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31.janvier.201831.1.2018 // Les Crises

Affaire Darmanin : des nouvelles de la déontologie dans les médias

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Puisque nous parlons de journalisme aujourd’hui, j’ai souhaité partager cet article de Florence Rault. Non pas tant sur la partie « féminisme », mais surtout du point de vue de la déontologie des médias

Ce qui me semble intéressant c’est la façon dont les journalistes se basant sur leurs sacro-saints faits (« Une femme a porté plainte »), ont jeté le ministre en pâture, sans s’interroger sur la fragilité du témoignage unique – contrairement à d’autres cas où la multiplicité des témoignages peut justifier un certain bruit médiatique…

Drôle d’époque…


Trois questions sur les accusations de viol qui pèsent sur le ministre Gérald Darmanin

Source : France infos, 27-01-2018

Le parquet de Paris a rouvert une enquête sur des accusations de viol visant Gérald Darmanin, a appris franceinfo de sources concordantes, samedi 27 janvier. Selon une enquête du Monde, le ministre de l’Action et des Comptes publics est accusé par une femme, Sophie Spatz, de l’avoir violée en 2009, alors qu’il était à l’époque chargé de mission à l’UMP. L’affaire avait été portée une première fois devant la justice en juin 2017, peu après son entrée au gouvernement, avant d’être classée sans suite un mois plus tard. Une nouvelle plainte de Sophie Spatz, 46 ans, a mené à la réouverture automatique de l’enquête, lundi 22 janvier. Franceinfo répond à trois questions sur cette affaire.

Quelles sont les accusations qui pèsent contre Gérald Darmanin ?

Sophie Spatz, ancienne call-girl née Olga Patterson, est condamnée en 2004 à 10 mois de prison avec sursis et 15 000 euros de dommages et intérêts pour chantage, appels malveillants et menace de crime. Quatre ans plus tôt, elle a harcelé son compagnon, selon elle pour récupérer de l’argent qu’il lui aurait volé, rapporte Le Monde. La jeune femme est obnubilée par cette condamnation. Elle contacte le ministère de la Justice et divers responsables politiques dans le but de faire rouvrir le dossier.

En mars 2009, Sophie Spatz, alors mariée à un ingénieur dans la finance, est sympathisante de l’UMP. Elle contacte le parti pour évoquer son affaire, et obtient un rendez-vous avec le chargé de mission au sein du service des affaires juridiques, un certain Gérald Darmanin, alors inconnu du grand public. « Le gars lui a dit tout ce qu’elle avait envie d’entendre : Oui, vous êtes innocente. Il y a un problème au ministère de la Justice. On va pouvoir faire quelque chose' », relate son mari, Pierre Spatz, au Monde. Gérald Darmanin promet même d’envoyer une lettre au ministère de la Justice pour appuyer la demande de révision du dossier de Sophie Spatz.

Puis Gérald Darmanin l’invite à dîner. Elle assure au Monde qu’elle a proposé de le rencontrer plutôt pour un café ou un déjeuner, avant d’accepter sa proposition pour obtenir la fameuse missive. Selon son récit, Sophie Spatz retrouve Gérald Darmanin le 17 mars 2009 au restaurant Chez Françoise, la cantine des politiques située juste à côté de l’Assemblée nationale. La date est confirmée par un relevé de comptes qu’elle a demandé à sa banque. « [Gérald Darmanin] me dit qu’il va faire le maximum. Je suis aux anges. A un moment, il s’approche de moi, il met sa main sur la mienne : ‘Il va falloir m’aider vous aussi’, affirme-t-elle au Monde. Je ne suis pas une gamine, j’ai compris tout de suite. »

Le jeune membre de l’UMP lui demande de l’accompagner dans un club libertin, Les Chandelles, « car il ne peut pas y entrer seul ». Se sentant prise « en otage », Sophie Spatz le suit. Rien ne se produit au club, mais la jeune femme l’accompagne ensuite dans un hôtel situé à proximité. Selon sa plainte, elle ne se souvient pas de la décoration du lieu, mais envoie Gérald Darmanin acheter du gel douche et du dentifrice, avant de s’enfermer un long moment dans la salle de bain, pour « repousser le moment fatidique au maximum ». « Hélas, constatant que l’acte était toujours ‘au programme’, (…) malgré tous ces détours, elle avait dû finir par s’y plier », affirme son avocate dans le document. Sophie Spatz rentre chez elle au matin. Son mari la retrouve « assise par terre, dos au miroir, prostrée ».

La jeune femme et Gérald Darmanin échangent encore des SMS, entre 2009 et 2012. Dans l’un des messages, Sophie Spatz écrit : « Quand on sait l’effort qu’il m’a fallu pour baiser avec toi ! Pour t’occuper de mon dossier. » L’homme, dont le numéro correspond selon Le Monde à celui du ministre, répond : « Tu as raison je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner ? » Dans une lettre datée du 3 novembre 2009, Gérald Darmanin demande à la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, de « faire étudier sérieusement le dossier » de Sophie Spatz. Il lui fait parvenir une copie du courier par mail, quelques semaines plus tard. Cela ne suffit pas à apaiser la jeune femme, qui dénonce les « pratiques » de l’élu dans une lettre à Jean-François Copé, fin novembre. Le groupe UMP « l’invite à intenter une action en justice », et l’affaire s’arrête là.

Qu’est-il ressorti de la première enquête, ouverte en 2017 ?

En apprenant la nomination de Gérald Darmanin au gouvernement, en mai 2017, Sophie Spatz devient « hystérique », selon ses termes rapportés par Le Monde. Elle décide de tout tenter pour « obtenir la démission » du ministre, allant jusqu’à se rendre à l’Elysée dans l’espoir de « se faire embarquer pour tout raconter ». Pierre Spatz envoie alors une lettre au garde des Sceaux, François Bayrou, accusant Gérald Darmanin d’avoir abusé de sa femme.

Le ministre de la Justice transmet le courrier au procureur et une plainte est déposée en juin. Comme pour toute suspicion d’agression sexuelle ou de viol, le parquet ouvre automatiquement une enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire. Sophie Spatz refuse toutefois de se présenter au commissariat pour être entendue, malgré des convocations répétées. « Elle ne voulait pas y aller toute seule et elle subissait une intimidation de la part de son entourage », indique à franceinfo son avocate actuelle, Elodie Tuaillon-Hibon. L’affaire est donc classée pour « absence totale d’infraction », en juillet 2017.

Pourquoi le parquet rouvre-t-il l’enquête ?

Sophie Spatz change d’avocat en 2017. Sur les conseils de la militante féministe Caroline De Haas, elle prend contact avec une avocate spécialiste du harcèlement et des agressions sexuelles, Me Elodie Tuaillon-Hibon. « J’ai examiné précautionneusement le dossier avant de l’inciter à redéposer plainte [mi-janvier 2018] et à recueillir de nouveaux éléments », relate l’avocate à franceinfo. Cela mène à la réouverture automatique de l’enquête préliminaire. Sophie Spatz se rend cette fois au commissariat, accompagnée de son conseil. « Ce n’est pas un moment simple, il y a de la honte et de la culpabilité », explique Elodie Tuaillon-Hibon à franceinfo. La plaignante est entendue seule par les enquêteurs, durant plus de huit heures, jeudi 25 janvier, indique Le Monde.

Elodie Tuaillon-Hibon a ajouté à la plainte des copies d’échanges de SMS entre sa cliente et Gérald Darmanin. L’avocate s’appuie sur la notion de consentement, et estime que les faits sont susceptibles d’être qualifiés de viol « par surprise ». Dans les colonnes du Monde, elle affirme que Sophie Spatz « aurait manifesté clairement et sans ambiguïté, même si c’était de manière courtoise et avec tact, qu’elle ne souhaitait pas se plier aux sollicitations sexuelles de monsieur ».

Les avocats de Gérald Darmanin déclarent au quotidien que « cette dénonciation s’inscrit dans une chronologie qui démontre une grossière intention de nuire ». « Comme il l’a lui-même indiqué publiquement sur l’antenne de franceinfo, [le ministre] a déposé plainte il y a huit mois en dénonciation calomnieuse », assurent Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur. Les investigations de la police judiciaire devront déterminer s’il y a bien eu une relation sexuelle et si elle était consentie ou non. Au terme de l’enquête, le parquet décidera d’entamer des poursuites ou de classer l’affaire, si l’infraction n’est pas établie ou si les faits sont prescrits.

Source : France infos, 27-01-2018


Source : Vu du droit, Florence Rault, 29-01-2018

Caroline de Haas : La violence du néo-féminisme, par Florence Rault

Gérald Darmanin dans la seringue

Le néo-féminisme poursuit son entreprise de destruction des libertés publiques. Dernière victime en date Gérald Darmanin, ministre du budget, qui fait l’objet d’accusations de viol et se trouve de ce fait poursuivi par la clameur réclamant sa mort politique. La lecture des articles publiés par la presse mainstream à savoir, le journal le Monde et le site de France TV info, fait se dresser les cheveux sur la tête. Concernant les faits, on s’en tiendra au contenu de ces articles, dont on invite à la lecture. Pour mesurer aussi à quel niveau de bassesse voyeuriste certains médias, qui se revendiquent pourtant de référence, sont parvenus.

Une certaine Sophie Spatz aurait déposé contre Gérald Darmanin une plainte pour viol, et celle-ci ferait actuellement l’objet d’une enquête préliminaire.

Si l’on comprend bien Madame Spatz était auparavant « call-girl », ce qui veut dire en bon français qu’elle se livrait à la prostitution. Ce n’est pas un métier déshonorant loin de là, mais nécessite comme qualité première, de n’avoir pas froid aux yeux et rend difficile la prétention d’être une ingénue et une oie blanche. Cette personne est également dotée d’un casier judiciaire orné d’une condamnation correctionnelle pour « harcèlement et chantage », ce qui jette sur son attitude d’aujourd’hui, qu’on le veuille ou non une singulière lumière. Sophie Spatz prétend donc, qu’il y a neuf ans (!) elle aurait contacté Gérald Darmanin, alors âgé de 26 ans afin qu’il intervienne dans son intérêt « pour son dossier pénal ». À ce stade, on ne voit pas très bien quelle aurait pu être l’intervention de ce militant politique pour une affaire qui a donné lieu à une décision définitive ayant autorité de la chose jugée. Et concernant la mention au casier judiciaire, il existe des procédures qui relèvent toutes de la compétence des juridictions du siège, auxquelles Gérald Darmanin n’a jamais de près ou de loin appartenu. On croira difficilement que Madame Spatz ne l’ait pas su. Inutile de s’appesantir sur une chronologie des faits dont la simple lecture montre le caractère approximatif, et surtout peu crédible. Et qui éclaire curieusement les interventions de l’époux de Sophie Spatz, dont le rôle dans la vindicte dont le ministre du budget est l’objet est quand même singulièrement déplaisant.

Il semble que ce soit lui, si l’on en croit la presse qui soit à l’origine de la saisie de la justice au moment de la nomination de Darmanin au budget. Réveil probablement motivé par le fait qu’un carton sur un ministre est plus intéressant que sur le maire de Valenciennes. Une enquête préliminaire avait été ouverte, et il se trouve que Sophie Spatz a refusé de se rendre aux convocations des enquêteurs pour s’expliquer sur ses griefs. Cette attitude invraisemblable a évidemment empêché la procédure de se poursuivre, et le dossier a été classé sans suite. On imagine bien sûr l’argument qui va être avancé à posteriori par les néo-féministes : l’appréhension d’avoir à subir « les interrogatoires des policiers sexistes ». Lui non plus n’a aucune crédibilité.

Quand Caroline de Haas entre dans la danse

L’affaire aurait pu en rester là, mais et c’est à ce moment que les choses deviennent un peu terrifiantes et suscitent une réelle inquiétude pour le respect des libertés publiques dans notre pays. Toujours selon la presse, Caroline de Haas, une des grandes prêtresses du néo-féminisme agressif a pris l’affaire en main, convaincu le mari qu’un acte sexuel consenti, pouvait être neuf ans plus tard qualifié de viol, à condition d’invoquer la « surprise ». Voilà ce que rapporte le Monde de leur échange : «« Est-ce que, dans l’esprit de Sophie, c’est un viol ? », demande Caroline De Haas au mari. « Non, répond-il, il ne lui a pas arraché ses vêtements. » Caroline De Haas lui explique alors la notion de consentement. « Et là, j’ai compris », relate Pierre Spatz. »

Nous ne savons pas si en réalité Gérald Darmanin et Sophie Spatz ont eu une relation sexuelle. Mais Madame Spatz, neuf ans après, prétendrait que c’est le cas, et qu’elle en a été toute surprise. Il appartiendra désormais aux enquêteurs et aux magistrats saisis d’en apprécier la crédibilité…

Mais en attendant, c’est nous qui sommes très surpris, d’apprendre le rôle Madame Caroline de Haas, solidement installée à la manœuvre. La presse nous a récemment appris que ses engagements féministes, étaient directement articulés au profit financier qu’elle pouvait en tirer, puisqu’elle en a fait un métier. Pourquoi pas, utiliser des convictions pour battre monnaie n’est pas interdit, et elle n’est pas la seule, mais outre le caractère déplaisant, il est quand même préoccupant qu’elle ajoute à ces activités lucratives le coaching d’éventuelles plaignantes. Et qu’elle les fasse prendre en main par des « avocates amies », dans un but, dont on peut craindre qu’il ne soit pas de faire advenir la vérité judiciaire, mais de permettre un lynchage médiatico–politique. Dont il est clair désormais que Gérald Darmanin, aussi présumé innocent soit-il, aura un mal de chien à se sortir. Car, le lobby néo-féministe possède de nombreux relais comme on avait pu le voir à propos de l’imposture Jacqueline Sauvage. Qui a transformé, contre l’évidence des faits et par une succession de mensonges, une meurtrière en icône de la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette fois-ci, la meute est lancée et réclame à grands cris la démission du ministre, c’est-à-dire sa mort politique et sociale. Ses adversaires politiques, ravis de l’aubaine, soit vont se précipiter pour hurler avec les loups, soit dans le meilleur des cas, rester cois. C’est tellement confortable de faire de la politique par flics et juges interposés plutôt que de mener le combat des idées. Calcul déplorable de la part de ceux qui ne veulent pas comprendre qu’ils seront les prochaines victimes de ce qui mérite le nom de violences.

La tentation de l’arbitraire

Engagée dans la défense des victimes de ce type d’accusations, comment ne m’inquiéterais-je pas de l’installation de ce climat irrespirable ? Où à tout appel au calme et à la mesure, répond l’insulte et l’injonction au silence ? Où ceux qui devraient être particulièrement attentifs au respect des libertés, magistrats et institutions publiques sont soumis à des pressions auxquelles il leur devient de plus en plus difficile de résister. N’est-ce pas la Garde des Sceaux qui semble prête, entre autres mesures liberticides, à accepter d’un cœur léger la disparition de la prescription en matière pénale ? N’est-ce pas le « défenseur des droits » Jacques Toubon qui propose très officiellement de mettre fin à un principe bi-millénaire, celui de la charge de la preuve pesant sur l’accusation ? Les magistrats juges du siège, tiennent tant bien que mal pour l’instant. On ne peut malheureusement pas en dire autant des parquets. Quant aux politiques…

Pour faire face à l’intimidation, George Orwell disait en forme de provocation : « Il faut toujours hurler avec les loups, voilà ce que je pense. C’est la seule façon d’être en sécurité ».

Pour éviter que s’installe l’arbitraire, il faut donc choisir l’insécurité.

Source : Vu du droit, Florence Rault, 29-01-2018


Chasse à l’homme chez le Nouvel obs :

Bayrou et Ferrand ont démissionné, mais pas Darmanin. Deux poids, deux mesures ?

A lire sur : Le Nouvel Obs, Baptiste Legrand, 29-01-2018

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Commentaire recommandé

luci2 // 31.01.2018 à 07h01

-9 Millions.. ou 15 Millions de Pauvres.?
-Plus d’emploi.!.. Mais :
pauvreté ,précarité…. »rentabilité » tous azimuts ,serait-ce au prix de la Valeur des Etres Humains…
-25% de Jeunes Français au « chômage »

Pas autre chose à travailler que ces envolées de cour de maternelle.?
Certes l’affaire est plus que sérieuse : mais quoi : il s’agit d’une « affaire » privée !!!
Les intéressé(e)s sont Majeurs. Leurs Avocats sont parfaitement compétents.
Nos Journalistes également. Donc =

Revenons d’extrême urgence aux « Affaires » des Gens.!

147 réactions et commentaires

  • luci2 // 31.01.2018 à 07h01

    -9 Millions.. ou 15 Millions de Pauvres.?
    -Plus d’emploi.!.. Mais :
    pauvreté ,précarité…. »rentabilité » tous azimuts ,serait-ce au prix de la Valeur des Etres Humains…
    -25% de Jeunes Français au « chômage »

    Pas autre chose à travailler que ces envolées de cour de maternelle.?
    Certes l’affaire est plus que sérieuse : mais quoi : il s’agit d’une « affaire » privée !!!
    Les intéressé(e)s sont Majeurs. Leurs Avocats sont parfaitement compétents.
    Nos Journalistes également. Donc =

    Revenons d’extrême urgence aux « Affaires » des Gens.!

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    • patrick // 31.01.2018 à 09h29

      Une affaire privée qui est quand même largement reprises par les médias et qui devient publique.
      Elle s’inscrit dans une démarche beaucoup plus large et qui se généralise d’accusations d’agressions sexuelles dans tous les sens.

      Il y a une vingtaine d’années , j’avais été surpris en apprenant que dans un grand groupe américain avec lequel je travaillais il y avait des formations pour les hommes : » comment faire pour ne pas être accusé de harcèlement sexuel « , juste pour éviter des procès et des dommages et intérêts.

        +24

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      • Francisco // 31.01.2018 à 19h04

        Marin de la marine marchande française , lors de mon premier séjour dans un port américain , âgé de moins de trente ans , mes camarades m’avaient gentiment prévenu . Ne dévisage pas les femmes ici , si ça déplait à l’une d’entre elle , elle s’adresse à un flic , te désigne et celui-ci t’embarque .C’était dans les années soixante .
        Comme toutes les inventions , celle-ci a traversé l’Atlantique , cinquante ans peut-être mais elle est là .

          +14

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    • Noriam // 31.01.2018 à 11h34

      Pas d’accord…
      Cette affaire est représentative du climat actuel d’une société en décomposition…

        +27

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      • Doctorix // 31.01.2018 à 12h39

        Une p….. qui accompagne un homme dans une chambre d’hôtel…
        Est-ce qu’elle s’imagine que c’est pour lui tricoter une paire de chaussettes?
        Quand en plus, il s’agit d’une spécialiste du chantage, condamnée pour cela, comment un juge peut-il faire autrement que de classer l’affaire, ou même simplement recevoir la plainte?
        La cause féministe ne sortira pas grandie de cette affaire.
        Ce qui serait scandaleux, c’est qu’un Ministre soit contraint à la démission pour une affaire aussi ridicule.
        D’autres avant lui ont fait l’objet de forçage à la démission pour plaire à la populace, sous la pression des mensonges des media.
        Pire qu’une fake-news, cette affaire est une no-news.

          +26

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        • Kilsan Aïtous // 01.02.2018 à 07h45

          Je ne trouverai pas scandaleux que le ministre démissionne après une histoire aussi sordide qui nous révèle bien sa mentalité corrompue.

            +11

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          • RGT // 04.02.2018 à 14h32

            Euuh, à mon humble avis les deux sont fautifs… Et consentants..

            Quand un « jeune requin » de la politique embarque une ex-call-girl dans une chambre d’hôtel, il n’est pas nécessaire de faire un dessin sur ses objectifs.

            Et quand l’ex-call-girl accepte « innocemment » de le suivre dans ce lieu particulier elle doit bien se douter qu’elle passera « à la casserole ».

            Rien de nouveau dans ce monde de merde. Le premier a profité de son petit pouvoir pour obtenir une « faveur » et la seconde a accordé cette « faveur » en pensant en retirer un avantage intéressant.

            La seule chose que j’en retire, c’est que la cupidité consentie permet toutes les dérives dans notre monde idéal.

            Personnellement j’embastillerai les deux protagonistes histoire de leur faire comprendre (ainsi qu’aux autres sournois de leur espèce) qu’il est temps d’arrêter de se foutre de la gueule des gueux.

              +2

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        • Brigitte // 01.02.2018 à 09h30

          Elle savait ce qui l’attendait et en plus, en tant qu’ancienne « call-girl » elle devait avoir quelque expérience…. Elle a été victime consentante d’un chantage sexuel oui mais il n’y a pas eu viol ou alors juste au moment de l’acte mais dans ce cas, elle a pris le risque de subir l’acte au lieu de le refuser au moment où il fallait, au restaurant.
          Elle s’est fait « baiser » comme on dit en langage populaire…..sur toute la ligne et elle l’a encore en travers. C’est ça le problème de beaucoup de femmes, elles ne savent pas dire non….elles jouent avec le feu sans avoir les moyens d’éteindre l’incendie.
          Le néo-féminisme ratisse large en ce moment, pour le plus grand bien de la morale politique? pas si sur mais je ne vais pas plaindre Darmanin pour autant.
          J’avoue même ressentir un certain plaisir à imaginer les crabes qui se déchirent les pinces entre eux…..

            +5

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          • Etienne2 // 01.02.2018 à 10h13

            « C’est ça le problème de beaucoup de femmes, elles ne savent pas dire non….elles jouent avec le feu sans avoir les moyens d’éteindre l’incendie »
            – elles jouent avec le feu et allument l’incendie._
            – et pareil pour pour les hommes!
            Et c’est bien pour cette raison que beaucoup d’hommes et de femmes mariés deviennent de plus en plus distants dans leurs échanges au quotidien avec le genre opposé, afin de préserver leur foyer ou leur intimité.
            Concernant le gratin en haut avec leur call-girl ou leur « call-boy », tant qu’ils ne touchent pas aux enfants(ce qui est loin d’être le cas vu le nombre d’affaires étouffées),je m’en fiche;
            la presse officielle devrait se concentrer sur des sujets…cf Luci2
            « Revenons d’extrême urgence aux affaires des Gens »

              +3

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          • Sandrine // 01.02.2018 à 12h00

            Sartre a analysé ce phénomène qu’il décrit comme de la « mauvaise foi » dans son texte célébrissime sur La coquette ( http://archipope.over-blog.com/article-13838551.html)

              +2

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            • Kilsan Aïtous // 01.02.2018 à 13h17

              C’est un jeu de dupe à deux. L’homme aussi est de mauvaise foi et utilise des appeaux comme le chasseur de canard.

                +2

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      • Chris // 31.01.2018 à 13h06

        Justement, les « dommages & intérêts » sont parties de cette décomposition !
        Car décomposition il y a : sexualisation à outrance, marchandisation tout azimut, dissolution des liens et des rôles, les gamins ordonnent aux adultes, etc…
        Le modèle occidental tourne en régime autophage.
        Je comprends le choc, l’effarement puis la violente résistance des sociétés musulmanes hyper structurées qui se sentent -et sont- menacées à travers nos guerres incessantes…

          +15

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    • Traroth // 31.01.2018 à 14h16

      Une affaire criminelle qui concerne un ministre n’est pas privée. Si un de nos ministres est un criminel, personnellement, en tant que citoyen, j’exige de le savoir. Sans préjuger de la culpabilité ou de l’innocence de Darmanin, dans le cas d’espèce.

        +10

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    • papy // 01.02.2018 à 14h07

      Vous êtes des marrants … Dans cette affaire, tout le monde voit la braguette à darmanin.
      Moi je ne vois que le trafic d’influence.
      Darmanin a bel et bien envoyé un courrier à Alliot-Marie pour faire effacer le casier de la dame.
      Darmanin s’est payé en nature.
      Il aurait touché une enveloppe en liquide, personne n’en aurait rien su.
      Le problème de cette affaire c’est la moralité d’un gars qui gère les comptes de l’état.
      Ca ne le gêne pas de monnayer un service contraire à la loi.
      Vous le voyez discuter avec des multinationales de leur rabais fiscal ?
      Les médias ramène l’affaire uniquement au viol car c’est l’axe de défense de la macronie.
      Il n’y aura pas de suite pour le viol.
      Ca permet de masquer le plus grave pour un ministre : le trafic d’influence.

        +36

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  • isidor ducasse // 31.01.2018 à 07h28

    Une ancienne prostituée nommée Olga, condamnée en 2004 pour harcèlement et menace de mort sur son ex-compagnon (compagon ?) qui, selon elle lui aurait volé son argent accuse aujourd’hui un homme plein d’argent et de pouvoir de l’avoir violé.

      +27

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    • patrick // 31.01.2018 à 09h31

      eh oui !!
      et personne n’émet le moindre doute sur l’ex call-girl « prise par surprise  » 🙂

        +21

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      • PierreH // 31.01.2018 à 10h22

        En fait ça n’est pas à nous d’émettre des doutes alors qu’on n’a pas les éléments. Des ex call-girls peuvent se faire violer ou voler comme n’importe qui. A priori on devrait laisser les gens qui s’occupent de ça enquêter et leur faire un peu confiance. Ou si on ne leur fait pas confiance il faut s’attaquer à l’institution d’urgence parce que sans un minimum de justice acceptée par tous, une société ne tient pas.
        Il est donc urgent que les gens arrêtent de s’exciter en se basant sur leurs préjugés.

          +19

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      • Krystyna Hawrot // 31.01.2018 à 22h05

        Ce n’est pas parce qu’elle est une ancienne prostituée qu’on a le droit de la violer…. Cela dit c’est vrai que c’est compliqué, le monsieur est toujours présumé innocent… mais Sarkozy l’était aussi tant qu’il était président de la République alors que tout le monde était au courant des affaires en cours… Cela ne fera pas de mal à nos hommes politiques d’avoir un peu peur. Ils n’ont pas peur du peuple, mais s’ils ont peur des call girls cela sera toujours ca de pris… Je suis cynique, mais c’est la décomposition du système qui veut ca…

          +12

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  • Alfred // 31.01.2018 à 07h35

    C’est quand même des mœurs et une moralité particulières qui règnent chez nos élites. Une moralité supérieurement élastique sans doute. Tout est bête est moche dans cette histoire.
    (Au passage plutôt qu’un viol le problème pour Gégé c’est plutôt le trafic d’influence non?)

      +70

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    • Sandrine // 31.01.2018 à 09h27

      Oui, ce ministre n’est évidemment certainement pas coupable de viol… Par contre il a visiblement essayé, à 25 ans, de monnayer sa supposée influence (pour obtenir de coucher gratuitement avec cette professionnelle). En soi, c’est un signe de très mauvaise augure.

        +55

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      • patrick // 31.01.2018 à 09h33

        oui , si c’est le cas on a juste affaire à un politicien qui s’assied joyeusement sur la morale… un de plus.

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        • Raphaël // 31.01.2018 à 10h12

          La morale ? c’est juste bon pour les gueux, les sans dents !

            +23

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        • Alfred // 31.01.2018 à 11h10

          Selon La Référence Absolue c’est bien ce qu’il s’est passé puisque l’intéressé aurait d’une certaine manière confirmé : « L’homme, dont le numéro correspond selon Le Monde à celui du ministre, répond : “Tu as raison je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner ?” »
          SLRA nous avons donc bien affaire à un ministre de petite vertu (publique). Pas sur que ce soit une exception.
          Quand aux autres personnages de ce cloaque (la légère, son mari ainsi que l’inénarrable De Hass) il exposent au public leur face la plus vile. Bravo à eux. Ainsi nous les rencontrons, ainsi nous nous en souviendrons.

            +15

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          • Doctorix // 31.01.2018 à 14h01

            “Tu as raison je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner ?”

            Mais pardonner quoi au juste?
            Un viol?
            Ou une promesse d’intervention en haut lieu ni tenable ni tenue?
            Visiblement, le reproche concerne l’impuissance à agir et les rodomontades d’un petit merdeux qui voulait juste tirer un coup et qui s’est bien débrouillé.
            Il s’agit a priori d’une banale querelle d’amoureux, et Dieu sait ce qu’on est capable de dire à 26 ans quand on est sur un coup, même foireux…
            Ni Dieu, ni vous même ne pouvez en décider. Surtout s’agissant d’un sordide et banale histoire de cul.
            Les mots sont source d’interprétation, et on interprète souvent en fonction de ce qu’on a envie de croire selon le moment ou la personne, ou l’agenda qu’on veut avancer.
            Much noise about nothing, comme disait Shakespeare.
            Et pendant qu’on amuse le peuple avec ces conneries, Macron a déjà instauré 8 impôts supplémentaires pour le peuple tout en supprimant l’ISF dans ses fondements.

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  • LBSSO // 31.01.2018 à 07h39

    -« Calcul du PIB. L’Insee va intégrer le trafic de drogue mais pas la prostitution »
    https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/l-insee-va-integrer-le-trafic-de-drogue-dans-son-calcul-du-pib_2587250.html
    Dommage pour le taux d’endettement..
    – F Ruffin: »Je souhaite sa démission parce que dans mon département, il va y avoir 63 classes qui vont fermer. Et ça, c’est l’œuvre de Gérald Darmanin », Pour le rédacteur en chef de Fakir, pas question de joindre sa voix à celle des Républicains qui utilisent cette affaire pour réclamer son départ. « Il y a une enquête préliminaire en cours, il faut que la justice fasse son travail »,

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    • Sébastien // 31.01.2018 à 09h36

      La drogue est moins dangereuse que la prostitution, c’est bien connu!

        +3

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    • Sam // 31.01.2018 à 09h59

      D’ailleurs, la prostitution n’est pas incluse dans le calcul du PIB, à cause du « consentement ».

      Autant pour le métier pas déshonorant loin de là…

      Ceci dit, j’ai été choqué de cette histoire de drogue, illégale mais incluse, et de prostitution, tolérée mais non incluse. Mais bon, en 2018, tout est possible. On n’est qu’en janvier, et on en a déjà vu de belles, je sens que cette année sera longue…

        +12

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      • patrick // 31.01.2018 à 13h47

        il faut surtout trouver un moyen de faire de la croissance.
        Donc cette année on intègre la drogue et l’an prochain on intégrera la prostitution pour gagner quelques points de croissance.

          +5

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        • vinel // 31.01.2018 à 22h18

          Depuis longtemps,en GB,la prostitution est incluse dan le PIB.
          Si le cannabis était intégré avec la maitrise de ce commerce par l’État,ce sont des milliards en plus.
          Au plan de la santé,les alcools et le tabac sont bien plus agressifs et dangereux.
          Des réseaux d’approvisionnement par les mafias sont puissants et font de la résistance auprès de nos gouvernants.

            +1

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    • Jean // 31.01.2018 à 10h39

      C’est une demande de l UE pour gonfler artificiellement le PIB des États membres. L augmentation de PIB est pour le moment dérisoire mais l UE projette sans doute que son travail nous conduira inévitablement à une société dans laquelle la paupérisation généralisée feront que les activités liées à la prostitution et au trafic de drogues seront en plein essor. C’est ce qui se passe actuellement en Grèce.

        +24

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      • FARINET // 31.01.2018 à 12h55

        Si cela peut gonfler artificiellement le membre des élites des états de l UE … c est déjà bien. Je plaisante mais bon cette société part à vau l ‘eau par tous les bouts.

          +7

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      • LBSSO // 31.01.2018 à 13h22

        Oui , cette « harmonisation » des agrégats économiques par le bas avait fait l’objet d’un billet ici début 2014.
        O Berruyer: » Je vous propose la traduction d’un article du quotidien espagnol El Diario, qui traite d’une réforme statistique… originale, qui touchera donc aussi bientôt la France…Une façon commode de gonfler le PIB (et donc de diminuer le ratio Dette / PIB).J’ai cru à un canular quand j’ai reçu l’info, mais non, en fait… »
        https://www.les-crises.fr/enfin-de-la-croissance-drogue/
        Nous y sommes.Fin du canular.

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        • Scorpion bleu // 03.02.2018 à 21h51

          J’ai également cru à un canular! mais non..

            +0

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    • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 11h25

      M. Ruffin a voté pour Macron. Qu’attendait-il d’autre que la politique préconisée (le viol/troussage des peuples) par Bruxelles ? Il a été pris par surprise lui aussi ?

        +20

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  • Homère d’Allore // 31.01.2018 à 07h45

    @Fritz

    Ne confondez pas le féminisme de Clara Zetkin ou de Séverine avec ces métastases mortifères.
    Le féminisme fut l’un des plus importants combats du vingtième siècle. Sa dégénérécence actuelle est dû à l’influence d’une idéologie gravitant autour de la droite du parti démocrate américain, celle-ci voulant remplacer les luttes sociales par des luttes sociétales.

    Bref, le néo-conservatisme…

      +0

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  • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 07h52

    Ne vous inquiétez pas trop pour le ministre. Que valent les témoignages de prostituées et soubrettes qui ont eu le plaisir -que dis-je- l’honneur d’être détroussées par ces messieurs ?

      +10

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    • Fritz // 31.01.2018 à 07h54

      Pas détroussées : troussées, et encore, avec leur consentement dans le cas précis de Sophie Spatz. Si vraiment elle avait été violée, elle aurait dû déposer plainte en 2009.

        +23

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      • France // 31.01.2018 à 08h24

        un commentaire que ne ferait jamais une femme ; il émane d’un mâle bien conscient de sa position de mâle dominant et prédateur : il n’y a aucun consentement. Il fait payer en nature son intervention auprès de la ministre de la justice sachant sa proie dans le désespoir et en état de faiblesse.

        Bon Darmanin avec sa petite gueule d’ange et ses airs naïfs de gentil garçon est en train de participer à la destruction de toutes les protections sociales et du service public « à la française » qui nous a permis d’être si bien placés dans le classement mondial des pays et de vivre ensemble. Les prédateurs puis les vautours vont s’abattre sur la France. Macron les a invités à cela à Versailles (quel symbol !)

        On comprend que Darmanin était juste en train d’aiguiser ses armes diaboliques auprès d’une femme en souffrance pour passer ensuite à la vitesse supérieure contre tous les français (sauf les ultra-riches).

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        • Fritz // 31.01.2018 à 12h51

          Oui, vous m’avez démasqué ! Je suis un « mâle dominant et prédateur ».

          Et je suis vêtu de peaux de bêtes ! Et je tape avec mon gourdin sur les femmes récalcitrantes…

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          • Redrogers // 31.01.2018 à 15h30

            Ne racontez pas n’importe quoi svp. Les sociétés paléolithiques étaient probablement plus égalitaires que celle dont vous êtes le reflet aujourd’hui !

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            • Fritz // 31.01.2018 à 17h38

              Et elles avaient plus d’humour que votre commentaire.

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        • Fritz // 31.01.2018 à 13h01

          Je n’ai aucune sympathie pour Darmanin, mais quand vous écrivez qu’il savait « sa proie dans le désespoir et en état de faiblesse » (snif), je vous renvoie au texte de France info :

          « Sophie Spatz, ancienne call-girl née Olga Patterson, est condamnée en 2004 à 10 mois de prison avec sursis et 15 000 euros de dommages et intérêts pour chantage, appels malveillants et menace de crime. Quatre ans plus tôt, elle a harcelé son compagnon, selon elle pour récupérer de l’argent qu’il lui aurait volé, rapporte Le Monde. »

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        • Fritz // 31.01.2018 à 16h52

          Mais bon, dès lors qu’on parle de « mâles » pour désigner des êtres humains… La symétrie, l’égalité voudraient que l’on parle aussi de « femelles ». L’humanité progresse !

          Comme disait un grand mâle : « Le progrès fait rage, le futur ne manque pas d’avenir ».

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          • France // 03.02.2018 à 03h55

            Fritz : si j’écris homme à la place de « mâle », j’inclus les femmes. Pour les femmes, il y a femme tout simplement. Mais femelle n’est pas dérangeant. Après tout, nous ne sommes que des animaux plus prédateurs que les autres (surtout les mâles).

            Vous voyez une femme politique monnayer un service qui en plus s’apparente à du trafic d’influence en demandant des faveurs sexuelles en échange ? On dirait d’elle qu’elle est complètement dégénérée et cinglée. Et bien c’est le même effet que ça me fait quand c’est un homme. Je n’y vois aucune différence.

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        • Emmanuel // 31.01.2018 à 23h01

          Permettez, mais que le sieur Darmanin ait naturellement pensé avoir droit à une rétribution « en nature » pour « service rendu », ça le classe tout simplement dans la catégorie des pourris, et cette histoire lui fera les pieds. Quant à la miss, en acceptant son « invitation », sûr que là où ils allaient, ce n’était pas pour faire une partie de cartes…et son CV, s’il est avéré, montre une expérience certaine, qu’à l’évidence elle sur-joue, et, quelque part, sauf à avoir été violentée ou à avoir subi un chantage, elle n’honore pas la gente féminine…

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      • Sandrine // 31.01.2018 à 09h37

        Une prostituée qui n’est pas payée pour le service rendu est considérée comme victime de viol , il me semble ; elle pourrait porter plainte si la prostitution était considérée comme légale (ce qui n’est pas le cas en France, elle est juste tolérée)

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        • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 11h09

          Des prostituées payées peuvent aussi être victimes de viol. L’argent ne justifient pas tout… Mais il vrai que la prostitution finalement ce n’est qu’un viol consenti contre de l’argent.

          Certains vendent leurs bras, d’autres leur cerveau, d’autres leur corps, d’autres leur âme.

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          • Sandrine // 31.01.2018 à 11h51

            Vous avez raison, les prostituées devraient avoir la possibilité de consentir au type de prestation fourni et également de choisir leurs clients. Contrairement à un commerce plus standard où, théoriquement, on n’a pas le droit de « refuser de vendre » (contrairement aussi à un contrat salarié où l’employé ne peut pas refuser d’exécuter une tache pour laquelle il a été embauché), le commerce de « l’amour » doit respecter cette question du consentement. Sinon il y a perversion, on est dans la négation de l’autre, de son humanité.
            Je dis « devraient » car en l’absence de droit juridique relatif à l’activité de prostitution ces choses-là relèvent uniquement du « sens commun ».
            Or malheureusement, la plupart des hommes clients de prostituée ont tendance a penser au contraire que à partir du moment où une femme est prostituée (ou l’a été dans le passé), le service leur est « du » à partir du moment où ils paient…

              +5

            Alerter
            • Le Rouméliote // 31.01.2018 à 12h17

              Délicat, car d’un autre côté le refus de vente est condamnable pénalement !

                +0

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            • calal // 31.01.2018 à 14h11

              des metiers ou on paie pour une obligation de moyens et non de resultat y en a plein: avocats, medecins…

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      • PierreH // 31.01.2018 à 10h27

        Vous avez l’air d’en savoir des choses… En fait vous n’avez pas besoin d’enquête de justice non plus, c’est génial. C’est intéressant de savoir que les gens sont rationnels et qu’ils portent plainte immédiatement. Vous auriez du l’expliquer à une jeune fille que j’ai vu porter plainte plusieurs années après avoir été violée à l’âge de 12 ans, en étant passée par une période d’apathie et de tentatives de suicide. Elle doit sûrement être trop fragile pour vivre dans notre Sparte moderne, qu’on la jette du haut de la falaise, que diantre !

          +8

        Alerter
        • Fritz // 31.01.2018 à 10h36

          D’après les deux textes proposés, Sophie Spatz n’a pas été violée à l’âge de 12 ans. Et elle n’aurait pas commis des tentatives de suicide.

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          • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 11h05

            C’est bien cela le problème : une victime doit être démolie, sinon elle est consentante, voire coupable….

              +5

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            • Alfred // 31.01.2018 à 11h14

              Ce qui l’a démoli d’apres les textes que nous venons de lire (qui ne reflètent peut être pas la réalité) c’est plutot que l’auteur du méfait n’ait pas obtenu gain de cause (n’ai pas eu assez de volonté ou pas le bras assez long) à l’époque et qu’il soit depuis devenu ministre. Le rôle de la jeteuse d’huile sur le feu est aussi sympathique.

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            • Sandrine // 31.01.2018 à 12h04

              Il y a bien des façons de se faire « violer » dans la vie; le viol des peuples par leurs dirigeants criminels n’en est pas la moins courante…

              Se focaliser comme le font les-dites « neo-feministes » sur le viol sexuel a quelque chose d’un peu obscène qui révèle à quel point la sexualité dans nos sociétés est toujours un énorme tabou. La révolution des années 60 a libéralisé la sexualité, mais en aucun cas, elle ne l’a libérée.

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            • Fritz // 31.01.2018 à 14h39

              Sophie Spatz : victime ou manipulatrice ? La justice avait rendu un verdict en 2004.

              Sans dramatiser, et sans innocenter M. Darmanin, il faut noter que plusieurs hommes ont été « démolis » par des accusations mensongères de viols ou d’attouchements. Parfois jusqu’au suicide.

              En revanche, la justice a été bien indulgente avec M. Strauss-Kahn, qui s’est rendu coupable d’une agression caractérisée contre Nafissatou Diallo.

                +7

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            • Kilsan Aïtous // 01.02.2018 à 13h33

              Si j’ai bien compris, il semble que cette dame ait été victime et ait voulu se rendre justice elle-même par le harcèlement, plutôt que d’avoir recours à la justice (avec ce qu’était son gagne-pain, on peut la comprendre…) Bien sûr que la justice l’a condamnée (on ne se fait pas justice soi-même, plutôt crever).

              Plusieurs hommes ont été détruits par des accusations reconnues mensongères dites-vous. C’est dramatique mais marginal. Vous avez des exemples ?

              Je pense qu’il ne faut pas faire dans l’inversion. Pour l’instant ce sont les victimes d’agression sexuelle qui sont détruites et bien plus nombreuses, c’est sans communes mesure. La violence n’est pas dans le camp des néo (ou pas néo) féministes.

              Dans le cas précis, l’abus est d’abord dans le camp de ce pourri de Darmarin. Pourquoi cet acharnement à défendre un type sans scrupule qui est nettement dans le camp des abuseurs ? Et comme le dit Sandrine, il n’y a pas que l’aspect sexe à envisager.

                +1

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      • Pinouille // 31.01.2018 à 13h37

        Qu’est ce qui pousse les gens à décider d’émettre un avis sur un sujet dont ils savent qu’ils ne connaissent rien?

          +7

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        • aije // 31.01.2018 à 23h20

          Sur ce grand mystère de l’humanité (ironie), j’ai un élément de réponse à proposer : être scrupuleux et précis dans le discours devient vite chiant aux yeux ou aux oreilles de beaucoup de monde. Or, qui aime paraître chiant ou endurer des chieurs ? En somme, vive la communication non verbale, l’émotion, la rhétorique, les biais cognitifs, le story telling, le neuromarketing et autres courts-circuits cognitifs.

            +3

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      • tepavac // 31.01.2018 à 21h19

         » …A vrais dire je suis submergé par le harcèlement sexuel, il ne me donne aucun répit,
        quotidiennement j’en subit ses affronts et ses offenses, et nul endroit pour m’en prémunir.
        Lorsque je marche dans le métro, dans les avenues ou simplement assis devant mon écran,
        je me vois bousculé dans mes pensées les plus intimes, sans cesse harcelé par
        d’innombrables postures aux relents sexuels.

        Je regarde les infos et j’apprends timidement que ce harcèlement est un crime,
        que certains s’en plaignent, que d’autres les dénoncent et brusquement comme
        un diable sortie de sa boite, encore cette intrusion dans mes pensées,
        comme une maladie sournoise qui avance en silence, mais terriblement criante
        de fièvre.
        je ne sais plus si je dois plaire par mes aptitudes ou déplaire par mon apparence,
        mes efforts pour devenir un être à part entière semblent vains, et ma nature souffre
        de cette incertitude.

        Je m’appelle Geoffroy, j’ai dix-sept ans, je suis en terminale…ces publicités
        aux appétences sexuelles pour du yaourt, des biscuits, une voiture ou un shampoing
        me font douter de tout ce que j’ai appris si chèrement… »

          +10

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  • BOURDEAUX // 31.01.2018 à 08h05

    Ce type de pratique ira certainement en se généralisant, puisque les accusations gratuites (mais intéressées parfois), une fois mises au jour, ne sont jamais l’objet d’aucune sanction. Les journaux qui, par exemple avaient trainé D. BAUDIS dans la boue au sujet d’une affaire sordide, ont-ils été condamnés ? Non. Donc, accusons, diffamons, salissons, ça peut rapporter gros mais ne coûte jamais rien.

      +21

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    • PierreH // 31.01.2018 à 10h31

      Attention attention, ils ont sûrement utilisé le conditionnel qui change tout… Ils ne font qu’informer: « untel est mis en examen », « la concierge du ministre aurait dit », « machin est accusé de… », ça n’est tout de même pas leur faute si ça ne s’avère être au final qu’un ramassis de conneries !! « Le public a le droit de savoir », quand même… Surtout des conneries apparemment, mais il a le droit quand même !

        +4

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      • tepavac // 31.01.2018 à 22h55

        Oui! , heureusement qu’il y a le secret de l’instruction pour éviter ce type de dérive, dérives si chère au « nouveau monde » et qui lui permet derrière ce brouillard,
        1, de focaliser les regards sur des pièces de théâtres, vrais ou fausses;
        2, de continuer leurs entreprises de malveillance organisée.

          +1

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  • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 08h16

    En France, moins de 2% des affaires de viols aboutissent à une condamnation en cour d’assises
    https://www.bastamag.net/En-France-moins-de-2-des-affaires-de-viols-aboutissent-a-une-condamnation-en

    « …Comment expliquer un tel déni de justice ? Pour y répondre, des sociologues et des juristes ont examiné 400 dossiers judiciaires. A l’intolérable manque de moyens de la Justice, s’ajoute un défaut de formation des policiers ou des juges, ainsi qu’une suspicion quasi-systématique envers les victimes. »

    En France,
    entre 5 et 10% des victimes de viol portent plainte
    1 à 2% des viols aboutissent à une condamnation des auteurs en cour d’assises.

      +11

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    • xc // 31.01.2018 à 08h28

      « En France, entre 5 et 10% des victimes de viol portent plainte »
      Quel institut sérieux a produit ce résultat ?
      Cela donne à penser que 90 à 95% des victimes de viol se plaignent à une personne de leur entourage, un avocat, une association, voire la Police …, lesquels font « remonter » l’info (vers qui?) pour le résultat global, et que, sur le plan judiciaire, les choses ne vont pas plus loin.

        +2

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      • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 13h01

        Selon une enquête publiée en 2016 par l’Institut national d’études démographiques (INED) et intitulée « Violences et rapports de genre » (Virage) environ 600 000 femmes pour 200 000 hommes seraient victimes de violences sexuelles chaque année. (…)

        « Selon cette même étude, 62 000 femmes en sont victimes chaque année de viol et de tentative de viol, ce qui représente 96% du total des victimes. (…)

        Dans une autre étude du Défenseur des droits, parue en 2015, on apprend que le harcèlement au travail touche une femme sur cinq. Et que 20% des hommes et femmes interrogés disent connaitre au moins une personne qui en a été victime. »
        https://www.lesinrocks.com/2017/10/news/les-chiffres-effarants-dagressions-sexuelles-et-de-viols-en-france/

        http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/10/18/les-violences-sexuelles-touchent-plusieurs-millions-de-femmes-en-france_5202391_4355770.html

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        • Alfred // 31.01.2018 à 16h23

          Ces chiffres présentes comme ça ne vous choquent pas? 600000 femmes par an? Il faut combien d’années pour que toute la population féminine française y passe? Cinq à six ans? Visiblement ce sont des évènements par an et non des personnes concernées par an. Autrement dit une même personne peut être concernée plusieurs fois la même année. Et d’autres jamais de leur vie.

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          • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 20h27

            Ben oui, c’est très courant. Ca ne vous ai jamais arrivé de vous faire insulter par des propos sexistes ou des attouchements dans la rue, dans le métro ou au travail ?

            Il s’agit d’une enquête sur un échantillon significatif de la population. Ces chiffres sont en effet choquants

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            • Alfred // 31.01.2018 à 21h47

              Calmez vous ça vous permettra de comprendre. Je ne vous parle pas des chiffres eux mêmes mais de leur formulation qui est stupide au point d’induire en erreur sur la réalité de ces faits.
              Par ailleurs, ça me pose un problème que vous mettiez sur le même plan des propos insultants et des attouchements car pour avoir subi les deux ça n’a rien à voir.

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            • Kilsan Aïtous // 01.02.2018 à 08h17

              ^2Rien à voir du tout ? Vraiment ? Vous n’avez du subir les bonnes insultes… C’était quoi vos insultes ?

              Vous me parlez des chiffres en doutant qu’ils soient vrais parce trop élevés à votre goût. Vous en déduisez donc qu’en fait la personne interrogée aurait dit avoir été plusieurs fois agressées dans l’année et que ces manipulateurs de statistiques voudraient nous faire croire qu’il s’agit de personnes différentes ? c’est bien ça ? donc il y aurait moins d’agressions parce que ça tomberait sur les mêmes personnes et qu’on a le droit qu’à un tour ?

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          • JBB // 31.01.2018 à 22h27

            600000 fois 6 ça fait 3.6 millions pas 36.

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  • Emmanuel // 31.01.2018 à 09h22

    Difficile de porter un jugement, simplement par l’intermédiaire du simple tapage médiatique, mais si on s’en tient aux quelques éléments des articles ci-dessus, le ministre avait joué de sa position de pouvoir, et la plaignante semble avoir, au moins jusqu’à un certain point, joué le « jeu »….(il était supposé y avoir une « contrepartie » dans la démarche….). Pas joli, et évidement dans la vague actuelle, du pain béni pour le mouvement féministe, mais pour moi, si les faits sont avérés, c’est justifié (on trouve la même problématique dans la relation corrompu – corrupteur, où, somme toute, les deux participent à la transaction, mais souvent avec une situation de rapport de force…)…

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    • Subotai // 31.01.2018 à 23h17

      En tout cas ce qui m’apparait c’est qu’il n’aurait jamais eu de plainte si Darmanin avait réussi à régler le problème de la Dame. Ou au moins convaincue d’avoir vraiment essayé.
      Pour le reste, bah… la Déglingue continue, la Décadence se porte bien…

        +2

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  • Redrogers // 31.01.2018 à 09h24

    Bref, je ne connais pas le fond de l’affaire (pas plus que cette dame dans tous les cas) mais les réactions qu’elle suscite sont très révélatrices des craintes intimes d’une société hypocrite.

      +2

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  • Maxhno // 31.01.2018 à 09h31

    Si au moins il avait respecté la part du contrat qu’il avait avec cette travailleuse clandestine, celle-ci aurait surement été plus magnanime, réagir en contentieux avec un petit SMS insignifiant relate bien le caractère malhonnête du suspect. et ne représente en rien une contrepartie équitable.
    En l’absence de cadre légal dans ce genre de transaction, il est judicieux pour elle de présenter l’affaire sous le seul angle de la relation non consentie.

      +1

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    • patrick // 31.01.2018 à 09h41

      il n’a pas effectué sa part du contrat.
      dans le cas d’une call-girl , il s’agirait plus de grivèlerie que de viol.

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    • Sandrine // 31.01.2018 à 09h48

      Oui, elle a été visiblement arnaquée, ce qui explique certainement sa hargne.
      En tout état de cause, cette affaire révèle une fois de plus que nos hommes politiques n’ont aucun scrupule à agir en dehors des cadres moraux et légaux.
      Si notre ministre avait été un homme intègre il ne se serait jamais commis d’une quelconque façon que ce soit avec cette dame prête à toutes les compromissions pour faire avancer ses affaires…

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      • Jean // 31.01.2018 à 10h20

        Une goutte d’eau dans un océan de corruption.

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  • jessim // 31.01.2018 à 09h33

    L’idée justement est de déconstruire l’article mainstream par l’article du dessous. Ce qui est mis en cause ici n’est pas la jeune femme en tant que telle, mais la pratique journalistique qui consiste à lyncher quelqu’un sur la base d’un simple témoignage.

    Il ne va pas déconstruire un article qui déconstruit une pratique ça n’a pas de sens, l’idée de ce site est de prendre du recul et de donner une autre vision sur l’actualité

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  • Arnould // 31.01.2018 à 09h35

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Harpies

    Les néo-féministes, mes petites, nous ne voudrions pas vous paraître vieux jeu ni encore moins grossiers, les homme de la pampa parfois rudes restent toujours courtois, mais la vérité nous oblige à vous le dire, vos harpies commencent à nous les briser MENU.

    https://m.youtube.com/watch?v=bg_OL7OXVj8

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    • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 12h34

      Les harpies de « vos petites » commencent à vous les briser menues… ?

      Et Rault, c’est qui ? La harpie de leurs gros ?

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  • jm // 31.01.2018 à 09h36

    Ne pas rater cet article linké dans le texte de Florence Rault.
    https://www.contrepoints.org/2018/01/18/307672-petit-business-feminisme-officiel

    En filigrane y apparait toute la perversion et le non démocratisme d’un système politique complètement basé sur les élections et la satisfaction des clientèles les plus engagées et criardes, disons.
    Il me semble qu’en France nous sommes particulièrement atteints pas ce mal « associatif ».

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    • commentaire // 31.01.2018 à 10h10

      J’allais justement intervenir concernant le lien vers cet article honteux, mais que vous glorifiez ici. Voici la façon dont Mme Rault introduit l’article que vous partagez :

      « La presse nous a récemment appris que ses engagements féministes, étaient directement articulés au profit financier qu’elle pouvait en tirer, puisqu’elle en a fait un métier.  »

      Il s’agit de diffamation de la part de Madame Rault car l’article de contrepoints ne dit pas cela, même « en filigrane ». L’article de contrepoints ne semble d’ailleurs n’avoir pour objectif que de nuire sans apporter aucun élément factuel pertinent. Aucun fait étayé n’est présenté qui permette d’assurer ce qu’en dit Mme Rault (et ce que vous en dites…), il n’y a aucun chiffre, juste des suppositions sous entendues. Il s’agit en outre ici d’un exemple type de réflexion « à la contrepoints » (aux idées courtes), où sont mêlées la prétendue indécence de l’existence même de la dépense publique (dès le début du texte), la glorification de l’entreprise (sauf si c’est Madame de Hass qui monte sa société de conseil), la critique de toute forme d’expression politique non réactionnaire …

        +3

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      • Alfred // 31.01.2018 à 11h53

        Article honteux? Diffamation? Vous avez le cuir sensible dites donc. Je n’avais pas pris le temps de le lire mais votre réaction exagérée m’a fait prendre le temps. Je vous remercie donc car j’y ai trouvé des choses intéressantes au delà du cas de votre amie (qui pour moi est entendu*); par exemple: « Pourquoi les politiciens professionnels écouteraient davantage ces entrepreneurs plutôt que directement leurs électeurs ? C’est une leçon que tout étudiant en science politique connait, ou devrait connaître, et qui nous vient du grand politologue Mancur Olson : il est plus facile de mobiliser, par exemple pour élire ou faire élire, des petits groupes aux intérêts clairs et déterminés, que des grands groupes aux intérêts flous et peu solides. »
        (*qu’est ce qui est faux? n’est ce pas son métier de militer?)

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        • jm // 31.01.2018 à 12h02

          Oui, vous avez bien remarqué ce passage qui est un coup de canif bien précis et intelligent donné à la république soit disant démocratique, où pullulent entre autres métastases a-démocratiques ces acteurs collusoires.

          L’article de contrepoint met le doigt sur ça aussi : « Avec son passage au gouvernement, Caroline de Haas peut espérer transformer son travail associatif à l’origine très marqué à gauche en expertise aux yeux du plus grand nombre : c’est une étape importante dans la carrière du militant devenu entrepreneur politique, celle de la notabilisation, qui va lui permettre de trouver une légitimité que le militantisme pur ne lui donnait pas.
          Caroline de Haas va créer ainsi une agence spécialisée, Egaé, qui se présente comme centrée sur l’expertise en égalité femmes hommes. Celle-ci va s’associer en 2016 avec Autrement conseil, une autre agence, afin de vendre à des partenaires publics et privés des conseils, de la formation et de la communication en matière d’égalité des sexes. »

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          • jm // 31.01.2018 à 12h09

            metastases a-démocratique j’ai dis, et j’ai même baffé la raiepublique pourrie à la moelle :-))

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          • Chris // 31.01.2018 à 13h24

            oui bon, on a compris : un business comme un autre qui fait vivre leurs initiateur/trices.
            Un délicieux fumet d’une pratique éprouvée outre-atlantique.
            En à peine 3 générations, nous sommes passés à un monde cul par dessus tête.

              +4

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            • jm // 31.01.2018 à 20h35

              Votre référence à l’outre atlantique me fait dire que vous n’avez pas compris grand chose au système « républicain » qui exacerbe je dis bien exacerbe et rend si pleinement possible je dis bien si pleinement cette oppression par quelques groupes sur excités et sur valorisés en « république officielle » et qui viennent faire la chasse jusque dans les opinions – sexistes et compagnie la liste est longue et touche tous les domaines – ce qui est bien moins le cas là bas somme toute me semble t’il, bien que l’amendement 1 et la liberté soit bousculées là bas aussi par les mêmes engeances minoritaires.

              Mais bon, je fatigue de ces gens qui ne voient que les causes importées de l’extérieur pour s’épargner de penser les tares intérieures.

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              Alerter
        • commentaire // 31.01.2018 à 12h14

          Alors si selon vous l’affirmation « ses engagements féministes, étaient directement articulés au profit financier qu’elle pouvait en tirer » est démontrée dans l’article de Contrepoints vous êtes d’une mauvaise foi accablante, c’est une accusation d’opportunisme qui ne sert qu’à discréditer les causes pour lesquelles elle s’engage sans même les étudier.

          Concernant l’article de Contrepoints, au-delà d’une interprétation à sa sauce des théories du « public choice » (qui suffirait à le déclarer honteux), intéressons nous à Mancur Olson : quels seraient les « intérêts clairs et déterminés » de Madame de Haas ? Il s’agit de l’utilisation d’une théorie intéressante dans un contexte qui sied mal, ou en tout cas dont la pertinence n’est PAS démontrée. Une belle théorie ne vous permet pas pour autant de la plaquer n’importe où. Je peux souscrire à certains travaux d’Olson sans adhérer à cet article.

          En fait votre réaction est tout à fait cohérente avec l’article de contrepoints : vous m’accusez de sympathie pour Mme de Haas (ce serait mon « amie »), mais je me fiche bien de cette personne et je serais même prêt à critiquer nombre de ses déclarations. Vous croyez sonder les coeurs et les reins (j’ai le « cuir sensible », j’aime Madame de Haas…), mais intéressez vous plutôt à ce qui est dit/écrit. Mes sentiments, comme les votres, comme ceux de l’auteur de contrepoints, ne démontrent rien.

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          • Alfred // 31.01.2018 à 12h38

            Si vous voulez. En tous cas je vous confirme que de plus en plus lorsque je suis sollicité par Madame pour défendre une cause où l’autre j’ai l’impression d’être utilisé. Je n’ai pas besoin d’elle en tous cas pour militer.
            Un autre « sentiment »: il est des causes qui sont.coulees en réalité par des défenseurs décrédibilisés par leurs parti pris où leurs outrances (par exemple un certain « philosophe »). Il ne tient toujours qu’à madame de prendre ce chemin ou non.

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            • commentaire // 31.01.2018 à 12h55

              Et bien je suis assez d’accord avec vous concernant le fait que les partis pris et outrances des défenseurs de certaines causes peuvent desservir ces mêmes causes, mais nous sommes tous faillibles, certains plus régulièrement que d’autres (ce « philosophe » que vous évoquez par exemple) ! En fait j’ai voulu réagir avant tout parce que j’ai trouvé le texte de Florence Rault vraiment excessif, et donc servant lui-même mal la cause qu’il devait défendre (la modération et la retenue dans ce type d’affaires), en usant de procédés injurieux et diffamatoires pour critiquer ce même type de procédés…

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              Alerter
            • jm // 31.01.2018 à 13h30

              @commentaires

              Le texte de Rault n’est en rien excessif de mon point de vue. Mais il est vrai que pour les faibles en courage de constats tout cri d’un citoyen alerté est effrayant, et toute lumière jetée sur une réalité déplaisante qui contredit les dogmes et les croyances vertueuses célébrées officiellement et dans les écoles est traumatisante.

              Il a le grand mérite -je dis grand car c’est assez rare- de dresser un tableau un peu large de la « république institutionnelle » et de son état à partir de cette petite histoire ; il fait sens, en d’autres termes. Les deux derniers paragraphes de son texte sont on ne peut plus clairs à ce sujet, et encore le tableau n’est pas d’ensemble forcément.

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              Alerter
    • BOURDEAUX // 01.02.2018 à 09h54

      Merci pour le lien, l’analyse est intéressante mais malheureusement déjà faite. Mme DE HASS finira surement au cese, je vous en fait le pari. Je ne résiste pas à l’envie de vous transmettre un lien vers un rapport rédigé dans le plus pur style « militant aux frais du contribuable », par la présidente de la fédération des coordinations et associations de culture (ça ne s’invente pas…), qui émarge au cese. Au passage, elle massacre la langue française, sans aucun répit, sur 179 pages à coup d’écriture inclusive tout en glorifiant « la culture ». Le jour où cela pète, j’ai dans l’idée qu’il faudra s’occuper du cese, en urgence vitale.
      http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Rapports/2017/2017_22_democratie_culturelle.pdf

        +5

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  • Bordron Georges // 31.01.2018 à 09h46

    Entre hier et aujourd’hui nous sommes passés des sujets de qualité et hauts placés qui concernent et intéressent le peuple, aux histoires fangeuses de nos minables zélites. Quelle douche froide! Passons vite à autre chose.
    Espérons simplement qu’il existe chez nous, une « justice suffisamment juste » pour traiter correctement ces affaires.

      +3

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  • christian gedeon // 31.01.2018 à 09h48

    On ne va quand même pas continuer à nous casser les pieds avec un »scandale  » sexuel par jour,non? Nous ne sommes pas aux USA que je sache! Franchement il y a des sujets majeurs,non? la relation houleuse de M. Darmanin avec cette dame par ailleurs condamnée pour chantage semble- t il ,on s’en fout un peu non?

      +13

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  • jessim // 31.01.2018 à 09h49

    Je ne connais pas les tenants et les aboutissants de l’affaire mais quand on regarde les faits je ne vois pas pourquoi elle l’a accompagnée dans un club libertin puis à l’hôtel.
    Elle l’a dit elle-même elle a compris là ou il voulait en venir elle aurait dû simplement chercher un autre moyen de se faire justice, elle fait appel de la décision etc… Bref le droit offre pas mal de solutions.

    Maintenant Caroline de Haas entre dans la danse et dit maintenant qu’il l’a prise par surprise, ce qui est en contradiction totale avec ses premiers témoignages que les avocats du ministre se feront un plaisir de déterrer. Bref, comme ce qui a été dit plus haut on est plus dans le débat d’idée mais dans la simple vendetta et le diktat de l’immédiat.

      +7

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  • Jean // 31.01.2018 à 10h15

    Le problème est plus vaste, c’est un symptôme de la civilisation occidentale qui touche non seulement certains féministes mais aussi certains antifascistes et certains antiracistes. Dernier exemple en date :

    https://fr.sputniknews.com/societe/201801311034957962-chaussettes-h-m-allah-scandale/

    Qu’est-ce qui fait qu’un individu peut être persuadé que l’on peut rendre une société plus juste et plus tolérante par le fanatisme et la censure ?
    J’y vois l’expression d’un conflit entre le monde réel et le monde fantasmé raconté par les médias dominants, mais aussi de la sensiblerie qui est une fausse sensibilité parce qu’elle est dénuée d’empathie.
    Se prendre pour le monde à soi seul et hypertrophier le mal que l’on nous fait sans prendre en considération le mal que l’on fait aux autres… ce pourrait être l’acte d’accusation de la civilisation occidentale actuelle.

      +0

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  • PierreH // 31.01.2018 à 10h37

    Le ton du texte est « particulier » et les a priori de cette dame pour tout dire étranges… La vérité des faits n’a semble-t-il plus aucune importance, comptent maintenant les réputations… Adieu la justice pour les prostituées donc, sachez-le mesdames ! Si vous êtes violées… Hé bien ça n’est pas possible en fait, puisque vous n’êtes pas des « oies blanches ». Vous avez du rêver, revenez un peu sur terre voyons !!
    Notons que je n’approuve pas non plus cette tendance à considérer que les hommes accusés de viol sont coupables par principe et qu’il n’est « que justice » (la justice étant devenue « statistique » apparemment, on va bien rigoler !!) qu’il paie pour tous les porcs qui n’ont pas été inquiétés…

      +2

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  • caliban // 31.01.2018 à 11h01

    Mouais …

    Tout ça ne vaut pas :
    • l’élu qui se pignolait dans les rayons d’un magasin de bricolage
    • celui qui s’est tapé une mineure au bois de Boulogne
    • ou encore celui qui organisait des partouzes à Lille
    • etc. etc. … car on ne sait évidemment pas tout, la presse en a étouffer tellement auparavant !

    C’est une illusion d’optique ou le pouvoir détraque, fait sauter les interdits légaux et moraux ?
    Ou alors pas de bol, le système politique est conçu pour promouvoir les pervers …

      +15

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  • Toff de Aix // 31.01.2018 à 11h08

    Tant que ça permet de détourner l’attention et d’éviter de parler des vrais problèmes…

    La déontologie des médias ? Ça fait bien longtemps qu’ils ne savent plus ce que ça veut dire, pour 95% d’entre eux.

    Et nous non plus…

    Et quand je vois que Caroline de Haas est mêlée au dossier.. Ça ressemble bien à un règlement de compte politique, sur le dos d’une pauvre femme.

      +3

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    • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 11h18

      Vous savez, pour celui ou celle qui se fait violer, c’est un vrai problème.

      Et puis la déontologie de nos hommes politiques, c’est un vrai problème aussi, et pas secondaire.

        +6

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  • Lordglencoe // 31.01.2018 à 11h37

    Pour ma part, ce qui m’énerve le plus ce n’est pas le traitement médiatiques ou la réalité des faits, qui seront établis par le tribunal, mais ce sont ces politiques prompt à donner des leçons de morales en permanence, a des types qui font grèves pour leurs emplois, a des types qui touchent le RSA que ce sont des profiteurs, a dire aux gens qui votent mal que ce sont des imbéciles, etc.. ce sont ces mêmes gens qui eux meme n’ont que faire de la morale. Alors qu’ils dégagent ou surtout qu’ils arrêtent avec leurs leçons.

      +8

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    • caliban // 31.01.2018 à 18h40

      J’ai le même agacement.

      Serait-il possible d’avoir un jour des représentants normaux, c’est-à-dire au fait de ce qu’implique leur charge en terme de vertu et d’honnêteté ?

      #balance-ton-porc-de-politicien-de-merde

        +6

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      • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 20h47

        « Olga » se défend avec son cul mais ses agissements n’auront jamais la portée de ceux de nos « représentants ». Ces hommes politiques véreux sans vergogne, corruptibles à l’envi, qui veulent nous diriger sont inexcusables et indéfendables. Cette affaire est révélatrice, on devrait en savoir gré à cette ex call-girl de profession plutôt que de défendre ce pourri qui a pris la place de ministre.

          +1

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      • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 20h48

        Nos représentants ne sont que les call-boys d’une caste des pouvoirs d’argent. La pègre.

          +1

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  • Roger // 31.01.2018 à 12h01

    Je pense que tout cela est simplement révélateur de ce que sont devenus les media de milliardaires qui nous abreuvent d’insignifiance ou de pensée unique, s’érigent en chasseurs de « paille » fake news, aveuglés par leur « poutre ».
    Bref, l’information par les « no news » pour construire la non citoyenneté qui sied au pouvoir fondamentalement anti-démocratique du capitalisme.

      +9

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  • Le Rouméliote // 31.01.2018 à 12h21

    Tout cette boue me laisse à penser que nous ne sommes pas en présence de membres des « élites », mais de gros crapauds admis à participer au banquet des castes dirigeantes !

      +6

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    • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 12h40

      Oui, il y a ceux qui couchent pour le fric/statut.
      Et ceux qui ont le fric/statut pour pouvoir coucher.

        +5

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  • rolland // 31.01.2018 à 12h25

    Nous vivons l’effondrement de notre société et je n’imagine pas que cette affaire ne soit pas utilisée pour l’orientation que veulent nous faire prendre certains fondés de pouvoir, au delà même de ceux appartenant au domaine politique !

      +2

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    • Kilsan Aïtous // 31.01.2018 à 12h54

      Cette affaire sera minimisée, embrouillée, phagocytée, banalisée, gueusifiée, « normalisée » comme beaucoup d’autres, DSK, Dutroux, Baudis, Outreau, …

      Vous avez quoi en tête comme orientation possible ?

      Le sexe n’est pas une simple composante du pouvoir, c’est le pouvoir
      http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/21/01002-20110521ARTFIG00004-sexe-pouvoir-et-dependance.php

      https://www.lexpress.fr/actualite/politique/pourquoi-le-sexe-affole-les-politiques_998893.html

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      • Pinouille // 31.01.2018 à 15h25

        « Le sexe n’est pas une simple composante du pouvoir, c’est le pouvoir »

        Cette phrase et les articles en question traduisent à mes yeux plutôt la fantasmagorie régnante sur le pouvoir.
        On attribue des pulsions sexuelles hors du commun aux hommes politiques. Certes, certaines sont hors norme, mais pas plus dans ce milieu que dans d’autres. La seule différence, c’est que le pouvoir peut faciliter l’expression et l’assouvissement de ces pulsions.
        Si on donnait à un péquin la possibilité de recruter les plus belles filles (ou hommes, c’est selon) du pays pour garnir son lit chaque nuit, je doute qu’il y renonce au profit de bobonne. Le feriez-vous?
        Eux, ils peuvent. Nous non.

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        • Sandrine // 31.01.2018 à 17h24

          « Je doute qu’il y renonce au profit de bobonne »
          Ben si il éprouve un minimum de respect pour bobonne (ainsi que pour toutes les jolies filles de la terre), il peut peut-être quand même essayer de se réfréner…
          Je pense que sexualité et pouvoir sont effectivement intimement liés. Je dirais plutôt d’aileurs sexualité et domination. Est-ce lié à une structure patriarcale de la société héritée depuis la nuit des temps ? Est-ce lié au mode de fonctionnement biologique des organes génitaux?
          La question est : est-ce qu’on peut changer le mental de l’Homme pour sortir de ce schéma ? Les religions s’y sont essayé – le néo-féminisme reprend le flambeau…

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          • Sam // 31.01.2018 à 18h44

            Est-ce lié à une structure patriarcale de la société héritée depuis la nuit des temps ?
            Merlin Stones (une féministe), dans son livre « Quand dieu était femme », parle plutôt du matriarcat qui remonte à la nuit des temps, et du patriarcat qui n’aurait que « quelques » millénaires, avec une période « mixte » qui correspondrait à l’antiquité polythéiste.

            Quant aux organes génitaux, je n’ose même pas en parler, si j’émets l’idée que l’homme serait conçu biologiquement pour ci ou pour ca, c’est le bucher direct.

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            • Sandrine // 31.01.2018 à 18h59

              Cette question du matriarcat qui serait « plus ancien » que le patriarcat est je pense très idéologique; les études tant ethnologiques qu’archeologiques ne permettent pas de prouver que le matriarcat ait réellement existé dans les sociétés humaines (les sociétés matrilinéaires ne sont pas forcément matriarcales, loin de la).
              Je n’ai pas compris votre deuxième remarque. Je parlais du « vécu » que peut provoquer la forme des organes géniaux (engendrant des fantasmes de pénétration, de perforation qui peuvent s’asssocier a des expériences de chasse, de prise d’une proie)

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            • Sam // 31.01.2018 à 23h09

              Ethnologues et archéologues ont été jusqu’à récemment des hommes, l’idée qu’une déesse puisse être autre chose qu’un symbole de fertilité leur échappait complétement.
              Or, l’antiquité déjà montre de nombreuses femmes à des postes de pouvoir et de responsabilité, et plus on remonte le temps, plus le culte de la déesse est important (ces innombrables statuettes que l’on retrouve un peu partout et qui remontent elles à la nuit des temps). On peut imaginer une place de la femme conséquente dans la société.
              C’est la thèse défendue dans son livre.
              En tout cas, peu de sociétés ont été autant patriarcale que la notre ces deux derniers millénaires.

              Ma deuxième remarque était ironique, les différences biologiques des genres n’ont pas bonne presse ces temps ci. Maintenant, si vous parlez du vécu…

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            • Fritz // 31.01.2018 à 23h31

              Emmanuel Todd a eu des propos cinglants sur certaines ethnologues féministes, « des suffragettes ignorantes »… (Après l’Empire, Gallimard, 2002).

              Mais bon, ce démographe est un homme, tare rédhibitoire de nos jours.

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          • Pinouille // 31.01.2018 à 19h05

            Vaste débat. Je pense, en résumant à outrance, que l’homme doit constamment composer avec de fortes et fréquentes pulsions. La pulsion de domination fait partie de l’arsenal. Il me semble que le désir chez les femmes revêt de toutes autres formes (ex: les violeuses sont extrêmement rares), ce qui rend quasiment impossible la compréhension réciproque, et qui fait aussi tout le charme des relations H/F.

            Ce qui différencie le galant homme du prédateur, c’est moins la fréquence et la force de ces pulsions, que la capacité à les maîtriser, à les transcender –> l’éducation tient une place centrale. Ce qui me fait douter des chances que la situation s’améliore sensiblement et durablement. J’espère me tromper.

            Je vous recommande le film « Lust Caution ». Il est pour moi un chef d’œuvre qui traite admirablement de ce sujet (et de nombreux autres).

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            Alerter
  • Nicolas // 31.01.2018 à 12h42

    Très intéressant. En fait, si je comprends bien, il ya effectivement viol parce qu’il n’a pas « payé » comme convenu, c’est à dire qu’il ne s’est pas occupé du dossier pénal de cette femme (ce qui aurait probablement été de l’abus de pouvoir, mais onn’est plus à ça près)

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    • Sandrine // 31.01.2018 à 14h43

      Plutôt parce qu’il y aurait eu manipulation et emprise du fait du pouvoir politique détenu par Darmanin.
      Le fait qu’il n’ai pas pu tenir sa promesse n’aurait fait que révéler qu’il savait peut-être dès le début qu’il ne pourrait rien faire dans cette affaire mais qu’il a fait « comme si » en sachant que la fille, impressionnée par son pouvoir supposé, n’oserait pas s’opposer à son désir ; et elle sans doute n’a effectivement pas osé le contrarier de peur que ça lui retombe dessus ensuite.

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    • JBB // 31.01.2018 à 22h47

      On pourrait aussi accuser de viol tous ce.ux.lles qui ont menti pour obtenir des relations sexuelles ( je t’aime, tu est la plus belle..). Par contre il va vraiment falloir construire plus de prisons

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  • Marie // 31.01.2018 à 14h26

    Puis-je me permettre de recommander la lecture, dans le Télérama d’aujourd’hui de : « Regard critique » , signé Pierre Murat, eu égard à la traque opérée par le fils de Mia Farrow à l’encontre de W. Allen…Ledit « non-fils » de Woodie Allen ,(sa mère affirme que F. Sinatra est son père biologique) se présente comme l’ennemi juré de H. Weinstein, et relance une affaire de famille datant de 25 ans. Tout comme, plus récente, l’affaire de Darmanin. Que diable, il y a bien d’autres intérêts « positifs » dignes d’être pris en considération, non?

      +1

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  • Jean Aymard // 31.01.2018 à 14h57

    Ce qui me parait génant, c’est de plaider la notion de « surprise ». Après avoir accepté un diner. Après avoir accepté une soirée en club libertin. Après avoir accepter de passer la nuit dans la même chambre d’hôtel. Surtout qu’elle a déclaré « quand il m’a pris la main, je ne suis pas une gamine, j’ai compris ce qu’il voulait ».
    A un moment donné, c’est difficile de continuer à parler de viol. Je trouve cela surtout insultant pour toutes les victimes de viol, les vraies, dans les ruelles, les arrières cours, les caves, les victimes de tournantes. Pas sûr qu’elle aient eu droit à un diner au chandelles avant, ni une confortable chambre d’hôtel. Selon mme Spatz, elle a quand même eu le temps de lui demander d’aller acheter du dentifrice. Peut-être que je me trompe, mais une victime de viol en aurait profité pour s’enfuir en courant ?
    Alors, avant de parler de « viol » à propos d’un adultère pas assumé, voire un peu forcé, il serait bon de repenser à ce que signifie réellement ce mot et au cauchemars qu’en vivent les victimes pour ne pas affaiblir l’horreur qu’il signifie.

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    • christian BERNARD // 31.01.2018 à 15h41

      Evidemment !
      En fait ceci n’est pas une affaire de viol, mais une affaire de commerçante impayée ; tout juste bon pour le tribunal de commerce, et encore.

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  • Jeanne L // 31.01.2018 à 15h24

    Au fait ,en lisant tout ceci je me pose très naïvement une question: n’y avait-il pas déjà une ministre du gouvernement objet d’une enquête préliminaire pour des histoires de « favoritisme » au début de l’automne? La presse n’en parle plus, pourtant cette histoire me paraissait avoir un aspect plus directement « politique » que des histoires de coucheries tarifées ou pas au juste prix, ne mettait elle pas en cause des abus financiers et les deniers de l’Etat ?
    Comme le dit O.B. c’est bien la question ETHIQUE de l’attitude de la presse, de ce qu’elle met en évidence, cache ,réactive ou passe à l’as qui pose une énorme question, pas la question des moeurs, même des nantis et des vénales (ou pas ) …
    On ne peut s’empêcher de penser à une énorme fumée ou « divertissement » pas très pascalien.

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  • serge // 31.01.2018 à 15h39

    Ce qui est intéressant, comme convergence d’info, est que l’Assemblée Nationale a validé récemment un texte de la responsabilité de Darmanin, le projet de loi «pour un Etat au service d’une société de confiance». La personne en rapport avec la plainte pour viol devrait s’emparer du titre pour son affaire…
    Sinon, et Darmanin en fait grandement partie, nos représentants politiques ont quand même une tendance forte à utiliser leur simili influence pour obtenir le plus souvent possible des faveurs. Que celles-ci soient sexuelles, financières ou d’emploi n’a pas grande importance, le fait d’être en position d’en profiter suffit. Et même si la dame concernée n’est pas réellement une victime (la justice le dira, peut-être…), il est toujours de bon ton de rapporter qe nos élites ont une moralité à l’inverse de nos crues actuelles…

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  • déplorable 21 // 31.01.2018 à 15h58

    Une seule réponse à ce néo-féminisme de marché répugnant d’hypocrisie et de malhonnêteté :

    MOLIERE (Tartuffe : Acte IV, scène 3) Elmire

    Est-ce qu’au simple aveu d’un amoureux transport,
    Il faut que notre honneur se gendarme si fort ?
    Et ne peut-on répondre à tout ce qui le touche
    Que le feu dans les yeux, et l’injure à la bouche ?
    Pour moi, de tels propos je me ris simplement ;
    Et l’éclat, là-dessus, ne me plaît nullement.
    J’aime qu’avec douceur nous nous montrions sages ;
    Et ne suis point du tout pour ces prudes sauvages
    Dont l’honneur est armé de griffes et de dents,
    Et veut au moindre mot dévisager les gens.
    Me préserve le ciel d’une telle sagesse !
    Je veux une vertu qui ne soit point diablesse,
    Et crois que d’un refus la discrète froideur
    N’en est pas moins puissante à rebuter un cœur.

      +8

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  • LMDB // 31.01.2018 à 17h41

    Il est quand même très étonnant -et surprenant- qu’un article issu d’un site intitulé « Vu du droit » ignore à ce point la définition légal du viol.
    Pour mémoire : article 222-23 du Code pénal « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ».
    Donc, une prétendue juriste qui prétend porter un regard « vu du droit » se gausse qu’il puisse exister un viol par surprise, qui plus est lorsqu’il s’agit d’une call-girl. Les guillemets qu’elle y met sont révélateurs d’une ironie malsaine appuyée par le préjugé qui veut qu’une prostitué ne peut pas être violée du seul fait de son activité.
    Pour une fois, l’article de France infos est plutôt pas mal fichu pour qui veut être informé de ce genre d’affaires.
    La dénonciation du voyeurisme des media atteint ses limites lorsque elle s’appuie sur l’ignorance -du droit en l’occurrence-, l’approximation, l’insinuation, les préjugés et la malhonnêteté.

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    • Sandrine // 31.01.2018 à 19h10

      Mais enfin, la dame n’a pas été surprise puisque de son aveu même, elle a compris plusieurs heures avant l’acte incriminé ce qui allait se passer… elle s’est sans doute sentie prise au piège, mais çà c’est autre chose.

        +8

      Alerter
      • LMDB // 31.01.2018 à 22h13

        Il ne faut pas confondre la surprise et l’étonnement.
        L’élément de surprise constitue comme une tromperie sur l’état, le caractère ou même l’identité de l’agresseur.
        Imaginez qu’un homme se substitue au compagnon, au mari, d’une femme quand elle dort, une relation sexuelle s’ensuit dans un état de demi-sommeil pour la femme. Il y a bien viol par surprise alors qu’elle était consentante, n’a subi aucune menace, ni violence, ni contrainte.
        Mais ce n’était pas mon propos de dire ce qui s’est passé -ou pas- entre M. Darmanin et cette femme, je n’en sais fichtre rien, juste de souligner qu’une juriste -ou qui se présente comme telle puisque écrivant dans une revue de droit- se permette de nier un texte de loi et la jurisprudence qui va avec au seul motif de la profession de call-girl.
        À ce compte là, il ne faudrait plus poursuivre les malfaiteurs qui tirent sur des policiers puisque un policier ne peut pas être surpris qu’on lui tire dessus parce qu’il est policier.
        Ça n’a aucun sens et relève même de l’escroquerie intellectuelle.

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        • Arnould // 31.01.2018 à 22h59

          Au début, quand survolé l’affaire, j’ai cru que notre jeune ministre avait retiré sa capote en douce. Ca c’est bien qualifié de viol par surprise. Apparemment c’est une pratique qui se répand chez certains porcs en ce moment. Mais dîner, club libertin, hôtel, j’ai également du mal à comprendre.

            +2

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          • Caton l’Ancien // 01.02.2018 à 06h08

            Le viol par surprise, ça vise surtout l’utilisation de drogues mais ça inclut toute forme de stratagèmes visant à empêcher l’expression d’un refus : sexe pendant le sommeil, se déguiser en quelqu’un d’autre…

            Le fait de retirer la capote en douce… c’est sûr que c’est tordu mais je ne sais pas quelle qualification pénale cela reçoit en France.

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            Alerter
  • Krystyna Hawrot // 31.01.2018 à 22h19

    Si elle s’est sentie prise au piège, elle pourra alors l’accuser de séquestration… ca sera pire pour lui! En même temps l’affaire est emblématique de ce qu’est le pouvoir aujourd’hui. Le pouvoir d’intervenir en haut lieu pour cesser une instruction juridique, influer dans un procès, une enquête, trouver un boulot à un proche, obtenir un HLM. Le bruit circule dans Paris, tenace, qu’il faut présenter 3000 Euros dans une enveloppe à la commission d’attribution du logement. Si on ne l’obtient pas, c’est qu’on n’a pas compris…. Dans une société injuste et bloquée, la seule facon de survivre est de chercher l’influence auprès des gens du Pouvoir. Qu’il faille le payer avec le sexe est normal dans une société patriarcale…

      +2

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    • Sandrine // 01.02.2018 à 10h46

      « Qu’il faille le payer avec le sexe est normal dans une société patriarcale ». Avec ce genre de logique, vous pouvez justifier tout aussi bien l’excision pratiquée par les mères sur leurs filles, la vente des filles par les père à leur gendre avec la complicité des mères, etc. etc.
      Le métier de pute n’est certes pas moins honorable que bien des professions (homme politique, banquier, etc.), mais, il est tout de même fondé sur le simulacre et la marchandisation de choses parmi les plus intime et les plus sacrées en l’homme. La prostitution ou semi-prostitution (coucher pour obtenir des avantages) n’est pas une fatalité ; c’est dans bien des cas un choix rationnel, qui, certes la plupart du temps est conditionné par une situation objective de misère ou de discrimination mais auquel on peut tout à fait choisir de ne pas se plier.
      Je suis étonnée, que vous, qui pourtant, vous présentez souvent comme militante et résistante, cédiez à cette facilité typique de nos sociétés néo-libérales où l’on considère comme allant de soi que tous les moyens de faire de fric se valent et sont bons à prendre

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  • vinel // 31.01.2018 à 22h27

    La charte de Munich!
    la bible du journaliste!
    Est elle applicable avec la capitalisation de l’information?
    Quoi qu’il en soit,je ne perçois aucune règle éthique dans la sphère de l’information en France.
    Niel,Bolloré,Pinault,Dassault…ont certainement des convictions sur ce thème,ils nous les font partager!

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  • Caton l’Ancien // 01.02.2018 à 06h14

    Autant l’affaire semble louche, autant ce n’est pas forcément une raison pour verser dans tant d’anti-féminisme.

    Le monde féministe me semble jouer son rôle : que doit faire une asso d’aides aux victimes quand une personne se présente devant eux en indiquant avoir été victime d’un viol ? Cette association n’est pas une juridiction, n’est pas tenue à l’impartialité ; il est normal que l’association oriente la plaignante vers un avocat et l’assiste dans ses démarches. Si réellement l’affaire est infondée, c’est aux juges qu’il revient de faire le tri, pas aux assos féministes.

    Peut-être que certaines féministes avancent leurs pions au gré des affaires médiatiques mais il est certain que les anti-féministes en font au moins autant.

      +2

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  • Blabla2 // 01.02.2018 à 09h25

    Bizarre… vous avez dit bizarre ?

    C’est drôle comme les féministes quand elles cassent des églises en allant les profaner sont vues comme des gentilles petites blondes.

    ..et quand elles attaquent un politique ce sont des salopes qui menacent les libertés publiques ! 😉

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  • ybus // 01.02.2018 à 10h08

    Consternant !
    il me semble que Darmanain, en temps que supot de la politique d’Eugène – Robin -des-riches devrait soulever une aussi passionnée discussion sur la volonté d’appauvrissement féroce des « fainéants et riens du tout………

    Mais, en fait , ça prouve qu’on a les dirigeants qu’on mérite !

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    • Kilsan Aïtous // 01.02.2018 à 13h51

      Mais on est bien dans le même sujet concret : celui des abus de pouvoir par des hommes politiques sans scrupules, sans morale, sans état d’âme…

      L’ex call-girl n’est qu’un révélateur.

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  • Paul // 01.02.2018 à 10h24

    Dard malin ne pique… que ce qui ne se plaint .

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  • Thibaut // 01.02.2018 à 15h23

    [« Le néo-féminisme poursuit son entreprise de destruction des libertés publiques. »

    « hystérique » (un classique)

    « call girl »

    « surprise »

    « l’argument « les interrogatoires des policiers sexistes ». n’a aucune crédibilité. » (euh source?) ]

    Un blog qui s’appelle « vu du droit », ainsi que l’article de france info, laissent constamment sous-entendre le manque de crédibilité de la plaignante. Le rappel de la présomption d’innocence est important, certes les média peuvent s’emballer, mais le reste est parfaitement superflu. Je ne vois vraiment pas à quoi sert le « rappel des faits » très orienté si ce n’est encourager des internautes à prendre parti dans une affaire de justice. Meute contre meute. Bravo.

    Même si la plaignante ment, ce type récurrent d’argument (Castelnau est un autre exemple) met souvent en cause le fait qu’une call girl puisse porter plainte pour viol, et légitime l’idée répandue que les accusations de viols sont souvent de mauvaise foi, alors que leur proportion est absolument insignifiante par rapport aux viols non rapportés.

    Ces articles se disent de droit mais sont en fait d’ordre sociétal, et fort mauvais donc à cause du mélange. Soit on parle de 2 individus, soit de société, jamais des deux

    Je préfèrerais de loin les excellents graphes d’Olivier à ce sujet, s’il a un jour le temps 🙂

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  • Kristov // 01.02.2018 à 16h22

    Tenez-nous au courant de la suite … c’est très léger et distrayant !

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  • Black-micmac // 01.02.2018 à 23h52

    Exciter les extrêmes, créer des divisions futiles ou factices entre les gens (couleurs, religions, mode de vie, sexe, statuts….) n’arrange qu’une microscopique minorité avides de pouvoirs.

    La vie est en équilibre tel une balance, si un extrême naît, un extrême opposé va naître fatalement afin de rétablir l’équilibre. C’est du moins ce que j’aime à penser.

    Le grand révolutionnaire Thomas Sankara à dit à je ne sais plus quel occasion que ceux qui exploitait l’Afrique étaient les mêmes qui exploitaient l’Europe.

    Nous avons pour la grande majorité d’entres nous (99,999%) les mêmes intérêts de bases, Je penses.
    Ne nous laissons pas embobiner.

    Je m’attend quand même à ce que Bourgi nous annonce que c’est lui qui a payé la call-girl et monter toute cette histoire car Darmanin n’a pas répondu à un de ses sms en 2008 !!!???

    J’ai bon ?

      +2

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  • Anath // 02.02.2018 à 11h40

    Respect de la présomption d’innocence : pourquoi Gérald Darmanin doit rester au gouvernement
    https://www.mesopinions.com/petition/politique/respect-presomption-innocence-gerald-darmanin-rester/38842

    Il est un principe dans le droit français selon lequel une personne suspectée d’infraction est considérée innocente tant que sa responsabilité n’est pas légalement prouvée. Peut-être serait-il sage que certaines et certains s’en rappellent et laissent la justice faire son travail avant d’en appeler à la sortie du gouvernement d’un ministre.
    Pour rappel, une enquête est automatiquement ouverte en cas de plainte pour viol. Cela signifie que si quelqu’un accuse une personne de viol, quels que soient les faits, cette personne sera visée par une enquête.

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    • France // 03.02.2018 à 04h08

      il doit rester surtout car il a toutes les compétences pour détruire sans vergogne et avec le sourire le droit du travail, la fonction publique, l’Université, le bac, son premier diplôme, la taxe d’apprentissage qui alimente l’enseignement supérieur, les lycées, …

      En gros, les conditions de vies de millions de gens et l’avenir de la jeunesse française au bénéfice de la finance prédatrice.

      On avait vu que Pénicaut aussi a le bon profil. Le chef des LREM à l’assemblée est dans les clous également.

      Tout est cohérent. Pourquoi démissionnerait-il ? Il a été choisi car il est capable de tout cela sans état d’âme.

        +2

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  • Scorpion bleu // 03.02.2018 à 21h56

    On ne sait rien et pourtant que de commentaires ! sur une affaire privée, moche et déplacée avec tous les problèmes que la plupart des gens se coltine.
    En ce qui concerne le trafic d’influence, c’est grave, qui dépose plainte contre ce ministre ?

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