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7.avril.20197.4.2019 // Les Crises

François Bégaudeau : Gilets Jaunes, Populisme, Bourgeois ? Par Thinkerview

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Source : Thinkerview, Youtube, 18-02-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 18-02-2019

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reneegate // 07.04.2019 à 08h44

dommage que Kipling (qui fait référence sur tous sujets c’est bien connu) n’ai pas dit qu’il fallait savoir complimenter sans jeter une savonnette ensuite. François Begaudeau fait régner l’intelligence sur les plateaux qui en étaient dépourvus, redonne la pêche aux vieux grincheux dont je fais partie et terrorise les éditocrates ignares. « Dieu soit loué il est là » (Le livre de la jungle).

26 réactions et commentaires

  • Fabrice // 07.04.2019 à 08h13

    François Bégaudeau est un très bon penseur son esprit est caustique et rien que pour avoir remis à sa place Patrick Cohen je lui remettrais bien une médaille https://youtu.be/_fa0RHTkSeE mais après en citant kipling

    « Si tu sais méditer, observer et connaitre,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
    Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
    Penser sans n’être qu’un penseur ; »

    Je crains que n’être qu’un penseur, agiter la bonne société par période et ne jamais agir est-ce suffisant ?

    Socrate mon modèle de penseur ne se contentait pas de critiquer, il se battait, interpellait la société mais aussi enseignait, il faisait évoluer la mentalités en ne laissant jamais ses contemporains se reposer sur leurs lauriers pas que par intermittence.

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    • M2FraJM // 07.04.2019 à 08h30

      C’est pas faux il faut savoir agir après avoir pensé,et non pas mettre « la charrue avant les boeufs ».

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    • reneegate // 07.04.2019 à 08h44

      dommage que Kipling (qui fait référence sur tous sujets c’est bien connu) n’ai pas dit qu’il fallait savoir complimenter sans jeter une savonnette ensuite. François Begaudeau fait régner l’intelligence sur les plateaux qui en étaient dépourvus, redonne la pêche aux vieux grincheux dont je fais partie et terrorise les éditocrates ignares. « Dieu soit loué il est là » (Le livre de la jungle).

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  • astap66 // 07.04.2019 à 09h35

    « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire « .
    Lenine
    Donc des penseurs, il en faut, bien sûr.
    C’est ce dont on manque le plus en ce moment.
    Je suis maintenant convaincue qu’il n’est pas possible de trouver une solution aux crises économiques, environnementale, géopolitiques… dans le cadre de l’économie capitaliste. On ne pourra pas revenir en arrière, à un capitalisme « vertueux », tout simplement parce que la tendance du capital est de réduire le salaire pour augmenter le profit.
    Par ailleurs, la nécessité d’éliminer la pollution, les gaz à effet de serre…nous obligent à ne plus gaspiller l’énergie et les métaux, comme l’explique très bien Philippe Biouix dans « L’âge des low tech ». Il va donc nous falloir réflechir démocratiquement à ce dont nous avons BESOIN et organiser nos sociétés en conséquence. L’exemple de l’URSS nous a montré qu’un système trop bureaucratisé aboutissait à une classe de technocrates totalement éloignée du reste de la population, et corrompue. Le système des démocratie représentatives aussi d’ailleurs, si l’on voit ce qui se passe en France ou aux Etats Unis.
    Une solution pourrait venir de la constitution d’institutions démocratiques, constituées à l’échelle des communes, qui décideraient des besoins de la population, la production étant organisée en conséquence avec un système de mutualisation et de péréquation au niveau national.
    Toutefois, il faut commencer à y réflechir.
    Le problème urgent, maintenant, c’est : « que faire ? »
    (Lénine toujours!).

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    • Sandrine // 07.04.2019 à 13h54

      « Système de péréquation au niveau national »… Ben ça c’est le projet neo-liberal de « gouvernance «, la société en gestion automatisée par la grâce des algorithmes… L’enfer est pavé de bonnes intentions.

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      • astap66 // 07.04.2019 à 18h30

        Non, la peréquation est un système qui permet(tait) de répartir une partie des recettes des communes « riches » en direction des communes « pauvres », ou de répartir l’impôt et les services publics sur l’ensemble du territoire. Elle est indispensable pour former une communauté politique.
        La question reste: de quoi avons nous besoin ?
        Comment produire ce dont nous avons besoin ?
        Plutôt que de laisser au capital la responsabilité de créer des besoins, de jeter ce qui ne se vend pas, nous pourrions le décider en tant que citoyens.
        Et nous organiser en conséquence, sans laisser des Microsoft, des Bayer ou des LVMH le faire pour nous.

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    • lois-economiques // 08.04.2019 à 12h00

      On sait très bien que qu’il faut faire mais des multiples raisons ne permettrons pas de le faire à commencer par une incompréhension complète de ce qu’est l’économie.

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    • alain maronani // 08.04.2019 à 17h30

      Bla..bla..bla…bla….on ne sortira pas du capitalisme sans violence. Les intellectuels sont rarement présents quand le danger se précise, trop occupés à vendre leur salade sur les plateaux de télé, la radio etc…démarche que des gens comme Debord ou Bourdieu ont toujours refusé
      Vos idées de gouvernance locale ne résistent pas a un examen historique…Les grands nombres ne permettent pas la démocratie directe, la complexité des sociétés actuelles pas plus. Athène ou Sparte c’est terminé.
      Philippe Biouix enfonce des portes ouvertes tout le monde parmi les dirigeants, les industriels le sait et personne ne veut changer quoi que ce soit,,
      A l’échelle mondiale pour rester en-dessous d’une augmentation de 1.5 celsius il faut supprimier l’avion, le tourisme, la consommation du café, du thé, 1.5 kilo de vêtement pas année, par personne..etc…pas de voitures, etc..allez raconter ca en Inde…

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  • Suzanne // 07.04.2019 à 13h16

    François Bégaudeau est un grand bonhomme de notre époque, et cette interview est un véritable délice. J’observe toujours avec une grande admiration la cohérence de sa pensée. Cet homme est capable de déterminer un fil, et de le tenir même après trois millions d’interruptions débiles d’éditorialistes. Je ne parle pas de thinkerview, apparemment l’intervieweur a tenu compte des remarques qu’on a dû lui faire quelque part, car il est bien plus intéressant dans les dernières conversations qu’il mène.
    (Au fait, à quand un remake des interviews de François Ruffin et Emmanuel Todd, entre autres, qu’il empêchait plutôt de causer?)

    Au niveau du style oral et de l’écriture, c’est magnifique, un des meilleurs, avec en plus une voix très posée, harmonieuse et développée (sans doute son passage prof).

    A ce niveau de la forme, son livre est sans doute le mieux écrit des quelques grands livres politiques du moment (pour l’instant j’en vois une petite dizaine: le sien, Crépuscule de Branco, Où en sommes-nous de Todd, Notre Cause Commune de Chouard, Ce pays que tu ne connais pas, de Ruffin. Je n’ai pas encore lu Le Président des Ultra-riches de Pinçon Charlot, mais bientôt, etc…)

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    • Suzanne // 07.04.2019 à 13h16

      (2)
      J’ai juste une réserve sur son livre, mais j’ai un peu honte de le dire, tellement je vois F. Bégaudeau comme une belle personne. En effet, le sentiment qui se dégage du bouquin m’a un peu mise mal à l’aise. C’était un sentiment un peu désespéré, un peu trop tourné vers la rancoeur contre ceux qui, visiblement, lui avaient mené la vie tellement dure dans le milieu des bobos que cela avait produit ce texte.
      C’est peut-être seulement mon interprétation, subjective, c’est peut-être moi qui suis trop pessimiste. C’est peut-être aussi la marque artistique du musicien influencé par le punk, je ne sais pas…

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      • Sandrine // 07.04.2019 à 13h59

        Moi je trouve qu’il devrait définir un peu plus son concept de « bourgeoisie » (qui ne désigne apparemment qu’une (petite ?). partie de la bourgeoisie et le la petite bourgeoisie si j’ai bien compris ce qu’il explique)

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        • Kiwixar // 07.04.2019 à 14h18

          La règle des 80/20 s’applique à beaucoup de choses. « Bourgeoisie » : les 20% les plus riches? Qui ne seraient pas trop dérangés si les 20% les plus pauvres (« déplorables ») mourraient tous soudainement…

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        • lois-economiques // 08.04.2019 à 12h03

          Pour Begaudeau le terme « Bourgeoisie » désigne une manière de penser la société il ne désigne surement pas les 20% les plus nantis dont il fait partie.

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  • calal // 07.04.2019 à 15h36

    lol begaudeau,sa critique de l’ecole,tant d’heures de perdues,de moins en moins de gens de gauche,la ligue du lol: si ca continue,dans quelques annees,on va l’avoir en france notre alliance « rouge-brun »…d’autres diraient contre la droite du pognon et la gauche hypocrite,droite des v…. et gauche du t…..

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    • calal // 07.04.2019 à 16h01

      je continue de regarder le reste de l’interview et ca se confirme. Une sorte de crainte ou de jalousie vis a vis du « fachisme » ; begaudeau comme a priori melanchon ne veut pas se limiter au cadre national pour s’occuper des problemes des « domines »,ces deux la restent des internationalistes.
      D’ou une hypothese si les sondages se verifient:
      -defaite de lfi aux europeennes avec une remise en question de la strategie a « l’extreme gauche »,voir emergence de nouvelles voix plus « conciliantes » vis a vis d’un cadre national d’action
      -montee du rn avec eventuellement acces au pouvoir et plantage ou soumission facon syriza puis remise en question voir emergence de nouveaux leaders voir partis
      -nouveau sorte de « cnr » reunissant suffisamment de voix derriere eux pour contrer les « progressistes » avec les « successeurs » de melanchon et de lepen.

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      • Alfred // 07.04.2019 à 17h22

        Les exclus de lfi pour nationalisme sont en train de monter un mouvement (qu’on ne peut nommer sans se faire modérer allez savoir pourquoi).

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  • lemoine001 // 07.04.2019 à 15h56

    Moi, si j’avais la malheur (et non le bonheur ou la chance) de me trouver dans une pièce avec Macron, je ne lui demanderais pas s’il lit des livres. Non, je lui demanderais comment il voit son avenir. Il a brûlé tous ses vaisseaux : en politique il n’a pas d’avenir, il est détesté par la masse de ses concitoyens. Pourrait-il retourner dans le privé ? Ce serait une dégringolade. Écrire ses mémoires ? Il est trop jeune et s’il veut être véridique cela donnera une œuvre d’une grande platitude. Il lui restera à créer une fondation : il sera la Brigitte Bardot de la politique.

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    • lois-economiques // 08.04.2019 à 12h10

      Il a une rente à vie il n’y a pas besoin de s’inquiéter pour lui.
      il a été utilisé par ses commanditaires (la haute bourgeoisie), il sera lâché par eux dès qu’il ne pourra plus les servir.
      Seul son ego qu’il a grand pourra éventuellement en souffrir.
      Bien expliqué par Branco dans son interview thinkerview.

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      • geedorah // 08.04.2019 à 16h18

        il a été utilisé par ses commanditaires (la haute bourgeoisie), il sera lâché par eux dès qu’il ne pourra plus les servir.

        vous rêvez éveillé, dans ce milieu on se sert les coudes
        il trouvera une bonne place après son mandat, n’en doutez pas, d’ailleurs il est apprécié de nombreux puissants
        ses divers dérapages en public ne sont que les pensées de ses amis riches, pour eux rien de choquant, certains l’ont p’tre même trouvé courageux d’enfin dire leurs 4 vérités à ces gueux qui les jalousent^^

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    • alain maronani // 08.04.2019 à 19h09

      Quelle naïveté..pour rester poli. Ne vous inquiétez pas pour lui et en passant il n’est pas encore battu pour les élections de 2022…pour la suite il trouvera s’il est battu (et par qui ?) quelque chose et pas comme smicard…

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  • Bèbert le Fou // 07.04.2019 à 16h53

    Revigorant. Je retrouve en partie les idées de Jean-Claude Michéa, idées qui, à mon sens, méritent d’être répétées partout et à tout le monde. Qui plus est, voici un bretteur qui va ferrailler avec les plumitifs aux ordre des oligarques et ça, c’est très réjouissant. Quoi de plus jouissif que de voir un Patrick Cohen se faire ratatiner l’arrogance, hypocrisie et la morgue ?

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    • alain maronani // 08.04.2019 à 19h16

      Il est LUI aussi aux ordres des oligarques..il participe au spectacle, on le voit partout…personne n’échappe aux chatoiements du spectacle..allez coco il faut vendre ton livre…Emmanuel Todd aussi mais lui son truc ce n’est pas la bourgeoisie mais les structures familiales…
      Devriez relire un peu sur la révolution française…le rôle de la bourgeoisie et des oligarques de l’époque, de l’enrichissement sur le pillage et la vente des biens nationaux, etc..etc..Maintenant c’est ADP ou Alsthom avant c’était la Compagnie des Indes Occidentales (Danton et Desmoulins se sont enrichis comme des porcs…).

      Revigorant ? Vraiment ?

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  • lemoine001 // 07.04.2019 à 17h06

    Pour penser contre soi-même il faut se relire. C’est à la relecture, au moment de publier qu’apparaissent toutes les insuffisances de son écrit, la pauvreté de l’argumentation, les maladresses de l’expression. Tout est à refaire. Il faut déchirer tout cela et tout recommencer. Ce n’est qu’après avoir recommencé dix fois qu’on peut sans honte dire ou écrire quelque chose.Le résultat est parfois l’inverse du premier jet.

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  • Macrondebenalla // 08.04.2019 à 01h41

    Oui ce François la.est fort appreciable. Comme.jean Claude Michea. Ces vrais
    intellectuels, pouvant agir , nous lavent des haineuses et fanatiques calmonies de B.H. L.

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    • lois-economiques // 08.04.2019 à 12h17

      Bégaudeau et Jean claude Michéa ils ne sont pas dans la même cour, il ne faut pas tout mélanger.
      Michéa apporte une vision approfondie de notre société, Begaudeau en dénonce les travers.
      D’ailleurs pour avoir échangé avec Begaudeau au sujet des thèses de Michéa, il ne comprend pas la pensée Michéa,

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      • alain maronani // 08.04.2019 à 19h21

        Michea est avant tout un marxiste. Il est aussi influencé par la psychanalyse et surtout par les lacaniens. Pas l’impression que Bégaudeau possède le volume théorique de Michea.

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