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27.décembre.201927.12.2019 // Les Crises

Crise de la masculinité ? Francis Dupuis-Déri – Par Thinkerview

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Source : Thinkerview, Youtube, 21-11-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 21-11-2019

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Commentaire recommandé

hictaib // 27.12.2019 à 09h17

Encore un énième prosélyte du féminisme moderne. Celui, allié à la défense de toutes les minorités, permet de dire que tout ce qui va mal dans ce monde est faute à l’homme blanc. La femme, plus libérée que jamais dans nos sociétés, et cela particulièrement au Quebec d’où vient ce monsieur, se doit d’être absolument l’égal de l’homme en tout et pour tout. Faisons fis du fait que plus les femmes sont libérées, plus les disparités en terme de choix de métier est grand. Je ne parlerai pas des différences de salaire homme-femme, où on analyse un fait unique en mélangeant tous les parametres.

Et si cela ne fonctionne pas, c’est, bien sur, forcément, la faute à la patriarchie. Terme vague, floue, univoque, dont on est ou on est pas. Si on est pas, alors c’est donc que vous n’êtes rien. Et si vous vous justifiez alors vous faites du « mansplaining », l’homme qui explique a forcement tord.

Peut-être que lorsqu’on aura de réelles analyses, non orientées idéologiquement, et qu’on voudra bien accepter les réponses, même qui ne plaisent pas, alors on pourra avancer. Le première de ces réponses est que de vouloir évincer la nature biologique de l’homme et de la femme ne l’amène qu’à revenir au galop.

99 réactions et commentaires

  • océan de sagesse // 27.12.2019 à 07h45

    Parlez de féminisme et aussitot la bave parait au lèvre du male frustré qui se sent illico castré a vif , c ‘est hilarant et pitoyable !!

      +29

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    • raloul // 27.12.2019 à 08h13

      Bonjour,

      Parlez de maculinisme et vous verrez immédiatement apparaître des torrents de compassion et d’amour dans les yeux des femmes comblées qui se sentent reconnues dans leur pouvoir gestatif!

      P.s.: commentaire au millième degré, à lire avec modération…

        +39

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    • Abuduck // 27.12.2019 à 21h04

      Quel beau tableau (plein de sagesse) vous tirez de la gente masculine.. Pour marcher il faut 2 jambes, pour réfléchir au cause profondes du sexisme et construire quelque chose de plus juste c’est pareil. Mettre les hommes et les femmes dos à dos est contre-productif. Pourquoi vouloir hierarchiser les souffrances, et forcer les autres à se taire ? Ecoutons tout le monde dans le respect et évitons les insultes défoulatoires. On est pas sur twitter ici…

        +12

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  • hictaib // 27.12.2019 à 09h17

    Encore un énième prosélyte du féminisme moderne. Celui, allié à la défense de toutes les minorités, permet de dire que tout ce qui va mal dans ce monde est faute à l’homme blanc. La femme, plus libérée que jamais dans nos sociétés, et cela particulièrement au Quebec d’où vient ce monsieur, se doit d’être absolument l’égal de l’homme en tout et pour tout. Faisons fis du fait que plus les femmes sont libérées, plus les disparités en terme de choix de métier est grand. Je ne parlerai pas des différences de salaire homme-femme, où on analyse un fait unique en mélangeant tous les parametres.

    Et si cela ne fonctionne pas, c’est, bien sur, forcément, la faute à la patriarchie. Terme vague, floue, univoque, dont on est ou on est pas. Si on est pas, alors c’est donc que vous n’êtes rien. Et si vous vous justifiez alors vous faites du « mansplaining », l’homme qui explique a forcement tord.

    Peut-être que lorsqu’on aura de réelles analyses, non orientées idéologiquement, et qu’on voudra bien accepter les réponses, même qui ne plaisent pas, alors on pourra avancer. Le première de ces réponses est que de vouloir évincer la nature biologique de l’homme et de la femme ne l’amène qu’à revenir au galop.

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    • germaine filoche // 27.12.2019 à 09h43

      …. » la nature biologique de l’homme et de la femme » : curieusement on n’en parle jamais! Si on commençait par là ?

        +20

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      • Patrick // 27.12.2019 à 10h12

        Trop dangereux, ça risquerait de faire foirer tout le reste de la théorie

          +26

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      • Françoise // 28.12.2019 à 18h45

        Oui, et…. ? Qu’en concluez-vous, à part que les deux sexes sont nécessaires pour la reproduction de l’espèce ? Et que les hommes ne sont jamais que des femmes comme les autres ? (à prendre au énième degré bien sûr)

          +1

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      • RGT // 30.12.2019 à 13h49

        ” la nature biologique de l’homme et de la femme”…

        Biologiquement il n’y a (presque) aucune différence entre un homme et une femme.

        Quant aux « machos virils » qui vantent les mérites de la testostérone ils devraient commencer par faire une prise de sang pour connaître leur taux d’hormones féminines (œstrogènes, progestérone et surtout prolactine) qui viennent « polluer » leur organisme.

        Et les « féministes intégristes » devraient aussi faire de même car leurs taux de testostérone sont loin d’être nuls.

        Les hommes sont des femmes comme les autres mais les femmes sont AUSSI des hommes comme les autres.

        Par contre, ce qui est inacceptable, c’est qu’un sexe décide unilatéralement de soumettre l’autre sur des « valeurs » totalement stupides.

        Nous sommes TOUS des humains, des hominidés (ou homininés), des primates, des mammifères, des tétrapodes, des chordés, des animaux, des eucaryotes, des êtres vivants…

        Quand on se place de ce point de vue on se demande pourquoi tant de haine.

        Je pense que comme tout être vivant, la seule chose que je suis en droit de demander est qu’on se contente de me foutre la paix et qu’on me laisse vivre comme je le souhaite, sans moi-même porter atteinte à la liberté des autres.

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    • Lisa // 28.12.2019 à 02h04

      « Le première de ces réponses est que de vouloir évincer la nature biologique de l’homme et de la femme ne l’amène qu’à revenir au galop. »

      Commentaire de vieux réac’ qui naturalise les individus, renvoie les hommes et les femmes à leur carcan physiologique au lieu de se féliciter de leur commune capacité au libre arbitre. Même réflèxe que les racistes, mais contre les femmes visiblement c’est déboutonné ?

      Même l’ordre des médecins est plus à l’écoute : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/violences-conjugales-l-ordre-des-medecins-favorable-a-la-levee-du-secret-medical_2111685.html

      Un peu d’introspection vous ferait certainement le plus grand bien et vous permettrait de réfléchir à l’écart du prosélytisme qui visiblement brouille votre compréhension.

        +4

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      • jp418 // 28.12.2019 à 09h40

        Bonjour,

        Juste pour dire que la lutte contre les violences conjugales n’est pas un combat féministe mais combat de société.
        Les hommes représentent 27% des victimes, 17% des cas mortels et les hommes portent 3 fois moins plaintes que les femmes (3% des hommes contre 10% des femmes portent plaintes).

        Ce qui est « marrant » avec les violences conjugales c’est la définition très asymétrique qu’on lui donne en fonction du sexe. Le niveau de violence socialement accepté des femmes envers les hommes est bien plus élevé que le cas inverse du fait que les hommes sont plus costaud que les femmes.

        Par exemple, une expérience sociologique met en scène un homme frappant sa femme dans la rue au cours d’une dispute puis la même scène montrant une femme frappant son mari dans les mêmes conditions. Le but est d’observer et de recueillir les témoignages des passants. Beaucoup ne considèrent pas que la femme a été violente envers son mari et n’interviennent pas, dans le sens inverse le mari est jugé violent et plusieurs passants interviennent.

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        • jp418 // 28.12.2019 à 09h41

          L’argument que les passants mettent en avant pour ne pas intervenir est que l’homme ne risquait rien parce qu’il est plus grand et plus costaud que sa femme, et qu’il ne va pas mourir de prendre une claque…

          L’argument pour justifier cette asymétrie de perception est de nature essentialiste, un existentialiste ne se serait intéressé qu’à l’acte de frapper et aux motivation qui l’ont poussé à le faire pour expliquer l’acte violent.

          Bref, il y a une discordance de raisonnement dans le fait de considérer que les « violences conjugales » sont un combat féministe et de refuser tout argument essentialiste dans la description des rapports hommes/femmes.

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        • Lisa // 28.12.2019 à 13h42

          Les vrais chifrres : http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques/
          Ce serait bien de citer vos sources.

          Par ailleurs j’ai pris l’exemple de l’Ordre des médecins parce qu’il s’agit d’une « institution » connue pour être un peu rétrograde et viscéralement attachée au secret médical. Devant l’ampleur du phénomène, ils sont désormais prêt à faire une exception.

          Et qui est mieux placé qu’un médecin pour savoir qu’un homme et une femme c’est naturellement différent, hein ? Sauf qu’eux ils considèrent que l’enjeu ne se situe pas sur une question de nature mais de culture.

          « Juste pour dire que la lutte contre les violences conjugales n’est pas un combat féministe mais combat de société. »
          Ben oui, c’est exactement ce que je dis. L’inégalité entre hommes et femmes est culturelle et n’a aucune raison de perdurer.

          Sauf dans l’esprit de certains réac’ qui ne voient pas plus loin que le bout de leur … nez.

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        • Françoise // 28.12.2019 à 17h10

          Vous le tirez d’où votre chiffre de 27 % ? Ce serait bien de citer vos sources…. Sinon, on pourrait croire que ça sort de votre chapeau.

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          • jp418 // 28.12.2019 à 17h36
            • Françoise // 28.12.2019 à 18h56

              Et voici ce que je lis :
              « Par rapport à ces valeurs moyennes, le taux de
              violences physiques ou sexuelles par conjoint ou exconjoint s’élève fortement pour certaines tranches
              d’âge, comme les 25 à 34 ans (10,6‰ d’hommes et
              25,6‰ de femmes se déclarant victimes sur 2 ans),
              et les 35 à 44 ans (respectivement 10,8‰ et 28,1‰).
              Il décroît pour les tranches d’âge supérieures. « 

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            • jp418 // 28.12.2019 à 20h35

              Concernant ma source,
              Il faut aller page 20 « annexe 2 » pour trouver le tableau récapitulatif.
              Il dit que 18.4 ‰ des femmes et 6.4 ‰ des hommes se déclarent victimes de violences par leur conjoint/conjointe.
              Donc 24.8 ‰ des personnes vivant en France se déclarent victimes.
              Pour les proportions çà donne : sur ces 24.8 ‰ victimes, 26% sont des hommes et 74% des femmes.

              C’est vrai que je me suis trompé d’un pourcent (j’aurais du refaire le calcul au lieu de faire confiance au journaliste qui a écrit l’article sur le sujet).
              Je tiens à préciser que cette étude prend en compte les gens qui se déclarent victimes et pas les gens qui ont porter plainte (ou autre action légale).

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              Alerter
            • jp418 // 28.12.2019 à 20h50

              Et pour finir, d’où vient la proportion 90% de femmes et 10% d’hommes qu’on entend tout le temps ?
              Parmi les victimes de violences, seules 10% des femmes portent plainte et 3% des hommes portent plainte.
              Donc 10% de 18.4 ‰ pour les femmes : 1.8 ‰ portent plainte
              Et 3% de 6.4 ‰ pour les hommes : 0.2 ‰ portent plainte
              Au total : 2 ‰ des personnes vivant en France portent plainte pour violence
              Pour les proportions : 10% d’hommes et 90% de femmes

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            • jp418 // 28.12.2019 à 21h59

              Je ne veux en venir nul part, vous me demandez ma source en sous-entendant que je mens, je vous fournis donc la source.
              Ensuite vous citez un morceau du document qui n’a rien à voir avec mon propos. Le document faisant 22 pages, je peux comprendre que vous ne l’ayez pas lu en entier. Je vous précise donc le passage qui concerne mon propos.
              Et vous me répondez : « votre petite bataille sur les chiffres est absurde, pour ne pas dire plus… Vous voulez prouver quoi au juste ? Pourquoi essayer de nier la triste réalité ? »
              Passons sur le sous-entendu insultant… c’est vous qui me demandez des précisions sur mes chiffres… Je suis bien obligé d’argumenter.
              Et je ne nie aucune triste réalité, il y a 3 fois plus de femmes victimes de violence que d’hommes, et c’est bien triste. Je trouve juste que la proportion « 10 fois plus de femmes » est trompeuse et j’explique pourquoi tout simplement.
              Je laisse aux gens la liberté de se faire une opinion.
              Bonne fin de soirée.

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            • Françoise // 28.12.2019 à 22h22

              Ecoutez, cher Monsieur. Donnez-moi tout simplement le nombre d’hommes tués par leur conjointe / ex-conjointe pour 2019. Ce sera plus précis et un bon élément de comparaison au moins.
              Une ex victime de violences conjugales qui a vécu dans la terreur au quotidien et a dû fuir avec son enfant sous le bras. Alors vos petites statistiques, hein !
              Salutations.

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          • Françoise // 28.12.2019 à 21h24

            Je n’ai pas de bouton « répondre » à votre dernier message, mais je vous dirai une chose ; votre petite bataille sur les chiffres est absurde, pour ne pas dire plus… Vous voulez prouver quoi au juste ? Pourquoi essayer de nier la triste réalité ? Allez, alignez-moi donc le nombre de masculinicides. Bonne soirée.
            https://www.huffingtonpost.fr/entry/qui-sont-les-116-victimes-de-feminicides-en-france_fr_5dd8e2bbe4b00149f71d2767

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    • Françoise // 28.12.2019 à 18h53

      Patriarcat et pas « patriarchie », lol. Terme vague ? Ben, déjà, si vous ne connaissez même pas le mot…Bon, déjà, une petite fiche wikipedia :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_(sociologie)

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    • joséphine // 02.01.2020 à 13h22

      quelle que soit la biologie, quel est le rapport avec le politique et le droit? différences biologiques ne doit pas vouloir dire différences de traitement.

        +1

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  • Lassomoire // 27.12.2019 à 09h18

    à la minute 1h15:
    « Je ne nie pas que dans la société actuelle, la pellicule supérieure dans toute les situations d’autorité reste masculine, c’est un fait, mais je suis confronté à cet autre fait absolument massif qui est que les femmes dépassent les hommes dans le milieu éducatif ce qui va amener forcément des basculements de grande ampleur, dont on ne connait pas la nature ;Si vous voyez les structures familiales actuelles comme fonctionnelles, moi je ne verrai pas le machisme ou le féminisme comme simplement porté par le sexe concerné; c’est à dire que les victoires et les avancée du féminisme ont, dans une très large mesure, étés obtenue, parce que ça ne dérangeait pas les hommes et parce que beaucoup d’hommes sont spontanément féministes. De même que le machisme ou des comportements masculin résiduel peuvent résulter d’une acceptation dans certain type de société, d’une certaine catégorie de femme.
    Ce sont des choses compliquées, et d’instinct, personnellement, je suis réfractaire au discours noir blanc (clivage) qui dirait que tous les hommes sont des monstres et que toutes les femmes sont des anges. Ma vie personnel ne m’a pas appris ça ».
    https://www.youtube.com/watch?v=Z10gaVcaDuY&fbclid=IwAR1TPL-s2027wnUMQI-l_TDmnXRmAfoy6IDGAhqmEyaazPpCDXNecvazfSo

      +8

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  • Fritz // 27.12.2019 à 09h18

    Tout a été fait, depuis des décennies, pour mettre à bas la « domination mâle », y compris de risibles astuces linguistiques (le fameux « macho »). Et on s’étonne d’une crise de la « masculinité » ?

    imaginez qu’en France, on copie les Américains jusqu’au bout : en parlant d’un « écrivain femelle » (a female writer), d’un « politicien femelle » (a female politician), et autres élégances anglophones.

    Lorsqu’un jour l’éducation nationale a consenti à reconnaître une inégalité grave au détriment des hommes (l’espérance de vie), elle a expliqué à nos élèves la raison : « parce que les femmes sont plus fortes que les hommes ». Sans commentaire.

    Quant aux croyants, ils peuvent méditer ce passage de la Bible : « Homme et femme il les créa » (Genèse 1:27), et sur le diable qui nous divise.

      +22

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  • calal // 27.12.2019 à 09h47

    Si vous etes un homme mal dans sa masculinite et dans ses rapports avec les femmes, toutes les reponses necessaires sont dans la theorie « red pill » qui vient de la cooperation entre des internautes anglo-saxons (vaut mieux savoir lire l’anglais. Il semple que le livre « the rationale male » de rollo tomassi va etre traduit en francais bientot).
    Enjoy and make progressives cry again…

      +4

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    • Omelette // 28.12.2019 à 18h09

      Lecture intéressante pour élargir ses horizons, mais qui suppose de prendre une pillule rose avant, pendant ou après, parce que Tomassi, en bon et beau Pick Up Artist (PUA), prend pour donnés tous les instincts – et les rapports de domination qui vont avec, appelons un chat une chatte – qu’il veut bien attribuer aux genres masculin et féminin, sous des oripeaux pseudo-scientifique, et les déploie ensuite sur le marché du sexe/de la reproduction. Un peu comme un libéral BCBG qui démontre les bienfaits du laissez-faire en postulant que tous les êtres humains sont fondamentalement égoïstes et ne pensent qu’à accumuler de manière exclusive des titres de propriété. Dès lors qu’on ne peut pas ou ne veut pas rentrer dans la nomenclature de référence, le système déraille quelque peu.

      Une version (très) trash et sans filtre de ce masculinisme (PUA) : http://heartiste.org/

        +1

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  • Lassomoire // 27.12.2019 à 10h07

    Cette manière d’interviewer sur le mode « on discute », cette manière de montrer son approbation constante ou son désaccord aussi constant, avec l’invité … c’est juste pas du journalisme. La qualité dans le choix des invités n’enlève en rien le fait qu’ils ne répondent qu’à un gars qui se posent des questions, pas à une communauté qui s’en posent, problème que l’on rencontre aussi dans les émissions mainstream. C’est décidément trop demander en France, d’attendre un minimum de recul journalistique et de cesser de faire de son cas une généralité.

      +8

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    • porcinet // 27.12.2019 à 11h06

      Tout ce petit monde embourgeoisé qui se rejette les maux de la société mérite vraiment de souffrir dans une sublime égalité.
      De la masturbation d’enfant gaté, j’en parlerai à mon fournisseur Nigérien d’uranium.

        +10

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    • herve_02 // 27.12.2019 à 11h11

      Moi ce qui m’insupporte c’est la constance avec laquelle le mec affirme ON est une communauté. NAN il est une communauté à lui tout seul et nous on subit son truc (enfin, non moi je regarde plus) ou il plie la personne invitée pour la faire rentrer dans SES cases. Cases choisies pour faire plaisir à SA communauté afin de pouvoir continuer à recevoir du fric.

      Il est comme le reste des médias, il sauvegarde son public. Mais sinon vous connaissez la tri-latérale ?

        +10

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  • Milsabor // 27.12.2019 à 11h03

    Le féminisme est un des bras armés du libéralisme libertaire dont le but est de saturer les médias et les esprits de conflits victimaires : femmes contre hommes, homos-LGBTQ contre homophobes, immigrés contre racistes, « démocrates » contre populistes, etc… Dans cette belle foire de la guerre de tous contre tous, l’oligarchie a le champ libre pour appliquer ses méthodes en toute impunité pour exploiter les femmes autant que les hommes, les homos autant que les phobes, les « ethniques » autant que les racistes, les LRMistes autant que les populistes. Molière avait déjà tout dit dans la fable : le chat, la belette et le petit lapin.

      +31

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    • Milsabor // 27.12.2019 à 11h32

      Oups ! je me suis trompé de perruque : La Fontaine et non Molière.

        +8

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  • Babar // 27.12.2019 à 11h14

    masculinité/féminité, nature biologique homme/femme, matriarcat/patriarcat, tous ces dualismes sont souvent caricaturés sous des archétypes.
    Si on examine les sociétés animales on trouve une grande variété de situations mais aussi que ces situations ne sont pas nécessairement fixées par la biologie mais peuvent changer:
    Les bonobos vivent un matriarcat heureux comparé au patriarcat tyrannique des chimpanzés.
    Par contre les hyènes tachetées vivent en clan matriarcaux très hiérarchisés avec des mâles dominés. Les femelles « portent la culotte » presque avec le pénis qui l’accompagnent. Elles ont en effet un clitoris surdimensionné. Leur clan est symétrique de celui des lions les femelles hyènes jouant le rôle des lions mâles.
    Cependant j’ai appris avec étonnement que les lions « sociaux » en clan dominés par un ou plusieurs mâles ne sont pas une fatalité. Les quelques lions asiatiques qui résistent vivent en célibataires tout comme les tigres…. L’environnement écologique peut donc amener une espèce à se conduire socialement de façons très différentes.

      +5

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  • syko // 27.12.2019 à 12h09

    Interview intéressante. Mais pour rééquilibrer le débat je consulte aussi le site néo-masculin.com afin d’avoir l’avis de l’autre bord.

      +7

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  • Michel MARTIN // 27.12.2019 à 12h10

    Est-ce que la question ne serait pas plutôt une évolution de la relation masculin-féminin? Depuis la loi du 4 juin 1970 en France, la loi a pris acte de cette évolution en entérinant l’autorité parentale dans la famille. Avant, et depuis l’aube des temps nous étions dans un régime familial d’autorité paternelle (ce qui est encore le cas dans de très nombreux pays). La notion d’autorité parentale me semble très juste dans la mesure où l’autorité de la famille repose sur un équilibre, une relation et un accord entre les deux parents. Aldo Naouri, pédiatre très expérimenté, nous donne des éléments plus précis sur l’articulation de ces relations. Il est malheureusement sujet à polémique. Il est souvent opposé à Dolto, bien à tort, parce que sur le fond ils sont en accord profond, dès lors qu’on prend vraiment le temps de les lire et de les comprendre et ainsi de comprendre un peu mieux notre époque.

      +1

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  • Anouchka // 27.12.2019 à 12h50

    Ce gars m’aurait presque réconciliée avec le féminisme radical, mais là où je bloque, c’est le rejet en bloc et sans appel de « l’autre camp » (en l’occurrence Zemmour et consort).
    Pour moi cette attitude est un mise en pratique des thèses de C.Schmidt sur « l’ami et l’ennemi ». Or on connaît dans quel camp politique s’est rangé C Schmidt.
    Cette remarque vaut d’ailleurs tout autant pour la pratique des « safe space » et autres « groupes de parole non mixtes ».

      +1

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    • Caton l’Ancien // 27.12.2019 à 22h53

      Pour ma part, c’est plutôt l’attitude de Sky que je trouve dérangeante.

      Zemmour se fiche complètement des arguments rationnels. Imaginez-vous qu’un jour, face à une déconstruction en règle de ses idées rances, Zemmour déclare « Ah, ok, au temps pour moi, vous m’avez ouvert les yeux, je coupe définitivement mes liens avec la droitosphère, je renie publiquement le contenu de mes livres et je vais cotiser chez Osez_le_féminisme  » ? C’est parfaitement ridicule.
      Imagine-t-on que, si Sky est à la hauteur de sa vantardise et réussit à ridiculiser Zemmour, ce dernier deviendra un journaliste intègre et fiable ? C’est tout aussi ridicule.

      C’est pour cela qu’il ne faut pas débattre avec des personnes comme Zemmour : il vous laissera gagner sur le plan du débat rationnel, profitera de la tribune pour répandre ses vomissures et, à la fin, s’autodéclarera vainqueur du débat.
      L’alt-right a conçu sa propagande spécifiquement pour ça : faire semblant de jouer le jeu du débat pendant qu’en réalité, elle déverse une propagande malhonnête et nocive. A ce sujet, on trouve de bons documentaires anglophones sur youtube.

      Discuter avec Zemmour vous met devant un choix : 1) faire semblant qu’il est raisonnable de se demander si oui ou non il il faut déporter les musulmans, ce qui tend à légitimer un projet politique barbare ou 2) refuser les termes du débat et produire une castagne rhétorique bien futile.

      Et ça vaut aussi bien pour Zemmour que pour Laurent Obertone ou Kémi Séba. :p

        +4

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      • Cornelius // 30.12.2019 à 14h08

        Vous avez raison. Surtout ne pas débattre avec Eric Zemmour qui ne dit que des âneries, comme vous l’affirmez sans arguments à l’appui. Et vous avez raison, les sujets qu’il aborde ne sont que rances et ne renvoient à aucune réalité. On est décidément bien sûr un forum degoche ! Vous qui détenez la vérité, montrez nous la voie.

          +4

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  • Fabrice // 27.12.2019 à 14h31

    Le gros problème de notre société ce sont les stéréotypes qui sont liés à chaque sexe par chacun des sexes sur leur sexe et sur l’autre.

    On veut maintenir chacun dans ces stéréotypes et certains s’acharnent à se conformer ou à enfermer l’autre dans ces stéréotypes, les hommes vous êtes tous des …, vous les femmes vous êtes toutes des …, super chapeau on avance beaucoup.

    Remplacer un patriarcat aberrant par une vengeance féminine est tout aussi aberrant, le pendule devrait trouver un jour un juste milieu, on s’est privé d’une moitié de la population et pour beaucoup dans la science, la médecine, il est temps de revenir à la raison.

    Il faut faire attention ce n’est pas parce que dans nos pays on avance pour la cause féminine, le danger reste important dans le reste du monde, si on entre dans un conflit entre homme et femme sur ce thème, les patriarcats des autres pays en profiteront pour démolir cette avancée comme cela a été pour la démocratie.

    On a encore du chemin à faire mais attention ce chemin n’est pas encore emprunté par tous et toutes ne transformons pas celui-ci en épouvantail pour le reste de l’humanité qui se barricaderait dans ses positions actuelles voir chercherait à nous imposer leur modèle qui était pas loin du notre il y a peu.

      +5

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    • Patrick // 27.12.2019 à 20h38

      Franchement !!
      Avez vous été témoin de « patriarcat » dans vos familles respectives ?
      Parce qu’en regardant de près le fonctionnement de mes parents et grands-parents, j’ai pas vraiment l’impression d’avoir de faibles femmes dominées par des mâles blancs privilégiés ( privilèges de bosser à l’usine, dans les champs ou de crever au front ? )

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      • Fabrice // 27.12.2019 à 21h35

        Ne confondez pas vos parents Patrick et le système légal, existant ou en fin de vie, savez vous l’égalité devant l’éducation ? 1880, quand une femme a pu voter ? 1945, le droit d’ouvrir un compte bancaire sans accord de l’époux ? 1965, quand l’autorité parentale à remplacé l’autorité paternelle ? 1970, le droit officiel bien qu’admis de porter le pantalon ? 2013, la possibilité d’officier une prêtrise dans le culte catholique (toujours pas, bon après pas sûr qu’elles y perdent) on peut continuer cela assez longtemps

        On évoluera vers une situation apaisée en étant honnête et en ne niant pas les excès d’un côté comme de l’autre.

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        • Patrick // 28.12.2019 à 09h48

          Le compte bancaire ?
          Combien de personnes avaient un compte bancaire à cette époque ?
          La plupart de ces lois étaient de toute façon obsolètes et certainement pas appliquées sur le terrain ( autorité parentale ? Comment ça se passait vraiment dans les familles ?)

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          • Fabrice // 28.12.2019 à 12h38

            Je me demande si je dois répondre vous trouverez toujours à redire, il paraît qu’il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre.

            Au final c’était bien le mari ou le père qui autorisait femme/fille à travailler, à utiliser l’argent sans passer par son compte ou seul décideur de l’avenir des enfants, mais oui encore maintenant malgré ces avancées, les mentalités n’avancent pas plus et ce ne sera que quand ces archaïsmes changeront qu’on pourra s’assurer d’une civilisation enfin débarrassée des traumatismes du passé et rancœur ainsi que comportement tout aussi absurde de féministes qui en viennent à défendre le droit de porter le burkini dans des piscines en faisant fi des règles de bien vivre ensemble.

              +5

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            • Patrick // 28.12.2019 à 14h41

              J’ai plutôt l’impression d’une société profondément matriarcale dont la cellule de base était la famille avec la mère comme élément central.
              L’homme obéissant à des injonctions très fortes  » l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme  » .  » Tu seras un bon mari , un bon père … « . Tous ces emm.. pouvaient être contrebalancés par une contrepartie , le sentiment d’avoir un peu de pouvoir.
              Toutes ces obligations n’ayant plus cours, la mince couche de « patriarcat » n’a plus de raison d’être.

                +9

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      • Caton l’Ancien // 27.12.2019 à 23h17

        Oui.

        Modérément dans ma famille, mais oui. C’était plutôt les hommes qui décidaient de quand et comment l’argent était dépensé (au motif de « c’est moi qui le gagne, soit contente que je garde pas tout pour moi ») ; les femmes étaient consultées mais pas en position de décider. Bien sûr, c’est une famille donc c’était tempéré par l’amour familial mais c’était indiscutablement présent.

        Dans la famille d’un proche, le père a explicitement hurlé « JE SUIS LE PATRIARCHE, RESPECTEZ-MOI » quand sa belle fille a eu la prétention de ne pas se laisser insulter ni recevoir des ordres genre « range la chambre ».

        Et vu le nombre de fois où, quand j’étais ado, des gens se sont étonnés que je ne surveille pas la vie sexuelle de ma soeur, il doit être très fréquent qu’un frère commette intrusion et menaces sur sa soeur.

        Dans un couple de mon âge (35), le mari a eu la prétention de décider seul plusieurs choses concernant un achat immobilier, et semblait se situer dans l’archaïque schéma du mari protecteur qui offre une maison à sa protégée plutôt que d’être dans une relation où deux partenaires égaux décident ensemble de leur destin commun.

        Oui, oui, et trois fois oui, la vie familiale est très souvent patriarcale. A divers degré mais toujours au moins un peu, toujours suffisamment pour que les femmes aient à choisir entre la paix du ménage et une part de leur dignité.

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        • jp418 // 28.12.2019 à 10h16

          Bonjour,
          concernant les couples de mon âge (35 également), je trouve que la situation est quand même bien plus nuancée. Dans beaucoup de couples de mon âge, le choix d’acheter une maison est fait par la femme, au moment qu’elle juge adéquat. Si l’homme n’est pas d’accord il y a séparation, si l’homme veut une maison avant la femme, il est immature car il veut aller trop vite ou patriarcal car il veut enfermer « sa conquête » dans une prison dorée.
          Dans le choix de la maison, la plupart du temps la femme a le dernier mot même si cela implique que l’homme va devoir faire des travaux lui-même, parce qu’il peut quand même bien faire çà… même si c’est pas son métier.
          Au moment des déménagements c’est rigolo aussi, quand une copine de la femme déménage, l’homme doit aller aider mais quand un copain de l’homme déménage, la femme ne doit pas aller aider.
          Et je ne parle pas du choix du moment de faire un enfant…

          Je caricature évidemment, tout le monde n’est pas comme çà, mais de ce que j’observe autour de moi, pour ma génération, si le schéma archaïque du mari protecteur existe encore il est largement contre-balancé par le schéma archaïque de la femme moderne. Et j’ai tendance à voir d’avantage d’hommes qui subissent les exigences de leurs concubines que de femmes qui subissent le machisme patriarcal de leurs concubins sur l’aspect organisation/projection à long terme du couple.

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          • Anouchka // 28.12.2019 à 11h45

            Très caricatural en effet… Moi je vois aussi autour de moi des exemples d’hommes totalement en admiration devant leur femme ou qui ont peur de lui déplaire. Ça dépend des caractères de chacun.
            Mais c’est certains que les stéréotypes sociaux sont déterminants dans la formation des caractères et méritent d’être interrogés. La plupart des gens se conforment à ce qu’ils croient qu’il faut faire pour être un bon(ne)/vrai(e) homme ou femme et imitent les exemples autour d’eux.

            Cependant, ne crachons pas trop vite sur le modèle patriarcal traditionnel. Si il s’est imposé au cours de l’histoire des hommes, c’est qu’il avait certaines vertus.
            Il n’est peut-être plus adapté à notre stade de développement actuel (la pilule et la surpopulation qui a fait suite aux progrès de l’hygiène y sont sans doute pour beaucoup dans cette obsolescence) mais avant de procéder à son radical démantèlement, encore faudrait-il être certain de ce par quoi on veut le remplacer. L’ultra-individualisme n’est pas forcément moins oppressif que le patriarcat.

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            • Fabrice // 28.12.2019 à 13h06

              Comme je disais on peut éviter que le pendule après avoir penché d’un côté ne bascule dans une direction tout aussi aberrante, nous avons beaucoup de cause pour que l’humanité se déchire nous avons j’espère une chance d’effacer cette cause de division.

              Par contre en gardant chacun nos spécificités, nous pouvons largement devenir complémentaires pour le bien de notre société, personnellement je suis dubitatif sur le spécisme qui veut effacer totalement ces complémentarités.

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            • Patrick // 28.12.2019 à 14h44

              Dans une société hyper protectrice avec toute l’énergie nécessaire pour faire fonctionner les machines, la vie en couple ne présente plus vraiment d’intérêt.

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            • Caton l’Ancien // 28.12.2019 à 15h51

              @jp418 et @Anouchka

              Qu’un mari ait peur de décevoir sa femme est au mieux la preuve que les dominants sont dominés par leur propre domination ; que le patriarchat nuit aussi aux hommes. Dans l’exemple que je citais, le mari s’imagine un devoir de protection envers une épouse qui ne lui demande pas ça. Ca l’amène à faire des efforts que lui croit bienveillants mais que l’épouse trouve au mieux grotesques au pire aliénant ; alors il ne comprend pas pourquoi sa femme est ingrate et méprisante (heureusement, après une looooooongue discussion, il finit par comprendre).

              Ce mari est un peu touchant, puisqu’il se retrouve comme un chevalier sauveur de princesses dans un monde sans princesse à sauver. Il essaie tant bien que mal de devenir un mari égalitaire mais les réflexes de chevaliers blancs refont très souvent surface, ce qui lui cause du tort à lui, tant qu’à sa femme.
              Mais c’est bien lui (ou ce que son éducation lui fait faire) qui est la source du problème.

              « le modèle patriarcal traditionnel (…) avait certaines vertus. »

              Certain.e.s n’y voient pas d’inconvénient… tant que tout va bien. Après, quand un couple tradi a une dispute majeure, le fait qu’une le mari ait directement accès à l’argent via son salaire alors que sa femme non, crée un rapport de force très violent (le mari peut couper la bouffe à sa femme). Selon une analyse marxiste, il devient très difficile de croire qu’il sort quelque chose de bon d’une telle asymétrie.

              Après, on est mieux maintenant qu’il y a 100 ans mais on a encore beaucoup de chemin à faire.

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            • Anouchka // 28.12.2019 à 23h11

              @Caton l’ancien : « tant que tout va bien ». Je trouve que ce n’est pas un argument recevable. Le modèle « égalitaire-individualiste » est aussi très beau « tant que tout va bien ». L’indépendance économique n’est pas tout. La solitude des « PQ et plus si affinités » peut être très lourde à gérer affectivement surtout en vieillissant.

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            • Caton l’Ancien // 29.12.2019 à 04h27

              @Anouchka

              >> « tant que tout va bien ». Je trouve que ce n’est pas un argument recevable.

              Ce que je veux dire, c’est que dans un couple tradi, la femme est concrètement dépendante du mari. Si jamais elle veut se barrer, et qu’il est rancunier, le mari peut grave la mettre dans la merde.
              Dans un couple où les revenus sont équivalents, une femme qui veut se barrer peut décider de le faire : ça sera compliqué mais c’est faisable.

              >> La solitude des « PQ et plus si affinités » peut être très lourde à gérer affectivement surtout en vieillissant.

              Je ne suis pas sûr de comprendre le rapport : un PQ+, n’est pas vraiment un couple et surtout, le fait d’être triste de ne pas avoir de vrai conjoint me paraît infiniment moins grave que de pouvoir être privé d’argent et donc de nourriture par un ex rancunier.
              Pour précisions, ce que j’appelai « couple tradi » je voulais dire avec un mari qui a un travail salarié et s’attend à ce que sa femme s’occupe du travail domestique et de l’éducation des enfants… par opposition à un couple égalitaire. Je ne recommande en rien de remplacer le couple tradi par des PQ+

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            • Anouchka // 29.12.2019 à 11h42

              J’imagine bien que les PQ+ ne représentent pas pour vous un idéal a atteindre de relations entre hommes et femmes. Ce que je voulais dire, c’est que détruire brutalement d’un coup des structures mises en place depuis des siècles (patriarcales en l’occurrence) peut conduire à des situations dystopiques (non désirées et non envisagées au départ.)
              Il me semble ainsi très dangereux de jeter dans un même même sac étiqueté « patriarcat » toutes les institutions et les mœurs qui de par le monde semblent s’y rapporter de près ou de loin. A mon sens, le système familial en vigueur en France aux époques moderne ne peut pas être confondu avec le système en cours en Grèce ancienne ou en Arabie Saoudite aujourd’hui. La femme qui n’avait pas le droit s’ouvrît un compte en banque sans l’accord de son mari dans les années 60 était aussi très protégée par la législation en cas de divorce et pouvait être gratifiée de coquettes pensions alimentaires au cas où le mari arrivait à s’en débarrasser. Oui c’était moche, bien sûr – et je comprends les féministes qui voudraient en finir avec ça et inventer un monde meilleur.
              Il n’empêche que l’analyse radicale en terme de domination patriarcale a abattre comme d’autres veulent abattre le capitalisme sans vraiment savoir ce qu’il vont mettre à la place me paraît lourde de menaces dystopique.

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            • Caton l’Ancien // 29.12.2019 à 13h26

              @Anouchka

              L’alternative au patriarchat est assez facile à concevoir, même si difficile à atteindre : des rapports égalitaires. Qu’être homme ou femme ne modifie pas la perception de vos aptitudes professionnelles ou de vos désirs ; qu’être femme n’amène pas les hommes à se sentir autorisés à vous couper la parole, à ne pas vous demander votre avis, à parler en votre nom quand même, à vous juger sur vos apparences… Que, pour tout ce qui ne relève pas directement des choses de l’amour (ou de la médecine ou autre exception évidente), on traite une femme exactement comme un homme : un ou une PDG, c’est pareil ; un ou une flic, c’est pareil ; un orateur ou une oratrice, c’est pareil ; un client ou une cliente, c’est pareil ; un corps féminin ne devrait pas plus être un argument de pub que ne l’est un corps masculin…
              Je peine à comprendre où peut être le danger.

              Pour l’amour, qu’est-ce que les défenseurs de la précieuse complémentarité cherchent tant à préserver ? Ils se gardent bien d’être précis : ils dénoncent une égalité stricte qui serait sans saveur mais sans expliquer ce qui ferait la saveur. Est-ce qu’un homme hétéro cesse d’éprouver de l’attirance envers les femmes si elles ne se tapent pas la majorité du ménage et ne torchent pas les gosses ? Les gens sont-ils incapables d’être attirés envers une femme qui n’est pas un stéréotype sur pattes ? Les gens croient-ils que les féministes veulent interdire qu’existent des styles vestimentaires et capillaires genrés ?

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            • Anouchka // 29.12.2019 à 15h55

              @Caton l’ancien.
              Je vois le danger principal dans l’atomisation de la société. La complémentarité a cela de bien, qu’elle permet de lier les individus entre eux; elle permet aussi de les empêcher de croire qu’ils peuvent être à eux seuls la totalité du monde, de s’enivrer d’un sentiment fallacieux de toute puissance.
              La question de l’amour est a mon Avis beaucoup plus fondamentale que vous ne le pensez. Derrière l’amour, il y a le désir, “l’éros”, qui comme dit Platon mène le monde. Éradiquer le mode de pensée patriarcal, cela veut dire éradiquer la dimension erotique de la domination… Et ça, croyez-moi, c’est un bouleversement radical des sociétés humaines! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est assez compréhensible que certains se sentent profondément déstabilisé par l’offensive culturelle féministe actuelle (des féministes actuels qui ont bien lu Gramsci…)
              Attention: je ne dis pas que ce changement n’est pas souhaitable d’un point de vue moral. Je dis simplement que le culturel comme le naturel revient bien souvent au galop quand on prétend le chasser trop vite.

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            • Caton l’Ancien // 30.12.2019 à 02h53

              @Anouchka

              Je vous ai lu et j’y méditerai.

              A bientôt.

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          • Caton l’Ancien // 28.12.2019 à 15h21

            @jp418

            J’ai présenté les situations les plus choquantes, je connais d’autres couples qui trouveraient honteux que l’un prenne unilatéralement des décisions qui engagent les deux. Et dans le couple que j’évoque, la femme a répondu « Si tu veux gérer tout seul, demande le divorce : t’auras pas une bonne femme qui entravera ta liberté de faire ce que tu veux de ton fric », ce qui a rafraîchi le mari. Mais rares sont les maris qui doivent poser un tel rapport de force pour obtenir la décence de base càd une relation égalitaire.

            Dans les relations de couples que je connais, il existe une petite proportion d’hommes qui exercent une domination brutale sur leur épouse (et les épouses de leurs fils) et, plus souvent, la domination est plus subtile. Par ex, un homme qui, quand le bébé pleure, va voir sa femme parce que lui, il ne sait pas faire. Sa femme lui explique régulièrement ne pas être dotée de supers pouvoirs féminins qui font qu’elle sait magiquement ce que le bébé veut mais qu’elle a lu des bouquins, consulté des sites internet… et qu’il serait temps qu’il se comporte comme le père de son fils ; qu’elle n’est pas mère seule de deux enfants, un de 35 ans et un de 8 mois.

            Quand les femmes étaient légalement sous l’autorité de leur mari, les maris n’étaient pas des sadiques, ils aimaient leurs femmes et tout. La domination n’est pas forcément une relation brutale. De même que certains de mes supérieurs hiérarchiques sont très compréhensifs et aimables, ils n’en sont pas moins mes supérieurs hiérarchiques.

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      • Cornelius // 30.12.2019 à 14h14

        Se faire passer pour des victimes, le but ultime dans notre belle société.

        J’avoue avoir côtoyé de nombreuses femmes et aucune ne m’a semblé être à plaindre. Sans parler de mon ex-femme, un pitbull prêt à toutes les bassesses pour atteindre son objectif : priver nos enfants de leur père.

        Il est certes difficile de tirer une loi générale de quelques observations mais en tout cas rien dans mon expérience ne valide l’idée de la pauvre femme brimee par une « société hétéro patriarcale »

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        • Ty87 // 30.12.2019 à 19h01

          Bien au contraire, tirez des conclusions général de votre cas particulier. C est précisément ce que font les féministe. Il faut donc utiliser les même arme dans cette guerre qui a été lancé par les féministes.

          Je propose quelques slogan :

          « Il faudrais enfin que les femmes comprennent qu elles ne peuvent pas avoir l exclusivité sur leurs enfants au détriment du père »
          Ou
          « Les femmes detruisent la relation entre les père et leurs enfants, nous vous expliquons pourquoi »

          Dans cette guerre absurde il faut faire comprendre au féministe que c est fini, les hommes ne se laisseront plus insulter sans rendre les coups (verbal…)

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          • Marie Pan-Pan // 30.12.2019 à 19h56

            Ty87 et Cornelius,
            Ne pas oublier que les femmes ne sont pas toutes féministes, ce que les féministes ne comprendront jamais ou n’y verront que l’oeuvre du Mâââlin.
            Que les féministes sont une MINORITE, idiotes utiles, qui font ch… les hommes et aussi les femmes.
            Qui laisse à penser le contraire avec le (ab)battage médiatique habituel toujours à l’oeuvre dans son (re)formatage du principe de réalité, c’est comme de « faire croire » que Macron a été élu par la majorité des français.
            Donc oui j’espère bien que les hommes vont arrêter de rester au placard entre les gants Mappa et le sac kangourou dont les affuble la Caaaauuuuuse des femmes!

              +1

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  • Brigitte // 27.12.2019 à 19h37

    Visiblement la crise de la masculinité ne date pas d’hier donc elle est intrinsèque à la masculinité. C’est vrai que celle-ci repose sur un petit chromosome « dégénéré » qui pilote la différenciation sexuelle mâle à partir d’une base femelle. Bien sur l’homme des cavernes ne connaissait pas le gène SRY mais son cerveau si.
    Dans le cas d’un crise aigue, il parait qu’un stage chez les bonobos donne de bons résultats….😊

      +2

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    • Miguel // 28.12.2019 à 10h06

      Je rêve où on parle bien d’une masculinité qui serait biologiquement dégénérée intrinsèquement ? Ça ne rappelle pas quelque chose ça ?
      Quelle est la prochaine étape alors ? L’éradication de la partie générée pour ne laisser que la « base femelle » saine.
      La misandrie + le sentiment d’appartenir au camp du Bien permet d’enlever toute retenue dans
      la violence visiblement…

        +6

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      • Brigitte // 28.12.2019 à 17h03

        Miguel, vous êtes dans le délire. Je replaçais la différence des sexes à son origine biologique. Il est étonnant que la masculinité tienne à si peu de choses sur le plan biologique alors que sur le plan culturel, c’est elle qui a pris le dessus. Vos élucubrations montrent que vous n’avez pas compris mes propos.

          +2

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    • jp418 // 28.12.2019 à 10h32

      Pour rester dans le ton (j’espère que c’est du second degré !),
      La quantité ne fait pas la qualité. Le chien possède 78 chromosomes alors que le chat seulement 38, et tout le monde s’accordera à dire que les chats sont bien mieux que les chiens ^^
      Une espèce de fougère, l’Ophioglosse réticulé, possède 1440 chromosomes, de là à dire que votre chromosome non dégénéré vous place plus près de la fougère que les hommes, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas !

        +3

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    • Patrick // 28.12.2019 à 10h50

      En fait si on fout la paix aux hommes il n’y a pas de crise.
      Ils ne se posent même pas de questions sur le sujet, ça se complique quand les femmes s’en mêlent.

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    • tchoo // 29.12.2019 à 09h57

      Ah oui
      Et vous savez ce que font les bonobos pour régler les conflits?

        +1

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  • iMike // 27.12.2019 à 21h54

    Drôle de parallèle, entre le Québec et « nos autres colonies ».
    Homme, je ne me reconnaît pas dans le portrait que l’invité fait de moi.
    Le pipeau du « care » et autres balivernes anglo-saxonnes.
    Un interview imbuvable, je n’ai pas tenu plus longtemps et pourtant j’apprécie plutôt la chaîne.

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    • Patrick // 28.12.2019 à 10h48

      J’ai pu aller au bout de l’interview.. bouillie politiquement correcte à la mode anglo-saxonne.
      Et pourtant j’ai essayé et j’avais le temps

        +5

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      • Calal // 28.12.2019 à 14h44

        Ce mec est en retard d’une guerre: le marche sexuel a déjà rempli toutes les niches en occident.
        Si vous êtes un homme,vous pouvez être transgenre,homo,divorce,marie monogame,dragueur pua,incel,mgtow voir même polygame. Les femmes c’est pareil.
        Le problème est résolu.
        Mais y reste des femmes battues: ben ouais, vous ne pouvez sauver certaines personnes contre leur volonté…

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  • Omelette // 28.12.2019 à 11h20

    A toute fin utile, voici quelques ressources féministes (remplacer par anti-sexistes si besoin est), assez diversifiées dans leur ton et leur angle d’approche :

    https://www.binge.audio/category/les-couilles-sur-la-table/
    http://www.radiorageuses.net/
    http://lmsi.net/

    C’est difficile de ne pas prendre personnellement, en tant qu’individu d’un certain sexe, les analyses et les critiques du patriarcat et toutes les notions afférentes : privilège, domination et fragilité masculines, et leurs pendants féminins. Et pourtant il ne s’agit pas de jeter l’opprobe sur une moitié prédéfinie de la population, et encore moins de déresponsabiliser l’autre moitié, mais bien de relativiser et déconstruire (pour les faire évoluer ?) toutes les institutions formelles, et surtout informelles dans nos sociétés prétendument émancipées, qui forcent les mâles à être tel type d’homme, les femelles à être tel type de femme… et les personnes intersexes à être brutalement insérées dans l’une des deux cases.

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    • Omelette // 28.12.2019 à 12h01

      Pour des analyses plus « dépassionnées », qui feront peut-être moins se braquer certaines personnes, je trouve que Françoise Vergès et Christine Delphy ont sur la forme un discours moins « clivant » que ce que l’inflation des médias et des réseaux sociaux fait transparaître du féminisme (à savoir une version bourgeoise, inquisitrice et policière), tout en restant très radicales sur le fond, notamment en ne cloisonnant pas toutes les formes d’oppressions que peuvent subir les individus (classe, race, genre, orientation sexuelle, …).

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  • porcinet // 28.12.2019 à 15h14

    C’est l’histoire d’une meuf comme dirait Coluche !
    Dans la longue histoire des dominants contre les dominés, l’ennemi c’est la domination, peu importe finalement qui domine mais quelles sont les conditions qui permettent celle-ci.
    Quand on voit la trouille des gens devant la liberté, on commence à piger qu’ils en demandent de la domination, tous.
    Un peu de dressage par l’école, de propagande culturelle, un soupçon de decervellement et on obtient absolument tout ce qu’on veut en leur laissant même l’impression d’un quelconque libre-arbitre.
    Alors une division de plus ou de moins dans cette aberration que constitue notre systeme, je m’en fous.
    Combat d’arrière garde pour paumés qui ne pigent toujours pas que la messe est dite.
    Quand il faudrait tout brûler, on trouve encore des gens pour aménager. C’est mignon, ils ont besoin d’espoir pour ne rien faire !

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  • Françoise // 28.12.2019 à 18h45

    Oui, et…. ? Qu’en concluez-vous, à part que les deux sexes sont nécessaires pour la reproduction de l’espèce ? Et que les hommes ne sont jamais que des femmes comme les autres ? (à prendre au énième degré bien sûr)

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    • calal // 28.12.2019 à 19h03

      c’est le contraire: ce sont les femmes menopausees qui deviennent soudainement des hommes comme les autres (cf la serie kings de canal plus http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=24557.html).

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      • Françoise // 28.12.2019 à 19h58

        J’adore votre humour, d’une finesse exquise. Mais en fait, les hommes ne sont que des femmes avec un chromosome XY (où c’est l’inverse ?). De toute façon on s’en fiche.

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  • lon // 29.12.2019 à 18h11

    La domination masculine s’est arrêtée en 1945 à Hiroshima . Depuis le recours traditionnel à la guerre « chaude » comme solution des conflits est devenu impossible sous peine d’annihilation de l’espèce .
    Voici venu le temps des femmes pour le meilleur et pour le pire, une culture fondée sur le contrôle et le formatage émotionnel autant que social , et la maîtrise des hautes technologies : on en voit déjà les symptômes les plus apparents comme la dénonciation de la « haine » , la désignation du « bien » et de son corollaire le « mal » , la dénonciation des totalitarismes passés pour mieux nier l’avènement du nouveau . La dictature à venir sera féminine , et c’est sans doute mieux pour la survie de l’espèce .

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    • Ty87 // 29.12.2019 à 20h25

      Oui est contrairement a la dictature masculine qui tentait de protéger la femme en la dominant, la dictature féminine dominera les hommes en les utilisant sans les protéger. Ils continueront a mourir massivement et bien plus souvent que les femmes.

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      • Miguel // 30.12.2019 à 22h01

        Ty87, mieux que ça : la responsabilité de la domination exercée par la dictature féminine sera « transférée » encore et toujours sur ce « patriarcat » protéiforme (nécessaire, sinon que combattre ?)
        Biais de confirmations aidant, il y aura toujours des nouvelles injustices affreusement « patriarcales » (par exemple un couple de l’entourage, le souvenir d’une scène de ce couple, un seul suffisant pour déterminer le dominé et le dominant)se dissimulant ça et là trouver et à dénoncer : graffitis, affiches, grandes campagnes dans les médias numériques (elles ont lu Gramsci !).

        En cas de domination féminine (qui de toute façon n’existe pas, ne peut pas exister), avec un peu de dissonance cognitive, la situation pourra être retournée et la faute pourrait être rejetée sur une domination masculine cette fois cachée, « sournoise ».

        En pretextant sortir les hommes et les femmes des cases « patriarcales », les féministes (femmes et hommes) veulent enfermer les non-féministes (femmes et hommes)dans les leurs, et de force. Ce serait un changement moralement nécessaire paraît-il.Dans ce cas là, la suite du féminisme, s’il y en a une, le sera tout autant (relativisme oblige !).

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    • Marie Pan-Pan // 29.12.2019 à 20h39

      Ion et Ty87,
      Oui tout à fait d’accord avec vous…et les parents 1 et 2 seront au désespoir de voir naître un garçon..ah non suis-je idiote, Big Mother assura l’élimination des chromosomes…euh non le « choix » du sexe..euh non du genre !
      Effectivement la femme est l’avenir de l’homme qui n’en a plus.

        +1

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      • Ty87 // 29.12.2019 à 20h44

        Les deux choses les plus importantes dans la vie sont : – — la vie
        — et les enfants (la vie de familles)

        Ces deux domaines sont a l’avantage trés large des femmes (6ans de plus de vie et la garde assuré en cas de conflit (et maintenant la possibilité de faires des enfants seul)). Pourtant le féminisme ne souhaite pas milité pour diminuer cette injustice. Pour moi c est très claire…

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        • calal // 30.12.2019 à 08h35

          il faut rajouter a la discussion deux idees: la population mondiale et la lutte des classes.
          les hommes vont commencer a ne plus « proteger » les femmes car la valeur d’un enfant nouveau quand la population francaise est de 65 millions n’est pas la meme que lorsqu’elle etait de 30 millions par la la valeur relative d’un ventre de femme par rapport a des bras ou un cerveau d’homme n’est plus la meme ;))).
          Egalement, l’interet des hommes « non feministes » va etre de ne plus cotiser a l’idee de « l’etat providence » car les hommes ont beaucoup moins besoin de cet etat la que les femmes et cet etat providence est un concurrent pour le cote « homme fournisseur de ressource pour la mere » .Et donc ils risquent de rejoindre le camp des « riches » qui ne veulent plus cotiser pour les pauvres.

          La question est reellement reglee je pense actuellement: il vaut mieux en rester la,car la division supplementaire qui va resulter de la poursuite d’une « gender war » va tous nous plonger dans le perdant-perdant.

          ps:pour les guerres,la situation a evoluée.Erdogan allie aux iraniens avec des s400 antiaerien ,poutine et trump qui laisse faire et il y a un massacre en europe en deux temps trois mouvements…

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          • Ty87 // 30.12.2019 à 11h19

            Je suis d accord. Au niveau de l état providence le plus flagrant c est la retraite. Quand un homme cotise pour la retraite, 25% des ses cotisations finance la retraite des femmes. A cause de la différence d esperance de vie. Et c est sans compter les pensions de réversion. Le féminisme est entrain de casser toutes les solidarité qu il pouvais exister entre les femmes et les hommes. Effectivement ça sera du perdant perdant. Mais dans un monde qui est amené a devenir de plus en plus dur les grands perdants seront les femmes.

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            • calal // 30.12.2019 à 11h53

              pas evident que les grands perdants soient les femmes. Les harems sont une tradition seculaire. Les 0.1 % les plus riches poussent d’ailleurs a la polygamie car ils pourront accumuler et entretenir 100 femmes…La femme du harem devenu agee deviendra servante des concubines les plus jeunes c’est tout…les hommes pauvres et celibataires formeront des bandes armees et violentes qui n’auront rien a perdre et n’attacheront aucune valeur a la vie humaine…

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          • Marie Pan-Pan // 30.12.2019 à 18h00

            Calal et Ty87,
            Votre lecture, Calal, est assez Houellebecquienne et je vous rejoins.
            Bien que je situe comme vous qui seront les grands perdants de demain(les hommes dépossédés de tout),les femmes ( certes « à l’abri » encore faudra -t-il qu’elles soient attirantes…là encore se trouve un autre critère de différenciation qui exclura les moins jolies) se prendront tout de même méchamment le retour du balancier qu’elles poussent actuellement bien au-delà d’un sage équilibre. Je plains aujourd’hui la gente masculine, et « si j’étais un homme » la rancoeur et le sentiment d’injustice (absolument d’accord avecTy87)patienteraient gentiment jusqu’au retour du balancier, mais mes con…soeurs présentes et futures ont un sérieux souci à se faire si elles ne donnent pas d’avenir aux hommes (autre qu’instrumental ou de repoussoir).

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            • Ty87 // 30.12.2019 à 21h44

              Ma réponses complètes est un peu plus bas (20h11)
              Mais je vous rejoins, pour ma part mes propos sur une dictature féministe sont exagéré. Ce simplement une réaction épidermique face a un torrent d insulte et de sophisme

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    • Patrick // 29.12.2019 à 20h59

      C’est clair que dans ce scénario de dictature , il faut éliminer les hommes car ils sont naturellement moins disciplinés , moins enclins à être formatés émotionnellement.
      Par contre cette société n’est possible qu’en continuant à consommer beaucoup de technologie et d’énergie , et donc de capitaux et de dettes … la prochaine crise nous sauvera de la dictature féminine.

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  • 1Direct // 30.12.2019 à 15h12

    « Tous égaux! »
    Slogan génial mais qui la plupart du temps sous-entend:
    … pour que je sois ou devienne « plus égal » que l’autre

    Mais ce n’est qu’un simple constat qui peut se vérifier dans plein d’autres domaines dans lesquels certains scandent « Tous égaux! »
    Ben voyons. L’égalité n’est ni dans la Nature (en général) et certainement pas dans celle de l’Homme (homme et femme).
    Même dans les couples, regardez les relations hiérarchiques. Egalité?
    (Pas le votre, bien sûr, mais les autres 🙂 )

    Politiquement incorrect !
    Vous connaissez ce dicton:
    « Charité bien ordonnée commence par soi-même »
    Je crois que cela résume ce que veulent les « scandeurs » du « Tous égaux »
    Les femmes voudraient-elles être, devenir, rester 🙂 dominatrices.
    Non ce n’est pas possible. Ou alors … tout en « douceur ».

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  • Ty87 // 30.12.2019 à 20h11

    Croyez bien que ça m atriste aussi de devoir volontairement fair l amalgame entre femmes et féministe. Cette année a été dur pour tout les hommes qui n ont rien à se reprocher et qui consulte régulièrement les medias. J appris cette année que j étai un privilégié qu il falai rééduquer. Que j etais la source du mal absolue qui règne sur cette terre, que j étais un violeur et violent par nature. Si vous pensez que j exagére, allez voir les forum féministe, lisez tous les post, tout les topic, et vous comprendrez rapidement le problème.

    Donc oui ça fais mal et c est dur de ne pas réagir stupidement… Vivement que la vague féministe se termine parceque honnêtement c est difficile a vivre.

    Et non ce n’ est pas des « mâles tear »…

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    • Francis Dupuis-Déri // 30.12.2019 à 21h43

      Ty87

      Si l’année médiatique a été dure pour vous, j’ai de la difficulté à imaginer à quel point elle a été dure pour les femmes au Québec, aux États-Unis et en France.

      Entendre et voir des dizaines de milliers de femmes témoigner qu’elles ont été harcellées et agressées n’a sans doute pas été très plaisant pour les femmes (sans oublier celles qui ont témoigné), qui pensent à elles, leurs amies, leurs soeurs, leur mère, leurs filles; sans compter toutes les réactions (et insultes et menaces) négatives face à cette prise de parole collective.

      Vous déploresz avoir senti être soupçonné, par association en tant qu’homme, d’être un violeur : pour avoir suivi plusieurs discussions féministes, la thèse des hommes « tous violeurs par nature » me semble très-très-très-très-très minoritaire chez elles. Et être soupçonné d’être un violeur reste tout de même moins violent et injuste (et «difficile à vivre») que d’être violée….

      Que les hommes se posent des questions et s’interrogent sur nos propres gestes, notre socialisation et notre complicité et solidarité entre hommes me semble plutôt une bonne chose, considérant toutes ces femmes qui ont brisé le silence, non?

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    • Marie Pan-Pan // 30.12.2019 à 22h12

      Ty87,
      non je ne crois pas que vous exagérez: contraindre la pensée, la parole et les actes à la dénaturation, criminaliser la virilité puis la masculinité me semblent procéder d’une forme de dictature, peut-être non bottée mais qui tend à faire marcher au pas ,dans ses délires les plus fous, la moitié de l’humanité.
      Le féminisme actuel est coercitif et revanchard, et je connais bien les propos des posts et topics dont vous parlez pour avoir, fût un temps heureusement révolu, vécu parmi ces « hauts » esprits perchés (d’ailleurs pourquoi se faire du mal à les lire?) qui promeuvent le Nouvel Homme.
      Par contre je ne suis pas aussi optimiste que vous concernant la vague ( nom du mouvement fasciste d’un bon film des années 2010 je crois) et son terme à brève échéance…comme l’a écrit quelqu’un plus haut, seule le black out financier l’assèchera.

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      • Miguel // 30.12.2019 à 22h39

        Oui.
        Et pour ne pas répéter mon commentaire de 22h01, j’ajouterais seulement que, l’aspect « coercitif et revanchard » a suffisamment pris d’ampleur pour que maintenant existe un répondant en face qui abat un gros boulot de « debunkage » (je pense par exemple à des commentaires mentionnant la « redpill »). A prendre avec des grosses pincettes et avec un gros recul, mais la plupart du temps, c’est « scientifiquement » au moins aussi valable que les constructions féministes. Les élucubrations de ces dernières ne changeront rien à la vérité qui refait surface…

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        • Marie Pan-Pan // 30.12.2019 à 22h59

          Miguel,
          Dans le genre Jack Donovan envoie aussi du lourd. Sans se laisser embarquer dans son esthétique fantasmée, personnellement en tant que femme je trouve cela intéressant dans ma compréhension de l’homme, cet autre complémentaire.
          Ceux qui parlent le mieux des hommes sont bien les hommes eux-mêmes (pas l’autre collabo de l’interview, et à leur façon, pas comme la jactance féminine, alors oui il faut faire quelques pas de côté ou y aller prudemment) et non les femmes.

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          • Francis Dupuis-Déri // 31.12.2019 à 00h46

            #Marie Pan-Pan

            Je trouve intéressant et révélateur que vous me traitiez de «collabo», ce qui est cohérent avec vos commentaires au sujet du féminisme qui veut (selon vous) «criminaliser la virilité puis la masculinité» et qui semble «procéder d’une forme de dictature». Considérant l’histoire du XXe siècle, j’ai toujours été sidéré devant ceux et celles qui qualifient le féminisme de «dictature» (ou «totalitarisme»). Cela me semble un manque flagrant et outrancier de respect pour les dizaines de millions de victimes des dictatures du XXe siècle.

            Il est étonnant que vous prétendiez que le féminisme cherche à «contraindre la pensée, la parole et les actes à la dénaturation», considérant votre manière de tordre le cou à l’histoire des «dictatures». Quant à votre commentaire au sujet du féminisme qui veut «criminaliser la virilité puis la masculinité», il me semble en décalage avec des enquêtes qui montrent surtout que la police et les tribunaux peinent à recevoir et traiter adéquatement les plaintes à caractère sexuel (https://www.theglobeandmail.com/news/investigations/unfounded-sexual-assault-canada-main/article33891309/). Ce que les féministes demandent, si j’ai bien compris, c’est le respect du consentement et une prise en compte plus adéquate, par les autorités, des actes criminels. Pour le reste, et comme toujours, des dizaines de millions d’hommes hétéros au Canada et en France ont des relations sexuelles, en toute légalité.

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            • Ty87 // 31.12.2019 à 09h49

               » Ce que les féministes demandent, si j’ai bien compris, c’est le respect du consentement et une prise en compte plus adéquate, par les autorités, des actes criminels. »

              Si ce que demande le féminisme c est ça, cela ne poserai aucun problème. Personne n est contre, en tout cas pas en France je pense…

              Le problème c est que le féminisme c est pas uniquement ça… Le féminisme sert aussi a étouffer les problèmes des hommes car dans la doctrine féministe ce sont des privilégiés. Le féminisme sert aussi a avantager les femmes au détriment des hommes (via les quota par ex). Ce mouvement souhaite aussi fair perdre leur confiance aux hommes pour qu ils s ecrasent encore plus devant les femmes.

              C est tout cela qui pose problème.

              Ne pas vouloir comprendre que la société occidentale est encore plus dur pour les hommes que pour les femmes c est malheureux.

              Pourquoi ne pas vouloir accepter que :
              – ceux qui pratique le harcellement de rue s en prennent aussi au hommes en les agressant physiquement et ce dans des proportions bien plus importantes
              – qu un homme a 15 fois plus de chance de mourir au travail qu une femmes
              – qu un homme a 20 fois plus de chance de mourir dans la rue qu une femmes
              – que si la société était a l avantage des hommes pourquoi ils se suiciderai massivement (plus de 3 fois plus souvent) ?

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            • Ty87 // 31.12.2019 à 10h52

              Je précise que je parle du féminisme d aujourd’hui et pas du féminisme des années 50 et 70 que je serai incapable de juger.

              Concernant la justice, j ai été agressé 3 fois dans la rue dont deux fois qui mon amené à l hôpital. J ai porté plainte a chaque fois. Et dans deux cas sur 3 il aurrai été très facile de retrouver mes agresseurs… Et devinez qu elle a été la réponse judiciaire ? Rien. Donc la justice n est pas sexiste elle est laxiste. Elle devient cependant sexiste envers les hommes car il arrive régulièrement qu un homme soit envoyé en prison parce qu’une femmes la accusé de viol. Et après plusieurs moi d enquête il s avéré que c était faux. L homme est libre mais a passé 3 mois en prison, la femme elle ne reçois au pir qu un rappel a la loi. Là encore je pourrais généralisé comme le font le féministe mais c est trop grave pour tenir des propos stupide…

              Le féminisme est légitime dans son combat, mais il est aussi amalgamant, insultant et stigmatisant.

              Dans la vie en France il y a des domaine où les hommes ont l avantage et d autre ou c est les femmes. Le féminisme cherche a corriger les domaines où les femmes sont désavantagé. Inutile d être savant pour comprendre ce que cela produira : un société ou les femmes seront soit avantagé soit équilibré par rapport au hommes. Et donc une société injuste. Paradoxal pour un mouvement qui se dit pour l’égalité !

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  • Francis Dupuis-Déri // 31.12.2019 à 18h47

    Merci pour votre réponse. Quelques précisions à ce que vous avancez :
    –Vous dites : ceux qui pratique le harcellement de rue s en prennent aussi au hommes en les agressant physiquement et ce dans des proportions bien plus importantes.
    ***OUI, et les hommes sont plus souvent victimes de meurtres. MAIS ce sont des hommes qui agressent d’autres hommes, et ça n’a donc pas grand chose à voir avec le féminisme… Les hommes peuvent avoir peur de marcher dans la rue, mais pas de peur d’être agressés par des femmes, mais par d’autres hommes.

    –Vous dites : qu un homme a 15 fois plus de chance de mourir au travail qu une femmes.
    ***OUI, parce que les métiers les plus dangeureux sont ségrégués et les femmes n’y sont pas les bienvenues (2% de femmes seulement dans les métiers de la construction) et ce sont les hommes qui sont propriéraires de ces entreprises. Là encore, cela a bien peu à voir avec le féminisme. S’il y avait une réelle égalité et moins de sexisme, les femmes seraient à part égale dans les métiers dangereux aujourd’hui réservés (par ségrégation, harcellement, etc.) aux hommes.

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  • Francis Dupuis-Déri // 31.12.2019 à 18h51

    LE SUICIDE

    –Vous dites : que si la société était a l’avantage des hommes pourquoi ils se suiciderai massivement (plus de 3 fois plus souvent) ?
    ***VOUS ALLEZ ÊTRE HEUREUX, je consacre des chapitres entiers à discuter du suicide, un sujet délicat et sensible, dans mon livre «La crise de la masculinité» et dans l’ouvrage collectif «Le mouvement masculiniste au Québec». Je vous encourage donc à les emprunter à la bibliothèque pour en apprendre plus, sur ce sujet qui vous intéresse et vous préoccupe.

    Pour résumer trop rapidement, le taux de suicide masculin est plus élevé depuis le XIXe siècle (en France) et aujourd’hui, encore plus dans des pays comme la Russie et le Mexique (le féminisme ne semble donc pas lié au suicide), les taux de tentatives sont à peu près égaux entre les sexes, la masculinité conventionnelle et l’amour masculin de la violence et des armes à feu sont des facteurs de risque qui expliquent (entre autres) le plus au taux de suicide chez les hommes, les hommes qui ont le taux le plus élevé (parmis les hommes) sont les gais, les bisexuels et les trans (en raison de la violence, du dénigrement et des discriminations qu’ils subissent, pas nécessairement de la part des féministes…).

    Bref, le féminisme a bien peu à voir avec le suicide des hommes, alors que la masculinité conventionnelle est un facteur de risque.

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  • Francis Dupuis-Déri // 31.12.2019 à 19h08

    Au fait, Ty87 : avez-vous visionné la vidéo, avant de vous engager dans le fil des commentaires ?

    Car je parle, dans cette video, de la problématique des suicides, entre autres sujets, ce que vous semblez ignorer puisque vous l’évoquez sans prendre en compte ce que j’en ai dit, dans la vidéo…….

    En lisant vos commentaires, je comprends bien que vous serez sans doute très énervé par mes propos dans la vidéo, et que vous ne serrez pas convaincu…. Mais peut-être est-il tout de même utile de la visionner «avant» de la commenter ?

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    • Ty87 // 31.12.2019 à 20h00

      Effectivement je n’ ai pas regardé la vidéo en entier. Cet entretien n est qu un exposé de plus sur le féminisme sans débat contradictoire et les propos tenus dans la première partie de la vidéo sont classique dans le féminisme actuel, c est du déjà entendu pour ma part et, sans contradiction, j ai supposé que je n en apprendrai rien de plus. Je finirai la vidéo plus tard. Mais ce qui me enerve le plus c est pas vos propos, c est le manque de contradiction qui aurrai été salutaire et plus équilibrée.

      Concernant vos explications sur les agressions. Je ne les comprend pas. Mettre tout les hommes dans le même sac (la minorité violente et incontrôlable et les autres) est abjecte. Nous, les hommes normaux, ne méritons pas cela. Milité pour une justice qui condamne globalement ces actes serai faire d une pierre deux coups. Plus logique, plus efficace, plus sain.

      Globalement je n’ ai jamais dit que les SDF qui meurent ou les suicide ou encore la sur mortalité au travail était la fautes des femmes. Je dit simplement que c est une inégalité, et que comme le féminisme se présente comme un combat contre les inégalités je trouve pas cela logique que ce mouvement ne s occupe pas de ces problèmes. La seul chose qui pourrai être reproché au femmes (tout de même une minorité) serai plustot les inégalités lié a la parentalité. Encore une fois non traité par le féminisme. Arracher les enfants a un hommes est aussi terrible que le faire a une femme… Et je suis certain que cela a un impacte dans les suicides.

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      • Ty87 // 31.12.2019 à 20h03

        Je vous remercie également pour l échange. C est dur de trouver un espace qui permet un échange car les féministe que je connais dans la vrai vie ET celle que j ai lu sur les forum ne m aurai jamais autorisée a dire/écrire les propos. Pour elles je suis juste un masculiniste qu il faut rééduquer, et de force si il le faut.

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