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19.mai.201919.5.2019 // Les Crises

Journaliste, cela autorise d’inviter n’importe qui ? Par Jean-Marc Jancovici

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Source : Jean-Marc Jancovici, 01-03-2010

« Savoir où est le bien et s’en détourner, il n’y a pas de pire lâcheté » – Confucius.

NB : ce qui suit ne vise pas tous les journalistes, comme certains commentaires laissés sur la toile le laissent entendre à tort (probablement écrits par des gens qui n’ont pas lu ce qui suit jusqu’au bout…). Ce texte vise un comportement bien particulier, et ne s’applique donc qu’aux journalistes qui ont, ou ont eu, ce comportement.


Chers amis journalistes, et chers journalistes pas amis (les seconds étant plus particulièrement destinataires de ce qui suit, évidemment),

Depuis que la question de l’influence de l’homme sur le climat a été posée par une partie de la communauté scientifique, certains d’entre vous, au nom d’un « droit au débat » dont je vais essayer de montrer qu’il est totalement dévoyé sur ce sujet précis, donnent régulièrement de l’espace à des individus qui expliquent combien la science raisonne de travers en matière de « climatologie« , et, éventuellement, combien il est urgent de surtout ne rien faire pour limiter les émissions humaines de gaz à effet de serre.

Une variante consiste à simplement faire part de leur point de vue – sans les inviter sur un plateau de télé ou sans leur ouvrir la page « opinions » – en mettant leurs arguments sur un « pied d’égalité » avec le point de vue « orthodoxe », ce qui laisse penser que chaque éventualité est possible et qu’il appartient au lecteur de juger comme bon lui semble.

Je vais peut-être vous faire beaucoup de peine, mais je considère qu’en agissant de la sorte, vous êtes au mieux des inconscients, au pire des irresponsables, et dans tous les cas de figure des menteurs – et des menteuses, la parité est assez bien respectée dans le monde journalistique ! – à l’égal des gens à qui vous donnez de l’importance.

Lorsque vous invoquez le droit au débat ou à l’information pour relayer sans vous poser plus de questions que cela des Allègre et consorts, vous vous trompez : ce que vous réclamez, c’est le droit à l’imposture. Votre comportement n’est pas plus légitime que si vous demandiez à ce que, après chaque cours dispensé au collège, les élèves aient, au nom de ce droit (au débat), un cours leur exposant exactement l’inverse de ce qu’ils viennent d’entendre. Vous pourriez ajouter que c’est avec la diversité des opinions que les élèves pourront se forger la meilleure conclusion. Vous seriez d’accord pour votre propre rejeton ? Le prof de physique 1 explique que la lumière va en ligne droite ? Vite, donnons de l’espace à un prof différent – à qui on se gardera bien de justifier comment il a pu parvenir cette conclusion – expliquant qu’elle fait des zigzags, à preuve les éclairs d’orage ne sont pas rectilignes (pour ceux qui n’auraient pas saisi la nuance, un éclair est un courant électrique, pas un rayonnement lumineux !).

Un prof A indique que la Terre tourne autour du Soleil ? Vite, ouvrons la possibilité pour que les élèves puissent écouter un prof B qui leur dira l’inverse, attestée de manière évidente par le fait que nous voyons l’astre du jour se promener d’un bout à l’autre de l’horizon pendant la journée et pas autre chose. Un prof d’anglais explique que travail se traduit par « work » ? Vite, donnons la parole à un autre prof qui dira que la bonne traduction est « schmuck » ! Evidemment, le résultat de cette affaire ne sera pas de créer des citoyens plus éclairé, mais un monde plus confus et moins apte à s’organiser. Dans tous les cas de figure, pour ce qui est de la physique, le monde ne va pas changer pour faire plaisir à ceux qui ont compris de travers.

Ces petits exemples montrent que, en invitant du n’importe quoi sur les ondes ou dans les pages d’un journal, la première conséquence est d’augmenter la proportion de gens qui vont se tromper de réponse face à un problème qui sera bien réel. Mais il est clair que, pour vous, c’est l’option de la facilité : sur n’importe quel sujet, vous trouverez toujours un olibrius dont l’ego est au centre de ses préoccupations, et qui profitera de votre connaissance insuffisante en physique et/ou de votre tropisme occasionnel (ou parfois constant !) pour la controverse pour attirer les micros à lui en tenant des propos mensongers mais – et c’est l’essentiel pour vous – en décalage avec ce qui a été publié la veille.

Si la controverse porte sur le nombre de trous dans les chaussettes d’un grand patron, le salaire exact du fonctionnaire qui occupe le 3è bureau à droite en entrant au 5è étage, la commission perçue par un marchand d’armes dans une vente au Sénégal, la taille exacte de Clovis ou le nombre de maîtresses supposées du président de la république, ce n’est pas très grave : il est peu probable qu’une rumeur infondée sur ces sujets change radicalement le cours de l’histoire des peuples.

Mais si cette polémique conduit à rendre peu crédibles des conclusions scientifiques pourtant robustes sur un problème susceptible de mettre en péril la paix et la démocratie (et la pénurie d’énergie à bon marché ou le changement climatiqueont tous les deux cette capacité), alors elle est non seulement illégitime, mais dangereuse pour la société.

Un tel comportement contribuera directement à ralentir l’action qui permettrait de faire face aux problèmes identifiés par les experts techniques du sujet, et il est évident que si la situation « tourne au vinaigre » à cause des conséquences d’un processus pourtant bien documenté sur lequel vous avez entretenu la confusion parce que c’est un travers professionnel auquel vous ne savez pas échapper, vous – et vos chefs qui vous demandent éventuellement de vous comporter de la sorte – porterez une partie non nulle de la responsabilité dans ce qui arrivera.

La base de votre imposture, c’est qu’en invitant des « contestataires » à l’égal des experts techniques légitimes, vous laissez croire que vous avez la capacité de vous poser en arbitre – ou en juge du fond – des débats scientifiques, alors que vous n’avez ni la compétence, ni les connaissances préalables, ni le temps pour faire cela.

  • vous n’avez pas les connaissances préalables nécessaires : l’immense majorité d’entre vous – et ce n’est pas vous faire insulte que de dire cela, chacun son métier – n’a pas – et n’a jamais eu – de bases en thermodynamique (savez vous ce qu’est une enthalpie ? Une détente adiabatique ? un rendement de Carnot ?), en mécanique quantique (savez vous ce qu’est une orbitale ? l’énergie caractéristique d’un réarrangement de la couche électronique ? la raison pour laquelle les molécules ont des raies d’émission particulières ?), en physique nucléaire (savez vous comment les rayons cosmiques transmutent l’azote atmosphérique pour créer du carbone 14 ? quelle est la demi-vie du potassium 40 ? Pourquoi les isotopes pairs ne fissionnent pas ?), en mécanique céleste (savez vous comment se comparent l’attraction du Soleil et celle de Jupiter sur la Terre ? Ce qu’est la précession des équinoxes ?), en électromagnétisme (pourquoi la Terre et le Soleil n’ont pas le même spectre d’émissions ?), en biologie (comment se comportent les stomates en fonction de la température ? Qu’est-ce qu’une plante en C4 ?), en techniques mathématiques diverses (équations différentielles, résolution numérique, et même, souvent, en probabilités….), en dynamique des fluides, en chimie, et en mille autre babioles de ce genre que l’on doit pourtant avaler pour commencer à comprendre les aspects techniques de l’influence de l’homme sur le climat (passé et futur). Car, contrairement à ce que vous semblez croire, et pire encore diffuser comme idée, tout n’est pas égal au reste et un problème d’environnement est avant tout une affaire de science et non pas avant tout une affaire de slogans dans la bouche des militants. Le WWF ou Greenpeace ne sont pas non plus les acteurs à qui il incombe d’expliquer de quel problème scientifique il est question : ils ne peuvent pas faire mieux que de reprendre les conclusions du dossier scientifique sans les déformer, comportement qui est parfois l’inverse de ce qu’ils font effectivement dans d’autres domaines (comme le nucléaire par exemple).
  • quand bien même vous auriez les connaissances scientifiques de base, vous n’avez pas la compétence métier (et moi non plus) sur les aspects techniques qu’il faut pourtant maîtriser pour contribuer à la production de connaissances. Vous n’êtes pas en mesure de vérifier :
    • que le carottage dans les glaces de l’Antarctique a été fait au bon endroit, avec le bon carottier, la bonne nature de lubrifiant et que ce dernier a bien été décapé de la carotte (même remarque pour les carottages glaciaires au Groenland ou dans les Alpes, les carottages de sédiments océaniques, les prélèvements de coraux ou de stalactites, les mesures en continu de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, et plus généralement que tout prélèvement fait pour analyse a été correctement effectué en respectant le protocole approprié),
    • que la glace extraite n’a pas été « polluée » par l’air actuel pendant son transport vers le labo grenoblois (ou suisse, ou américain, ou australien…) où elle a été analysée,
    • que le spectromètre de masse utilisé pour reconstituer la teneur en carbone 13 d’un sédiment océanique a été correctement étalonné (remarque extrapolable à tout appareil de mesure),
    • que le logiciel du satellite Topex-Poséidon n’a pas de bug (remarque extrapolable à tout logiciel régissant le fonctionnement d’un satellite, analyseur, etc),
    • que la mécanique des fluides a été correctement transcrite dans le modèle HadCrut CM3, ou l’épaisseur de l’océan bien représentée dans le modèle IPSL-CM4
    • que les séries de température sont correctement homogénéisées pour faire une moyenne mondiale (homogénéiser des températures observées consiste à rendre comparables des relevés faits avec des instruments différents, à des heures différentes, avec des expositions différentes, etc ; cette opération est un préalable indispensable pour pouvoir ensuite calculer une moyenne mondiale et donc la suivre dans le temps),
      si l’algorithme qui transcrit la variation des cernes d’arbres en variation de température engendre un artefact dans le résultat ou pas…
  • …et là aussi la liste est tellement longue que je pourrais traiter n’importe quelle insomnie avant d’en venir à bout,
  • Enfin vous n’avez pas le temps : un dossier de synthèse, dans le domaine scientifique, c’est toujours des dizaines ou des centaines de pages, et les notions évoquées aux deux paragraphes ci-dessus sont omniprésentes. Quand bien même les deux obstacles mentionnés ci-dessus seraient levés, il faut un temps pour lire ce genre de production qui n’est matériellement pas à votre portée dès que vous travaillez dans un support quotidien, ou même hebdomadaire (c’est un peu moins vrai dans la presse mensuelle). Seule l’expérience et le temps peuvent combler cette lacune, mais vous constaterez avec moi que ceux qui invitent des imposteurs (ou leurs chefs) n’ont, outre les limites mentionnées ci-dessus, en général pas l’un et/ou pas l’autre. Et vous constaterez aussi que les bons spécialistes dans votre profession (car il y en a, bien sûr), ceux qui ont honnêtement travaillé leurs dossiers depuis longtemps, ceux qui se sont renseignés, ceux qui ont modestement cherché à comprendre avant de conclure, n’invitent pas d’imposteurs. En face d’un imposteur, ils font leur métier, qui consiste à expliquer pourquoi nous avons affaire à un imposteur. Se comporter de la sorte n’est pas « refuser le débat », c’est faire son travail normalement !

Question idiote à ce stade : quand vous invitez un « contradicteur », comment pouvez vous savoir qu’il maîtrise tous les aspects énumérés ci-dessus, ce qui est incontournable pour le présenter comme un « contestataire » légitime ? Réponse : vous n’en savez évidemment rien (et du reste ce n’est pas ce qui vous importe), même si votre invité se présente comme « scientifique ». Ce qui va compter n’est pas que le contradicteur soit légitime (et il ne l’est pas), et encore moins que vous soyez capable de vérifier ou pas ce qu’il raconte, c’est juste qu’il ait une grande gueule. J’en veux pour preuve que celui qui tient les propos les plus ahurissants (Allègre) est aussi celui qui est le plus invité, parce qu’il a la plus grande gueule. Il pourrait affirmer que la Terre est plate, que vous continueriez à l’inviter si il a toujours le même don pour couper la parole à tout le monde et monter sur la table !

Est-ce que tout ce qui précède signifie que la presse n’aurait pas le droit de rapporter des débats en matière de science ? Evidemment que si, mais… en se limitant aux débats mis en avant par la communauté scientifique elle-même, qui est la mieux placée pour savoir de quoi il retourne, et qui, contrairement à une idée implicite qui circule parfois, possède des forces de rappel très importantes contre la création de complots. L’une d’elles est toute simple : le scientifique qui parvient à prouver, dans les règles de l’art, que ce qui semblait acquis auparavant est en fait invalide dans certaines circonstances devient un candidat sérieux pour le Nobel si sa conclusion remet en cause une cascade de conséquences.

Le Nobel a ainsi été attribué à Heisenberg, Planck et Bohr qui ont remis en cause l’existence d’un monde continu quand on descend dans l’infiniment petit, à d’innombrables chercheurs qui ont mis en évidence des lois particulières quand la physique s’exerce à l’échelle de l’atome (Maxwell, Einstein, Dirac, Hertz, De Broglie…), à Marconi qui a découvert que l’on pouvait transmettre un signal électrique sans fil, à Chadwick qui a découvert un nucléon non chargé électriquement, à Fermi qui a découvert la fission, à des chercheurs qui ont remis en cause l’existence d’une résistivité à toutes les températures (phénomène de la supraconduction)….

Toutes ces découvertes n’ont pu être faites que dans un contexte où les explications déjà disponibles n’étaient pas suffisantes – voire fausses – pour expliquer ce qui était observé ou calculé. Croire et faire croire à l’unanimité « naturelle » de la science est mal la connaître. A court terme, il peut y avoir des phénomènes de chapelle, mais à long terme c’est l’exact inverse qui s’applique : un chercheur n’est jamais autant reconnu que quand il a pu battre en brèche, avec une démonstration probante, des faits auparavant considérés comme acquis.

Le seul rôle légitime que vous puissiez tenir en matière de science est celui de vulgarisateur, pas de juge, et cette conclusion est valable pour tout observateur externe à la communauté scientifique concernée (je suis donc dans le même bain, c’est même écrit sur mon site depuis 2003). Dès que vous décidez de vous-même d’aller au-delà de ce que publient les revues scientifiques à comité de lecture (voir plus bas), vous cessez d’être légitimes.

Mais, allez vous me dire, si les scientifiques « pas d’accord » ne peuvent pas s’exprimer dans la presse, c’est du totalitarisme ! C’est le retour de Lyssenko ! Ce réflexe, courant parmi vous, présuppose que seule la presse est habilitée à conduire des débats, et que si on lui dénie ce droit dans un secteur donné il n’y a pas d’alternative pour les braves scientifiques qui ont le seul tort de ne pas être d’accord. C’est une erreur. C’est vous qui commettez une faute en allant plus vite que la musique, c’est-à-dire en propageant des faits qui n’existent nulle part dans la littérature scientifique.

La science a tellement l’habitude, contrairement à une idée qui circule parfois, de gérer des débats où les gens ne sont pas d’accord entre eux, qu’elle s’est organisée pour que ces débats soient menés là où il faut et comme il faut. Du reste, la recherche, en science, correspond justement à l’étape où des individus travaillent sur des processus encore mal compris, et qui peuvent donc être interprétés de diverses manières. Si la science avait déjà tout compris, il n’y aurait plus de chercheurs ! Le scepticisme, au sens du doute et du « je demande à être convaincu », est une des bases de la recherche, puisque c’est lui qui incite à aller creuser des choses non encore explorées auparavant. Prévoir des places de débat entre experts « pas d’accord » est donc consubstantiel à l’activité de recherche, et cela fait des siècles que ce débat a été organisé avec des procédures qui permettent de le rendre constructif (alors qu’une émission de Guillaume Durand est juste du cirque, à prendre comme tel).

Comment débat-on dans les règles de l’art, alors ? Pour l’essentiel, grâce à des revues particulières, gérées par la communauté scientifique elle-même, qui s’appellent des revues scientifiques à comité de lecture. Passer par la publication dans une de ces revues est un préalable indispensable pour qu’un fait soit recevable pour être publié sans être modifié ensuite dans la presse généraliste. Ces revues n’ont rien à voir avec la presse généraliste, même si à l’arrivée on trouve dans les deux cas de figure des caractères imprimés sur des feuilles de papier ou des lignes de texte et des schémas sur un site Internet (cette similarité de nom – revue – et de forme – du papier imprimé – entretient peut-être une partie de la confusion). Mais sur le fond une revue scientifique ne remplit pas du tout le même rôle qu’un media grand public :

  • les auteurs sont des chercheurs et non des journalistes. Leur métier principal n’est pas d’écrire des articles, mais de chercher à comprendre un processus non encore éclairé, ou de vérifier par l’expérience ou l’observation une théorie proposée. L’essentiel de leur temps n’est pas consacré à écrire des articles, mais à avancer – ou pas ! – dans leurs recherches. Le rythme de production n’a rien à voir avec un journaliste de la presse : un scientifique très productif sera tout au plus à l’origine de quelques dizaines de papiers dans sa vie comme auteur principal (avec les papiers signés comme auteur secondaire, on peut monter à plusieurs centaines, soit la production annuelle d’un journaliste de quotidien).
  • un article dans une revue scientifique est un compte-rendu qui s’adresse avant tout à des chercheurs ou experts du même domaine et ceux de domaines connexes qui pourront ensuite s’appuyer sur les résultats pour faire avancer leurs propres recherches. Les auteurs doivent donc expliquer à un public exigeant, qui ne se contente jamais de conclusions « sèches », comment ils sont parvenus à un résultat digne d’intérêt dans un domaine donné, en détaillant tous les raisonnements intermédiaires, références et données d’observations utilisés. Ce résultat peut être la proposition d’une théorie nouvelle permettant d’expliquer des observations ou expériences, la confirmation expérimentale d’une théorie, la répétition d’une expérience probante, ou au contraire une expérience ou un calcul nouveau qui infirment une position défendue auparavant.
  • avant sa publication, le projet d’article est systématiquement envoyé à un comité de lecture qui va examiner de très près les conclusions proposées, ainsi que les raisonnements, faits et données qui les sous-tendent. Ce comité est constitué d’experts du même domaine, seuls à même d’y retrouver leurs petits, et les mieux à même de détecter les erreurs éventuelles qui auraient été commises par les auteurs. Ces experts ont plusieurs mois pour faire des remarques, qui peuvent aller de « nous mettons un veto à la publication qui comporte telle et telle erreur grossière » jusqu’à un accord en l’état. L’accord engage nécessairement la crédibilité de la personne qui a examiné l’article. Tous les articles scientifiques comportent toujours deux dates : celle à laquelle le projet a été soumis, et celle a laquelle il a été accepté par l’éditeur de la revue (qui sauf exception rarissime suit les recommandations du comité de lecture).
  • comme se faire retoquer un article se sait dans la communauté, les chercheurs prennent généralement toutes leurs précautions avant d’en proposer un. Comme ils ne savent généralement pas qui va relire leur papier, ils évitent de compter sur leur seul copinage (il y a bien sûr des exceptions, mais ce n’est pas une règle) pour faire passer n’importe quoi, et ils vérifient 10 fois plutôt qu’une que leur raisonnement tient la route. Il y a là une des multiples « forces de rappel » à l’oeuvre qui empêche le processus de conduire à la publication fréquente de « n’importe quoi ».
  • la bibliographie d’un tel article liste les articles ou rapports déjà publiés que l’auteur utilise pour fonder ses conclusions. Il ne cherche jamais à redémontrer les résultats cités dans la bibliographie – sauf si c’est l’objet principal de son papier – mais s’appuie dessus. Ce système de publication scientifique est donc un système « traçable » (grande différence avec le système médiatique) : si un papier qui met en avant un résultat donné est cité ailleurs, et que ce papier est invalidé par la suite, il est possible d’inventorier tous les résultats postérieurs qui sont potentiellement remis en cause et d’en discuter à nouveau (alors que quand le journal raconte une ânerie, allez retrouver la manière dont tout est parti ! En général le journaliste lui-même ne le saura pas).
  • Ce n’est pas au moment où un fait nouveau est publié dans une revue scientifique à comité de lecture que ce fait peut être considéré comme acquis. Il faut en effet attendre un peu qu’aucun autre chercheur du domaine n’identifie une faille dans l’article publié, ce qui est possible malgré les précautions ci-dessus. Une définition acceptable d’un fait acquis – enfin pour vous – peut être que c’est « un fait publié dans une revue scientifique à comité de lecture et non remis en cause par le même canal dans les années qui suivent ». Il est clair que ce pas de temps de quelques années pour y voir clair n’est pas compatible avec votre désir de trancher dans la minute, mais c’est ainsi.
  • toute personne travaillant dans un domaine donné, ou ayant une information nouvelle à proposer dans un domaine donné, peut proposer un article à une telle revue, y compris tout « contestataire » invité sur vos plateaux ou dans vos studios (ou à qui vous ouvrez vos colonnes). Maintenant regardez bien : pas un argument mis en avant à l’antenne pour expliquer que l’homme n’aurait pas d’influence sur le climat n’a passé la barre de la publication dans une revue scientifique sans démenti par le même canal dans les années qui suivent. Je dis bien pas un. Certains arguments passent « temporairement » la barre de la publication de cette manière, mais sont contredits par la même voie – et parfois par les mêmes auteurs, qui reconnaissent une erreur – dans les années qui suivent.
  • Quand vous donnez la parole à un tenant de l’absence d’influence de l’homme sur le climat, vous ne servez pas, dans cette affaire, de zorro réhabilitant les pauvres opprimés interdits de publication pour cause de complot (ou ayant bien le droit de s’exprimer, les pôvres, nous sommes dans un pays libre, non ?), vous agissez directement pour dévoyer un processus vieux de centaines d’années et qui sert justement à éviter de juger de manière erronée sur la base d’informations partielles ou sorties de leur contexte, contraires à des observations, etc. En invitant Allègre et consorts, c’est vous qui réhabilitez la chasse aux sorcières, en donnant la parole à une accusation qui se base sur des inventions, mensonges, ragots, informations sorties de leur contexte, affabulations et autres diffamations collectives, bref des procédés dignes du Moyen Age.

Dans ce que l’on appelle les sciences dures (maths, physique, chimie) un article scientifique ne peut donc pas reposer sur des slogans, des faits non démontrés, des rumeurs ou la danse de la pluie (c’est hélas moins vrai dans les sciences molles, dont l’économie fait partie). Il doit s’agir d’une démonstration probante, appuyée sur des faits déjà considérés comme acquis, des données d’observation ou des expériences concluantes au regard de la question posée (et qui sont généralement communiquées à tout autre chercheur du domaine qui en fait la demande), et un raisonnement sans faille (pour tout ce qui laisse encore une place au doute, c’est le conditionnel qui est de rigueur, et du reste l’un des travers des médias grand public est de transformer assez facilement les conditionnels des scientifiques en futurs simples dans la traduction médiatique….).

Un débat scientifique ne se conduit donc pas dans la presse grand public. Tout organe de presse qui met en avant des conclusions d’apparence scientifique qui n’ont pas été publiées dans les conditions ci-dessus outrepasse ses prérogatives. Ne sont pas plus des sources recevables si le propos est différent de ce qui figure dans la littérature scientifique (et ne peut donc en aucun cas servir de base à vos articles ou émissions) :

  • un papier d’un de vos confrères (c’est dommage, puisque dans n’importe quelle rédaction on voit s’empiler tout ce qui a été publié chez les autres, mais c’est ainsi),
  • une vidéo sur Dailymotion ou Youtube,
  • un message ou un powerpoint qui circule sur Internet (rien de plus facile pour moi que de créer un powerpoint expliquant que tous les journaux français sont à la solde de la CIA et de le faire tourner sur le net…),
  • un site Internet (comme Pensée Unique, par exemple, qui tente de ressembler à un lieu de débat scientifique… mais qui n’en est pas un, puisqu’il n’y a pas de comité de lecture, et que l’auteur fait une sélection qui l’arrange, au lieu de rapporter tout ce qui a été publié, outre qu’il prend comme « témoins » des internautes tout-venant qui ne sont pas aptes à trancher),
  • mieux (ou pire) encore, une contribution, le plus souvent anonyme, sur un forum !
  • une conférence grand public (comme celle de Courtillot à Nantes, où il affirme des choses qui ne figurent nulle part dans la littérature scientifique, ou qui ont été publiées par ce canal mais immédiatement contrées par la même voie),

C’est seulement quand un fait ou un raisonnement est considéré comme validé par ce processus qu’il peut être porté à la connaissance du grand public, sans que le processus de vulgarisation ne puisse en changer le contenu. Toute autre forme de procédure est invalide et ne produit que des erreurs.

 

Si vous n’êtes pas légitimes quand vous invitez des imposteurs, pourquoi le faites-vous, se demandera l’honnête homme ? (et l’honnête femme). Pour une raison simple : parce que les bénéfices sont supérieurs aux inconvénients. Les bénéfices, ce sont d’abord l’audience, parce que le lecteur aime bien la polémique et les grandes gueules qui l’alimentent. Moi le premier : j’adorais regarder Marchais dans les émissions politiques quand j’étais gamin, et je me fichais bien de savoir ce qu’il disait sur le fond. L’important était qu’il coupe la parole à ses adversaires et « monte sur la table » !

Un autre bénéfice, et pas des moindres, est que ce comportement est le plus économe en temps pour vous : ne rien comprendre prend moins de temps et demande moins d’efforts que de comprendre. En face, les inconvénients sont mineurs : perte de crédibilité auprès des quelques individus comme moi – mais c’est contrebalancé par ceux que la polémique attire, aucun risque de sanction pécuniaire pour cause de diffamation (tant que personne n’est visé, on peut mentir sur à peu près tout !), bref que du bonheur ou presque.

Plus généralement, dès que mentir (et ses variantes : exagérer, colporter des rumeurs non vérifiées, faire passer un cas particulier pour un cas général, présenter des individus n’ayant pas respecté les règles de la publication scientifique comme légitimes, etc) permet de mieux vendre ou de se mettre en avant comme organisateur du ring de boxe, et que le risque économique ou professionnel lié à ce mensonge (par exemple les dédommagements éventuels à verser suite à un procès) est inférieur au surplus de ventes, ou tout autre bénéfice associé au mensonge, la raison économique ou la logique de l’audience conduira à mentir. Dans le service public, qui comporte aussi son lot d’imposteurs (et pas des moindres !), l’audience sera toujours un facteur explicatif, mais je me demande si la volonté farouche de montrer que l’on n’est pas « aux ordres » n’intervient pas aussi pour susciter l’envie de faire part de « contre-points ».

En plus, vous bénéficiez d’un malentendu qui me laisse toujours pantois : quand un imposteur trouve de l’espace dans votre media, la quasi-totalité des lecteurs ou auditeurs oublie que cela relève d’une démarche active de votre part, et considère qu’il ne dépend que de l’intéressé(e) de figurer dans le journal. Du coup, tout le monde en oublie votre part de responsabilité évidente – vous n’avez pas un revolver sur la tempe quand vous invitez Allègre – dans la diffusion des âneries. C’est pas beau, ça ?

Dans tous les cas de figure, quand votre émission ou journal s’ouvre à Allègre, Galam, Courtillot, Lomborg, ou un autre, il s’agit de la résultante de ce qui précède (à court terme, les avantages de l’organisation d’une polémique sont supérieurs aux inconvénients), et en rien d’une conséquence de la pertinence sur le fond des propos tenus, que vous n’avez aucun moyen d’apprécier. Peu importe que l’on donne la parole à des menteurs, et donc que l’on se rende complice de mensonges soi-même ! Les polémiques et oppositions sont indispensables à l’audience des médias, déjà Tocqueville le disait.

Tout ce qui précède disserte essentiellement sur l’exemple du changement climatique, mais c’est un arbre qui cache une forêt bien plus vaste, celle des journalistes qui entretiennent la confusion du grand public sur des sujets scientifiques majeurs, ce qui inclut en particulier l’approvisionnement futur en pétrole.

Comme les ressources naturelles (dont un climat stable fait partie) sont indispensables à la bonne marche de l’économie, priver les électeurs de visibilité sur l’avenir de ces ressources, c’est augmenter la probabilité de ruptures économiques délétères, dont l’histoire nous a montré qu’elles n’étaient généralement pas synonymes de lendemains qui chantent. Et comme ces ruptures économiques ont souvent été suivies de ruptures politiques (dont des dictatures), j’ai une conclusion très surprenante à vous proposer : à chaque fois que vous invitez Allègre sur un plateau de télé aujourd’hui, vous n’êtes pas seulement des fainéants et des ignorants, mais vous augmentez le risque que nous connaissions la dictature dans pas si longtemps que cela (qui incidemment vous mettra au chômage, parce que la multiplicité des supports médiatiques – au surplus libres – et la dictature font rarement bon ménage). Et j’invite tous ceux qui pensent que j’ai perdu ma raison en pensant que les mensonges sur les ressources et l’environnement peuvent amener la dictature à constater que Shell, EDF, et des analystes de banque m’accompagnent dans ma folie !
Si le sujet est si grave, se dira le lecteur (et la lectrice), ces propos devraient être tenus plus souvent. En théorie oui… sauf que « tenus », cela voudrait dire disponibles dans la presse. Et comme votre profession n’est pas la championne de l’autocritique, et que la quasi-totalité des rédacteurs en chef sont aussi perdus que vous en matière de science (car il faut l’autorisation du chef pour faire un papier ou une émission), il ne se trouve pas des gros paquets de journalistes pour répéter dans les médias, à chaque fois que vous donnez la parole à un imposteur, que vous avez fait cela parce au fond vous n’y comprenez rien, ou que c’est la meilleure tactique pour intéresser la masse de vos lecteurs ou auditeurs.

Cette aversion pour l’autocritique est évidemment un traitement de faveur : les médias n’ont pas d’états d’âme pour juger la police, les juges, les élus, les capitalistes, les communistes, les scientifiques du climat, les Français, les Chinois, les Américains, les libérations conditionnelles des délinquants sexuels, la qualité des transports en commun, les chasseurs, les écologistes, les grévistes et le prix du pain, mais le seul débat que les médias ont du mal à organiser, c’est un débat… sur les limites des informations diffusées par les médias. Dommage, un peu de recul sur sa propre situation n’a jamais fait de mal à personne. Sauf erreur de ma part, il fut un temps où tous les journalistes furent collégiens et lycéens, et je serais bien étonné d’apprendre qu’à l’époque ils avaient 20/20 partout et tout le temps, et en particulier en sciences… Etre libre (la « liberté de la presse »), ce n’est pas – en tous cas pas dans mon esprit – avoir le droit de raconter n’importe quoi au motif qu’il n’y a pas de sanction pécuniaire ou légale à court terme. Cela, ce n’est pas être libre, c’est être, au choix, paresseux, cynique, ou immoral.

Une réflexion en amenant une autre, pourquoi votre profession n’est-elle pas dotée d’un code de déontologie et d’une instance capable de le faire respecter, comme cela est le cas pour de nombreuses professions (avocats, notaires, médecins…) où la qualité de l’information fournie a un impact majeur sur les comportements ? Il existe certes une charte du journaliste, promue par plusieurs syndicats de journalistes (et qui m’a été mise en avant dans des réactions à une première version de ce texte), et qui indique qu’un journaliste digne de ce nom « tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ».

Mais :

  • une charte sans sanctions n’est pas un code de déontologie ; c’est juste une charte sans sanctions,
  • cette charte date de 1918, à une époque où un journaliste avait un niveau de formation lui permettant de comprendre les arguments dans à peu près n’importe quel débat engageant l’avenir. Cela est devenu grossièrement faux dans le monde de plus en plus technique dans lequel nous vivons,
  • cette charte est muette sur la conduite à tenir quand le journaliste « n’y comprend rien » (un travers classique est alors que le « je n’y comprends rien » se transforme en « personne n’a de conclusions solides à proposer »),
  • rapporter sans les déformer et sans porter de jugement négatif les propos d’un menteur n’est pas nécessairement considéré, au regard de cette charte, comme une complicité de mensonge, mais peut au contraire être considéré comme un travail honnête de description d’une forme de réalité !

Malgré ses manques, cette charte incite cependant à faire exactement ce qui est l’objet de cette lettre ouverte un peu rude : réfléchir avant de faire n’importe quoi. Vous qui donnez la parole à tout opposant à ce qui a été dit la veille sans réfléchir aux conséquences de vos actes, passez donc du temps à vous documenter correctement, au lieu de vous comporter comme si la paresse ou le cynisme tenaient lieu de compétence. « Ce ne sont que des mots », allez, ce n’est pas si grave ! Si justement c’est grave ; si le pouvoir des mots était nul la publicité n’existerait pas, pas plus que les discours de campagne, les ministres de la propagande chez les dictateurs, ou… la suppression de la liberté de la presse dans les régimes totalitaires. Sans « mots » répétés pendant 9 ans, les Allemands, peuple aussi civilisé que les Français, ne se seraient pas laissés entraîner dans la plus grande boucherie que l’Europe du 20è siècle ait connu. Les mots tuent plus sûrement que les armes, et c’est bien pour cela que vous jouez avec le feu en invitant des gens qui, « grâce à » l’ignorance de l’essentiel de mes concitoyens, qui n’auront jamais le temps et la compétence pour lire la production scientifique en direct, les entraînent vers leur propre malheur.

Il y a, dans votre profession, des journalistes consciencieux, voire remarquables, prenant le temps de se documenter, creusant leurs dossiers, cherchant à comprendre d’abord au lieu d’accuser d’abord, faisant l’effort de revenir, dans leur vie professionnelle, sur des notions qui ont dû leur sembler bien arides pendant leurs études, et privilégiant toujours la pédagogie à la polémique quand ils abordent les sujets dits « sensibles ». Je ne suis pas intimement persuadé que ces journalistes là portent le plus grand tort à votre profession, et je suis par contre convaincu que ce sont les seuls qui résisteront au jugement de l’histoire.

Source : Jean-Marc Jancovici, 01-03-2010

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Gros Dos // 19.05.2019 à 08h46

Amusant, cet exemple du prof A disant que la Terre tourne autour du Soleil, et le prof B forcément vil et inculte, indiquant que c’est le Soleil qui tourne autour de la Terre parce qu’on le voit déplacer sur la voute céleste, ce qui n’est pas pertinent et ajoute de la confusion.
Sauf que le Soleil tourne bien autour de la Terre. Tout autant que la Terre tourne autour du Soleil : ce n’est qu’une question de référentiel (géocentrique ou héliocentrique), toute personne un minimum scientifique le comprend bien.
Donc la vérité n’est pas unique, seuls ceux qui s’enferment dans leur propre point de vue et manquent d’ouverture d’esprit croient avoir raison, et ce n’est pas scientifique.
D’ailleurs, même les démonstrations scientifiques, qui semblent si chères à M. Jancovici pour appuyer ses thèses, ne sont pas infaillibles. On donnera pour exemples l’incompatibilité des théories de la mécanique relativiste et de la mécanique quantique, ou encore de la dualité onde – corpuscule qui dépend de l’observation et semble donc intrinsèquement incohérente.
Ainsi je me montre particulièrement circonspect face à des personnes qui pensent être légitimes à asséner leur point de vue et tentent de persuader que certaines opinions ne méritent pas d’être exprimées.
Nonobstant ses analyses et études fort intéressantes au demeurant, cela concerne en particulier M. Jancovici, dont l’égo et le manque d’humilité ne sont plus à démontrer.
Personnellement je mise plus sur l’intelligence de l’auditoire pour faire le tri, malgré les risques que cela induit.

246 réactions et commentaires

  • Pierre D // 19.05.2019 à 07h54

    … et?

    Il y a tout de même un peu d’idéologie, derrière cette bigoterie scientiste.

      +27

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    • gracques // 19.05.2019 à 08h57

      Cette ‘bigoterie’ scientiste est la seule manière rationnelle’d’aborder un problème relevant de sciencese dures ….
      Et cette ‘bigoterie’ comme vous dites et comme essaie de vous expliquer l’article ne contient aucun’dogme , vous pouvez prouver n’importe quoi pourvu que vous le prouviez dans les formes qui permettent la discution’scientifique .
      Mais il y a eu quelque jours une emission’qui est passé sur une chaîne ou u ‘journaliste’ JP Bouret à pu affirme qu’il existait 60 000 000 de planètes habitées dans l’univers !
      A partir de la …. inviter Allègre qui raconte n’importe quoi peut paraître veniel ….. alors que c’est juste criminel compte tenu des enjeux.

        +47

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      • Pierre D // 19.05.2019 à 09h09

        D’autres scientifiques me révèlent que ça fait 22 000 ans que la terre ne cesse de se réchauffer.
        Dans ce contexte les propos d’Allègre me semblent très recevables.

        Bien sûr qu’il y a une idéologie. Dès qu’on butine dans le parterre scientifique les seules informations qui illustrent une opinion, c’est de l’idéologie.

        Et l’histoire récente (en Allemagne en particulier), nous a montré que ce procédé d’alibi scientifique pouvait se montrer détestable.

          +32

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        • Gerald B // 19.05.2019 à 11h43

          Vous pouvez nous donner quelques noms de ces scientifiques selon lesquels, pas de souci car la terre se réchauffe depuis 22000 ans ?

            +21

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          • Pierre D // 19.05.2019 à 17h11

            C’est l’ensemble de la communauté des climatologues qui date le dernier pic de la dernière ère glaciaire à -22000 ans… il y a du monde.

            Vous êtes curieux, c’est bien. Wikipédia est fait pour vous. Bonne recherche.

              +8

            Alerter
            • Gerald B // 19.05.2019 à 21h06

              Question butinage et honnêteté intellectuelle, vous vous posez là ^^
              Évolution de la température depuis 40 000 ans :
              https://www.les-crises.fr/images/1300-climat/1345-analyse-rechauffement/hemisph%C3%A8re-nord-temperature-40000.jpg

              Intellectuellement, vous ne pensez pas que comparer des températures à l’intérieur d’une période interglaciaire est plus honnête que la comparaison précédente ?
              Évolution de la température depuis 12 000 ans :
              https://www.les-crises.fr/images/1300-climat/1345-analyse-rechauffement/hemisph%C3%A8re-nord-temperature-12000.jpg

              Pour terminer, sur 800 000 ans et le commentaire de OB.
              https://www.les-crises.fr/images/1300-climat/1345-analyse-rechauffement/hemisph%C3%A8re-nord-temperature-800000.jpg
              Alors, phénomène naturel ?

              Absolument pas. Ce que nous vivons est unique, car le réchauffement s’opère à une vitesse jamais vu : le réchauffement observé durant les 30 dernières années s’observait dans le passé plutôt sur 1 500 à 3 000 années !

              Bref, le réchauffement est 50 à 100 fois plus rapide que les phases précédentes de réchauffement.

              Soulignons enfin que si le niveau actuel de température, et même celui à venir dans le siècle n’a rien de véritablement exceptionnel en soi, ses conséquences sur notre espèce de 7 milliards d’habitants (avec des frontières) vont être bien plus douloureuses qu’il a plusieurs millénaires quand il n’y avait qu’un million d’homo sapiens nomades…

                +27

              Alerter
            • Pierre D // 20.05.2019 à 07h30

              Gerald B

              Alors pourquoi produisez-vous des graphiques qui montrent le contraire de vos affirmations?

              Vous confondez « période » et « ère » glaciaire.

              Restons sérieux! Vu la température actuelle pouvez-vous nier le réchauffement de la planète?

                +1

              Alerter
            • traroth // 20.05.2019 à 10h32

              @Pierre D : Vous devriez apprendre à lire des graphiques. La montée de la température depuis la révolution industrielle est sans précédent, selon ces graphiques. Alors vous pouvez contester ces graphiques, mais prétendre qu’ils n’indiquent pas ce qu’ils indiquent clairement, c’est une imposture totale !

                +5

              Alerter
            • Dieselito // 20.05.2019 à 18h29

              Wikipédia n’est pas fiable du tout…. Pour preuve: https://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Hallstein
              A rapprocher des articles 1,2 et 3 déja parus sur ce blog  » Europe: l’académisme contre l’Histoire »

              Alors la confiance en matière d’informations scientifiques venant de là est à prendre avec des pincettes…

                +5

              Alerter
            • Serge F. // 21.05.2019 à 01h15

              @Dieselito

              Allez consulter la partie discussion, ça pourrait vous être très utile :

              https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Walter_Hallstein

                +0

              Alerter
            • LowCost // 24.05.2019 à 12h47

              Wikipédia n’est PAS une source viable.
              Ça ne vous sert que de sophisme : « je dit la vérité, la preuve est à chercher par vous même »

                +1

              Alerter
        • Madudu // 19.05.2019 à 14h02

          « D’autres scientifiques me révèlent que ça fait 22 000 ans que la terre ne cesse de se réchauffer.
          Dans ce contexte les propos d’Allègre me semblent très recevables. »

          Par là vous indiquez clairement que vous ne maîtrisez pas les termes du débat, pas même les bases.

          Aux échelles de temps géologiques le climat change tout le temps, il n’est jamais stable. Les 22 000 ans que vous mentionnez correspondent à l’estimation du dernier maximum glaciaire.

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Derni%C3%A8re_p%C3%A9riode_glaciaire

          Cet énoncé n’entre pas en contradiction avec ce que rapporte le GIEC, il fait même partie du même paradigme et du même consensus. Fouillez un peu mieux vos sujets si vous voulez vraiment y comprendre quelque chose.

            +25

          Alerter
        • ThierryC // 19.05.2019 à 15h22

          Justement, Allègre n’est pas un scientifique du climat. Il n’a pas plus de légitimité pour discuter des modèles climatiques que n’importe quel quidam.
          Du coup, pour vendre son livre il a du bidonner plein de chiffres. C’est très bien documenté. Ca passe auprès du grand public, qui ça n’est jamais passé auprès de gens qui connaissent le domaine.
          C’est exactement ce que dit Jancovici.

            +9

          Alerter
          • Michel Le Rouméliote // 19.05.2019 à 19h05

            … Par contre les deux derniers présidents du GIEC, qui sont des économistes, dont un spécialiste des chemins de fer, ont toute autorité scientifique pour parler du climat…

              +23

            Alerter
            • Gerald B // 19.05.2019 à 21h15

              Toujours est-il que nos climato-sceptiques septuagénaires C ALLEGRE, V COURTILLOT et F GERVAIS ont été pris en diffuseur de fake news, ce qui n’est pas le cas de la vraie communauté scientifique ^^

                +3

              Alerter
            • Fritz // 19.05.2019 à 21h58

              En effet : la « vraie communauté scientifique » est verte au Décodex.

                +12

              Alerter
      • pie vert // 19.05.2019 à 17h43

        criminel ?? tu vas où là ?
        ça suffit de criminaliser tous, ce genre de propos empêche tous débats et peut conduire à bien des excès dont l’histoire est riche, notamment au XXème siècle. Ces écolos qui virent à l’intolérance commencent furieusement à ressembler aux bolchéviques. En pays libre tu dois pouvoir discuter de tous, après à chacun ses arguments. Par contre oui cet article est bien trop long.

          +24

        Alerter
        • Jean // 20.05.2019 à 07h33

          Non, c’est véritablement criminel dans le sens où des individus, probablement par millions, vont perdre la vie du fait de l’inaction des pays riches. Inaction légitimé par l’ignorance des climato-septiques alors que ce doute déraisonable, qui contredit le consensus scientifique, est sponsorisée par des multinationationnales qui ne veulent pas que les considérations écologiques limites leurs prédations.

            +14

          Alerter
          • Patrick // 20.05.2019 à 14h26

            « des individus, probablement par millions, vont perdre la vie  » ??
            on n’en sait rien !!sur quoi est basée cette affirmation ? sur des modèles mathématiques non validés par l’observation ?

              +5

            Alerter
            • PesteMojo // 21.05.2019 à 17h38

              ça s’appelle la guerre la famine ça fais déjà des millions de mort …..

              Patrick je dois vraiment faire un listing complet de toute les problématique humaine ?

              Alimentation . Pollution . Biodiversité ect ect …. (climat) ?
              suffi de taper sur google quantité de plastique dans les océans .. pour comprendre qu’on à un problème …

              c’est déjà le cas des individus disparaisse de la planète terre par millions … humain et non humain …

              peut ton vivre sur terre avec une seul espèce ?
              la terre un superorganisme ça vous parle ? …..

              Votre problème c’est de ne pas faire les liens Cordialement ….

                +2

              Alerter
          • Idomar // 21.05.2019 à 16h47

            Et pourquoi pas des milliards ? Vos calculs svp !
            Ne soyez pas stupide vous allez contre votre cause.

              +5

            Alerter
            • PesteMojo // 21.05.2019 à 17h44

              Quelle cause … ?
              je t’écoute … zzzzzzz
              j’ai beau essayer de tromper l’ennui, en lisant ton commentaire …

              c’est drôle ? comique ?

                +1

              Alerter
          • Arkhenes // 23.05.2019 à 09h01

            Nan mais vous vous êtes au délà du ridicule… +1,5degré depuis le début de l’ère industrielle; soit disant +2degrés dans les 100 prochaines années. Et c’est ça qui va tuer des innocents par milliers??
            L’optimum médiéval, par exemple, a été bien plus chaud et bien plus brutalement, et c’était un moment de très grande prospérité (récoltes bonnes et régulières). Pareil au moment de l’apogée de l’Empire romain.
            Alors arrêtez vos prédictions stupidement catastrophistes.

              +5

            Alerter
      • azuki // 19.05.2019 à 17h54

        Toute cette rationalité n’empêche pas un peu de «bigoterie scientiste». Il dit quand même quelque chose comme «croyez sur parole les scientifique, car vous communs des mortels n’êtes pas assez intelligents pour savoir de quoi ils parlent».

        Or une scientocratie comme une technocratie je sait par expérience que c’est tout sauf neutre, innocent et déconnecté des vicissitudes du monde moderne ! La technocratie Européenne en est un excellent exemple. La bombe atomique que les Japonais on pris sur la g…. un autre. Les récentes études sur la validité des publications scientifiques dans notre monde fondé sur la finance une troisième.

        Les scientifiques n’ont pas toujours raison, ils se trompent aussi, et il y en a des mauvais, des malhonnêtes et même des manipulateurs ! D’ailleurs Claude Allègre a publié des travaux scientifiques tout a fait sérieux et valides : Allègre EST un scientifique même s’il raconte n’importe quoi sur des domaines qui sortent de son domaine de compétence pour des motifs qui restent a déterminer.

        Donc non, je ne laisse en aucun cas les scientifique avoir le monopole de la réflexion concernant les sujets scientifiques. La science neutre basé sur un savoir objectif, j’y crois autant qu’au monde arc-en-ciel de petit-poney. Il faut être fou ou scientifique pour croire ça ! Et se faire manipuler n’a pas moins de conséquences que de manipuler.

        Bref, globalement je lui donne raison dans cet article mais attention à la subjectivité qui dérive vite vers l’arrogance. Bien entendu, je vais prévoir un petit stage d’auto-réflexion personnelle sur le sujet…

          +15

        Alerter
        • traroth // 20.05.2019 à 10h34

          Demander aux gens de se documenter correctement avant d’affirmer quelque chose, ça n’est pas du tout dire qu’ils ne sont pas assez intelligents. Ça, c’est juste votre interprétation fortement biaisée.

            +8

          Alerter
        • Idomar // 21.05.2019 à 17h18

          Heu allons y doucement, les scientifiques disent qu’une démonstration est toujours temporelle, elle est le résultat de faits, connaissances, pensées, moyens à un instant T.
          On pourrait reprendre toutes les conclusions scientifiques d’un instant T qui ont été revues au moment T+1. (exemples récents : ulcère digestif, matière noire etc.) ou les conjectures mathématiques.
          Ce n’est pas parce qu’il y a un semblant de rationalité logique que les conclusions sont bonnes, définitives, acquises ! C’est même le principe de la science que de se remettre en cause régulièrement.
          Le scientisme n’est pas une preuve en soi.

          Et n’oublions pas que nous allons droit dans le mur … quoique nous fassions, bon d’accord ça va prendre 5 milliards d’années mais ça va arriver…Sauf Erreur Ou ommission des calculs scientifiques.

            +2

          Alerter
      • R.C. // 21.05.2019 à 12h24

        Il n’empêche que cet article, lu avec un peu de recul, laisse une désagréable impression.
        La science ne saurait se tromper, dogme explicite, et ses serviteurs non plus, dogme implicite.
        Pourtant, dans bien des domaines embrassant des données complexes, la fragilité réside dans les interprétations. Or les scientifiques sont des humains qui ont une part plus ou moins grande de subjectivité et sont loin d’être infaillibles. La science peut également être l’objet d’enjeux « supérieurs », au service desquels semi-vérités, mensonges par omission et manipulations diverses sont convoquées.
        Les catastrophes de Tchernobyl, Three Mile Island, Fukuchima l’ont mis au jour. Pourtant, le nucléaire, c’est bien un des noyaux durs de la Science, non ?

        De là à vouloir interdire aux organes d’information de laisser la parole à des opposants à la théorie du réchauffement climatique, paraît une prétention un peu totalitaire (qui ne peut que renforcer la méfiance de certains).
        Notre monde médiatique est suffisamment gangréné par la censure (*) sans qu’il soit utile d’en rajouter une couche en interdisant tout débat contradictoire sur le climat.
        On trouve toujours de bonnes raisons pour justifier la censure de ses adversaires. Jusqu’au jour où l’on est soi-même la victime de cette censure…

        *) temps de parole charcuté pour les listes politiques discordantes, prime à la pensée macronisante, dogmatique européiste, godwinisation des gilets jaunes et de leurs revendications, explication universelle du Mal par le théorème russe, etc.

          +6

        Alerter
    • NulH // 19.05.2019 à 16h23

      Pocede valable pour tout ce qui se veut SCIENCE : Jancovici à raison de noter que la science avance selon un protocole séculaire, dont les revues à comité de lecture par des pairs sont l’élément majeur du progrès scientifique.

      Je suggère donc ici, de relire son texte, et, puis d’argumenter selon ce protocole.

      Un « utilisateur passionné  » de compréhension scientifique. et donc lecteur de quelques publi… a comité de lectures scientifiques…

        +6

      Alerter
      • Emmanuel Grenier // 20.05.2019 à 16h50

        Le problème est que la fraude est désormais plus que courante dans les revues à comité de lecture, comme le montre cette synthèse :
        https://www.mdpi.com/journal/publications/special_issues/scientific-publishing

        Ce n’est donc plus un critère, selon moi. Même si on aura évidemment davantage confiance en un article de Nature qu’en un article de 20 minutes…

          +3

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        • Yannis // 20.05.2019 à 19h47

          Effectivement, la partie concernant les nouvelles théories et avancées scientifiques, valables uniquement si elles sont publiées dans les deux principales revues anglo-saxonnes, Science et Nature (appelons a cat a cat, si vous ne maitrisez pas l’anglais technique de votre discipline ou l’anglais tout court, vous êtes exclu de cet univers si pur et si convivial, même avec une traduction automatique ou un excellent traducteur…), laisse assez dubitatif quand on sait que derrière la « transparence scientifique » se cachent beaucoup d’intérêts économiques et politiques, donc les lobbies ou des cercles d’influence idéologique.

            +4

          Alerter
    • marire // 21.05.2019 à 09h05

      Pourquoi les crises ressort-il ce vieil article?
      Le climat est devenu la nouvelle religion. Il faut envoyer en enfer ceux qui ne croient pas aux causes anthropiques du climat. Cet histoire de réchauffement frise la pensée unique et occulte des problèmes écologiques autrement plus avérés: le risque nucléaire ( qui en France est très important), la dégradation des sols par les produits phytosanitaires, la pollution de l’air, etc.

        +3

      Alerter
      • Bouddha Vert // 21.05.2019 à 13h09

        Les faits sont têtus, l’origine anthropique de l’excès de CO2 est validé par le fait que le %age de CO2 dans le mix atmosphérique avec du C14 est en baisse depuis la fin du XIXème siècle.
        Par ailleurs, la dynamique du changement est sans équivalent depuis 800 000 ans (Voir les carottages en antarctique réalisés et analysés, de mémoire autours de 1997).

        Je m’interroge sur votre terme de « religion », nous ne sommes pas, avec ce sujet, dans une conversation où les opinions sont opposables à des faits analysés par la communauté mondiale des scientifiques.
        Cordialement

          +2

        Alerter
        • R. // 23.05.2019 à 18h11

          Les faits valident en effet cette hypothèse. Il reste néanmoins qu’elle soit « vendue » comme une religion. Ces faits que vous évoquez ne sont pas compréhensibles et encore moins validables pour la majorité: cela signifie que le réchauffement, on y croit ou on n’y croit pas, pour la plus grande majorité des gens.

            +1

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    • R. // 23.05.2019 à 18h07

      Pas qu’un peu. La plupart des scientifiques pensent que leur façon de réfléchir est la seule et unique, bonne façon.
      Il y a, entre le relativisme absolu et absurde de la sociologie qui a mal compris Kunt et Feyerabend, et la science ultraconformiste d’aujourd’hui, un gouffre peu fréquenté. La confusion des journalistes n’est pas volontaire; ils ne comprennent pas de quoi ils parlent et c’est là le vrai problème: il est le même que pour la politique ou l’économie. Les journalistes d’aujourd’hui sont pour la plupart universitaires mais ils ne maîtrisent que rarement leur sujet. Ce sont des amuseurs public dont le seul but est de faire du chiffre ou de servir le consensus global, sans déontologie, sans passion, sans talent.

        +1

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  • Fabrice // 19.05.2019 à 08h00

    Le problème de l’article c’est limiter aux spécialistes le débat, ne fera pas taire les climatosceptiques qui souligneront un complot.

    Si on suit la thèse de monsieur joncovici, Olivier n’aurait pas le droit de contester les décisions politiques car n’étant pas politiciens ou M de Villiers contester la thèse reconnue des Historiens sur les pères fondateurs de l’Europe.

    Non le débat doit se faire sur les médias et aux climatologues de s’entraîner à défendre leurs études et à se résoudre à ne pouvoir convaincre ceux qui sont dans le même déni que les platistes car il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

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    • Marlon // 19.05.2019 à 08h13

      L’histoire n’est pas une science. Comme le dit Jancovici, c’est toute la différence

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      • gracques // 19.05.2019 à 09h00

        Oui , beaucoup ici confondent science dure et politique !

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      • DLG // 19.05.2019 à 09h17

        Tout à fait d’accord avec vous Marlon.
        J’avais la même réserve que Fabrice initialement, et je reconnais l’existence d’un risque de « dérapages » tel que ceux-ci est induit par l’approche de Jancovici.
        Mais si on précise bien que cette approche est essentiellement valable pour les conclusions des sciences dures, et que dans le cas des sciences molles (dont l’histoire et l’économie), qui sont éminemment politiques et par ailleurs plus abordables pour le grand publique, on ne l’utilise pas pour vitrifier le débat, moi ça me va.
        Après il est très clair qu’il faut être très vigilant sur ce point.
        Je comprend vos doutes et vos craintes Fabrice, j’ai les mêmes (tout particulièrement sur les questions européenes et géopolitiques de manière générale), mais reconnaissez que quand on parle de science dure, il est insupportable d’entendre déblatérer des gens dont les propos sont point par point contredis par la littérature scientifique pour la simple et bonne raison que les journalistes sont au choix des fainéants incapables de se renseigner sérieusement sur le sujet dont ils parlent ou bien des cyniques irresponsables qui ne veulent que générer de l’audience, peut importe le prix.

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    • Patrique // 19.05.2019 à 08h30

      Avez-vous déjà entendu s’exprimer librement dans un média français un climatologue ayant démissionné du GIEC ? Moi, jamais.

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      • Bouddha Vert // 19.05.2019 à 14h47

        Pour une raison simple, la fonction de climatologue n’existe pas!!
        Tout au plus, trouverez vous des glaciologues, biologistes, thermodynamiciens…
        La climatologie n’est pas une science, en revanche, la synthèse des travaux touchant à tout ce qui fait le climat permet d’avoir une approche sur les moteurs et les dynamiques du climat terrestre, ou martien… voir les travaux de l’institut Pierre Simon Laplace.

        Quel seraient donc ces climatologues dont les médias français tenteraient de mettre la parole sous le boisseau?

        Avez vous entendu dire que Jean GABIN aurait visité la face cachée de la lune? Moi, jamais!

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        • Michel Le Rouméliote // 19.05.2019 à 19h16

          Ah, bon ? la climatologie n’existe pas ? Et qui étaient donc Charles-Pierre Péguy, Pierre Pédelaborde, T. J. Chandler, H. Lieth, C. W. Thornthwaite, P. Cure, H. Gaussen, C. Troll (un Allemand !), P. Pagney, J. Dubief, Alice Picard, Marcel Leroux… ou Judith Curry, etc…
          La climatologie est une science géographique. J’ai réussi l’UV de climatologie lors de l’année universitaire 1970-1971 à l’Université des sciences de Grenoble.
          C’est vrai que je ne suis pas physicien, mais que géographe, ce qui m’a permis de faire aussi un peu de glaciologie, de la géomorphologie avant d’aller vers la géo humaine pour mon doctorat…
          J’ai dû louper un épisode…

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          • Bats0 // 19.05.2019 à 20h45

            Alors effectivement le terme « climatologie » peut porter à confusion dans sa définition, tout dépend comment on aborde le terme « science ».
            Selon le centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), il y aurait deux définitions principales : https://www.cnrtl.fr/definition/science :
            I – Somme de connaissances qu’un individu possède ou peut acquérir par l’étude, la réflexion ou l’expérience
            II – Ensemble structuré de connaissances qui se rapportent à des faits obéissant à des lois objectives (ou considérés comme tels) et dont la mise au point exige systématisation et méthode
            Pour ma part ayant des notions de physique (thermodynamie entre autre), j’aurai une préférence pour la seconde définition qui indique à son propos de « lois objectives ».
            Quand au terme « climatologie », certains parle de science (wiktionnaire et universalis), mais la plupart, mentionne une « étude climatique » (infoclimat.fr ne mentionne pas ce terme dans son lexique). Mais il est difficile de parler de « lois objectives » en ce qui concerne la climatologie, ou plus exactement l’étude météorologique.

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        • Emmanuel Grenier // 20.05.2019 à 16h59

          Il faudrait alors prévenir notre climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC, qui se présente partout comme tel ! Alors que sa formation initiale est en physico-chimie et que son travail de recherche porte principalement sur la glaciologie, après une thèse sur la formation des grêlons. Gérard Mégie, son ancien parrain et prédécesseur à la tête de l’institut Laplace, se présentait aussi comme climatologue alors que sa spécialité était l’utilisation des LIDAR en météorologie.

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 11h16

      « Olivier n’aurait pas le droit de contester des décisions politiques »
      Sauf erreur de ma part, les sciences dures, physique, chimie… ne varient pas selon l’opinion politique des chercheurs SCIENTIFIQUES ?
      Dans les crises-fr, OB a fait un dossier sur le changement climatique en s’appuyant sur des données validées par la communauté scientifique.

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      • azuki // 19.05.2019 à 18h26

        Ben en fait si, les sciences sont complètement influencées par l’observateur, ses croyances, le niveau de ses connaissances, ce qu’il veut chercher ou ne pas voir, la culture, la politique… bref par ce que le scientifique est, par ce qu’il croit, parce qu’il a envie de croire et par le contexte. Dois-je vous parler de l’histoire des sciences ? Pensez vous que nous sommes arrivé à «la fin de l’Histoire» ?

        Dois-je donner des exemples de plantages magistraux ? Vous raconter comment une différence de point de vue peut modifier la compréhension d’un phénomène et ses implications ? Que le monde et la science soit entièrement composés avec un algèbre de boole ? Pensez vous que la science soit déconnectée du monde physique et de la société humaine ? Que pensez vous des petit suffixe du genre «…dans tel contexte et dans l’état actuel de nos connaissances…» ?

        La neutralité et l’objectivité scientifique sont des mythes, ou au moins une utopie. Il faudrait que la science soit un système complet et sans défaut applicable dans un monde complètement expliqué. Il y en a qui disent que Dieu existe. Il y a aussi des scientifiques très crédules. Ou que ça arrange intellectuellement de ne pas se poser trop de question sur certains sujets. (je ne jetterais pas la première pierre comme on dit).

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    • Thierry goalie // 19.05.2019 à 15h38

      Le temps s’accélère, et la mémoire se réduit. Ou dit autrement, la capacite de l’humain à stocker de nouvelles informations est limitée, comme notre société génére un flux constant d’informations, la nouvelle information, pousse la précédente. Le slogan remplace la réflexion. On ajoute à cela le peu de goût à l’effort, pourquoi perdre du temps à rechercher une source d’information que l’on ne comprend pas….
      Le problème du climat et de l’évolution de l’humanité est philosophique et sociétal. Si tout le monde ne peut plus comprendre, qui peut décider ? Devons nous passer un test de compétences pour voter aux prochainez élections ? Nous avons atteint les limites de la démocratie….. Quel est l’autre modèle ?

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      • Gerald B // 19.05.2019 à 16h59

        Le problème de l’évolution de l’humanité est philosophique et sociétal si vous voulez…
        Le problème du climat relève de la science à savoir, le réchauffement est-il d’origine anthropique.
        Si oui, est-ce dû au CO2 et si oui, la température suivra-t-elle rapidement ou non l’augmentation du CO2 ?
        Depuis des milliers d’années, le CO2 a varié de 180 ppm à 300 ppm. En 2019, nous avons atteint les 410 ppm.
        https://youtu.be/gH6fQh9eAQE?t=205
        S’il y a corrélation entre le CO2 et le réchauffement, ce n’est pas uniquement les limites de la démocratie que nous allons rapidement atteindre. Je dirais l’effondrement de l’espèce humaine….

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      • azuki // 19.05.2019 à 18h32

        «L’histoire ne se répète pas» … mais elle bégaye sérieusement. Depuis quand les sociétés humaines arrivent a se réformer avant d’être rentré dans le mur ? Ou sans au moins une contrainte forte qui le leur laisse pas le choix ? J’ai beau relire mes manuels d’histoire, j’ai dû rater ça….

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        • Serge F. // 22.05.2019 à 01h24

          C’est normal, nos manuels d’histoire ne parlent pas des Aborigènes d’Australie.

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    • Emmanuel // 21.05.2019 à 22h15

      Religion, Politique, Science : ce sont justement 3 domaines à bien distinguer. Sinon, je vous souhaite bien du plaisir pour mener, par exemple, n’emporte quelle expérience scientifique ! Rien à voir avec la bigoterie (référence du domaine religieux justement), et je trouve que Jankovici se donne bien du mal à faire de la pédagogie. J’ai vu au-dessus un commentaire, que « la science ne saurait se tromper ». Quel contresens ! Au contraire, tout contre exemple est de nature, par exemple, à mettre à bas une théorie entière, et à ouvrir par la même occasion de nouvelles pistes pour les chercheurs, donc considéré comme source de progrès….Oui, je trouve cet article à point nommé, quand on voit la confusion qui règne sur de tels sujets, et la faiblesse de l’information….

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  • Marlon // 19.05.2019 à 08h11

    Super article. Hélas, c’est fichu : il y a trop d’imbéciles qui adorent se gaver des conneries que les journalistes leur servent. C’est une question d’entropie, comme dirait Roddier ! Donc tout cela finira mal, tant pis…

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  • Aurimade // 19.05.2019 à 08h34

    Merci monsieur Jancovici pour tout le travail que vous faites et aussi pour cette mise au point . Vous dites tout fort ce que je pense tout bas depuis si longtemps . Merci les journalistes de vous remettre en cause et de réfléchir à l’éthique de votre profession et à l’impact que vous avez sur le devenir de notre monde . Vous auriez un jour un rôle crucial à jouer dans la diffusion de l’information pragmatique et dans le soutien aux populations pour transformer notre monde dans un sens utile

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  • Jean-Marie // 19.05.2019 à 08h40

    On peut effectivement s’arrêter sur la forme, je pense plus important et utile de s’intéresser sur le fond.

    Oui les journalistes ont un pouvoir et le seul contre-pouvoir disponible se trouve dans les mains de leur confrères. Malheureusement pour l’opinion publique et pour le savoir en général, la grande majorité des journalistes, ainsi que leurs rédactions, se retrouve uniformisée par la concentration des pouvoirs et le diktat de l’audience.

    Le résultat est l’abaissement du niveau du débat qui ne peut être remonté que par les journalistes eux-même, si tant est qu’ils le veuillent vraiment ?

    Je pense que c’est ça le fond du discours de M.Jancovici et je trouve que OUI c’est important pour notre avenir intellectuel et notre développement équilibré, mais aussi pour notre vie tout simplement. La plupart des guerres récentes ont été initiées sur la base de mensonges, si des journalistes en vue avaient eu le courage et la ténacité pour les démonter, la face du monde en eût , peut-être, été changée.

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 15h55

      « il faut que les journalistes fassent leur boulot en faisant s’exprimer tout le monde. »
      @Patrick
      Absolument d’accord, j’ai hâte d’assister à un débat entre un platiste et un croyant en la rotondité de la Terre ^^

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  • Nadjil // 19.05.2019 à 08h46

    Je ne comprends pas votre post. Ce texte rappelle les normes de légitimation scientifique. Rien de plus. Tous les discours ne se valent pas, tous les discours ne sont ps de simples récits et rappeler que Newton ce n’est pas du Tolkien, c’est juste un rappel rationnel à la raison.
    la question du nucléaire est un autre problème qui reléve plus d’une pragmatique que Jancovici a la lucidité de pointer. A court et moyen terme, vu que bien peu d’entre nous sont objectivement prêts au tournant de la sobriété matérielle, le nucléaire reste l’énergie qui peut préserver une part du niveau de vie en Occident.
    Au vu de notre consommation d’énergie toute autre voie même combinée (Solaire, éolienne, hydroélectrique) entraînerait une baisse du niveau de vie de 20 à 30%… Autant dire une révolution…
    Cordialement.

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  • Gros Dos // 19.05.2019 à 08h46

    Amusant, cet exemple du prof A disant que la Terre tourne autour du Soleil, et le prof B forcément vil et inculte, indiquant que c’est le Soleil qui tourne autour de la Terre parce qu’on le voit déplacer sur la voute céleste, ce qui n’est pas pertinent et ajoute de la confusion.
    Sauf que le Soleil tourne bien autour de la Terre. Tout autant que la Terre tourne autour du Soleil : ce n’est qu’une question de référentiel (géocentrique ou héliocentrique), toute personne un minimum scientifique le comprend bien.
    Donc la vérité n’est pas unique, seuls ceux qui s’enferment dans leur propre point de vue et manquent d’ouverture d’esprit croient avoir raison, et ce n’est pas scientifique.
    D’ailleurs, même les démonstrations scientifiques, qui semblent si chères à M. Jancovici pour appuyer ses thèses, ne sont pas infaillibles. On donnera pour exemples l’incompatibilité des théories de la mécanique relativiste et de la mécanique quantique, ou encore de la dualité onde – corpuscule qui dépend de l’observation et semble donc intrinsèquement incohérente.
    Ainsi je me montre particulièrement circonspect face à des personnes qui pensent être légitimes à asséner leur point de vue et tentent de persuader que certaines opinions ne méritent pas d’être exprimées.
    Nonobstant ses analyses et études fort intéressantes au demeurant, cela concerne en particulier M. Jancovici, dont l’égo et le manque d’humilité ne sont plus à démontrer.
    Personnellement je mise plus sur l’intelligence de l’auditoire pour faire le tri, malgré les risques que cela induit.

      +49

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    • JeanRen // 19.05.2019 à 09h45

      Votre exemple est bien choisi, mais vous n’en tirez pas les bonnes conclusions. La theorie de la relativité générale et celle des quanta sont bien établies et même vérifiées expérimentalement.
      Il ne peut pas y avoir d’incohérence puisque l’une concerne l’infiniment grand et l’autre l’infiniment petit. Mais nous n’avons pas (encore ?) de théorie qui les joignent. C’est un domaine de recherche très actif; peut être la théorie des cordes, mais il n’y a pas de consensus scientifique.

        +11

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    • Loxosceles // 19.05.2019 à 10h37

      Tout à fait, ce texte est surtout une plaidoirie et un éloge de l’argument d’autorité. Que la science soit à pâte dure, molle ou avec des trous, elle reste dans tous les cas produite par des humains faillibles, influençables, aux compétences et aux connaissances incomplètes, soumis à des biais, et pourtant beaucoup souhaiteraient que nous considérions aveuglément comme déversant sur nous un savoir absolu, abouti et au-delà de tout doute sous prétexte de consensus et d’autorité scientifique à laquelle se soumettre. Amen.

      Rappelons que la science climatique est balbutiante, porte sur un objet très complexe et donc non maîtrisé (comparable au corps humain et ses maladies incurables et incomprises), contestée dans ses méthodes y compris de l’intérieur, et je m’étonne toujours du fait que le climate gate qui a démontré que des résultats avaient été sciemment falsifiés ou arrangés pour aller dans un sens attendu ait fait si peu de bruit… Tout sceptique est dès lors considéré ni plus ni moins comme un hérétique dangereux, quand bien même il est conscient des problèmes écologiques, dont l’hystérie climatique n’est qu’un arbre qui cache malheureusement une beaucoup plus grande forêt…

      Quant à ceux qui disent qu’il ne faut pas mélanger science et politique, ils devraient se pencher sérieusement sur les dessous du GIEC avant d’avancer un tel argument… Les sceptiques ne sont pas les seuls contre qui on peut brandir l’argument massue du conflit d’intérêt.

        +24

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    • René Fabri // 19.05.2019 à 12h31

      D’un point de vue mathématique, vous avez raison. Mais d’un point de vue physique, ce n’est pas le cas.

      D’abord, comme le disait Copernic lui-même, si le soleil tournait, alors presque tout l’univers tournerait aussi autour de la terre, y compris des étoiles très éloignées. Les étoiles du zodiaque se déplaceraient à une vitesse énorme (bien supérieure à la limite de la vitesse de la lumière établie postérieurement).

      Ensuite, un mouvement de rotation comporte une force de Coriolis qui est décelable avec un pendule de Foucault. C’est dû au principe d’inertie du mouvement d’une masse. L’expérience a été faite de nombreuse fois et montre bien les courbures du déplacement de la terre.

      Néanmoins, le soleil se déplace lui-même, ainsi que la galaxie, mais pas autour de la terre.

      Cela dit, je ne suis pas certain que Jancovic soit bien conscient de ces deux preuves physiques du mouvement, et je ne suis pas d’accord avec lui sur le sujet du climat, ni sur surtout sur l’idée d’empêcher la liberté d’expression et les débats.

        +10

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      • Bats0 // 19.05.2019 à 21h09

        Ok avec vous René Fabri concernant le point de vue physique (il semblerait que Gros Dos est un omis un phénomène physique essentiel qui s’appelle la gravité), par contre, soyez certain que J.M. JANCOVICI est bien conscient de ces preuves physiques du mouvement : s’il est un domaine où il excelle, c’est bien dans la physique (science) (je pense que c’est un domaine qui le passionne, sinon comment expliquer qu’il prenne autant de temps à s’employer à vulgariser ces domaines que son le climat et l’énergie ?).

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 14h32

      « Personnellement je mise plus sur l’intelligence de l’auditoire pour faire le tri, »
      @Gros Dos
      Sur certains sujets très pointus ou très complexes comme le réchauffement climatique dans lequel aucun scientifique n’a TOUTE la connaissance, il est très hasardeux de miser sur l’intelligence de l’auditoire me semble-t-il.
      Dans un débat entre un climato-sceptique représentant une poignée d’individus et le représentant du GIEC, représentant des centaines de scientifiques ayant analysés des milliers de revues de leurs confrère (en gros la communauté scientifique), mon cerveau ne balance pas trop.
      Déjà répondre à la question, combien de publications scientifiques sur le sujet de la part des ces climato-sceptiques versus les autres…

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      • gryzor // 19.05.2019 à 19h03

        En effet, LE critère de credibilitè scientifique réside dans le nombre de publications de l’auteur, ainsi que dans le nombre de citations dont ses travaux font l’objet.

        Qu’on le veuille ou non, la communauté scientifique est une communauté humaine, et elle en subit un tres grand nombre de travers. Discutez avec tel étudiant, qui vous expliquera comment son maitre de thèse force son propre nom sur telle ou telle publication… pour faire monter son compteur à » la facebook ».

        Et le scandale a été dénoncé mais reste entier, du fait que les maisons d’editions scientifiques, centrales dans le processus de « consensus scientifique », ont été privatisées et surconcentrées. Tant de pouvoir entre les mains de quelques uns.

        Alors, sans m’exprimer sur le sujet de la climatologie auquel je ne comprends rien, permettez moi de dénoncer ce dogme, qui veut que les sciences « dures », à la pointe du « progrès », sont le résultat d’un consensus scientifiquement établi. Désolé, mais ce processus est rempli de très graves biais.

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      • Cyd // 19.05.2019 à 19h28

        « Dans un débat entre un climato-sceptique représentant une poignée d’individus et le représentant du GIEC, représentant des centaines de scientifiques ayant analysés des milliers de revues de leurs confrère (en gros la communauté scientifique), mon cerveau ne balance pas trop. »

        Et pourtant en science, le nombre de supporter de tel ou tel théorie n’est absolument pas un critère.

        Nombre de découvertes l’ont été du fait de solitaire, moqué et ostracisé par leurs pairs (la tectonique des plaques par exemple)

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        • Gerald B // 19.05.2019 à 21h40

          Celle-là, je la connais. N’importe quel enfant ne peut que se dire : « mais ça s’emboîte !? »
          En 1912, Alfred Wegener a eu une intuition géniale (ou pas tant que ça) sauf qu’il a donné une mauvaise explication car la tectonique des plaques et le mouvement de convection du manteau étaient inconnus.
          Vous êtes en 1912 et un quidam affirme que les continents bougent grâce aux marées lunaires WTF ^^

          « La principale faiblesse que présente la théorie de Wegener est liée à la raison véritable de la dérive des continents : ignorant à l’époque les mouvements de convection du manteau terrestre, il impute l’origine de ces mouvements aux marées lunaires »
          http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/histoire-tectonique-plaques.xml#hypothese-expansion-oceanique

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      • Michel Le Rouméliote // 19.05.2019 à 19h31

        Plus de 31000 scientifiques ont signé l’Oregon Petition depuis qu’elle a été lancée par l’Oregon Institute of Science and Medicine en 1999. Les papiers scientifiques publiés, le plus souvent en anglais, dans des revues à relecture par les pairs et à fort impact factor se comptent par dizaines de milliers ! Mais on n’en parle pas en France, il faut aller sur des sites américains, australiens ou russes…

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        • Gerald B // 19.05.2019 à 21h52

          Celle-là, je la connais aussi. Une pétition que n’importe qui pouvait signer sur l’honneur en déclarant des diplômes en veux-tu, en voilà ^^
          https://www.desmogblog.com/oregon-petition
          En avril 1998, Art Robinson et son organisation, l’Oregon Institute of Science and Medicine, ainsi que le George C. Marshall Institute, soutenu par Exxon, ont co-publié la tristement célèbre « Pétition de l’Oregon » qui prétend avoir recueilli 17 000 signataires d’un document dénonçant les réalités du réchauffement planétaire.
          La pétition était accompagnée d’une lettre d’accompagnement de Frédéric Seitz.
          Faits remarquables sur Frédéric Seitz : https://fr.wikipedia.org/wiki/Frederick_Seitz
          …Néanmoins, des travaux de recherche menés depuis à propos de l’action du lobby du tabac ont conclu que Seitz, qui avait obtenu 45 millions de dollars d’allocation de recherche de la part de Reynolds…
          , « …a joué un rôle-clef (…) dans l’assistance apportée à l’industrie des tabacs pour embrouiller l’opinion à propos des effets du tabac sur la santé. » Dans une note interne des syndics de l’industrie du tabac (1989), un responsable de Philip Morris International décrit Seitz comme « trop âgé et insuffisamment rationnel pour formuler des avis ».
          Dans ce même article, à propos des dangers du tabagisme passif, il conclut qu’« il n’y a aucune véritable preuve scientifique que le tabagisme passif soit véritablement dangereux dans des circonstances normales

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        • Gerald B // 19.05.2019 à 21h56

          Cadeau : un article du Monde qui laisse aussi rêveur sur votre merveilleuse « pétition Oregon ».
          J’en ai d’autres sous le coude si vous voulez ^^
          Ce que cache la pétition de l’Oregon :
          https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/26/ce-que-cache-la-petition-de-l-oregon_1324990_3244.html

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          Alerter
          • Fritz // 19.05.2019 à 22h00

            Si c’est Le Monde qui le dit… Je suppose que cette pétition est ornée d’une pastille rouge par le Décodex ?

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      • azuki // 19.05.2019 à 19h38

        Ce n’est pas parce qu’on n’a pas toutes les connaissances sur un système complexe qu’il n’est pas démontré. C’est d’ailleurs la base de la thermodynamique.

        Si les campagnes se dépeuplent au profit des villes, même si on ne connaît pas tout des individus, de leur comportement, de leur origine, de leur nombre exact, de la manière dont ils vont s’intégrer à la ville, du timing, de la manière dont la ville va évoluer :

        – on sait et on peut constater que ça se produit.
        – on peut établir des théories prévisionnelles valides même en connaissant imparfaitement les causes et conséquences du phénomène.
        – Certes des événements peuvent modifier ces prévisions : nouvelles données (changement économique) ou les bouleverser (guerre, tsunami…) ce qui ne remet pas en cause les fondements du modèle qui peut et doit s’afiner au fil des nouvelles données.
        – on peut établir des théorie sur les causes : causes économiques (mécanisation, pauvreté…)…
        – on sait que la ville va se modifier avec un nombre de logements globalement en augmentation et aucunement stable ou en diminution.
        – On peut anticiper accompagner les changements par des plans d’urbanisation et économiques… ou ne rien faire ce qui finit en général par un gros bordel infiniment plus difficile et coûteux a corriger qu’a anticiper.
        – on peut ne rien changer sauf à mettre des militaires pour protéger les quartiers riches de tous ces pauvres, ce qui ne résout aucun problème et se finis toujours très mal.

        Bref, même sans connaître exactement les cause et les conséquences, dénier le phénomène n’est pas signe d’intelligence.

          +3

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        • Loxosceles // 20.05.2019 à 10h27

          Il ne s’agit pas uniquement d’observer objectivement les choses pour démontrer qu’elles sont vraies. Dans le cas qui nous occupe ici, l’on fait état par exemple d’une montée du niveau des mers de l’ordre d’un à deux mètres par siècle. Dans les faits, le niveau observé depuis le début allégué du réchauffement se borne à 20-30 cm par siècle même en extrapolant les mesures actuelles. Il y a donc objectivement des données truquées qui vont dans le sens d’un catastrophisme démesuré (c’est le cas de le dire).

          Même les sceptiques ne nient pas – dans leur ensemble – qu’il puisse y avoir, ou qu’il ait pu y avoir un réchauffement, pendant certaines décennies au cours du passé récent. Ce qui est mis en question est son ampleur, sa gravité, son origine uniquement anthropique, mais aussi la politisation du sujet dans le sens d’une instrumentalisation, l’hystérie contre-productive voire néfaste qu’il y a autour, un détournement voire un dévoiement éventuel de la science dans ce cadre, etc. Les sceptiques – ceux que l’on voudrait bien réduire au silence – ont une attitude tout autant rationnelle que ceux qui vont dans le sens du prétendu consensus (notion qui n’a pas de sens en science, qui n’est pas là pour établir des dogmes). Consensus apparent qui s’explique surtout par le suivisme des scientifiques vis à vis des autres scientifiques, c’est à dire par une foi excessive de ces derniers envers l’infaillibilité des leurs et de leur discipline. Une question sociologique à part entière…

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    • Ulugh Beg // 19.05.2019 à 15h35

      Ben non, vous faites erreur: le soleil tourne autour du centre de gravité commun (non pas du système Soleil-Terre mais du système Soleil-ensemble des autres corps, en pratique surtout Jupiter). Au final, il se déplace de deux tiers de son diamètre…
      Pas de quoi illustrer votre propos.

        +8

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 16h29

      @gros dos Vous dites : « Sauf que le Soleil tourne bien autour de la Terre. Tout autant que la Terre tourne autour du Soleil »
      C’est faux. Le soleil tourne autour d’un des foyers de l’ellipse du système terre-soleil, mais la différence immense de taille entre eux est telle que ce mouvement est totalement négligeable.
      Si vous prenez Mars par exemple ou le centre de la Galaxie comme référentiel, c’est toujours la Terre qui tourne autour du Soleil.
      Si vous prenez la Terre comme référentiel, c’est plutôt la totalité de l’univers qui tourne autour de la Terre, ce qui est ridicule et ne sert à rien.

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    • Emmanuel // 21.05.2019 à 22h31

       » La terre tourne bien autour du soleil » ; « La vérité (scientifique ? ) n’est pas unique » ; hum….Je crois que vous poussez le bouchon un peu loin : dit comme ça, on dirait une forme de relativisme, alors que l’opposition de la première proposition (terre-soleil) décrit deux choses qui n’ont rien à voir. Quand à la deuxième proposition, elle me fait juste penser à la phrase de Pirandello, qui écrivait :  » à chacun sa vérité » ; sauf qu’il n’était justement pas sur un registre scientifique, mais plutôt poétique ou philosophique….attention de ne pas manier les paradoxes, jusqu’à des … contre-vérités (!).

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  • xavier37 // 19.05.2019 à 08h46

    Pauvres citoyens qui attendent des médias de faire leur éducation scientifique ou autre… (sauf quelques exemple trop rares dans le PAF).
    Les médias sont devenus une industrie comme les autres à notre époque. Leur but, faire de la valeur (valeur = pognon).
    Le mensonge (conscient, par omission, par ignorance….) est leur fond de commerce principal de même que le démenti du mensonge précédent.
    Donc si vous voulez être informé, cherchez, sélectionnez, mais ça ne tombera pas tout seul.
    Jancovici a raison, fut il polytechnicien!

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  • Pierre D // 19.05.2019 à 08h49

    « Savoir où est le bien et s’en détourner, il n’y a pas de pire lâcheté » – Confucius.

    « – Il n’y a pas de phénomènes moraux rien qu’une interprétation morale des phénomènes » – Nietzsche – Par delà le Bien et le Mal

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    • Graindesel // 19.05.2019 à 10h04

      « rien qu’une interprétation morale des phénomènes”

      Ce qui permet de détruire un pays et de massacrer des êtres humains en toute bonne conscience (Irak, Libye, Syrie, Yémen, Ukraine…).

      De la part d’un professeur de littérature psychotique qui préconisait de liquider les faibles et de se débarrasser des malades. Et de comme toutes façons selon lui le libre arbitre n’existe pas, tout est justifié par avance.

        +1

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      • Pierre D // 19.05.2019 à 10h25

        Ce que vous énoncez est le contraire des « phénomènes », c’est le produit artificiel de l’homme. Vous racontez n’importe quoi.

          +4

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        • Graindesel // 19.05.2019 à 10h31

          Hum… c’est… votre interprétation…

          Curieusement je ne trouve pas le mot « artificiel » chez Nietzsche, mais vous allez sans doute m’éclairer…

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          • Pierre D // 19.05.2019 à 10h48

            Normal, puisque c’est le contraire.

            Une guerre ce n’est pas quelque chose qui tombe comme ça du ciel, c’est une décision prise par des hommes.

            Un phénomène échappe à la volonté humaine et un des buts de la science est son étude.

              +4

            Alerter
            • Graindesel // 19.05.2019 à 11h57

              Cela devient très intéressant.

              Puis-je vous faire remarquer que pour Nietzsche tout est « phénomène » au sens où vous l’entendez, car selon lui le libre arbitre n’existe tout simplement pas? Et donc les « décisions » prises par les hommes sont des phénomènes. Il n’y a pas de volonté humaine, il n’y a que « der Wille zur Macht ».

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              Alerter
            • Madudu // 19.05.2019 à 13h43

              “– Il n’y a pas de phénomènes moraux rien qu’une interprétation morale des phénomènes”

              Il ne parle là que des phénomènes moraux, et non pas des phénomènes en général.

              Ce qu’il dit ici c’est qu’il n’existe pas de phénomène intrinsèquement moral ou immoral, les attributs moraux que l’on affecte aux phénomènes sont les fruits de nos interprétations et non pas les fruits des phénomènes.

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              Alerter
            • Graindesel // 20.05.2019 à 08h56

              « Il ne parle là que des phénomènes moraux, et non pas des phénomènes en général.  »

              De plus en plus intéressant.

              « Es gibt gar keine moralischen Phänomene, sondern nur eine moralische Ausdeutung von Phänomenen. »
              Et quand on cite il est bien de mentionner l’oeuvre (« Par delà le bien et le mal », aphorisme 108).

              Une (meilleure) traduction est: « Il n’existe vraiment aucun phénomène moral »…

              Et du moment que les phénomènes moraux n’existent pas, l’auteur nous parle bien des phénomènes « en général ».

              Ainsi polluer, voler, violer, tuer, génocider, bien ou mal, c’est une question d’interprétation…

              Voilà bien une façon de penser qui peut expliquer beaucoup d’événements du siècle dernier et jusqu’à aujourd’hui.

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              Alerter
            • Serge F. // 22.05.2019 à 08h50

              Merci Graindesel pour ces éclairages. Je n’ai jamais trouvé Nietzsche sympathique. Votre démonstration me conforte.

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  • gracques // 19.05.2019 à 08h59

    Non pas dans ce domaine, les recherches hes sont essentiellement le’fait d’organisme publics. On est pas dans l’agro- business ou la pharmacie.

      +6

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  • Talmi // 19.05.2019 à 09h04

    M.Jancovici reconnaît lui même dans cette tribune qu’il n’a pas les « connaissances métiers » pour évaluer adéquatement les éléments techniques qui sous tendent les analyses scientifiques, pourtant on ne peut guère échapper aux « analyses » de ce Monsieur sur ces sujets, visiblement il faudrait pourtant que ses avis non informés soient incontestables et indiscutables.

    Par ailleurs ce genre de discours sur l’objectivité d’une connaissance au nom de sa supposée scientificité est exactement le genre d’arguments qu’en entend dans la bouche d’économistes orthodoxes dont la seule vertu est d’avoir systématiquement tord.
    La comparaison avec les programmes au collège, dont le contenu ne brille pas par sa scientificité (ce n’est évidemment pas le but, donc on ne peut guère reprocher ça aux collèges dont la transmission des connaissances n’est pas la seule mission) est, elle, proprement affligeante.

      +11

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    • gracques // 19.05.2019 à 09h13

      Jancovici reconnaît lui même ses limitations et se limite à la vulgarisation , f’est à dire à la commjnication’la,plus fidèle possible de l’état des connaissances scientifiques telles que communément admises par cette communauté avec les procédures expliquées dans l’article.
      Ne faites vous pas la,différence entre le statut de scientificité des maths ou de la,physique avec des disciplines ( honorables , mais obeissant par nature a d’autres regles) comme l’histoire ou l’économie ?

        +8

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      • Talmi // 19.05.2019 à 09h20

        Les sciences sont paradigmatiques et évolutives, les découvertes d’aujourd’hui seront un jour dépassées et « fausses ». C’est comme ça pour toutes les « sciences ».
        Et oui M.Jancovici n’est pas un scientifique, c’est un simple vulgarisateur. Or c’est ni plus ni moins la vulgarisation par d’autres qu’il rejette dans son papier. Si seuls les scientifiques qui ont mené les recherches peuvent s’exprimer sur ces sujets et bien qu’il change d’orientation !

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        • gracques // 19.05.2019 à 09h41

          Précisément , les sciences évoluent …. par la connaissance scientifique et par le processus explique paf Jancovici et pas par les débats télévisuels !
          Quant au rôle de vulgarisateur , c’est celui que tout média (intermediaire) devrait avoir en la matière , faire passer l,état de la,science à un moment T et pas inviter des clowns qui ne publient rien dans le’domaine ou ils interviennent dans les médias.

          Allègre est à la ‘climatologie’ (si on peut regrouper l’ensemble des sciences qui s’occupent de cette question sous ce barbarisme) ce que Bern est à la l’histoire (qui pourtant n’est pas une science dure).

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          • Talmi // 19.05.2019 à 09h57

            Sur Allègre et Bern, et tant d’autres croyez-moi je suis d’accord.
            Mon problème avec le propos de M.Jancovici est qu’il véhicule lui même des éléments qui sont discutables et discutés dans les milieux scientifiques, cela en étant pas lui même issu de ce milieu, mais qu’il donne l’impression avec ce papier de refuser toute discussion ou remise en cause de son point de vue, pas tant à cause des arguments sur le fond qui viendraient le contredire, mais à cause de la qualité des personnes qui les avancent (ancien ministre de l’éducation, journalistes, ou gourou adversaire mais avec des conclusions différentes).
            La science ne saurait être débattues dans ses conclusions scientifiques établies par les scientifiques (jusqu’à ce qu’ils se contredisent eux-même, alors il sera temps de corriger les choses), cependant rien ne devrait empêcher les profanes de débattre de quelles conclusions politiques ils veulent tirer des données scientifiques dégagées par les scientifiques.
            En clair : réchauffement climatique, ok. Que fait-on de cette donnée ?
            J’ai vu des interventions de ce monsieur où face au refus d’adopter les solutions qu’il préconise face au problème, il traite tout ce petit monde de crétins à courte vue. Or la décision politique relève du corps politique même si des données scientifiques peuvent être incluses dans l’équation. Aussi éclairée soit l’analyse scientifique elle ne saurait se substituer à la démocratie.
            Une dictature qu’elle se dise éclairée ou non reste une dictature.

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            • Gerald B // 19.05.2019 à 14h02

              « il traite tout ce petit monde de crétins à courte vue. »
              Concernant les décisions politiques sur les EnR, sachez que la cour des comptes a le même avis que JMJ*.
              121 milliards d’euros de soutien public (nos impôts) au bénéfice des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque.
              *Une autre de leurs formules en réalité assassines : «Des charges importantes, durables et mal évaluées».
              … « soutien à l’électricité photovoltaïque, pour un résultat minable. … pas moins de «38,4 milliards d’euros pour les finances publiques», pour… 0,7% de la production d’électricité…
              http://huet.blog.lemonde.fr/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/

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              Alerter
            • Patrick // 19.05.2019 à 14h38

              en ce qui concerne les EnR , les Allemands commencent à se poser sérieusement la question.
              Ils ont investi lourdement ( 500 milliards d’€ !! quand même !! ) et sont en train de se rendre compte qu’ils dégagent toujours autant de CO2 en plus d’avoir mis la pagaille dans leur réseau.
              Ils s’excitent tous contre le CO2 sans se rendre compte qu’ils sont toujours dépendants des énergies fossiles sans lesquelles leur société s’effondrerait.

                +7

              Alerter
            • gracques // 19.05.2019 à 17h01

              Ha , mais al,, je vous rejoint totalementl !
              Et même si je’suis da’cord avec jancovici et vos deux contadicteurs sur les solutions a’ adopter ,,celles ci relèvent de la,politique et non de la science.
              Mon voeux le,plus cher est que le scenario’NEGAWAT soit notre futur ….. en attendant qu’EDF entretiennent ses centrales nucléaires pour que nous puissions échanger !

                +0

              Alerter
            • Yannis // 20.05.2019 à 19h57

              Science sans conscience…

              Rares sont les personnes qui deviennent des scientifiques émérites. En revanche chacun a une conscience, et peut même en faire un sujet d’investigation.

              L’évolution des sciences a effectivement remis en question beaucoup de poncifs. Et aujourd’hui notamment, le fait que le réel est donné, stable et unique. La métaphysique a encore de longs jours devant elles, selon d’éminents physiciens par exemple, pour lesquels l’explication rationnelle de l’univers n’est pas suffisante.

                +0

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      • Seraphim // 19.05.2019 à 09h27

        Le problème n’est pas qu’il soit vulgarisateur, mais qu’il change de casquette pour dire il faut faire parler celui-ci ou faire taire celui-là. C’est donc un vulgarisateur à parti pris

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        Alerter
    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 16h40

      @Talmi Vous n’avez rien compris, Jancovici est un INGENIEUR, il conçoit et réalise à partir des résultats scientifiques. Il n’a pas les connaissances pour faire de la science mais a celles pour appliquer les résultats scientifiques.

        +6

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      • Talmi // 20.05.2019 à 08h21

        J’ai parfaitement compris. Merci quand même pour vos précieuses précisions. Ceci étant dit ça n’est ni de quoi le parti pris de M.Jancovici, ni de quoi ma réaction parlent.
        Il ne parle pas de qui est le plus enclin à implémenter les découvertes des scientifiques (et donc oui comme vous le dites à priori les ingénieurs, en tout cas pour certaines sciences anciennement dites « dures »). Mais bien de qui a le droit de les commenter, qui peut intervenir dans le débats publics concernant ces questions. Pour lui, seul lui même (qui pourtant n’est pas un chercheur en science) et les chercheurs en science peuvent le faire. Ce qui est pour le moins idiot, et non démocratique. Terrain fertile pour des futures mouvements de contestation type GJ
        J’espère que dorénavant vous avez mieux compris à la fois l’article de M.Jancovici reproduit ici, et ma réaction au contenu de ce dernier, qui vous a pour le moins échappée, visiblement.
        Cordialement )

          +0

        Alerter
  • gracques // 19.05.2019 à 09h06

    Sauf que jancovici ne se prétend pas détenteur d’une vérité , mais juste vulgarisateur .
    Pouvez vous faire la différence entre ces ‘deux vérités officielles’
    La être tourné autour du soleil ,
    La politique économique promu par l’EU est la seule possible.?

    Si vous mélangez tout …. vous n’avez pas d’esprit critique , juste un esprit embrouille.

      +26

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  • SanKuKai // 19.05.2019 à 09h06

    Je suis plutot d’accord avec une partie du propos, notamment sur le fait que les journalistes ne doivent pas se faire juges, mais à la différence de Mr Janvovici je ne pense pas que la TV soit un lieu de débat ni même un lieu pour s’instruire ou apprendre á raisonner.
    Je ne pense pas que les journalistes en général aient le même objectif que lui en terme d’information du public (Public qui de toute façon n’a aucun pouvoir). Pour la plupart, ils martèlent juste ce que demande ceux qui les payent.
    Et si les climato-sceptiques ont autant de poids c’est juste que ceux qui les payent y trouvent un interêt.
    Cependant sur le fait de ne pas laisser parler les non-othodoxes j’aimerais lui rappeler que les scientifiques n’ont pas toujours été du coté de l’orthodoxie. Quand celle-ci était religieuse, Galilée a été muselé.
    Dans un autre registre, je pense aussi à Ignace Semmelweiss qui était seul à recommander aux chirurgiens de se laver les mains suite á ses constats empiriques, et qui pour cela était ostrascisé.
    On ne les a pas laissé parler ce qui est exactement ce que semble recommander Mr Jancovici.

      +10

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    • gracques // 19.05.2019 à 09h33

      Permettez moi de vous dire que vous commettez quelques anachronismes importants quant aux conditions du débat scientifique des époques considérées et d’aujourd’hui.
      Galilé à été mis en cause plus par les conséquences politiuqe de ses recherches (remise en cause des dogmes ,,donc de l’institution de l’eglise) plus que pour ses résultats …. ses détracteurs n’ont pas cherché à démontrer la fausseté de ses résultats.
      Quand au célèbre hygiéniste hongrois….. les opposition à ses theses se sont surtout concentrées à Vienne et il fut assez vite suivit ailleurs , surtout qu’il avait été précède par maints chirurgiens anglais.enfin ses théses ont été admises moins de vingg ans après ses premières constatations , même s’il est mort entre temps.’enfin ne pas négliger le poids de ses opinions politiques libérales et si nationalité hongroise après la’répression des printemps des peuples dans l’empire austro hongrois des années 1850.

        +9

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      • SanKuKai // 19.05.2019 à 11h33

        Autre anachronisme: il n’y avait pas la TV. 🙂
        Mon propos est que la méthode pronée selon laquelle il ne faudrait pas laisser s’exprimer ceux qui ne respectent pas la pensée dominante (qu’elle soit juste ou pas) a déjá été appliquée dans des cas contre-productifs.
        Ces exemples me sont venus á l’esprit. Vous pouvez entrer dans le détail des exemples, les motifs cet ostracisme, ou la périodicité, le propos reste malgré tout valide.
        Si ces exemples ne vous plaisent pas je vous laisse le soin d’en trouver d’autres.
        Apres je comprends Mr Jancovici sur les climato-sceptiques, pour lui c’est surement comme écouter des Raéliens, mais je pense qu’il devrait juste ignorer.
        Aussi concernant votre réponse sur Galilée, si rien ou presque n’est mis en place aujourd’hui contre le réchauffement climatique malgré les bonnes paroles, n’est ce pas aussi pour des raisons politiques?

          +3

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        • Patrick // 19.05.2019 à 14h43

          « ien ou presque n’est mis en place aujourd’hui contre le réchauffement climatique malgré les bonnes paroles  »
          ben si , des taxes , encore des taxes , toujours des taxes !!
          Les gouvernements ont bien compris l’avantage de la thèse du réchauffement cliamtique exclusivement du à l’activité humaine.
          Si vous faites intervenir les autres théories ( cycles océaniques, astronomiques … ) ça va être beaucoup plus compliqué d’imposer des taxes et des réglements.

            +14

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      • Seraphim // 19.05.2019 à 16h25

        Non Galilée n’a pas été poursuivi pour des thèses héliocentristes ou astronomiques. Ca c’est la fake news majoritaire, qui a bon dos par commodité dirait Stéphane Foucart, ce grand épistémologue (!) qui sévit au Monde. Galilée remettait en cause le dogme de la Transsubstantiation, autrement dit il se mêlait de ce qui ne le regardait pas. Se fût-il limité à la science rien ne lui serait arrivé. D’ailleurs pas grand chose ne lui est arrivé en fait. Voir le travail de Pietro Redondi, historien italien

          +3

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 14h13

      « si les climato-sceptiques ont autant de poids » : Ce n’est pas que les climato-sceptiques ont beaucoup de poids, c’est surtout que la lutte contre le réchauffement climatique implique une baisse drastique du PIB car celui-ci est corrélé avec la consommation d’énergie fossile. Cela veut dire un récession majeure et même un effondrement de la civilisation.
      Et comme le dit justement JMJ dans ses conférences, si on ne prend pas les mesures nécessaires, extrêmement difficiles, c’est la Nature qui se charger de faire le travail.

        +13

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      • Patrick // 19.05.2019 à 15h24

        Nos sociétés dépendent de leur consommation effrenée de combustibles fossiles pour lesquelles il n’y a pas d’alternative crédible.
        Donc de toute façon ça va coincer à un moment ou à un autre. Sans toute cette énergie , notre organisation à base de concentrations urbaines alimentées par des ressources externes nécessitant d’industrialiser tous les processus , ne peut que s’effondrer.
        Les crises financières et économiques à venir ne peuvent qu’accélérer le processus d’effondrement, mais le sujet est trop sensible pour être abordé , surtout qu’il n’existe pas de solution crédible.

          +6

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  • RB83 // 19.05.2019 à 09h11

    Et à part ça, vous avez des choses intéressantes et argumentées à dire ?

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    • Xavier // 19.05.2019 à 10h26

      Disons que si ça ne vous gêne pas qu’une personne complètement inféodée à une entreprise enfin à 2 ou 3 entreprises (le lobby nucléaire français), qui n’a jamais rien découvert et qui est très grassement payée uniquement pour parler pour être une caution scientifique, si cela ne vous choque pas c’est que vous préférez le Story Telling à la science.

        +4

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      • Gerald B // 19.05.2019 à 11h00

        Puisque vous insistez, le moment est peut-être venu d’où vous tenez que JM Jancovici est grassement payé par l’industrie nucléaire.
        La question lui a été posé par « Thinkerview ». EDF représente 5% du CA dans sa société de conseil « Carbone 4 ».
        Donnez donc vos sources !?

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      • RB83 // 19.05.2019 à 11h30

        Et vous avez donc toutes les preuves de ses compromissions, de ses millions et vous vous faites fort de démonter scientifiquement tous ses arguments… A vous de jouer et je vous lirai avec intérêt.

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        • Xavier // 19.05.2019 à 11h43

          Mais Jancovici n’apporte strictement aucun argument, ses équations, que lui seul peut lire, ne sont que des pseudos arguments d’autorité dont les constantes, les données sont invérifiables car secret-défense.
          De plus il ne parle que technique et absolument pas de vision globale de la problématique c’est-à-dire en prenant en compte le souhait des peuples, la durabilité donc tu n’as encore une fois il n’a aucune idée.
          Jancovici c’est un petit besogneux qui fait des calculs rien d’autre que ça.

          Continuez donc de le croire, surtout n’essayez pas de comprendre globalement le système qu’il promeut, mais de grâce, arrêtez de nous dire « la vérité scientifique ».

          La science, c’est comme la démarche qualité, toute la chaîne doit être qualifiée… on comprend tout ou l’on croit.

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          • Gerald B // 19.05.2019 à 11h56

            « Les données sont invérifiables car SECRET DÉFENSE » : ouha je suis impressionné ?
            Je dois avouer que dans toutes ces conférences, je ne me rappelle pas avoir vu de référence à des données « SECRET DÉFENSE ». Là encore, de la part d’un commentateur aussi crédible, j’ai hâte de lire vos sources ?

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          • Genuflex // 19.05.2019 à 12h50

            Le site de Jancovici, Manicore, a fait de la vulgarisation et du « calcul de coin de table » pendant une dizaine d’année. Aussi, je trouve que votre argument sur les équations de JMJ qui seraient incomprehensibles, est basé soit sur l’ignorance, soit sur la mauvaise foi.

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          • Gerald B // 19.05.2019 à 12h58

            « ses équations, que lui seul peut lire, »
            Je me permets d’émettre un autre hypothèse à votre sujet ^^
            « ses équations, que moi seul ne comprends pas, »

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      • M // 19.05.2019 à 12h48

        JMJ ne se prétend pas scientifique et encore moins chercheur, au contraire il dit explicitement dans sa présentation qu’il n’en est pas un.

        Il a également l’avantage de donner beaucoup de sources diverses et variées sur son site.

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      • Bouddha Vert // 19.05.2019 à 13h58

        Vos affirmations sont pathétiques parce que sans fondements.

        Concernant le nucléaire, relisez ce que Nadjil vient de vous écrire, répondez y pour que nous puissions gouter toute la logique de vos appréhensions.
        Je vous engage à visionner la vidéo suivante pour mettre au clair une partie de vos peurs du nucléaire:
        https://www.youtube.com/watch?v=utyT8Z4qEaA.

        Le problème est complexe, sinon il n’y en aurait pas, et, c’est, il me semble, tout le signifiant du texte de Jancovici.
        Cotrdialement

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    • Caliban // 19.05.2019 à 11h11

      @Xavier

      C’est juste de la diffamation, rien ne vous oblige à vous rendre coupable d’un tel délit. Il vous suffirait juste de dire que vous n’êtes pas d’accord avec M. Jancovici à propos de l’avenir de la filière nucléaire en France et d’avancer des arguments contraires aux siens (et détaillés ici par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=Hr9VlAM71O0)

      Mais vu que vous n’en avez pas, pas plus que les journalistes n’ont le savoir nécessaire sur l’évolution climatique, vous attaquez l’auteur et tentez de le décrédibiliser en inventant un conflit d’intérêt.

      3 remarques :
      • ce n’est pas très intelligent et ni très courageux de le faire masqué
      • vous devriez vous interroger sur votre « habileté » à démasquer des conflits d’intérêts. N’êtes-vous pas un des ces demi-habiles qui partout foisonnent ? https://fr.wiktionary.org/wiki/demi-habile
      • polytechnicien millionnaire ? … feriez-vous un complexe d’infériorité ? … en première approximation, je crois que vous n’avez pas tout à fait tort 🙂

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    • somebulle // 19.05.2019 à 11h21

      Ça bug au début mais c est du 16 mai de cette année ,

      https://youtu.be/Hr9VlAM71O0

      Jancovici à lAassemblée nationale.
      OK n est pas évoqué l approvisionnement en uranium mais il évoque les déchets et le stockage.
      Des bilans financiers de ce qui pourrait être fait sans les gabgies financières de l éolien entre autre off shore.
      Je n ai pas de formation scientifiques, mais ces explications  »vulgarisant » la situation et les problématiques nous permettent de réfléchir et de faire nos arbitrages.
      Quand il explique les faits ,une mise en perspective de nos vies est possible.
      La meilleure économie de énergie, est celle qui n est pas consommée , quand c’est un choix , c est admis,voir valorisant , quand c est subi………

      Nul ne pourra dire qu il n était informé également de ce qui va nous arriver.
      En complément Gael Giraud sur YouTube

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  • RGT // 19.05.2019 à 09h14

    S’il n’y avait QUE les conneries de Claude Allègre (le « dégraisseur de mammouth), ce serait un bienfait.

    Pour parler d’autres problèmes tout aussi graves pour l’ensemble de la société (et même de l’écosystème) nous avons droit à un silence radio complet ou une propagande nauséabonde (TINA) sur les sujets de la société de con-sommation à outrance, sur l’économie financiarisée, sur l’obsolescence programmée, sur l’obligation d’utiliser des moyens de transports polluants, sur les produits qui font 3 fois le tour de la terre avant d’être à disposition des utilisateurs, sur l’exploitation de personnes sous payées de l’autre côté de la planète et qui sont mise en concurrence déloyale avec la main d’œuvre locale bien moins nuisible pour l’environnement, etc. etc.

    Comme TOUS les médias (à l’exception d’une poignée) sont tous propriété de personnes ou de groupes qui profitent abusivement de la situation de gâchis actuel et qui ne souhaitent surtout pas que ça change nous n’avons jamais droit à une information réellement libre et non faussée.

    Et il en est ainsi depuis que les humains se sont réunis en sociétés et qu’ils ont décidé (ou accepté, ce qui revient au même) de se soumettre à quelques individus qui n’ont aucune envie de s’occuper de l’intérêt général ni de la survie des autres espèces car ça pourrait porter atteinte à leur soif de prifit et de puissance.

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  • oli2v // 19.05.2019 à 09h14

    1-Sur la forme, l’argumentaire de Jancovici relève de l’absurde car ce dernier pourrait tout autant être considéré comme « n’importe qui » par un type comme Allègre. Ce type de raisonnement reste donc avant tout très fortement imprégné d’idéologie. Ce qui n’a jamais fait avancer d’un pouce ni la science et encore moins la Vérité.
    2-Sur le fond, des universitaires tout aussi fréquentables que ce cher Jancovici tel Francois Gervais, physicien et professeur émérite de l’Université de Tours niant et prouvant tout consensus scientifique au sujet du réchauffement climatique ont droit de cité et de parole n’en déplaise aux censeurs en tous genres. Les arguments de Gervais sont parfaitement étayés et fort troublants pour qui a toujours tenu la doctrine officielle du GIEC comme parole d’évangile.
    3- Qu’un blog comme Les Crises relaie un tel papier poursuit dans l’absurde ou dans le masochisme car Olivier Berruyer disposerait-il des brevets de fréquentabilité et de légitimité exigés par les ayatollahs de la pensée comme Jancovici pour discuter économie et politique?

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 15h09

      Je pense que vous n’avez pas bien perçu la différence entre Claude Allègre, F Gervais, V Courtillot et Jean Marc Jancovici.
      Les 3 premiers sont des climato-sceptiques dont dont la malhonnêteté a été démontrée et démontée :
      http://sciences.blogs.liberation.fr/2015/05/22/lacademie-des-sciences-et-les-climatosceptiques/
      https://sogeco31.blogspot.com/2019/01/francois-gervais-passe-la-moulinette-de.html

      Jean-Marc Jancovici est un ingénieur conseil qui vulgarise auprès du public les données validées par la communauté scientifique. Il codirige un société d ‘étude et de conseil sur la décarbonation « Carbone 4 »

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      • Loxosceles // 20.05.2019 à 10h39

        Autrement dit, Jancovici est un lobbyiste.

        Quant aux trois autres, leur inanité est démontrée scientifiquement. On doit aussi pouvoir prouver, avec un peu d’efforts, qu’ils sont entièrement constitués de papier aluminium non recyclé.

        Désolé mais ces affirmations n’ont aucune valeur. Ces « 3 » ne sont que 3 parmi une légion de contradicteurs dont les arguments sont régulièrement simplifiés et déformés pour contredire autre chose que leur propos réel. C’est un procédé classique de l’homme de paille ou d’épouvantail.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pouvantail_(rh%C3%A9torique)

        Dans le lien que vous servez, on constate aussi des attaques ad hominem et d’autres tours de passe passe rhétoriques extrêmement bas, comme c’est devenu la norme dans ces débats…

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 16h49

      @Oli2v Le point commun entre Allègre, Courtillot et la plupart des autres climato dénieurs est que ce sont des géologues. Or le débouché principal et très intéressant financièrement est l’industrie pétrolière. D’où l’intérêt commun entre les pollucrates et les géologues, à travestir la réalité du danger que nous courons, pour le pognon.
      Et vous, vous êtes dans le pétrole ?

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      • Patrick // 19.05.2019 à 18h40

        bof , à ma connaissance Allègre ne travaille pas dans la prospection pétrolière.
        ais si on veut creuser dans ce sens :

        – Quand Trump a annoncé que les USA sortaient de l’accord de Paris, parmi ceux qui hurlaient le plus fort il y avait Goldman Sachs , ONG humanitaire bien connue , ainsi que pas mal d’autres grandes entreprises US.
        – la Banque Mondiale a annoncé qu’il allait falloir investir 90.000 milliards sur 15 ans dans les pays en voie de développement ( on ne sait pas pourquoi faire , mais on sait bien dans quelles poches ils allaient venir piquer cette somme ).

        Donc lobby pour lobby … pour l’instant il y a beaucoup plus de fric à faire avec le réchauffement climatique que dans l’industrie pétrolière.

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      • Loxosceles // 20.05.2019 à 10h44

        Au fait, sur quel héritage scientifique s’appuie la qualification de « climatologue » ? Y avez vous seulement réfléchi ? Est aujourd’hui climatologue quiconque exerce dans cette discipline débutante et balbutiante qui n’a encore produit aucune théorie bien assise sur son domaine de spécialité, à part de surfer sur la peur diluvienne humaine et sur les milliards de fond qu’elle permet de soulever pour subventionner une recherche qui se mord la queue… Et rien de plus, réellement.

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        • Serge F. // 22.05.2019 à 09h08

          Combien de milliards je vous prie ? Comparez ce budget à celui de l’industrie pétrolière.

          En quoi la recherche climatique se mord la queue ?

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      • Serge F. // 22.05.2019 à 08h58

        La plupart sont des géophysiciens. Les géologues ont souvent été en conflit avec les météorologues dans les colloques (certains considèrent que l’on ne fait pas de science avec des simulations numériques). Mais tous les géologues ne sont pas du même avis, fort heureusement. On se souvient en particulier du regretté Haroun Tazieff, bien en avance sur son temps :

        https://www.youtube.com/watch?v=d6whs8t0WHU

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  • Aikongo // 19.05.2019 à 09h16

    Vous allez vous prendre toute la climato sphère qui rime bien souvent avec complosphère sur le palto avec cette publication ! 😉
    Ca commence d’ailleurs d’entrée de jeu avec une attaque ad hominem, comme on pouvait s’y attendre !
    Mais quand on pense que le GIEC, et la majorité des scientifiques trompent sciemment le public et que l’on a peu
    ou pas de connaissances scientifiques pour apprécier ces travaux comme le rappelle justement Jancovici, que reste t il d’autre ?

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    • Sophia // 20.05.2019 à 19h40

      Je me demande si cet article est bien utile… C’est un de ces sujets où l’on ressasse toujours les mêmes arguments, campé sur ses positions, et sans convaincre personne. Tout comme les polémiques opposant le « dessein intelligent » aux « évolutionnistes », il ne s’agit qu’en surface seulement d’un débat sur la science…
      En conséquence, il faudrait que le camp des scientifiques (sous-entendu: « orthodoxes »), finisse par accepter que le camp d’en face ne défend pas ses positions par simple manque de connaissances scientifiques. Le problème est ailleurs.
      C’est pour cela que, à mon avis, avec son argumentaire, Jancovici rate complètement sa cible. Il n’y qu’à voir ici la teneur des commentaires… 🙂

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  • Seraphim // 19.05.2019 à 09h21

    A mauvaise foi, mauvaise foi et demi: depuis 2010, ce n’est pas Allègre que l’on voit ou entend sur toutes les chaines. Ni aucun autre ‘contradicteur’ d’ailleurs, depuis que Courtillot s’est fait gentiment évincer de toute émission publique. Et surtout pas Richard Lindzen, Judith Curry ou John Christy, qui ne sont pas des clowns prêts à monter sur la table, mais d’authentiques savants de l’atmosphère et climatologues renommés. L’invitation de quelques « grandes gueules » n’est d’ailleurs pour les médias ni une naïve tentation d’un faux équilibre biaisé d’avance, ni même un essai commercial pour réveiller l’attention endormie (à juste titre) du ‘consommateur’. C’est au contraire l’usage répandu de la propagande la plus éhontée, la plus classique, la plus contemporaine et la plus partagée par tous les médias qui n’ont besoin d’aucun dictateur à la Charlot pour distribuer une pensée unique: faire croire que l’on laisse la place à un contradicteur pour mieux enfoncer le clou de la pensée dominante. Combien de David Dufresne par commissaire invité pour commenter les « violences des gilets jaunes »? Combien de minutes de Pierre le Corf face aux « experts » en armes chimiques pour plateau télé sur la Syrie? Les contradicteurs ne sont souvent que des excuses de « liberté d’expression » et non de réelles libertés. L’auteur devrait le savoir; si 60% des gens pensent que l’énergie nucléaire contribue au réchauffement climatique ce n’est pas parceque la science rationnelle et le consensus scientifique le dit, c’est parceque c’est la messe qu’il faut dire pour plaire.

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 15h27

      skyfall.fr : Association des climato-réalistes avec pour membres, entre autres : Courtillot – Lindzen
      Global Warming Policy Foundation (GWPF) présidée par Lord Lawson : Vincent Courtillot et Christian Gérondeau sont membres du conseil scientifique de cette fondation (A titre bénévole !?)
      La Global Warming Policy Foundation (GWPF) composée de 3 employés et financée par une entreprise de charbon, ÇA C’EST DU LOURD ^^

      Les liens de Lord Lawson, président de la GWPF avec le colossal pollueur de charbon européen.
      La filiale polonaise d’une entreprise présidée par Lord Lawson, sceptique face au climat, compte parmi ses clients la gigantesque centrale au charbon de Belchatow. Mais le pair devient piquant quand on lui demande d’expliquer.

      Qu’est-ce qui relie Lord Nigel Lawson, sceptique face au changement climatique, et la plus grande source unique de pollution par le carbone en Europe, la centrale au charbon de Belchatow en Pologne ? Une relation d’affaires assez simple, toutes documentées sur des sites Web publics et présentées ci-dessous, est la réponse.
      https://www.theguardian.com/environment/damian-carrington-blog/2012/mar/06/climate-change-sceptic-lawson-coal?newsfee?

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      • Seraphim // 19.05.2019 à 16h42

        Désolé, je ne vois pas le rapport avec le schmilblick. Lindzen reste Lindzen, un des plus grands physiciens de l’atmosphère, qui a été rédacteur d’ailleurs du GIEC3, professeur de Météorologie au MIT, comme Christy reste Christy qui est « le » développeur de la mesure des températures par satellite, médaille de la Nasa. Et comme Judith curry est d’une autre pointure en thermodynamique de l’atmosphère qu’un glaciologue auto proclamé climatologue

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        • Gerald B // 19.05.2019 à 19h25

          2011 – Climat et débat scientifique : Richard Lindzen est-il crédible ?
          http://sciences.blogs.liberation.fr/2011/11/08/climat-et-debat-scientifique-richard-lindzen-estil-credible-/
          En résumé très lapidaire, Lindzen avançait des arguments qui «s’ils étaient corrects exigeraient une révision significative de la science du climat», écrit Arthur Dessler. Sauf que le boulot de Lindzen n’est qu’un ramassis d’erreurs plus ou moins volontaires. Erreur dans l’équation décrivant la balance énergétique, création d’une base de données de synthèse sans respecter des principes élémentaires, interprétation abusive de données de températures océaniques et de modélisation des relations avec les nuages… La démonstration de la mauvaise qualité du travail de Lindzen est si forte que la revue par les pairs de l’article de Dessler a été réalisée à vitesse éclair relativement aux standards de GRL : l’article soumis le 11 août est accepté le 29 août. Puis publié le 1er octobre.

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          • Fritz // 19.05.2019 à 19h33

            Et sur un sujet complexe comme l’histoire climatique, Libé est-il crédible ?
            Votre argument final est réversible : la publication express d’un article allant dans le sens de la doxa (et des crédits qui vont avec) montre le peu de crédit à accorder à la « revue par les pairs ».

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            • Serge F. // 22.05.2019 à 09h23

              Sauf que Sylvestre Huet, rédacteur de l’article et journaliste scientifique diplômé de l’université de Paris I en histoire, s’est appuyé sur l’une des spécialistes des nuages du Laboratoire de météorologie dynamique et Andrew Dessler, professeur à l’Université Texas A&M, un spécialiste de la vapeur d’eau dans l’atmosphère.

              N’y-a-t’il donc que les quelques scientifiques climatosceptiques qui trouvent grâce à vos yeux ? Vous êtes vous poser la question sur leur motivation.

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        • Gerald B // 19.05.2019 à 20h20

          RICHARD LINDZEN (80 ans) désavoué par les climatologues du MIT ^^
          En 2017, M. Lindzen a écrit une lettre au président Donald Trump pour lui demander de retirer les États-Unis de la Convention internationale des Nations Unies sur les changements climatiques. Il y incluait les signataires de 300 « scientifiques ». Un scientifique chevronné du MIT devrait certainement être en mesure de trouver au moins 300 personnes ayant les compétences nécessaires pour nier le rôle de l’homme dans les changements climatiques, surtout si cette position est l’un des trois principaux groupes qui s’en occupent. HÉLAS, PRESQUE AUCUNE DES SIGNATURES N’ÉMANAIT DE CLIMATOLOGUES
          , et certains d’entre eux étaient des négationnistes bien connus soutenus par l’industrie.

          En réponse, les climatologues du MIT ont envoyé leur propre lettre, indiquant clairement au président que le point de vue de Lindzen n’était « pas le nôtre, ni celui de l’écrasante majorité des autres scientifiques qui ont consacré leur vie professionnelle à une étude attentive de la climatologie ».

          L’Union of Concerned Scientists a annoté la lettre de Lindzen (ci-dessous), corrigeant ses nombreuses erreurs et malentendus.
          https://features.weather.com/course-climate-misinformation/

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 17h03

      @Seraphim Allègre a fait un AVC, il n’est plus en activité. Les scientifiques climato dénieurs sont surtout très peu nombreux, et il y a tellement de preuves du réchauffement en cours, que leurs efforts pour se faire entendre fonctionnement de moins en moins.
      Malheureusement, car cela signifie que nous sommes tous dans les ennuis !

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  • JeanRen // 19.05.2019 à 09h25

    J’ai été chercheur dans l’industrie en mêlant la recherche appliquée et la recherche fondamentale. J’ai publié dans des revues à comité de lecture et j’ai été aussi réfèré pour ces comités. Ce que décrit Jancovici est rigoureusement exact.
    En ce qui concerne les imposteurs climato-sceptiques Allegre, Courtillot, Gervais, la mise au jour de leurs fakes demande pas mal de travail, surtout pour les deux derniers. Leur technique préférée est le « cherry picking » cad la sélection des données qui les arrangent et l’élimination de toutes les autres. Mais on peut trouver des réfutations rigoureuses et sans appel. Voir par exemple « le reveilleur » sur YouTube, où leurs mensonges sont mis en face des données scientifiques qu’ils ont faussé.

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    • Patrick // 19.05.2019 à 14h17

      « sélection des données qui les arrangent et l’élimination de toutes les autres  »
      c’est aussi ce que l’on constate chez les climato-alarmistes.
      Par exemple, les comparaisons de température en choisissant des périodes plus froides ce qui permet d’augmenter les différences de températures.

      Les revues à comité de lecture publient aussi des âneries.
      https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sex-toys-therapeutiques-un-vaste-canular-scientifique_2038492.html

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      • Gerald B // 19.05.2019 à 15h30

        Mais oui Patrick, il est bien connu que la NASA, climato-alarmiste, vendue au lobby nucléaire et pour emmerder Trump, tronque les données suivantes ^^
        https://trustmyscience.com/cinq-dernieres-annees-plus-chaudes-pour-planete/
        Cinq organisations différentes qui surveillent les températures ont toutes abouti à cette conclusion : 2018 s’est classée parmi les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées, terminant à la quatrième place. La NOAA, la NASA, Berkeley Earth, le Centre Hadley du Royaume-Uni et l’Agence météorologique japonaise ont analysé les chiffres de différentes manières, mais ils sont tous arrivés aux mêmes résultats. Selon la NASA, 18 des 19 années les plus chaudes ont eu lieu depuis 2000.

        1) Différences de température par rapport à la normale dans le monde entier en moyenne sur les cinq dernières années

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        • GaelGregoire // 19.05.2019 à 17h08

          @Sebastien C’est d’abord un climat qui ne varie pas à toute vitesse, mais à une vitesse comparable à celles des époques précédentes.

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        • BOURDEAUX // 19.05.2019 à 23h01

          Pour le public ignorant en science, dont je fais partie, la démonstration d’une petite augmentation de la température moyenne est sans intérêt. Par un raisonnement assez simpliste, je vous répondrais qu’après tout, les 4 ou 5 dernières glaciations ayant bien été interrompues par des réchauffements, l’augmentation de la température moyenne ne doit pas fatalement nous alarmer. La vraie question tient dans les causes de ce réchauffement. Or, j’ai quand même l’impression que cette question est à la frontière entre la démonstration de l’existence d’un phénomène et son interprétation, d’où la tentation d’excommunication chez l’auteur de l’article. Ceci dit, je suis bien convaincu que si demain il était DEMONTRé que notre mode de vie condamnait à mort l’humanité dans 274 ans, 3 mois et 17 jours, la moitié de cette humanité qui voudrait changer son mode de vie consacrerait ce laps de temps à se massacrer avec l’autre moitié qui se refuserait à ce changement…Alors les sciences dures, ne le seront jamais autant que les têtes !

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    • Loxosceles // 20.05.2019 à 10h56

      La « technique préférée » des « gens comme vous » est de dire « contre-argumenter contre ces gens est très difficile non pas car ils ont raison mais parce qu’ils ont tort (idée préconçue qui sous-tend tout le raisonnement avant même qu’il ne commence) et car millefeuilles argumentatif, cherry picking et tralala » en employant argument d’autorité, attaques ad hominem, épouvantail, et toutes sortes d’autres techniques d’esbroufe mâtinées de dogmatisme et de formes plus ou moins atténuées de terrorisme intellectuel.

      Et c’est exactement pour ça qu’il y a tant de gens qui se braquent contre « la science », sa sûreté d’elle-même, enfermée dans ses paradigmes, ses propres a priori et ses biais de confirmation… songez-y si vous trouvez le temps. Votre message ne contient aucun argument de nature rationnelle, ce n’est qu’un procès. Ça aussi, songez à y songer.

      Note : François Gervais a répondu au réveilleur endormi (je me laisse aller à l’ad hominem aussi, juste parce que ça fait du bien face à la morgue de certains détenteurs de vérité qui n’y rechignent pas non plus).

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      • Serge F. // 22.05.2019 à 09h27

        Pourriez-vous nous donner le lien vers la réponse de François Gervais je vous prie ?

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  • ima // 19.05.2019 à 09h32

    Très bon « papier » sur le comportement de beaucoup trop de journalistes, et pas seulement dans le domaine très pointu de la physique.
    Dommage que son signataire oublie ou ne fasse qu’effleurer ce qui est le principal paramètre expliquant ces façons d’être journalistiques, le pognon.
    Oui les médias dans leur quasi totalité appartiennent aux 10 plus grosses fortunes de France qui ne sévissent malheureusement pas que dans ce secteur, alors, leurs écrivains d’un jour prennent aussi, sur ordre, la défense des copains pollueurs de leurs patrons, produisant des scientifiques dévoyés et souvent payés en sous-main par les pollueurs pour répandre la bonne parole, tandis que le scribouillard y gagne des dîners des voyages… et plus si affinité

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 17h12

      @Patrick Au contraire, il est connu que les gens n’aiment pas les mauvaises nouvelles ni ceux qui les apportent. L’économie non plus n’aime pas entendre qu’il va falloir moins polluer, peut-être même, horreur, moins consommer !!
      Si on parle de plus en plus du réchauffement climatique, c’est réellement qu’il y a le feu au lac !

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  • Seraphim // 19.05.2019 à 09h37

    Enfin, par souci d’honnêteté et de crédibilité, l’auteur ferait bien de s’appliquer ses recommandations à lui-même et rendre à César ce qui appartient à César, par exemple à Gail Tverberg d’avoir écrit bien avant lui sur les boucles économiques du ‘peak oil’, ou sur les rapports entre énergie et PIB. Elle fait des études beaucoup plus fines sur les relations rareté-prix-impact économique-impact production. Et, bien sûr, elle n’est jamais citée, mentionnée ni conseillée de lecture…

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 17h16

      JMJ est un vulgarisateur, il le dit tout le temps. Il n’affirme jamais avoir inventé ces concepts.

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      • Seraphim // 20.05.2019 à 17h31

        Ca l’empêche d’être modeste? Vu son ton péremptoire (et assez insupportable à la fin) de polytechnicien de base on comprend qu’il ne cherche même pas à publier ses sources, puisqu’il est, allons donc, vulgarisateur…

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  • Macarel // 19.05.2019 à 09h39

    Il faut arrêter de propager des informations incorrectes. Le GIEC a bien été créé par des politiques, mais n’est pas une organisation politique. Le GIEC est un groupe d’experts mondiaux sur le climat, chargés par les gouvernements de produire tous les trois ans un rapport sur l’état de nos connaissances sur le changement climatique en cours.
    Ce rapport est en général volumineux, c’est pourquoi une synthèse des points les plus importants est produite à destination des décideurs politiques, qui en général ne sont pas des scientifiques.
    En science les hypothèses doivent être validées par l’expérience, et cela demande beaucoup de travail souvent ingrat.
    Une théorie prouvée, n’invalide pas celle qui l’a précédée, mais l’englobe. Il en va ainsi de la théorie de la Relativité Générale qui englobe la théorie de la Gravitation Universelle de Newton. Une théorie ne pouvant être validée par la confrontation aux observations faites dans le monde réel, reste au niveau de la spéculation scientifique.
    Le changement climatique et plus précisément le réchauffement global de la planète est confirmé de rapport en rapport du GIEC, suite au travail de milliers de scientifiques et de techniciens dans le monde entier. Et ces travaux montrent que l’activité humaine sur cette évolution est prépondérante. La politique, quant à elle est affaire d’opinions, et souvent de défense d’intérêts peu avouables. Dans le débat politique, la plus grande mauvaise foi est très souvent de mise. Et certains »scientifiques » médiatiques qui font de la politique peuvent céder à ce mauvais penchant.

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 13h23

      @Sébastien : vous avez lu ce qu’indique le monsieur ?
      « Ce rapport est en général volumineux », le résultat d’analyses par des scientifiques du GIEC de plusieurs milliers de pages d’articles scientifiques, publiés par des chercheurs, validés par leurs pairs, dans des revues scientifiques. Tout ça, depuis la création du GIEC en 1989.
      Autre petit détail, ces résultats sont corroborés par les travaux de la NASA, de la NOAA et bien d’autres relevés d’agences météo dans le Monde.
      Je reconnais que je n’ai pas la preuve que le GIEC, NASA, ESA (en gros tout la communauté scientifique) etc… n’est pas corrompu par l’industrie nucléaire (ORANO ex AREVA perte nette 544 millions d’euros), bien évidemment plus puissante que l’industrie pétrolière EXXON-MOBIL, SHELL, TOTAL BP ^^
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/07/petrole-plus-de-80-milliards-de-profit-pour-les-majors-en-2018_5420468_3234.html
      Pétrole : plus de 80 milliards de profit pour les majors en 2018
      Exxon, Chevron, Shell, BP et Total ont ont des résultats supérieurs à ceux de 2014, quand le baril était à plus de 100 dollars, malgré la volatilité des cours du brut.

      https://trustmyscience.com/cinq-dernieres-annees-plus-chaudes-pour-planete/
      Cinq organisations différentes qui surveillent les températures ont toutes abouti à cette conclusion : 2018 s’est classée parmi les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées, terminant à la quatrième place. La NOAA, la NASA, Berkeley Earth, le Centre Hadley du Royaume-Uni et l’Agence météorologique japonaise ont analysé les chiffres de différentes manières, mais ils sont tous arrivés aux mêmes résultats. Selon la NASA, 18 des 19 années les plus chaudes ont eu lieu depuis 2000.
      1) Différences de température par rapport à la normale dans le monde entier en moyenne sur les cinq dernières années
      …/…

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    • Macarel // 19.05.2019 à 13h30

      Non, mais vous trouverez à cette adresse une explication de ce qu’est le GIEC, comment il fonctionne :

      https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/04/FS_what_ipcc_fr-1.pdf

      Le GIEC ne mène pas lui même des recherches, mais compile les résultats de tous les travaux menés sur le Climat dans le monde, soit par dans le milieu universitaire ou par les divers instituts ayant des laboratoires spécialisés dans le domaine.

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    • septique // 19.05.2019 à 15h07

      L’apport fondamental de Einstein est aussi la notion que le temps universel n’existe pas fort utile pour le déploiement des systèmes style GPS.
      En fait la théorie de Einstein ne s’applique réellement que pour les objets se déplacant à une vitesse proche de celle de la lumière pour le reste Newton c’est top (une expression entendue par un très jeune ado..).

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    • Karibu // 19.05.2019 à 15h43

      Il me semble qu’en prenant les équations de la relativité, en les simplifiant dans les cas non ‘extrêmes’, on tombe sur l’equation de Newton. La relativité englobe parfaitement la mécanique newtonienne.

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    • Ulugh Beg // 19.05.2019 à 15h52

      Etonné que cette affirmation ressorte ici ou là alors qu’elle traduit une incompréhension du processus scientifique et, en particulier, des résultats de la physique fondamentale : la relativité générale inclut la théorie de Newton comme cas limite (et en pratique, suffisante pour la plupart des sujets), elle ne s’y oppose pas.

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  • Greg // 19.05.2019 à 09h54

    Non.
    Jancovici parle de science dure et du processus établi pour garantir une information « la plus sûre possible ».
    Je suis tout à fait d’accord avec vous sur la propagande éhontée qui recouvre tous ces sujets politiques mais dans ces domaines, il n’y a pas de vérité et Il est sain d’entendre les voix dissonantes. En science il y a à tout moment un état des connaissances qui demande à être dépassé et est considéré comme valable dans l’attente. C’est différent dans les sciences humaines (« molles », j’aime bien le terme)

      +16

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  • douarn // 19.05.2019 à 10h04

    Le bayesianisme en 2 magistrale vidéo à l’attention de l’honnête journaliste voulant vraiment informer :
    https://youtu.be/3FOrWMDL8CY
    https://youtu.be/aU7EWwLtiOg

    « Une affirmation extraordinaire ne peut être étayée que par des preuves d’autant plus extraordinaires » devrait, je crois, être le fil rouge de l’organisation de débat entre tenants et opposants à telle ou telle thèse.
    https://youtu.be/aU7EWwLtiOg?t=713

      +5

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  • Graindesel // 19.05.2019 à 10h25

    Si le commun des mortels savait ce qui se passe dans les comités de lecture et dans les universités… il aurait une bien piètre image du monde scientifique: copinage, renvoi d’ascenseur, censure, relations de pouvoir, de domination. Il faudrait cesser de croire que le monde scientifique est différent du reste de la société. Des intérêts y sont tout aussi présents comme toutes les qualités et les défauts humains.

    Il m’est arrivé de refuser la relecture d’un article notablement insuffisant, article rejeté par le journal qui m’avait soumis l’article, et de voir le même article publié sans aucune modification dans un autre journal soi-disant avec un comité de lecture. Maintenant il faut aussi dire que certains journaux font correctement leur travail.

    Dans certains domaines pointus ou très spécialisés, il n’y a aucune vérification des résultats, cela coûterait par exemple trop cher.

      +3

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  • Roger // 19.05.2019 à 10h34

    Sans partager la totalité des affirmations tranchées de Jancovici, je trouve intéressant qu’il décrive assez précisément le fonctionnement de la « publication » scientifique.Il s’agit de rendre public les modalités et résultats d’une recherche de telle manière que ce travail puisse être « reproduit », vérifié, discuté. Cela procède d’Institutions scientifiques qui régulent l’activité de recherche.
    Mais je retiens surtout qu’il souligne que cette profession à la responsabilité considérable n’est soumise à aucune « institution » de régulation (même pas celle d’un Ordre déontologique). C’est d’autant plus anormal que par ailleurs elle bénéficie de protections juridiques spécifiques.

      +3

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    • vert-de-taire // 19.05.2019 à 11h57

      Le petit monde des publications est soumis à intérêts financiers.
      pas sain du tout
      donc pas fiable au sens scientifique.

      Des tentatives de s’en départir pas simples car surgit le farfelu.

        +3

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      • Bouddha Vert // 19.05.2019 à 15h30

        Encore un propos péremptoire.
        Que ne prenez vous votre plume pour énoncer ces soumissions, quelles sont elles?
        Vous feriez mieux de nous apprendre que ce monde n’est pas si petit, et que certains éditeurs scientifiques ont largement mérité leur lettres de noblesse…
        Un petit lien vers WIKI sur le sujet permettra d’effleurer cet univers:
        https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89diteur_scientifique#%C3%89diteurs

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  • Gerald B // 19.05.2019 à 10h42

    Vous avez la preuve que JM Jancovici est à la solde d’un lobby quelconque ?
    Si ce n’est pas le cas, on peut considérer que votre accusation relève d’un Troll anonyme qui pratique la diffamation sans risque.
    Relisez l’article de JM Jancovici, vous y êtes décrit ?

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    • Xavier // 19.05.2019 à 10h47

      Il vous suffit de compulser toutes ses interventions et de voir qui l’a lancé, par exemple dans la fondation Nicolas Hulot, amplement sponsorisée par EDF, mais visiblement vous avez envie de croire plus que de constater et comprendre…

      Parler de troll c’est éviter le débat.

        +5

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      • Gerald B // 19.05.2019 à 11h37

        Le débat ne consiste pas à disqualifier une personne en la diffamant ?
        Donner une conférence dans une entreprise ne signifie pas obligatoirement qu’on est « grassement » payé par celle-ci.
        Je répète, les sources de vos accusations à l’emporte pièce ???

          +1

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  • Gerald B // 19.05.2019 à 10h50

    « On sait bien … » : ça c’est de l’information COCO ^^
    Le cas typique de différence entre un article de journal, un commentaire de lecteur et un article dans une revue validée par des pairs ^^

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  • vert-de-taire // 19.05.2019 à 11h24

    JUSTE

    c’est là que pêche le raisonnement de JMJ. Même les revues de premier rang ne sont pas « claires »
    car la recherche est fortement minée par le fric c’est à dire par des intérêts parfois (souvent) incompatibles avec la « vérité de la Science ». Cette vérité étant falsifiable (pouvoir être remise en question donc validée ou invalidée) , personne ne peut le contester.

    Ces revues, sont donc aussi dans le grand bain de la propagande.
    Pas seulement les revues, les Académies scientifiques.
    Le fait est que la recherche académique publique et la recherche privée (au sens publications) sont devenues non fiables de par la corruption, les pouvoirs.
    C’est une tragédie pour l’humanité mais cela est.

    Il devient donc très difficile pour chacun de penser/dire la Science, sans y consacrer beaucoup d’efforts.

      +6

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  • vert-de-taire // 19.05.2019 à 12h03

    C’est une bonne manière de contextualiser le débat.

    De très gros enjeux sociétaux (démographiques, financiers, ..) sont en cause dans les solutions à inventer rapidement devant les désastres en cours.
    Cela remet en cause 200 ans de croyances, voire beaucoup plus.

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  • kiva // 19.05.2019 à 12h15

    Cet article est une vaste plaisanterie…Sieur Jancovici ne maitrise absolument le sujet auquel il s’est attaqué..

    « Maintenant regardez bien : pas un argument mis en avant à l’antenne pour expliquer que l’homme n’aurait pas d’influence sur le climat n’a passé la barre de la publication dans une revue scientifique sans démenti par le même canal dans les années qui suivent »
    Rien que cette citation montre l’aberration de son raisonnement. La rhétorique qu’il utilise est un classique sophisme que l’on retrouve chez les croyants. Le fameux « rien ne démontre que Dieu n’existe pas » et bien là on a la même chose avec le « rien ne démontre que l’homme n’a pas d’influence sur le climat ». En Sciences, on ne démontre pas l’inexistence de quelque chose mais « l’existence de ».

    Et alors le dogme des revues à comité de lecture…Renseignez vous sur l’affaire Hendrick Schön qui a pris dans a tourmente de revues prestigieuses comme Nature, Science et Applied Physics Letters ou l’affaire Victor Ninov pour la revue Physical Review. Et régulièrement de nombreuses revues sont piégées par divers journalistes et chercheurs qui dénoncent justement la non viabilité du système de publication.

    Bref sous couvert de scientificité et de critiques des méthodes journalistiques, Jancovici accumule les poncifs et les sophismes pour justifier une censure des tenants d’avis opposé à sa propre doxa….lamentable.

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 17h25

      Votre argumentation vous retombe dessus : « rien ne démontre que l’homme n’a pas d’influence sur le climat” – en revanche on démontre bien qu’il a effectivement une influence.

      ‘En Sciences, on ne démontre pas l’inexistence de quelque chose mais “l’existence de”’. En effet, mais on peut prouver qu’une démonstration (de l’existence de) est fausse.

        +4

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 18h15

      « En Sciences, on ne démontre pas l’inexistence de quelque chose mais “l’existence de” »
      @kiva
      En visionnant cette video de la NASA (2,55m) sur différents paramètres pour la période 1880 – 2005, faites-vous donc votre opinion.
      C’est vrai que la NASA, le GIEC, les agences météo du Monde entier veulent à tout prix faire cracher des taxes aux frenchies ^^
      Trop fort ce Macron, il réussit à dicter sa volonté aux scientifiques du monde entier…
      Global Warming – Natural vs. Manmade Causes Compared By NASA | Video
      When you compare possible natural causes (orbital, solar and volcanic activity) over the course of the last 100+ years, to possible manmade causes (aerosols, deforestation and greenhouses gases), the winner is clear.
      *** directly correlate to an increase in Earth temperature.

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  • Sébastien // 19.05.2019 à 12h45

    Il n’y a jamais eu autant de forêts en France. Vrai ou faux?

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    • Genuflex // 19.05.2019 à 13h14

      Exact.
      Il n’y a jamais eu aussi peu d’insecte en France
      Exact ou inexact ?

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 13h46

      Mais c’est merveilleux Sebastien… mais attends, on me dit que dans le Monde il n’y a pas que la France.
      Ben zut alors ;o)
      https://www.consoglobe.com/deforestation-dans-le-monde-cg
      …Toujours selon la FAO, environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent tous les ans, soit le quart de la superficie de la France.
      T’as raison Sébastien, le quart de la superficie de la France qui disparaît !? on s’en tape, c’est pas en France ^^
      …. La perte des surfaces arborées, principalement dans les tropiques, a ainsi atteint 294.000 km2 en 2017, soit l’équivalent d’un terrain de foot ou près d’un hectare (compteur) de forêt perdu chaque seconde. …

        +6

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      • Patrick // 19.05.2019 à 15h12

        eh oui , tous ces nouveaux milliards d’humains, il faut bien les loger quelque part et les nourrir.
        comme en plus ils ont le mauvais goût de vouloir vivre ( un jour ) comme des occidentaux , ils construisent des usines , des routes , des complexes touristiques alors forcément ils déboisent.
        A noter que même en gardant les anciens modes de culture , ils déboisent beaucoup.
        En France , les 2/3 des surfaces agricoles abandonnées retournent à la forêt ( chiffres SAFER ), c’est comme ça que l’on retrouve d’anciennes maisons ou d’anciennes fermes abandonnées en plein milieu des forêts.
        Traversez la France profonde , vous pourrez le constater.

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    • PapyDan // 19.05.2019 à 16h06

      Ça dépend de la date à partir de laquelle vous considérez qu’il y a une entité que l’on peut à juste titre nommer « France » ?

        +0

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  • douarn // 19.05.2019 à 13h49

    JMJ dit aussi que ~60% de l’énergie primaire consommée par les pays de l’OCDE est fossile (charbon, pétrole, gaz)… France y compris, et ce, malgré ses réacteurs nucléaires à neutron lent (l’électricité est une énergie finale, pas une énergie primaire).

    Selon l’AIEA, la demande d’uranium dans le monde passerait de 63.875 t/an (2010) à de 97.645 à 136.385 t/an (2035) (+53% à +114% en 20 ans). Cependant, selon M. Dittmar (Institute of Particle Physics, Zurich), et en supposant que toutes les mines d’uranium planifiées soient ouvertes, la production minière passerait de 54 000 t/an (2010) à … 41 000 t/an en 2030.
    http://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/2012/prn201219.html
    https://arxiv.org/abs/1106.3617

    Je trouve donc qu’il y a un angle mort dans l’argumentaire de soutien de JMJ à l’électro-nucléaire. L’electronucléaire dans sa version actuelle ne va pas permettre une « respiration économique » (élect encore pour un temps relativement bon marché) sur un horizon à 10 ans qui risque de s’assombrir. Faire des EPR a t-il un sens dans ce contexte? Ne faudrait il pas plutôt lancer une filière à neutron rapide tant que l’on est pas trop encore contraint par la disponibilité en pétrole (surtout que russe (https://fr.wikipedia.org/wiki/BN-600) et chinois s’y intéressent) ? Bref j’aimerais bien que JMJ s’exprime plus en détail sur ces aspects.

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  • charles // 19.05.2019 à 13h56

    vous en faites tout une montagne là où il n’y a pas lieu d’être.

    Il faut écouter cette Audition à l’Assemblée Nationale : Impact des EnR – 16 Mai 2019
    https://www.youtube.com/watch?v=Hr9VlAM71O0

    Particulièrement un peu avant ce moment https://youtu.be/Hr9VlAM71O0?t=1629
    Pour percevoir le point économique autour de l’importante question du stockage que soulève JMJ entre énergies « renouvelables » (éoliens, solaire) et « traditionnels » (entendu nucléaire et hydraulique je pense).

      +4

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  • Toutatis // 19.05.2019 à 14h34

    Ce qui est ennuyeux avec cet article c’est que des avancées très importantes ont été réalisées par des scientifiques ultra-minoritaires, réfutés par la majorité de leurs collègues au moment de leur découverte, et qui n’ont été reconnus que progressivement. Si on applique ce que préconise Jancovici, on doit donc laisser dans l’ombre de telles découvertes, et n’en rendre compte que quand elles sont adoptées par une grande majorité de scientifiques.

      +5

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    • Bouddha Vert // 19.05.2019 à 16h05

      Question intéressante mais que préconisez vous comme méthode alternative?

      Le pragmatisme, ou certainement mon manque d’imagination, m’engage à soutenir cette méthode, qui n’est pas celle de Jancovici!

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  • FlOm // 19.05.2019 à 14h38

    L’imposture de cet auteur est de tenter de mettre la climatologie, une «science» balbutiante née fin des années 80 essayant d’articuler un nombre phénoménal de lois et variable, sur le même pied d’égalité que des principes élémentaires de physiques datant à minima du siècle dernier qui ne souffrent d’aucune controverse ou de modèles alternatifs.

    On cherche toujours la fameuse «crosse de hockey» présentée en synthèse de travaux du GIEC au début des années 2000. A la même époque, de rares modèles ont bien mieux anticipés le cycle de stabilisation de la température globale relevée depuis. Laissons donc cette science très complexe encore mûrir un peu à base de débat contradictoire argumenté (si cela est encore permis).

      +19

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    • Bouddha Vert // 19.05.2019 à 16h08

      Je comprends mieux le moteur de vos précédentes interventions et vous présente mes excuses pour toutes mes interrogations!
      Rien n’est plus fort que la foi alimentée par la peur.

        +0

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  • Albert // 19.05.2019 à 14h52

    L’évolution du climat basé sur des modèles serait une science dure?
    Le calcul de la part imputable a l’homme est une science dure? A-t-on les moyens de confirmer ou infirmer une hypothèse ?
    Je ne crois pas. Il y a certainement un consensus de la communauté scientifique, ca n’en fait pas une vérité scientifiqueJuste un consensus.
    Mais ces considérations sont minimes par rapport aux choix politiques à élaborer pour faire face aux thèses « fin du monde » (fin du petrole, réchauffement ).
    Nous ne sommes majoritairement
    Pas prêt pour la décroissance, on cherche donc a se convaincre qu’on va s’en sortir quand même.

      +8

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 17h42

      Bien sûr qu’on a les moyens d’infirmer les modèles ! 1) en les faisant tourner avec une situation du passé connu, par exemple 1980, et en regardant s’ils prédisent les situations des années suivantes, 1985, 1990, 2000…
      2) Il suffit d’attendre quelques années. On sait que les modèles passés prédisent plutôt bien, mais sous-estiment le réchauffement.

        +5

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  • septique // 19.05.2019 à 15h20

    Un message ou un powerpoint qui circule sur Internet (rien de plus facile pour moi que de créer un powerpoint expliquant que tous les journaux français sont à la solde de la CIA et de le faire tourner sur le net…),

    J’adore. Comme par hasard le meilleur ((!?) commentaire choisi est celui qui nous annonce que l’on ne peut pas discuter des résultats du GIEC parle de la Russie, etc..un extrait..
    Jancovici est un type brillant intellectuellement mais qui ne souhaite pas que les adversaires du GIEC, organisme politique, puissent s’exprimer librement..

    La majorité des commentaires suivent les exemple de l’auteur on nous parle de scientifiques ultra-minoritaires qui remettent en cause…sans jamais nous fournir les références, etc..

      +6

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    • Toutatis // 19.05.2019 à 16h45

      Vous pouvez par exemple aller voir ce qui concerne le modèle de Zeller-Nikolov.

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  • septique // 19.05.2019 à 15h26

    Ca fait mal à la tête…Ce n’est pas un animateur bobo, c’est un scientifique qui possède aussi un cabinet de consultants et qui travaille à conseiller gouvernements et sociétés pour des transitions énergétiques. Il est polytechnicien en plus…
    [modéré]

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  • Caliban // 19.05.2019 à 15h32

    [Coup de gueule]

    Ras le bol de ces personnes qui pensent à rebours de l’intelligence. Parce qu’ils prétendent aller à l’encontre de la doxa, ils prétendent révéler des mensonges et détenir la vérité. Quand est-ce qu’ils comprendront que l’inverse d’une mauvaise idée n’est pas forcément une bonne idée, quand est-ce qu’ils s’extirperont de ce manichéisme abêtissant ?

    Ras le bol aussi de fréquenter des forums de discussion où des personnes ne savent pas se tenir, ne font preuve d’aucune civilité. La moindre des choses serait de se comporter sur un forum comme dans la « vraie vie », c’est-à-dire ne pas s’abriter derrière un pseudo pour proférer des propos qu’ils ne tiendraient pas à visage découvert.

    Ras le bol enfin de constater cette pulsion puérile qui pousse certains à l’ouvrir alors qu’ils n’ont rien à dire et à partager, même pas un pauvre lien hypertexte, faisant inévitablement basculer les échanges dans la réaction plutôt que la réflexion.

    [/ Coup de gueule & dernière contribution sur ce site]

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  • Gerald B // 19.05.2019 à 15h34

    T’as raison Ana, les enfants qui cultivent dans les champs dès l’âge de 11 ans ne connaissent pas leur chance de ne pas aller à l’école ^^

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    • septique // 19.05.2019 à 15h49

      11 ans..en Inde les enfants sont aux champs dès l’âge de 5 ans et j’ai vu chez des marchands (tapis, vëtements, alimentation) des enfants de 8 ans qui travaillaient…

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  • affreuxjojo // 19.05.2019 à 15h35

    Si l’URSS a duré si longtemps, c’est qu’on n’y débattait jamais avec les contradicteurs; tous les intellectuels(surtout les nôtres d’ailleurs) disaient que le communisme était le paradis..Mais une idéologie pourrie finit toujours par s’effondrer d’elle même. Après bien des dégâts.

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    • Philippe, le belge // 20.05.2019 à 08h24

      1/ l’urss n’a pas duré si longtemps (70ans dans l’histoire de l’humanité)
      2/ la communauté scientifique soviétique était probablement au moins aussi bien considérée qu’ici.
      3/ l’URSS était un pays, une manière plus ou moins aboutie d’appliquer une idéologie, pas l’idéologie elle même qui, elle, reste vivante aujourd’hui et qui serait à mon avis un début de réponse indispensable (mais pas suffisant pour atteindre le « paradis ») quant à la résolution de la problématique du réchauffement climatique.
      4/ votre comm n’a rien à voir avec le sujet!

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  • septique // 19.05.2019 à 15h46

    https://www.youtube.com/watch?v=rQzWHuf4Hmk

    Un excellent example des propos de l’auteur..accablant une émission de distraction l’heure des pros, première partie du 06/05/2019..

    On peut y entendre Elizabeth Levy de Causeur…une spécialiste scientifique (?) de l’Islam et des banlieues nous expliquer qu’il n’y a pas de crises climatiques…les autres sont au diapason

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    • Patrick // 19.05.2019 à 18h10

      pour l’instant , il n’y a pas vraiment de crise climatique en cours.
      Tout ceux que l’on nous présente comme des « réfugiés climatiques » sont des migrants qui ont des tas d’autres raisons de se déplacer. Et quand ça « chauffe » vraiment chez eux c’est surtout à cause des bombardements.

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      • septique // 19.05.2019 à 23h36

        Allez vous balader au Mali (ce que j’ai fais il y a très longtemps) avec des températures à l’époque de 45 Celsius l’été a 11 heures le matin et vous cesserez d’écrire un commentaire comme ca…maintenant on parle de moyenne supérieure a 40 Celsius..

        Pas de crises climatiques en cours, tout va bien. L’origine du conflit en Syrie c’est en fait une crise climatique à cause de la sécheresse prolongée qui a totalement empêché la production agricole pendant 2 années et a pousser les gens à se réfugier dans des bidonvilles près des agglomérations. Le gouvernement syrien a été incapable de faire face a cette crise. Le débit du fleuve Niger, un axe indispensable a été réduit de près de 50 % les 10 dernières années.

        https://www.wikiwand.com/en/Le_Fleuve_Niger_se_meurt

        Je connais bien ces arguments sur les faux réfugiés qui viennent voler notre gamelle…

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        • Patrick // 20.05.2019 à 08h15

          Mali : pays artificiel qui n’aurait jamais du exister. On a créer de toute pièce un pays en mélangeant des ethnies qui se détestaient depuis toujours ( les arabes/berbères du Nord ont fait des razzias sur les noirs du Sud pendant des siècles )

          Sècheresse en Syrie .. comme ailleurs : ces pays ont toujours été arides ( du moins depuis des siècles ) , mais pendant des siècles il n’y avait qu’une population très restreinte donc peu gourmande en ressources et en cas de sècheresse les dégâts étaient minimes. Maintenant tous les pays du coin sont en train de se piquer l’eau det de détourner les rivières alors forcément ça coince.

          Une sècheresse n’est qu’un épisode météo , c’est aggravé simplement par les conditions sur le terrain et en particulier par l’augmentation des populations.
          Exactement comme les dégâts occasionnés par les ouragans , avant ça détruisait un village de pêcheurs dont personne ne se souciait et maintenant ça frappe des zones urbaines énormes … au même endroit.

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  • Seraphim // 19.05.2019 à 15h47

    C’est en 1668 que Francesco Redi fait une expérience simple qui démontre la vacuité de la théorie de la génération spontanée. Cette théorie était d’ailleurs plus un ‘modèle’ (suivez mon regard) qu’une véritable théorie ; modèle parfaitement cohérent au demeurant mais éloigné de toute réalité fine. Les savants de l’époque connaissent l’expérience de Redi qui n’est nullement confidentielle, mais publiée et distribuée. Pourtant pendant encore 200 ans la « science » répandra la ferme conviction, croyance, que les infections viennent par génération spontanée. Semmelweis cité plus haut en sera encore puni, en 1847!!
    En décembre 2017, dans une « revue à comité de lecture » si chère à Jancovici, H.Svensmark démontre par une expérience validée le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages et, de facto, dans le réchauffement climatique. Mais l’article de Svensmark, qui pourrait mériter le prix Nobel avec quelques travaux de plus, n’est relayé par aucun des médias qui aiment soit-disant le buzz et la contradiction. Ah si, un journaliste du Monde, Stéphane Foucart, diplômé de…l’école de journalisme de Lille (! avec physique en option?) déclare que la thèse de l’influence des rayons cosmiques sur le climat, « comme toutes les idées commodes a du mal à mourir. ». Voilà le vrai rapport médias/science, voilà la véritable emprise médiatique sur les vérités, qu’elles soient scientifiques, politiques, sociales ou économiques. Alors que faire, écouter le charmant Svensmark, savant rigoureux et modeste, ou les tocards prétentieux mainstream?

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    • GaelGregoire // 19.05.2019 à 17h52

      Wikipedia indique que les résultats de H. Svensmark ont largement été infirmés ou revus à la baisse.

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 18h33

      « le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages »
      @Seraphim
      Effectivement c’est ignoble, même dans cette video de la NASA (2,55m) sur différents paramètres pour la période 1880 – 2005, il n’est pas question des rayons cosmiques :o/
      Global Warming – Natural vs. Manmade Causes Compared By NASA | Video
      When you compare possible natural causes (orbital, solar and volcanic activity) over the course of the last 100+ years, to possible manmade causes (aerosols, deforestation and greenhouses gases), the winner is clear.
      *** directly correlate to an increase in Earth temperature.

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  • GaelGregoire // 19.05.2019 à 16h10

    Vous mentez dès la première phrase : le GIEC n’est PAS un organisme politique. Le réchauffement climatique n’est PAS une « vérité officielle » mais la réalité constatée. La France est bien une démocratie, si vous en doutez émigrez en Corée du Nord !
    [modéré]

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  • Géologue // 19.05.2019 à 16h35

    1) Jancovici a une présentation très « fleur bleue » de la production scientifique. Les labos et les chercheurs ont besoin de financements, y compris et surtout institutionnels. Il faut être dans le bon courant (voire à la mode), sinon ces financements se tarissent rapidement et les carrières s’arrêtent. D’autre part, les revues ont besoin que leurs papiers soient cités le plus possible pour avoir le « ranking » qui va bien. De ce fait, il se forme un environnement global où mener des recherches, publier et trouver où publier en dehors, sinon contre, une certaine doxa, représentent une vraie gageure. C’est vrai en France, comme à l’échelle mondiale, et pour moi, cela relativise largement l’argument sur l’absence de publications contraires au seul modèle de l’effet gaz à effet de serre.
    2) Allègre et Courtillot, par leurs comportements et méthodes, ont suscité des animosités violentes dans le monde scientifique. Dans cette ligne, ce papier sous-entend largement que, bien qu’en en parlant dans les médias, ils sont parfaitement ignares du sujet. Pour ma part, j’ai souvenir d’un papier de Courtillot (cosigné avec Le Mouel et, je crois, Cazenave), daté de la fin des années 70 ou début des années 80, où ces auteurs annonçaient un réchauffement global pour les années 90. Ils se basaient sur la mesure de la variation des vitesses de déplacement des pôles magnétiques en la comparant avec des phénomènes passés similaires. A l’époque, les climatologues prédisaient un prochain refroidissement (lire le savoureux « Sixième hiver » de Orgill et Gribbin).

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    • Patrick // 19.05.2019 à 16h55

      J’étais en fac de sciences à la fin des années 70 ( bio, avec une des premières options écologie ) et effectivement on nous annonçait une nouvelle ère glaciaire à cause de la pollution 🙂
      Alors quand j’ai à nouveau entendu parler du climat quelques années plus tard , j’ai été étonné d’apprendre que le danger s’était le réchauffement.

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      • Gerald B // 19.05.2019 à 20h57

        Ça devrait vous intéresser. A savoir que dans les années 70 les médias ont fait les manchettes sur le refroidissement climatique. Ce qui n’est pas vrai des publications scientifiques : https://youtu.be/XGq4WRTLfvc?t=990
        Argument spécieux habituel des climato-sceptiques, style F GERVAIS et V COURTILLOT ^^

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        • Patrick // 20.05.2019 à 08h19

          En ce qui concerne la presse , c’est la même presse qui fait maintenant ses gros titres avec le réchauffement  » on va tous mourir !!!  » 🙂 , donc votre argument n’est pas sérieux.

          Dans mon cas, c’était les profs de f qui nous l’enseignaient.
          A ce moment j’avais même eu comme prof le premier écologiste qui avait été candidat à la présidentiel ( ça nous rajeunit pas ma bonne dame )

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          • Serge F. // 22.05.2019 à 09h37

            Il y a des choses bien pires que la mort vous savez.

            Gérard parle des publications, pas de la presse.

            Les écologistes ne sont pas des écologues.

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      • Serge F. // 22.05.2019 à 09h33

        Depuis les années 70, la météorologie et la climatologie ont fait beaucoup de progrès vous savez. Les moyens informatiques ne sont plus du tout les mêmes.

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  • Patrick // 19.05.2019 à 18h32

    Une autre intervention contre la liberté d’expression et d’information.
    Il faut dire que la donzelle avait été totalement ignoble.

    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2019/05/10/face-aux-climatosceptiques-de-cnews-l-ecologiste-claire-nouvian-en-appelle-au-csa_5460515_3236.html

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  • Michel Le Rouméliote // 19.05.2019 à 19h02

    M. Jancovici nous éblouit de ses connaissances en thermodynamique, mais 3 petites questions :
    1- Pourquoi n’évoque-t-il pas le rôle des AMP (anticyclones mobiles polaires) dans la dynamique de l’air dans la basse troposphère ?
    2- Peut-il nous fournir la démonstration d’un dérèglement du climat terrestre provoqué par les gaz à effet de serre anthropiques ? Il peut le faire au moyen de la physique qu’il voudra, quantique ou non, je dispose dans mon entourage de gens capables de comprendre des équations compliquées.
    3- Peut-il m’assurer que tous les scientifiques dûment répertoriés comme tels dans leurs disciplines respectives, climatiques ou proches des questions climatiques, notamment glaciologues, répertoriés ici : https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique sont des imposteurs, des escrocs, des incapables ou des menteurs ?

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    • Gerald B // 19.05.2019 à 20h32

      On va peut-être pas déranger JMJ alors que la NASA a fait un petite video de 2 minutes qui répond à votre question.
      En plus, pas besoin de connaître des équations compliquées, suffit de ne pas être aveugle ^^
      Global Warming – Natural vs. Manmade Causes Compared By NASA | Video
      https://youtu.be/Jy9ZIsFqo2c
      When you compare possible natural causes (orbital, solar and volcanic activity) over the course of the last 100+ years, to possible manmade causes (aerosols, deforestation and greenhouses gases), the winner is clear. Greenhouse gases directly correlate to an increase in Earth temperature.

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    • un citoyen // 19.05.2019 à 21h55

      Je m’excuse mais où voyez-vous, dans l’article, que M.Jancovici avance que la thèse du réchauffement est avérée?
      Montrer qu’il y a des failles dans la façon de contester une thèse signifie-t-il nécessairement que l’on souhaite prouver que ladite thèse soit juste?

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  • Cyd // 19.05.2019 à 19h16

    Pour ma part je suis climato-sceptique, en particulier parce que dans l’hystérie réchauffiste, je m’accroche aux fondamentaux de la science, c’est à dire le scepticisme raisonné.

    Je me fais aucun soucis, un jour, je sais qu’on saura, une hausse anthropogénésique probablement

    Une fois dit ça, je pense que la question « climatique » est complètement dépassée, et que les réchauffistes devraient se calmer car je suis tout à fait d’accord pour réduire la consommation d’énergie fossile.

    Je répète, « climato-sceptique », je suis tout à fait d’accord de réduire la consommation de pétrole

    car il y a plusieurs autres raisons de le faire, notamment
    – l’épuisement des ressources vs besoins (et là ça arrivera avant que le réchauffement ne fasse vraiment son effet, ça fait déjà plusieurs 10aine d’années qu’on en ressent les effets)

    – la dépendance géostratégique du pays vis à vis de gens qui en profitent fortement (les USA, les arabes, les russes…)

    – et il y en pleins d’autres (l’acidification des océans, la pollution de l’air, etc….)

      +10

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  • marire // 19.05.2019 à 19h20

    1 La climatologie est une science très récente
    2 Le Giec est un organisme politique intergouvernemental qui dépend de l’ONU.
    3 Le GIEC a pris la suite d’un laboratoire anglais, encouragé dans la théorie du réchauffement climatique par Madame Thatcher qui voulait lutter contre les syndicats de mineurs et remplacer le charbon par le nucléaire.
    4 De nombreux scientifiques et sérieux , ( exemple: François Gervais, thermodynamicien) ne sont pas d’accord avec les conclusions du GIEC
    5 En science une théorie chasse l’autre: la théorie héliocentrique de Galilée était minoritaire parmi les savants de son époque. C’est pourtant lui qui avait raison.
    6 Galilée a démenti la vision géocentrique du monde de son époque. Pour le climat, on sait qu’il a varié sur terre bien avant l’augmentation du CO2 anthropique, on peut se demander si ce n’est pas donner trop d’importance à l’homme que de l’accuser d’un phénomène qui a existé bien avant lui. On peut se poser la question: est-ce que comme les contemporains de Galilée qui faisait de la terre le centre du monde, nous n’abusons pas en faisant de l’homme la cause de phénomènes physiques qui l’entourent?

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