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29.mars.201929.3.2019 // Les Crises

Gaël Giraud : Tsunami financier, désastre humanitaire ? Par Thinkerview

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Source : Thinkeriew, Youtube, 20-03-2019

Gael GIRAUD : Chef économiste de l’Agence Française de Développement.

Source : Thinkeriew, Youtube, 20-03-2019

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Commentaire recommandé

Fabrice // 29.03.2019 à 07h28

Très bonne analyse de décrépitude du monde financier, libérale en général et des conséquences environnementales, societales et sociales , son rapprochement avec l’apocalypse est intéressante et parlante aurait mérité un développement.

Je pense que vais consulter ses conférences sur YouTube

30 réactions et commentaires

  • Fabrice // 29.03.2019 à 07h28

    Très bonne analyse de décrépitude du monde financier, libérale en général et des conséquences environnementales, societales et sociales , son rapprochement avec l’apocalypse est intéressante et parlante aurait mérité un développement.

    Je pense que vais consulter ses conférences sur YouTube

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    • Patrick // 29.03.2019 à 09h27

      C’est un bon état des lieux de tout le système devenu fou.
      Vu les montagnes de dettes , d’engagements , de trucs pourris plus ou moins dissimulés , de fausse monnaie imprimée à tour de bras pour soutenir tout le bastringue , on sait que ça va exploser.
      Les questions qui restent en suspend :
      – quand ? quel délai ? un an , deux ans , plus ??
      – comment se mettre à l’abri du tsunami qui arrive ? d’un point de vue individuel , parce que d’un point de vue collectif c’est rapé.

      Jusque là on avait assisté à des effondrements limités ( un seul pays à la fois ) , mais là on est bien parti pour un effondrement global , on n’a pas d’expérience à cette échelle.

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      • Pinouille // 29.03.2019 à 11h54

        « quand ? quel délai ? un an , deux ans , plus ?? »
        Selon certains, cela a commencé: https://institutdeslibertes.org/et-voila/

        « comment se mettre à l’abri du tsunami qui arrive ? »
        Un minimum: boites de conserves, réserve d’eau, un peu d’argent liquide/or
        Et on croise les doigts pour que le gouvernement/armée/administration ait pensé à une organisation de crise.

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    • Stampis // 29.03.2019 à 15h09

      Idem, je m’apprête à regarder le débat-conférence à l' »Institut d’études avancées de Nantes ».
      Quand je vois son CV, là je me dis que j’ai raté ma vie… Rien à voir avec une montre, même si en effet c’est une course contre le temps!

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      • fanfan // 29.03.2019 à 21h22

        Gaël Giraud – Après la privatisation du monde. Conférence donnée à l’Institut d’études avancées de Nantes (8 jan 2019)
        Gaël Giraud proposera une relecture de la trajectoire européenne allant du vaste mouvement de réformes des XIe-XIIe siècles jusqu’à la crise actuelle de l’économie, en passant par la querelle franciscaine du XIIIe siècle sur la propriété, les Variations Goldberg de Bach et l’œuvre de Kant. Cette trajectoire sera étudiée au prisme de quatre grande catégories de nature théologique et politique. A savoir : le publicum, le stämmig (le tribal/féodal), le private et le commun. Partant de l’idée que l’invention de ces catégories, leur usage et les institutions qui s’y adossent, ont largement structuré l’histoire de l’Occident européen, la conférence cherchera à mettre en évidence un sens, une direction qui, aujourd’hui, semble s’abîmer dans la tentative de privatisation du monde, laquelle, parce qu’elle détruit toute solidarité, conduit inévitablement à la résurgence du modèle féodal – aussi bien du côté des élites que de celui des classes populaires. La conférence proposera quelques pistes pour ouvrir une voie capable de surmonter ces impasses. C’est de la réinvention d’une articulation entre le publicum et le commun dont dépend l’avenir de notre modernité.
        https://www.youtube.com/watch?v=qT3BZZ3rMJ8

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    • Caliban // 29.03.2019 à 18h13

      @Fabrice

      Je vous conseille cette vidéo en particulier. M. Giraud explique avec une grand clarté les mécanismes bancaires (et donc le hold-up permanent dont sont victimes les populations) : https://www.college-de-france.fr/site/alain-supiot/symposium-2018-06-18-11h45.htm

      L’occasion également de (re)découvrir les analyses du Pr Supiot (exemple : https://vimeo.com/242930829) … ils font bon ménage ces deux-là 🙂

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      • fanfan // 29.03.2019 à 21h31

        La Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre du Quantitative easing (QE ou politique d’assouplissement monétaire) a acheté pour un peu plus de 400 milliards de titres français à des banques privées. Elle a cela dans son bilan (Site officiel de la BCE, Breakdown of debt securities under the PSPP, https://www.ecb.europa.eu/mopo/implement/omt/html/index.en.html, consulté le 3 novembre 2018). Elle les a achetés aux banques privées, mais c’est le trésor français qui paie les intérêts à la BCE, et le capital à l’échéance des titres.

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      • fanfan // 29.03.2019 à 21h33

        La BCE rachète massivement des titres de la dette privée et publique aux banques de la zone euro ainsi qu’à de grandes entreprises. En faisant cela, elle vient en aide aux banques et aux autres grandes entreprises privées en les gavant de liquidités que celles-ci utilisent pour spéculer en agrandissant les risques de nouvelles crises. La relance économique n’est pas au rendez-vous. En principe, la BCE doit mettre fin à ce programme de rachat à partir de la fin 2018 mais en réalité elle a décidé de maintenir constant le stock d’environ 2200 milliards d’euros de titres souverains qu’elle a acheté aux banques privées entre 2015 et fin 2018. Cela signifie que quand des titres souverains arriveront à échéance elle rachètera des titres pour un montant équivalent et elle continuera à injecter des liquidités dans les banques auxquelles elle rachètera les titres souverains. De plus, elle se servira du QE pour faire du chantage à l’égard des gouvernements qui ne mèneraient pas une politique d’austérité et de réformes néolibérales suffisamment dure. En effet à l’échéance de titres français, elle pourrait décider de racheter des titres belges ou autrichiens si le gouvernement français mène une politique qui lui déplaît.

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  • Foussignargue // 29.03.2019 à 09h16

    Brillantissime ! Des mécanismes à première vue compliqués, expliqués pour le commun des mortels…
    A voir et à revoir.
    Question : quelqu’un pourrait-il me donner le titre du film (sur la vie dans le milieu financier) dont il parle à 33’00 et suite ?
    Magging cool, ou quelque chose comme ça ?
    Merci d’avance.

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    • bizmarco // 29.03.2019 à 10h15

      Bonjour, il s’agit de Margin Call

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  • Julie Péréa // 29.03.2019 à 09h47

    Je suis d’accord avec Gael Giraud quand il dit que le désastre humain d’un tsunami financier dépendra de l’épicentre. Néanmoins parlait du risque que çà vienne d’une banque publique chinoise repose sur une lecture occidentale. Bien que les banques chinoises parient sur les marchés financiers leur structure me semble plus solide que celle des 28 banques universelles occidentales. La Chine les a incité à investir dans l’économie réelle ces dernières années plutôt que sur les marchés. Et si la dette chinoise est importante, elle repose sur de l’investissement infrastructurel. Alors qu’en occident la dette des Etats est détenu vient en partie des intérêts cumulés sur la dette et d’investissements désastreux (tourisme, désindustrialisation en France) qui sont aggravés par la vente des bijoux de famille.
    La Chine a une politique dirigiste tournée vers l’infrastructure alors que l’Occident est totalement inféodé aux marchés et sous l’emprise de la dette.
    Les Italiens ont parfaitement compris ce qui c’est passé avec le renflouement de 5 banques italiennes puisqu’ils ont élu la coalition actuelle qui prévoyait dans son programme des lois pour reprendre le contrôle de l’argent (séparation bancaire et banque nationale) pour le diriger vers les infrastructures dont l’Italie a besoin pour développer son économie en particulier dans le sud.
    Certes ses analyses sont intéressantes mais restent dans une vision monétariste occidentale.

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    • Thanos // 29.03.2019 à 18h21

      Désolé Julie mais je crois que vous confondez beaucoup de chose et n’y comprenez pas beaucoup plus. En fait on dirait que votre lecture repose simplement sur une double dualité finance/infrastructure et occidental/non occidental qui est erronée. Il ya des bulles financières en Chine (immobilières sous plusieurs formes notamment, dont des 10aines de milliards en ‘infrastructure’ inutile, des villes nouvelles intégralement inhabitées vs bulle immo dans grandes villes alimentée par les banques chinoises par exemple. Le capitalisme chinois repose sur l’exploitation des individus et de l’environnement, la copie, le vol, sans avoir a jalouser l’occident. En fait, ouvrez juste un onglet wikipedia à ce propos. Sinon les dettes d’etat ne sont pas alimentées par l’intérêt mais tout simplement par l’absence d’équilibre budgétaire (depuis plus de 40 ans en France) et dont profitent en bout de chaine les français (par l’état providence avec les plus grosses dépenses sociales du monde et l’un des plus fort taux d’imposition du monde). Enfin je crois que le terme « monétarisme occidental » n’a strictement aucun sens ici.

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      • Julie Péréa // 29.03.2019 à 19h03

        Thanos. Wikipédia, une source fiable d’infos ? où modifie qui veut !
        Retirez vos lunettes idéologiques (impérialisme financier occidental). L’équilibre budgétaire n’est que comptabilité pas de l’économie. Vous acceptez donc les morts dans les hôpitaux fautes de moyens humains et matériels pour respecter l’équilibre budgétaire. L’argent pour l’argent, c’est le « monétarisme occidental ». Acceptez-vous pour la même raison la non réalisation de la rénovation des infrastructures (routes, ponts, tunnels, rails) dont l’état est pitoyable risquant la vie des usagers ? Précision, l’état des routes sous le privé n’est pas en meilleur état que celles sous la responsabilité directe de l’Etat.
        J’ai parlé d’infrastructures à la base et non de protections sociales. D’accord avec le fait que les protections sociales (et non dépenses, je vous prie, encore un mot de monétariste) sont financées par l’impôt. Vous omettez que la France a la plus forte productivité au monde grâce à ce système de protection … Les infrastructures se financent par l’emprunt. Or aujourd’hui, cet emprunt se fait sur les marchés financiers et non auprès d’une banque nationale comme en Chine. Outre les marchés (libéral), la Chine a surtout un système interne qui ressemble à celui de la France après la Libération : commissariat au plan (dirigisme) qui répond aux besoins de la population (infrastructures) financés par sa monnaie dont la valeur dépend de l’utilité pour la population. Cà c’est de l’économie physique.

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      • Julie Péréa // 29.03.2019 à 19h15

        Vous devriez vous demandez pourquoi l’ambassadeur américain considère que la signature du protocole d’accord entre l’Italie et la Chine est un cas de casus belli ?
        Alors que cette coopération italo-chinoise vise à doter l’Italie d’infrastructures notamment dans le sud italien, à réaliser l’étude de faisabilité de la revitalisation du Lac Tchad, encore des infrastructures (canaux, ports intérieurs) pour le développement de 100 millions de personnes contre la survie de 30 millions actuellement.
        Vous devriez vous demandez pourquoi nos industriels portuaires ont peur de la réalisation des projets à l’Est de l’Europe dans le cadre des Nouvelles Routes de la soie. Ils ont peur et considèrent qu’ils sont morts si de tels projets en Europe de l’Ouest (Canal-Seine-NOrd ; Haropa) ne se réalisent pas à cause de l’austérité, pardon de l’austérité budgétaire.
        Ce n’est pas que je n’y comprends rien, c’est juste que nos visions de l' »économie » sont opposées et irréconciliables ! Je vous parle d’êtres humains vous me répondrez, équilibre budgétaire !

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  • Patrick // 29.03.2019 à 10h05

    Désastre humanitaire !!
    Un site web très fourni en informations militaires ( armements , spécifications , budget ) prévoit un effondrement rapide des budgets militaires à horizon 2025. C’est proprement catastrophique pour les ventes d’armes.
    Euhh !!! juste un détail , l’effondrement des budgets est surtout du à un effondrement économique à court terme.
    On retrouve des références à ce site dans des documents de l’OTAN, ils doivent donc avoir une bonne réputation dans le petit monde de l’armement.

    Le scénario est intéressant , dommage qu’ils ne le développent pas plus.
    http://www.deagel.com/country/forecast.aspx

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    • Brainspotting // 01.04.2019 à 14h32

      Merci ! J’ai recherché ce site depuis plus d’un an impossible de remettre la main dessus ! Vous souvenez-vous de comment vous êtes tombé dessus en premier lieu ?

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  • Le Rouméliote // 29.03.2019 à 10h40

    Presque rien à redire sur le système financier mondial. Il ne m’a rien appris, mais c’est très pédagogique. Seuls bémols : la dette privée en France de 133% du PIB est bien inférieure à celle de la plupart des autres pays industrialisés ; l’économie réelle en croissance lente depuis 30 ans, certes, mais, comme par hasard, ne dit pas POURQUOI ! Rien sur la démographie, ni sur le fait, qu’arithmétiquement parlant, plus la production s’accroît d’une année sur l’autre, plus il est improbable que la croissance se maintienne au niveau élevé précédent, ni sur l’allongement des processus de production avec le « progrès » technologique qui renchérit mécaniquement les coûts des investissements pour des marchés de moins en moins solvables car, soit ils sont composés de populations pauvres, soit ils sont saturés, soit ils sont formés de gens dont il a fallu baisser les revenus pour pouvoir alimenter la machine infernale de gains de productivité toujours plus aléatoires et, en même temps, coûteux et ce, dans le cadre d’une économie financiarisée.
    Quelques belles phrases, comme « le réel ne s’identifie pas à mon désir », rappel de « l’usus, fructus, abusus », le vœu d’obéissance où il a cloué le bec à l’interviewer (désagréable !)…

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  • Louis Robert // 29.03.2019 à 15h11

    Je suis sans cesse émerveillé par la naïveté des « décideurs » (et des citoyens) devant l’effondrement systémique, global, en cours. En effet, on ne semble pas du tout mesurer l’ampleur mondiale, planétaire de ce dont il est question. Tout se passe comme si on pouvait sereinement choisir de ne pas agir, chacun croyant pouvoir s’y préparer et ainsi y échapper en se réfugiant quelque part à l’abri des conséquences inéluctables. Quelle folle illusion! Quelle ignorance elle trahit!

    À cet égard le témoignage de Gaël Giraud sur la réaction des financiers de la City (voir @ 53.35 – 1.02) est hallucinant. Avouer avoir décidé de ne rien faire puis de courir se mettre, et les siens, à l’abri, voilà en effet une magnifique recette pour prolonger l’agonie, le temps pour les hypothétiques survivants d’envier les morts.

    Force irrésistible du déni… jusqu’à la fin. Il faut lire, de Nevil Shute, « On the Beach ». Et pourquoi pas, « The Sixth Extinction », par Elizabeth Kolbert?…

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  • Arthur Lepic // 29.03.2019 à 18h47

    Ce qui rabaisse absolument cet entretien est le déni de l’urgence énergétique pour faire la part belle à l' »urgence climatique ».
    Ne constatez-vous pas que l' »urgence climatique » est un subterfuge de la finance mondiale pour tirer ses pions avant la {catastrophe} énergétique ? En ce qui les concerne, l’urgence est de s’acheter des terres en Nouvelle-Zélande, construire un bunker auto-suffisant et faire interdire les armes automatiques en prévision du choc brutal qui s’annonce.
    Après nous pourrons nous bouffer les uns les autres : ils s’en foutent.

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    • Caliban // 30.03.2019 à 00h26

      Derrière urgence climatique il y a :
      • la perte de la biodiversité, qui aboutit à une biosphère moins résiliente
      • le réchauffement des océans, aux conséquences multiples dont la montée des eaux et la modifications des courants
      • extrêmes climatiques régionaux avec des migrations massives de populations affamées
      • la fonte des glaciers …

      Et implicitement, s’adapter au dérèglement climatique passe par la sobriété énergétique. L’objectif est la fin des énergies fossiles d’ici 2050 dixit M. Giraud. Je ne vois absolument pas où est le déni.

      En outre faire le reproche à M. Giraud de ne pas vouloir voir la réalité en face me semble un peu présomptueux. Si l’interview ne vous a pas plus, pourquoi ne pas simplement noter que l’accent sur la question énergétique n’y était pas à votre goût assez prononcé. Au lieu d’essayer de lui trouver un pathologie psychique (https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ni) ?

      Parce qu’à ce jeu-là, un esprit un peu mal tourné pourrait se demander s’il n’y a pas quelques sujet à inquiétude à avoir vous concernant lorsque on vous lit :  » l’”urgence climatique” est un subterfuge de la finance mondiale  » ?

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      • Tepavac // 31.03.2019 à 13h04

        Bonjour Caliban,
        Arthur dit une chose différente;

         » le déni de l’urgence énergétique pour faire la part belle à l’”urgence climatique”.

        Auquel il ajoute que c’est la volonté d’un tiers, ici la finance, de promouvoir une politique qui les maintient au pouvoir en Amalgamant deux réalités, la gestion pitoyable de notre environnement d’un côté et de l’autre, l’evolution climatique naturelle de la planète qui est totalement indépendante de notre volonte, enfin pour l’instant.

        Et donc, face a ces deux crises, il repond a juste titre, sans énergie pas d’action.
        Ceci se discute, nous pouvons en debattre autrement que par des préjugés ou des intimes convictions, c’est possible n’est-ce pas ?

        Enfin la physique à ses règles, la vie à ses lois, l’intelligence a sa logique defini par ses lois et sommes toutes, en dépit de nos vielles croyances de liberté, nous sommes tous gouverné par des cadres qui limitent notre indépendance et nous « canalisent » entre ces limites.

        Mais dans cette histoire, et c’est le comble de la supercherie, c’est de faire croire aux populations Européennes, que le monde entier va venir nous envahir a cause du dérèglement climatique. Qui comme chacun le sait, notre beau pays ne sera pas touché par dame nature.

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  • Arthur Lepic // 29.03.2019 à 19h24

    Pour info j’étudie la collapsologie depuis 2002 (élève de Jay Hanson, dieoff.org) et j’ai été publié et traduit sur la question.
    L’aspect financier n’est que superficiel.
    Le problème est le rapport énergie disponible par habitant / complexité.
    On pourrait tous vivre très heureux avec la même quantité d’énergie par habitant, mais sans Internet, voitures personnelles, etc…. Et notre société serait plus durable.
    Mais la Raison a cédé face à l’Hubris !

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    • Sandrine // 29.03.2019 à 20h23

      Internet permet de moins utiliser sa voiture et de moins se concentrer dans les villes, non? C’est plutôt une façon de favoriser les économies d’energie, non?

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    • Caliban // 29.03.2019 à 21h39

      @Sandrine

      Arthur vous répondrait certainement de façon plus circonstanciée.

      A ma connaissance aucun bilan carbone n’a été réalisé sur le télétravail
      • les avantages du télétravail du point de vue des GES existent (la plus évidente, une moindre mobilité)
      • mais ils sont bien loin de compenser la gabegie énergétique d’internet en général (à titre d’exemple l’e-commerce), et s’agissant de son usage en mode télétravail il y a également un coût (usage intensif des serveurs, vidéo-conférences, …)

      Pour aller plus loin : https://www.greenpeace.fr/il-est-temps-de-renouveler-internet/

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      • zx81 // 30.03.2019 à 09h10

        Le stockage des Big data est immensément énergivore. Et avec la venue de la 5G et des objets connectés cela va se démultiplier.

        J’aime bcp GG mais est-il assez radical ? Pourquoi ne pas remettre en cause la création monétaire par les banques privées, le mondialisme (une des sources majeur du réchauffement et des pollutions), …
        Son approche se veut peut-être plus pragmatique.
        C’est toujours stupéfiant d’entendre qu’il n’y a jamais eu autant d’argent en circulation et qu’il suffirait d’en détourner une partie (ou d’en créer) pour résoudre tous nos problèmes. Pas seulement climatique, mais environnemental et social.

        Les politiques n’ont donc aucune excuse.

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      • Caliban // 30.03.2019 à 16h39

        « J’aime bcp GG mais est-il assez radical ?  »

        Deux considérations à ce sujet :
        • ne pas se fier à son ton posé
        • Gaël Giraud est une « anomalie » dans l’administration, vous n’y trouverez pas plus radical à mon avis (« il faut avoir abandonné les énergies fossiles en 2050 ») car il est tenu statutairement à une certaine retenue

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  • fanfan // 30.03.2019 à 12h44

    >>> Bolkenstein est de retour : la prise de pouvoir de la Commission européenne sur les services
    « Les institutions européennes négocient actuellement de nouvelles réglementations du marché unique qui pourraient avoir un impact grave et clairement négatif sur les prises de décision des parlements, des assemblées régionales et conseils municipaux à travers l’Europe. La Commission propose de mettre en œuvre la Directive Services – c’est-à-dire la Directive Bolkestein – d’une manière extrêmement intrusive et inédite. Pour faire court, la Commission souhaite avoir le droit d’approuver ou de remettre en cause de nouvelles lois et autres mesures entrant dans le domaine de la directive. Et le domaine de la directive concerne un large éventail de sujets : urbanisme, politique du logement, politique énergétique, distribution d’eau, gestion des déchets etc.
    L’opposition au projet de la Commission se fait de plus en plus grande, en particulier de la part des conseils municipaux, dont la capacité à agir pourrait être durement restreinte dans de multiples secteurs si le projet est adopté. Les conseils municipaux n’ont pas été convenablement informés des implications du projet, aussi beaucoup d’entre eux découvrent tardivement que même les municipalités devront demander la permission de la Commission avant d’adopter toute mesure relevant du domaine des services. (…)
    https://corporateeurope.org/fr/power-lobbies/2018/12/bolkenstein-est-de-retour-la-prise-de-pouvoir-de-la-commission-europ-enne-sur

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    • fanfan // 30.03.2019 à 12h47

      Le projet a été déposé en 2016, et il est très avancé. Au moment où ce texte est écrit, les délégués des Etats membres (le Conseil) négocie avec le Parlement européen dans le but de trouver un terrain d’entente. Le président des négociations – le gouvernement autrichien – voudrait conclure les négociations avant de passer la présidence du Conseil au gouvernement roumain. Ensuite, les seules étapes qui resteraient sont un vote au Parlement européen et au Conseil.

      Nous avons peu de temps pour agir, et la question est alarmante, puisque le projet pourrait miner et altérer fondamentalement la démocratie locale et la participation citoyenne à travers l’UE, ainsi que la capacité des autorités à répondre aux demandes des électeurs et électrices en faveur de règlements pris dans l’intérêt général. Plus tôt nous nous mobiliserons, mieux ce sera.

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      • fanfan // 30.03.2019 à 12h58

        >>> « New documents increase concerns over the controversial reform to the Services Notification Procedure (“Bolkestein Directive”), which could radically expand EU Commission powers over national and municipal services regulation: 55 files obtained via access to documents requests show the heavy influence of big business lobbies over the proposal. The next negotiation round on the proposal is imminent – a deal would constrain democratic decision-making in member states on everything from housing, to water and local planning. (…)
        https://corporateeurope.org/power-lobbies/2019/02/vetoes-please-lobbyists-corporations-behind-services-power-grab-commission

        An open letter to European Commissioner Bieńkowska by Corporate Europe Observatory and Copenhagen City Councillor Ulrik Kohl has just been mailed. On behalf of 12 organisations, including both civil society groups and political parties involved in running major European cities (Amsterdam, Barcelona and Grenoble), the letter expresses strong concerns about flaws in the European Commission’s preparation of the Services Notification Procedure Directive, currently in trilogue negotiations.

        The Commission’s failure to balance stakeholder input has led to a draft which is biased in favour of corporate interests and puts local democracy on the line. In addition, the Commission violated its own transparency requirements for public consultations throughout the process – and has still not published any of the stakeholder feedback it received : https://corporateeurope.org/power-lobbies/2019/02/basis-services-directive-reform-flawed-civil-society-complains-commission
        Attached files:
        PDF icon open_letter_to_commissioner_bienkowska.pdf : https://corporateeurope.org/sites/default/files/attachments/open_letter_to_commissioner_bienkowska.pdf

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  • Haidar // 01.04.2019 à 16h38

    Je sais pas pour vous, mais après visualisation de cette vidéo, il me semble que ce gars fait un boulot de salut public en infiltrant les hautes sphères du pouvoir et des institutions financières, pour mieux les dénoncer en y mettant les gants pour ne pas s’en faire exclure précipitamment…
    Il dénonce, mais pas que… En filigrane un appel à la révolte (ça urge) pour arrêter ces malades cyniques et égoïstes…
    Chapeau bas monsieur Giraud…

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