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6.janvier.20146.1.2014 // Les Crises

[Média] BFM 03/01 : débat avec Sylvie Goulard, « ointe du Seigneur »

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Nicolas Doze m’a invité à son émission sur BFM Business.

Avec Alexandre Saubot, directeur général délégué de Haulotte Group et surtout Sylvie Goulard, députée européenne Modem (au delà des désaccords politiques, je précise par honnêteté intellectuelle que c’est une bonne députée, très bosseuse, ce qui est rare dans la délégation française…). C’est une intéressante représentante de la pensée démocrate-chrétienne sur l’Europe… Et qui a été présidente du Mouvement Européen France.

C’est aussi une excellente représentante de ce que le libéral Charles Gave appelle « les oints du Seigneurs », dont vous allez avoir une formidable illustration…

Je rappelle ce billet sur les propos tenus par la conférence des évêques de France du 6/11/2013, dont voici un extrait significatif :

Le cardinal André Vingt-Trois a appelé les évêques à « réfléchir dès maintenant à la manière d’apporter notre soutien à l’idéal européen ». L’évêque du Havre a appelé les candidats aux élections européennes à « prendre la mesure des enjeux pour sortir de la cour de la récréation franco-française ». Quant à l’archevêque de Strasbourg, qui a rappelé que « l’Europe fait partie du bagage pastoral de tout évêque français », il a pesté contre nos sociétés occidentales, qu’il jugeait « en pleine crise d’adolescence », manifestant à l’égard de l’Europe « une ingratitude totalement irresponsable », rajoutant même que « l’Europe est un cadre que l’on ne peut remettre en cause ».

Eh bien cette conférence avait une invitée de marque pour les éclairer : Sylvie Goulard. Qui a prononcé un discours assez lyrique – mais éloquent – que vous pouvez lire ici. On y lit par exemple :

« l’Europe unie a besoin de l’Église. Et l’Église a une responsabilité particulière vis-à-vis de l’Europe »

Mais aussi, plus fort (personne ne rigole ni parle de la Grèce svp !)

« Là où était la haine » l’Union européenne « a mis l’amour », « Là où était l’offense, elle a mis le pardon » « Là où était la discorde, elle a mis l’union »,

Et plus profond, la racine de la vision fédéraliste

L’Église a des atouts formidables elle peut porter le message de l’universalité (ecclesia) contre les nationalismes ; elle est, par essence, l’ouverture contre le repli ;

Soyons honnête au passage, niveau ouverture, l’Église a donc eu 17 siècles de panne « d’essence »…

Mais plus intéressante est la vision :seule compte l’appartenance à la communauté des croyants, à l’ecclesia, les nations sont un épiphénomène. Et le but est donc de rassembler le troupeau dans la « nation européenne ». Bien entendu, quand ce joli message va se confronter à la réalité de l’église protestante allemande, cela va être drôle, car leur universalisme est très limité…

Mais bref, voici la vidéo :

Partie 1 :

Partie 2 :

NB. oui, je sais, j’aurais du rester plus calme et moins couper la parole – mais c’est difficile de tout maitriser dans un débat difficile en direct… 🙂

Quelques réactions, car il n’est pas toujours facile d’être précis dans ce genre de débat…

1/ Le Ps, parti néolibertaire français

Les libéraux sont mauvais perdants : ce sont bien les socialistes qui ont dérégulé le pays…

Index libéralisation financière France dérégulation

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cf ce billet.

2/ La Lettonie

Index libéralisation financière France dérégulation

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Sans rancune amis lettons – mais en tant que contribuables, nous avons déjà financé assez de pays pour cette décennie – sachant qu’en plus, cela s’est fait par de la dette, et que nous n’avons même pas commencé à rembourser…

Ceci étant, Mme Goulard est très fière d’avoir réussi à ruiner les gros déposants – ce qui va bien pour les oligarques russes, mais la plupart étaient juste des chypriotes, et surtout des entreprises. Comme quoi, il n’y a pas très loin du néolibéralisme au communisme finalement…

3/ Travail du dimanche

Il n’y a pour moi que 2 positions intellectuellement cohérentes, qui dépendent de la vision et des valeurs de chacun, et donc qui ne sont pas critiquables en tant que telles :

A/ La position « conservatrice / passéiste / arriérée » (la mienne) : il est sain d’avoir un jour par semaine qui ne soit pas consacré à la consommation, mais à la famille, au loisir, à la culture, à la religion, ou aux amis, etc., bref, à ce qui, pour moi, correspond à l’épanouissement profond d’une personne humaine. Et dans ce cas là, ne travaillent que des secteurs indispensables au pays (transport, sécurité, santé…) ou correspondant à ces loisirs et à la culture (musées, cinéma, etc). Les magasins de bricolage sont donc fermés – non, promis, acheter un démonte-pneu n’est pas culturel, et peut attendre 1 ou 6 jours si besoin…

L’impact économique est limité, car la plupart des achats du dimanche seront reportés au lundi ou au samedi suivant. Et les emplois aussi.

Après c’est peut-être moins intéressant pour les salariés concernés (et encore, entre ceux qui auront des pressions pour être « volontaires » et le fait que, entré dans les mœurs, il n’y aura évidemment plus paye double dans 5 ou 10 ans…), mais c’est justement le rôle du politique de parfait choisir l’intérêt général avant les intérêts particuliers… Oui, c’est dur, je sais…

B/ la position libérale : laissons donc les entreprises et les gens faire ce qu’ils veulent, ils négocieront ça ensemble. OK, je l’entends. Mais alors, la conséquence, c’est que tous les magasins doivent être ouverts le dimanche, il n’y a pas de logique sinon : bricolage, alimentation, banques, médecins…

A chacun de choisir… (et bon dimanche si vous avez choisi A)

N.B. : je pensais que l’amie des évêques serait véhémente sur le sujet du repos du dimanche, mais en fait, cela a été « vive l’ouverture des magasins 24h/24 et 7j/7 » – je comprends mieux pourquoi les églises se vident…

N.B. 2 : vous aurez noté : d’abord le travail du dimanche, et après, en route pour le travail de nuit… 24h/24, 7j/7

4/ Europe

Très intéressant.

On note, pour une membre du groupe « libéraux et démocrates », le respect démocratique de la volonté des Lettons, des Eurolandais d’accueillir la Lettonie, de la volonté des Français de ne surtout pas avoir « encore plus d’Europe », et, bien sûr, de la volonté des Français exprimée en 2005. En revanche, vous noterez que le Traité de Lisbonne, ça, c’est SACRÉ – alors que je pense qu’il faut lui accorder le même respect que celui accordé aux électeurs du Non de 2005, oeil pour oeil comme dans la Bible 🙂 …

Idem pour l’euro : qu’importent ce que disent les spécialistes des monnaies, de gauche comme de droite, ce qui compte c’est (l’utopie) politique, qui marchera un jour, mais dans trèèèèèèèèès longtemps… (àa marchera même juste après que le communisme aura marché apportant les lendemains qui chantent, c’est dire…)

J’ai aimé le « comment on aurait fait sans l’euro, hein ??? » – ben comme l’Angleterre, la Pologne, le Canada… 🙂

Et mention spéciale au « discutez avec les Britanniques qui ont vu la valeur de leur maison en France diminuer et qui ont dû la vendre » (10’40). Si vous comprenez ce que ça galimatias veut dire, je suis preneur – l’euro ayant monté, la valeur a monté ; et depuis quand on est obligé de vendre sa maison quand sa valeur nominale baisse ??? Ca sent l’argument manipulatoire à plein nez « attention, vous allez devoir vendre votre maison si y’a pu l’euro »… Bientôt le « A Pu d’euro donne le cancer » ?

Un peu de Lechypre sur l’euro, tiens…


E. Lechypre: L’Euro ne profiterait-il qu’aux… par BFMBUSINESS

Cette vision déficiente, qui part de celle de Jean Monnet et qui a la finesse d’analyse d’un enfant de 10 ans, est celle-ci : on l’a bien vu, les Nations c’est le mââââl, ça se fait la guerre. Donc on doit supprimer les vieilles nations, pour créer les États-Unis d’Europe, CQFD. Notez, au delà du délire et de l’utopie, en quoi une telle nation européenne ne ferait-pas la guerre à ses voisins, on n’en sait rien…

Rappel : Emmanuelle Cosse d’EELV : « Le problème c’est l’État nation. L’Europe sera d’autant plus intéressante qu’il y aura la dissolution des États-nations ! »

Bien entendu, une vision moins déficiente, moins manichéenne, que je partage serait plutôt : le nationalisme a montré ses dangers, il faut donc être prudent avec les sensibilités nationales des citoyens (et, par exemple, prétendre rayer leurs particularisme, ce n’est pas « être prudent »). Il faudrait aller vers des solutions plutôt confédérales, à quelques uns, avec des négociations entre États (forcement peu nombreux, mais donc plus homogènes), à l’unanimité. C’était un peu la vision du Plan Fouchet en 1961, validé par De Gaulle et Adenauer, mais torpillé par les USA, qui aurait pu accoucher d’une autre Europe.

Je souligne aussi que le même raisonnement d’enfant de 10 ans à marché pour l’euro : « on n’arrive pas à figer les parités ? Y’a qu’à tout fusionner et zou, plus de problème ! ». alors qu’évidemment, si ça fluctuait, il y avait des raisons, et il y a des conséquences à tout figer alors que les mêmes raisons persistent…

Bref, cette vision là est détestée par le courant mainstream car, évidement, il est hors de question d’arriver à des États-Unis d’Europe – leur Graal (Pourquoi ce Graal ? No sé, je ne suis pas psychiatre). C’est juste un truc pragmatique qui pourrait marcher assez bien…

Et la différence de vision est toujours la même : l’unanimité bloque tout, il faut donc des décisions à la majorité – entendue comme majorité d’un Parlement Européen. Ce qui signifie en fait la mort de la Démocratie nationale. Car chaque pays à des particularismes, des visions et souhaits qui lui sont propres. Et par définition même, ce pays est minoritaire sur ces sujets. Et la loi de la majorité viendra donc les écraser, ce qui ne sera pas tolérable par les pays. La Franc en’acceptera qu’on lui impose de privatiser une partie de sa Sécu pour être dans la moyenne, l’ Allemagne n’acceptera pas plus d’inflation ou de payer pour les autres, l’Irlande n’acceptera pas qu’on lui impose l’avortement comme ailleurs, etc. Et pue importe que ce soit « bien ou mal », c’est à chaque pays de se décider, et il est singulièrement prétentieux de savoir mieux que les Espagnols ce qui convient aux Espagnols…

Et c’est très étonnant d’entendre dire : on ne peut pas se mettre d’accord à 6 à l’unanimité, mais de souci, à la majorité à 28, ça ira tout seul !!! alors qu’à l’unanimité, c’est juste plus long et il faut être moins nombreux, et en tous cas, tout le monde est d’accord à la fin, ce qui a quelques avantages… (comme ne pas finir par exploser lamentablement par exemple)

Vous aurez aussi noté le « vive les gouvernement d’Union nationale » – ce qui est pour moi une grave pathologie démocratique ou, d’un autre coté une « saine clarification » car les politiques étant proches, il serait plus logique d’avoir un seul parti unique, puisque « il n’y a pas d’alternative » comme on veut nous le faire croire…

En tous cas, pour reprendre son terme, puis, « j’ai peur », peur des tensions qui surgissent partout, peur de ses sentiments de plus en plus haineux, peur d’un parti nazi en Grèce annoncé à 10 % des voix alors que son leader est en prison, etc.

Car ce qui me fait vraiment peur, ce sont les gens qui n’ont peur de rien, car ceux-là créent toujours les pires catastrophes avec les meilleures intentions du monde…

P.S. : Chévènement était face à Goulard samedi et à repassé une deuxième couche : Ecouter ici : L’Europe à 28 est un magma d’impuissance conjuguée
P.P. S. l’indispensable Voutch pour finir…

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91 réactions et commentaires

  • jean sur // 06.01.2014 à 05h48

    Face à cette redoutable et féroce interlocutrice, vous avez été excellent, Olivier, et nous avons applaudi des deux mains lorsque cette S. Goulard, qui n’hésite jamais à donner des leçons de maintien aux nations et à leur peuple, se prenait un scud, avant d’en reprendre une salve le lendemain face à J-P Chevènement sur France-Culture. Et dire qu’ en tant que député au Parlement européen, elle s’exprime au nom de la République française…Quant à l’ouverture des magasins le dimanche, on notera que cette porte-parole de l’Episcopat se prononce pour, car devant les éxigences incessantes du capital, il faut bien trouver des accomodements.

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    • ploi // 06.01.2014 à 16h17

      Excellent, rien à changer!!

      « NB. oui, je sais, j’aurais du rester plus calme et moins couper la parole »

      Surtout pas!! Vous avez sauvé mon écran en interrompant les propos abjects de Sylvie Goulard!! 😉

      Vous m’avez même fait rêver lors de cet échange :

      – O.B : « le peuple français a voté non contre le traité, la ratification de 2007 est donc une forfaiture »
      – Goulard : « les traités ratifiés par l’Assemblée et le Sénat ne sont pas des paillassons sur lesquels vous devez vous essuyez les pieds […] vous asseoir dessus »
      – O.B : « je m’y assoie comme on s’est assis sur la volonté du peuple français !! »

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      • step // 08.01.2014 à 22h37

        epique j’ai en exhulté !

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  • luci2/29 // 06.01.2014 à 06h29

    Bonjour
    Et Bonne Année

    ..Et SI
    Les Evêques,Madame Goulard,Lechypre…et tous les autres du « choeur » étaient ,très sincèrement,acquis à leurs vérités définitives.:
    Dramatique et sans issue « normale »..!!!!!!!!
    D’où les imposssibles deviennent possibles = la violence se joignant aux « lois » des plus forts,en tout cas au plan des avoirs et des pouvoirs.
    Eternel combat des lignées de Caïn et d’Abel,en passant par la St Barthélémy, les « Dominants » de H. Laborit…
    A ce régime là,ceux du « Marais » ,du moins ceux qui ont du « nerf » (i.e J. Lassalle..) ,et qui écoutent ,partagent,cherchent des solutions avec les autres. peuvent constituer le liant qui manque en France..quant en Allemagne et chez nos voisins du Nord,c’est quasiment inscrit dans leur génes.

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  • fabrice // 06.01.2014 à 06h49

    La logique de l’ouverture le dimanche est une aberration comme vous l’avez déjà dit car elle n’apporte pas une consommation nouvelle mais un étalement de celle-ci, en plus de l’ensemble des magasins ce qui entraînera une ouverture des garderies pour les enfants (et accessoirement la fermeture des boutiques de dépannage qui étaient ouvertes le dimanche et qui survivent grâce à ce jour), et après tous les pans de l’économie qui seront intéressés (car je pense que c’est juste le cheval de Troie), mais Olivier vous avez oublié que le travail de nuit sera aussi ouvert si on suit notre ointe du seigneur ^^.

    « humour noir on » la vie c’est la consommation, le repos, la récupération c’est pour les fainéants et puis le temps libre c’est du temps pour réfléchir donc pour ne pas accepter la situation, donner du temps (gratuit l’horreur) pour les associations, s’éduquer, partager son expérience que des choses inutiles qu’ils se cantonnent de quelques heures devant la télé cela suffira car là on maîtrise le contenu. « humour noir off »

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    • Surya // 06.01.2014 à 08h36

      Dans le cas de la grande consommation ça augmentera même les coûts de structure puisque pour un pouvoir de consommation égal des clients il faudra imputer les dépenses afférentes à un jour d’ouverture supplémentaire (salaires+frais externes d’ouverture) sur les prix

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      • Youpla // 06.01.2014 à 19h18

        « il faudra imputer les dépenses afférentes à un jour d’ouverture supplémentaire (SALAIRES+frais externes d’ouverture) sur les prix »

        Comme vous y allez…. Pourquoi parler de salaire ? Si maintenant les gueux se mettent à rêver qu’on continuera à leur verser un salaire !!!!!

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    • Epsilon // 06.01.2014 à 09h36

      C’est vrai et faux…Vous avez une vision politique du débat, c’est à dire, à mon sens, celle qui doit primer, la plus juste. Mais ceux qui souhaitent l’ouverture du dimanche ont une vision individualiste : il est vrai que le travail du dimanche bénéficierait à beaucoup de magasins et d’employés concernés…au détriment des autres.
      Et puis, avec le gâteau qui s’agrandit, ces personnes comptent aussi sur le bénéfice engendré pour engendrer de nouveaux bénéfices. L’argent dépensé le dimanche sera gagné par quelqu’un d’autre qui ira le dépenser la nuit suivante, puis sera dépensé deux jours après, et plus les magasins seront ouverts, plus les gens s’échangeront de services et de biens, leurs revenus ne représentant alors qu’une fraction de ces biens et services échangés. Mais, à mon goût, ceci est une fable…

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  • matlac // 06.01.2014 à 08h39

    Quand vous dite « je précise par honnêteté intellectuelle que c’est une bonne députée, très bosseuse, ce qui est rare dans la délégation française », c’est pas l’impression qu’elle m’a donné quand vous l’avez « mouché » avec la Lettonie (la futur Chypre). N’importe quel eurodéputé honnête n’aurait pas vanté sur un plateau de télé la venue d’un tel pays dans l’euro.
    Quand aux argumentaires qu’elle vous a opposé (l’euro c’est une vision politique et non économique) ça montre le niveau de délire de cette représentante des institutions Européen.
    Je précise que j’ai voté Bayrou lors des trois dernière présidentielle

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  • Boris // 06.01.2014 à 08h55

    Pour mémoire le parti mouvement européen est un parti euro atlantiste entretenu par la CIA depuis sa création ayant eu comme président walter Hallstein juriste nazi émérite ayant conçu pour Hitler le programme « une autre europe ».

    Source: http://www.upr.fr/videos/emissions-radio-tv/le-prix-charlemagne-decrypte (9’59 »)

    Cela donne toute sa perspective à l’intervention de Mme la député qui donne à mon regret un éclairage bien triste du Modem

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    • BabarMillésimé // 10.01.2014 à 17h48

      Boris, vous êtes très « actifs » à l’UPR, mais plutôt que divaguer sur les accointances de ce pauvre Hallstein ou le complot atlantiste de la cia, on aimerait mieux que votre Maître cause un peu des racines ordolibérales qui empoisonnent notre Europe depuis l’origine, et donc de l’action d’un Von Der Groeben, bien aidé par Marjorin, dans l’ installation précoce du logiciel ordolibéral dans toutes les instances européennes..,

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  • Epsilon // 06.01.2014 à 08h55

    Vous êtes marrant avec Cosse…Ne dites-vous pas vous-même la même chose? Sur l’Allemagne, sur la Grèce? La seule différence que je constate entre vos discours, c’est que Cosse a eu dix secondes pour exprimer son point de vue, vous avez eu plusieurs minutes et avez écrit quatre paragraphes. Forcément, ça laisse le loisir d’être moins manichéen et plus précis, mais au fond, elle est d’accord avec vous…

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  • gil // 06.01.2014 à 09h05

    Une monnaie qui ne représente qu’une vision politique et non économique c’est vrai que nous atteignons le summum du délire. Mais bon comme disait Audiard les cons ça ose tout c’est comme ça qu’on les reconnait !

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  • perceval78 // 06.01.2014 à 09h18

    Bravo Olivier ,

    Quelle joute !!! magnifique , Cette députée est redoutable , il faut oser lui répondre , vous l’avez fait . Je retiens donc ce qu’elle a dit

    1) c’est pas le peuple qui décide
    2) elle en a rien a foutre des prix nobels d’économie , l’euro est une decision : Politique !!!
    3) elle est pour le travail le dimanche , c’est une decision : Economique !!! (incohérence)
    4) elle parle beaucoup aux allemands pour leur faire comprendre la bêtise des francais
    5) elle a beaucoup de compassion pour les pauvres anglais qui ont une maison en france
    6) les francais sont des ronchons , ils ne proposent rien ,
    7) la décision de passer a l’euro est irrévocable , c’est comme le mariage chrétien jusqu’a ce que mort s’en suive , tant pis si la mariée n’est pas ok .

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  • raloul // 06.01.2014 à 09h39

    Bonjour!

    En tant que citoyen suisse, je suis extrêmement choqué par les propos de cette eurodéputée concernant la démocratie directe, le cas du référendum français de 2005, et en particulier par le fait qu’elle ne comprenne pas et n’admette pas qu’un traité aussi fondamental doive impérativement passer par une consultation populaire. C’est très très très grave de la part d’une femme politique, totalement irresponsable et fortement méprisable. Elle devrait venir faire un saut en Suisse pour voir ce que signifie le mot démocratie directe dans la réalité du terrain…
    Lorsqu’on prétend « faire l’histoire », poser des jalons pour les décénnies (voire les siècles) futurs, le minimum est de le faire sur une base solide et d’être certain d’avoir l’adhésion d’une large majorité de la population. Sinon, ça s’appelle coup d’état (fût-il « soft »), et ceci appelle une réponse proportionnée et adaptée.

    Je me demande jusqu’où ces illuminés doivent aller pour qu’une partie de la population européenne prenne physiquement d’assaut les lieux de pouvoir européens. Heureusement pour ces (ir-)responsables qu’il n’y a quasiment plus eu de guerre par ici ces 60 dernières années, et qu’il manque donc de personnes entraînées, motivées et prêtes à mener concrètement ce genre d’opération… oui oui j’exagère mais je crois que ces fanatiques ne réalisent pas la nature du feu avec lequel ils jouent fort imprudemment…
    Ils appellent avec lyrisme à la naissance d’un supposé « peuple européen », mais lorsque celui-ci frappera aux portes pour les pendre haut et court, ils réaliseront peut-être la portée réelle de leurs délires…
    http://www.lepoint.fr/video/video-godfrey-bloom-les-gens-vont-vous-pendre-et-ils-auront-raison-14-12-2013-1769697_738.php

    P.s.: ce n’est pas un appel à la violence, juste un vague préssentiment des désordres potentiels qui guettent le continent…

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    • raloul // 06.01.2014 à 11h57

      Rebonjour!

      Petit ajout… Mme Goulard affirme: « La constitution allemande ne prévoit pas le référendum ». C’est partiellement erroné puisque celui-ci existe dans la loi fondamentale allemande; il est facultatif en cas de modification des frontières des Länder ou des communes (bien que jamais encore appliqué dans la réalité). De même, certains Länder autorisent les référendums régionaux ou communaux.

      D’ailleurs, la loi fondamentale allemande (qui fait office de constitution) était censée être transitoire, en attendant une véritable constitution allemande qui elle serait obligatoirement soumise au référendum. La rédaction d’une telle nouvelle constitution, qui devait marquer symboliquement la réunification allemande, n’a pas eu lieu et semble être totalement sortie de l’agenda politique… pas inintéressant ni insignifiant vu le contexte…

      Il existe par ailleurs des voix très influentes en Allemagne pour faire passer les délires européens sous les fourches caudines du peuple allemand et éprouver ce que démocratie directe veut dire:
      http://www.lepoint.fr/monde/allemagne-westerwelle-prone-l-idee-d-un-referendum-sur-l-europe-11-08-2012-1495070_24.php

      Voici plus d’infos sur les mouvements démocratiques allemands:
      http://www.mehr-demokratie.de/ueber-uns.html
      Une petite phrase rigolote glanée sur ce site: « L’union européenne est tellement non-démocratique, qu’elle ne pourrait elle-même être admise comme état membre… »

      Enfin, juste pour le plaisir, voici une initiative européenne d’origine française qui visait à créer une banque publique européenne de développement (qui va à peu près dans le sens des idées du collectif roosevelt, sauf erreur de ma part):
      http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/initiatives/non-registered/details/539
      On appréciera à sa juste valeur la réponse technocratique de la commission européenne à cette noble idée: Rien ne permet – d’un point de vue strictement juridique – dans les traités de donner corps aux revendications des citoyens par le biais de cette initiative. Donc il faut rejeter cette initiative.
      Citoyens, faites des initiatives, mais compatibles avec la doxa. Sinon, taisez-vous et soyez contents d’avoir la possibilité d’égayer le quotidien de Leurs Altesses Sérénissimes en leur soumettant des « initiatives »…
      Pour les initiatives européennes contraignantes (ce qui est basique et normal pour une initiative populaire dans un pays démocratique, comme en Suisse par exemple…), « peuple européen », passe ton chemin, ou attend un bon siècle au bas mot. Ou oublie tout de suite cette folle idée, qui voudrait que le peuple décide des lois… Faut pas rêver quand même. L’Europe ça fait rêver, mais pas trop, faudrait pas abuser des bonnes choses…

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      • Vincent // 10.01.2014 à 22h46

        Raloul, merci de le dire, je le pense aussi… Ces gens ne se rendent vraiment pas compte qu’il y a 2 siècles, alors qu’il n’avaient pas la voix au chapitre mais venait tout juste de s’alphabetiser en majorité, les français ont coupé des têtes par dizaine de milliers. Je ne souhaite pas non plus la violence, on sait la casse collatérale de cette époque (le père de la chimie moderne, par exemple, Lavoisier, guillotiné). Mais sans espoir de s’en sortir, ma génération (1980) va finir par s’énerver vraiment.

        Avec l’arrivée d’horreurs comme le GMT, la coupe sera pleine mais en la matière Mme Goulard sera contente, puisqu’il porte en lui même la fin de la démocratie française. Je pense que d’ailleurs madame sera une victime collatérale de sa foi en l’Europe : une fois que le pouvoir est entre les mains d’instances non élues, il est hors de question que je rémunère mme Goulard, il faudra qu’elle aille pointer chez Pole Emploi !

        Au delà de ce triste humour noir, je suis parisien, et dans mille petites choses, je ressens au quotidien que la légitimité du pouvoir politique et donc et de la démocratie française s’étiole. Et ça, ça me fait vraiment très peur.

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    • Gibbus // 06.01.2014 à 13h59

      Je pense qu’il faut être « indulgent » avec ces gens, ce sont des illuminés (des oints du seigneur, mais reprendre les expression de Charles Gaves même quand il a raison ça me pique un peu) , ils sont honnêtement convaincu de la nécessité de l’Europe fédérale: http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Spinelli !!!
      Promouvoir la méthode communautaire c’est laisser l’initiative des lois à une commission non élue, c’est même plus une oligarchie participative (la république), c’est promouvoir une nouvelle aristocratie…
      Elle ne fait pas de politique, elle fait de l’idéologie!! Cette idéologie la fait vivre, les nourris matériellement et intellectuellement, comment voulez-vous qu’elle pense autrement ???
      Ce type de personnes pensent que leur idéologie va dans le sens de l’Histoire, ils veulent notre bien… C’est dire si ils sont dangereux!!!

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  • Clive // 06.01.2014 à 09h57

    « Car ce qui me fait vraiment peur, ce sont les gens qui n’ont peur de rien, car ceux-là créent toujours les pires catastrophes avec les meilleures intentions du monde… »
    Et j’ajouterai:
    Plus on fabrique des gens qui n’ont plus rien à perdre, plus on fabrique des « gens qui n’ont peur de rien ».

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  • emmanuel L. // 06.01.2014 à 10h05

    Sur les anglais et leur maison en France : j’ai vécu 3 ans en Limousin ou bon nombre d’anglais, souvent retraités, se sont installés en achetant une maison au moment où le cours de la livre leur a en facilité l’acquisition. L’immobilier ici en particulier, et même ailleurs en France, est beaucoup plus abordable que sur leur île, ils venaient donc vivre mieux. Ils ont ainsi retapé ou fait retaper pas mal de quasi-ruines, participé par leur présence à l’activité économique de la région, profité au besoin de la qualité des hôpitaux locaux, etc – ce qui est sans doute parlant quant à leur système national. Quand le cours de leur devise a chuté, à pension constante pour rembourser leur prêt et vivre au quotidien, certains ont dû repartir. Des français font pareil au Maroc je crois…

    Quant au travail du dimanche, je renverrais à l’article sur le calendrier grégorien de la revue de presse d’hier (en anglais…). Chaque jour non travaillé dérange visiblement les financiers, en particulier les jours fériés ne tombant pas le week-end. Si on supprime ce dernier, la suite coulera de source…

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  • Elodie Moses // 06.01.2014 à 10h28

    C’est terrifiante! Mais au moins c’est clair: Madame la députée démontre bien l’esprit democratique de l’Europe, c’est à dire, l’inexistence d’esprit démocratique de nos gouvernants.
    C’est pour ça que de millions ont péri dans la deuxième guerre? Nous sommes gouvernés par des soft-fascistes …un peut comme les portugais avant soixante-dix – « Bien sur on ne vous frappe pas – sauf si vous vous rebellez, par contre votre représentation dans le gouvernement du pays c’est l’église et les grandes entreprises. Surtout, si vous pouvez vous maintenir en vie et travailler avec 10€, ne demandez pas onze, être pauvre et honnête c’est la plus grand ambition des gens bien! Si vous devenez totalement dépourvu par an accident de la vie faites confiance à la charité chrétienne de nos classes dirigeantes. »
    Comment les français vont-ils supporter ça?

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    • Rycochet // 06.01.2014 à 21h50

      A Elodie

      Il est à craindre qu’ils ne le supportent encore longtemps car, comme l’a fait remarquer E. Todd, la population française est vieillissante et une telle population, percluse d’arthrose, ne fait pas la révolution!

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  • pitoun // 06.01.2014 à 10h30
  • Patrick Luder // 06.01.2014 à 10h43

    OK, la situation actuelle de l’Europe et de l’Euro est intenable.
    OK, on ne peut d’avantage garder le cul entre deux chaises.
    Alors soit on revient à un nationalisme simple avec des accords au cas par cas,
    soit on passe à une Europe Fédérale (Pays fédérés au sein de l’EU).
    …—…
    Et si la gouvernance Européenne ne marche pas,
    la gouvernance Mondiale prendra le relais …
    ***
    Est-ce que Marc 13 ne vous fais pas penser à une nouvelle gouvernance mondiale suivie d’une guerre nucléaire ?
    Marc 13
    Lorsque Jésus sortit du temple, un de ses disciples lui dit: Maître, regarde quelles pierres, et quelles constructions! Jésus lui répondit: Vois-tu ces grandes constructions? Il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il s’assit sur la montagne des oliviers, en face du temple. Et Pierre, Jacques, Jean et André lui firent en particulier cette question: Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et à quel signe connaîtra-t-on que toutes ces choses vont s’accomplir? Jésus se mit alors à leur dire: Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant; C’est moi. Et ils séduiront beaucoup de gens. Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
    Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y aura des famines. Ce ne sera que le commencement des douleurs. Prenez garde à vous-mêmes. On vous livrera aux tribunaux, et vous serez battus de verges dans les synagogues; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et devant des rois, à cause de moi, pour leur servir de témoignage. Il faut premièrement que la bonne nouvelle soit prêchée à toutes les nations. Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous aurez à dire, mais dites ce qui vous sera donné à l’heure même; car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit Saint. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Lorsque vous verrez l’abomination de la désolation établie là où elle ne doit pas être, -que celui qui lit fasse attention, -alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes; que celui qui sera sur le toit ne descende pas et n’entre pas pour prendre quelque chose dans sa maison; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là! Priez pour que ces choses n’arrivent pas en hiver. Car la détresse, en ces jours, sera telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si le Seigneur n’avait abrégé ces jours, personne ne serait sauvé; mais il les a abrégés, à cause des élus qu’il a choisis. Si quelqu’un vous dit alors: « Le Christ est ici », ou: « Il est là », ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible. Soyez sur vos gardes: je vous ai tout annoncé d’avance. Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire. Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l’autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez.

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  • Titi91 // 06.01.2014 à 10h51

    Concernant le dimanche, ma position évoluait au gré des intervenants (un peu le syndrome du « dernier qui a parlé »).
    Aujourd’hui, je serai pour le maintien du dimanche chômé (toutes les raisons évoquées me semblent bonnes), avec le samedi off pour la plupart des employés (genre l’employé de bureau) et un autre jour de la semaine off (donc semaine de 4 jours, oui je sais va falloir sacrément produire ces 4 jours là) pas forcément le même pour tout le monde, pour que chacun puisse aller faire son achat bricolage, sa visite coiffeur ou son panier de courses … bref l’étalement du trafic pour éviter les pointes, sources de stress.

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  • David // 06.01.2014 à 11h06

    Merci pour votre fermeté dans ce débat, même si je reste mitigé sur le fond car les deux visions s’opposent mais aucune ne prime sur l’autre. Vous avez touché au coeur du « problème » de la démocratie actuelle. Pour les élites, une démocratie directe est la porte ouverte au n’importe quoi car sans cohérence à moyen terme et sans recul, ce qui est en effet un danger pour la cohésion sociale. Une vraie démocratie, c’est la dictature de la majorité donc en vraie démocratie, en France : pas de loi 1905 en 1905 (pays très cathos à l’époque cf. les messes des tranchées en 14…), pas d’abolition de la peine de mort, pas de scrutin majoritaire, pas de mariage pour tous, etc… Bref un horizon politique limité où le pouvoir irait aux manieurs d’opinion càd aux médias (comme aujourd’hui d’ailleurs mais en pire)
    Donc face à ce danger, l’élite fait ce qu’il faut càd qu’on ment, on divise le corps social, on sème la confusion dans les esprits, on manie les symboles, on fait peur, on raconte des belles histoires sur le rêve européen, sur l’euro=chance, l’immigration=miracle, les nations=guerre, donner son opinion = fascisme. Bref on avance masqué sur un projet discret mais fort.
    Je ne suis pas un tenant de la théorie du complot car la politique n’est qu’un jeu de pouvoir entre des groupes sociaux qui défendent leurs intérêts.
    Une fois que j’ai dit ça, on fait quoi. Ben, on peut refléchir sur la question initiale : La dictature de la majorité est-elle bonne ou mauvaise. On en discute en transparence du meilleur mode de pouvoir et de ses effets pervers. Car ce que ne dit pas cette député, c’est qu’une oligarchie (forme actuelle du pouvoir cf wikipedia) a également des effets pervers. On peut d’ailleurs voir la dérive totalitaire de l’UE dans ce mode de pouvoir.
    A mon humble avis, seule une transparence des idées, des enjeux, des motivations de tout ce beau monde peut redonner un bon sens à cela. Mais je reste dubitatif sur la motivation de ces groupes à enlever leur principal moteur de pouvoir à savoir la discrétion !
    Une des constantes de l’histoire est que c’est toujours 1% qui dirige 99% (monarchie, communisme, fascisme et république !) donc bas les masques et avançons dans cette contrainte.

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    • toutouadi // 06.01.2014 à 12h56

      « À la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d’un esprit plus élevé que leurs sujets, qu’ils savent donc mieux qu’eux ce qui leur est profitable. » [Ludwig Von Mise]

      Oups !!

      Hors contexte c’est très joli et on ne peut qu’approuver, mais dans le contexte de l’idéologie libertarienne de Von Mises, cela signifie, gouvernance par le marché et donc in fine, dictature par les possédants.

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    • David // 06.01.2014 à 13h44

      Olivier
      Sur le fond, je suis à 100% d’accord avec vous mais une utopie est toujours belle mais vous ne pouvez pas faire un déni de réalité. Les groupes sociaux humains sont comme ça. On désigne un chef de tribu par efficacité-flemme car on n’a pas le temps ou pas envie de s’occuper individuellement des affaires publiques. C’est profondément humain.
      Vous dites « La souveraineté appartient au peuple, et elle doit être respectée, même si on n’est pas d’accord, point final. Sinon, c’est la porte ouverte au totalitarisme. Et aucun combat ne vaut de fouler la volonté populaire ». Cette phrase est profondément démagogique et du même niveau que celles prononcées par Madame Goulard au sujet du politique. Sur la forme cette phrase est juste mais elle présuppose que la volonté populaire est par construction bonne mais attention, elle peut être manipulée, elle peut faire des erreurs, être mauvaise, tyrannique aussi. Par exemple, je reste certain que la peine de mort ne serait jamais passé et même aujourd’hui elle ne passerait pas, il suffit pour ça d’exhiber un Marc Dutroux et de montrer ce qu’il a fait à des enfants pour faire basculer l’opinion. Vous soumettrez vous à ce vote populaire ? Moi oui car je crois que la sagesse populaire est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres 😉

      Je reste persuadé qu’avec l’évolution de la technique notamment internet, on finira par arriver à une nouvelle forme de démocratie référendaire mais cela aura également des effets pervers.
      Pour finir j’attends toujours votre billet au sujet de cette phrase que vous avez prononcé il y a qq temps, je vous la remet et elle est en lien avec ce sujet, Je vous cite :
       » “Nous sommes une monarchie républicaine manipulée par une oligarchie discrète.” Je pense que c’est la définition la plus remarquable que j’ai entendue de nos institutions à la dérive »
      Merci en tout cas pour vos efforts

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      • pyrrhogaster // 06.01.2014 à 18h08

        La grandeur de la démocratie n’est pas qu’elle ne se trompe pas mais qu’elle sait corriger ses erreurs.

        Car ses erreurs sont détectées et la volonté populaire relayée par les médias force le gouvernement à réexaminer la question.

        Évidement il faut des médias indépendants capable de soutenir des points de vue variés……..

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      • Vincent // 10.01.2014 à 23h10

        Je suis d’accord avec Olivier. Il n’est sûrement pas question de voter tous les jours, les expériences ont montré que ça ne marche pas. A part ça le dernier référendum national c’était quand ? Et celui d’avant ? Entre 1 référendum tous les 15 ans et 1/jour y’a quand même une belle marge.

        Au delà du débat, on devrait se poser la question de savoir pourquoi cette question surgit ainsi. Je pense que c’est le symptôme d’une population qui en a assez de voter pour des promesses « qui n’engagent que ceux qui y croient ». Si les politiques proposaient et appliquaient des programmes dans le sens de l’intérêt général, personne n’aurait rien à faire du référendum. Son apparition ou sa discussion récente au niveau local ou européen est à mon sens la démonstration que la population en a marre de son impuissance.

        Entendons nous bien, je trouve la procédure parfaitement légitime dans les décisions essentielles. Je pense par exemple que les ventes de biens appartenant à l’état (les entreprises publiques, les grands domaines…) devraient être soumises au référendum avec les détails transactionnels, car ils sont des biens collectifs.

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  • toutouadi // 06.01.2014 à 11h12

    Effectivement on a besoin de modernisation !!

    Mais au débat sur le travail dominical, pourquoi ne parle-t-on pas plutôt des reformes institutionnelles ??

    Débats sur les statuts privilégiés de nos élus ainsi que sur leurs immunités, déprofessionnalisation du monde de la politique, acter les programmes politiques permettant ainsi une révocation automatique des gouvernements en place en cas de promesses mensongères, dénotabilisation de nos chambres de représentations, reforme du sénat et de son système archaïque de grands électeurs, indépendance totale de la justice voir suppression du garde des sceaux, lois réglementant le nombre des mandats dans une vie et leurs cumuls, législations sur les crimes économiques, magistrature spécialisée et renforcée en moyen dans le cadre « des affaires sensibles », reformes permettant une démocratie plus directe et participative, débat sur l’autonomie financière du corps social etc …etc ….

    De la modernité, en veux tu ? en voila !!

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  • BlogdeNico // 06.01.2014 à 11h40

    Débat très intéressant, mais vous avez raison d’évoquer la religion dans le billet, car quand on regarde le débat on a l’impression d’assister à une discussion entre un athée essayant de convaincre par des faits un croyant de la non-existence de Dieu.
    Vous pouvez aligner tous les faits objectifs que vous voulez, elle va parfois entrer dans la discussion économique, mais in fine, si elle sent qu’elle a tort, elle va se replier sur sa foi européenne et vous dire que peu importe les faits, l’important c’est que l’Europe avance, et tant pis si c’est dans le mur. Comme dirait Pangloss, tout va pour le mieux dans la meilleure Europe possible.
    Elle l’a d’ailleurs avoué en disant qu’elle se moquait de savoir si économiquement l’euro tenait la route. A partir de là, à quoi bon discuter des impacts économiques de l’Europe avec elle, si elle s’en moque.

    On peut aussi résumer ça autrement comme vous l’avez fait à un moment du débat : vous n’avez pas le même projet de société, et chaque projet est d’ailleurs respectable. Ce qui est lamentable est qu’elle ne le reconnait pas, elle pense qu’il n’y a qu’un projet valable et raisonnable, le sien, mais elle ne le dévoile pas complètement, parce qu’elle sait qu’il est très impopulaire en France. Par contre elle n’hésite pas à dénigrer toute projet opposé en le considérant comme basé uniquement sur la peur, la peur de l’autre, la peur de l’avenir, la peur de la complexité. Tellement exaspérant, on se serait cru revenu en 2005…

    Au final, peut-être que la seule chose à faire dans ce genre de débats, que je juge quand même nécessaires et utiles, est de remettre très régulièrement le contradicteur devant la réalité de son projet de société, de le dévoiler, quitte à dire qu’il est respectable mais que les français ont le droit de décider s’il leur convient ou pas.
    Vous voulez le fédéralisme et le vote à la majorité, ok, donc vous êtes prêts à renoncer à la Sécu si 20 pays sur 27 votent en ce sens ? Elle trouvera surement des façons de noyer le poisson, mais ça aurait au moins le mérite de poser les choses clairement.

    Bon courage en tout cas pour les prochains débats !

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  • BlogdeNico // 06.01.2014 à 11h47

    Comme ce débat m’a rappelé 2005, je signale pour mémoire ce très bon passage de Lordon dans la très bonne émission de Pascale Fourier « des sous et des hommes » durant la campagne électorale. (http://dsedh.free.fr/transcriptions/lordon110.htm)
    Extrait :

    Pascale Fourier : Oui, mais il y a quand même l’argument -massue évident, c’est que, quand même, dire Non au Traité constitutionnel, c’est être du côté des extrémistes de tout poil : Le Pen, De Villiers, Besancenot, Arlette, voire même Marie-Georges Buffet !

    Frédéric Lordon : Oui, et pourquoi pas Henri Emmanuelli dont j’ai entendu dire qu’il mangeait des petits enfants ! Cet argument, c’est la panoplie rhétorique des partisans du Oui. C’est même plus une panoplie, c’est des oripeaux ! D’abord, il faut bien dire les choses : tant qu’on parle de ça, au moins on ne parle pas du texte, et je suppose que ça doit arranger les partisans du Oui parce que la discussion analytique un peu serrée ne tourne pas forcément à leur avantage. Alors normalement il faudrait récuser purement et simplement ce genre d’arguments et en revenir au texte, aux articles, à son contexte politique, etc… mais ne pas perdre son temps sur ce genre de sujet. En même temps, on a droit à quelques récréations de temps en temps, donc finalement moi je ne suis pas contre… allez… on y va !!

    !Bon, et bien écoutez…: regardons dans le camp d’en face si vous voulez bien ! Sarkozy et Hollande côte à côte… D’ailleurs ils étaient côte à côte lors du débat de TF1 (le 9 mai), ils étaient croquignols à souhait… C’était encore mieux que sur la photo de Paris Match ! Finalement, on a deux interprétations possibles : soit eux sont aussi incohérents et monstrueux l’un à côté de l’autre que tous ceux que vous avez cités… Dans ce cas-là, pour ce qui est du caractère hétéroclite de chacune des coalitions, « 1 partout, balle au centre, on n’en parle plus ». Soit, interprétation contradictoire, dont je me demande si elle n’aurait pas ma préférence : ah le camp du non est hétéroclite, c’est certain; par contre, le camp du Oui, il est d’une redoutable homogénéité en effet ! Il est certain que les différences entre Hollande et Sarkozy, elles sont en train de devenir de second ordre. Ah oui c’est vrai, c’est bien les mêmes ! Comme dirait Lionel Jospin: « Le Oui de gauche est compatible »..Oui il est compatible avec le Oui de droite, et finalement il faut se rendre à cette évidence. Eh bien je vais vous dire, je me demande si cette interprétation-là elle n’est pas un peu plus dévastatrice que l’interprétation contraire…. Donc, vous voyez, je leur laisse le choix: soit ils nous rejoignent dans l’enfer de l’hétéroclite, soit ils assument leur homogénéité…. C’est comme ils veulent….

    Pascale Fourier : Oui mais justement, on nous dit: « Oui, mais si le Non gagnait, c’est la fin des haricots, c’est l’impasse totale, jamais ce ramassis hétéroclite ne réussira à construire quelque chose de nouveau; en plus de ça, on sera le mouton noir de toute l’Europe »

    Frédéric Lordon : « Mêêêêhh » (imitation de mouton), voilà ma réponse. En effet, François Bayrou nous a même annoncé, le plus sérieusement du monde, qu’il pleuvrait pendant 40 jours…C’est marrant, je n’ai toujours pas compris ce qui lui était passé par la tête parce que s’il avait voulu en faire une forme d’ironie, une forme d’humour, évidemment, ça aurait été très amusant, mais le pire, c’est qu’il l’a pris au sérieux… Donc il y a quelque chose que j’ai loupé, mais c’est pas très grave… Alors effectivement, si le Non passe, toutes les catastrophes nous sont promises : la France perd son rang, elle n’a plus de puissance, elle est indigente, etc etc. Ecoutez, là, il y a quand même des formes de terrorisme intellectuel qui sont insupportables et auxquelles on peut répondre de plein de façons d’ailleurs. La France ne sera pas abaissée et impuissante. Moi, je vous signale que le Royaume-Uni a voté Non en 1992 au traité de Maastricht, et, le savez-vous, le Royaume-Uni n’a jamais été aussi influent dans la construction européenne et dans toutes ses institutions ? Les fonctionnaires britanniques ont envahi la Commission, ils y pèsent redoutablement sur l’orientation des politiques publiques européennes; les Britanniques font monter leur lobbyistes au créneau avec un grand succès d’ailleurs, et je peux vous dire que l’équation « non = impuissance » est tout sauf vérifiée. Ca, c’est le premier point.

    Le deuxième point, c’est que les partisans du Oui s’égosillent pour nous sommer de dire avec qui on va renégocier et sur quelles bases. Mais alors là, je suis désolé, cette question n’est pas la mienne. Moi la question qu’on me pose, c’est de savoir si, oui ou non, j’approuve le Traité Constitutionnel européen. La question, ce n’est pas de savoir quelle tête je ferai lors du prochain sommet européen, si je me cacherai derrière un rideau ou si je loucherai sur le pointe de mes souliers pour éviter de croiser le regard de Tony Blair ou Silvio Berlusconi, etc, ..et pour une raison extrêmement simple, je vais vous faire une révélation, je ne suis pas dans les sommets européens ! Nous, électeurs, ne sommes pas dans les sommets européens! Cette question n’est, donc, pas la nôtre. Nous nous prononçons sur un traité constitutionnel et je refuse qu’on nous somme de présenter un plan de renégociation tout armé, et pourquoi pas un accord ficelé pendant qu’on y est ? Donc ça non, je suis navré, mais ce n’est pas la question qui est posée.

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    • ploi // 06.01.2014 à 16h38

      Pascale Fourier : Oui mais justement, on nous dit: « […] on sera le mouton noir de toute l’Europe »

      Comme en 1789.

      Comme dans les années 1930, quand les démocraties n’étaient pas très nombreuses…

      A chacun de faire son choix. Mais j’ai du mal à croire qu’une volonté de réforme profonde de l’UE et de l’euro ne soit pas soutenue aujourd’hui par au moins la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la Belgique. Par leurs peuples j’entends. Pour ce qui est de leurs dirigeants comme des nôtres, on peut s’attendre à tout, surtout au pire…

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    • Vincent // 10.01.2014 à 23h15

      J’adore l’humour lordonien. Ça donne envie de retrouver l’audio de tout ça 😉

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  • liv // 06.01.2014 à 12h25

    Sylvie Goulard fait référence aux USA à un moment, en disant qu’à NY certains magasins étaient ouverts la nuit. Olivier a dit que c’était un choix de société et rien n’est plus vrai.
    Avez-vous déjà été dans un magasin ou un restaurant la nuit à NY ? Personnellement j’en ai un souvenir assez terrifiant. Sans compassion, en étant le parfait touriste crétin ou le BOBO ne pensant qu’à son confort on peut effectivement s’en satisfaire.
    Moi j’y ai vu des gens usés par la vie, éteints et socialement décalés. Des gens de tout âge, des étudiants travaillant la nuit pour payer leurs études du jour, des personnes de 60 ans servant des burgers et malgré tout essayant de garder le sourire pour pouvoir toucher le pourboire qui les fera manger…j’ai pris un burger à 2h30 du matin dans un resto et j’ai mis 2j à le digérer.

    L’ambiance de ces magasins et restaurants ouverts la nuit est effrayante et il faut être le dernier des égoïstes ou un ignorant (ce qui est moins grave) pour ignorer ces faits.

    Alors oui Olivier, vous avez raison et je crois comme vous que c’est un choix de société qu’il ne faut pas prendre. Le travail le dimanche est une porte d’entrée dangereuse pour les tissus sociétales et familiaux qui sont déjà excessivement mis à l’épreuve.

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  • Casquette // 06.01.2014 à 12h55

    Pour nous vendre les lendemains qui chantent le passé doit nécéssairement être dépeint de manière noire et négative …enfin surtout dans une certaine doxa moderniste parce qu’on peut aussi dire que le futur ne sera qu’une amélioration d’une situation passée.
    Je remarque que les contradicteurs d’Olivier ont commencé à le qualifier de conservateur quand il leur rappelait que la constuction européenne n’a pas apporté les + attendus aux nations membres , promis par ces mêmes chantres des lendemains qui chantent.
    Et qui du coup reportent la parousie (seconde venue de la déesse Europe , forcément plus avenante que la précédente) à une date ultérieure.
    Seulement pour hâter sa venue il faut faire des sacrifices n’est-ce pas ?
    Olivier vous êtes un vilan « conservarteur » car vous êtes opposé au retour des sacrifices voilà tout , qu’ils soient économiques ou démocratiques.
    Quelle idée de rappeler que l’euro à échouer dans la convergence économique qu’il était censé apporter , puisque de toute manière sa mission n’était pas là , S.Goulard l’a dit à demi mot.
    Plus le temps passe plus je me rends compte qu’il y a 2 formes de fédéralisme européen (le politique et l’économique) et que la bataille à venir ne se jouera peut être pas entre les fédéralistes et les souverainistes finalement…comme le sous entendait d’ailleurs N.Doze en guise de conclusion.

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  • lechanu // 06.01.2014 à 13h11

    Je viens d’écouter le débat entre Sylvie Goulard et notre Che chez Finkielkraut .
    J’ai vraiment le sentiment que Mme Goulard attend l’avènement du royaume de dieu sur terre ( qu’elle appelle l’union européenne ) . L’Europe n’est plus un projet politique , c’est une mystique basée sur la souffrance et la rédemption des pêchés ( ah le discours sur les mauvais élèves de l’union ) .
    Ces gens sont des fanatiques , ils veulent notre bien , même si ça doit nous faire très mal .

    Il faut vraiment qu’au mois de mai , on leur envoie un message fort !

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  • Caroline Porteu // 06.01.2014 à 13h25

    Bravo Olivier ..
    En face du dogmatisme sectaire de Mme Goulard , qui fait des eurosceptiques une nouvelle forme d’hérésie devant absolument être condamnée au bûcher , il est nécessaire de rappeler les Faits , qui sont incontestablement têtus^^^

    Je pense que mon dernier article devrait te plaire , à Madame Goulard , j’en suis moins sûre.

    Les Dieux Européens sont tombés sur la tête ..
    http://bit.ly/1i9zAEa

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    • Macarel // 06.01.2014 à 14h13

      En effet, cela me rappelle le passage suivant d’un article sur Louise Michel.

      « Le journal bolchevik Pravda l’écoeura et elle écrivit que Lénine se trompait « intégralement » lorsqu’il abordait la question des moyens et des fins : on n’élève pas le socialisme sur le sang ; on n’érige pas la démocratie en garrottant la pensée et les opinions ; on ne bâtit rien sur la terreur. « La liberté, c’est toujours au moins la liberté de celui qui pense autrement », rappela-t-elle dans ‘La Révolution russe’. La liberté de la presse, la liberté de réunion et la liberté d’expression ne sont pas à ses yeux de simples peccadilles petites-bourgeoises : elles garantissent la « voie qui mène à une renaissance ». Elle déclara même, lors dela création de son parti, que la révolution ouvrière « n’a besoin d’aucune terreur pour atteindre ses objectifs, elle abhorre et hair le meurtre ».

      Pour paraphraser, ce qui est dit au dessus : « L’on n’élèvera pas l’Europe par la mise en esclavage de ses peuples, et en tuant la démocratie. »

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      • Caroline Porteu // 06.01.2014 à 14h25

        @Macarel
        Dans cet article , je cite un passage surréaliste de déclarations de membres de la commission Européenne au sujet de la propriété intellectuelle , en donnant les sources bien sûr .

        « Les consommateurs, les ONG et les députés considérés comme des ennemis

        La Commission et le fonctionnaire de l’OHMI ont tout deux clairement indiqué qu’ils étaient du même côté que les nombreuses entreprises américaines présentes. Dans le même temps, les consommateurs européens et la société civile ont été décrits comme incultes ou comme des ennemis qui doivent être combattus.

        Il y a nécessité pour le public d’être rééduqué pour qu’il comprenne la valeur des droits de monopole de l’industrie.  »

        Le terme « rééducation » devrait quand même faire réfléchir .. y compris une Mme Goulard sauf si son dogmatisme sectaire lui fait éluder volontairement tout ce qui peut gêner .
        Mais là , cela devient totalement contradictoire avec ce qu’elle essaie elle même de faire croire et le discours n’est plus rien d’autre que de la propagande mensongère , facile à décrypter .

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      • Macarel // 06.01.2014 à 20h50

        Pardon, l’article était sur Rosa Luxembourg… 🙁

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  • Jacques Coeur // 06.01.2014 à 13h39

    Respect Olivier.

    Je ne sais pas comment tu fais pour rester dans le verbal. La violence de ce qui nous est infligé est inouï et il faut continuer de débattre, comme si de rien n’était, avec cette minorité qui s’arroge le droit de l’expression du peuple.

    A la greluche qui dit sans vergogne que les français ont refusé le traité constitutionnel et que entendu ils ont eu droit au traité de Lisbonne, en nous présentant celui-ci comme une réponse à leurs attentes, je tiens quand même à rappeler que les différences entre les 2 textes sont minimes, à tel point qu’on les jugerait identique si ce n’est l’ordre des paragraphes. J’invite les curieux à aller juger sur pièce.

    Dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l’on cherche.

    VGE

     

    Toujours à propos de démocratie et des référendums,

    Il a déjà été vu que la technocratie européenne, en particulier la Commission, semblait bien peu soucieuse de démocratie et de débat public. La Trilatérale a pourtant décidé d’en faire l’un des thèmes majeurs de son 32e sommet qui s’est déroulé à Paris du 7 au 9 novembre 2008. Le discours inaugural a été l’œuvre de Bernard Kouchner, en présence, notamment, des patrons d’Areva, AGF, Air Liquide, Thales, CNP Assurances, Accor ou encore Jean-Pierre Jouyet (alors secrétaire d’Etat aux Affaires européennes du gouvernement Fillon) et Peter Suntherland.

    Mais le plus intéressant de cette conférence réside dans la session présidée par Elisabeth Guigou. Son titre est pour le moins évocateur : « Sauver l’Europe de la tyrannie des référendums ». Et le compte-rendu de cette table ronde est estomaquant. On y apprend, entre autres, que « Le référendum irlandais a été humiliant, et prouve que les référendums sont des mécanismes purement destructif », ou encore que « L’Union européenne a besoin de traités, et les référendums tuent les traités » (pages 206-207).

    Tiré de Circus politicus.

     

    Petit rappel,

    en 2004, pour valider le traité établissant une constitution pour l’Europe, 10 pays ont choisi de le faire par referendum. On peut d’ors et déjà s’étonner que 15 pays aient choisi la voie parlementaire sans demander l’avis de leur population alors que le projet de l’UE est justement de rassembler les peuples.
    Passons sur les mois de matraquage médiatique qui nous laissaient présager du pire si nous osions voter non, et intéressons-nous aux résultats.
    En février l’Espagne vote « oui ».
    Le 29 mai 54,68 % des français votent « non ».
    Dans la foulée les Pays-Bas votent « non » également.
    Le Luxembourg votera « oui ». Et mis à part l’Irlande qui votera « non » en 2008, les 5 autres pays, devant l’ampleur de la contestation, préfèreront reporter sine die l’épreuve du scrutin.

    Au final sur les 25 pays que comptaient l’UE en 2004, seuls 5 ont demandé l’avis de leur population. Et quand bien même le vote a été « non » les gouvernements ont tout de même adopté la constitution européenne.

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  • Macarel // 06.01.2014 à 13h48

    Etat : autorité souveraine s’exerçant sur l’ensemble d’un peuple et d’un territoire déterminé.

    Comment, pourrait-il y avoir un Etat européen, alors qu’il n’y a pas de peuple européen ?

    Et d’où cet Etat pourrait-il tirer sa légitimité, en l’absence de peuple européen ?

    Les européistes, sont en train de se heurter à cette réalité, et plutôt que de l’admettre ils sont enclins à durcir leur position.

    La seule option pour faire l’Europe de leurs rêves rapidement, c’est l’option dictatoriale, tout comme les bolchéviks ont fait L’URSS en se réclamant de la dictature du prolétariat. Eux, se réclament, ou à tout le moins font le jeux de la dictature du capital ou du marché sans contrepouvoir social.

    Ces deux projets totalitaires dans leur essence -mais se réclamant de doctrines opposées-, ont cependant, en commun, d’en finir un jour, avec l’Etat. Mais pour réaliser le rêve de ses promoteurs, il faut en passer par une phase dictatoriale, et un Etat fort. Etat, s’imposant aux diverses nationalités sur lequel il exerce son autorité.

    L’on a vu, ce que cela a donné en ex-URSS, il serait temps que nos « rêveurs » européistes, s’en souviennent, avant que leur projet ne tourne au drame, lui aussi.

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    • Macarel // 06.01.2014 à 20h53

      Effectivement ! Et c’était « pour le bien » des vendéens…

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  • Opps’ // 06.01.2014 à 13h48

    Travail le dimanche :

    L’argument selon lequel ce travail génèrerait de la croissance est en effet bidon. Olivier a raison.

    Mais enfin celui selon lequel il faudrait réserver le dimanche , de façon quelque peu forcée et idéaliste , à l’épanouissement de la personne , me paraît bien en dehors de la réalité et du bon sens… Ca me rappelle Aubry et les 35 heures qu’elle voyait, dans un grand élan lyrique comme une façon d’accroitre le temps pour « faire la fête » : on sait ce qu’il en a résulté.

    L’argument selon lequel les banques devraient alors , en toute logique, être ouvertes le dimanche ne tient pas.
    Pour les médecins c’est en effet plus discutable , mais enfin on peut se faire soigner le dimanche quand même.

    On dirait qu’Olivier ne mesure pas les temps de trajet de pas mal de monde, et le confort que cela peut représenter de pouvoir faire certains achats précis le dimanche (en tout cas le dimanche matin)
    Il ne sait pas non plus que le dimanche est également pour beaucoup, un espace de temps très pratique pour le bricolage où souvent il manque un élément imprévisible nécessaire à l’achèvement du petit travail entrepris.

    Bref un assouplissement contrôlé des ouvertures est surtout un confort dans notre emploi du temps , car il n’y a pas que la supposée création (ou non création) de valeur qui doit être prise ne compte.

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    • Opps’ // 06.01.2014 à 18h44

      Pourquoi ne vois-tu pas ton banquier le samedi , Olivier ? 😉

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    • casper // 07.01.2014 à 02h12

      L’argument du « c’est bien pratique que les magasins de bricolage ouvrent le dimanche, pour le cas ou il vous manque une pièce ou un outil au dernier moment » est bien un argument de bricoleur… du dimanche ^^

      Si vous avez si mal planifie votre travail que vous vous rendez compte au dernier moment qu’il vous manque un bidule important – que vous auriez pu acheter la veille – laissez plutôt tomber le bricolage et appelez un professionnel, vous économiserez du temps, de l’argent et de la frustration.

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  • Caroline Porteu // 06.01.2014 à 13h58

    Un petit graphique très intéressant à montrer à Mme Goulard

    Comparaison entre un régime keynésien et un régime de libre-échange intégral en système capitaliste
    (l’accroissement des inégalités en régime de libre-échange est prévu par la théorie économique : il ne s’agit pas d’un dysfonctionnement)
    D’après « IRES Lille, Le coût du capital et son surcoût », 2013

    https://imagizer.imageshack.us/v2/906x549q90/208/7h3e.jpg

    Comme vous le verrez sur le graphique , la part du profit accaparé par les actionnaires et par les banques est passé d’une moyenne de 34,4% de 1961 à 1981 à 91,9% (moyenne 1997 à 2011)

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  • Opps’ // 06.01.2014 à 14h00

    Deux mots sur la soit-disante libéralisation effectuée par la gauche …

    C’est exact ! Mais dire qu’un homme de droite devrait s’en réjouir (l’homme de droite étant réduit à un forcené néo-globalo-libéral-dérégulateur-mondialiste-niant l’Etat) n’a aucun fondement.

    En effet, la droite , effectivement partisane d’une économie de marché , libéralise là où c’est utile , quand c’est utile ou vraiment nécessaire. Son caractère conservateur, sa gestion plus saine et traditionnelle des finances , l’empêche de commettre des excès (excès qui amènent régulièrement la gauche à se mettre ensuite en position de faiblesse en confiant aux patrons ou à la finance le soin de la sauver … cf le retournement hallucinant de Hollande face à son ennemi la finance, et face aux « riches » patrons qu’il prétendait ne pas « aimer »)

    Par ailleurs lorsque la droite libéralise , on a quand même les mouvements sociaux qui s’expriment en cas d’excès … alors que lorsque c’est la gauche , syndicats et autres ‘radicaux de gauche’ laissent passer , avec quelques grognements apaisant leurs « conscience », bien pire …

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    • Casquette // 06.01.2014 à 14h27

      @Oops

      En jetant un oeil à l’autre graphique d’Oliver (le 1er)
      http://www.les-crises.fr/deregulation-financiere/
      on s’aperçoit que la dérégulation ne visait qu’un objectif : « rattraper le retard » de la France vis à vis de l’Allemagne ,de l’Angleterre et des Etats-Unis …le RPR aurait sûrement fait la même chose à cette époque , le PS a juste été plus habile pour faire passer la pilule (on s’en rend compte seulement 30 ans après quand même !)

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      • Opps’ // 06.01.2014 à 18h21

        Casquette , tu écris :
        « le RPR aurait sûrement fait la même chose à cette époque » …
        … mais rien ne le prouve spécifiquement
        … et ceci d’autant plus que tu sembles (à juste titre) penser que la gauche est plus habile -bon , moi j’ aurais dit « retorde » , mais c’est une nuance-.

        L’habileté du PS c’est d’enfumer , de ne pas nommer les choses par leur nom, de perpétuellement choisir la facilité dont le prix à payer se révèle bien après. Je n’aime pas particulièrement les gens de droite , mais force m’est de constater que leur égoïsme naturel est moins destructeur sur le long terme que l’action court-termiste de la gauche obnubilé par l’indignation

        L’horrible Sartre -résistant très hésitant- disait (se justifiant un poil ainsi) :
        « On n’a jamais été aussi libre que sous l’occupation allemande » …
        c’est faux bien sûr lorsqu’on pense à la liberté de vivre et d’aller et venir …
        mais il signifiait , assez justement, par là surtout que les consciences étaient libres , totalement, en leur for intérieur de « Penser » et de penser ‘contre’ .

        De la même façon , on est bien plus sournoisement manipulé par la gauche que par la droite aux méthodes un peu brutales mais (en tout cas pour notre droite française d’après-guerre) franche du collier : prends l’exemple de Sarko , personnage frustre pour ne pas dire rustre, qui a été transparent et donc « contrable » à chaque fois qu’il a franchi les lignes de sa propre connerie (largement compensé par son agitation dérisoire mais qui avait en fin de compte une certaine efficacité)

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        • fabrice // 06.01.2014 à 18h47

          A mon avis la différence entre les deux c’est que

          – quand la droite est au pouvoir la gauche se réveille et prend des airs de pourfendeurs des « exactions libérales de la droite ».

          – quand la gauche est au pouvoir la droite étant en accord avec les décisions libérales de gauche ne proteste que que sur la forme.

          Pour Sarkozy je n’oublie toujours pas les contrats louches qui ont été signés qui ont coutés cher à l’état ou aux citoyens (ethylotests nf que seule une entreprise avait le droit de fabriquer, les portails routiers avec une perte possible de 800 millions, la ‘liquidation de Dexia » dont on ne sait toujours pas combien ça va nous coûter et fera passer le crédit lyonnais pour une aimable plaisanterie, le pentagone français qui semble fumeux, le dossier médical qui va coûter 500 millions, le logiciel de paye de l’armée de terre,…) alors entendre qu’il pourrait revenir franchement tomber de Charybde et Scylla n’a jamais été aussi bien illustré voir on rajoute à l’expression retomber à nouveau sur Charybde.

          c’est désespérant et je ne vois aucun autre (quel que soit le parti, encore moins dans les « extrêmes ») qui soit à la hauteur pour affronter ce qui risque d’arriver.

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        • Macarel // 06.01.2014 à 21h00

          Heureusement que J. Jaurès n’est plus là, pour voir ce que sont devenus, ceux qui se osent aujourd’hui, se nommer « socialistes ». Il est vrai, qu’il aurait dû, avant, souffrir, de se voir récupérer par un Président de droite, « bling bling » qui plus est !

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    • BabarMillésimé // 10.01.2014 à 17h59

      Opposum, je cite :
      « Son caractère (de la droite) conservateur, sa gestion plus saine et traditionnelle des finances , l’empêche de commettre des excès…»
      C’est de l’ironie je suppose ?
      58/81, c’est la gauche ? 2002/2012 idem ?.

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  • Caroline Porteu // 06.01.2014 à 14h09

    Dommage que tu n’aies pas eu vent de cette déclaration de la commission Européenne avant le débat avec Madame Goulard ..

    sur le domaine de la Propriété intellectuelle :

    la Commission outrepasse son mandat en négociant avec les industriels américains,(11) véritable déni démocratique de cette Commission avec des réactions dignes d’un parrain mafieux :

    Citation:
    Les consommateurs, les ONG et les députés considérés comme des ennemis

    La Commission et le fonctionnaire de l’OHMI ont tout deux clairement indiqué qu’ils étaient du même côté que les nombreuses entreprises américaines présentes. Dans le même temps, les consommateurs européens et la société civile ont été décrits comme incultes ou comme des ennemis qui doivent être combattus.

    Il y a nécessité pour le public d’être rééduqué pour qu’il comprenne la valeur des droits de monopole de l’industrie.

    http://www.contrelacour.fr/propriete-intellectuelle-ttip-commission-outrepasse-mandat/

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  • Patrick Luder // 06.01.2014 à 14h18

    Information hors sujet …
    Dorénavant, les banques présentent deux cours de métaux précieux
    – les métaux précieux physiques
    – les comptes de métaux précieux / non physiques
    voir par exemple https://trading.money-net.ch/money-net/dyn/listings/defaultListList.jsp?cat=metals&lang=fr
    ou si vous n’y arrivez pas directement https://www.bcbe.ch/fr/handel puis « cours des métaux précieux » en bas à droite
    Les deux cours sont encore semblables, mais tout est déjà prêt pour les décorréler.

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  • Loran // 06.01.2014 à 14h36

    Bonjour Olivier,
    moi, je vote pour vous. Sans hésiter.

    Heureusement que quelques rares voix, comme la votre, portent ce discours.

    Et non, vous n’avez pas été trop énervé.

    Merci donc.

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  • HENNETON // 06.01.2014 à 14h59

    J’apprécie de plus en plus les interventions de Olivier BERRUYER.
    Je pense qu’elles sont de plus en plus étoffées et pertinentes, et à contrario de ce que pourrait penser Madame GOULARD, sortent du cadre purement économique pour s’attaquer aux fondamentaux de ce rouleau compresseur ultra-libérale dominant, n’en déplaise a Nicolas DOZE nous jouant le martyr des réseaux sociaux conspirationnistes.
    Madame GOULARD l’année 2005 sera marquée à jamais par le tripatouillage honteux et anti-démocratique du traité de Lisbonne, et en écartant du revers de la main la volonté du peuple de France, décervelé bien évidemment, enfin sauf pour mettre son bulletin dans l’urne.

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  • Erlikhan // 06.01.2014 à 15h41

    Bon papier, il faudrait juste dégager les qq relents anti-communistes qui traînent, la Guerre Froide étant terminée. Je veux dire : agiter le « communisme » comme épouvantail, c’est un peu archaïque, non ?

    Il est vrai aussi que le fanatisme d’une Mme Goulard n’incite pas à la modération, mais l’ « euro-fanatisme » me semble avoir surtout des accents sectaires.

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  • Olivier // 06.01.2014 à 16h06

    Bravo Olivier !! … \o/

    Très belle argumentation sur tous les points abordés.

    Franchement le moment où Md Goulard dit qu’elle « s’en fou des économistes et que l’EU est une décision politique » fut énorme !
    Elle s’est couvert de ridicule en une phrase.
    Comme si désormais on ne voyait pas que ce sont des oligarchies privées qui ce sont achetés les politiques pour construire leur petit jouet qu’on appelle EU.

    Et sur les autres sujets rien ne tient dans l’argumentation de cette député, une enfilade d’idioties qui fini même par devenir insultant pour le spectateur.

    Honnêtement, si cette dame à le niveau pour être député, je crois que moi j’ai le niveau pour être président de l’univers.

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  • Azza // 06.01.2014 à 16h30

    Pour l’histoire du prix de la maison, elle a du s’emmeler les pinceaux.

    Pour les residents en UK, le systeme habituel est que le taux d’interet de votre pret depend du rapport entre la valeur du bien et l’apport initial. Comme les prets sont renegocies regulierement, il peut arriver que la baisse de la valeur de votre maison ne provoque l’augmentation brusque du taux d’interet au dela de votre capacite de remboursement, conduisant ainsi a la « repossession » : la saisie.

    On pourrait imaginer que ce soit donc le cas si la maison en France a ete achetee avec un pret d’une banque en UK, mais je ne vois pas trop comment la banque pourrait forcer la vente, a moins que le pret ne soit gage sur un bien en UK. Mais dans ce cas, c’est la chute de la valeur de ce bien qui doit affecter les taux. Pas celle de la valeur du bien Francais….

    Bref, ca tient pas trop debout.

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  • lechanu // 06.01.2014 à 18h04

    Petit passage trouvé dans le discours que Madame Goulard a prononcé devant les évêques

    « Mais, face à ces inquiétudes, une question s’impose la situation antérieure était elle juste?
    Peut on vouloir défendre ses «acquis», son superflu, quand un milliard d’être humains n’a pas l’eau courante, pas de soins de base, pas de lunettes ?  »

    C’est drôle , mais quand ces gens là parlent des « acquis  » , ils pensent souvent à ceux des travailleurs , voir même des érémistes qui touchent ( quelle honte ! )10 fois le salaire d’un ouvrier philippin . Mais jamais les acquis des plus riches ( les fameux 1% ) .
    Fausse compassion et vraie tartufferie !

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  • cgebe // 06.01.2014 à 18h06

    Bonne Année a Tous!
    Merci Olivier pout votre nouveau passage sur BFM.
    Merci a ce média et a Nicolas DOZE ,en sa qualité de Journaliste.
    C’est toujours favorable, au Peuple,de recevoir les avis et réflexions du plus grand nombre!
    Vous nous avez Offert ,par votre engagement ,une « belle » info 2012 et 2013.
    tres Cordialement

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  • Crapaud Rouge // 06.01.2014 à 20h30

    Jusque dans les années 80, l’Europe était le dernier des soucis des médias et des intellos patentés. Je peux me tromper, mais il serait intéressant de savoir à partir de quand c’est devenu pour eux un enjeu continuel et incontournable, leur produit « tête de gondoles ». Probablement à partir de Maastricht, soit en septembre 92, quand les souverainetés nationales ont commencé à être écornées. Coïncidence : Internet a fait ses débuts à la même époque.

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  • hema // 06.01.2014 à 21h03

    « en pleine crise d’adolescence », manifestant à l’égard de l’Europe « une ingratitude totalement irresponsable », rajoutant même que « l’Europe est un cadre que l’on ne peut remettre en cause ».

    Il faudrait dire à l’archevêque de Strasbourg que parfois lors de cette période trouble qu’est l’adolescence , le fils a raison de s’opposer au père.

    Il faudrait aussi lui rappeller que, en l’occurrence, le père n’est pas Dieu , est qu’il lui arrive donc parfois, et même assez souvent, de se tromper.

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  • jard // 06.01.2014 à 21h21

    La paix par l’Europe étant un de leurs derniers grands arguments, il faut y réfléchir. Rappeler que la guerre sans frontière existe, c’est la guerre civile; que les guerres sont loin d’être toutes nationalistes (protestants contre catholiques, révolution française, Adolf Hitler); que le nationalisme est la Nation sont différents.
    Ne peut-on pas aussi utiliser la guerre civile américaine comme contre-argument?
    Tout indique que d’ici 500 ans, les peuples vont évoluer de façon différente ou à des moments différents et cela cassera l’Europe comme elle s’est cassée quatre fois depuis 500 ans.
    De toute façon, nous sommes face à des fanatiques, les Girondins haïssent la France et trouvent n’importe quel prétexte pour s’en débarrasser. Il faut rassembler l’espace jacobin et rien d’autre, autour d’un nouveau projet français, en argumentant contre les Jacobins européistes. Les Girondins, Bretons exceptés, font peu d’enfants, ne peuvent plus tenir le pays et n’ont plus vraiment d’importance.

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  • Bérenger // 06.01.2014 à 21h22

    Donc cela ne pose pas de problème à Mme Goulard d’accueillir une lessiveuse à argent sale dans la zone euro car en cas de problème on pourra prendre une partie de cette argent sale pour nous sauver.
    Donc il n’y a aucun problème moral pour cette eurodéputé d’accueillir un paradis fiscale qui lessive l’argent sale. Il faut quand même lui dire à cette chère eurodéputé, que pour moi ça me pose un problème moral. Que j’ai aucune envie que notre continent, l’Europe, ou mon pays, la France, cautionne ce genre de pratique en l’acceptant en son sein.

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  • Opps' // 06.01.2014 à 23h42

    Très drôle l’aveu – et on sent bien que s’en est un -, d’ E.Cosse sur sa conception des et de la Nation. Ca pourrait éclairer les partisans de cette gauche radicale qui se déclare de Todd ou Chevènement sur la nature profonde des écolos.

    Et ça éclaire aussi sur la nullité de leurs analyse du réel : en effet la valeur Nation au sens traditionnel du terme est déjà actuellement , en Europe, bien bradée , et surtout en France.

    L’opinion commune de chaque pays n’est plus du tout belliciste : il n’y a plus de vrais nationalistes en Europe , tout juste quelques patriotes ringardisés , car le sentiment s’est mué en juste une volonté de pouvoir profiter tranquillement (estivalement ou financièrement) des avantages des autres pays en ne s’intéressant que très très vaguement à leurs clichés culturels.

    Mais, pour Cosse c’est encore trop : il lui faut donc un nivellement plus fort encore, une renonciation encore plus forte aux singularités de chaque pays : il ne faut plus de géographie spécifique , ni d’histoire propre à chaque pays, ni de culture profonde (sauf celle réduite aux clichés pour touristes).

    C’est vrai qu’en France un effort énorme d’oubli général est en cours. La part qu’on ne peut pas faire disparaître , car l’héritage culturel français est gigantesque, est en cours de fort aplatissement et réduction au mieux … mais le plus souvent déformation ou dégradation pour des rites de repentance (Religion/Patrimoine/Valeur du travail/colonisation/Famille/Identité/Valeurs collectives et bientôt … et bientôt sexe/Lumières/laïcité/héritage de 89/universalisme/Filiation/idéal d’amour à 2 …) .

    Les idiots-utiles écolos de la nécessité géo-stratégique (effectivement impérieuse et indispensable) d’une Europe forte , sont vraiment des idiots à gros dommages collatéraux, ne défendant même pas la bonne Europe qu’il aurait fallu faire.

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  • Macarel // 07.01.2014 à 00h06

    Ce qui nous plombe disait-il, c’est le travail au noir, et plus généralement la concurrence déloyale.
    Et il ajoutait:  » Le peu d’empressement des banques à prêter aux PMEs. »
    Il faudrait que notre gouvernement « socialiste » passe aussi un pacte de responsabilité avec les banques. Car bien que renflouées sur deniers publics -depuis la crise de 2008-, ces dernières se montrent réticentes à prêter aux « créateurs de richesses ».
    Tant qu’à faire la danse du ventre, chers camarades « socialistes », autant la faire auprès de ceux qui ont l’oseille !

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  • Duff // 07.01.2014 à 00h41

    Un commentaire rapide en ayant lu juste vite fait les premières phrases du billet et sans avoir lu les commentaires, que les internautes me pardonnent : Etant un fan de Charles Gave, je crois noter d’entrée de jeu une méprise : Sylvie Goulard, quoi qu’on en pense, et sur le fait que l’UE s’essuyait les pieds sur les Nations je vous ai largement suivi ce matin là, les oints du seigneurs sont par définition non élus. Ce qu’elle n’est pas même si on peut supposer qu’elle ne sera plus mais c’est un autre débat. Sylvie Goulard défend ses idées, bosse comme vous dites : Remarque intéressante puisque la France s’apprête selon toute vraisemblance à envoyer un large contingent de députés de tous bords qui ne siégeront pas! Comble d’invraisemblance dans nos temps actuels.

    Bref les oints du seigneurs ne sont précisément pas des élus puisque sinon, il y aurait belle lurette qu’on leur aurait botté les fesses. C’est précisément ce que dénonce Gave : La capacité à de ces parasites de se maintenir au sommet de la pyramide hiérarchique intellectuelle et décisionnaire tandis que tout processus rationnel de sélection les aurait disqualifié depuis fort longtemps.

    Sur le débat avec elle je vous donne raison, mais elle est cohérente en plaidant pour une Europe fédérale. Oui mais laquelle. Que les lecteurs de votre blog l’apprennent possiblement en tombant de haut, il n’y même pas de consensus chez les libéraux… C’est la raison pour laquelle je pense que vos arguments agacés sur la fin de l’émission ont fait mouche : Si nous ne sommes pas capables de définir sur quoi le fédéralisme de poche pourrait contenter tout le monde alors cessons de tourner autour du pot et revenons à la coopération entre états!

    Excellente émission, j’apprécie par ailleurs que vous vous montriez courtois avec elle ici malgré les divergences claires et nécessaires lors de l’émission.

    Cdlt

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    • jmeransaigne // 07.01.2014 à 10h09

      Bonjour Duff,
      Eh bien, croyiez-vous vraiment que si un « élu » fait « une bêtise » on lui bottera les fesses?
      Dans ce cas, je monte une entreprise, y en aura pour tout le monde!!!

      ;O)

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    • lechanu // 07.01.2014 à 10h59

      Des non élus , comme par exemple Michel Barnier , qui hier sur la chaîne parlementaire se faisait bousculer par quelques jeunes .
      Sa seule ligne de défense à la fin de l’émission était de leur dire qu’ils utilisaient des slogans pour s’exprimer , alors que lui même n’avait fait que ça durant l’émission .

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  • FL // 07.01.2014 à 09h42

    Cette personne fait du pan européanisme, c’est pour cette raison qu’elle peut clamer qu’a ces yeux sa nationalité est « juste » aussi important que son adresse parisienne.
    A défaut d’avoir une culture ou une langue unique qui pourrait justifier ce choix, elle nous demande de la suivre sans discuter derrière la flamme de la chrétienté, à chacun la sienne, catholique au sud protestante au nord peu importe et derrière la flamme de l’Allemagne pour ce qui concerne l’industrie, ceux qui peuvent, pour affronter le monde et ses horreurs.
    Dans sons esprit les intérêts de l’Europe sont ceux d’outre atlantiques, bien entendu.

    Juste un détaille Madame Goulard, qui parle l’européen?
    Mais entend-elle?

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  • jmeransaigne // 07.01.2014 à 09h47

    Bonjour,
    Sylvie Goulard est une croyante, il n’y a pas grand chose qui puisse lui faire changer de foi.J’espère qu’aux Européennes, nous aurons enfin l’occasion d’un autre soufle, moins fétide.

    Si je peux me permettre, la seule manière de détruire nos acquis sociaux est de faire entrer dans l’union des pays qui en sont presque dépourvus, de cette manière, il devient assez aisé de niveller par le bas……. de nous jeter les uns contre les autres, comme cela, ils n’ont même pas à nous évincer, nous le faisons nous-même!
    De toute manière, avec le travailleur détaché, ce n’est pas que « plus de chômage qui arrive », c’est moins de paix sociale.
    Facile, on désunit la base puis on attaque……..
    Machiavélique.

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  • xixix // 07.01.2014 à 12h08

    Bravo !

    Le ton employé était à la mesure de la malhonnêteté intellectuelle de l’adversaire.

    Merci d’apporter une once de bon sens dans ce débat dogmatique.

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  • Incognitototo // 07.01.2014 à 14h54

    @ Olivier,

    Pas en forme ? La façon dont tu as apporté des réponses t’a desservi, et pour une fois, je ne me sens pas en accord ni avec la forme, ni avec le fond (sauf sur le travail du dimanche et ta dénonciation du putsch de l’après 2005 ; mais la forme a rendu inaudible le fond)… d’ailleurs, Nicolas Doze te l’a signifié assez sèchement et tu devrais te méfier qu’il ne finisse par te censurer… 🙁

    Exemple : les arguments d’autorité, genre c’est pas moi qui le dit ce sont des Prix Nobel, sont totalement à proscrire. D’ailleurs, Sylvie Goulard – dont je ne partage pourtant aucune des convictions – t’a pour le coup extrêmement bien répondu : « faire de la politique » ce n’est pas suivre les avis des (soi-disant) « sachants ».
    Une réponse que tu ne peux que partager puisque tu ne peux pas d’un côté dire à quel point l’intelligentsia formatée dans les grandes écoles est à côté de la plaque et te référer à cette même intelligentsia quand elle alimente ce que tu crois ou pense… La dialectique et la cohérence méritent mieux que ça.
    D’ailleurs à ce propos, je te réitère que ton « obsession » monétaire est à mon avis une grave erreur politique, qui rentre pour moi dans le champ des « solutions magiques »… du même ordre que les « croyances » que tu dénonces dans ton article suivant.
    Il ne faut pas confondre ce qu’une analyse de situation dit des paramètres qui sont à l’œuvre, avec les réponses qu’on peut apporter aux problèmes… ça ne fonctionne pas comme ça… Tu devrais un peu plus t’intéresser à l’analyse systémique pour l’intégrer. C’est juste un conseil d’ami.

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    • Incognitototo // 08.01.2014 à 03h45

      J’espère quand même que tu ne mets pas sur le compte de l’euro les problèmes que tu cites, ou alors il faut que tu relises une partie des dires d’Allais ; je connais un excellent blog là-dessus 😉 , le tien… Fin de la préférence européenne, libre échange des marchandises et libre circulation des capitaux, ainsi que financiarisation, changes flottants et hégémonie du dollar, suffisent largement à expliquer tous les problèmes économiques… Regarde les courbes du chômage, elles n’ont pas attendu la politique de franc fort, ni encore moins 1999 pour devenir ce qu’elles sont devenues de façon chronique depuis presque 40 ans ; pareil pour les taux de croissance d’ailleurs…
      Par ailleurs, c’est quoi l’idée ? Qu’on pourrait rétablir par la dévaluation monétaire une compétitivité perdue ??? Oui, mais par combien faudrait-il diviser les coûts de revient (et non accessoirement le pouvoir d’achat des populations) pour redevenir attractifs (et compétitifs) européennement et plus largement mondialement ?
      Cette course à la compétitivité n’a pas de sens, et elle en a d’autant moins qu’elle est sans fin et totalement contraire à la mise en place de développements collaboratifs (sans oublier que ce serait totalement abdiquer devant les idéologues qui ont pensé la « concurrence des misères », comme modèle de développement économique, et surtout des profits, sans fin). D’ailleurs, s’il suffisait d’avoir des coûts de revient minorés pour attirer les investissements et le boulot, on ne voit pas très bien pourquoi les Espagnols (par exemple et entre bien d’autres), avec un coût du travail environ 30 % inférieur aux Allemands (ou Français), sont à 26 % de chômeurs et/ou ne sont pas devenus le nouvel eldorado industriel après 1999… Enfin quand je dis on ne voit pas très bien, au contraire on voit très bien que les discours sur la « compétitivité » sont une vaste fumisterie – y inclus ceux des monétaristes (au sens de ceux qui pensent qu’on peut résoudre par la monnaie des problèmes qui sont avant tout structurels et politiques) – et que le problème est TOTALEMENT politique. Une preuve ? Produire en Espagne, sur des produits ayant une structure de coût en 3 tiers (le cas le plus courant) est aussi peu cher que d’importer de Chine, mais ce ne sont pas les choix qui sont faits par les investisseurs, pour des raisons totalement politiques ET fiscales, et pas du tout monétaires. C’est de ça que je parle et suis persuadé, quand je dis que le retour aux monnaies nationales est une douce illusion de plus qui ne traitera nullement les problèmes aux endroits où ils ont vraiment besoin de l’être.

      Maintenant, si c’est le fait que nos politiques nous aient menti (probablement pour la plupart en toute bonne foi) qui ne passe pas pour toi, pourquoi s’arrêter à 92 ? Pourquoi pas 86 avec les accords de l’OMC, où on n’a demandé l’avis de personne pour mettre le nouveau marché commun en concurrence avec le reste du monde ? Pourquoi pas 81, où nous avons voté pour un programme qui n’a jamais en grande partie été réalisé ? Pourquoi pas 71, où tous les gouvernements européens ont courbé l’échine devant les diktats US, sans demander leur avis à personne sur les choix fondamentaux que nous avons subis par la suite ? Et surtout, par-dessus tout, pourquoi pas 1958 qui nous a dotés d’un système « démocratique » qui n’en est pas un ?…
      Si on doit revoter, alors personnellement je préférerais qu’on commence par 58, pour se doter enfin d’un vrai système démocratique, pour que tout redevienne possible… Mais ressasser à l’infini qu’ils se sont foutus de nous en 92, c’est être beaucoup trop loin de la vérité des mensonges entretenus depuis 64 ans, pour que ça emporte mon adhésion…

      Peut-être que ce qui fonde notre différence de ressenti sur la gravité des trahisons, c’est probablement que tu es né à la politique autour de 92 et que tu n’as pas eu le temps de te rendre compte que ce fut vraiment un épiphénomène dans l’océan de saloperies que les « néo-libéraux » ont imposé au Monde entier, depuis la fin des années soixante… en plus, certains (comme moi) ont même pu penser que l’euro serait une façon d’y résister – d’installer un contre-pouvoir à l’hégémonie US – ce qui à l’épreuve des faits se révèle évidemment faux, puisque ce n’est pas la monnaie le problème (ou si peu)…
      Alors, arrête de « ronchonner » 🙂 et attelle-toi à proposer des solutions viables dans le présent, on a trop besoin de nouvelles énergies comme la tienne, pour que tu la gâches à régler des comptes avec un passé contre lequel on ne peut plus rien, même pas choper les vrais responsables (puisqu’ils sont à peu près tous morts à part VGE) pour les traduire devant feu la Haute cour de justice.
      Travaille pour le présent pas pour régler des comptes avec le passé, tu verras que tu deviendras également beaucoup plus percutant avec des gens comme cette Goulard, qui se fout vraiment de nous.

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  • Pierre // 07.01.2014 à 21h52

    Bonjour,
    je consulte votre blog régulièrement et je partage en général vos analyses, en particulier je vous soutiens pleinement dans votre opposition à Mme Goulard. En revanche je trouve qu’il est TRES dommage que vous assimiliez par une formule lapidaire l’Eglise à l’Inquisition! C’est malhonnête intellectuellement et indigne de vous. En tant que catholique, je partage votre agacement vis-à-vis de la déclaration des évêques de France, mais j’insiste sur le fait que le fédéralisme européen n’est en aucun cas un dogme de l’Eglise catholique (!) et que beaucoup de catholiques y sont d’ailleurs opposés. Permettez-moi enfin de vous rappeler que les valeurs de liberté, égalité, fraternité auxquelles vous devez être attaché en tant que républicain s’enracinent dans l’héritage catholique de la France, quoi qu’on en dise. Alors révisez votre catéchisme M. Berruyer!
    Cordialement

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  • Etienne // 07.01.2014 à 21h54

    Cette députée européenne me semble être une fanatique, qu’elle puisse disposer d’un mandat national me parait complétement aberrant. Elle est dangereuse d’autant plus si elle est bosseuse, la réalité n’a aucune prise sur elle, seul compte l’idéal. Et peu importe le nombre de cadavres dans les caniveaux, elle trouvera toujours les excuses pour les justifier.
    Elle se targe de vouloir ignorer tout bon sens (elle se moque des analyses argumentés des plus grands économiste du siècle), du peuple souverain ( fondement même de la République), et foule au pied les intérêts essentiels du peuple quelle prétend représenter (car oui elle représente le peuple français au parlement européen).
    Elle présente tous les symptômes d’une caste aristocratique élevée hors sol nourrie d’idéaux romanesques, et elle l’assume sans que cela nourrisse aucune réaction sauf d’Olivier à qui je dis bravo. Cette phrase disant que l’euro est un acte politique et non économique et qu’en tant que tel la ruine à laquelle il conduit les peuples européens n’a pas la moindre importance est édifiante. Cela à un qualificatif: félonie.
    Quant à l’inconsistant tierce interlocuteur lançant: »l’euro c’est un pari! » mais où est on? au casino? A oui je crois qu’il vient d’une officine financière, parier la sueur des autres ça le connait.

    Sur l’ouverture le dimanche je rappellerais simplement que les grands sites internet sont ouvert le dimanche et qu’il est donc possible de commander tranquillement ce jour là. Cela constitue a mon sens une distorsion de concurrence. Et pour le coup cela ne fourni même pas de travail à un néo-serf sous payé. Car si je me rappel mes cours de droit, une vente c’est un accord sur une chose et sur un prix quand bien même cela se passerait un dimanche sur internet. Le gouvernement ferait mieux de mettre l’ordre sur le problème crucial des ventes en ligne, plutôt que de discuter du sexe des anges, ou de leur changement de sexe vu l’air du temps…

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