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18.avril.201818.4.2018 // Les Crises

Bolton : un cabinet de guerre à un seul homme

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Source : Gareth Porter, 25-03-2018

La paix en Corée du Nord et l’accord avec l’Iran sont tous deux en grave danger avec Bolton à la Maison-Blanche, selon l’historien et journaliste d’investigation Gareth Porter.

Gareth Porter est historien et journaliste d’investigation spécialisé dans la politique étrangère et militaire américaine. Il écrit régulièrement pour Inter Press Service sur la politique américaine à l’égard de l’Irak et de l’Iran. Il est l’auteur de cinq livres, dont le dernier est Manufactured Crisis : The Untold Story of the Iran Nuclear Scare.

SHARMINI PERIES : Voici le Real News Network. Je suis Sharmini Peries qui vient de Baltimore.

Dans un tweet. Le président Trump a annoncé jeudi la nomination de John Bolton à titre de troisième conseiller en matière de sécurité nationale. Bolton remplace le général H.R. McMaster, qui a démissionné en raison de désaccords avec Trump sur plusieurs questions de politique étrangère. Bolton est un partisan bien connu de l’intervention militaire américaine dans le monde entier. Il a été l’un des premiers défenseurs de la guerre en Irak. Il a récemment plaidé en faveur des frappes préventives et du changement de régime en Corée du Nord, en Iran, au Venezuela et à Cuba.

Gareth Porter se joint à moi pour analyser la nomination de John Bolton à titre de conseiller en matière de sécurité nationale. Gareth est un historien et journaliste d’investigation spécialisé dans la politique étrangère et militaire américaine. Il est l’auteur de nombreux livres. Le dernier d’entre eux est « Crises manufacturées : l’histoire inédite de la peur nucléaire iranienne ». Merci de vous joindre à moi, Gareth.

GARETH PORTER : Merci beaucoup, Sharmini

SHARMINI PERIES : Eh bien, Garrett, Bolton a été appelé le faucon des faucons, et le New York Times a dit dans un éditorial aujourd’hui que oui, Bolton est à ce point dangereux. Alors, donnez-nous une idée de ce que vous pensez de Bolton et si le New York Times et « hawks of hawks » comme titre pour lui est juste.

GARETH PORTER : Oui, je suis d’accord que Bolton est la figure la plus belliciste que nous ayons vue à la Maison-Blanche dans l’histoire récente, c’est certain. C’est la personne qui est la plus extrême dans son attachement à l’idée de faire la guerre à quiconque est considéré d’une façon ou d’une autre comme un adversaire des États-Unis. Il n’a pas dit que nous devrions attaquer la Russie et la Chine, c’est vrai. Mais pour n’importe quelle sorte d’adversaire de deuxième niveau des États-Unis, Bolton semble être tout excité d’aller à la guerre. Et il faut se demander s’il y a quelque chose de vraiment psychologique qui joue dans cela, s’il a une sorte de complexe qu’il est en train de résoudre par son agressivité en appelant à la guerre.

Je veux dire, c’est juste une théorie. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe chez Bolton. Ce que nous savons, c’est que, plus que quiconque, Bolton est revenu à maintes reprises au cours des dix dernières années depuis qu’il a quitté l’administration Bush. Chaque fois que je l’ai entendu à Fox News ou que j’ai vu une vidéo de son apparition à Fox News lorsqu’on lui a posé des questions sur l’Iran, il a appelé à bombarder l’Iran. Même maintenant, il dit que le moment est venu pour les États-Unis de bombarder l’Iran, d’attaquer l’Iran.

C’est une situation extraordinaire. Personne dans l’histoire n’a jamais été aussi extrême que lui. Et cela soulève toutes sortes de questions sur ce qui se passe avec Trump pour lesquelles nous n’avons pas vraiment de réponses claires à ce stade.

SHARMINI PERIES : Gareth, vous êtes quelqu’un qui suit vraiment la carrière de Bolton depuis très longtemps. Il est au service de diverses administrations depuis maintenant 30 ans. Maintenant, en sa capacité à servir l’administration Bush, dans son rôle, de sous-secrétaire, puis d’ambassadeur à l’ONU, je crois, cela nous donne-t-il une idée de ses antécédents d’une manière profonde. Vous savez, aujourd’hui, nous avons vu divers médias, avec divers clips de lui plaidant en faveur du démantèlement de l’ONU et aussi sur sa position sur l’Irak. Mais d’une manière plus profonde, donnez-nous une idée de ce qu’il est.

GARETH PORTER : Eh bien, c’est vraiment la chose importante qui n’est pas si bien connue au sujet de John Bolton. Je veux dire, tout le monde sait qu’il est un faucon et qu’il a publiquement préconisé la guerre, non seulement contre l’Iran, mais aussi une attaque préventive contre la Corée du Nord, et ainsi de suite. Ce que l’on ne sait pas vraiment sur John Bolton, c’est que lorsqu’il était sous-secrétaire d’État de 2003 à 2005 dans l’administration Bush, il a été très profondément impliqué avec Dick Cheney dans la mise en œuvre d’une politique qui visait à positionner les États-Unis pour une guerre contre l’Iran pour laquelle laquelle Dick Cheney n’était clairement pas juste en faveur, mais qui était vraiment son idée dès le début. Dick Cheney était entouré de gens qui étaient violemment opposés à l’Iran, et il était tout à fait d’accord pour entrer en guerre avec l’Iran une fois l’invasion et l’occupation de l’Irak réussies. Le rôle de John Bolton en tant que sous-secrétaire était donc essentiellement de mener une politique envers l’Iran et son programme nucléaire qui permettrait aux États-Unis d’être en position de mener politiquement et diplomatiquement la guerre que Dick Cheney voulait.

Et donc ce qu’il a fait, c’est que dans la première phase en 2003-2004, il a commencé à essayer principalement de contrarier l’effort de Mohamed El Baradei, le secrétaire général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, ou directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, pour essayer de trouver un moyen de parvenir à un accord avec l’Iran avec le soutien des principaux alliés américains en Europe, les Britanniques, les Français et les Allemands, afin de déboucher sur un accord qui résoudrait les problèmes concernant le programme nucléaire iranien qui se posait depuis 2002. Et bien sûr, c’était exactement le contraire de ce que Dick Cheney et John Bolton voulaient. Ils étaient déterminés, essentiellement, à s’assurer qu’aucun accord entre les Européens et les Iraniens ou entre l’AIEA et les Iraniens ne viendrait contrecarrer leur plan.

Ce que Bolton a donc fait, c’est d’avoir une stratégie qui ferait passer le dossier iranien de l’AIEA au Conseil de sécurité de l’ONU, où les États-Unis avec leurs leurs alliés européens – tant qu’il était possible de les faire suivre leur ligne – pouvaient accuser en premier lieu l’Iran d’avoir un programme nucléaire secret, ce que l’AIEA à l’époque, en 2003, 2004, n’était pas disposée à le faire. Bolton avait donc pour but de mettre au point un plan qui lui permettrait de transférer le dossier au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce qu’il a fait, c’est de produire un mystérieux ensemble de photographies aériennes d’une base militaire clé en Iran, où l’on testait des armes conventionnelles, et divers sites à l’intérieur de cette réserve militaire étaient représentés sur ces photographies aériennes. Et Bolton a rendu cela public par le biais de fuites vers les médias, ABC en particulier. Et les remettre à l’AIEA en prétendant qu’ils montraient que les Iraniens effectuaient des essais liés aux armes nucléaires dans cette réserve militaire. Nous avons donc eu l’occasion de voir toutes ces photos, tout ce qu’ils ont montré, ce sont des endroits comme des bunkers qui ont été utilisés pour tester des bombes ordinaires et conventionnelles.

Mais Bolton a essayé d’en faire une question dont l’AIEA a besoin pour se rendre dans cette réserve militaire et y faire enquête. Évidemment, ce qu’il espérait, c’est que les Iraniens diraient non, vous ne pouvez pas entrer dans notre zone d’essais très sensible et vous n’avez pas le droit d’aller voir par vous-mêmes. Au lieu de cela, les Iraniens ont invité l’AIEA à venir deux fois, pas seulement une fois, mais deux fois, et à examiner dix sites différents de leur choix. Et bien sûr, ils n’ont rien trouvé. La stratégie de Bolton a donc été frustrée en 2003-2004.

Mais c’était la première phase de ce qu’il a essayé de faire. Et la deuxième phase, qui est beaucoup plus obscure, était une phase qui avait trait à la contribution israélienne à l’effort pour accuser l’Iran d’avoir un programme d’armes nucléaires secrètes. Et cela a pris la forme d’une fuite d’un ensemble de documents, toute une cache de documents qui étaient supposément issus de ce programme clandestin de recherche sur les armes nucléaires iraniennes. Les documents qui ont été rappelés plus tard, les documents d’ordinateur portable, étaient supposés provenir de l’ordinateur portable de l’un des participants iraniens à ce programme. Et ils seraient tombés entre les mains des services de renseignements occidentaux parce que ce type, son ordinateur a été volé ou est tombé entre les mains de quelqu’un d’autre, et a été remis aux services de renseignements occidentaux.

Mais j’ai appris d’un ancien haut fonctionnaire du bureau des affaires étrangères de l’Allemagne qui avait été amené par de hauts fonctionnaires de l’agence allemande de renseignement étranger, le Bundensachrichtendiest, qu’ils savaient tout sur ces documents, qu’ils étaient contrariés que le gouvernement américain fasse une émission publique de ces documents comme s’il s’agissait de preuves d’un programme nucléaire secret iranien, parce qu’ils avaient reçu ces documents par l’une de leurs sources occasionnelles. Un Iranien en qui ils n’avaient manifestement pas confiance, parce qu’ils savaient que cette personne était membre du Mujahedin-e-Khalq, l’organisation armée iranienne anti-régime qui avait été utilisée par le régime de Saddam Hussein pour faire la guerre à l’Iran, puis par Israël pour rendre publiques des informations que les Israéliens ne voulaient pas associer à eux-mêmes.

Il y a donc ici une chaîne d’influence qui lie ces documents très douteux que je révèle dans mon livre comme étant des faux au Mossad. Cela nous ramène au projet de Bolton parce qu’en 2003 et 2004, Bolton effectuait des voyages clandestins en Israël qui n’étaient pas approuvés par le bureau régional du département d’État, comme c’est normalement le cas, et rencontrait le chef du Mossad, Meir Dagan, où personne n’était là pour prendre des notes, et pour envoyer un rapport sur ce qui a été discuté au département d’État. C’était donc un secret entre Bolton et le Mossad. En outre, le Mossad a créé une nouvelle organisation qui n’a pas été rendue publique, mais qui a été révélée par deux journalistes américains plus tard, qui avait pour mission de faire circuler des informations sur le programme nucléaire iranien auprès des médias et des gouvernements.

Donc, tout cela mène à la conclusion, dont je parle dans mon livre, que Bolton savait probablement ce qui se passait avec le programme du Mossad pour créer et faire circuler ces documents, ces documents qui ont été utilisés comme preuves par l’administration Bush contre l’Iran.

SHARMINI PERIES : Donc Gareth, étant donné le rôle que Bolton a joué dans la fabrication du consentement à la guerre, à la fois en Irak et, comme vous le décrivez ici, en Iran, à quoi pouvons-nous nous attendre quand il s’agit de la Corée du Nord, à quoi pouvons-nous nous attendre quand il s’agit d’autres pays pour lesquels il a préconisé des changements de régime et des frappes préventives comme le Venezuela et Cuba, mais plus important encore, je suppose, la Corée du Nord et l’Iran ? Parce que lorsqu’il a été nommé et qu’une critique de cette nature a été faite au sujet d’un poste aussi important occupé par Bolton, il a dit ce que j’ai dit dans le passé, c’est le passé, et maintenant je suis au service du président Trump. Pourrait-on même croire qu’il est capable de prendre une voie plus diplomatique lorsqu’il s’agit de ces relations ?

GARETH PORTER : Eh bien, tout d’abord, il n’y a certainement aucune raison de créditer Trump en disant, oh, bien, ce sont mes positions, des positions publiques avant, elles ne signifient rien maintenant. Je n’y croirais pas un seul instant. Mais ce que je crois être vrai, c’est qu’une fois que Bolton est dans le bureau ovale ou à côté du bureau ovale et qu’il parle au président, il doit tenir compte de ce qu’il peut faire pour pousser Trump dans une direction qui pourrait être différente de ce qu’il fait déjà. Et cela a beaucoup à voir avec le problème de la Corée du Nord. Parce que Trump est maintenant sous les feux de la rampe en ce qui concerne le prochain sommet qui est prévu avec Kim Jong Un de Corée du Nord, pour essayer de trouver une solution à ce problème du programme de missiles et du programme d’armes nucléaires de la Corée du Nord.

Et les Nord-Coréens ont dit à la Corée du Sud, selon les responsables du gouvernement sud-coréen, que les Nord-Coréens sont prêts à négocier à la fois leur programme de missiles et leur programme d’armes nucléaires, à condition que les États-Unis soient prêts à négocier des concessions politiques et sécuritaires de très grande portée pour les Nord-Coréens.

Il s’agit donc d’une tâche majeure pour le président Trump, et il s’y est déjà engagé d’une manière telle qu’il lui est très difficile de revenir immédiatement en arrière et de dire, eh bien, cela ne m’intéresse pas vraiment. Je dirais donc que je ne pense pas que nous allons voir Bolton pousser très fort pour que Trump s’éloigne de cette position. Je ne pense pas que ça va arriver.

Pour l’Iran, par contre, nous avons une situation très différente parce que Bolton a déjà influencé la position de Trump dans le sens d’une confrontation avec l’Iran, parce que c’est Bolton en octobre dernier qui l’a fait, au téléphone depuis Las Vegas où Bolton avait rencontré Sheldon Adelson, le principal contributeur financier de Trump, lors de l’élection de 2016, ainsi que Netanyahu en tant que contributeur principal lors des élections précédentes. Il a appelé Trump de Las Vegas et a convaincu Trump d’utiliser un langage très spécifique en disant que, à moins que le Congrès et les Européens ne forcent les Iraniens ou n’acceptent de forcer les Iraniens à apporter des changements majeurs à l’accord nucléaire iranien, il se retirerait de l’accord.

C’est une déclaration majeure de Trump qui a été documentée et qui le met en position de s’engager dans une politique qui garantit presque qu’il y aura une confrontation d’une sorte ou d’une autre. Parce que les Européens ne seront pas en mesure de tenir leurs promesses en essayant de négocier avec les Iraniens pour apporter ces changements que Trump veut, et nous pouvons donc voir que les Iraniens seront dans une position où ils devront soit accepter la fin de cet accord avec l’engagement des États-Unis à faire toutes les concessions que les États-Unis ont faites sans rien faire, ou ils vont devoir revenir sur leur engagement envers l’accord nucléaire iranien, et donc s’orienter vers une nouvelle confrontation avec les États-Unis. Je pense donc que c’est là que réside le véritable danger de Bolton à la Maison-Blanche

SHARMINI PERIES : D’accord. C’est donc l’homme qui doit vraiment atteindre les objectifs de Trump, qui est une première politique américaine, et ignorer l’accord P5 plus 1 avec l’Iran [Le P5+1 est un groupe de six grandes puissances qui, en 2006, ont mis en commun avec l’Iran leurs efforts diplomatiques à l’égard de son programme nucléaire, NdT]. Maintenant, une chose intéressante au sujet de Bolton est que, bien qu’il ait été ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies nommé par George W. Bush, il ne croyait pas vraiment en l’institution. En fait, il a conseillé de la contourner, ce qui est un scénario très dangereux avec ces questions comme la Corée du Nord et de l’Iran en jeu, et la guerre avec eux en jeu. Pensez-vous qu’il va continuer dans cette voie, en essayant de plaider en faveur du contournement des Nations Unies dans ce genre de décisions, en particulier du Conseil de sécurité de l’ONU ?

GARETH PORTER : Eh bien, écoutez, je pense qu’en ce qui concerne-.

SHARMINI PERIES : Comme il l’a fait pour l’Irak, je dois ajouter.

GARETH PORTER : C’est vrai. Je veux dire, cependant, sur les questions de la Corée du Nord et de l’Iran, les États-Unis vont continuer à faire ce qu’ils ont fait sous cette administration et sous les administrations précédentes. Il va utiliser au maximum le Conseil de sécurité de l’ONU pour essayer d’obtenir des résolutions qu’il peut utiliser pour accuser ses adversaires d’être du mauvais côté de ce qu’il appelle le droit international, parce qu’il traite toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU comme la voix du droit international. Et je m’attendrais à ce que ce soit la principale utilisation du Conseil de sécurité sous l’administration Trump, comme ce fut le cas dans un passé récent.

Je ne considère donc pas le Conseil de sécurité comme un lieu où la paix va être établie. Je ne pense pas que ça va arriver. C’est beaucoup plus problématique dans le rôle que le Conseil de sécurité a joué et, bien sûr, les États-Unis utilisent le Conseil de sécurité en ralliant essentiellement ses alliés européens, plus d’autres membres sur lesquels il a de l’influence pour obtenir une majorité. Et puis, vous savez, en utilisant cela, comme je l’ai dit, pour se positionner, pour accuser n’importe quel ennemi qu’il il a besoin d’accuser une violation du droit international. Je pense que c’est ce que l’on peut s’attendre à ce que Bolton essaie de faire valoir auprès de l’ONU.

SHARMINI PERIES : Très bien, Gareth, très rapidement, avec Bolton à ce poste de conseiller à la sécurité nationale, avec Pompeo comme secrétaire d’État, avec Haspel à la CIA, beaucoup de gens supposent que Trump est enfin en train de monter son cabinet de guerre. Êtes-vous d’accord avec cela ?

GARETH PORTER : Oui, c’est très difficile de ne pas être d’accord avec ça. En fait, vous savez, je serais prêt à dire que John Bolton par lui-même est un cabinet de guerre composé d’un seul homme en termes d’influence, potentiellement, sur les situations.

SHARMINI PERIES : D’accord. Gareth, je vous remercie beaucoup de vous être joint à nous aujourd’hui. J’imagine qu’il s’agit d’une conversation en cours, et j’ai hâte de vous revoir.

GARETH PORTER : Merci beaucoup, Sharmini.

SHARMINI PERIES : Et merci de vous joindre à nous sur le Real News Network.

Source : Gareth Porter, le 25 mars 2018.

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

caliban // 18.04.2018 à 07h26

Les Etats voyous comme les Etats-Unis et Israël, désormais épaulés par la France et le Royaume-Uni qui n’ont plus aucun égard pour le Droit international … rendent de plus en plus probable une guerre généralisée au Moyen-Orient.

Des peuples entiers sont pris en otage par les enjeux énergétiques et les mensonges d’Etat, ce dernier point étant une nouveauté par rapport à la Guerre froide, puisque désormais même les diplomates sont incapables de s’entendre à minima sur les faits.

On voudrait propager le terrorisme qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Nos barbus à nous portent complet-veston et cravate.

33 réactions et commentaires

  • caliban // 18.04.2018 à 07h26

    Les Etats voyous comme les Etats-Unis et Israël, désormais épaulés par la France et le Royaume-Uni qui n’ont plus aucun égard pour le Droit international … rendent de plus en plus probable une guerre généralisée au Moyen-Orient.

    Des peuples entiers sont pris en otage par les enjeux énergétiques et les mensonges d’Etat, ce dernier point étant une nouveauté par rapport à la Guerre froide, puisque désormais même les diplomates sont incapables de s’entendre à minima sur les faits.

    On voudrait propager le terrorisme qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Nos barbus à nous portent complet-veston et cravate.

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    • Christian Gedeon // 18.04.2018 à 10h44

      Donc Israel est un état voyou…pas la Chine,qui occupe le Tibet et s’est assise sur le traité de rattachement de Hong Kong, pas le Pakistan,devenu une gigantesque pétaudière à financement et entraînement du terrorisme international, pas le Kosovo etats institutionnellement mafieux,pas la Bosnie qui abrite sur son sol Daech et Al Qaïda et qui d’islamisme un peu plus tous les jours…c’est Israel,l’état voyou…ben ça alors.Et bien evidemment pas le Hamas qui fait vivre Gaza sous un regime de terreur islamiste,n’est ce pas?

        +3

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      • RGT // 18.04.2018 à 11h47

        Cher Christian,

        Ce n’est pas en dénonçant la paille présente dans l’œil de votre voisin que vous vous débarrasserez de la poutre qui est dans le votre.

        Cordialement.

          +39

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      • pinaute // 18.04.2018 à 16h28

        Caliban n’a pas fait le tour de la planète pour son commentaire. Vos rajouts n’amenuisent pas la portée réelle
        de ses affirmations.

          +11

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    • caliban // 18.04.2018 à 11h18

      @Christian Gedeon

      Lorsqu’un Etat agresse un Etat souverain, il acquiert le statut d’Etat voyou. Les trois Etats que je cite sont dans cette situation (j’aurais pu ajouter la Turquie). En vertu de la Charte de San Francisco, ils devraient être mis au ban des nations comme de vulgaires bandits.

      En quoi vos exemples correspondent à cette situation ? Vous pouvez chercher à justifier l’indéfendable, par exemple la politique néo-coloniale de l’extrême-droite israélienne, mais il faudrait plus qu’une liste à la Prévert pour nous convaincre. Peut-être bien des arguments logiquement articulés 😉 ?

        +39

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  • tournepierres // 18.04.2018 à 07h28

      +4

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  • Fritz // 18.04.2018 à 07h31

    Bolton ? Encore un qui devrait être inculpé de crimes contre la paix, et depuis des années…

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  • Nerouiev // 18.04.2018 à 07h52

    Hypothèse complétement absurde de ma part mais qui me permet de m’occuper de mes semis de tomates en toute sérénité : et si l’ensemble Haspel, Pompeo et Bolt était une façon de les dominer et éviter toute désagréable surprise ? Ce qui serait dans la politique initiale de Trump.

      +5

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    • Maryse // 18.04.2018 à 08h51

      Le Président Donald Trump fin stratège.. Pourquoi pas ? J’ai récemment lu qu’il devait résistait à de grosses pressions belliqueuses du Congrès. Espérons qu’il résistera. Néanmoins, étant donné que nous sommes – en même temps – dans l’ère du mensonge…

        +5

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    • caliban // 18.04.2018 à 08h57

      J’espère pour vous que vous ne trouverez pas de pétrole en cultivant votre jardin, il ne vous resterait plus que des pépins à déguster.

        +14

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    • Kiwixar // 18.04.2018 à 09h45

      Je partage votre avis. Garder ses ennemis près de soi, pour mieux les neutraliser. Enfin j’espère. Par contre (de ce que j’ai lu), si Mattis est viré, ça va très mal tourner de manière ouverte, et sans gants, et peut-être même sans prétextes « humanitaires ».
      En attendant, Trump louvoie. C’est toujours mieux qu’Hillary.

        +13

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      • Michel B. // 18.04.2018 à 16h39

        Plutôt envie de dire que Trump transmet l’idée qu’il louvoie, de mon point de vue il sait ce qu’il vise et ce qu’il fait.

        Je l’ai déjà exprimé mais je le redis : Bolton comme conseiller à la sécurité, je trouve que ça ressemble à Patton chef de l’armée factice devant débarquer en 1945 dans le Pas-de-Calais : un nom médiatiquement très évocateur de guerre, qui braque tous les projecteurs sur les USA, pendant que (peut-être) l’allié Saoudien fait le travail sur le terrain, en toute discrétion : objectif changement de régime à Téhéran. Pure mais tenace spéculation.

          +3

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  • TC // 18.04.2018 à 08h30

    Ce pays dirigé par de grands malades (Porter a raison lorsqu’il évoque des problèmes psys), nous entraîne hélas vers la guerre.

    Et notre petit roquet aux ordres, qui déclare n’avoir pas déclaré la guerre à la Syrie tout en la bombardant, cherchez l’erreur ! Tiens, je t’en mets une mais je ne t’agresse pas !! A ce stade, ce n’est plus de l’irresponsabilité, c’est de la maladie mentale. Ces gens sont atteints de maladie(s) mentale(s) !

      +28

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    • caliban // 18.04.2018 à 08h48

      @TC

      La psychologisation des enjeux / motivations est une façon d’aborder le problème qui a son intérêt.

      Toutefois, je pense qu’on aurait plus à y gagner – en terme de compréhension du réel – à voir tout ceci comme un engrenage. Avec le postulat initial que nos dirigeants n’ont plus de solutions pour nous sortir des impasses dans lesquelles ils nous ont conduit (et vers lesquelles dans nos « démocraties » nous les y avons encouragés).

      Ils n’ont par exemple pas de solution pour régler la crise énergétique qui commence. Notre société étant hyper-dépendante des énergies fossiles, la moindre baisse de consommation de gaz et de pétrole signifie mécaniquement la baisse du PIB. C’est ce genre d’angoisse qui crispe nos dirigeants, quitte à justifier n’importe quel martyr des populations (Irak, Syrie, Yemen, Lybie, …)

      Quelque part je vous donne raison dans votre diagnostique psychiatrique : nos dirigeants sont les esclaves d’abstractions chiffrées (le taux de croissance, dette, …), ils agissent en réaction à des courbes sans s’inquiéter des effets produits sur le réel. Ils ont complètement perdu le sens de la Condition humaine.

        +26

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      • Kiwixar // 18.04.2018 à 10h51

        Dans l’esprit de l’oligarchie, la « solution » à la crise énergétique, c’est les 94% à vélo qui vivotent plus ou moins (ou qui meuroitent plus ou moins), les 1% qui continuent en voiture comme si de rien n’était, protégés par 5% de laquais et d’armée privée privilégiée.

        Si les 94% se révoltent, la seule solution proposée sera d’aller chercher « leurs » hydrocarbures en Russie le couteau entre les dents. L’Onu sera remise sur pieds après la IIIe, sur le thème « Plus jamais ça »… Mouais.

          +12

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  • Toff de Aix // 18.04.2018 à 09h35

    La perte de puissance des States est actée : leur économie est en morceaux, leurs infrastructures sont absolument délabrées, la société américaine est malade (nombre de décès par overdose, de sdf, d’expulsions…). Dans ce contexte de descente aux enfers il ne leur reste véritablement que leur puissance militaire pour faire encore illusion. Hélas trois fois hélas, la Russie n’est pas l’Irak ou la Libye, et Poutine ne s’en laissera pas compter :les capacités militaires russes, essentiellement défensives, sont susceptibles d’infliger tellement de dégâts à un potentiel envahisseur qu’à moins de vouloir se suicider collectivement, les américains vont devoir trouver autre chose… La nomination d’un type aussi sinistre que ce faucon de Bolton répond à cette tension qui traverse les sommets du pouvoir aux États-Unis : continuer à prétendre que tout va bien, tout en cherchant frénétiquement d’autres sources de pouvoir (et d’approvisionnement en hydrocarbures..).

    Car face à la recomposition accélérée du monde, via l’axe eurasiatique stratégique majeur formé par la Russie, la Chine et l’Iran, (sans parler des autres pays membres des Brics), les States n’ont pas 36 options : soit ils laissent faire, et perdent de plus en plus leur leadership. Soit ils attaquent, et se font laminer. Soit ils essaient de faire illusion, pour préserver ce qui peut encore l’être.

    La 3ème option semble avoir été choisie, mais hélas, elle ne place pas plus le monde en sécurité que les autres, car la résolution de tout ceci, de cette chute qui semble sans fin, est inéluctable : au bout d’un moment, il faudra quand même atterrir… Je pense que nous avons quelques années, grand maximum, pour nous y préparer.

      +25

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    • Michel B. // 19.04.2018 à 00h24

      La lecture actuelle des USA est complexe du fait que deux flux de pouvoir continuent de s’y exprimer dans une cacophonie inaudible :
      1. D’un côté l’establishment (politique, administratif, militaire, médiatique) encore présent après le départ d’Obama continue de pousser l’agenda globaliste contre la politique du Président.
      2. De l’autre le candidat Trump s’est prononcé pour un monde de paix multi-polaire, depuis son investiture il mène une politique radicalement différente de celle d’Obama.

      Je délire peut-être mais selon moi les frappes en Syrie (et l’affaire Skripal) sont dues au flux de pouvoir N°1, pousser l’autre à la faute, et Trump a suivi parce qu’il pousse ses pions et fait diversion pendant que l’Arabie Saoudite œuvre au changement de régime en Iran. Dès que cette feuille de route serait remplie, Trump rentrerait à la maison.

      Il a été élu pour reconstruire son pays, et c’est ce qu’il s’efforce de faire en relançant l’emploi et l’investissement. Et il est en lutte intérieure, contre les globalistes, avec patience il a laissé le temps judiciaire et le temps politique travailler, et il est enfin en train de sortir du bois (https://desantis.house.gov/_cache/files/8/0/8002ca75-52fc-4995-b87e-43584da268db/472EBC7D8F55C0F9E830D37CF96376A2.final-criminal-referral.pdf).

      J’ai un peu l’impression de vivre un moment d’Histoire, que les médias nous confisquent à force de ridicules caricatures.

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  • Dominique // 18.04.2018 à 12h56

    « [Trump] s’y est déjà engagé d’une manière telle qu’il lui est très difficile de revenir immédiatement en arrière »

    Si Gareth Porter connait bien Bolton, en revanche il ne connait pas Trump ! Trump vire à 180° en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire.

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    • Michel B. // 19.04.2018 à 00h29

      Avec les mots peut-être, par contre dans les faits j’ai rarement vu un Président délivrer autant de promesses de campagne aussi vite. Ce type est un vrai leader.

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  • pinaute // 18.04.2018 à 16h28

    Caliban n’a pas fait le tour de la planète pour son commentaire. Vos rajouts n’amenuisent pas la portée réelle
    de ses affirmations.

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  • P’tetbenkwui // 18.04.2018 à 16h34

    @ Dominique

    Parmi autres considérations, si Trump peut sembler imprévisible voire insaisissable , c’est qu’il n’avait pas été prévu à la place du Roi dans le jeu d’échecs qui s’est joué en novembre 2016. Les stratèges de l’époque ne s’en remettent toujours pas.

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  • Christophe Foulon // 18.04.2018 à 17h49

    Ce conseil de sécurité de l’ONU se décrédibilise de jours en jours, en plus collé ce machin à New York était vraiment l’idée la plus stupide, cette mascarade onusienne est décidément la meilleure publicité à la prolifération nucléaire.

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    • P’tetbenkwui // 18.04.2018 à 19h56

      Répliques traduites du film Lord of War avec un excellent Nicolas Cage :

      « Les cinq plus gros marchands d’armes au monde sont les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande-Bretagne… Les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU… »

      « D’après mon expérience, certaines des relations les plus réussies sont basées sur le mensonge et la tromperie. Comme c’est là qu’elles termineront de toutes façons, c’est la manière logique de les commencer. »

      [au spectateur] Vous savez qui héritera de la Terre ? Les marchands d’armes. Parce que tous les autres sont trop occupés à s’entretuer. C’est le secret si on veut survivre. Ne jamais faire la guerre. [pause] Surtout pas contre soi-même.

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  • Betty // 18.04.2018 à 19h15

    Il est sans doute temps de lire ou relire le livre : « Notre route commence à Bagdad (Editions Saint-Simon, 2003) de William Kristol et Lawrence F. Kaplan » – « The War Over Iraq: Saddam’s Tyranny and America’s Mission » Janvier 2003.
    http://www.lemonde.fr/international/article/2003/08/29/les-neoconservateurs-americains-et-les-droits-de-l-homme_332051_3210.html#ra2i61ZDqbJiZ7W2.99
    Comme l’indique William Kristol (fils du fondateur de l’AEI) Bolton a contribué occasionnellement au journal qu’il dirige le Weekly standard. Il a également collaboré avec lui dans la première administration de Bush. https://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/005/470mdmkj.asp
    Le monde est petit…

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  • fox 23 // 18.04.2018 à 22h12

    Oui m’sieu Gedeon, Israël est un état voyou depuis sa création, nous parlons bien entendu des gouvernements et non pas des habitants en général.
    Avez-vous au moins remarqué que ceux que vous citez, à l’heure actuelle, ne sont pas ceux qui mettent en grand danger la paix mondiale ?
    Ce n’est pas la Bosnie qui compte autant de têtes nucléaires que la France et qui, je crains serait prêt à les utiliser. Ce n’est pas la Bosnie qui rêve du grand Israël en s’appropriant – nous avons dernièrement vu dans les crises comment ça c’est passé en 1948 – dans quelles conditions pour les autres peuples.
    Sériez un peu les problèmes !

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  • vinel // 18.04.2018 à 22h43

    ISRaEL État voyou?
    Le voyou est celui qui n’accepte pas les règles de la communauté internationale,de la société en général.Non?
    Si j’en crois le nombre de délibération de L’ONU non respectées,il n’y a pas photo.
    Néanmoins ,en y regardant de plus prés il y a d’autres États qui ne respectent pas les règles.
    Ce qui vient de se passer en Syrie,est ce l’expression ,comme le jure notre Macron,de la communauté internationale?
    Qui peut le vérifier et l’affirmer?

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  • un citoyen // 18.04.2018 à 23h14

    Merci à la personne qui a traduit cet échange que je trouve intéressant.
    Outre l’analyse des motivations préoccupantes de Bolton et la question « qui dirige les USA entre D.Trump et ces trois « seconds’ « , je note aussi cet avis de G.Porther (qui mériterait d’être croisé avec d’autres avis d’experts) : « C’est beaucoup plus problématique dans le rôle que le Conseil de sécurité a joué et, bien sûr, les États-Unis utilisent le Conseil de sécurité en ralliant essentiellement ses alliés européens, plus d’autres membres sur lesquels il a de l’influence pour obtenir une majorité. »

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  • Odjo // 19.04.2018 à 04h34

    Par ailleurs Pompeo à rencontré Kim en North Corée la semaine dernière pour préparer la visite de Trump (d’après RT ) .
    Trump à aussi dit être prêt pour cet historique rencontre fin Mai ou début Juin.

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  • Hernandez // 20.04.2018 à 03h35

    Dans cette fuite en avant, conditionne par la recherche du profit illimitée, je crains que nos enfants et futurs petits enfants soient confrontes non pas a la troisième guerre mondiale mais a la quatrième comme le prédisait Einstein…les hommes se battront comme il y a un million d années…avec des pierres et des bouts de bois…
    ..

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  • CHAÏB-DRAA // 22.04.2018 à 19h53

    excellent dialogue entre ces Messieurs Sharmini et Gareth, et extraordinaires commentaires des lecteurs. Sauf que je n’ai pas relevé à qui profiterait une attaque de l’Iran. Son pétrole a été sous embargo durant des années et tout le monde a pu s’en passer, ses capacités militaires ne peuvent lui permettre que de se défendre. Et que peut-il faire de celles soit disant nucléaires ? J’ai relevé que des commentaires ont cité un certain « état voyou », dont les dirigeants et ceux de l’arabie saoudite sont les seuls à pouvoir bénéficier de la neutralisation de l’Iran.

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  • SAM // 23.04.2018 à 01h44

    Christian Gedeon : Ni la Chine, ni le Pakistan se pretendent d’etre des « democraties » …
    Le Hamas, Daech, Hezbollah etc etc, ne sont pas des etats
    Daech, Al Qaida etc etc .. je pense que personne de sensé n’irait defendre ces groupes.

    Mais Dire que Israel est un etat voyou ça ne passe pas pour toi, Effectivement, Israel est un etat voyou :
    – C’est le seul etat au monde avec un record de resolutions de l’ONU non respectés
    – C’est le seul etat au monde (avec les Etats-Unis) qui s’autorise des « frappes preventives » qu’il decidera selon ses propres criteres de la menace encourue.
    – C’est le seul etat au monde (Encore avec les Etats-Unis) qui decide unilateralement d’imposer un embargo sur un territoire qui lui est etranger.
    – C’est le seul etat « democratique » qui colonise des territoires et impose la loi martiale sur ses habitants.
    – C’est la seule Democratie au monde qui impose sur la piece d’identité la mention « Juif/non-juif » pour differencier ses citoyens, la derniere fois qu’on a fait ça c’etat un moustachu, mais lui … c’etait un fou violent non?
    – C’est la seule democratie au monde qui ne reconnait pas le statut de citoyenneté automatique au personnes nés ou ayant meme trois ou quatre generations d’ancetres sur son territoire, par contre, il suffit qu’on te reconnait juif par n »importe quel beth din du monde pour avoir droit automatiquement à la citoyenneté israelienne, celà s’appelle tout simplement un etat segregationniste ou racialiste, mais bon, pas de quoi fouetter un chat
    – C’est le seul pays au monde qui revendique officiellement le recours à l’assassinat politique, tu vois, meme la Chine n’ose pas declarer ça publiquement, pcq ça a un impact grave sur l’image de l’etat en question, comment un etat de droit peut justifier le fait de tuer des gens sans qu’ils aient droit à un procès equitable ou la sanction serait promulguée selon le droit? bah tu vois, meme ces sanguinaires de chinois n’ont jamais osé faire ça.

    Et dernière chose, Israel aujourd’hui declare publiquement par le biais de ses representants, (que des gens sympathiques bien sur, de l’extreme droite ultra, mais bon, l’extreme droite ne vous gene que lorsqu’elle est française) qu’ils s’en foutent des resolutions de l’ONU, du Conseil de Sécurité et de tous ces organismes, ils oublient juste une chose, c’est cette ONU qui a permis que cet etat voyou voie le jour, et c’etait grace à une resolution, meme cette resolution originelle qui a fait naitre l’etat d’Israel, Israel ne l’a pas respecté, car dans cette resolution, il s’agissait de donner vie a deux etats, l’un arabe, l’autre juif cote à cote ….

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