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23.décembre.201923.12.2019 // Les Crises

L’enfumage de la transition écologique ? Guillaume Pitron – Par Thinkerview

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Source : Thinkerview, Youtube, 18-12-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 18-12-2019

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Commentaire recommandé

Patrick // 23.12.2019 à 16h31

C’est quoi ce commentaire désabusé et sorti de nulle part ? Et un tantinet hors sujet puisque la chaîne qui diffuse cet entretien s’intitule Thinkerview, pas Arte.

Aux personnes qui n’ont pas vu cet entretien, au contraire je recommande vivement son écoute. C’est truffé d’informations et l’intervenant répond jusqu’au bout aux questions (c’est un peu le défi sur cette chaîne où souvent les questions partent dans tous les sens).

Pour information, l’intervenant boucle un documentaire sur l’extractivisme suite à une longue enquête de terrain. J’espère que Les Crises pensera à s’en faire le relais, ce sera diffusé prochainement sur Arte.

Merci.

28 réactions et commentaires

  • Maxhno // 23.12.2019 à 09h53

    C’est bien ARTE on y apprend plein de choses utiles pour ne rien comprendre au monde qui nous entoure, tous ceci n’est qu’étalage de savoir anecdotique distillé au mieux sans pertinence et qui reflète bien le néant des experts qui gravitent dans les milieux autorisés.
    Passons sur les envolées lyriques de la transition électromagnétique du moteur électrique qui changerait tous les aimants permanents par des bobinages en cuivre, le message fort de Macron qui a sauvé la 5em république pour finir dans l’idéologie Teslaniste de la technologie reine a base de bitcoin , de VPN et de polos Lacoste

    Rien de nouveau chez les bons toutous de la république,en berne, on est toujours dans l’hallucination collective,

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    • Patrick // 23.12.2019 à 16h31

      C’est quoi ce commentaire désabusé et sorti de nulle part ? Et un tantinet hors sujet puisque la chaîne qui diffuse cet entretien s’intitule Thinkerview, pas Arte.

      Aux personnes qui n’ont pas vu cet entretien, au contraire je recommande vivement son écoute. C’est truffé d’informations et l’intervenant répond jusqu’au bout aux questions (c’est un peu le défi sur cette chaîne où souvent les questions partent dans tous les sens).

      Pour information, l’intervenant boucle un documentaire sur l’extractivisme suite à une longue enquête de terrain. J’espère que Les Crises pensera à s’en faire le relais, ce sera diffusé prochainement sur Arte.

      Merci.

        +33

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  • Myrkur34 // 23.12.2019 à 11h08

    Comme le dit le journaliste, il n’y a pas de transition écologique mais une transition énergétique et minière.

    Et courageux puisqu’il est favorable à la réouverture de mines en France pour le retour de la pollution à domicile pour le consommateur français avec aussi des prix d’extraction français, incluant le vrai coût d’expropriation pour les voisins des mines et pas quelques euros du m2……Je sais, je rêve.

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    • Anouchka // 23.12.2019 à 11h49

      Le terme mutation serait plus adapté que transition.
      Il éviterait de laisser croire que nous sommes en transition vers un autre modèle de société.
      Nous assistons actuellement à une mutation techno-scientifique comme le capitalisme en a connu beaucoup : il y a eu la mécanisation (Associée au charbon au début puis à d’autres énergies), puis l’électrification (associée au pétrole puis au nucléaire), il y a maintenant la digitalisation (avec probablement moins de pétrole mais toujours du nucléaire et peut-être d’autres énergies comme éolien, etc).
      Ces mutations technologiques ne changent pas le cœur de nos modes de production. Elles n’en changent pas non plus le sens : nous sommes toujours dans la croyance selon laquelle l’homme doit produire des biens (et des services) pour exister et être heureux. Ceux qui entreprennent des actions de production , qui créent (on dit plutôt innover maintenant) sont sanctifiés comme bienfaiteurs de l’humanité.

        +9

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      • Frexit // 23.12.2019 à 22h00

        Essayez de changer la nature humaine. Bon courage.
        J’ai un certain âge; plutôt un âge certain. et, depuis ma plus tendre enfance pendant laquelle la notion de société de consommation n’existait pas, j’ai vu la naissance de cette dernière et la croissance continue de la consommation. L’objet le plus emblématique est le téléphone mobile. Essayez de l’enlever aux nouvelles générations. Impossible; il est une extension d’eux-mêmes; il suffit de regarder dans la rue.
        Et Noël, Halloween, le « Black Friday », les « soldes » permanentes et j’en passe sont des « pousse au crime ». Un seul espoir : l’énergie sera de plus en plus chère et son coût limitera peut-être l’appétit insatiable des consommateurs que nous sommes tous.
        L’homme ne trouvera jamais le bonheur. Les religions sont là pour lui donner une espérance mais dans un « autre » monde.

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        • Les Mouches // 27.12.2019 à 19h08

          Sur le coût de l’énergie qui augmentera forcément rien n’est certain.
          Aujourd’hui nous savons produire de l’énergie avec beaucoup de sources différentes, dommage que les lobbys éolien et solaire bloquent tout pour se présenter comme seules solutions.
          En complément, nous commençons à construire des bâtiments neutres et parlons déjà de bâtiments à énergie positive. Autrement dit dans un avenir proche, il faudra beaucoup moins d’énergie pour notre fonctionnement quotidien qu’aujourd’hui.

          Une simple maîtrise de la fusion et vous aurez de l’énergie à ne plus savoir quoi en faire.
          Bref, désolé si je vous sape votre seul espoir, je suis bien d’accord avec vous sur la société de consommation.

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          • VVR // 29.12.2019 à 11h21

            La fusion, pour moi ce n’est rien d’autre qu’un rêve.

            On connait le principe depuis les années 40, et on a toujours rien à montrer. D’ici quelques années, on aura ITER. Un machin hors de prix qui ne parviendra même pas à avoir un solde énergétique positif hors conversion.

            Pour comparer, la fission est découverte en 1939, la première pile est construite en 1942, l’exploitation électrique est maîtrisée en 1951.

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      • calal // 24.12.2019 à 07h38

        « Ceux qui entreprennent des actions de production , qui créent (on dit plutôt innover maintenant) sont sanctifiés comme bienfaiteurs de l’humanité. »
        on ne doit pas vivre dans la meme societe. Autour de moi,c’est la societe du spectacle de la consommation et c’est le consommateur qui est roi. Le producteur n’est qu’un imbecile qu’on peut surexploiter,taillable et corveable a merci.
        la fierte lie a la production a disparu depuis bien longtemps dans nos societes du tertiaire et du baratin…bah fin de cycle,on arrive en l’hiver (2035-2065) ou les producteurs auront a nouveau la main,quand il faudra tout reconstruire…

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        • Maxhno // 26.12.2019 à 13h24

          C’est sur qu’il y de quoi être désabusé quand on vois les nouvelles générations se rependre en mode coffee longe nous expliquer qu’ils ne sont pas prés de changer leurs petites habitudes par ce qu’a l’échelle du monde nous ne sommes finalement que des petits anges et qu’il suffit de faire un reportage de l’autre cotés de la planète pour s’en convaincre.
          Aliénés par les ficelles de nos aînées baby-boomer et leur délire mystique de toute puissance technologique nous produisons et consommons toutes sortes de choses dans le seul but de donner corps a cette hallucination collective, les foutaises des usines automatisées a la tesla me rappelle le début des gentils robots qui allaient soulagé l’humanité de ces durs labeurs, 30 ans plus tard les classes supérieurs ont engrangé le fruit de l’avancé technologique alors que les classes populaires connaissent le contrecoups du sous-emploi et continuent de ce blesser ou mourir dans une réalité presque religieusement occulté par les adeptes de l’Hyperloop qui oublient vite qu’il faut couler beaucoup de béton pour ce genre de délires et que c’est dangereux @DuAccident et pas écologique du tout.

          De toutes façons, 5em République ou pas, pour une grande majorité d’entre nous si on ne s’occupe pas de la décroissance c’est elle qui vas s’occuper de nous

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      • RGT // 25.12.2019 à 19h10

        « il y a maintenant la digitalisation (avec probablement moins de pétrole « …

        Le tout numérique s’est accompagné d’une croissance des besoins énergétiques totalement délirantes.

        Prétendre que le numérique est « écolo » est d’une débilité affligeante.

        Juste à titre informatif : Savez-vous que le « minage » de Bitcoins (très utile dans notre vie quotidienne) nécessite autant d’énergie électrique que la France entière ?

        Et je ne vous parle pas des datacenters (Micro$oft est en train de faire un datacenter immergé au large du Royaume-Uni pour que toutes les calories des serveurs puissent être dissipées à moindre coût (en réchauffant la mer, mais ça on s’en fout)…
        Et tous les routeurs, les relais, etc, etc. nécessaires à faire transiter toutes ces informations qui doivent être de plus en plus puissants pour aller « gratter » quelques microsecondes lors des transactions (financières surtout – HFT, High-Frequency Trading) et qui engloutissent largement plus d’énergie que les besoins de toute l’Afrique.
        Certes, nous sommes bien contents de pouvoir regarder des vidéos de chatons sur Youtube, mais cette utilisation représente une part infime de toutes les données qui transitent sur les réseaux, et qui ne transitent que lorsque les « trames importantes prioritaires » n’ont pas besoin de la bande passante.

        La seule et UNIQUE transition réellement écologique consisterait simplement à réduire la voilure à tous les niveaux, en particulier concernant les déplacements de personnes et de marchandises.
        Pour l’instant, le pétrole « pas cher » (pour les gros utilisateurs) est une grande aubaine.

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  • chris // 23.12.2019 à 13h24

    Bonjour,

    La transition écologique en France est un foutage de gueule, quand on analyse les moyens mis en oeuvre pour lutter contre les pollutions industriels. Les lois sont de plus en plus favorable aux industriels afin de pouvoir exploiter en évitant les contraintes environnementales ( par exemple pour les installations classées création du régime enregistrement qui permet à l’industriel de s’exonérer d’une étude d’impact de l’environnement). De plus cette politique ne favorise pas le développement industriel, sur les 5 dernières années la majorité des projets sont des entrepôts logistiques pour stocker les produits lowcost fabriqués à l’étranger. On peut aussi se rendre compte que suite à Lubrizol, aucune décision entraînant la création de nouveaux emploies dans le domaine de l’inspection n’a été envisagé.
    On demande aux inspecteurs d’être plus sur le terrain sans pour autant diminuer leurs charges de travail. De plus personne ne parle du scandale dans ce corps de métier, du différentiel de traitement qui va jusqu’à 40% pour exactement les mêmes fiches de postes, selon l’origine ministériel de l’inspecteur, soit du MTES ministère de la transition écologique solidaire soit de la DGE direction général des entreprises inspecteurs des fiances.
    Alors, la transition écologique en France, elle a besoin de prendre un tournant plus radicale.

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    • iMike // 27.12.2019 à 16h24

      En quoi la « transition écologique » serait-elle plus un foutage de gueule en France que dans n’importe quel autre pays au monde?

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  • HerrHesser // 23.12.2019 à 20h14

    Quand un journaliste prétend ne croire que ses yeux en préambule mais enfile certains poncifs par la suite, il est urgent d’en prendre et d’en laisser.

    Il faut considérer l’exposé de M. Pitron comme une introduction à la vaste arnaque que constituent les énergies vertes.

    Son oubli majeur, dans la compréhension de cette fadaise, c’est l’intermittence. Celle-ci impose des substituts pilotables, autrement dit des centrales à énergie fossile. D’où l’échec patent de la transition énergétique teutonne, le gel des implantations éoliennes outre-Rhin… et la montée en flèche du bilan carbone de ce secteur malgré les dizaines de milliards déversés par le contribuable en pures pertes. Une Kolossale kalamité.

    Lire ou voir Bihouix ou Bougié (moins neutre toutefois) m’a semblé bien plus instructif.

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    • Mike // 23.12.2019 à 23h33

      La question de l’intermittence des énergies dites vertes, dites renouvelables, est identique à la question de la non pilotabilité du nucléaire. Avec, quand même, un avantage aux énergies « vertes » : la solution pour amortir le problème du nucléaire a été (et est toujours) de pousser à la sur-consommation des « besoins » de faible variabilité temporelle, à savoir l’aberration technique qu’est le chauffage électrique, qui chauffe trois à quatre fois plus les rivières que les maisons, et, accessoirement, de faire confiance à une énergie « verte », bien plus pilotable qu’aucune techno thermique, l’hydro-électrique, pour assurer la différence entre une production nucléaire constante et une consommation qui reste variable malgré tous les efforts de marketing d’EDF. La solution pour atténuer le problème du solaire (qui, notez le bien, produit de jour, c’est à dire quand la demande est la plus forte) et de l’éolien (qui, notez le bien, produit plus en hiver, c’est à dire quand la demande est forte) est de faire des économies d’énergie, et de consommer préférentiellement quand l’énergie est abondante.

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      • Leterrible // 24.12.2019 à 11h00

        Mike..

        Tout est là : http://www.assemblee-nationale.fr/15/rap-enq/r2195-t1.asp

        Quant aux éoliennes ( uniquement IMPORTÉES en France) … voyez ce quart d’heure :
        https://www.youtube.com/watch?v=8vOuGhcR43A
        sans oublier le « NÉODYM » (Nd) pour les engrenages et les parties mobiles..https://www.lenntech.fr/periodique/elements/nd.htm

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      • Tots // 24.12.2019 à 12h56

        Justement non, l’éolien produit beaucoup (du moins en Allemagne) quand les besoins ne sont pas là.
        Les vagues de froid sont accompagnées de conditions météorologiques SANS vent.
        C’est le gros problème du modèle économique éolien allemand qui se casse la figure.

        A l’inverse, ils produisent bcp quand les besoins sont moindres, déversent le surplus ds le réseau européen et pour ce, s’acquittent d’une taxe. La valeur de cette taxe va être renégociée à la hausse par les autres pays européens, ce qui rendre ledit modèle économique encore plus bancal (certains pays veulent même interdire le déversement ds le réseau européen pour cause de sécurité..).

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        • herve_02 // 27.12.2019 à 11h40

          Le renouvelable et l’énergie verte, c’est surtout un acte individuel : on produit ce que l’on peut et on consomme ce que l’on produit. Le solaire produit beaucoup en été ? parfait chauffons l’eau, cuisinons à l’électrique, ‘gaspillons’ en regardant des vidéos 2160 PZT full 16K HD, vivons la fée électricité, bricolage et construction.
          En hiver cela produit moins, chauffons nous et cuisinons au bois, cocoonons nous, dormons plus.

          Si nous produisons notre besoin (que nous adaptons à la production) fini le soucis de notre empreinte écologique blablabla. on peut fabriquer son éolienne, fabriquer le solaire-chauffe eau. Mais c’est vrai qu’il faut acheter ses panneaux.

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    • Tullius D. // 24.12.2019 à 14h15

      Dans notre système, c’est la demande d’électricité qui pilote l’offre. Viendra un jour où l’offre s’imposera à la demande. Comme autrefois le meunier ne fabriquait de la farine que quand son moulin à vent tournait. Gros, gros, gros changement.

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      • Leterrible // 24.12.2019 à 15h33

         » ILS  » sont prêts…encore seulement quelques ilots de résistance au niew compteur  » LINKY  » à faire tomber…!

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    • Tassin // 25.12.2019 à 19h27

      « Le gel des implantations éoliennes outre-Rhin ».
      Sans déconner? https://www.energy-charts.de/ren_share.htm?year=all&source=wind-share&period=annual

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      • Leterrible // 26.12.2019 à 15h53

        Beau graphique…. Sauf que…Je pense qu’hélas vous confondez (QUANTITÉ d’électricité « venteuse » produite) et (CADENCE d’IMPLANTATION d’éoliennes).
        Sauf erreur le rythme annuel d’implantations nouvelles en Allemagne vient de chuter d’environ 30%…ce qui est très significativement négatif dans le cadre d’un processus encore OBLIGATOIREMENT croissant.
        Cette (véritable) chute résulte probablement de l’arrêt//du gel de SUBVENTIONS (locales ou /landër ou fédéral?) , subventionnement direct ou indirect par surtaxes dédiées de produits énergétiques payables par tous…
        Logique…quand on sait ceci :http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-marche-mondial-effondre ou encore plus grave…ceci : https://www.youtube.com/watch?v=8vOuGhcR43A

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        • Tassin // 29.12.2019 à 11h15

          Vos 2 sources sont complètement bidons. Je ne prétends pas que tout est rose dans l’éolien, très loin de là. Mais il ne faut pas raconter n’importe quoi non plus.
          Pour les quantités d’éoliennes installées en Allemagne c’est vrai que ça diminue depuis 2 ans, forcément avec plus de 53 GW installés en terrestre, ça commence à faire beaucoup ! https://www.energy-charts.de/power_inst.htm?year=all&period=annual&type=inc_dec
          C’est désormais le solaire qui repart, ainsi que l’éolien offshore. Heureusement que l’Allemagne n’a pas mis tous ses oeufs dans le même panier.
          On voit le résultat tous les ans dans la part de renouvelable dans l’électricité produite, qui frôle désormais les 50%.
          https://www.energy-charts.de/ren_share.htm?source=ren-share&period=annual&year=all

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  • t0rtu3 // 23.12.2019 à 20h21

    Les gens veulent les bienfaits de la technologie mais pas des emmerdes qui vont avec. Des enfants trop gâtés qui choisissent de ne pas voir plus loin que le bout de leur nez et qui crient au scandale écologique tout en allant changer leur iphone tous les ans. L’information est la seule arme pour faire revenir un peu de bon sens dans notre société et malheureusement le taff qu’il reste à faire dans ce domaine est colossal…

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    • Larousse // 24.12.2019 à 09h01

      t0rtu3 Exact votre réflexion, tout le reste de cet interview ne m’a pas convaincu, parce qu’il m’a semblé à côté d’une véritable estimation des ressources naturelles disponibles et de leur dissémination après usage…
      Un collègue en Lycée technique avait fait personnellement une simple étude avec ses élèves sur le bilan et destin d’une voiture citadine au moment de la « prime Juppé », c’est vieux mais je crois que sa conclusion était encore valable : entre le coût énergétique de fabrication du véhicule tout matériaux compris et sa mise à la casse avec désossage, dépollution, etc… il en avait conclu qu’il valait mieux conserver le véhicule dix encore soit au moins 20 ans ! Et j’ajouterai aujourd’hui qu’il vaudrait sûrement le coup de simplement changer avec un moteur mieux géré en consommation -mais les constructeurs sont opposés à ce type de choix… Chercher l’erreur donc au final. ..
      ps. je précise : projet de lycéens en mécanique auto du coulage de l’acier aux plastiques , verres etc…
      Enfin, que pense un smicard de ce genre d’Interview ?

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  • Brigitte // 24.12.2019 à 08h31

    Hou là, vous faites du Globalia! Comment pouvez-vous penser une chose pareille? Condamner des milliers de personnes pour le bien être de millions d’autres, et se dédouaner par l’argent. Esclavagisme du futur….
    Heureusement que vous n’êtes pas prophète…..

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  • Brigitte // 24.12.2019 à 09h28

    Bien sur que la transition n’est pas écologique mais énergétique et technologique. Que l’on aborde le sujet sur un plan environnemental, cadre de vie, biodiversité, nuisances et pollutions diverses ou sur un plan technique et économique, les EnR sont (pour l’instant?) insatisfaisantes. Loin de pouvoir satisfaire les besoins énergétiques croissants des populations, leur prolifération va modifier durablement le paysage et notre rapport à la nature, dans un sens négatif.
    Un retour sur le passé permet de comprendre que chaque transition énergétique a engendré son lot de nuisances. Croire qu’il en sera autrement pour celle-là relève de la malhonnêteté intellectuelle ou de la naïveté.
    En plus, si le terme « écologique » est mensonger, le terme de « transition » l’est aussi car il s’agit plutôt d’un empilement, d’un mixage des énergies. Le pétrole n’a pas éliminé le charbon, le nucléaire n’a pas éliminé le pétrole et les EnR n’élimineront pas les énergies fossiles et fissibles. L’appellation la plus réaliste serait « diversification énergétique ».
    Hélas, même si des améliorations substantielles du stockage de l’énergie voient le jour, nous sommes engagés dans une course toute aussi folle que celle du pétrole, celle de l’extractivisme, qui aura des conséquences géopolitiques désastreuses.
    Bref, le vert est dans le fruit depuis le début de l’humanité….seule la nature peut réguler nos appétits féroces. Sa loi sera toujours la plus forte.
    Carpe diem!

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  • Séraphim // 25.12.2019 à 07h14

    Merci de soutenir ainsi l’enfouissement des déchets nucléaires en France, qui correspond parfaitement à vos critères. Rareté du lieu, maîtrise des moyens.

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  • RGT // 25.12.2019 à 19h29

    « si en polluant une seule région du monde , on en dépollue toutes les autres »…

    Tout comme le nuage de Tchernobyl la pollution s’arrête à la frontière parce qu’elle n’a pas de visa…

    Quand vous polluez dans votre propre jardin, même si cette pollution est limitée géographiquement et en intensité, elle s’en va, via l’atmosphère, les nappes phréatiques, les rivières et les océans, polluer jusqu’en Antarctique (de très nombreux polluants industriels ont été relevés à des doses non négligeables jusqu’au pôle sud)…

    De plus, même si la pollution générée lors de l’extraction, de la purification et de la fabrication des produits incriminés restait bien sagement en Chine ou ailleurs, la pollution générée par les déchets hautement toxiques de ces produits « écologiques » lorsqu’ils finissent dans nos décharges restera bel et bien dans l’environnement local, les « pays poubelles » se faisant de plus en plus rares et la décontamination des déchets étant souvent plus coûteuse que leur fabrication.

    La seule issue : « réduire la voilure » et se passer de nombreux gadgets de confort (ou trompe-ennui) sinon on se contentera de tourner en rond.

    N’oublions JAMAIS que les êtres humains sont d’abord des êtres vivants et que les seules nécessités totalement vitales auquelles ils sont soumis sont bien un air respirable, de l’eau non contaminée, une alimentation naturelle (pour lesquels ils sont conçus depuis des milliards d’années) et des températures compatibles avec leur métabolisme.

    Certes, il est possible de survivre dans l’espace, mais à quel prix énergétique, et sous perfusion.

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