Les Crises Les Crises
2.mai.20192.5.2019 // Les Crises

Démocratie : Marketing politique pour les pauvres? Francis Dupuis-Déri, par Thinkerview

Merci 191
J'envoie

Source : Thinkerview, Youtube, 25-02-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 25-02-2019

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

opposum // 02.05.2019 à 07h44

Pour prolonger cette interview fort intéressante, une vidéo de Datagueule qui remet en question la « démocratie » :
https://www.youtube.com/watch?v=RAvW7LIML60

10 réactions et commentaires

  • opposum // 02.05.2019 à 07h44

    Pour prolonger cette interview fort intéressante, une vidéo de Datagueule qui remet en question la « démocratie » :
    https://www.youtube.com/watch?v=RAvW7LIML60

      +6

    Alerter
    • Jac // 02.05.2019 à 10h24

      Très éclairant. Mais là où je saute le + de joie, c »est enfin quelqu’un qui dit « ah! le temps ! c’est ce dont on manque le plus en politique » (je l’ai bcp dit ici quand je commentais bcp et ailleurs, et le rabâche depuis au moins 15 ans partout où je peux, mais ai l’impression de parler dans le vide; je me sens moins seule tout à coup)
      Rien à ajouter (si, je suis 100% d’accord avec lui sur le système de référendum suisse, tant le côté positif que le négatif)
      Merci pour ce lien !

        +5

      Alerter
    • LBSSO // 02.05.2019 à 22h21

      -Si les macronistes écoutent votre lien , ils établiront eux-mêmes la différence entre un show, une consultation et un débat…
      -Si Olivier Duhamel , le constitutionnaliste , fait de même, il ne pourra que reconnaître que la seule réponse politique à la crise des GJ formulée par E Macron ,à savoir le « grand débat » (une nouveauté audacieuse selon OD),fait bien pâle figure face aux expériences présentées dans cette vidéo qu’il faut voir.

        +4

      Alerter
  • Patrick LEVACHER // 02.05.2019 à 11h03

    Il est gentil Francis Dupuis-Déri et il me semble, aura peut-être compris qu’il devait arrêter de parler et qu’il lui faudra maintenant agir et avec le temps qu’il lui reste de disponible….

      +2

    Alerter
    • Nikopol // 02.05.2019 à 15h10

      Le problème reste toujours de trouver les modes d’actions qui auront quelques chances d’aboutir à quelque chose.
      Ces modes d’action qui peuvent nous faire avancer d’un petit pas à chaque fois.
      Agir d’accord, mais comment agir?
      Brandir des banderoles en respirant des lacrymo?
      Hurler des slogans sous les coups de matraque?
      Jeter des pavés et se manger une balle en caoutchouc.?
      Marcher de Bastille à Nation encadré par des syndicats?
      Occuper des rond-points et emmerder les autres?

      Tout cela ça sert à quoi en fin de compte? le système poursuit sa route et ne dévie même pas.
      Tôt ou tard la violence d’État atteindra une telle proportion que le peuple devra se poser la question de sa propre violence en opposition. Sommes-nous prêts à envisager la guerre civile? Certains y pensent certainement.
      Le point le plus positif des revendications aujourd’hui c’est encore cette éducation populaire qui se répand et permet à beaucoup de gens de mieux comprendre la nasse politique dans laquelle ils sont enfermés.
      Éducation populaire, voilà peut-être un mode d’action émancipateur.

        +4

      Alerter
      • Pol ux // 03.05.2019 à 05h32

        Agir ?
        Votez pour sortir de la dictature UE. Voilà la seule chose que vous pouvez faire. Tant que vous êtes dans L’UE, rien ne peut changer.

          +5

        Alerter
        • RGT // 03.05.2019 à 12h13

          Le référendum de 2005 ça ne vous rappelle rien ?

          Si de plus c »est pour se jeter à corps perdu dans les bras d’un énarque qui de plus a fait HEC, je ne vois pas où se situe la différence.

          N’oublions pas que l’immense majorité de la population est con-vaincue qu’en cas de « gueuxit » des avalanches de grenouilles sidatiques s’abattront sur eux et que des hordes de barbares sanguinaires viendront les dépouiller de leur écran 4K pour lequel ils dépensent la moitié de leurs revenus en payant les mensualités du crédit.

          Il est bien là le principal problème : La durée des crédits est largement supérieure à celle de l’obsolescence du produit acheté et ça se transforme en immense cavalerie.

          Si la population commençait par réfléchir AVANT d’acheter à crédit des merdes inutiles à leur survie elle serait plus encline à réfléchir sur le fond.
          Mais quand on a mis le doigt dans l’engrenage c’est terminé, il n’y a plus aucune liberté.

          Mieux vaut rouler en Diesel et libre que de rouler « électrique » (au fait, elle vient d’où l’électricité ?) et d’être enchaîné jusqu’à sa mort.

          Le top c’est de ne pas avoir besoin de transports motorisés pour arriver à vivre mais c’est hors de question : Ça ne fait pas « marcher l’économie ».

            +1

          Alerter
          • Véronique // 03.05.2019 à 17h26

            C’est très à la mode ce genre de discours, qui place l’individu au coeur du problème. Mais que peut faire l’individu ? Mis à part tenter de se sauver lui-même.
            Dans l’entretien une chose importante est soulignée, c’est que les changements résultent d’une somme d’événements, pas d’une seule action bien programmée. Voter, même si ce n’est pas le nec plus ultra, c’est un des rares pouvoirs que nous ayons, alors autant s’en servir et s’en servir bien.
            Et ce qui ici ennuie le plus les néo-libéraux c’est de remettre en question notre appartenance à l’UE, un instrument fort efficace pour nous imposer leur dogme. Alors énarque ou pas, quelle importance ? Le tout c’est d’avancer des pions, les manifs en font partie, les élections aussi, parmi toutes sortes d’événements possibles. Savoir persévérer, malgré tout, parce que peut-être qu’à un moment, la conjonction des événements sera payante.

              +3

            Alerter
            • RGT // 05.05.2019 à 08h42

              Chère Véronique,

              Le vote est une sombre fumisterie car tous les prétendants qui pourraient mettre en danger le statut des aristocrates républicains sont systématiquement écartés de toute possibilité de se présenter.

              Dans un second temps, un gros battage médiatique se met en place pour favoriser le « candidat du Bien » contre « la bête immonde » et c’est reparti pour un tour.

              De toutes façons, TOUS les candidats présentés par l’aristocratie sont tous tellement nuls ou cupides que la population se rend bien compte de leur inaptitude totale à servir l’intérêt général.

              Les élections se résument désormais à choisir non pas celui ou celle qui serait le plus apte à remplir cette mission, mais à choisir entre le « moins pire » en fonction de critères artificiels décrétés par les élites.

              Nous pouvons « remercier » en cela ce cher François Le Grand qui a réussi à « exploser » le seul mouvement d’opposition au capitalisme (même s’il n’était pas top) au profit d’une opposition bien crade (et pas du tout opposée à ses objectifs) qui a été bien utile pour sauver les meubles lors des pires crises.

              Depuis 2002, nous avons systématiquement la « peste noire » qui est en position « d’arbitre » avec quand-même le summum atteint lors des dernières érections pestilentielles…

              Pourquoi devoir choisir entre la peste et le choléra ?
              La population souhaiterait voter pour la bonne santé mais c’est impossible, et pour l’éternité.

                +0

              Alerter
  • Véronique // 05.05.2019 à 18h41

    En réponse à RGT;
    Oui vous avez raison, en effet.
    Et cela démontre que l’élection n’est pas le système idéal. Existe-t-il d’ailleurs un système idéal ?
    Le problème c’est qu’un tel discours invite à ne pas aller voter.
    Ce qui fait encore plus l’affaire de la peste ou du choléra.
    Si on me donne une fourche pour me défendre contre un fusil, on me dira que je n’ai aucune chance et on aura raison à 99,99 %. Mais faut-il que je renonce ou que je tente ma chance tout de même ? 0,01 % c’est bien peu, c’est vrai, mais ce n’est pas 0.
    Donc de la même façon, je préfère aller voter. Parce qu’en votant j’aurai au moins contribué à réduire la part de la peste et du choléra. Mon vote se traduira par un peu d’argent public en moins pour les principaux partis.
    Si en plus je peux voter frexit, c’est encore mieux parce que l’UE est un instrument vraiment bien conçu pour faire régner la loi du plus fort, et éliminer tout ce qui peut faire progresser la démocratie et le progrès social. A tel point que beaucoup de personnes ne vont plus voter d’ailleurs (parce que ça aussi c’est un effet de l’UE).

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications