.
    L’histoire est souvent tragique et Lordon serait bien avisé de réfléchir à la question de savoir comment les fourches le distingueraient des autres élites qu’il voue aux enfers.
    On prend son cachet Frédo et on inspire doucement par le nez.

      +4

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    • StephV // 23.04.2020 à 21h09

      Intéressant, je suis curieux de savoir à quels moments il conviendrait d’en appeler à la rue. Et votre vision concernant ce petit peuple inconscient livré à lui-même qui finirait forcément pas mettre inconsidérément les têtes au bout des fourches est une pure propagande conservatrice que vous reprenez malheureusement à votre compte.

        +6

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      • Diogène // 24.04.2020 à 09h19

        Deux choses :
        La première, c’est que en appeler à la rue, est une hypothèse que je n’examine pas, tellement je la trouve ridicule.
        La seconde c’est que je n’ai pas de vision du peuple, que je ne trouve pas si petit que ça, d’ailleurs.
        Ma vison concerne la société dans laquelle je vis, les faits qui s’y produisent. Et je ne reprends aucune propagande à mon compte. L’image des fourches, je l’ai empruntée à Lordon qui, pour le coup, l’a souvent utilisée dans ses diatribes anti élites.

          +0

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  • Léon // 23.04.2020 à 18h17

    La chine a «exporté» un virus pour lequel elle produit maintenant les ressources nécessaires afin de le combattre mais au compte-gouttes, gouttes que s’arrachent, certaines fois sans scrupules, les nations affamées afin de tenter de combler les lacunes de leur incurie.
    Si cela était volontaire je dirais: «Quel sens des affaires!»
    Il est regrettable qu’il ait fallu en arriver là pour constater, était-ce nécessaire, que les nations ne pouvaient pas faire montre d’un plus grand asservissement aux principes de l’économie néolibérale qu’en bradant leur autonomie et leur souveraineté sur l’autel du « moindre coût », ce « moindre coût » qui n’est en fait qu’un synonyme d’esclavage et de destruction de l’environnement, lequel ne nous dérange pas pourvu qu’il ait lieu ailleurs et qu’il ne soit pas imposé à notre race, notre sang, notre sol.
    Afin de préparer cet «après» dont on parle tant, ne serait-il pas temps de convoquer ceux et celles qui possèdent ce précieux mélange de connaissances historiques et philosophiques autant que de compétences économiques et politiques, le tout fortement imprégné d’une forte dose du « SENS DE LA NATION », incontournable à formuler un nouveau paradigme de « PENSER L’ÉTAT» dont l’application s’avérera indispensable pour la reconstruction et la consolidation de ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être ?
    Mais la question la plus importante pourrait bien être :« Nous souviendrons-nous »?

    Patience: Oui.
    Oubli: Jamais !!!

      +5

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    • Christian Bernard // 23.04.2020 à 20h31

      … et pour commencer, Léon, il faut renouer avec nos racines culturelles.
      Je suis en train de lire « Le Contrat Social’ de JJ Rousseau, et j’y trouve des perles ; ainsi, ce passage qui condamne mondialisme et même Européisme :
      « Comme la nature a donné des termes à la stature d’un homme bien conformé, passé lesquels elle ne fait plus que des géants ou des nains, il y a de même, eu égard à la meilleure constitution d’un État, des bornes à l’étendue qu’il peut avoir, afin qu’il ne soit
      ni trop grand pour pouvoir être bien gouverné, ni trop petit pour pouvoir se maintenir par lui-même. Il y a, dans tout corps politique, un maximum de force qu’il ne saurait passer, et duquel souvent il s’éloigne à force de s’agrandir

        +2

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  • christian BERNARD // 23.04.2020 à 20h31

    suite
    Mille raisons démontrent cette maxime. Premièrement, l’administration devient plus pénible dans les grandes distances, comme un poids devient plus lourd au bout d’un plus grand levier. Elle devient aussi plus onéreuse à mesure que les degrés se multiplient: car chaque ville a d’abord la sienne, que le peuple paye; chaque district la sienne, encore payée par le peuple; ensuite chaque province, puis les grands gouvernements, les satrapies, les vice-royautés, qu’il faut toujours payer plus cher
    Ce n’est pas tout: non seulement le gouvernement a moins de vigueur et de célérité pour faire observer les lois, empêcher les vexations, corriger les abus, prévenir les entreprises séditieuses qui peuvent se faire dans des lieux éloignés; mais le peuple a moins d’affection pour ses chefs, qu’il ne voit jamais, pour la patrie, qui est à ses yeux comme le monde, et pour ses concitoyens, dont la plupart lui sont étrangers »

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    • Xirius69 // 23.04.2020 à 22h47

      Il y a là quelque chose de bien plus profond qu’une maxime. Il s’agit d’une réalité anthropologique dont
      le nombre de Dunbar donne une idée.

        +1

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  • Razdac // 23.04.2020 à 21h19

    La prison a beau être vaste, la liberté n’en existe pas moins.

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  • Catalina // 23.04.2020 à 21h44

    Léon,
    Moindre coût mais pas pour tout le monde, à 400 euros l’assiette, ce qui est juste en dessous du rsa, on voit où sont les priorités d’utilisation de NOTRE ARGENT !ah mais ouiiiiiiii, c’est Le prestige…..Beurk

      +1

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  • Onna // 24.04.2020 à 00h27

    Toujours un plaisir de lire Lordon, entre sa plume et son intellect, il me fait voyager au 19ème siècle.

    Il n’est pas le premier à le dire, mais il va falloir à un moment descendre dans la rue, la question en suspend murmure ainsi :
    Est-ce que la population est prête à subir le mépris et le silence de sa classe dirigeante et de résister aux matraques de ses bras armées ?

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  • Cyd // 24.04.2020 à 06h21

    Pour tous ceux qui citent Lénine, on rappellera qu’à l’instar de Robespierre, celui ci est un criminelle notoire adepte de la pureté par l’épuration

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    • christian BERNARD // 24.04.2020 à 12h28

      Il faudrait revoir la question, concernant Robespierre ..
      Je vous conseille de lire/écouter Cécile Obligi, notamment.

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  • Cyd // 24.04.2020 à 06h25

    Manifestement que Lordon s’appuie sur le bidonnage journaliste qu’est l’affaire de St Nicolas du Chardonnay n’émeut pas grand monde sur ce site qui pourtant recherche la vérité et traque la désinformation

    Idem pour la 2ème affaire de messe soit disant clandestine, les 2 affaires sur dénonciation d’un voisin

    Les catholiques seraient ils les nouveaux juifs

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  • Julie // 24.04.2020 à 19h48

    Lordon écrit: « Ce serait difficilement compréhensible de rendre obligatoire le port de masques dont on n’a pas le premier. »
    Mais justement c’est la stratégie adopée depuis le début de la « crise »: faire accepter aux gens en avance les choses parfaitement illogiques qu’on va lui imposer ensuite.
    Cela participe au climat de peur; des amis qui veulent acheter des masques « parce que cela va être obligatoire »… et qui donc ont peur d’être exclus de l’espace public s’ils ne les ont pas
    comme pour la carence éducative, l’état se dédouane: il n’avait pas à envoyer un cours minimal sur papier aux adresses postales: pas de poste; tout allait être en ligne, et pas un mot n’était alors dit sur les solutions offertes aux gens qui vivaient loin du réseau, ou qui n’avaient pas d’ordinateur.

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  • Julie // 24.04.2020 à 19h48

    pareil avec les attestations de sortie, dont on nous a expliqué là aussi que le peuple hi-tech allait l’imprimer avant de finir par expliquer qu’on pourrait aussi l’écrire à la main; que ceux qui n’avaient pas d’imprimante attendent pour sortir
    et quid de la faveur faite aux supermarchés? en quoi était-il difficile d’organiser la collecte de paniers auprès des magasins qui sur la base du volontariait souhaitait ouvrir?
    faire paniquer les gens en leur parlant de gants et de masques, alors que la vrai question est celle des transports de masse -du moins tant que les lieux touristiques et de spectacles sont fermés, tout en leur disant de s’émerveiller à l’idée que les petites gens des quartiers proches d’hôpitaux font livrer des cadeaux et des pizza, ou apportent des gâteaux qu’ils confectionnent pour les personnels soignants
    ce dernier accepte en confiance des produits de l’extérieur, non testé, mais le peuple paniqué devrait se munir de gants et accepter des mesures dont l’application parfaitement illogique (confiner les habitants des régions les moins densément peuplées!? pourquoi faire? empêcher les gens de sortir faire du sport et respirer ou prendre le soleil plusieurs fois pas jour, comme si cela n’avait aucune conséquence sur l’immunité et le psychisme?)

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  • Julie // 24.04.2020 à 19h53

    Et pour entretenir cette panique par l’inconscient, avoir des médias aux ordres qui ne posent jamais la question du pourquoi.
    La patronne de la RATP nous explique suite à un reportage de France 2 sur trames de métro bondées sur la ligne 13 à Paris que les problèmes se concentrent sur cette ligne… mais sans expliquer pourquoi il y a des gens qui ont le droit de sortir qui prennent cette ligne (nord de la ligne 13 reste une des banlieues les moins chères tout en étant proche de Paris; ces gens sont ceux qui nettoient les bureaux, conduisent les bus, travaillent dans la police et les hôpitaux, tous ces travailleurs pauvres qu’on ne voulait pas voir avant et qu’on a enfermé dans un trou noir depuis 5 semaines, en niant carrément l’existence de ceux qui sont réduits à manger des pommes de terre tous les jours parce que à moins d’1 km de chez eux il n’y a qu’un monoprix ou un carrefour et que les produits y sont beaucoup plus chers qu’au marché de Barbès ou de Stains où ils avaient leurs habitudes.
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-24-avril-2020
    Et tout ça pour quoi? pour enfin appliquer les mesures normales de confinement avec historique des contacts des cas APRES… alors pour les manifs…

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  • Julie // 24.04.2020 à 20h01

    Heureusement que Ruffin est là, qui donne la parole au pékin Lambda dans son Allo Ruffin sur Youtube, pour que tout le monde puisse entendre que lorsque le pauvre se rend à l’unique supermarché dont l’accès lui est autorisé car il habite dans une zone moins commerciale que les Champs-Elysées ou les centres des quartiers parisiens, il constate que les rayons des produits les moins onéreux sont VIDES. Car bien sûr, il n’était pas possible d’organiser que les gens puissent acheter max 2-3 produits de chaque, étant donné qu’on leur met en tête que le moindre contact avec un milimètre contaminé signera leur arrêt de mort.

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  • clauzip12 // 26.04.2020 à 17h23

    Macron n’a de compte à rendre,pas aux français mais à la maffia qui l’a propulsé pour l’élection de président.
    Il ne ruera pas dans les brancards,il n’a pas morale,pas d’éthique si ce n’est pour ceux qui tirent les ficelles.
    Nous devons nous attendre à des décisions à l’opposé de ce qu’il a laisser entrevoir dans ses discours télévisés.
    Nul doute qu’alors il rencontrera les français mais pas de la manière qu’il souhaiterais.
    Il faut un responsable à l’avalanche d’erreurs tant par omission que par action « verbale »
    Attention Emmanuel,échauffant est pour ainsi dire monté.il ne manque qu’un maitre de cérémonie.

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