Les Crises Les Crises
6.janvier.20146.1.2014 // Les Crises

[Média] BFM 03/01 : débat avec Sylvie Goulard, « ointe du Seigneur »

Merci 25
J'envoie

Nicolas Doze m’a invité à son émission sur BFM Business.

Avec Alexandre Saubot, directeur général délégué de Haulotte Group et surtout Sylvie Goulard, députée européenne Modem (au delà des désaccords politiques, je précise par honnêteté intellectuelle que c’est une bonne députée, très bosseuse, ce qui est rare dans la délégation française…). C’est une intéressante représentante de la pensée démocrate-chrétienne sur l’Europe… Et qui a été présidente du Mouvement Européen France.

C’est aussi une excellente représentante de ce que le libéral Charles Gave appelle « les oints du Seigneurs », dont vous allez avoir une formidable illustration…

Je rappelle ce billet sur les propos tenus par la conférence des évêques de France du 6/11/2013, dont voici un extrait significatif :

Le cardinal André Vingt-Trois a appelé les évêques à « réfléchir dès maintenant à la manière d’apporter notre soutien à l’idéal européen ». L’évêque du Havre a appelé les candidats aux élections européennes à « prendre la mesure des enjeux pour sortir de la cour de la récréation franco-française ». Quant à l’archevêque de Strasbourg, qui a rappelé que « l’Europe fait partie du bagage pastoral de tout évêque français », il a pesté contre nos sociétés occidentales, qu’il jugeait « en pleine crise d’adolescence », manifestant à l’égard de l’Europe « une ingratitude totalement irresponsable », rajoutant même que « l’Europe est un cadre que l’on ne peut remettre en cause ».

Eh bien cette conférence avait une invitée de marque pour les éclairer : Sylvie Goulard. Qui a prononcé un discours assez lyrique – mais éloquent – que vous pouvez lire ici. On y lit par exemple :

« l’Europe unie a besoin de l’Église. Et l’Église a une responsabilité particulière vis-à-vis de l’Europe »

Mais aussi, plus fort (personne ne rigole ni parle de la Grèce svp !)

« Là où était la haine » l’Union européenne « a mis l’amour », « Là où était l’offense, elle a mis le pardon » « Là où était la discorde, elle a mis l’union »,

Et plus profond, la racine de la vision fédéraliste

L’Église a des atouts formidables elle peut porter le message de l’universalité (ecclesia) contre les nationalismes ; elle est, par essence, l’ouverture contre le repli ;

Soyons honnête au passage, niveau ouverture, l’Église a donc eu 17 siècles de panne « d’essence »…

Mais plus intéressante est la vision :seule compte l’appartenance à la communauté des croyants, à l’ecclesia, les nations sont un épiphénomène. Et le but est donc de rassembler le troupeau dans la « nation européenne ». Bien entendu, quand ce joli message va se confronter à la réalité de l’église protestante allemande, cela va être drôle, car leur universalisme est très limité…

Mais bref, voici la vidéo :

Partie 1 :

Partie 2 :

NB. oui, je sais, j’aurais du rester plus calme et moins couper la parole – mais c’est difficile de tout maitriser dans un débat difficile en direct… 🙂

Quelques réactions, car il n’est pas toujours facile d’être précis dans ce genre de débat…

1/ Le Ps, parti néolibertaire français

Les libéraux sont mauvais perdants : ce sont bien les socialistes qui ont dérégulé le pays…

Index libéralisation financière France dérégulation

Index libéralisation financière France dérégulation

cf ce billet.

2/ La Lettonie

Index libéralisation financière France dérégulation

Index libéralisation financière France dérégulation

Sans rancune amis lettons – mais en tant que contribuables, nous avons déjà financé assez de pays pour cette décennie – sachant qu’en plus, cela s’est fait par de la dette, et que nous n’avons même pas commencé à rembourser…

Ceci étant, Mme Goulard est très fière d’avoir réussi à ruiner les gros déposants – ce qui va bien pour les oligarques russes, mais la plupart étaient juste des chypriotes, et surtout des entreprises. Comme quoi, il n’y a pas très loin du néolibéralisme au communisme finalement…

3/ Travail du dimanche

Il n’y a pour moi que 2 positions intellectuellement cohérentes, qui dépendent de la vision et des valeurs de chacun, et donc qui ne sont pas critiquables en tant que telles :

A/ La position « conservatrice / passéiste / arriérée » (la mienne) : il est sain d’avoir un jour par semaine qui ne soit pas consacré à la consommation, mais à la famille, au loisir, à la culture, à la religion, ou aux amis, etc., bref, à ce qui, pour moi, correspond à l’épanouissement profond d’une personne humaine. Et dans ce cas là, ne travaillent que des secteurs indispensables au pays (transport, sécurité, santé…) ou correspondant à ces loisirs et à la culture (musées, cinéma, etc). Les magasins de bricolage sont donc fermés – non, promis, acheter un démonte-pneu n’est pas culturel, et peut attendre 1 ou 6 jours si besoin…

L’impact économique est limité, car la plupart des achats du dimanche seront reportés au lundi ou au samedi suivant. Et les emplois aussi.

Après c’est peut-être moins intéressant pour les salariés concernés (et encore, entre ceux qui auront des pressions pour être « volontaires » et le fait que, entré dans les mœurs, il n’y aura évidemment plus paye double dans 5 ou 10 ans…), mais c’est justement le rôle du politique de parfait choisir l’intérêt général avant les intérêts particuliers… Oui, c’est dur, je sais…

B/ la position libérale : laissons donc les entreprises et les gens faire ce qu’ils veulent, ils négocieront ça ensemble. OK, je l’entends. Mais alors, la conséquence, c’est que tous les magasins doivent être ouverts le dimanche, il n’y a pas de logique sinon : bricolage, alimentation, banques, médecins…

A chacun de choisir… (et bon dimanche si vous avez choisi A)

N.B. : je pensais que l’amie des évêques serait véhémente sur le sujet du repos du dimanche, mais en fait, cela a été « vive l’ouverture des magasins 24h/24 et 7j/7 » – je comprends mieux pourquoi les églises se vident…

N.B. 2 : vous aurez noté : d’abord le travail du dimanche, et après, en route pour le travail de nuit… 24h/24, 7j/7

4/ Europe

Très intéressant.

On note, pour une membre du groupe « libéraux et démocrates », le respect démocratique de la volonté des Lettons, des Eurolandais d’accueillir la Lettonie, de la volonté des Français de ne surtout pas avoir « encore plus d’Europe », et, bien sûr, de la volonté des Français exprimée en 2005. En revanche, vous noterez que le Traité de Lisbonne, ça, c’est SACRÉ – alors que je pense qu’il faut lui accorder le même respect que celui accordé aux électeurs du Non de 2005, oeil pour oeil comme dans la Bible 🙂 …

Idem pour l’euro : qu’importent ce que disent les spécialistes des monnaies, de gauche comme de droite, ce qui compte c’est (l’utopie) politique, qui marchera un jour, mais dans trèèèèèèèèès longtemps… (àa marchera même juste après que le communisme aura marché apportant les lendemains qui chantent, c’est dire…)

J’ai aimé le « comment on aurait fait sans l’euro, hein ??? » – ben comme l’Angleterre, la Pologne, le Canada… 🙂

Et mention spéciale au « discutez avec les Britanniques qui ont vu la valeur de leur maison en France diminuer et qui ont dû la vendre » (10’40). Si vous comprenez ce que ça galimatias veut dire, je suis preneur – l’euro ayant monté, la valeur a monté ; et depuis quand on est obligé de vendre sa maison quand sa valeur nominale baisse ??? Ca sent l’argument manipulatoire à plein nez « attention, vous allez devoir vendre votre maison si y’a pu l’euro »… Bientôt le « A Pu d’euro donne le cancer » ?

Un peu de Lechypre sur l’euro, tiens…


E. Lechypre: L’Euro ne profiterait-il qu’aux… par BFMBUSINESS

Cette vision déficiente, qui part de celle de Jean Monnet et qui a la finesse d’analyse d’un enfant de 10 ans, est celle-ci : on l’a bien vu, les Nations c’est le mââââl, ça se fait la guerre. Donc on doit supprimer les vieilles nations, pour créer les États-Unis d’Europe, CQFD. Notez, au delà du délire et de l’utopie, en quoi une telle nation européenne ne ferait-pas la guerre à ses voisins, on n’en sait rien…

Rappel : Emmanuelle Cosse d’EELV : « Le problème c’est l’État nation. L’Europe sera d’autant plus intéressante qu’il y aura la dissolution des États-nations ! »

Bien entendu, une vision moins déficiente, moins manichéenne, que je partage serait plutôt : le nationalisme a montré ses dangers, il faut donc être prudent avec les sensibilités nationales des citoyens (et, par exemple, prétendre rayer leurs particularisme, ce n’est pas « être prudent »). Il faudrait aller vers des solutions plutôt confédérales, à quelques uns, avec des négociations entre États (forcement peu nombreux, mais donc plus homogènes), à l’unanimité. C’était un peu la vision du Plan Fouchet en 1961, validé par De Gaulle et Adenauer, mais torpillé par les USA, qui aurait pu accoucher d’une autre Europe.

Je souligne aussi que le même raisonnement d’enfant de 10 ans à marché pour l’euro : « on n’arrive pas à figer les parités ? Y’a qu’à tout fusionner et zou, plus de problème ! ». alors qu’évidemment, si ça fluctuait, il y avait des raisons, et il y a des conséquences à tout figer alors que les mêmes raisons persistent…

Bref, cette vision là est détestée par le courant mainstream car, évidement, il est hors de question d’arriver à des États-Unis d’Europe – leur Graal (Pourquoi ce Graal ? No sé, je ne suis pas psychiatre). C’est juste un truc pragmatique qui pourrait marcher assez bien…

Et la différence de vision est toujours la même : l’unanimité bloque tout, il faut donc des décisions à la majorité – entendue comme majorité d’un Parlement Européen. Ce qui signifie en fait la mort de la Démocratie nationale. Car chaque pays à des particularismes, des visions et souhaits qui lui sont propres. Et par définition même, ce pays est minoritaire sur ces sujets. Et la loi de la majorité viendra donc les écraser, ce qui ne sera pas tolérable par les pays. La Franc en’acceptera qu’on lui impose de privatiser une partie de sa Sécu pour être dans la moyenne, l’ Allemagne n’acceptera pas plus d’inflation ou de payer pour les autres, l’Irlande n’acceptera pas qu’on lui impose l’avortement comme ailleurs, etc. Et pue importe que ce soit « bien ou mal », c’est à chaque pays de se décider, et il est singulièrement prétentieux de savoir mieux que les Espagnols ce qui convient aux Espagnols…

Et c’est très étonnant d’entendre dire : on ne peut pas se mettre d’accord à 6 à l’unanimité, mais de souci, à la majorité à 28, ça ira tout seul !!! alors qu’à l’unanimité, c’est juste plus long et il faut être moins nombreux, et en tous cas, tout le monde est d’accord à la fin, ce qui a quelques avantages… (comme ne pas finir par exploser lamentablement par exemple)

Vous aurez aussi noté le « vive les gouvernement d’Union nationale » – ce qui est pour moi une grave pathologie démocratique ou, d’un autre coté une « saine clarification » car les politiques étant proches, il serait plus logique d’avoir un seul parti unique, puisque « il n’y a pas d’alternative » comme on veut nous le faire croire…

En tous cas, pour reprendre son terme, puis, « j’ai peur », peur des tensions qui surgissent partout, peur de ses sentiments de plus en plus haineux, peur d’un parti nazi en Grèce annoncé à 10 % des voix alors que son leader est en prison, etc.

Car ce qui me fait vraiment peur, ce sont les gens qui n’ont peur de rien, car ceux-là créent toujours les pires catastrophes avec les meilleures intentions du monde…

P.S. : Chévènement était face à Goulard samedi et à repassé une deuxième couche : Ecouter ici : L’Europe à 28 est un magma d’impuissance conjuguée
P.P. S. l’indispensable Voutch pour finir…

Index libéralisation financière France dérégulation

Index libéralisation financière France dérégulation

91 réactions et commentaires - Page 2

  • JLP // 07.01.2014 à 22h26

    Excellent débat, essentiel à mon avis en ce qu’il nous amène à comprendre la manière décidément bien particulière de penser des européistes.

    Mme Goulard, avec assurance, tente donc de nous persuader que l’euro, si ne fonctionne pas aujourd’hui, prendra en fait tout son sens dans un avenir lointain et indéterminé (on ne sait pas quand ni pourquoi mais ce qui compte, soyez-en sûrs, c’est qu’on en est certain)

    Sur quelles bases s’appuie-t-elle pour nous assurer cela? Et bien soit au pire elle ne s’appuie sur rien et elle lance juste l’idée en l’air à tout hasard, soit au mieux elle espère que la conjoncture économique mondiale, par un bouleversement dans l’ordre des grandes puissances (excusez du peu) y soit un beau jour favorable.

    Pour résumer, si l’euro pose des problèmes économiques, ne changeons rien, attendons plutôt que ce soit le monde qu’il y a tout autour qui change, c’est logique.

    On nous assure donc, dans un premier temps, que si l’euro n’est pas optimum aujourd’hui, il portera en fait tous ses fruits économiques plus tard car il a été pensé à très très long terme, voyez-vous, par des gens intellectuellement supérieurs, qui eux résonnaient en millions d’années (au moins) au moment de sa conception.

    Et puis, lorsque l’on sent que la mayonnaise ne prend pas, on effectue un virage à 360 et on explique que cette monnaie ne devrait de toute façon même pas être appréhendée de manière économique (ben voyons!!) car ce qui compte c’est en ce qu’elle scelle le pacte politique, car c’est cela l’important.

    Enfin, notons les procédés rhétoriques malhonnêtes de Mme goulard, non moins experte en enfumage comme le sont tous les politiciens:

    Le « Ah, parce sans l’euro il n’y aurait plus de mensonges ? », réponse tellement stupide et illogique au problème posé (l’entrée de la Lettonie dans la zone euro) que ça en a ôte sur le coup toute possibilité de répartie au pauvre Olivier, décontenancé par autant de connerie.

    Quand à ce « ronchonnement » très franco-francais dont elle affuble indirectement Oliver; je dirais que Mme Goulard n’est pas la dernière à « ronchonner » dès lors qu’on ne va pas dans son sens (notamment en ce qui concerne la référendum)

    Sinon, excellent débat, excellente prestation d’Olivier.

      +0

    Alerter
  • alain maronani // 09.01.2014 à 08h07

    Je vis a Montreal ou la plupart des magasins sont ouverts le Dimanche….aucun service…des employés temporaires, souvent des étudiants, il n’y a pas de contrats de travail au Canada, on peut embaucher des gens pour 10 heures par semaine, etc, la jungle.

    Pour la députée j’ai regardé son cv, un pur produit ENA.

    Si j’étais Président de la République ce serait ma première décision. Fermer l’ENA et changer le système de recrutement des hauts fonctionnaires.

    Je ne vote pas FN mais ces gens préparent l’arrivée de ces gens au pouvoir, a moins que les peuples ne se réveillent avant et sortent les fourches….

    Olivier…quelle patience !!!!

      +0

    Alerter
  • DidierF // 09.01.2014 à 18h47

    Je note une chose : Madame Goulard admet que la convergence en Europe (au niveau économique) relève d’un travail pénible. Elle est donc le résultat d’une volonté politique et se fait de haut en bas, pas de bas en haut. Le Marché est donc imposé à la population. Le Marché ne s’impose pas par la volonté populaire.

    Démocratie ?

      +0

    Alerter
  • BA // 10.01.2014 à 12h27

    L’internaute ECODEMOS a analysé le débat entre Sylvie Goulard et Olivier Berruyer.

    Voici son analyse :

    Clash Berruyer/Goulard : mépris et manipulation d’une députée européiste.

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/clash-berruyer-goulard-mepris-et-145996

      +0

    Alerter
    • jmeransaigne // 10.01.2014 à 13h25

      L’une des grandes catastrophes à venir concerne le travailleur détaché.
      Je pense beaucoup à son statut, et il me vient l’idée que peut-être ces contrats pourraient être rendus caduques, en effet, cela s’apparente plutôt à du travail au noir légalisé.
      la légalité du travail en France voudrait qu’un travailleur travaillant et vivant sur le sol français perçoive l’équivalent du smic, et que les entreprises contribuent aux mêmes charges.

        +0

      Alerter
      • jmeransaigne // 10.01.2014 à 13h38

        Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!
        Mais j’OUBLIAIS!
        Y a les traités!
        Qui feront se « traiter » les gens entre eux……..
        En plus de la traite des néo-esclaves.

          +0

        Alerter
      • Incognitototo // 10.01.2014 à 14h52

        D’accord, mais il faut aller jusqu’au bout de cette logique… Que dire alors du libre commerce mondial qui accepte que nous achetions des produits extra européens qui n’ont supporté aucune taxe, cotisations et sont produits dans des conditions qui s’assoient sur le minimum de respect de la dignité humaine et des normes écologiques ???

        Je suis assez étonné que depuis que ce débat sur la concurrence déloyale intra-européenne existe, on passe systématiquement à côté de ce problème beaucoup plus grave à mon sens. Aucun syndicaliste, aucun politique pour dénoncer le fait que quand nous acceptons d’acheter un écran LCD ou un smartphone (ou autres), c’est encore bien plus grave que si nous achetions à une entreprise française qui payerait ses travailleurs au noir…
        Il faudra bien un jour que nous retrouvions un minimum de cohérence… et non accessoirement que nous acceptions d’imposer les produits importés comme les nôtres le sont.

          +0

        Alerter
  • william // 10.01.2014 à 21h12

    Bonsoir,

    Pour moi, c’était un mauvais débat.

    Cette femme est très intelligente. Olivier est très intelligent. Il me semble qu’il a fait une « erreur de jeunesse ». Trop intempestif. Voire sur l’émotion. Ainsi, il a montré des limites qui ne lui sont pas favorables compte tenu que son message est « assez original » pour ne pas se permettre ce genre d’images.

    A l’image des « stars ». Il faut une maitrise totale dans la différence. Sinon, le message ne passe pas.

    Maintenant, je verrais cela comme un apprentissage. Et les sourires de cette femme me semblait plus dans le regard qu’elle portait sur Olivier, avec sympathie d’ailleurs, que sur le contenu. « Vérité », quand tu nous tiens. Maitresse difficile à maîtriser.

    J’aimerais voir Olivier avec le pouvoir. Il faudra alors qu’il apprenne « à ne pas avoir impérativement raison » à chaque souffle de respiration de sa pensée. Qu’il prenne le temps. ET qu’il accorde à l’autre, des points positifs.

    D’autant plus qu’ils existent. Le monde me semble bien plus que bipolaire et dans tout détracteur, il y a une vérité à écouter.

    Cordialement.

    PS : bien avoir à l’idée que le débat ne lui appartient pas et les deux mains écartées qui prennent tout l’écran sont un signe que Olivier est « trop chez lui » « et « pas assez chez nous, les téléspectateurs ».

    Tout cela c’est de la forme. Il suffit de la maitriser. L’essentiel est dans le contenu et les idées d’Olivier sont des idées à faire connaître. Le slogan l’impose : « des images pour comprendre »

      +0

    Alerter
  • Bonneteau // 11.01.2014 à 00h51

    Tiré de «Clash Berruyer/Goulard : mépris et manipulation d’une députée européiste» (AgoraVox):

    « Et vous croyez que sans l’euro, les gens ne mentiraient plus » et ceci en réponse à l’incrimination par Berruyer des instances européennes dans le mensonge sur la solvabilité grecque.

    Réaction: Je signale un billet récent, sous ma plume, publié dans AgoraVox, sur le déni de justice commis par les instances européennes, autour du maquillage des comptes publics grecques en partenariat avec Goldman Sachs.

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/immunite-de-dassault-impensable-a-146036

      +0

    Alerter
  • Babar // 12.01.2014 à 22h54

    Merci pour votre travail, et pour la pertinence de vos arguments qui pointe toujours au bons moments dans les débats !

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications