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25.janvier.201925.1.2019 // Les Crises

France 2 célèbre les dividendes record du CAC40. Par Samuel Gontier

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Source :Télérama, Samuel Gontier, 11-01-2019

Plus les entreprises du CAC40 distribuent de dividendes, mieux se porte l’économie, certifie mercredi le “20 heures” d’Anne-Sophie Lapix grâce à des “spécialistes” qui n’ont rien à envier à ceux des chaînes info.

Après un sujet sur la cagnotte en faveur du « boxeur » Christophe Dettinger, la présentatrice de BFMTV enchaîne fort à propos : « Emmanuel Lechypre, là, on est sur une autre cagnotte ce matin, avec d’autres montants. » Et d’autres bénéficiaires. « Les entreprises du CAC40 ont versé l’an passé 57 milliards d’euros à leurs actionnaires, c’est du jamais vu depuis 2007. »« 57,9 milliards d’euros », précise Anne-Sophie Lapix sur France 2. « 57,4 milliards », corrige le titre du 20 heures.« Est-ce le signe d’une bonne santé des grandes entreprises françaises ? » Certainement.

« Une année record pour les entreprises du CAC40, trompette le reportage de France 2, avec des dividendes qui atteignent des sommets. Est-ce une bonne nouvelle ? Oui. »Qu’est-ce que je disais ? « Car cela veut dire que ces groupes sont en bonne santé. » Mieux, ils pètent la forme. « Selon des spécialistes… » S’ils sont « spécialistes », faisons-leur confiance. « …Ces dividendes versés à certains actionnaires comme les fonds de pension bénéficient aussi à l’économie française… » Gloire aux fonds de pension anglo-saxons qui financent notre économie ! Qu’attend-on pour les développer en France ?

« C’est une très bonne nouvelle de pouvoir distribuer de l’argent, estime un spécialiste. Parce que cet argent, il sert notamment aux fonds de pension de retraites. Et pour distribuer des retraites, il faut créer des richesses. » Pour les retraités américains, omet de préciser France 2, qui semble vouloir convaincre les Français d’abandonner la retraite par répartition.

« Mais ces dividendes sont-ils versés au détriment des investissements et des salariés ?, interroge la journaliste. Pour les experts… » S’ils sont « experts », faisons-leur confiance.« … Les versements donnés aux actionnaires n’ont pas diminué les investissements de ces groupes. » Ce qui n’a pas l’heur d’éveiller la curiosité de la reporter. Pourtant, les investissements auraient dû être dopés par l’allègement de la fiscalité du capital. C’est ce que promettait le gouvernement : ces dividendes, bénéficiant de la flat tax et n’étant plus soumis à l’ISF, allaient directement s’investir dans l’économie. Las, le ruissellement n’a pas eu lieu. Au lieu de quoi, les détenteurs de capitaux en ont profité pour fortement réduire leurs dons aux fondations, aux associations caritatives, puisqu’ils ne sont plus déductibles d’un ISF qui n’existe plus.

Attention, ne ratez pas les vingt secondes royalement accordées par France 2 à la seule voix discordante de son enquête. « En revanche, ce syndicat de Total affirme que les salaires ont été impactés. » « Pour permettre de rémunérer les actionnaires, soutient un élu de la CGT, certains salariés n’ont pas eu d’augmentation couvrant l’inflation, ils ont donc gagné moins d’argent. » Mais peut-on faire confiance à un représentant de la CGT, forcément aveuglé par l’idéologie ? Pour en avoir le cœur net, je consulte les spécialistes des chaînes info.

« Vous avez une économie qui s’est formidablement bien portée depuis dix ans,explique Eric de Riedmatten sur CNews. Les entreprises ont serré les coûts… » En « externalisant » à tour de bras, en « mutualisant » à tout va… « … Elles ont serré les vis et parfois, on le dit, les salaires… Et donc cela fait des dividendes historiques. »Ça alors ! Le chroniqueur éco, en accord avec la CGT, semble convenir que […]

Suite à lire sur : Télérama, Samuel Gontier, 11-01-2019

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Commentaire recommandé

Daniel // 25.01.2019 à 07h30

Jean Fourastié avait énoncé qu’il y avait 3 secteurs dans l’économie :
le secteur primaire qui est très réceptif au progrès technologique, (initialement l’industrie),
le secteur secondaire qui est moyennement réceptif au progrès technologique (initialement l’agriculture),
le secteur tertiaire qui n’est pas réceptif au progrès technologique (initialement le tertiaire : le temps (et le prix) d’une coupe de coiffeur restant la même quel que soit le développement du pays).
chacun de ces 3 secteurs pouvait évoluer en fonction des découvertes. Ainsi l’informatique a révolutionner beau nombre de métier dit tertiaire (la comptabilité et alia…)
Cette vision permettait de comprendre le fonctionnement de l’économie jusque dans la moitié des années 1975.
Par contre, comme il l’a reconnu, ce modèle ne fonctionne plus après…
en y regardant de près, il manque le 4 ieme secteur : le parasitisme financier : lui, il est indépendant du progrès technologique, il se défini comme un ténia ou un tique qui prend les richesses sur le dos de son hôte (dividende, rachat d’action, dette financière) puisqu’il « détruit » l’économie physique en prélevant les bénéfices créés par des gens pour le placer dans la bulle financière (simple ligne comptable sur un ordinateur).
Se faisant, c’est comme si l’équivalent de 1 à 2 mois de travail humain était prélevé chaque année pour le plaisir de quelques Picsou.

43 réactions et commentaires

  • Philippe30 // 25.01.2019 à 06h48

    Si les entreprises ont dopé leur croissance cela est toujours en grande partie sur le dos des salariés.

    Un juste retour serait de doper le salaire des salariés afin par effet de raz de marée de doper la croissance Française.

    Le raz de marée étant largement plus profitable qu’un pseudo ruissellement qui s’évapore dans les optimisations fiscales et autres artifices anti redistribution.

    On voit bien l’effet de la réduction de l’ISF à la seule partie immobilière qui a créer un appel d’air sur les dividendes boursiers qui n’iront pas dans l’investissement mais se rajouter à la thésaurisation et la captation de patrimoine des plus riches.

    Autre sujet ; L’affaire de l’aéroport de Toulouse promet d’être explosive , un article de Médiapart tourne ca sent le Macron cramé

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    • Patrick // 25.01.2019 à 11h14

      l’aéroport de Toulouse !!
      l’actionnaire chinois a 49% mais l’état et les collectivités locales ont encore 51% et ils n’ont rien vu arriver , on peut se poser le question du pourquoi , incompétence ou complicité ? ou un peu des deux ?

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    • Patrick // 25.01.2019 à 11h18

      La transformation de l’ISF en IFI était une escroquerie pour détourner les français de l’immobilier et drainer du pognon vers les marchés financiers.
      Les marchés financiers ont perdu des centaines de milliards de dollars et d’euros ces derniers mois, ils avaient besoin de gogos pour se renflouer, le gouvernement devait les leur fournir. Je ne suis pas sur que beaucoup de français se soient fait avoir dans l’histoire.
      Il vaut mieux garder ses actifs concrets , quitte à payer un peu plus d’impôt dessus.

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      • Dominique65 // 25.01.2019 à 18h33

        « La transformation de l’ISF en IFI était une escroquerie pour détourner les français de l’immobilier »
        C’est vrai qu’être logé n’est pas une priorité pour les français.
        Ou du moins c’est tellement moins prioritaire que disposer des dividendes de ses investissements…
        Attends, comment il disait Macron « Je veux qu’il n’y ai plus aucun SDF dans la rue » Il a oublié d’ajouter « En même temps je ferais tout pour décourager l’investissement immobilier ».
        « Pensez printemps, les amis ! » …

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  • Daniel // 25.01.2019 à 07h30

    Jean Fourastié avait énoncé qu’il y avait 3 secteurs dans l’économie :
    le secteur primaire qui est très réceptif au progrès technologique, (initialement l’industrie),
    le secteur secondaire qui est moyennement réceptif au progrès technologique (initialement l’agriculture),
    le secteur tertiaire qui n’est pas réceptif au progrès technologique (initialement le tertiaire : le temps (et le prix) d’une coupe de coiffeur restant la même quel que soit le développement du pays).
    chacun de ces 3 secteurs pouvait évoluer en fonction des découvertes. Ainsi l’informatique a révolutionner beau nombre de métier dit tertiaire (la comptabilité et alia…)
    Cette vision permettait de comprendre le fonctionnement de l’économie jusque dans la moitié des années 1975.
    Par contre, comme il l’a reconnu, ce modèle ne fonctionne plus après…
    en y regardant de près, il manque le 4 ieme secteur : le parasitisme financier : lui, il est indépendant du progrès technologique, il se défini comme un ténia ou un tique qui prend les richesses sur le dos de son hôte (dividende, rachat d’action, dette financière) puisqu’il « détruit » l’économie physique en prélevant les bénéfices créés par des gens pour le placer dans la bulle financière (simple ligne comptable sur un ordinateur).
    Se faisant, c’est comme si l’équivalent de 1 à 2 mois de travail humain était prélevé chaque année pour le plaisir de quelques Picsou.

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    • jmk011 // 25.01.2019 à 08h51

      @daniel: entièrement d’accord avec vous à propos du secteur financier qui est le sauveur (pour l’instant) du capitalisme mais qui en deviendra le fossoyeur à plus ou moins long terme.
      Juste une petite précision à propos de Fourastié : c’est l’agriculture qu’il considère comme étant le secteur primaire, l’industrie étant le second.

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      • Daniel // 25.01.2019 à 10h56

        Jean Fourastié a toujours voulu distinguer « les trois secteurs », primaire, secondaire et tertiaire selon l’intensité du progrès technique ; cf message juste en dessous (réponse à Marie)
        le lien est sur le site officiel de Jean Fourastié.

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    • Marie // 25.01.2019 à 09h36

      Le secteur primaire est celui de l’agriculture ( nature). Le secteur secondaire est celui de la transformation (industrie). Le secteur tertiaire est celui des services. Sources : dictionnaire d’ Economie Echaudemaison.Jean Fourastié n’écrit pas autre chose.

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      • Daniel // 25.01.2019 à 10h13

        Jean Fourastié a toujours voulu distinguer « les trois secteurs », primaire, secondaire et tertiaire selon l’intensité du progrès technique ; il n’a donc jamais totalement identifié « primaire » à « agriculture », secondaire à « industrie » et tertiaire à « services ». Mais cette assimilation était acceptable jusque à la fin des Trente glorieuses ; elle ne l’est plus aujourd’hui et Jean Fourastié, à la fin de sa vie, a employé un nouveau vocabulaire. Voici la préface de l’édition 1989 du Grand Espoir du XXe siècle, écrite par sa fille Jacqueline, en étroit dialogue avec lui.
        http://www.fourastie-sauvy.org/reference/textesjean/tradition/247-trois-secteurs

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        • Marie // 25.01.2019 à 10h57

          L’ Economie étant une science humaine donc non exacte, le raisonnement des économistes dépend d’ un vocabulaire forgé par eux, et se réfère à l’Histoire ( entre autres). Le dictionnaire sur lequel je m’appuie date de 1993. Secteur primaire, je précise : agriculture, pêche, certaines activités extractives. Secteur secondaire : industries de transformation, BTP , secteur tertiaire: services au sens large. Au delà du vocabulaire, l’influence du progrès technique et du progrès technologique sur l’évolution des 3 secteurs semble fort discutable…J’ai oublié qui proposait un quatrième secteur : l’informatique. Quant à la finance, elle est liée au capitalisme et c’est encore un autre problème.

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    • Lesdune s // 25.01.2019 à 10h08

      On voit le système macronistes aveugle . Les secteurs stratégiques de l’état français et des citoyens vendus pour des bouchés de pain . Aéroport. Autoroute. Française des jeux . Barrages . domaine stratégique aussi Alstom etc… Avec tous ces milliards ont peut améliorer la vie de milliers de Français

      Il faut que cela s’arrête.

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      • Babar // 25.01.2019 à 17h08

        J’ajouterai à votre liste le projet de privatisation des barrages hydro électriques. Ce projet de la commission européenne a été réfuté par la plupart des états européens arguant avec raison de l’aspect stratégique national concernant l’énergie de ces structures. Nicolas Sarkozy président lors de cette proposition de la Commission n’y a pas objecté, non plus que François Hollande ou E. Macron. On s’approche de l’échéance et je ne comprend pas que l’on laisse des investisseurs privés gérer une telle ressource utile aux agriculteurs, à EDF tant directement que pour le refroidissement de certaines centrales nucléaires (avec en prime le prix de l’électricité), pour le stockage d’énergie en les équipant de pompes et surtout en terme de maintenance pour la sécurité. On connait le goût du privé pour faire baisser les coûts d’entretien….
        A tout hasard le lien pour une pétition de citizaction:
        https://www.citizaction.fr/petition/non-a-la-privatisation-de-nos-barrages/

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    • luc // 25.01.2019 à 10h11

      « le parasitisme financier : lui, il est indépendant du progrès technologique »

      pas d’accord, il y a par exemple les « transactions à haute fréquence », ce sont des transactions financières faites à grande vitesse par des algorithmes informatiques. C’est une des catégories du « trading automatique » (basé sur la décision statistique), qui gère de plus en plus les données boursières à la manière d’un big data devenu inaccessible aux analyses humaine et bancaire traditionnelles.

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    • calal // 25.01.2019 à 13h14

      lol le tertiaire peu sensible au progres technique:
      tres vrai,surtout les fonctionnaires…
      Parce que les salaries du prive du tertiaire ou les professions liberales sont remplaces ou secondes par des systemes informatiques de plus en plus performants: medecins sans secretaire grace a des assistants personnels,centre d’appels communs et delocalises.Quand aux artisans du tertiaire seuls les plus doues et ceux qui possedent leur boutiques survivront: les gens feront tout eux memes,les outils devenant de plus en plus abordables et performants (sur des sites chinois,vous pouvez acheter pour pas cher tout ce qu’il vous faut pour vous faire les ongles ou le maillot)…

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  • LBSSO // 25.01.2019 à 07h57

    Stéphane Gonthier, le biais du lapsus.

    Extraits par ordre d’apparition dans l’article de S Gonthier :
    1- [ (…) la présentatrice de BFMTV enchaîne fort à propos : « Emmanuel Lechypre, là, on est sur une autre cagnotte ce matin, avec d’autres montants. » ]
    2-plus loin un extrait de France 2 avec d’autres experts: [ « Mais les Gilets jaunes sont trop bêtes pour le comprendre. « Les entreprises réinvestissent, rachètent des actions… » Pour près de 11 milliards, c’est merveilleux, car « cela permet de faire grimper leur valeur », rapporte Anne-Sophie Lapix… » ]
    3- photo d’E Lechypre.Puis juste en dessous.
    4- Sur BFM :[ « On entend souvent que cette distribution de dividendes se fait sur le dos des salariés, c’est vrai ? ». « Eh ben oui… » C’est vrai ?!? Emmanuel Lechypre aussi partage l’avis de la CGT ! Quoique… Oups, c’était un lapsus. » Eh ben non », se corrige l’expert .]
    Certes ces propos ont été tenus…mais tronqués.Que dit dans sa courte chronique de 1mn50 E Lechypre et qui n’a pas été rapporté ? A 1mn20 et pendant 30s,il aborde la question des investissements.Je cite en condensé:

    « les entreprises du CAC 40 privilégient peut-être trop les dividendes sur l’investissement c’est à dire le présent sur l’avenir »

    Pendant une durée correspondant à 27% de sa chronique , « l’expert » note la faiblesse des investissements des entreprises du CAC.
    Dommage que ce passage n’ai pas été relevé par S Gonthier qui ,pour ne pas contrarier le ton de son article et par facilité ,est l’objet d’un biais.

    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/cac-40-57-milliards-d-euros-verses-aux-actionnaires-1130595.html

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    • Patrick // 25.01.2019 à 11h08

      là on voit qq problèmes :

      – les entreprises préfèrent racheter leurs actions pour soutenir le cours .. donc le fric , souvent emprunté , ne sert plus à l’investissement , peut -être tout simplement parce qu’il n’y a plus besoin d’investissements

      – le capital ne rapporte plus assez pour servir les retraites , si en plus les actions baissent ( ce qu’elles vont faire ) les fonds de pension vont exploser

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      • yann // 25.01.2019 à 15h14

        Il n’y a aucun intérêt à investir en France de toute manière le libre-échange et l’euro ont rendu sans intérêt l’investissement productif dans notre pays. Ensuite ce qui pilote l’investissement c’est aussi et surtout la demande contrairement aux litanies libérales . Plus la demande est faible moins on investit ce qui est logique. La France et la zone euro étant une zone économiquement morte et sans avenir, on préfère distribuer des dividendes aux actionnaires. On liquide tous avant fermeture du magasin.

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  • Toff de Aix // 25.01.2019 à 08h57

    La rentabilité actionnariale est aujourd’hui le moteur de l’action des dirigeants, qu’ils soient patrons, ou politiques. Cette action se fait contre toute logique, et les faits parlent d’eux-mêmes.

    Pourquoi licencier 2000 personnes, fermer et délocaliser une usine 1000 km plus loin alors que ladite usine est rentable, dégage des bénéfices et fait vivre tout un « bassin d’emploi », comme ils disent? Et pourquoi empocher 400 millions de CICE quelques mois avant de faire cela, en mentant effrontément sur le « maintien de l’emploi » comme ils disent? Pour la seule et unique raison qu’aujourd’hui, si une entreprise cotée ne dégage pas 15%, on préfère se conduire comme des criminels qui prennent tout le monde en otage… C’est au mépris de toute logique, enfin non il n’y a qu’une seule logique : la rentabilité a court-moyen terme.
    Le même raisonnement s’applique a l’isf, malgré les mensonges, oui les mensonges ehontés de micron 1er. Non, l’isf n’a pas « fait partir plus de 8000 riches de notre pays en dix ans », mais environ seulement 400… Qui seraient de toutes façons partis au Luxembourg, comme ils le font aujourd’hui…

    Le ruissellement c’est de la pipe comme dirait l’autre, les premiers de cordée la seule chose qu’ils font retomber sur la figure de ceux d’en dessous c’est leur mépris (et je reste poli), la vérité nue et crue c’est que les inégalités sont la condition indispensable pour que ce système de prédation généralisé, qui ne profite qu’a une infime minorité, perdure et se mantienne… Car au final, a part la misère et le chômage, qu’est ce qui a le plus augmenté dans ce monde tout entier tourné vers ce néolibéralisme décomplexé, désormais? a part le nombre de milliardaires, je ne vois pas…

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  • yann // 25.01.2019 à 10h00

    Ce qu’il y a de drôle au final dans cette histoire, c’est que ces dividendes monstrueux entre en contradiction avec l’idée qu’on vit dans une monde de concurrence. En réalité s’il y a avait réellement de la concurrence entre les entreprises, ils leur seraient impossible de verser de tels dividendes qui sont un énorme cout pour elles. Au final la globalisation a fabriqué des monopoles et des oligopoles privés à l’échelle mondiale qui ponctionnent du revenu de la population pour le verser à leur actionnaire. C’est une espèce de néo-féodalisme planétaire.

    Quand l’UE, le FMI et tous les branques du libéralisme vous parles de concurrence ils ne parlent que de la concurrence entre les salariés et les système sociaux. Celle qui serait nécessaire et qui devrait obliger les états à ressuscité les lois antitrusts de Roosevelt, est passablement oublié par les néolibéraux au service de la rente et du capital.

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    • Fabrice // 25.01.2019 à 11h38

      Exactement! et ça fait des lustres que la concurrence n’a plus rien de non faussé! La multiplicité des acteurs ne peut venir que par un re découpage des parts de la propriété ! Oula sujet sensible! …enfin pour l’instant cher Manu, Veuillez doucher ces manants et leur faire porter leurs étrennes s’il vous plaît, nous avont du travail , merci!
      Angelaaaa! Au pied!

        +2

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  • Patrick // 25.01.2019 à 10h39

    57 milliards de dividendes pour environ 1500 milliards de valorisation, soit environ 3% de rendement .. rien d’extraordinaire en soit.
    Une bonne partie du CA et des bénéfices sont faits à l’international donc les impôts sont payés un peu partout dans le monde , pas seulement en France

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    • yann // 25.01.2019 à 10h53

      Il faut y rajouter les obligations d’état et la dette publique. Une grosse partie des impôts en France sert à rembourser les intérêts de ces emprunts dont une bonne part est dû en grande partie à la sauvegarde du système financier privé lors de la dernière crise. Cela fait au final une très grosse quantité d’argent ponctionner par la rente sous diverses formes. A cela on peut aussi y rajouter la rente foncière qui en France pèse extrêmement lourd.

        +4

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      • Patrick // 25.01.2019 à 11h11

        la (non)gestion de la dette publique c’est un autre problème.
        L’assurance vie des français est investie en grande partie en obligations d’état , donc les intérêts servent à payer le rendement de ces assurances vie.
        La banque de France ( sous le contrôle de la BCE ) possède maintenant une bonne partie de cette dette.

        Le système se mord la queue !!

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        • yann // 25.01.2019 à 15h09

          Une grande part de la dette publique française est détenue par des étrangers au cas ou vous ne le sauriez pas. Les assurances et les établissements de crédit représentent à eux deux seulement 30% des détenteurs de la dette.

          Sinon contrairement à ce que vous dites c’est le même problème puisque la pression fiscale qui résulte de cette dette participe aux problèmes généraux du pouvoir d’achat des français ainsi que du manque d’investissement productif.

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          • Patrick // 25.01.2019 à 18h51

            détention de la dette publique :

            non résidents en forte baisse ( 53% en 2018 ) , ça sent le roussi
            assurances françaises : 18,5% … les économies des français
            autres français : 20 % … mais on sait pas qui c’est , Banque de France ??
            + établissements de crédit , divers …

            tout ça c’est votre pognon

            https://www.aft.gouv.fr/fr/principaux-chiffres-dette#detention

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          • Patrick // 25.01.2019 à 19h02

            bon après , on peut se dire que le jour de la faillite , il vaut mieux ruiner des épargnants étrangers que les citoyens français.
            Si l’état est ruiné mais pas les citoyens , ce n’est pas très grave , le pays peut continuer à fonctionner mais si les citoyens sont ruinés en même temps tout s’arrête.

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  • jcnello // 25.01.2019 à 10h54

    La politique de ce gouvernement est une véritable catastrophe…des saignées de dizaines de milliards d’euros chaque année rendent notre économie exsangue, peu à peu il faut pratiquer des amputations et vendre des organes pour donner l’illusion que le malade est encore en vie…mais le maquillage est de plus en plus grossier. L’industrie se délite, le pouvoir d’achat baisse, les services publics sont anéantis ; La politique menée par Macron, quand bien même « il la ferait autrement » nous emmène dans le mur et vite, de plus en plus vite !
    Ces gens sont ils fous ? incompétents ? ivres de cupidité et d’idéologie ? Peu importe, il faut les arrêter…si jamais il n’est pas trop tard.

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  • Un_passant // 25.01.2019 à 11h30

    Capitalisation boursière mondiale en 2017 : 80 000 milliards. Dividendes versés : 1000 milliards soit 1,25%. C’est clair que les riches exploitent sans vergogne le bon peuple… Bon aller, comme je suis bonne pâte et qu’ils disent « plus de 1000 milliards » en arrondissant à la hausse on arrive à un rendement faramineux de 1,5%.
    La valorisation des titres? Apple, par exemple, a un delta de 36% (40% en fait) entre son mini et son max sur un an. La véritable question est peut-être plutôt dans les taux d’intérêts et des QE qui faussent complètement les valeurs plutôt que la « fortune des riches ».

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    • Patrick // 25.01.2019 à 11h35

      vu le gadin pris fin 2018 et ce qui risque d’arriver en 2019 , la capitalisation boursière risque bien de fondre comme neige au soleil. Les gains faramineux sur les dividendes vont vite être effacés.
      ça va couiner dans les chaumières, il va y avoir du retraité américain à la rue.

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    • JLR72 // 25.01.2019 à 11h50

      Pourquoi comparer la capi boursière avec le dividende?? De mon point de vue, cela n’est pas pertinent car vous comparer un flux annuel avec la valeur d’une boite.
      Par contre, ce qui est intéressant de savoir c’est la part du résultat affectée aux dividendes. Et en France, avec le CAC 40 qui a généré EUR 90Mds de dividendes en 2017, cette part dépasse 50% (63% pour être précis). Et quand on a un peu de bouteille en analyse financière, on comprend que cette part est i/ considérable; ii/ en augmentation constante par rapport aux décennies passées.

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      • Un_passant // 25.01.2019 à 12h40

        Le problème c’est que le CAC40 est en fait le top 40 du SBF 120, il n’est donc pas significatif; il faudrait prendre en compte le SBF 120. Quand on parle des riches on ne fait pas ce distinguo entre la valeur des titres et leur rendement. Or ce serait nécessaire. La fortune boursière « sèche » ne veut rien dire.
        Mais effectivement, il serait intéressant de voir la ventilation du chiffre d’affaire et la part des bénéfices. Et là on arrive à 100*95/1317 : 7,2% de bénéfices nets en 2017. A comparer aux 100*76/1251 : 6% de 2016. Mais ce qui serait véritablement représentatif, c’est de voir pour l’ensemble du SBF120 et comparer les entrants et les sortants du CAC40 entre 2016 et 2017. Et pour autant que je me souvienne, l’indice (CAC40) est tiré par les marques de luxe et les pétrolières, secteurs qui ont traditionnellement de plus fortes marges (encore que très dépendantes des cours en ce qui concerne les pétrolières). On a vu notamment entrer Hermès dans le CAC40.

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        • calal // 25.01.2019 à 13h18

          oui la composition du cac40 change puisqu’on y elimine les « perdants ». Donc lorsque quelqu’un compare les performances du cac40 avec d’autres placements sur le long terme, c’est biaisé: le cac40 du debut n’est pas le meme que le cac de la fin…

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      • Patrick // 25.01.2019 à 13h10

        comparer capitalisation boursière et dividendes ?
        C’est un peu comme comparer le montant de mon livret A et les intérêts versés chaque année, sauf que l’argent versé sur le livret A ne fluctue pas.

        Si j’investis 1000 € en bourse , que je touche 30 € de dividendes , ça fait 3% de rendement , pas terrible mais pas trop mal par les temps qui courent. Mais si dans le même temps si le cours des actions baisse de 30% mon capital baisse à 700€ , j’ai donc perdu du fric( si je revends ) …

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  • calal // 25.01.2019 à 13h21

    Il faut voir aussi que certaines societes ( les banques en particulier he he ) sont obliges de verser de « gros dividendes » pour garder leur actionnaires.Qui sinon partiraient en vendant et en faisant baisser le cours de la societe, jusqu’a en dessous de 10e? ce qui ne ferait pas tres serieux quand on repete a qui veut l’entendre que tout va bien,ayez confiance je m’occupe de tout …

    ps n’oubliez pas que si quelqu’un veut sortir d’une societe,il doit trouver quelqu’un a qui vendre …

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  • Nicolas // 25.01.2019 à 15h08

    Il faut imposer ce que voulait faire De Gaulle avant de devoir partir en 1968.
    La règle des trois tiers.
    Tout entreprise doit être obligée d’investir ses bénéfices de la manière suivante :
    – 1/3 aux actionnaires
    – 1/3 aux salariés suivant diverses modalités : plan d’épargne salarial , fond de retraite complémentaire , primes , augmentations etc ..
    – 1/3 à la recherche et développement.
    De Gaulle voulait imposer cela et il avait bien raison.
    Cela allait contre la mondialisation dérégulée et la fuite des capitaux qu’on appelle poliment évasion fiscale et qui est réalité du VOL , du vol aux populations !
    Ce vol a été légalisé par les états mais surtout par l’union européenne et les instances internationales de commerce sous l’impulsion du lobbying qui est en fait de la corruption de politiciens.
    Puisque les entreprises ne veulent pas agir de manière responsable , il faut donc les contraindre et ça De Gaulle l’avait parfaitement compris bien en avance sur son époque.
    Je ne fais pas l’apologie de De Gaulle car il a commis bien des erreurs par ailleurs , mais à ce sujet il avait parfaitement raison de vouloir légiférer de cette manière.
    On peut objecter que si on faisait passer une telle loi alors les entreprises partiront , hé bien qu’elles s’en aillent !
    Et une entreprise qui ne voudrait pas se soumettre à l’état devra alors se voir frapper d’une interdiction de travailler et de commercer en France et à mon avis si on fait cette menace alors vous verrez , elles plieront et vite.

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    • Un_passant // 25.01.2019 à 16h52

      Si nous sommes d’accord sur le fait qu’un salarié est d’égal importance qu’un actionnaire, cette règle impérative ne prend pas en compte les différents niveaux de rémunérations, les contraintes différentes selon les secteurs d’activités ou les différentes juridictions dont dépendent les entreprises.

      Une entreprise dans le domaine médical ou high-tech fait de la recherche et l’intègre dans ses coûts; elle ne fait pas de recherche uniquement après bénéfices, ça serait suicidaire (la recherche ne garantit pas un résultat commercial viable, certaines entreprises informatique ou dans la photographie en ont fait les frais).

      Un bon usage serait de garantir au moins un tiers des actions pour les salariés à répartir en fonction de l’ancienneté et de la grille salariale hors primes. Pourquoi pas plus? Ça signifie que l’entreprise a obligatoirement des parts « en propre », il y a donc moins des deux tiers des actions restantes sur le marché. Ça résout mécaniquement la question des dividendes puisque si les salariés sont détenteurs d’actions, ils touchent les dividendes correspondants.

      Détail important : ça serait facultatif en dessous de 50 salariés, « souhaitable » entre 50 et 500 (via des incitations fiscales), obligatoire au delà. L’idée est impérativement d’éviter les phénomènes de seuils sociaux brutaux.

      Attention toutefois, cette hypothèse ne considère par le problème posé par le contrôle de l’entreprise (OPA, dettes bancaires). C’est sans doute d’ailleurs la raison principale pour laquelle cette idée a été abandonnée.

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      • Nicolas // 29.01.2019 à 01h25

        Ce serait surtout très efficace si on se base sur les bénéfices et je parle des gros bénéfices fait nationalement.
        Car évidemment la petite PME du coin , le coiffeur , le resto d’à côté , ne vont pas aller se loger au Luxembourg …
        J’avais lu il y a un bon moment que le marché le plus rentable pour Mc Donalds était … tadam … EN FRANCE !
        Et j’ai lu encore plus récemment que l’Europe est l’endroit au monde où Apple vend le plus cher ( après les Émirats ) ses téléphones …
        Donc si vous intimez l’ordre par la loi à ces entreprises de payer leurs impôts qu’elles doivent puisqu’elles commercent ici en France sous peine de les dégager et de les interdire d’exercer et de vendre leurs produits ici , moi je pense que ces mêmes entreprises ne vont pas tergiverser bien longtemps pour payer et pour se plier aux règles nationales.
        Encore faut il des politiciens honnêtes et droits en face pour se faire n’est ce pas …
        Parce que on nous sort régulièrement le cathéchisme que oui si on agit de la sorte , vous comprenez , oui , ces entreprises vont partir et blablabla …
        Non elles ne partiront pas c’est faux , c’est une fable.
        Elles ne se couperont pas d’un marché rentable ( même après impôts ).
        Elles obéiront aux règles , mais encore faut il des gens pour les poser ces règles et les tenir aussi.
        Et je rajoute que évidemment pour ceux qui ne font pas le lien , ces règles ne peuvent pas émerger sans sortie de l’union européenne au préalable ( ce qui inclus dans le pack la sortie de l’euro aussi … )
        Et non non je ne suis pas fasciste , ni hitlérien , ni un zeurlesplusombredenotrehistoire , non non …
        Voilà …

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    • Jérôme // 26.01.2019 à 06h49

      Un tiers en R&D ?

      Dans les services de coiffure où les services de coiffure c’est beaucoup trop. Dans certains secteurs de l’industrie (pharmaceutique) ce n’est pas assez.

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  • christian gedeon // 25.01.2019 à 15h18

    Ce qui est fendard dans ce genre de discussion,c’est que c’est posé en termes de c’est bien ,c’est
    mal,c’est gentil ,c’est méchant et j’en passe… Donc le « cac  » a distribué 54 milliards d’euros de dividendes…soit ,en gros 7500 euros par tête de pipe de français. Il eut donc fallu,si l’on en croit certains,que ces dividendes n’eussent pas été distribués mais, »re  » distribués aux français…cela étant dit avec le plus grand sérieux…seulement voilà,si ces dividendes ne sont pas distribués,plus personne n’ a de raison d’investir dans ces sociétés,n’est ce pas? Et donc les sociétés ne feront pas le bénéfice nécessaire pour distribuer les dividendes,et donc ce dividende ne sera pas « re » distribué  » aux français…je sais,mon raisonnement ne sera pas très popu sur les Crises…mais il est imparable,n’est ce pas?

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    • Un_passant // 25.01.2019 à 17h59

      Ah mais je n’en pense pas moins.
      Les 1000 milliards et quelques de dividendes (à l’échelle mondiale), il n’y aurait aucune raison qu’ils soient distribués aux seuls français, donc ça fait 13,3€ par habitant de la planète (PAR AN).
      Si on considère que ces 13,3€ sont en fait un treizième mois pour les 10% les plus riches, et donc, que l’on décide de ponctionner les plus riches de la moitié de leurs revenus, on arrive à 86,45€ par habitant (PAR AN). Formidable, non?
      Si on imagine que les 86,45€ sont repartis selon une gaussienne idéale et que l’on répartit au prorata du pouvoir d’achat (le revenu mondial moyen, serait de 2200€ par habitant, par mois, je vais diviser par deux pour la suite de mon hypothèse), ça représente une hausse de revenus de 86,45/(1100*12) : 0,65% de hausse de revenu. Fantastique non?
      Même avec un revenu moyen mondial de 550€ on arrive à 1,3% de hausse. Extraordinaire!

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    • yann // 26.01.2019 à 10h05

      C’est bien pour ça qu’il faut réguler la finance. A l’heure actuelle le système capitaliste pousse à la cannibalisation boursière il ne finance plus l’économie réelle. Laissez à lui même le marché conduit la société à la catastrophe. Il faut limiter les dividendes pour faire en sorte que toutes les activités économiques puissent être financées pas seulement les plus rentables. L’économie doit cesser d’être un casino géant. Pour cela il va falloir relancer le contrôle de la circulation des capitaux .

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      • Un_passant // 26.01.2019 à 11h32

        En fait, ça n’est même pas ça le problème, le problème, c’est le circuit :

        endettement Etat – QE – faibles taux d’intérêts – absence d’étalon-monétaire

        Selon les cas on pourrait ajouter :
        absence de souveraineté monétaire – absence d’orthodoxie budgétaire – absence d’orthodoxie monétaire

        Les QE et les faibles taux d’intérêt favorisent la spéculation immobilière et les bulles qui vont avec, du fait des crédits à faible taux.

        La bulle immobilière a commencé en 2000 ( +100% entre 2000 et 2010) consécutivement à l’explosion de la bulle Internet et depuis, il n’y a eu AUCUNE correction, c’est même de pire en pire. Le problème c’est la spirale d’endettement qui conduit à un cercle vicieux auto-alimenté. Cela dit, c’est moins pour faire plaisir aux riches que limiter l’inflation (chose assez stupide parce que en réalité QE+ taux bas = fausse monnaie/planche à billets).

        Le système est complètement shooté au crédit (étudiants, immobilier, investissement des entreprises et paradoxalement, les banques et les assurances au travers des produits dérivés).

        Mais il y a aussi un autre problème. Il faudrait d’urgence virer les financiers qui ont remplacé les « comptables » à partir des années 90 (Il y avait d’ailleurs pas mal d’articles à l’époque sur cette transformation dans le fonctionnement des entreprises, avec l’annonce par certains que ça allait conduire à une vision beaucoup plus court-terme dans la stratégie des entreprises avec des effets dommageables à la clef).

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