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30.juin.201930.6.2019 // Les Crises

Climat : 45,9°C, nouveau record de chaleur en France

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Source : Global Climat, Johan Lorck, 29-06-2019

Avant cette journée du 28 juin 2019, le record absolu de température en France était de 44,1 °C. Un niveau atteint à Conqueyrac, dans le Gard, le 12 août 2003.

Ce record est tombé ce vendredi à la faveur de la chaleur saharienne qui a investi une partie de la France. La valeur de 2003 a même été battue dans de nombreuses stations.

Le nouveau record appartient désormais à Gallargues-le-Montueux, avec un incroyable 45,9 °C. La barre des 45°C a été dépassée dans trois stations.

Mardi, on avait déjà eu des records mensuels. Mercredi, la barre des 40°C a été franchie plusieurs fois. Jeudi, des records locaux absolus sont tombés.

Puis il y a eu ce vendredi, pour lequel le palmarès établi par Météo France est impressionnant. Tout ce qui suit se situe au-dessus du précédent record de 2003 :

  • 45,9 °C à Gallargues-le-Montueux (30)
  • 45,4 °C à Villevieille (30)
  • 45,1 °C à Marsillargues (34)
  • 44,6 °C à Saint-Chamas (13)
  • 44,5 °C à Varages (83)
  • 44,4 °C à Nîmes-Courbessac (30)
  • 44,4 °C à Peyrolles-en-Provence (13)
  • 44,3 °C à Moules-et-Baucels (34)
  • 44,3 °C à Vinon-sur-Verdon (83)
  • 44,3 °C à Carpentras (84)
  • 44,3 °C à Istres (13)
  • 44,3 °C à Moules-et-Baucels (34)

D’autres villes ont par ailleurs battu leur record absolu ce vendredi :

  • 43,5 °C à Montpellier aéroport (34) (station ouverte en 1946). Ancien record : 37,7 °C le 04/08/2017
  • 42,8°C à Avignon (84). Ancien record : 40,4°C en août 2017
  • 42,4 °C à Perpignan (66), ouverte en 1924,. Ancien record absolu : 40,5 °C le 07/07/1982
  • 42 °C à Aix-en-Provence (13), ouverte en 1955. Ancien record : 40,2 °C le 26/07/1983
  • 40,9 °C à Aigues-Mortes (30), ouverte en 1959. Ancien record : 38,9 °C le 21/06/2003
  • 29,9 °C au Mont Aigoual (30, 1567m), ouverte en 1896. Ancien record : 29,4 °C le 09/08/1923
  • 39,7 °C à Beziers-Vias (34), ouverte en 1994. Ancien record : 39,1 °C du 04/08/2018.

À l’échelle du pays, la journée de jeudi est, pour le moment, la plus chaude jamais mesurée en juin. Avec 27,9 °C, l’indicateur thermique des températures moyennes (moyenne des températures minimales et des températures maximales) a atteint hier une valeur inédite pour un mois de juin. Le précédent record mensuel était de 26,4 °C le 21 juin 2017.

Anomalies de températures de surface en Europe le vendredi 28 juin 2019, d’après GFS. Source : Tropicaltidbits.

La canicule d’août 2003 garde quand même une petite avance sur le 27 juin 2019. Le record du jour le plus chaud jamais observé à l’échelle nationale est de 29,4 °C le 5 août 2003.

La journée de samedi s’annonce encore très chaude sur une bonne partie de la France. L’air chaud en provenance du Sahara remonte demain vers le nord et l’ouest du pays. Des valeurs de 41 à 42 °C pourraient être atteintes dans le centre du pays.

Anomalies de températures de surface en Europe pour le samedi 29 juin 2019, d’après GFS. Source : Tropicaltidbits.

Météo France prévoit jusqu’à 41 °C au Mans, 40 °C à Tours, Bourges, Clermont-Ferrand, ainsi que dans le Sud-Ouest. À Paris et en Île-de-France les températures devraient tourner autour des 37°C.

Source : Global Climat, Johan Lorck, 29-06-2019

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Commentaire recommandé

Aikongo // 30.06.2019 à 08h15

Quand on aura des canicules régulières, conformément aux prévisions du GIEC, certains continueront d’accuser les thermomètres de ne pas être assez précis, les relevés de ne pas etre assez anciens ou la variabilité naturelle. Quand ils n’affirmeront pas que tout cela est bon pour la planète, car figurez vous, le CO2 c’est bon pour les plantes.
Quand on est a ce niveau de déni il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est constater comment il est assez facile d’installer une idéologie pseudo scientifique dans les têtes de certains de nos concitoyens !

135 réactions et commentaires

  • Séraphim // 30.06.2019 à 06h29

    Une journée à 29.4°C, ça ne veut rien dire. Une moyenne de températures n’est pas une température. C’est juste une moyenne de chiffres.
    Ensuite, la France n’est pas le monde, ni même le centre du monde, ni même un des éventuels centres du monde…
    Mais pendant ce temps-là il fait 17°C max à Helsinki et 33°C à Pékin au lieu des usuels 39° à cette époque; il ne pleut pas, la mousson d’Asie du Sud ne remonte pas dans le nord de la Chine. L’absence de remontée des moussons est un signe clair de refroidissement général, pour ceux que ça intéresse

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    • Chalpitek // 30.06.2019 à 19h06

      @Seraphin, C’est exactement ça. De plus j’ai vu qu’une des stations météo où le « record » a été enregistré se trouvait près d’une autoroute. C’est clair que la température dans le voisinage de l’autoroute est bien plus élevée que dans le passé. Pour continuer, le climat est un phénomène fortement chaotique et il y a donc un record de battu chaque jour en un point donné. Votre remarque sur les moyennes est parfaitement juste. La seule chose qui pourrait être valable serait une hausse continue des maxima en un point donné hors agglomération et à une date donnée. Si tous les maxima journaliers (ou presque) au sommet du Mont Blanc étaient systématiquement plus hauts année après année la conclusion serait claire. Mais ce n’est pas du tout le cas. Je suis allé voir les données historiques des 50 dernières années dans les alpes suisses, et il n’y a pas de tendance visible sur les maxima.

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    • Serge F. // 01.07.2019 à 00h15

      Une moyenne a un sens si elle est effectuée sur une même liste de stations dont on sait, par des tests statistiques appropriés, qu’elles sont homogènes temporellement. Dans le cas contraire, une procédure d’homogénéisation des séries temporelles a été effectuée. C’est le cas pour la moyenne dont parle l’auteur de l’article :

      http://www.meteofrance.fr/actualites/73726667-canicule-le-seuil-des-45-c-franchi-pour-la-1-sup-ere-sup-fois-en-france

      Cette moyenne est appelée l’indicateur thermique des températures moyennes :

      « Cet indicateur est calculé en faisant la moyenne de la température journalière moyenne de 30 stations réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain. Les stations ont été choisies en fonction d’un critère d’homogénéité des données sur la période de temps la plus étendue possible, couvrant la période de 1948 à nos jours. »

      http://www.lsce.ipsl.fr/Phocea/file.php?class=page&file=213/extremoscope_rapport_final_v7.pdf

      Il n’y a pas de tendance enregistrée au refoidissement. 2015, 2016, 2017 et 2018 sont les années les plus chaudes enregistrées depuis 1850 :

      http://berkeleyearth.org/2018-temperatures/

      A noter que ce site est indépendant du GIEC. Pour la petite histoire, lisez cet article :

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/31/le-mediatique-repentir-d-un-climato-sceptique-americain_1740553_3244.html

      Si vous voulez avoir une idée des anomalies de températures au jour le jour, vous pouvez consulter cette page :

      https://climatereanalyzer.org/reanalysis/daily_maps/

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      • Serge F. // 01.07.2019 à 00h27

        J’ajoute qu’effectuer une moyenne a l’avantage de réduire l’aléa statistique naturel de la variable température grâce au foisonnement des aléas par station qui s’opposent souvent, et d’en sortir, par conséquent, une valeur moins bruitée pratique dans le cas d’une comparaison.

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    • Serge F. // 01.07.2019 à 01h19

      A noter que la normale actuelle des températures maximales pour Beijing (Pekin) n’est pas de 39°C, mais de 31°C. Il est prévu la semaine prochaine une vague de chaleur (37°C jeudi prochain) :

      https://www.accuweather.com/en/cn/beijing/101924/current-weather/101924

      En Chine, la mousson touche principalement la partie orientale et
      centrale du pays avec 80 % des précipitations de l’année dans le sud à cette période, et seulement 5 % des précipitations de l’année dans le nord. Le pays souhaiterait intercepter les vapeurs d’eaux contenues dans les nuages après la mousson indienne :

      https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/comment-la-chine-veut-rediriger-la-pluie-du-tibet-pour-lutter-contre-la-secheresse-146576

      Au sujet du problème de la mousson cette année :

      « Bombay, comme tout le centre du sous-continent, est frappée par une sécheresse d’une rare intensité. Exception faite de 2012, c’est « la pire depuis les années 1950 », indique le service météorologique indien, qui avance deux explications : le bilan pluviométrique désastreux de la mousson de l’été 2018, et la recrudescence du phénomène El Niño dans l’océan Pacifique, qui se traduit traditionnellement, en Inde, par un déficit de pluie au printemps, durant les mois qui précèdent la mousson. »

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/06/05/l-inde-frappee-par-une-secheresse-historique-bat-des-records-de-chaleur_5471519_3244.html

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      • Séraphim // 01.07.2019 à 07h07

        Pour ce qui est de Pékin (Beijing connait pas, voir article sur novlangue), je ne parlais pas de « normale » qui n’a qu’un sens mathématique et pas physique, confusion par ailleurs à la source de toutes les méprises médiatiques sur l’attribution du sens physique ‘normal’ à un simple sens mathématique ‘moyenne’ (le petit peuple continuant d’avaler que a-normal veut dire anormal). Je n’évoquai simplement que les quelques maximales actuelles. Il y a 10-15 ans il faisait couramment 39°C l’après-midi, tempéré par des pluies diluviennes le soir. Aujourd’hui, il n’y a que de simples journées d’été agréables, une petite pointe à 37°C un jour n’y changera rien. La climatisation n’est d’ailleurs utilisée qu’à la moitié de ces années-là. Quant aux pluies disparues, il ne s’agissait pas de « mousson » mais de remontée des pluies du sud poussées par la mousson. Ce n’est pas comparable à la Birmanie, mais ce n’est pas le sujet. Elles disparaissent ou racourcissent dans le temps. Symétriquement l’hiver voit descendre des « langues » de froid de plus en plus au sud, avec de la neige à Shenzhen, certes peu, mais totalement inconnue de mémoire d’homme des gens du cru. Or, je suis désolé, mais plus que les températures, ce qui signe un réchauffement ou un refroidissement, c’est l’avancée des pluies vers le nord et la poussée des froids vers le sud. N’en déplaise aux grincheux, ces deux signes, en Chine au moins (mais pas que…), convergent dans le même sens, celui d’un refroidissement général

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        • Serge F. // 01.07.2019 à 14h37

          Beijing n’est pas de la novlangue, c’est le vrai nom de la capitale de la République populaire de Chine. Pékin est son nom romanisé. Ecoutez donc comment le nom de cette ville se prononce en chinois :

          https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c8/Beijing_pronunciation.ogg

          Je vous cite : « au lieu des usuels 39° à cette époque ». Pouvez-vous me donner la durée de retour d’une température supérieure à 39°C à Beijing ?

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          • Fritz // 01.07.2019 à 20h06

            Et comment appelez-vous les habitants de Beijing ?
            Les Beijingois ?

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            • Seraphim // 01.07.2019 à 21h14

              Les Pékinois bien sûr parce-que le nom de la ville est Pékin. Encore plus que le nom de la ville de Londres est Londres et non London. Comme Moscou est Moscou et non Москва. Car Pékin ne s’est jamais appelé Beijing, sauf pour les gogos journalistes de BFM ou France 2, à la rigueur 北京 dont la prononciation n’est pas unique et validée par wikipedia, car la langue chinoise est multiple. Le B ne se prononce pas plus B que le j, ‘j’. Le pinyin est une convention communiste post-Orwell. Pour ou contre les pédants, j’habite à Pékin depuis 15 ans -et suis diplômé de chinois depuis des lustres- et l’évolution de sa température, je maîtrise

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            • Serge F. // 02.07.2019 à 00h45

              @Seraphim

              Voici un document qui fait le point sur Beijing et Pékin :

              https://chine.in/guide/pekin-beijing_1995.html

              Extrait :

              « Toutefois on peut constater que dans le milieu diplomatique, l’orthographe Beijing est plus respectée : sur la version française du site internet de l’ONU, le terme Beijing apparaît environs 13 800 fois contre 645 fois pour Pékin ; et sur le site France diplomatie, Beijing apparaît 46 fois contre 47 pour Pékin. »

              L’IGN a tranché pour Pékin en 2006, mais il a précisé ceci :

              « la prépondérance est donnée aux systèmes mis au point par les pays eux-mêmes ; par exemple, pour le chinois, c’est le système appelé “ pinyin ”, à présent internationalement reconnu, qui est utilisé. A noter que l’écriture Beijing du nom de la capitale celle résultant du système pinyin, alors que la graphie traditionnelle française Pékin, recommandée pour l’usage français, est plus proche de la prononciation locale de ce nom. »

              http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:aihydXeMpn0J:lauviah.ign.fr/telechargement/education/donnees/pcm.pdf

              En ce qui concerne les températures à Beijing, je vous conseille de jeter un coup d’oeil sur le graphique des extrêmes mensuels produit par le CMDC (China Meteorological Data Service Center), rubrique « Statistics of monthly extreme » :

              https://data.cma.cn/en/?r=data/weatherBk

              On constate que les records en juin et juillet sont de 39.6°C et 41.9°C. Pour tous les autres mois de l’année, aucune température n’a été relevée supérieure à 39°C.

              Le 4 juin 2018, Beijing a établi un nouveau record local avec des températures atteignant 39°C, marquant la température la plus élevée enregistrée depuis 50 ans :

              https://www.thebeijinger.com/blog/2018/06/06/beijing-breaks-50-year-record-summer-temperatures-soar-39degc

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            • Serge F. // 02.07.2019 à 01h05
            • Serge F. // 02.07.2019 à 20h19

              @Seraphim

              Je vous conseille d’aller sur le site du National Climatic Data Center (NCDC) de la NOAA pour récupérer les températures observées pour Beijing :

              https://www.ncdc.noaa.gov/isd

              Vous constaterez que la température maximale a dépassé 39°C 12 fois entre 1961 et jusqu’à aujourd’hui :

              – le 10/06/1961 avec 41.1°C,
              – le 02/07/1999 avec 39.1°C,
              – le 24/07/1999 avec 42.2°C,
              – le 13/06/2000 avec 39.3°C,
              – le 01/07/2000 avec 39.4°C,
              – le 11/07/2011 avec 39.6°C,
              – le 14/07/2002 avec 41.1°C,
              – le 15/07/2002 avec 39.6°C,
              – le 24/06/2009 avec 39.6°C,
              – le 05/07/2010 avec 40.6°C,
              – le 06/07/2010 avec 39.2°C,
              – le 29/05/2014 avec 41.1°C.

              Cela fait une durée de retour de 7 ans. 39°C n’a donc rien d’usuel à Beijing. Il n’y a pas de tendance au refroidissement.

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            • Serge F. // 02.07.2019 à 20h40

              J’oubliais le 05/06/2018 avec 40°C (ce qui fait une durée de retour – moyenne – de 6 ans et non de 7 ans). The Beijinger s’est trompé : la température très élevée pour un début juin n’a pas été enregistrée le lundi 4 juin 2018, mais le mardi 5 juin 2018. Les 40°C atteints n’ont pas dépassé le record de 41.1°C du 10/06/1961.

              Pour le record du 29/05/2014, voici un article qui en a parlé :

              http://sundominica.com/articles/beijing-roasts-in-record-high-temperature-1295/

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            • Serge F. // 02.07.2019 à 21h22

              Il manque aussi le 09/07/1989 et le 13/07/2015 avec 40°C. Une erreur de frappe s’est glissée : il faillait lire le 11/07/2001 au lieu du 11/07/2011 (à noter un 40°C le lendemain).

              La durée de retour, moyenne, est finalement de 4 ans. Pendant les mois de juin et juillet (on n’a jamais observé plus de 39°C en août), il y a moins de 1% de chance que la température dépasse 39°C dans la journée.

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              Alerter
  • LBSSO // 30.06.2019 à 07h19

    Une réponse …sèche et directe.

    Ce billet est une réponse au commentaire arrivé « en tête » le 25.06.2019 suite à l’article publié ici qui s’intitulait alors « Vers une canicule remarquable en France »:

    « Vous reprendrez bien une petite louche d’inquiétude ? C’est seulement en fin d’article qu’on apprend qu’il ne s’agit que de prévisions, lorsque les alertes sont bien entrées dans les cervelles…. »

    Mettez un couvre chef, elles seront mieux protégées…les cervelles.

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    Alerter
    • Patrick // 30.06.2019 à 15h07

      une semaine un peu chaude et c’est l’hystérie collective , alors on se souvient du passé et on se calme.

      à lire :
      https://www.scienceshumaines.com/la-canicule-de-1911-hecatombe-et-vins-sublimes_fr_23770.html

       » ( celle de 1911 ) ..qui emportera au total 40 000 âmes, soit le pire bilan en France au XXe siècle. Bien plus que les 15 000 à 17 000 décès déplorés en août 2003… mais beaucoup moins que les terribles canicules du XVIIIe siècle (plus de 300 000 morts en 1719). « 

        +11

      Alerter
      • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 16h06

        C’était le bon vieux temps, même les guerres et les épidémies faisaient plus de morts.

        Faut dire aussi qu la clim n’existait pas à l’époque ni la sécu, ni les maisons de retraites …

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        • gracques // 30.06.2019 à 23h57

          Et pi à 38 degré avec de l’eau pourrie les nourrissons creuvaient de dyssenterie pas de canicule….
          Mais réfléchissons au véritable enjeuX du négationisme de l’origine anthropique de changement climatique …..
          Si l’homme n’est pas responsable , alors il n’y a plus qu’a appuyer sur l’acelerateur , faire toujours pareil , ne rien changer ou juste pour en faire plus , vice les pétroles de schiste , les mines de charbons et le DEVELOPEMENT !

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          • Patrick // 01.07.2019 à 07h44

            En 2003 , les vieux ne mourraient pas de chaleur mais de ne pas boire assez.

            Et en disant que c’est l’homme le responsable ( même sans preuve ) , on peut taper sur la tête du peuple, sinon c’est plus compliqué.

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            • Bouddha Vert // 01.07.2019 à 10h32

              Comme d’habitude, vous ergotez en imaginant, je le suppose, que le peuple est victime d’une désinformation visant à le dépouiller de ses moyens financiers!
              On peut supputer que vous disposez d’éléments solides pour affirmer un tel scoop.

              En face de vous, il existe les rapports du GIEC, que je vous engage à lire, non pas les 6000 pages qui le constitue mais les rapports de synthèses qui vous permettrons de comprendre les faits qui engagent cette communauté à mettre sur la table leur crédibilité mais également le degré de sophistication de leurs analyses et la complexité du problème.

              Ensuite, vous pourrez sans rougir, et en toute connaissance des faits, nous opposer vos contradictions plutôt que vos a priori nourris d’une trop grande lecture de James BOND.

              Cordialement

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            • Patrick // 01.07.2019 à 15h44

              j’ai lu les rapports de l’IPCC
              en particulier le chapître sur les prévisions à court terme ( pour le long terme , ça devient de la science fiction ).
              rien d’inquiétant et j’ai du mal en ayant les graphiques sous les yeux à comprendre les causes de l’hystérie collective. Les projections sont très divergentes et surtout elles divergent fortement des observations ( la réalité ).
              Mais on peut toujours se dire que la réalité a tort.

              voir :
              https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/near-term-climate-change-projections-and-predictability/fig11-09-2/

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            • Patrick // 01.07.2019 à 16h29

              autre chose :
              GIEC est l’interprètation française de IPCC.
              Dans IPCC il n’est pas question d’experts ( rajouté pour faire sérieux ) mais juste d’un « panel intergouvernemental » , donc un organisme avant tout politique , les rapports finaux étant négociés entre gouvernements … selon ce qui les arrange, pas besoin de James Bond , nous avons tous nos politiciens.

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            • Serge F. // 02.07.2019 à 01h13

              Vous vous répétez Patrick.

              Comme d’habitude, vous ne prenez comme exemple que ce qui vous arrange. Nous sommes loin d’être proches du scénario RCP 4.5. Nous allons plutôt tout droit vers le RCP 8.5. Regardez du coup plutôt ce graphique :

              https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/Fig12-05-1.jpg

              En ce qui concerne la différence entre les scénarios RCP 4.5 et 8.5, il faut jeter un coup d’oeil sur ce graphique :

              https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/Fig8-05-1.jpg

              Le GIEC c’est 2500 scientifiques répartis dans 195 pays dans le monde. Si le GIEC faisait de la politique, je serais rassuré pour l’avenir de l’humanité. Vous vous rendez compte : 195 gouvernements qui se mettent d’accord !

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            • Serge F. // 02.07.2019 à 01h15

              Créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le GIEC a pour objectif de fournir aux gouvernements à tous les niveaux des informations scientifiques qu’ils peuvent utiliser pour élaborer des politiques climatiques. Les rapports du GIEC constituent également une contribution essentielle aux négociations internationales sur les changements climatiques.

              Le GIEC est une organisation composée de gouvernements membres des Nations Unies ou de l’OMM. Le GIEC compte actuellement 195 membres. Des milliers de personnes du monde entier contribuent aux travaux du GIEC. Pour les rapports d’évaluation, les scientifiques du GIEC consacrent leur temps à évaluer les milliers d’articles scientifiques publiés chaque année afin de résumer de manière exhaustive les connaissances sur les facteurs du changement climatique, ses impacts et ses risques futurs, et sur la manière dont l’adaptation et l’atténuation peuvent réduire ces risques.

              Un examen ouvert et transparent par des experts et des gouvernements du monde entier est un élément essentiel du processus du GIEC, qui garantit une évaluation objective et complète et reflète un large éventail de points de vue et de compétences. À travers ses évaluations, le GIEC identifie la force de l’accord scientifique dans différents domaines et indique où des recherches supplémentaires sont nécessaires. Le GIEC ne mène pas ses propres recherches.

              https://www.ipcc.ch/about/

                +0

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      • LBSSO // 30.06.2019 à 20h08

         » alors on se souvient du passé et on se calme »

        Les pommiers que l’on plante à des altitudes supérieures depuis 15 ans , des foutaises ?
        Les travaux sur des levures qui ont un moins bon rendement alcoolique pour compenser des vins de plus en plus « forts » , de la science fiction peut-être ?
        Voulez-vous encore une centaine d’exemples « sonnants et trébuchants » de ce type pour vous « calmer » ?
        Même le …..moyen voit les ventes de climatiseur exploser (voiture,bureau, maison,…).

        Ps: de plus , vous m’avez mal lu –> les prévisions dénoncées et moquées par le commentaire arrivé en tête se sont avérées exactes , l’épisode caniculaire ne vous en déplaise a bien eu lieu.Et dans mon métier cela s’est avéré très utile .Merci aux prévisionnistes.

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        • Patrick // 01.07.2019 à 15h46

          3 jours de fortes chaleur et les températures de la nuit étaient inférieures à 25°C dans la plupart des régions.
          18°C ce matin sous la serre alors que nous sommes toujours en alerte canicule ( on va tous mourir ).

            +2

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    • Serge F. // 01.07.2019 à 01h37

      Dommage que Patrick n’ait pas proposé de manger son chapeau en cas d’erreur de sa part, à l’instar de Raphaël Enthoven :

      https://twitter.com/Enthoven_R/status/1123951397970546691
      https://twitter.com/Enthoven_R/status/1124220583678566400

      J’ai une meilleure vidéo que celle proposée par Enthoven (qui connait mal ses classiques) :

      https://www.youtube.com/watch?v=PAW6c645Z8o&t=2444

        +1

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  • florian lebaroudeur // 30.06.2019 à 07h29

    Il faut prendre en compte que tous ses records de températures ont été révélés sur des stations météo dont la grande majorité n’ont même pas un siècle d’existence.
    La météorologie est une science qui ne s’est perfectionnée que très récemment avec l’arrivée des outils informatiques et qui est encore en pleine évolution.
    Nous ne sommes donc pas encore en mesure de traduire les témoignages documentés de phénomènes météorologiques s’étalant sur un millénaire.
    Dans ces conditions, il est encore bien difficile d’établir un lien entre météo et climat.

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    • florian lebaroudeur // 30.06.2019 à 10h26

      Rectification: Tous ces records de températures ont été relevés…et non révélés

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    • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 15h40

      Autrement dit, ce sera un bon sujet de discussion pour dans 100 ans.

        +5

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    • Bouddha Vert // 30.06.2019 à 22h31

      Monsieur LEBAROUDEUR, je suis quand même curieux de connaître votre pédigrée!
      En effet, lorsque je vous vois doctement écrire « Nous ne sommes donc pas encore en mesure de traduire les témoignages documentés de phénomènes météorologiques s’étalant sur un millénaire », je me demande d’où nous parlez vous?

      Votre science relève-t-elle de votre doigt mouillé, ou alors opposez vous vos convictions à des faits scientifiques?Faut-il rappeler que la méthode scientifique a pour premier principe, comme vous, je vous l’accorde, le doute!
      Avec peut-être une petite nuance dans la démarche, contrairement à votre méthode, celle de l’opposer à une analyse des faits.

      Il ne suffit pas donc d’emprunter un ton péremptoire, pour avoir raison, et l’on est en droit d’attendre des éléments à votre théorie.
      Dans l’attente de vous lire.

        +3

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    • Serge F. // 01.07.2019 à 02h01

      Ce qui est sûr c’est que l’esprit humain ne manque pas d’ingéniosité pour trouver de nouveaux arguments pour tenter de contrer que ce que les faits scientifiques disent avec de plus en plus de certitudes depuis des années.

        +0

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  • calal // 30.06.2019 à 07h45

    quelqu’un connaitrait il un site de prevision meteo fiable,gratuit a 3 mois?

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    • gracques // 30.06.2019 à 08h08

      Météo France , mais a trois mois ça reste très vague .

        +4

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    • weilan // 30.06.2019 à 08h34

      Une météo FIABLE à plus de 10 jours est une gentille utopie.

        +14

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      • calal // 30.06.2019 à 14h41

        supposons qu’il y a une grosse secheresse,pas de pluie pendant juillet,aout: ce qui ferait grosso merdo 4 mois presque sans pluie ( mai juin tres sec dans certains coins,chez moi en particulier ;))

        Grosso merdo, personne n’a pu prevoir cela? pas un site meteo n’a dit quelque chose comme probabilite ete tres sec superieur a 65% des juin?
        y a des agri qui paient un service meteo qui les a prevenu d’un risque de secheresse?

          +1

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        • Patrick // 30.06.2019 à 15h46

          supposons , supposons ..
          pour l’instant , il a plu juste avant la grosse chaleur et il devrait pleuvoir à nouveau en début de semaine.

          On verra ensuite , mais c’est vrai qu’une grosse sécheresse serait catastrophique surtout que les conditions météo ont été très mauvaises aux USA ( inondations, neige et froid ) en Australie ( grosse sécheresse ) et dans quelques pays d’Asie. Le prix des produits alimentaire risque d’exploser .. émeutes en vue.

            +4

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      • Patrick // 30.06.2019 à 22h36

        hier , coincé sur un aéroport à attendre la météo pour les 2 heures suivantes. brume de mer ou pas ? nuages bas ou pas ? on y va ou on n’y va pas ??
        alors pour la météo à 3 mois … peut-être une tendance et encore !!
        à 10 jours , ça reste une tendance , pas vraiment une prévision

        La météo est la science exacte du temps qu’il aurait du faire ( dicton aéro )

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    • Sam // 30.06.2019 à 11h29

      https://www.windy.com/
      Avec la température, la pluie, le vent, les nuages, les vagues, …
      Dans les options, on peut même rajouter plein de trucs intéressants.
      Facile, gratuit et assez joli.
      (C’est pas à trois mois, mais bon pour ça j’ai comme un doute… Une cartomancienne ?)

        +6

      Alerter
  • Aikongo // 30.06.2019 à 08h15

    Quand on aura des canicules régulières, conformément aux prévisions du GIEC, certains continueront d’accuser les thermomètres de ne pas être assez précis, les relevés de ne pas etre assez anciens ou la variabilité naturelle. Quand ils n’affirmeront pas que tout cela est bon pour la planète, car figurez vous, le CO2 c’est bon pour les plantes.
    Quand on est a ce niveau de déni il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est constater comment il est assez facile d’installer une idéologie pseudo scientifique dans les têtes de certains de nos concitoyens !

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    • pascalcs // 30.06.2019 à 09h09

      La question est deni de quoi? Du réchauffement climatique en général? Peu de personnes le mettent en doute. En fait une immense majorité de scientifiques en reconnaissent le fait. La question revient encore et toujours: quelle(s) origine(s). Là il n’y a pas unanimité.
      Le CO2 est l’objet de toutes les attentions, même si l’on commence à parler un peu plus dans les grands médias d’autres composants bien plus piégeants de la chaleur à la surface de la terre. Au final, quelle est la part de l’homme sur ces changements et quelle est la part naturelle, le débat va continuer longtemps je pense. Cela dit, réduire notre impact polluant sur la terre est, au sens large, un devoir citoyen, pas de déni sur ce point.

        +14

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      • Fabrice // 30.06.2019 à 17h16

        Peu importe la cause que ce soit l’homme ou pas soit on se croise les bras et comme sur le titanic et on écoute l’orchestre jouer soit on tente de sauver ce qui peut l’être, ce débat est stérile, votre conclusion est correcte mais combien se cachent derrière cet argument pour ne rien changer.

        Le aquoibonisme sert à quoi ? moi ça m’épate cette attitude si c’est à cause de nous on tente de corriger, si ce n’est pas à cause de nous on fait rien on continue comme si de rien n’était, à quoi bon ! ?

        J’ai toujours aimé le sketch du canoë qui prend l’eau sur une rivière l’un écope l’autre pas, le premier « mais ecope on va couler bon sang, l’autre pas question c’est pas ma faute si une pierre a percé le canoë. » ?

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        • Loxosceles // 30.06.2019 à 21h13

          Mais que voulez vous changer, au juste ?

          Il faut tout changer ou ne rien changer… C’est le système capitalo-libéral globaliste qui mène à cette situation, et tout ce qu’on nous propose comme « solution » c’est de sortir des milliers de milliards de nulle part pour un dixième de degré…

          Personnellement je suis 100% pour l’abandon du système actuel, sauf que ça n’arrivera pas, ce n’est pas de l’aquoibonisme, c’est regarder les choses en face. Toutes les velléités écologistes sont détournées, récupérées et instrumentalisées et les taxes industrielles sont des droits à la pollution. Rien ne changera… Tout ce qu’on peut faire c’est s’adapter à ce qui arrivera ou n’arrivera pas, mais l’alarmisme ambiant est tout à fait fatigant, surtout mêlé à cette vindicte contre un scepticisme légitime envers ce qui se cache derrière tout le cirque climatique (des intérêts industriels et financiers, en l’occurrence).

          On crée la peur, on la gère, on la fait fructifier. Et bien peu refusent ce procédé, et c’est sur eux qu’on tape (ou dont on censure les messages, car inacceptables et « incorrects »).

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          • Bouddha Vert // 30.06.2019 à 22h41

            Le capital libéralisme n’a rien à voir avec le sujet traité, le productivisme seul est responsable des maux qui commencent à nous accabler.
            Quant à l’alarmiste ambiant, là non plus n’est pas le sujet, seul les faits sont alarmants.

            A moins de vivre sur mars et prétendre « même pas peur », votre éthique est totalement incompréhensible compte tenu des faits que vous nous rapportez.
            Mais peut être y aura-t-il une suite?

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            Alerter
            • Loxosceles // 01.07.2019 à 09h44

              Le capitalisme vert C’EST le productivisme ! Et le productivisme, c’est le capitalisme. Je suis donc en plein dans le sujet.

              Quand aux faits, on peut choisir ou non de s’en alarmer, ou de réagir autrement et intelligemment, la peur n’évitant ni ne résolvant le danger… Ce que je dis, c’est qu’aucune solution présentée ne résout le problème en aucune manière. Le réalisez vous ?

              Si votre éthique consiste juste en cette peur et en le déni des causes véritables du problèmes, c’est la vôtre qui n’a aucun sens.

                +7

              Alerter
      • azuki // 30.06.2019 à 18h14

        C’est vrai que la « fracturation hydraulique » fait planer un gros nuage de méthane au dessus des USA, et le méthane c’est bien pire/efficace que le CO2…

        Après c’est sur que la dégradation rapide de la couverture végétale est l’agro-chimie n’arrangent pas les effets du CO2 et du méthane.

        Ne parlons pas de l’état lamentable de nos océans…

        Ces causes comme celle que je ne vais pas énumérer les autres ont un point commun : l’écrasante responsabilité de l’Humain (il parait que l’Homme c’est sexiste).

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        Alerter
      • pat // 30.06.2019 à 20h35

        Pour avoir lu et écouté quelques discours qui refusent l’unique argument du CO2, les propos sont loin d’être incohérents. Ces personnes ne nient pas le changement climatique, le réchauffement climatique si vous préférez. Alors arrêtez un peu de limiter votre esprit et explorez toutes les sources, c’est ainsi que vous pourrez évoluer, et non pas en jouant au fanatique, partisan d’un dogme transmis par la propagande de la doxa en France. Nombres d’éléments sont probablement responsables du changement climatique et pas uniquement le fait de l’Homme. Ce CO2 fait comme par hasard la fortune de bien des gens, c’est une opportunité de business dans ce monde capitaliste sans limite dans ses bassesses : quotas carbone qui rapportent aux multinationales, limites imposées aux pays en voie de développement, mise en avant des véhicules diesels au lieu des essence (une absurdité pour la pollution). Il est absurde de changer notre comportement à cause du CO2 ou du changement climatique, on doit simplement apprendre l’humilité et la simplicité, et tout le monde vivra beaucoup mieux et heureux en plus de cela.

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        Alerter
        • Serge F. // 01.07.2019 à 02h14

          D’où vient l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère au cours de ce dernier siècle ? Si vous me repondez que ce sont les températures qui font varier le taux de CO2 et non l’inverse, sachez que cet argument est un grand classique climatosceptique. Voici comment il est réfuté :

          http://www.climat-en-questions.fr/reponse/mecanismes-devolution/liens-entre-co2-temperature-par-frederic-parrenin

          https://www.youtube.com/watch?v=n-NJ-B_IIFw

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          Alerter
          • tepavac // 01.07.2019 à 05h09

            Avez-vous réellement saisit les propos de votre lien ?,
            Ce que je trouve gênant dans l’attitude du mouvement pour la planète, c’est sa focalisation sur le seul CO2, pour un problème qui dépasse les capacités de calcul actuel à cause du nombre incalculable de données manquantes.

            Pourquoi ne pas tout simplement admettre, que face à un tel défi, le mieux est d’en étudier pleinement sa nature, après tout, peut-être qu’apprendre à « doser » la teneur en degres de gaz à effet de serre, permettrait de mieux lutter contre les effets indésirables des cycles astronomiques !

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            Alerter
            • Serge F. // 01.07.2019 à 09h52

              Regardez le second lien, il est plus instructif.

              J’ai réagi face à l’affirmation de pat : « Nombres d’éléments sont probablement responsables du changement climatique et pas uniquement le fait de l’Homme. Ce CO2 fait comme par hasard la fortune de bien des gens […] Il est absurde de changer notre comportement à cause du CO2 ou du changement climatique, on doit simplement apprendre l’humilité et la simplicité, et tout le monde vivra beaucoup mieux et heureux en plus de cela. »

              Apprendre l’humilité et la simplicité signifie-t-il moins rejeter de CO2 dans l’atmosphère ? Si l’homme est responsable du changement climatique et que nous allons vers le pire des scénarios (le RCP 8.5), comment peut-on être sûr que simplement par l’humilité et la simplicité tout le monde vivra beaucoup mieux et heureux ? Beaucoup mieux avec des canicules de 90 jours dans un îlot urbain fait de béton et de bitume sans arbre ni cours d’eau ?

              https://twitter.com/YazanOfficieux/status/1144595447241150465

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              Alerter
      • Subotai // 30.06.2019 à 22h31

        Il n’y a pas d’unanimité?
        Quand on élit des gens qui changent le cours de nos vies à 20% d’adhésion, qu’on les considère comme légitimes et qu’on l’accepte, 99% de scientifiques d’accord avec les conclusions du GIEC, c’est de l’unanimité.
        Moi, j’ai connu d’âpres discussions avec des gens qui niaient le FAIT même du réchauffement global. Les prétextes à la volonté rien changer à son comportement, ne font que se déplacer.
        Aujourd’hui il n’y a plus grand monde pour contester la réalité de la concordance du temps entre le développement technologique et industriel humain et ses effets observés sur la planète; en particulier ceux les plus visibles et les plus facilement appréciables : les modifications dans les flux des fluides qui déterminent la météo, du fait de l’élévation continue (pas nécessairement mesurée comme telle en un point particulier) de la température moyenne globale.
        Mais ces changement dans les flux habituels, c’est à dire ceux sur lesquels tous les vivants ont organisés leur système de (sur)vie, ont une conséquence directe et dramatique sur la survie de ces vivants. Si les animaux humains et autres peuvent se déplacer (pas nécessairement à la vitesse ou à la distance) pour s’éloigner du danger, les plantes dont ils se nourrissent, elles, en revanche, grillent ou pourrissent sur pied, ne laissant aux animaux que la solution de s’entre dévorer…
        C’est vous qui voyez… 🙂

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        Alerter
        • Patrick // 01.07.2019 à 07h47

          « 99% de scientifiques d’accord avec les conclusions du GIEC, c’est de l’unanimité. »
          99% ? non , pas du tout , ce chiffre ( 97% ) a été lancé par des politiciens et il est bien loin de la réalité. Il ne s’agissait en fait pas des « scientifiques » , mais des articles ayant été publiés sur le sujet du CO2 anthropique ( donc une stat extrêmement biaisée )

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      • tassin // 01.07.2019 à 11h09

        Je vous arrêté tout de suite : il n’y a aucun doute dans la communauté scientifique sur l’origine anthropique des changements climatiques à l’œuvre.
        Et bien évidement que ces changements ne sont pas dus aux seules émissions de CO2, mais également aux émissions de méthane et à la déforestation, tous deux également d’origine anthropique.

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        • Séraphim // 01.07.2019 à 14h20

          C’est quoi, la « communauté scientifique »? Il y a la vérité scientifique qui, comme disait Einstein, se moque de la communauté, ça, oui! Comme le disait aussi Crick, prix Nobel co-découvreur de l’ADN: « la proportion d’imbéciles est la même dans toutes les sélections possibles de la société. Y compris parmi les prix Nobel ». Qu’il n’y ait pas de doute parmi les gens qui ne savent pas douter, quelle information ça fait?

            +1

          Alerter
    • Océan de sagesse // 30.06.2019 à 14h12

      Il y a tout de meme un mieux , pour une fois ce n’est pas un négationiste complotiste auto proclamé qui remporte le combat , hélas il est bien tard pour retrouver nos esprits !
      Et pendant ce temps la ca monte , ca monte !
      “en quoi une augmentation atmosphérique de 0.01% du CO2”
      D’ ou vient ce chiffre parfaitement grotesque ??????????????

        +1

      Alerter
      • Océan de sagesse // 30.06.2019 à 14h29

        https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-taux-co2-atmosphere-atteint-record-jamais-vu-depuis-3-millions-annees-19695/
        « Tant que les climatologues autoproclamés n’expliqueront pas clairement en quoi une augmentation atmosphérique de 0.01% du CO2 peut entraîner un réchauffement planétaire de 6°C »
        Quand on a pas la moindre connaissance du sujet abordé , on se tait !!

          +0

        Alerter
      • Patrick // 30.06.2019 à 14h57

        la majorité des français n’a aucune idée du % réel de CO2 dans l’air. Si on pose la question beaucoup répondrons 20% ou quelque chose comme ça.
        Alors il vaut mieux dire qu’on est passé de 300 à 400ppm , ça fait tout de suite plus sérieux .. idem pour le méthane que l’on exprime en part par milliard.

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      • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 15h58

        Certes mais ça fait également une augmentation de 30%

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    • Gilles // 30.06.2019 à 14h38

      La réponse est : rétroaction positive. Le problème est qu’il s’agit de quelque chose de complexe et surtout non-linéaire. Autrement dit pas du tout trivial.

      Pour le reste, il faudrait je crois arrêter de taper sur les climatologues (qui quoi que vous en pensiez, font leur travail et connaissent plutôt bien leur sujet) et plutôt se pencher sur l’aspect politique de la chose. Le messager n’a rien fait que d’annoncer une mauvaise nouvelle, ça ne sert à rien de lui en vouloir et surtout de vouloir le décrédibiliser.

        +2

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    • Bats0 // 30.06.2019 à 14h59

      https://jancovici.com/category/changement-climatique/gaz-a-effet-de-serre-et-cycle-du-carbone/
      J’ai l’impression de me retrouver face à ma petite fille; à la prévenir que c’est dangereux de s’approcher trop prêt de l’insert à bois lorsqu’il est en fonctionnement, et de ne surtout pas le toucher; elle comprend très vite le danger, car lorsqu’elle se rapproche, elle constate qu’effectivement la température est difficilement soutenable. Mais certains enfants, en toute inconscience, joue trop près de l’appareil de chauffage, et involontairement pose les mains sur une partie chaude de l’appareil : la brûlure est violente et insoutenable… Le mal est fait.
      L’enfant involontairement se brûle; rassurez-moi, vous n’êtes pas un enfant qui joue en toute inconscience ?

        +0

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    • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 15h42

      Finalement un climato sceptique c’est quoi ? Tous simplement un gars qui ne sait pas compter.

        +0

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    • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 16h00

      Généralement à ce stade, on met à mort les annonceurs de mauvaises nouvelles.

        +1

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  • tchoo // 30.06.2019 à 08h30

    Petite infos en passant
    en aout 1966, sous abri, nous avions relever 44°, à la campagne dans le Gers
    cela n’avait pas fait la une des journaux
    En 2003, après la canicule, certains prévisionnistes nous en avaient prédis une tous les deux ans
    Nous avons vu depuis.
    Ponctuellement des températures élevées en été ne signifie pas grand chose
    le plus important et remarquable est l »élévation continue des températures moyennes au cours de l’année et dans des zones particulières comme les pôles.

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    • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 15h43

      Et comme les informations sur ces choses vont dans le même sens, alors la messe est dite.

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    • azuki // 30.06.2019 à 18h26

      Si l’élévation moyenne ne doit pas être confondue, une des conséquences prévue par ceux que certains détestent parce que sans thermomètre pas de fièvre, enfin bref… c’était l’augmentation des phénomènes extrêmes en valeur et en fréquence. Et depuis la Nature leur donne raison en se conformant assez bien à leur scénarios les plus pessimistes.

      L’augmentation du nombre de thermomètres servant a étudier le phénomène n’est pas la cause du phénomène, mais permet de mieux le comprendre et de confirmer qu’on est dans la merde sans encore savoir a quel point (simple coup de chaud catastrophique pour notre survie ? réversibilité et à quel terme ? extinction totale de la vie évoluée ? (les bactéries survivront certainement).

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    • Chalpitek // 30.06.2019 à 19h11

      C’est faux pour la bonne raison que la température est une grandeur intensive et qu’elle ne se moyenne pas. Quand quelqu’un vous parle de température moyenne vous savez déjà que c’est du pipeau. Ce qui a du sens c’est la séquence des min et des max journaliers en un point donné en supposant que rien n’ait changé au cours du temps (ce qui est faux car le matériel a changé ;-))

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      • Serge F. // 01.07.2019 à 02h58

        Une moyenne a un sens si elle est effectuée sur une même liste de stations dont on sait, par des tests statistiques appropriés, qu’elles sont homogènes temporellement. Dans le cas contraire, une procédure d’homogénéisation des séries temporelles doit être effectuée.

        Effectuer une moyenne a l’avantage de réduire l’aléa statistique naturel de la variable température grâce au foisonnement des aléas par station qui s’opposent souvent, et d’en sortir, par conséquent, une valeur moins bruitée pratique dans le cas d’une comparaison.

        Les extrêmes de la journée sont plus sujets à l’aléa que la moyenne quotienne (pour les mêmes raisons de foisonnement).

        Le matériel ne change pas tous les jours. Météo-France dispose d’un service d’étalonnage des thermomètres assurant un parfait remplacement de l’instrument si celui-ci tombe en panne.

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    • Serge F. // 01.07.2019 à 02h41

      Il avait fait aussi 44°C à Toulouse/Saint-Simon le 8 août 1923. Le problème est que cette station n’existe plus, que l’urbanisation de la région n’était pas la même à l’époque et que la qualité des instruments de mesure non plus.

      Il est très probable que les 45.9°C relevés à Gallargues-le-Montueux ont été battus ailleurs en France. En dehors du réseau de Météo-France existe un réseau de bénévoles. Nous saurons sous peu si l’une des stations de ce réseau a dépassé les 45.9°C. Mais ce relevé n’aura pas la même qualité que celui du réseau de Météo-France.

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      • Quintus // 01.07.2019 à 10h23

        C’est le cas : 46,1°C enregistrés au Triadou (34) sur le réseau Infoclimat. La station est à une dizaine de km du record sur le réseau Météo-France, et sa climatologie est crédible : les exigences pour intégrer le réseau de stations Infoclimat sont relativement strictes.

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  • Brigitte // 30.06.2019 à 08h48

    Sur la côte girondine, depuis vendredi, nous sommes dans les nuages….après certes un jeudi très chaud. Personnellement, j’en reprendrai bien un peu de canicule et les touristes aussi, venus en masse en bord de mer, car ce matin il brouillasse et il bruine! ça sent l’automne ici…alors que l’été commence à peine. Triste tropique à venir…
    Sur le site « les Crises » j’ai été récemment interpelé par un lien concernant un article explicatif des canicules par Leroux et Pommier: les AMP (anticyclone mobile polaire). Est-ce une thèse dissidente en climatologie ou consensuellement admise par les scientifiques?
    Personnellement, j’avoue ne pas avoir bien compris comment ces courants froids polaires apportent le froid l’hiver sur la France et le chaud l’été, quand ils entrent en raisonnance. Quelqu’un peut-il m’expliquer?

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  • RGT // 30.06.2019 à 08h59

    C’est avec une immense tristesse que je vous annonce le décès de la première victime de la canicule que j’ai constaté de mes propres yeux.

    Marcel nous a quittés hier, en tentant désespérément de venir chercher un peu de fraîcheur à l’intérieur de la maison. Mais comme la fenêtre était fermée il n’a pas pu accéder à la fraîcheur salvatrice.

    Ses obsèques auront lieu aujourd’hui en famille.

    Mais qui était Marcel ?

    Une tarente (Tarentola Mauritanica, un gecko qui vit habituellement sur le pourtour méditerranéen) qui était venu squatter notre habitation il y a 5 ans et qui était resté depuis, trouvant ses hôtes accueillants et les lieux bien tranquilles.

    Quand j’étais enfant j’avais vu de nombreuses tarentes dans le mas provençal d’un cousin qui était situé dans la garrigue du côté de Toulon, mais ces animaux ne s’aventuraient pas plus au nord.

    C’est pourquoi, quand l’avais trouvé cet animal qui se promenait dans mon habitation j’avais immédiatement contacté le centre de protection de la faune sauvage pour leur demander quoi faire de cet animal sympathique (et protégé).

    Je pensais qu’il s’était échappé d’un vivarium ou qu’il avait été amené par erreur mais mon interlocuteur m’avait répondu que je devais simplement le laisser en liberté, cette espèce étant désormais en train de s’implanter à … Grenoble !!!

    C’est à ce moment là que j’ai vraiment eu la meilleure preuve concrète du réchauffement climatique.
    Cette espèce ne peut en effet pas survivre dans un environnement qui n’est pas très chaud.

    Cet animal qui avait un signe caractéristique unique : contrairement à ses congénères a queue n’a jamais repoussé, ce qui permettait de l’identifier sans erreur.

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  • Toff de Aix // 30.06.2019 à 09h06

    Dans mon petit village perdu du verdon, vendredi dernier c’était 42 à l’ombre. La chaleur m’a rappelé celle de louxor, que j’avais visité en juillet 2012 : quelque chose d’etouffant, de réellement étouffant, vous obligeant à rester à l’abri, ou dans l’eau, histoire de pouvoir tenir.

    Nous avons passé un point de non retour, mais ce qui est attristant, avec cette canicule « exceptionnelle » comme avec le reste, c’est que cela ne changera pas fondamentalement nos habitudes mortifères.

    Nous continuerons à nous déplacer en bagnole, à prendre l’avion, nous continuerons à consommer des produits à courte durée de vie, à polluer, à humilier de plus en plus la nature. Nous ne nous arrêterons pas avant qu’il ne soit trop tard. Nous sommes ainsi faits, et quelque part, la nature est en train de rééquilibrer les choses.

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    • Larousse // 30.06.2019 à 09h44

      Exact sur les habitudes, peu de vélos dans mon gros village à 77 km du record 45°9, des » bourrins » toujours en voiture la clim à fond (10% en plus de carburant consommé) pour des courses légères à droite à gauche sur 800 m grand maximum, et… [modéré]. Avec la sécheresse hivernale et printanière les viticulteurs voient des pieds « grillés » et prévoient ici au minimum 20% de récoltes en moins et des vins trop chargés alcooliquement… dans 10 ans , le vin sera-t-il un luxe…? Certains s’en passent déjà par interdit religieux, cela ne leur manquera pas… mais pour les autres quelle tristesse, non ?

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      • azuki // 30.06.2019 à 18h42

        Je te rassure, sur route la « clim a fond » consomme moins que les fenêtres ouvertes et la traînée aérodynamique que ça génère.

        Par contre c’est certain qu’un bagnole pollue un maximum dans les 5 premiers km, les filtres et dispositifs anti-pollution ne fonctionnant absolument pas quand ils sont froids c’est a dire quand le moteur fonctionne le plus mal et pollue le plus.

        Au passage les voitures électriques en plus de tout ce qu’on en a dit récemment ÉMETTENT DES NANO PARTICULES, je crois qu’il a été mesuré que 45% des nano-particules émises par un diesel proviennent du contact pneus-chaussée et des freins, or un voiture électrique est particulièrement lourde… et pour couronner le tout les chaussée anti-bruit-recyclage ont beaucoup de qualités mais émettent beaucoup plus de nanoparticules a cause des plastiques et produits recyclés intégrés dans la composition.

        Bref, la voiture « écologique » n’existe pas, même de très très loin tant qu’on continuera a faire rouler des tanks pesant plus de 1,5 tonnes a grande vitesse pour transporter moins de 200kg de passagers/bagages.

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        • Quintus // 01.07.2019 à 10h28

          La clim « consomme » très peu sur les véhicules thermiques à boîte de vitesse pas trop sophistiquée, car la clim puise dans la réserve de couple permise par le régime du moteur.
          Dans les véhicules à variation continue de rapport (ex. CVT, mais aussi HSD) ou électriques qui utilisent un moteur électrique à haut rendement ou optimisent l’utilisation du moteur thermique, la clim a un « coût » non négligeable.

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          • tassin // 01.07.2019 à 11h22

            La « réserve de couple » ça s’appelle demander plus de puissance au moteur : donc plus de consommation de carburant. L’énergie gratuite ça n’existe pas, peu importe la boîte de vitesse. Et avec le différentiel de température que les automobilistes avec clim demandent ça consomme environ 1L/h. Soit 10 kWh/h. C’est équivalent à la consommation électrique quotidienne d’un foyer français moyen (c’est à dire énergivore).

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        • Larousse // 01.07.2019 à 13h09

          Vous confirmez pleinement ce que je soupçonnais en pestant contre les SUV et leurs larges pneus. merci vraiment. Et à quand des normes imposant des voitures légères, sans moteurs pour vitres électriques avec d’excellentes poignées aux roulements super agréables et précis et des pneus plus étroits avec des chassis légers et précis en tenue route…
          Enfin je pestais par transmission d’une connaissance dans l’enseignement sur la décision de Blanquer et mon commentaire ne passa pas mais aujourd’hui tout se confirme dans son établissement cet enseignant m’a confirmé qu’il fait plus chaud que Jeudi et pareil que Vendredi à 11H00 par effet d’inertie thermique, son bâtiment a pris toute la chaleur de vendredi à dimanche. Ce ministre s’est fait moussé alors qu’il suffisait d’avancer de 20 minutes les épreuves et d’organiser trois matinées… et comme par hasard sur RTL on lance le débat : le brevet est-il encore utile ?

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    • Michel Le Rouméliote // 30.06.2019 à 11h34

      Ne confondriez-vous pas météo et climat, comme le rappelait Jean Jouzel cet hiver quand on avait froid ?

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      • Patrick // 30.06.2019 à 15h00

        attention !!
        Pour Jouzel , quand il fait froid en hivers c’est juste la météo. Quand il fait chaud en été c’est le CO2 !!

        A noter que Jouzel n’a jamais été climatologue contrairement à ce que disent les médias. Il est glaciologue.

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      • Serge F. // 01.07.2019 à 03h09

        Depuis quand avez-vous vu un hiver comme celui de 1985 en France ? Pour les canicules, on constate qu’elles deviennent plus fréquentes.

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        • Fritz // 01.07.2019 à 09h33

          Depuis quand ? En janvier 1987, avec une pointe à – 42°C dans le Jura.
          Je vous concède que nous n’avons pas eu ces records de froid depuis 32 ans. Néanmoins, il y a bien eu des hivers froids, au moins une partie de l’hiver : décembre 2001 (un mois de froid continu), janvier 2003, décembre 2008-janvier 2009, janvier 2010, novembre et décembre 2010, février 2012 (où l’on a vu le Danube gelé d’une rive à l’autre entre la Roumanie et la Bulgarie, une première depuis 1985), 2012-2013, février 2018.
          Ceci pour l’hexagone. Dans d’autres régions du monde, on a eu des hivers très froids, en Mongolie par exemple.

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          • Serge F. // 01.07.2019 à 10h13

            Rien à voir :

            http://www.meteo-paris.com/actualites/vague-de-froid-de-janvier-1985-la-plus-marquante-13-janvier-2017.html

            Je reformule ma question : Avez-vous vu un hiver aussi froid que celui de 1985 en France ces 20 dernières années ?

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            • Fritz // 01.07.2019 à 10h29

              Rien à voir ? Vous me rappelez un auteur célèbre, qui commençait ainsi sa démonstration : « Écartons les faits… »

              Je me rappelle fort bien la vague de froid de janvier 1985. Le 7 ou le 8 janvier, à Lyon, j’ai eu deux doigts gelés pendant quelques minutes, et je me rappelle la douleur au dégel. Le jeudi 17 janvier à 7h 30, j’ai vu la Saône entièrement gelée d’une rive à l’autre, un peu en aval du palais de Justice. Mais le redoux est arrivé le vendredi 18.

              Février 2012 a été très froid, mais moins que janvier 1985 en France. Et ailleurs ? Au risque de me répéter : le Danube a été gelé au niveau de la Roumanie, en février 2012 comme en janvier 1985.

              Ça va ? J’ai répondu à votre interrogatoire ?

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            • Michel Le Rouméliote // 01.07.2019 à 11h35

              Oui, 2 février 2012, -18°C dans le Vaucluse (en plaine !) et 3 semaines avec une température constamment en-dessous de -8°C !
              Dans le journal Vaucluse Matin d’aujourd’hui : « Vague de froid à Tahiti » !

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            • Serge F. // 01.07.2019 à 14h45

              Je demandais en France.

              Avez-vous vu le graphique à bulles dans la page correspondant au lien que je vous ai donné ? 1987 n’est pas de la même intensité que 1985.

              Cela fait plus de 30 ans que nous n’avons pas eu d’hiver de la même intensité de 1985 en France (et 1987 pour vous faire plaisir).

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            • Subotai // 01.07.2019 à 19h18

              @Michel Le Rouméliote
              « Dans le journal Vaucluse Matin d’aujourd’hui : “Vague de froid à Tahiti” ! »
              ********
              Yesss!
              C’est pas tant le froid – c’est la saison – C’est qu’il a fait tout juin anormalement chaud et HUMIDE. Et quand le vent de saison – alizée de sud-est frais et soutenu – c’est installé (Mara’amu pour ceux que ça intéresse), il est chargé (pas normal), c’est à dire ciel couvert et pluie. On se croirais en novembre en Normandie – c’est la réflexion que je me suis faite ce matin en me levant et en observant le ciel.
              Typiquement, l’air et la mer sont trop chauds dans la zone, ainsi le front nuageux de l’air froid venant du pole sud c’est formé aux alentour de 17° sud au lieu des 9° sud (les Marquises)
              Le temps de saison c’est frais, sec ET ensoleillé.

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    • Bats0 // 30.06.2019 à 13h52

      « Nous avons passé un point de non retour », je le crains aussi, et je pense que ce n’est que le début, car les effets de l’augmentation du CO2 sur le climat (augmentation exponentielle des températures en fonction de l’accroissement du CO2 dans l’atmosphère), en ajoutant les déforestations, et l’accroissement de la population mondiale sur une ligne politique et économique de toujours plus de croissance, entrainera des résultats climatiques inimaginables, puisque jamais observés à ce jour par l’homo sapiens (l’homme moderne).

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  • Araok // 30.06.2019 à 10h01

    Un peu de méthodologie ne serait pas superflu et notamment comment est réellement calculée une température moyenne (maxi d’Avignon + Brest/2,,) et SURTOUT que signifie physiquement une température moyenne. Je pense que ce truc est fait pour frapper les imaginations mais n’a pas de signification physique. Bien sûr il n’est pas question ici de nier qu’il fait chaud…

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    • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 15h46

      En effet, ça n’a pas plus de sens que les indices boursiers qu’on sert 10 fois par jour sur les radios publiques.

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  • Tardieu // 30.06.2019 à 10h31

    Commentaires d’internautes abonnés au Figaro (Pas vraiment des contestataires!)

    – 10 km au nord de St Nazaire et 300 m de la mer, pourquoi les médias ne parle pas de chez moi en ce moment 13° (…) et tantôt 22° maxi?

    – Pointe Finistère :
    Lundi 24 juin, 16°, j’ai remis le chauffage, trop froid !
    Jeudi, vendredi, samedi matin, (…) un petit 18°C.
    -samedi 15:00 – enfin qq rayons de soleil, pour 21°.

    – J’étais à Londres la semaine dernière, il faisait 18/20 et en fin de journée (…) il fallait le pull voir plus le vent fort et froid, des fois il n’y avait que 16…

    – En Vendée, un jour de canicule, aujourd’hui 25°, ciel couvert !

    – Chez moi j’ai eu seulement 2 jours de chaud, 33 et 36°, aujourd’hui ça caille, 21° à 18h.

    – Venez du côté de Perros Guirrec vous ne serez pas déçu il fait à cette heure 19` On annonce 13 degres pour demain matin !

    – Actuellement, 19 degrés à Ribadeo dans le Nord de l’Espagne.

    – Seul l’est de la France et en particulier Rhône Alpes verra sa moyenne en hausse de 2°C alors que l’ouest sera dans la norme.
    Le mois de mai étant à-1°C comparé à la moyenne des mois de mai, en effet, ce dernier mois de mai fut particulièrement froid.

    – Mais il y a en même temps une vague de froid sur l’Atlantique et l’Europe de l’est (12° max à Moscou aujourd’hui – plus de 10° en dessous de la moyenne). Ca s’appelle la variabilité du climat.

    – Pourquoi ce catastrophisme, ne serait ce pas pour nous faire « avaler » le réchauffement climatique?

    – Etc…

    A Pondichéry chez moi 42°C, normal

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    • azuki // 30.06.2019 à 20h06

      Le GIEC n’a jamais dit autre chose que ça, ça allait accentuer les phénomènes. 1/10 de degré est significatif en température moyenne mais absolument pas en météo. Mais 1/10° de degré de température moyenne, surtout concernant la température des océans, peut peut-être modifier un phénomène qui est significatif en météo. Comme la position d’un fameux « anticyclone ».

      Toute « chaotique » que soit l’atmosphère, il y a des phénomènes qui influent considérablement sur elle. Comme la barrière des Andes, les courants transatlantiques dont le public connaît bien la partie chaude sous le nom Gulf Stream… et l’énorme modification de température et de glaciation actuelle qui se fait a une vitesse inimaginable auparavant ne peut pas ne pas avoir de conséquence sur notre météo.

      Les gens qui dénie les considérables changements en cours et leur causes humaines ont le même comportement que ceux qui réponde en tirant sur leur clope quand ont leur dit que fumer provoque des cancers, des maladies cardiovasculaires et tue a petit feu y compris leur entourage « ça tue lentement, tant mieux, je ne suis pas pressé ».

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  • Theoltd // 30.06.2019 à 10h42

    A noter que sur le site mythes mancies et mathématiques, une discussion est en cours pour vérifier la réalité de la température record. En effet, d’une part, il pourrait y avoir une erreur sur le record, celui ci ayant été confondu avec une bio température c’est a dire température ressentie. Le releve de la station utilisée pour annoncer le recordt n’indique quand a lui « qu’une température de 44,1 degrés » Que étant entre parenthèses, car c’est déjà très élevé.

    D’autre part, les capteurs sont souvent disposes, a proximité des tuiles réfractaires et autres éléments qui peuvent expliquer un phénomène localisés de sur chaleur.

    Mais il est clair que les médias ont besoin d’un record, et qu’ils défendront celui ci bec et ongles.

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    • Michel Le Rouméliote // 30.06.2019 à 11h37

      La discussion commence ici : https://wattsupwiththat.com/2019/06/29/frances-new-hottest-recorded-temperature-ever-is-in-question-guess-where-it-was-measured/ Et ce n’est pas fini, parce que la station en question a été déplacée en 2017… Dans un endroit tout aussi propice aux biais de mesures !

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      • Patrick // 30.06.2019 à 15h02

        oui, on compare souvent des relevés sur des stations qui étaient en pleine campagne il y a 100 ans avec les mêmes stations qui sont maintenant en pleine zone urbaine ( 1 ou 2°C d’écart facilement ).

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    • Theoltd // 30.06.2019 à 20h17

      Il y a bien finalement deux stations météo proche. L’une appartenant a un amateur relié a info climat, et l’autre appartenant a météo france.
      Le record a été réalisé a 16h 21 minutes. A la meme minute, sur une station amateur voisine une température de 43,7 a été relevée, soit 2,2 degrés de moins.

      La station amateur est située au dessus d’un toit et de tuiles réfractaires.

      Le site de météo france ou s’est produit le record est quant a lui classé en classe trois, les classement allant de 1 (le plus fiable) a 5 (le moins fiable). Classement trois signifie que des sources de chaleur ou des etendues d’eau sont proches de 30 a 100 metres.
      La fiabilité du record est donc moyenne il me semble et il est donc largement discutable, mathématiquement.

      Il a de plus été réalisé dans une période de temps ou les températures étaient les plus « basses » sur le site de l’amateur relié a info climat dont voici le lien:
      https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/28/juin/2019/gallargues-le-montueux/000OZ.html?dixminutes

      A noter que les données de météo france concernant le record ne sont pas publiques. Il faut donc croire leur tweet sur parole.
      https://twitter.com/meteofrance?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor

      Enfin, les deux stations météo donnant ces deux températures différentes sont distantes de 750 metres, et ont une différence d’altitude de 20 metres, celle d’info client étant plus élevée a priori. En tous cas, cette différence d’attitude ne peut expliquer la différence de température. (1 degré pour 150 metres étant une norme acceptée en général).

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      • Serge F. // 01.07.2019 à 03h16

        Il ne vous reste plus qu’à faire l’étude pour les 11 autres stations qui ont battu le record de 2003. Bon courage !

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      • Quintus // 01.07.2019 à 10h34

        Il faut avoir en tête que les records dans le Sud-est sont tombés du fait d’un vent de nord à nord-est extrêmement sec et chaotique, susceptible de causer des variations significatives d’ambiance sur quelques hectomètres. Au vu des points de rosée extrêmement bas (moins de 4°C au Triadou mais aussi à Saint-Auban (04)) il n’y a pas de doute sur le fait que c’était du fœhn.

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  • kinimodo // 30.06.2019 à 11h14

    J’avais vu il y a longtemps une étude sur le positionnement des stations météos aux Etats unis qui montrait qu’avec l’extension urbaine et les divers aménagements humains ( routes, bâtiments, aéroports,usines), la plupart de ces stations ( 80 % si mes souvenirs sont bons se retrouvaient désormais à proximité de zones qui accentuaient les températures relevées et ne répondaient donc plus aux normes ( bitumes , murs, béton..). Je n’ai pas retrouvé le lien, je cherche…
    Qu’en est il en France ou l’extension urbaine empiète aussi sur ces stations qui n’ont pas forcément été déplacées ?
    Pour le cas précis de Gallargues le montueux, si c’est cette station qui a relevé la température record, il est bien évident qu’elle ne peut pas donner une température fiable car elle positionnée sur un toit de tuiles !
    https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/2/juin/2019/gallargues-le-montueux/000OZ.html

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    • kinimodo // 30.06.2019 à 21h00

      Le résumé de l’étude en un diagramme et une carte :
      http://www.surfacestations.org/

      92 % des stations présentent des températures anormalement élevées en raison de sites inappropriés. La majorité des stations étudiées (64.4 %) présentent une augmentation de 2 degré !!!

      Le projet Surfacestations atteint 82,5% du réseau étudié. 1007 des 1221 stations ont été examinées dans le réseau USHCN. L’étude date de 2011.
      Il serait important de savoir si une telle étude a été réalisée en France sur les stations météo officielles et surtout de savoir si on a déplacé ces stations en conséquence.

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  • Fritz // 30.06.2019 à 11h23

    Les records précédents de température en France ont été enregistrés à Conqueyrac (Gard), le 12 août 2003 (44,1° C), comme l’indique Johan Lorck, mais aussi à Toulouse, le 8 août 1923 (44°C), il y a près d’un siècle.

    La canicule éprouvante de ces derniers jours a épargné les îles britanniques (sauf le bassin de Londres, hier samedi), le Portugal et la Russie d’Europe.

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    • Araok // 30.06.2019 à 11h34

      Et la Bretagne littorale. 17°C à St Malo hier matin, 21 à Quiberon hier aprem.
      Avoir l’air scientifique en manipulant des notions qui ne le sont pas, ou du moins non suffisamment définies, nuit à la thèse. Ce matin à Quiberon il fait frisquet..mais beau.

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    • Patrick // 30.06.2019 à 15h04

      à lire :

      https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/02/2845589-1911-jours-decouvrez-pires-canicules-histoire-france.html

      1911 : 3 mois de canicule , 40.000 morts
      1922, 1947 … et le méchant CO2 ? il était où ?
      à noter une période de refroidissement des années 40 à 70 qui n’a pas empêché les canicules… idem pour les canicules du XVIIIème siècle , en pleine période froide.

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      • Michel Le Rouméliote // 30.06.2019 à 17h57

        Et il y a eu 1636, 1705 et 1719 : c’était pire ! https://www.herodote.net/Climat-synthese-2294.php

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      • Philippe // 30.06.2019 à 19h09

        Bonjour,
        Une précision sur la canicule de 1911, copié du site Sciencepost:
        « 29.000 décès de nourrissons. Ce sont les moins de deux ans qui ont le plus souffert à l’été 1911. Ils périssent alors des suites de diarrhées (gastro-entérites), notamment lorsqu’ils reçoivent le biberon. Beaucoup de mères ayant abandonné l’allaitement au sein, cette épidémie va de pair avec celle qui sévit chez les vaches laitières. Cet été là, le lait est effet de plus en plus mauvais et peu nourrissant, les fermiers donnant trop de tourteaux, pulpes, betteraves pourries à leurs animaux. »

        Peut-on dire que ces décès sont plus dus à de mauvaises conditions sanitaires et à de mauvaises pratiques des éleveurs que directement liés à la chaleur?

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        • Michel Le Rouméliote // 01.07.2019 à 11h54

          C’est bien la chaleur qui avait provoqué le pourrissement des tourteaux et des betteraves, de même que les problèmes d’eau potable. L’excédent de mortalité pour cette canicule, comme celles des siècles précédents (Cf. 1719) est due à l’incapacité technologique à faire face à la dégradation de l’eau et des produits agricoles à cause de la chaleur et de la sécheresse. Mêmes effets d’ailleurs lors des printemps et étés pourris qui empêchaient la maturation des récoltes (Cf. 1419, 1420). L’absence de moyens de transports rapides et fiables, comme le train ou le camion, laissait les populations sans moyens d’importer des vivres des régions excédentaires et comme on n’avait pas les techniques agricoles pour combattre les nuisibles ou procurer l’eau qui venait à manquer… On mourait de faim ! C’était la réalité de nos ancêtres avant l’ère de l’électricité, du charbon et du pétrole.

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          • Serge F. // 02.07.2019 à 02h45

            Ce n’est pas tout à fait exact :

            « Dans le département de la Seine-Inférieure lui aussi fortement touché, le docteur Magalon de la commune de La Bouille incrimine également la fièvre aphteuse comme cause de la pénurie du lait dans la région.
            […]
            On sait aujourd’hui qu’en elle-même la fièvre aphteuse, sous la forme du virus présent dans le lait de vache, ne peut être une cause directe de diarrhée, a fortiori de mortalité chez l’enfant. D’ailleurs les vaches réagissent à la maladie qui les atteint par une perte quasi totale de leur production de lait. C’est donc bien la pénurie de lait, maintes fois soulignée par les médecins-inspecteurs en 1911, qui fut la cause indirecte de la morbidité et de la mortalité accrue des enfants : nourrices et familles durent recourir à des aliments de substitution comme le lait concentré ou les farines lactées, avec les risques que cela comporte : produits de mauvaise qualité et inadaptés, eau polluée. Le virus présent dans le lait peut être détruit grâce à un traitement du lait à 71°7 C pendant 15 secondes suivi d’un deuxième traitement de pasteurisation et séchage. »

            https://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2010-2-page-105.htm

            La pénurie de lait vient de l’épidémie de fièvre aphteuse qui toucha de nombreuses vaches à cette époque.

            On estime que la vague de chaleur de 1911 est la cause directe ou indirecte de la mort de près de 30 000 enfants en bas âge et de 10 000 personnes âgées.

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      • Serge F. // 02.07.2019 à 03h20

        « On note également que les 11 et 12 août 2003, le record absolu de température minimale à Paris a été battu avec 25,5°C. Cette température dépasse de très loin le record précédent de 24°C établi en juillet 1976.
        […]
        Cette période de canicule dépasse de très loin tout ce qui a été connu depuis 1873 par son intensité et sa longueur, tant au niveau des températures minimales, maximales que moyennes. »

        http://invs.santepubliquefrance.fr/publications/2003/chaleur_aout_2003/p3_rap_chaleur_290803.pdf

        La canicule de 2003, et celles à venir avec le changement climatique, a eu la particularité de ne pas laisser aux corps la possibilité d’un répit la nuit car les températures minimales était trop élevées (température moyenne minimum de 19.2°C en 1911 face à 23.4°C en 2003).

        Voir le relevé des températures minimales en août 1911 à Paris :

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_de_chaleur_de_l%27%C3%A9t%C3%A9_1911_en_Europe

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    • leboeuf // 01.07.2019 à 19h28

      bonsoir,

       » mais aussi à Toulouse, le 8 août 1923 (44°C), il y a près d’un siècle »

      a cette date, la ville n’était certainement pas aussi bétonné que maintenant on peut donc logiquement et facilement en deduire que la temperature etait plus eleve que celle d’aujourd’hui.

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      • Serge F. // 02.07.2019 à 01h58

        La station d’aujourd’hui est située à Blagnac. Celle en 1923 était à Saint-Simon. Elle n’existe plus. La qualité de l’intrument de mesure ne devait pas être la même qu’aujourd’hui.

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        • leboeuf // 02.07.2019 à 11h38

          ce que je voulais dire c’est qu’on sait que plus il y a de beton plus il fait chaud.

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  • Logique // 30.06.2019 à 12h26

    Bon, ben à certains endroits la température a dépassé les 46°. Notamment sur les routes et autres places macadamisées. Mais évidemment, ce n’est pas à ces endroits que se trouvent les thermomètres officiels de météofrance. Evidemment qu’il ne faut pas confondre météo et climatologie. Plus de gaz à effet de serre, plus de chaleur globalement avec des rétroactions positives et négatives possibles. Maintenant dans l’histoire de la Terre il y a eu des périodes bien plus chaude que l’actuelle. Evidemment l’homme n’était pas là. L’homme est-il un produit des périodes glaciaires?

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    • Gilbert Le Pape // 30.06.2019 à 15h50

      De toutes façon dans un 1 million d’années l’Homme aura disparu (moi-même dans moins de 50 ans), alors à quoi bon s’inquiéter !

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      • Bouddha Vert // 30.06.2019 à 17h09

        Ajouter à l’aquoibonisme l’attitude d’après moi le déluge, c’est une position intéressante, mais pour penser quoi?

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      • Louis Robert // 30.06.2019 à 18h17

        Les milliers de morts, les centaines de milliers/millions de réfugiés climatiques (intérieurs et outre frontières…) ce n’est pas pour dans un million d’années. C’était il y a quelques années, c’est aujourd’hui, ce sera demain et après-demain.

        Comme à la guerre totale, mondiale, planétaire: il ne s’agit pas de s’inquiéter mais de nous mobiliser, d’agir pertinemment, courageusement, et de survivre collectivement, comme peuples, comme humanité, comme espèce.

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        • Michel Le Rouméliote // 01.07.2019 à 11h41

          « Les milliers de morts, les centaines de milliers/millions de réfugiés climatiques (intérieurs et outre frontières…) ce n’est pas pour dans un million d’années. C’était il y a quelques années, c’est aujourd’hui, » Lesquels ? Quand ? Où ? D’accord avec vous pour la grande sécheresse du Sahel dans les années 1970 et l’Éthiopie en pleine guerre civile à cette époque. Mais depuis lors ? L’évacuation de la Nouvelle Orléans ?

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  • Louis Robert // 30.06.2019 à 13h52

    Toutes mes félicitations à tous ceux qui parviennent à produire de tels textes, sans un seul mot ni sur les CAUSES, ni sur les CONSÉQUENCES de ces phénomènes! Avec un indice humidex de plus de 50, comme on dit, « i faut l’faire!»…

    Bien sûr, « ça ne veut rien dire ». Tout cela ne veut rien dire. Harold Pinter: « Même alors que cela se passait, cela ne se passait pas.» (« Even while it was happening it was not happening. ») — Discours de réception du prix Nobel.

    https://www.youtube.com/watch?v=JeBXVesunFY

    Ainsi donc, n’en parlons plus et dansons: “C’est la fête! »!

    https://www.youtube.com/watch?v=8Lt60FcQZ7I

    Seuls des fous persistent et signent des ouvrages sur la Terre qui devient inhabitable :

    « The Uninhabitable Earth: Life After Warming », February 19, 2019
    by David Wallace-Wells.

    https://www.amazon.com/Uninhabitable-Earth-Life-After-Warming/dp/0525576703

      +1

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  • Renaud // 30.06.2019 à 18h41

    Entre les tropiques qui sont situées au Nord Cancer, au Sud Capricorne à 23° et des cercles polaires à 67° Nord ou Sud, il ne faut pas s’étonner qu’en été il fasse globalement plus chaud, et inversement, en hiver globalement plus froid. Ceci dit, je renvoie aux travaux très divers et fournis d’Emmanuel Le Roy Ladurie sur la climatologie. Il explique que les ‘anomalies’ climatiques, plus exactement météorologiques, sont plus nombreuses qu’on croit. Les témoignages documentés anciens sont assez nombreux pour le constater.(suite message suivant)

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  • Renaud // 30.06.2019 à 18h43

    (suite du précédent message)
    Ceci dit il est probable que les activités humaines sur quelques 150 ans aient induit des changements en plus dans les maximales et peut-être en plus dans les minimales. À mon sens les moyennes de températures en hausse, effectivement, ne sont que des moyennes issues de très nombreux paramètres. Parmi ceux-ci sont inclus désormais les cycles (naturels) de Milankovitch sur des centaines de milliers d’années, voire plus.
    Je crois que le plus important est de constater qu’il y a des — augmentations d’amplitudes —. Il fait souvent plus chaud, mais aussi plus froid, il y a plus de pluies et il y a plus de sécheresses. Quand on regardes les gradients de températures il y a souvent une distance plus faible qu’avant entre les masses d’air froid et les masses d’air chaudes. Ceci indique avec une quasi certitude des rafales violentes de vent, des orages et des tempêtes, grêles, etc. L’agitation thermique est en augmentation. Pas étonnant que les typhons et autres cyclones soient en augmentation et apparaissent plus fréquents dans des régions du monde où ils étaient rares (exemple au Mozambique dernièrement).

      +2

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  • Chalpitek // 30.06.2019 à 19h20

    On oublie volontiers que 70% de la Terre est couverte par la mer. Il y a 3000 bouées Argo dans les mers (et encore, pas les mers gelées) ce qui fait l’équivalent de 5 bouées sur une surface comme la France. Autant dire qu’on n’a pas beaucoup de mesures. Alors il faut rester très prudent sur notre capacité à connaître la température sur Terre.

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  • Subotai // 30.06.2019 à 22h53

    A lire toutes ses discussions sur la position, le nombre, l’altitude, la fiabilité des thermomètres, l’honnêteté des météorologues, les volontés politiques et financières, les objectifs secrets, les intérêts personnels, le slip de zizi panpan, mon cul sur la commode, etc, etc (énumération à la San Antonio), je conclu en ce 30 juin 2019, qu’il n’y pas de canicule dans l’Hexagone (je n’y suis pas).
    Donc pas de quoi s’inquiéter et RGT, je ne t’adresse pas mes condoléances pour ton lézard (parce que c’est du flanc…) 🙂
    CQFD

      +7

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  • tepavac // 01.07.2019 à 05h44

    Là il fait 12 degrés, c’était une belle journée…

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  • charles // 02.07.2019 à 10h11

    https://www.youtube.com/watch?v=XPtAKjhT02s

    New York City Declares Climate Emergency | Extinction Rebellion
    NEWSFLASH: (CNN) New York City declares a climate emergency. It’s the largest city in the US, with over 8.62 million inhabitants.

    On notera la performance de pleurniche. Je le regrette.
    quoi qu’on en pense, j’objecte qu’au fond ce refus du changement climatique c’est le refus du déclassement, le refus de vivre la normalité de la majorité de la population mondiale, c’est le refus du détachement des élites de la nation (dans le sens détacher DE, pas élite DE, car du sens de la qualité de l’élitisme on peut s’interroger), ce sont les gilets jaunes.

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