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24.novembre.201624.11.2016 // Les Crises

[Vidéo] Charles Gave : « Les peuples se révoltent enfin face à leurs élites corrompues »

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Pour changer, vision du très libéral (ancienne formule…) Charles Gave

Source : Youtube, Planètes 360, 19-11-2016

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Entretien exclusif Planetes360

Entretien avec Charles Gave Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “L’Etat est mort, vive l’état” aux Editions François Bourin 2009 prévoyait la chute de la Grèce et de l’Espagne. Il est le fondateur et président de Gavekal research (www.gavekal.com) et Gavekal Securities et membre du conseil d’administration de SCOR.

Source : Youtube, Planètes 360, 19-11-2016

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Commentaire recommandé

Jules Vallés // 24.11.2016 à 10h25

Mais bon sang, mais c’est bien sûr… tout est de la faute des fonctionnaires!
Seule une croissance infinie dans un monde fini (mais sans fonctionnaires) nous permettra de sortir de LA « crise »

71 réactions et commentaires

  • Theo Van Creyers // 24.11.2016 à 06h08

    Ecouter Charles Gave c’est sortir un peu de la grotte de Platon. Eblouissant ! Il a meilleur temps à s’engager dans la Légion Etrangère ou vivre à Ferney pas très loin d’une frontière…
    Son discours est sismique Richter 6…trop de conséquences! En prison !

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    • Crazydick // 24.11.2016 à 12h39

      Eblouissant n’est peut-être as le mot. Je dirais « passionnant ».
      Même si la moitié de ce que dit ce monsieur est faux, le reste est intéressant. Il nous aide à comprendre et expliquer le plaisir que nous avons eu en apprenant l’élection de Trump.
      Hélas, le récit de Charles Gave a un côté conte de fées. Trop beau pour être vrai.
      Dégrisons-nous, prenons de la distance et essayons de trouver les failles de cette belle histoire.

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      • FracoisG // 26.11.2016 à 03h50

        Charles Gaves et JML sont les 2 hommes qui ont raison sur tout depuis 30 ans, n’en déplaise à mon côté social.

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  • LBSSO // 24.11.2016 à 07h14

    Une critique du livre de C Gave par JM Daniel et C Chavagneux ici :

    http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-duel-des-critiques-charles-gaves-vs-claude-simon-1811-886651.html

    avec également la présentation de celui de C Simon : « l’idéologie néolibérale : ses fondements ,ses dégâts »

    D’un côté un pamphlet de l’autre un livre militant plus pédagogique…

      +2

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  • Balthazar // 24.11.2016 à 09h06

    N’hésitez pas à lire ce que M. Gave écrit, c’est un homme sage. En effet, grâce à sa longue experience, il nous dit, sans idéologie, ce qui marche en économie et pourquoi (bon, le pourquoi correspond à son analyse; il a souvent raison).
    Bref, un personnage qui vous fait découvrir ce qu’est être libéral. Pas le gloubi boulga des merdias.

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    • Surya // 24.11.2016 à 09h45

      sans idéologie ? C’est une blague ? Si je le trouve parfois pertinent, ça reste un fan acharné de Milton Friedman.

        +31

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      • Balthazar // 24.11.2016 à 10h02

        Je cite Wikipedia:
        On peut distinguer dans une idéologie les dimensions :

        cognitive : dogmes, croyances (« c’est ainsi ») ;
        morale : jugements, valeurs (« c’est bien ; c’est mal ») ;
        normative : normes (« il faut ; on doit »).
        C’est en ce sens que je m’exprimais. À lire sa prose, je trouve qu’il ne fait pas d’idéologie.
        Mais je suis un béotien en économie, je lis juste beaucoup et essaie de me faire une opinion.

          +6

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      • Nikopol // 24.11.2016 à 10h45

        Tout à fait Surya, même s’il est moins fanatisé que la clique néolib habituelle, moins corrompu peut-être, il reste un adepte du marché tout puissant.
        Ceci dit, il n’est ni va-t-en guerre, ni européiste, ce qui, aujourd’hui, doit être pris en compte.

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        • Pythéas // 25.11.2016 à 10h22

          Je vous invite à lire son papier sur la différence entre libéralisme et capitalisme de connivence (ce que vous nommez néolibéralisme), disponible sur ce site.
          Par ailleurs, la formule ‘marché tout puissant’ est malheureuse, car elle suppose que le ‘marché’ aurait une volonté propre. Ce qui induit que vous ne savez pas exactement ce qu’on appelle ‘marché’.
          Bref.

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          • connivence? // 25.11.2016 à 18h42

            C’est de lui donc que provient la génialissime trouvaille nommée capitalisme de connivence ; qui sauve le capitalisme en diabolisant la relation, la société…
            et qui escamote la responsabilité des gouvernants dans la vente à l’encan des entreprises publiques : privatisation des profits…

            mais heureusement, ce n’est pas la connivence qui préside à la fonction publique…

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          • FracoisG // 26.11.2016 à 03h57

            Tout à fait. Charles Gave prone le bon libéralisme , le seul système économique qui fonctionne.
            Pas le néolibéralisme de nos heures sombres actuelles.

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            • Barbe // 26.11.2016 à 06h38

              L esprit du mot auquel vous répondez vous aura échappé.

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      • Alain Rousseau // 24.11.2016 à 13h10

        Ben oui, c’est bien connu depuis Giscard : chez les libéraux, on n’a pas d’idéologie, on a une « sensibilité » libérale.

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        • Julian // 24.11.2016 à 17h56

          Depuis Giscard on n’a plus de patronymes.

          On a des noms d’emprunt.

          Je plaisante mais cela revient beaucoup à ce que vous dites.

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    • LBSSO // 24.11.2016 à 13h34

      Pour faire simple , Charles Gave estime que le capitalisme ne porte pas en lui les germes des inégalités.
      Il estime que ces dernières sont la résultante de l’ appropriation du capitalisme par une oligarchie à son seul et unique avantage.Celle-ci à ses yeux n’a rien de libérale .Pour cette raison il renvoie dos à dos tous les systèmes ou organisations non libérales.Ce qui le rapproche ponctuellement d’autres:

      http://www.les-crises.fr/capitalisme-de-connivence-et-liberalisme/
      http://www.les-crises.fr/une-europe-detestable-conduite-par-des-gens-meprisables-par-charles-gave/

      Son pragmatisme est teinté d’idéologie à moins que ce ne soit l’inverse.Peu importe.Intéressons-nous à ce qu’il dit et fait.

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  • Louis // 24.11.2016 à 10h21

    Très agréable à écouter (il a la voix chaude) mais Charles Gave se trompe quand il parle des élections en France.

    On ne peut pas légitimement comparer Trump qui était une figure populaire du showbusiness malgré ses milliards avant qu’il annonce sa candidature, avec Marine le Pen que les médias ont de tout temps pris plaisir à enfoncer et qui est elle dans une volonté de normalisation absolue.

    Il faudrait que Fillon/Juppé se mettent à manger des enfants au petit déjeuner pour que Marine le Pen gagne.

      +8

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  • Jules Vallés // 24.11.2016 à 10h25

    Mais bon sang, mais c’est bien sûr… tout est de la faute des fonctionnaires!
    Seule une croissance infinie dans un monde fini (mais sans fonctionnaires) nous permettra de sortir de LA « crise »

      +42

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    • VAZY Francky // 24.11.2016 à 15h34

      Non monsieur. Mais avec 25% des actifs fonctionnaires ou assimilés, c’est 3 travailleurs qui travaillent pour payer le salaire du 4 ème, qui en plus gagnent moins que ce dernier.
      .
      Il y a beaucoup trop de fonctionnaires en France, et ce, depuis 1981, date à laquelle on a commencé à les embaucher en masse. L’Allemagne, qui n’est pas plus sous administrée que notre pays, en a juste deux fois moins. Nous avons aujourd’hui 57% de dépenses par rapport au PIB, et nous sommes en récession chronique depuis 35 ans par rapport au PIB marchand (PIB – DETTES – DEFICIT).
      .
      Alors à moins que vous ne trouviez un moyen de rendre nos services plus efficaces, et moins corrompus, qui se servent de ceux qui travaillent comme des vaches à lait, sachez que si vous ne faites rien, vous perdrez et votre emploi, et votre retraite…

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      • VAZY Francky // 24.11.2016 à 15h38

        Notez également que les services publics ne produisent aucune richesse, ne font que la consommer. Et que s’ils n’arrivent plus à générer de la valeur ajoutée, ce pourquoi ils ont été initialement conçus, ils deviennent alors des instruments d’esclavage Étatiques. Si vous ne comprenez pas que l’argent que vous prenez par la force de l’impôt, vous devez convenablement le gérer, ce pourquoi du reste vous êtes principalement payés, ceux qui vous en ont confié la gestion pourraient très bien finir par vous la retirer de force. Et je doute que cela ne vous plaise beaucoup de réaliser que c’est bien vous qui êtes au service de la société et des contribuables, et non l’inverse actuellement, ce qui est aussi un pur scandale, MONSIEUR !

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        • red2 // 24.11.2016 à 16h10

          Je sais don’t feed the troll, mais bon quand on poste une vidéo de Charles Gave, faut pas s’étonner non plus d’avoir des commentaires de cet acabit…

          « Notez également que les services publics ne produisent aucune richesse, ne font que la consommer. »

          Donc Mr le Néoliberal, décomplexé de base, L’educ Nat, les hôpitaux, les universités, le CNRS et la recherche publique, les pompier, la police, la justice, les routes, les égouts, les transports en communs… C’est sur c’est inutile et ça ne produit pas de richesse ? Mais réfléchissez un peu, vous devriez de toute façon vous payer ces services si il n’était pas socialisés. Et pour beaucoup, notamment la santé (6% de frais de fonctionnement pour la sécu quand ceux des mutuelles sont beaucoup plus élevés) et l’enseignement supérieur ils fonctionnent mieux et pour le plus grand nombre quand ils sont public ! Suffit de regarder ce qui se passe aux USA.

          Sinon, pour les comparaisons internationale ça dépend essentiellement de la taille de la sphère publique, elles n’ont donc pas trop de sens, il faut comparer service par service et on se rend compte alors que la France est tout juste dans la moyenne dans beaucoup de domaine.

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          • Macarel // 24.11.2016 à 17h36

            C’est un beau spécimen de troll, en effet. Caricatural à souhait, un cas d’école.
            Le service public n’a jamais été créé pour générer de la valeur ajoutée, mais pour permettre l’accès « gratuit » des citoyens, quelque soit leur condition de revenus, et leur localisation géographique, à un ensemble de services de base dont : la santé, l’éducation, la sécurité. Bien sûr cette « gratuité » est assurée par l’impôt, le consentement à l’impôt est un des fondements principaux de la citoyenneté.
            Détruire les service publics, c’est retourner à un état « de nature » où règne la loi du plus fort, c’est à dire dans l’espèce humaine moderne : à la loi de celui qui a le plus de moyens financiers et de relations bien placées.
            C’est donc un choix de société fondamental : soit une société qui fait place à la solidarité entre ses membres, soit la jungle et le chacun pour soi.

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            • Subotai // 25.11.2016 à 04h59

              «  »c’est à dire dans l’espèce humaine moderne : à la loi de celui qui a le plus de moyens financiers et de relations bien placées. » vous dites?
              Ou un gros flingue, un bon coupe-coupe, un bon manche de pioche, pic à glace, pied de biche, etc…
              Ne vous trompez pas dans la Déglingue, finances et relations ne pèse pas lourd devant un gars décidé.
              Au fait, auriez vous remarqué que les attaques de diligence reviennent à la mode…

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          • Pythéas // 25.11.2016 à 14h18

            Il n’apporte rien de répondre à une idiotie par une autre.
            La seule question qui vaille est : est-il de la responsabilité de l’Etat de gérer certains pans de la société (éducation, santé, retraite) ? Les réponses apportées peuvent être sur le plan de la morale ou de l’efficacité.
            Or il se trouve qu’on ne peut nier que l’Etat français gère assez mal un certain nombre de domaines : faillite de l’école, faillite de la sécu,etc.
            Le monopole en place n’offre aucune alternative aux citoyens. Ceux qui le peuvent quittent le pays (30% des diplomés de master cette année).
            Aussi, se poser la question est déjà y répondre un peu.

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            • Barbe // 25.11.2016 à 16h38

              Vous confondez état et gouvernement. C est le gouvernement et lui seul qui décide de pourrir les services publics à cause de l idéologie que vous reverez…
              Relisez contrat social III 15.

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            • Pythéas // 25.11.2016 à 17h07

              Bah oui, vous avez raison, ce n’est pas de l’incompétene, c’est du sabordage.
              Plus sérieusement, vous pouvez me citer un pays ayant collectivisés tous ces secteurs tout en restant prospère ces 40 dernières années ?

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            • Barbe // 25.11.2016 à 19h00

              Bien
              Faites un pas de plus dans la conséquence et envisagez que la deregulation est pour beaucoup dans la perte de la prospérité.

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        • MAx // 24.11.2016 à 17h51

          Mais bien sûr, le fait que tout le monde puisse se soigner et être en bonne santé n’est pas une richesse, allez monter votre entreprise au milieu d’un camp de lépreux
          Mais bien sûr, le fait que tout le monde puisse aller à l’école et être éduquer n’est pas une richesse, allez monter votre entreprise au milieux d’un camp d’abrutis.
          La valeur ajouté des services publiques vous l’utilisées tous les jours sans vous rendre compte. Allez faire un tour en Afrique pour comprendre l’intérêt des impôts dans le développement d’un état. c’est bien les impôts qui ont construit EDF, la SCNF, les autoroutes, Ariane espace, les écoles ect.

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        • Django // 24.11.2016 à 20h05

          Incroyable, le pauvre VAZY Francky qui se fait conspuer et traiter de troll – c’est le nouveau moyen pour essayer de rabaisser quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées que soi, comme beaucoup d’autres expressions enfantines – alors qu’il apporte une vision extrêmement lucide et intéressante de l' »Etat » (n’en déplaise aux fonctionnaires qui consultent ce blog).

          MAx: « La valeur ajouté des services publiques vous l’utilisées tous les jours sans vous rendre compte. Allez faire un tour en Afrique pour comprendre l’intérêt des impôts dans le développement d’un état. c’est bien les impôts qui ont construit EDF, la SCNF, les autoroutes, Ariane espace, les écoles ect »

          Ce paragraphe mériterait une analyse mot à mot à la OB tellement c’est énorme.

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          • Barbe // 24.11.2016 à 21h28

            Les faits sont têtus django.
            Votre idéologie s effondre sous vos yeux.
            Alors ça fait mal au popotin.
            Les gens sont de moins en moins dupes. C est la deregulation et la mise en concurrence des petits qui sont responsables des dégâts. Les gros n en ont cure des petits.
            La nouveauté est leur indécence. Sont décomplexés pour ne pas avoir honte. Car le passé récent est inassumable par la caste des élus.

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          • Joséphine // 24.11.2016 à 21h28
        • Surya // 24.11.2016 à 23h48

          « instruments d’esclavage Étatiques » on a reconnu les éléments de langage, tu peux retourner sur contrepoints maintenant.

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      • Julien // 25.11.2016 à 00h17

        Le pourcentage de dépense en PIB par rapport aux fonctionnaires ne veut rien dire. C’est un chiffre comparatif rien de plus.

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    • Macarel // 24.11.2016 à 16h22

      Le fonctionnaire joue ici le rôle de l’âne de la Fable de La Fontaine :

      « Les animaux malades de la peste »

      http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_de_la_fontaine/les_animaux_malades_de_la_peste.html

      « Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal. »

        +8

      Alerter
    • Theo Van Creyers // 24.11.2016 à 22h12

      Il ne faut pas parler de faute mais de coût… J’aimerais bien avoir deux policiers en bas de mon iimmeuble et 3 infirmières qui m’attendent au SAMU.
      Si chaque dépense du personnel d’Etat était sectorisée et détaillée sur la feuille d’impôts de chaque contribuable, le consentement serait bien différent…La majorité des fonctionnaires sont des zombies … Seraient-ils payés par des contribuables libres d’affecter leur impôt à tel ou tel service public ou privé en fonction des services rendus?

        +2

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      • Theo Van Creyers // 24.11.2016 à 23h27

        @Jules Valles… Il ne faut pas parler de faute (des fonctionnaires) mais de coût…etc..voir ci-dessus. Merci!

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    • Pythéas // 25.11.2016 à 15h32

      Le monde est fini, mais nous n’avons pas fini de l’explorer ! Vous aurez remarqué que l’age de pierre n’a pas pris fin par manque de silex, et que le pétrole ne valait rien avant qu’on sache en faire quelque chose…

        +1

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  • Caliban // 24.11.2016 à 10h27

    C’est autorisé de dire que ce monsieur raconte n’importe quoi ?

    • « Les profs et les élèves des universités qui manifestent  » …. des gauchistes = lire Todd
    • « Barack Obama n’a jamais menti » …. Guantanamo = fermé ?
    • « Barack Obama a socialisé l’économie américaine, c’est pour cela qu’il n’y a plus de croissance » …. Obamacare = crise économique ?

    Bref, pas très honnête au niveau de la réflexion, une vision ultra-libérale.

      +33

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    • Caliban // 24.11.2016 à 17h49

      @VAZY

      Vous croyez réellement que l’endettement de l’Etat n’est dû qu’à l’augmentation des dépenses ? Et la réduction des entrées fiscales, cela ne compte pas ?

      Par ailleurs, sur le sujet précis de la santé, soigner les gens, en amont par un système de couverture sociale, est économiquement responsable. Sur le long terme c’est plus viable que laisser les gens crever de maladies longues (cancer, obésité, …)

        +12

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      • patrick // 24.11.2016 à 18h37

        réduction des entrées fiscales ? vous avez des chiffres ? parce que les réductions on ne les a pas trop vues 🙂

        en ce qui concerne la santé :
        je ne vois pas pourquoi un médecin ou un infirmier devrait être fonctionnaire
        je ne vois pas pourquoi l’état aurait la main sur la couverture sociale

        la main mise de l’état rend juste les choses plus chères et plus compliquées.

          +0

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        • Picton // 24.11.2016 à 19h35

          Faux.
          Sécu 6 % de frais de gestion
          Mutuelles 25 %
          Qui paye la différence ?

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        • LBSSO // 24.11.2016 à 19h49

          oui Patrick,réduction des entrées fiscales en raison des montages d’optimisation.

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        • Cédric // 24.11.2016 à 19h54

          bonjour

          les rapports dgfip annuel sont accessibles sur le web.

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  • Julien // 24.11.2016 à 10h44

    On peut être d’accord ou non avec lui, j’avoue que contrairement à d’autres sur les plateaux télé, lui semble dans une démarche intellectuelle (je définis, pose un argument, arrive à un résultat). C’est propre. Le débat peut alors porter sur le fond. Ses écrits s’en ressentent vraiment, et ça fait du bien par ou ça passe; vraiment un auteur que je trouve agréable à lire.
    C’est une des rares personnes que j’ai lu qui ose dire « j’ai eu tort » lorsque cela s’est produit; et rien que ça ça vaut de l’or actuellement.

    Et à ceux qui l’accusent de dogmatisme, voilà un lien vers son dernier billet : http://institutdeslibertes.org/remarques-de-charles-gave-sur-le-second-tour-des-primaires/ ou il écrit : « Entre un libéral sans honneur et un non libéral honorable, je choisirai toujours l’homme honorable. »; on peut pas dire que ça soit le propos d’un dogmatique ultra libéral…

      +16

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    • Alain Rousseau // 24.11.2016 à 13h48

      “Entre un libéral sans honneur et un non libéral honorable, je choisirai toujours l’homme honorable.”

      C’est bien joli, ça ne mange pas pain, mais on sent bien qu’il préfère quand même qu’il n’y ait pas trop de non-libéraux, même honorables.

        +4

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      • Thomas13 // 25.11.2016 à 00h31

        Le paradoxe incroyable, c’est que Charles Gave est un vrai libéral au sens français et classique du terme. Cela veut dire qu’il défent avant tout un état de droit qui protège à la fois l’individu, les entreprises et même l’Etat.
        Vous aviez déjà entendu cette définition du libéralisme de droite ou de gauche ? Dans un pays qui l’a en partie inventé, on sait malheureusément que la justice est négligée d’une manière honteusé par tous les gouvernements.

        Donc vous voyez le sieur Gave s’opposer à tous ceux qui se disent libéraux.

        J’essaye de lui suggérer depuis un moment que, dans ces conditions, il vaut mieux arrêter de se dire « libéral » (ça ne veut plu rien dire …) et essayer de défendre simplement la démocratie.

        C’est ce qu’il fait quoi qu’il en soit sans jamais rien renier. En espérant qu’il puisse faire penser ou réfléchir certains. L’important est là. Quelle que soit l’étiquette, son esprit est une machine qui a la grace de toucher par la vérité qu’il produit.

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  • Yvan // 24.11.2016 à 11h26

    Ca fait toujours plaisir de l ecoute mais il se voile bien souvent la face sur l election americaine.
    Il, pense que ca ete un elan démocratique alors que c est juste comme en France, un raz le bol des institution et fait passe d une facon fort désagréable Trump pour un changement alors que c est une continuité!!
    Il repete sans arret que les etats unis sont une grande democratie! Son principal argument est que les fonctionnaires sont ineligibles.. Est ce une blague! ?Pays par essence ou les inégalités enormes, avec les lobbies er ou tout les parties sont gangrenes jusqu a la moelle
    Sinon je l adore mais niveau US en ce moment il dit n importe quoi

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  • Jean-Paul B. // 24.11.2016 à 11h44

    M. Gave (c’est son nom!) est un libéral en économie parce qu’il fait partie des riches. C’est ainsi. Donc il défend un système qui à fait SA richesse (pas folle la guêpe!).
    Quand on sait cela, il faut donc cesser de l’encenser comme s’il délivrait un message plein de sagesse et valable pour tous.
    A sa façon il mène la lutte des classes, celle que mène toujours la bourgeoisie (au sens marxiste du terme) et c’est son droit, mais à nous de ne pas nous laisser duper par ses propos lénifiants.

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    • georg // 24.11.2016 à 12h37

      @ Jean-Paul B.
      [Modéré]. Il ne cesse de condamner le capitalisme de connivence et vous lui reprochez de défendre un système qui fait sa richesse alors qu’il construit sa richesse sur le fait que comme la plupart des gens proposent des analyses fausses à cause de l’idéologie il lui suffit de proposer quelque chose de rationnel pour être pertinent.

      A noter que des hommes libre s’organisent naturellement entre eux dans un système libéral tant qu’il y a un équilibre des rapports de force. Ce qu’il propose revient à des mesures visant à toujours garder un équilibre assez naturel. Ce que les antilibéraux propose c’est d’avoir un groupe dominant qui impose sa façon de faire aux autres ce qui n’est jamais un équilibre pérenne.

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      • Sébastien // 24.11.2016 à 19h48

        Oui, oui. Il y a les bons chasseurs et les mauvais chasseurs comme il y a les bons libéraux et les mauvais libéraux, la « bonne » Europe » et la mauvaise Europe.
        Je suis déjà plié en quatre sous ma chaise.

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        • Django // 24.11.2016 à 20h24

          Ok, donc il n’y a pas de différences ni nuances dans les idées de droite ? Donc, j’en déduis qu’il n’y a pas non plus de différence ni de nuances dans les idées de gauche et, que l’extrême gauche et le socialisme (Front de Gauche et PS) sont une seule et même « chose »…

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      • Subotai // 25.11.2016 à 05h36

        «  »A noter que des hommes libre s’organisent naturellement entre eux dans un système libéral tant qu’il y a un équilibre des rapports de force. Ce qu’il propose revient à des mesures visant à toujours garder un équilibre assez naturel. » »
        **********
        Ca n’existe qu’entre pair.
        Dès qu’il existe une variante du niveau de référence réel, et pas seulement économique, l’égalité est caduque. Et donc « l’égalité » nécessite un ajustement forcé des facteurs défaillants.
        Maintenant vous pouvez décider que ne sont égaux que les membres d’un groupe social bien défini, les autres étant des métèques, des ilotes, des sans-dents ou ce qu’on veut.

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    • Pythéas // 25.11.2016 à 14h53

      ça ne vous effleure pas que la causalité puisse être renversée ? M. Gave ne serait-il pas riche parce qu’il est libéral ?
      La grille d’analyse marxienne sur la dynamique de classes peut être surmontée dans une société libérale, par nature antidéterministe.

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  • georg // 24.11.2016 à 12h37

    Je lis chaque semaine la lettre de Charles gave sur l’institut des libertés et il y a peu de gens qui font des commentaires aussi pertinent sur le long terme.

    C’est marrant de voir qu’on le qualifie de très/trop libéral parce qu’il est simplement libéral, tout le contraire d’une position extrême. Si je me trompe merci d’argumenter ? Où est le très/trop/extrême ?

    Etre très libéral c’est quand on ne veut pas que l’état mette son nez là où ça peut sembler nécessaire (organisation de la concurrence) pour continuer les affaires quand on est en position dominante. (rente) Cela ne correspond pas du tout a sa vision des choses, il suffit de le lire un peu. D’ailleurs pour être proposé sur ce site régulièrement de façon bienveillante, c’est bien une preuve qu’il ne déballe pas de positions extrême.

    Quand on voit ce que l’intervention de l’état à donné comme résultat depuis ma naissance, je pense que ça vaut le coup de réfléchir au libéralisme en se détachant de la façon dont c’est rentré dans les têtes des petits français. Que propose-t-on de mieux en France qu’un libéralisme raisonné ? Qu’est-ce qui a jamais mieux marché qu’un libéralisme raisonné ?

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    • red // 24.11.2016 à 16h14

      « Quand on voit ce que l’intervention de l’état à donné comme résultat depuis ma naissance »

      Je ne sais pas quel age vous avez, mais depuis ma naissance on réduit le rôle de l’état, on ne l’augmente pas….

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      • Cincinnatus // 24.11.2016 à 17h01

        5.5 Millions d’agents publics, 57% du PIB en dépenses publiques, 100% de dettes par rapport au PIB, des échelons administratifs comme s’il en pleuvait…

        Mais d’après vous le rôle de l’état diminue donc, c’est ça ? Oui, tout à fait, reprenez donc un petit cachet et rendormez vous, tout va bien, tout est sous contrôle…

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        • Barbe // 24.11.2016 à 17h29

          Alors que l argent public serait tellement mieux dans les poches avisées de quelques bourgeois…
          Vous savez, les enfants des pères fondateurs, des gens du vrai peuple. Pas les serfs qui sont devenus prolétaires…
          Marre des pauvres qui se disent citoyens.

          Oui. Vive le moyen âge et la régression que nous connaissons depuis 40ans. Malheur aux plaintifs.

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          • Cédric // 24.11.2016 à 19h58

            cest de plus en plus le cas avec le CICE que vous payez de vos impots 😉

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        • Macarel // 24.11.2016 à 19h36

          33% sur les 57% sont des dépenses sociales !

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          • red2 // 24.11.2016 à 22h12

            Merci de rappeler que dans ces 57% on compte des dépenses socialisés la retraite, la Secu, l’assurance chômage et surement les allocs qui ne sont pas le budget de l’État. Parler de 57% du PIB de dépenses publiques est juste une grosse entourloupe !

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            • Pythéas // 25.11.2016 à 14h57

              J’aime beaucoup le principe qui consiste à dire que les charges sociales ne sont pas des impots. Comme ça on saucissonne le tout, et ça fait moins mal. Mais la réalité, hélas, refait toujours surface : est-on libre de s’aquitter des charges sociales ? Est-on libre de choisir à quelle companie d’assurance on verse sa prévoyance santé, veillesse, chomage ? Non. Des institutions d’Etat en ont le monopole. Ils disposent eventuellement de leurs propres tribunaux, avec la confortable position d’être à la fois juge et partie. Alors, utilisez le mot que vous voulez, mais ces prélèvements obligatoires sous peine de condamnation sont assez proches de ce que l’on nomme couramment ‘impot’ !

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  • LMDB // 24.11.2016 à 13h00

    « Un deuxième tour Mélenchon /Le Pen est possible… »
    Tiens, tiens !
    Cependant, la question n’est pas de savoir ce que vont faire les « bobos de gôche » (combien de division ? comme disait l’autre) mais les électeurs de gauche trahis, maltraités et humiliés par le PS et les électeurs de droite pareillement trahis, maltraités et humiliés par l’UMP/LR ? J’ai quand même une petite idée… et le résultat n’est pas forcement aussi évident qu’on voudrait bien le croire.
    Quant aux media, Le Pen les accuse d’être de parti pris (elle a raison) et Mélenchon de mal faire leur boulot (et il a raison aussi). Entre admettre, à bon compte, qu’ils sont de parti pris et admettre qu’ils font de la propagande plutôt que du journalisme, vers quoi ira leur préférence ? J’ai une petite idée là-dessus aussi.

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  • Barbe // 24.11.2016 à 14h45

    J aime beaucoup toute cette génération qui sait bien geindre. On a appliqué leur conseil depuis quarante ans. Pour quel résultat ?
    A quand un vrai audit de ce qui a eu lieu ?

    Moi aussi je peux me dire libéral. Soucieux d attribuer la responsabilité à l individu.

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  • Renard // 24.11.2016 à 15h08

    Charles Gave, c’est la droite légitime. Je ne partage pas son idéologie mais le pays serait dans un meilleur état si la droite était représenté par un Charles Gave et la gauche par un Jacques Sapir.

    Bravo au blog pour son souci d’équité même si on peut dire que celui-ci tend globalement vers la gauche souverrainiste.

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  • ThomBilabong // 24.11.2016 à 17h02

    L’analyse de départ est bonne : la colère est là, les frustrés se sont exprimés.

    Maintenant, ce monsieur établit des raccourcis et évidences un peu trop facilement :
    – Les libertés qu’ils prône sont à l’évidence celles pour une minorité avantagée (de capital) au départ et non pas « le peuple » dont il se drape
    – Il part du principe que tous les êtres humains voudraient devenir boursicoteurs ou entrepreneurs
    – Si les étudiants contestent, c’est signe de bonne santé et de réflexion, pas de gauchisme primaire
    – Tous les pays n’aspirent pas à envahir ou être envahis
    – Son analyse de l’Islam est tronquée (volontairement ?)

    Il a le mérite d’être décapant et son scénario Le Pen / Mélenchon me fait doucement rire aussi.

      +2

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  • Vjan // 24.11.2016 à 22h03

    Je cite de mémoire Charles Gave qui dit que la place laissée vacante par l’armée américaine en Europe sera occupée par l’armée russe ou l’armée turque.
    Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi ce sont ces deux pays qui sont cités ?
    Merci de me permettre de comprendre.

      +1

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    • Thomas13 // 25.11.2016 à 00h43

      Il parle en puissance et en nombre parce que les autres armées européenes à part la notre et la britanique (donc hors UE maintenent) sont ridicules.

      Il pointe une réalité historique qui doit faire réfléchir et qui est à la base du principe même de l’armée (équilibre des forces). Mais qu’on a oublié en Europe.

      Il fait peur volontairement. C’est un atlantiste modéré par son mépris de l’élite actuelle américaine corrompue. En même temps il ne connait pas la russie et garde ses réflexes de méfiance de sa génération. C’est dommage sur la méfiance mais il aura raison sur le fait de l’équilibre des forces.

      C’est le genre de mec qui vous rapelle des faits majeurs et déterminants qu’on a tous oubliés !!

        +2

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    • ThomBilabong // 25.11.2016 à 10h55

      C’est un gars qui veut se faire passer pour un réaliste.
      Pour lui, être réaliste consiste à acter qu’un pays sans défense armée est un pays à occuper ou occupé. C’est un peu court comme raisonnement. Bien des pays ayant une armée ont d’autres chats à fouetter que d’occuper les voisins non armés : leur propre équilibre politique intérieur, remonter ou développer leur économie, développer l’éducation, la biodiversité, leur développement durable.
      Charles Gave oublie une chose en effet – sans doute un effet générationnel – c’est que nous avons pris acte que la Terre n’en a strictement rien à faire de nos petites méfiances et défiances, elle nous survivra avec ou sans nous.

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  • Theo Van Creyers // 25.11.2016 à 08h14

    Vjan, Thomas13,
    Puissance et nombre certes…armés moralement surtout. Les Français,Otanisés, ne sont plus capables d’une levée en masse style Bouvines 1214. Les Turcs d’Erdogan peuvent retailler un Empire Ottoman, Les Russes invaincus ne se laisseront pas Otaniser. l’Histoire ne se répéte pas,elle bégaye.

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  • christian gedeon // 25.11.2016 à 14h43

    Gave a bien évidemment raison…faut quand même être aveugle pour ne pas le voir…j’irais même plus loin.Il y a aujourd’hui un totalitarisme » fonctionnarisé ». Je dis bien un totalitarisme. Un poids électoral et social en dehors de toute proportion par rapport à la richesse produite dans un pays,et singulièrement en France… une pesanteur politique sans autre racines et terreau que les siennes propres et la défense des es propres intérêts. L’hyper fonctionnarisation de la société française est un « fascisme » pour parler le langage usuel….çà choque? eh bien tant pis…

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  • Mathieu // 27.11.2016 à 11h56

    En passant, le chiisme est la consquence d’un schisme mais n’en partage pas l’étymologie. C’est la seule info facilement vérifiable dans le discours de M Gave et elle est fausse. Méfiance.

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    • christiangedeon // 28.11.2016 à 05h41

      Chia veut simplement dire parti…le parti d’Ali et Hussein…et pour les chiites,ce sont bien évidemment les sunnites qui sont schismatiques…et traitres à la descendance légitime du Prophète.parler de schisme à cette époque est faux,évidemment d’autant que le corpus religieux de l’islam n’était as encore vraiment constitué.C’est basiquement une affaire de succession.

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