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30.avril.201930.4.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire : Les sondages nuisent-ils à la démocratie ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 15-04-2019

Frédéric #Taddeï reçoit : – Mathias Reymond, journaliste, animateur d’Acrimed

– Ludovic Torbey, co-fondateur de la chaîne Osons Causer

– Marie Gariazzo, directrice adjointe du département opinion de l’IFOP

– Bruno Jeanbart, directeur général adjoint de l’institut de sondage OpinionWay

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 15-04-2019

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Commentaire recommandé

TVI // 30.04.2019 à 08h25

Il y a aujourd’hui bien longtemps, vers l’An 2000, j’ai effectué une mission informatique dans un des plus grands instituts français de sondages, qui existe toujours.
Et je me suis intéressé à la manière dont on faisait des sondages.
D’abord, les personnes sondées, le « panel », se cooptaient les unes les autres. Facile à comprendre : à chaque sondage, elles touchaient un petit quelque chose. Deux ou trois sous, pas plus, mais c’était toujours ça de pris.
On les appelait de manière tellement systématique, elles et elles seules, qu’on leur fournissait un combiné téléphonique spécial, auquel on avait rajouté trois boutons. On ne leur posait aucune question, on leur demandait juste d’appuyer sur l’un des trois boutons. Appuyer sur le premier voulait dire « oui », appuyer sur le second voulait dire « non », et une pression sur le troisième signifiait « chais pas – m’en fous ».
C’est de cette manière hautement scientifique et professionnelle qu’étaient faits tous les sondages de cet institut. Je suppose qu’aujourd’hui les heureux sondés professionnels ont une appli spéciale sur leur smartphone…
Quand le sondage, pourtant scientifique, ne répondait pas aux attentes du client, on déclarait gravement que « le panel n’était pas assez représentatif » et on appliquait de légers coefficients correcteurs tous plus scientifiques les uns que les autres et pouvant atteindre 200% ou même plus ( le pire est que je n’exagère même pas ).
Cette expérience enrichissante m’a enlevé définitivement tout intérêt pour les sondages…

22 réactions et commentaires

  • TVI // 30.04.2019 à 08h25

    Il y a aujourd’hui bien longtemps, vers l’An 2000, j’ai effectué une mission informatique dans un des plus grands instituts français de sondages, qui existe toujours.
    Et je me suis intéressé à la manière dont on faisait des sondages.
    D’abord, les personnes sondées, le « panel », se cooptaient les unes les autres. Facile à comprendre : à chaque sondage, elles touchaient un petit quelque chose. Deux ou trois sous, pas plus, mais c’était toujours ça de pris.
    On les appelait de manière tellement systématique, elles et elles seules, qu’on leur fournissait un combiné téléphonique spécial, auquel on avait rajouté trois boutons. On ne leur posait aucune question, on leur demandait juste d’appuyer sur l’un des trois boutons. Appuyer sur le premier voulait dire « oui », appuyer sur le second voulait dire « non », et une pression sur le troisième signifiait « chais pas – m’en fous ».
    C’est de cette manière hautement scientifique et professionnelle qu’étaient faits tous les sondages de cet institut. Je suppose qu’aujourd’hui les heureux sondés professionnels ont une appli spéciale sur leur smartphone…
    Quand le sondage, pourtant scientifique, ne répondait pas aux attentes du client, on déclarait gravement que « le panel n’était pas assez représentatif » et on appliquait de légers coefficients correcteurs tous plus scientifiques les uns que les autres et pouvant atteindre 200% ou même plus ( le pire est que je n’exagère même pas ).
    Cette expérience enrichissante m’a enlevé définitivement tout intérêt pour les sondages…

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    • alain maronani // 30.04.2019 à 21h20

      Malheureusement our vous ces m/thods sont largement choses du passé..les appels se font par informatique..

        +0

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  • Catalina // 30.04.2019 à 08h39

    Encore faudrait-il qu’il y ai démocratie, la représentativité n’a rien à voir avec elle, c’est une cooptation des pouvoirs afin de servir le mieux possible le maitre qu’ils se sont choisit, maitre jamais choisit par ceux qui votent.
    Depuis 2005, employer le terme « démocratie » est un mensonge à part entière

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    • calal // 30.04.2019 à 12h56

      lors de la campagne electorale de 2007,sarko a prevenu qu’il s’asseoirait sur le referendum et qu’il fixerait un abattement de 300 000 euros/enfant/10ans sur les heritages s’il etait elu. Nous sommes encore en democratie,mais il devient de plus en plus couteux a nos dominants d’acheter une facade democratique.Bientot effectivement ,on peut craindre qu’ils fassent leurs calculs et qu’ils decident qu’une dictature coute moins cher et fait peut etre aussi bien le boulot.

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    • alain maronani // 30.04.2019 à 21h27

      Ca ne vous fatigue pas d’utiliser le même argumentaire peu importe le sujet ?..Ne vous plaignez pas trop de la démocratie que vous semblez tant haïr en France. je vais vous envoyer visiter la Chine (parti unique, censure, prisonniers politiques, etc..) ou le Tadjikistan ou ces états en Afrique ou le jour du vote..même les bêtes fauves sortent de la jungle pour élire le président…La paranoïa permanente qui semble régner en France peu importe le sujet est accablante. Vous avez aussi l’Arabie Saoudite, l’Iran, L’Egypte et ses coups d’.état,,,les 35 % des gens qui ne se sont pas déplacés pour voter n’ont aucun droit de se plaindre…Embrassez-le sol en France de temps en temps.

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  • Marie // 30.04.2019 à 09h00

    Lors de mes études universitaires, j’ai appris que la réponse référendaire aux sondages dépendait expressément de la formulation de la question posée; en d’autres termes, l’obtention de la réponse est sûre en fonction de la « forme » de la question.Par voie de conséquence, OUI les sondages nuisent à la démocratie, si tant est qu’elle existe…

      +35

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  • J // 30.04.2019 à 09h43

    Quand on demande aux gens s’ils sont pour ou contre l’IVG on n’a pas les mêmes résultats qu’en leur demandant s’ils sont pour ou contre l’avortement (exemple d’école entendu de la bouche d’une pro des sondages). Par ailleurs, on demande couramment quel est le plus ou le moins ceci ou cela dans une liste fermée, limitée (typiquement, personnalité préférée des Français…), et le résultat sera diffusé comme si la liste était ouverte (on désigne vraiment qui on veut). Ce n’est pas forcément de la manipulation délibérée (une liste fermée, c’est plus simple à traiter donc ça coute moins cher).

    Mais alors, s’il est déjà difficile de faire quelque chose de rigoureux avec les plus honnêtes intentions, si le client (de l’Institut) a autre chose en vue que la rigueur et la précision…

    Et ne pas trop se fonder sur les sondages préélectoraux (pas si mauvais que ça) parce qu’ils sont la principale vitrine et qu’ils ont intérêt à ne pas (trop) se planter. Les instituts de sondages sont des entreprises destinées à faire du profit.

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    • alain maronani // 30.04.2019 à 21h41

      Je ne connais pas beaucoup d’entreprises qui peuvent se permettre de ne pas faire de profits…

        +2

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  • Moussars // 30.04.2019 à 10h22

    Surtout lorsqu’on sait à qui appartiennent les instituts de sondages et la couleur idéologique de leurs dirigeants (par exemple Parisot * l’ancienne patronne du medef)…
    En somme, c’est comme pour les médias mainstreams !
    2005 en est un exemple d’école…
    [Elle est notamment membre du conseil économique, social et environnemental, où son absentéisme a été remarqué et dont elle a même failli être radiée.
    Le 1er octobre 2018, elle devient présidente de la banque américaine Citi en France].
    Moralité : les sondages ne servent que leurs commanditaires pour manipuler et devraient être interdits, constitutionnellement, et les fuites sévèrement condamnées par de la prison ferme au nom du B.a.b.a. de la démocratie !!!

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  • Jules Vallés // 30.04.2019 à 11h15

    Les sondages nuisent-ils à la démocratie ?
    Les sondages, je ne sais pas, mais les sondeurs, OUI !!!

      +11

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  • Kiwixar // 30.04.2019 à 12h25

    Les sondages frauduleux permettent la fraude électorale. Quand les « résultats » sont conformes aux « sondages » effectués par les officines oligarchiques, peu de gens (complotistes!) iront se poser des questions sur un possible bourrage d’urne, sur la compilation effectuée par le pouvoir en place (Ministère de l’Intérieur), sur les aberrations statistiques. Peu de gens remettront en cause le résultat. Emballé c’est pesé.

      +15

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  • Louis Robert // 30.04.2019 à 12h47

    Il y a belle lurette que les sondages sont devenus des moyens par excellence de manipulation et d’orientation de l’opinion publique. Il faut avoir été dans un coma permanent et très profond pour ne pas s’en être aperçu.

    « La démocratie »? Connais pas.

      +13

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  • Opp’s // 30.04.2019 à 13h52

    A partir du moment où la tendance est de ne plus même croire au suffrage universel ni à la démocratie représentative , il est évident que le sondage n’ aucune légitimité.
    D’ailleurs le suffrage universel pourrait être considérer comme une sorte de sondage hyper-bodonné, en grandeur réelle , manipulé avant même sa réalisation, et il conviendrait donc de ne considérer comme réel et authentique que la partie qui refuse de s’exprimer , soit les bulletins blancs, et mieux encore, l’ensemble , pur et vraiment signifiant, des abstentionnistes.

    D’ailleurs, il faut aller au bout du processus lui-même qui est qu’au fond , l’expression , l’idée même d’une volonté d’exprimer une opinion personnelle est une conception illusoire et archaïque des choses , un piège de la techno-structure, surtout s’il s’agit d’une opinion à prétention individuelle.

    Seule compte le « peuple » , débarrassé lui-même de son interprétation petite-bourgeoise du système, c’est à dire en vérité le « non-peuple »

      +0

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  • Haricophile // 30.04.2019 à 14h39

    Les téléphones sont utilisés par tous les criminels. Faut-il interdire les téléphones ?

    La question est stupide, un sondage est un outil. Il faut interdire les usages délictueux et trompeurs de l’outil et non interdire l’outil.

    Je vais finir par vous ressortir des citations millénaires comme « Quand on frappe un chien avec un bâton, le chien attaque le bâton »

      +0

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  • 1Direct // 30.04.2019 à 18h13

    Tout a été dit dans les différents commentaires. De la formulation des questions aux « corrections » apportées en passant par les panels « systémiques ».

    Par contre il y a 2 points qui sont à ajouter et qui me hérisse le poil régulièrement.
    La 1er est la présentation des résultats. Il est quotidien d’annoncer un 2éme ou même un dernier comme le si c’était le 1er. Le vainqueur. Surtout durant les périodes pré-électorales, ne parler que celui que l’on mettre en valeur qui est classé xiéme genre « Bravo il a 18%! ». J’exagère à peine, regardez vous verrez.
    Ma remarque pourrait paraitre anodine, voire mesquine, mais l’influence sur les auditeurs/lecteurs n’est pas sans conséquence. Elle permet de mettre en le sujet voulu, avec l’appui de discours ad-hoc, et de minimiser les autres, voire les ignorer.

    Le 2éme point est tout aussi vicieux. Rare sont les fois ou l’on parle de la marge d’erreur du sondage.
    En général annoncées entre 2 et 3%, en réalité elles vont de 2% à 5% (rarement plus, rarement moins).
    En clair cela veut dire qu’avec une marge d’erreur de 3% (Taux fréquent) un classement annoncé avec un premier 30% et l’autre à 27% peut tout à fait être inversé. Si si, le 2éme devient le premier. Demandé à notre hôte Olivier les statistiques c’est son métier il confirmera (Bonjour Olivier ?).
    Là encore la perception des gens finit par changer surtout lorsque ce résultat est répété à l’envie sur toute les chaines et journaux.

    Pour des élections, ces 2 points, accompagnés des discours qui « vont bien », influence les votent des gens. Qu’on le veuille ou non.

      +1

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    • 1Direct // 30.04.2019 à 18h23

      Un exemple:
      Actuellement on parle des tranches d’impôts.
      On nous annonce (et ce n’est pas un sondage) que 57% des foyers fiscaux ne paient pas d’impôt sur le revenu. C’est à dire un revenu par personne inférieur à 10.000€/an (j’arrondis).
      Certains hurle au scandale qu’il y ait autant de non imposable.
      Ah oui !
      Alors laissez moi vous présenter les choses autrement.
      EN CLAIR CELA SIGNIFIE QUE 57% DES FRANÇAIS TOUCHENT MOINS DE 10.000€/an SOIT 833,33€ /MOIS !!!!

      Qu’est ce qui est le plus scandaleux, dire que 57% des français ne paient pas d’impôts ou dire que 57% des français touchent moins de 833€/mois?

      Vous voyez c’est juste une question de présentation mais la présentation du sondage n’a pas du tout le même effet.
      Dur dur d’apprendre que les revenus soient si bas., non?

        +9

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  • alain maronani // 30.04.2019 à 21h38

    Je préfère les sondages aux dictatures et régimes autoritaires ou pire qui nous entourent qui eux ne s’embarrassent pas des résultats des sondages…On devrait de temps en temps rappeler aux français, peu importe qui est au pouvoir, que le système démocratique français fait encore envie de part le monde. Ceux qui nous parlebt des maïtres en boucle…devraient demandet un avis à ceux qui se font bastonner sans ménagement dans des geoles infämes..privés de tout droits, sans jugement, sans avocat…

    Ces lamentations sur la représentation parlementaire sont aussi anciennes que la révolution française ou les membres du Comité de Salut Public ou le Comité de Surëté étaient renouvellés du tiers tous les mois, la Convention du tiers tous les 3 mois (plus les chiffres en tête)..Résultats..Napoleon, le directoire, l’empire…

      +1

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    • Alain // 01.05.2019 à 06h05

      Bref, nous sommes en démocratie parce que c’est pire ailleurs….
      Et si d’aucun souhaite le changement, ce sera l’horreur….

        +8

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      • ouvrierpcf // 02.05.2019 à 16h41

        Monsieur Maronani Alain moi je ne sais pas mais moi j’ai voté NON en 2005 au référendum sur le TCE ,lors de la soirée télévisée et selon le journal Officiel le NON a emporté le suffrage Pourquoi alors depuis le OUI est mis en place en FRANCE ?
        la convocation du PARLEMENT à VERSAILLES !! pour valider ce OUI par une traitrise de Messieurs LANG et des verts EELV de l’époque vous trouvez cela démocratique et représentatif?

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  • L’aieul // 30.04.2019 à 23h41

    La réalité est bien pire, ce sont les anti-sciences (qu’en bonne novlangue on appelle « sciences sociales ») qui tuent la démocratie.
    Les anti-scientifiques sont dur à la tache et ont quasiment réussi à faire tuer la pensée cartésienne dans le domaine académique, ils ont réussi à imposer l’anti-science du « je prends un exemple, je l’étends à une généralité » en la déguisant dans une glose verbeuse pseudo-scientifique qui prétends même que la preuve scientifique est relative.
    Que les économistes, sociologues, sondeurs, psychologues, historiens, etc… arrêtent de prétendre qu’ils sont autre chose que des idéologues (litt. « des gens qui parlent d’idées et d’idéaux ») au lieu de se prétendre être des scientifiques et vous verrez que ça ira beaucoup mieux.
    Au lieu de ça on a des myriades de gens qui parlent d’une expérience à la fac (donc faite par une poignée d’étudiants… sur une poignée d’étudiants) comme des éléments tangibles de tel ou tel caractère de la société quand c’est pas de l’espèce humaine…
    Et une fois qu’on t’as appris ça à l’école ben tu te mets à croire que les sondages, c’est scientifiques.
    Alors qu’en vrai c’est l’augure des temps modernes.
    L’obscurantisme vient du monde académique. La censure de la presse. Et bien sur le totalitarisme des gens qui se croit démocrates.
    Bienvenue à la fin d(u)’un monde.

      +3

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    • Sophia // 02.05.2019 à 21h35

      Pas d’accord. Les recherches en sciences sociales peuvent être menées de façon très rationnelle et scientifique et donner lieu à des connaissances solides sur le fonctionnement de l’esprit humain. Tellement solides qu’elles sont utilisées de par le monde à toutes sortes de fins, parfois nobles… et parfois moins: comment laver le cerveau d’une personne, comment faire « craquer » n’importe qui en moins d’une semaine, comment modifier vos habitudes de consommation, comment orienter l’opinion sur telle ou telle question, comment vous rendre accro à une appli… Rassurez-vous, nous avons en sciences sociales des gens qui font de réelles découvertes.
      A tel point que je me prends parfois à souhaiter que les sciences sociales soient vraiment un repaire de charlatans, voyez-vous…

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  • Jean Aymard // 02.05.2019 à 13h13

    Le sondage est essentiellement manipulateur.
    D’abord, il ne sert à rien. Savoir quelle tendance politique se dessinerait lors de l’élection n’a aucun intérêt DEMOCRATIQUEMENT parlant. Il ne sert qu’à faire parler les éditocrates et autres moulins à vents.
    Par contre, là où il dessert, c’est qu’il « prémâche » le boulot médiatique, dans le sens où il permet aux médias de ne parler et mettre en avant qu’une poignée de candidats, au prétexte qu’ils seraient les « favoris ».
    Et c’est là que le bât blesse, car cela a pour corollaire une réduction drastique des débats démocratiques, les sus-dit candidats ayant généralement peu ou prou le même discours. On réduit la portée des discutions, on simplifie les choix, on oblitères les options trop divergentes. Donc on appauvrit le champ des réflexions et des options politiques, en somme.
    L’autre effet des sondages est lui psychologique. C’est ce qu’on pourrait appeler l’effet « PMU », voire l’effet « vote utile ». Quand on présente les sondages comme étant quasiment le futur résultat des votes à venir, le Français moyen y voit là la réalité à venir, quand bien même rien n’est fait ! Il y a alors une réaction inconsciente de porter son vote vers « ceux qui ont une chance de gagner », fût-ce pour un scrutin proportionnel à un tour ! Car l’inconscient moyen est rétif pour aller mettre un nom de « perdant », pour ne pas s’y associer. Il ira plutôt mettre le nom d’un des premiers de la liste, même s’il ne porte pas du tout ses idées.
    Le sondage est donc antidémocratique !

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