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29.novembre.201829.11.2018 // Les Crises

Interdit d’Interdire – Brexit : à quel prix peut-on sortir de l’Europe ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 26-11-2018

Frédéric Taddeï reçoit François Asselineau, président de l’UPR, Fabien Chevalier, président de Sauvons l’Europe, Olivier Delorme, écrivain et historien et Yves Gernigon, président du Parti Fédéraliste Européen.

Source : Russia Today France, Interdit d’Interdire, 26-11-2018

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Patrique // 29.11.2018 à 10h05

Un débat avec 50% d’européistes et 50% d’indépendantistes ; avec un journaliste neutre.
Possible sur RT (pour de bonnes ou de mauvaises raisons) mais impossible sur toutes les chaines françaises. On est quasiment à 0% d’indépendantistes dans les médias publics.
Snowden a obtenu l’asile politique en Russie (pour de bonnes ou mauvaises raisons) pas en France vassalisée et non démocratique.

32 réactions et commentaires

  • Kesse // 29.11.2018 à 07h05

    Discours de sourd. Mais, il est toujours bon d’écouter le discours des uns et des autres. Les européistes ne donnent pas un argument factuel qui ne soit contredit par les frexiters. Ils donnent cependant différents arguments basés sur la peur et l’utilisation de notion vague: « si l’Europe n’avait pas été là en 2008, la France aurait été balayé », « sans Europe, pas d’état de droit » … Well. Aussi, ils attendent encore et toujours le marasme économique prédit pour l’Angleterre … Ouais, bon celle-là et digne du flying circus des monty pythons 😀

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    • Pepin Lecourt // 29.11.2018 à 09h00

      Sortir de l’Europe ne suffira pas aux Britanniques à sortir du marasme s’ils persistent dans le libre-échangisme !

      En effet retrouver sa souveraineté n’a de sens que dans la mesure ou vous retrouvez la possibilité de maîtriser votre économie, les Anglais hors Euro étaient déjà maîtres de leurs monnaie et maintenant s’ils le veulent celui de la circulation des capitaux, des marchandises et des hommes, mais s’ils persistent dans leur pratique du mondialisme les conséquences seront identiques aggravées même par les rétorsions possibles de l’UE !

      Les Britanniques devraient lire ou relire  » Mythes et paradoxes de l’histoire économique » de Paul Bairoch !

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      • Toto // 29.11.2018 à 17h59

        « maintenant s’ils le veulent celui de la circulation des capitaux, des marchandises et des hommes,  »
        Euh… mais c’est maintenant sous l’UE que c’est la libre circulation….
        http://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/39/la-libre-circulation-des-capitaux
        « La libre circulation des capitaux est la plus récente de toutes les libertés prévues par le traité, mais elle est aussi la plus large, car elle a la particularité de concerner aussi les pays tiers. »
        D’ou la facilité de délocalisation ou l’achat d’aéroport ou de vignobles par des chinois dans l’autre sens.
        Bien sur d’avoir compris comment marche l’UE ? Il y a pas plus « mondialisme » que l’UE!!
        La Grande Bretagne avec le Brexit veut retrouver sa souveiraineté, sa possibilité de négocier ses traités commerciaux avec l’extérieur elle même et son controle sur la circulation des personnes justement …. qu’ils ne désirent plus aussi libre que dans l’UE.
        Quand au marasme, on verra après le brexit, mais depuis le vote, ben ca va plutôt bien chez eux, merci
        https://www.theguardian.com/business/2018/oct/24/how-has-brexit-vote-affected-uk-economy-october-verdict

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      • fleurda // 29.11.2018 à 23h16

        rappelons juste un fait important:
        – les francais qui veulent sortir de l’europe le veulent car elle est trop libérale
        – les anglais parce qu’elle n’est pas assez libérale…

        rien à voir donc!

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        • Toto // 30.11.2018 à 13h41

          Le problème est dans le mot « libéral » qui ne veut pas toujours dire la même chose dans les oreilles des uns et des autres.
          Quand les Francais disent « libéral » c’est la politique économique néolibérale et la concurrence acharnée entre les peuples de l’UE.
          D’autres entendent dans libéral…. liberté… liberté d’entreprendre, liberté de choisir… et la bureaucratie et la tonne de réglémentations à la noix, les Gopés, les traités commerciaux négociés pendant des années pour ne pas toujours sauvegarder les intérêts du pays…. ça leur sort par les yeux.
          Bref, moins de réglementations, moins de bureaucratie, la possibilité de négocier eux meme leur traités commerciaux plus vite et à leur avantage, c’est aussi un des moteur… libéral du brexit
          Finalement, l’UE et son fonctionnement … emm… tout le monde quoi

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    • christian gedeon // 29.11.2018 à 10h55

      Sarkozy était ce qu’il était. Mais c’est lui et personne d’autre qui a tapé sur la table assez fort pour faire reculer les spéculateurs. rendons à césar ce qui est à césar…évidemment,çà s’est payé par Lisbonnne… Héros en 2008,Brutus après.

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      • Toto // 29.11.2018 à 18h14

        Le traité il en parlait déjà en 2007….
        Traité de Lisbonne
        Réintégration de l’OTAN
        Guerre en Lybie

        BRUTUS !!!

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  • Pepin Lecourt // 29.11.2018 à 08h53

    J’ai eu le plaisir de découvrir Olivier Delorme que je ne connaissais pas et qui je suppose n’est jamais invité dans les médias mainstream, merci Taddeï, que j’ai trouvé particulièrement argumenté pour traduire ce qu’est réellement l’Europe !

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    • Le Rouméliote // 29.11.2018 à 09h50

      C’est un des meilleurs connaisseurs de la Grèce et des Balkans (lire ses bouquins La Grèce et les Balkans, 3 volumes chez Gallimard Folio Histoire, 2013) et quelqu’un de très sympathique. Son blog : http://www.olivier-delorme.com/odblog/

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      • Marie (Pan Pan) // 29.11.2018 à 12h46

        Pour sûr,
        les bouquins de O. Delorme sont le meilleur antidote à la  » précision historique  »
        des romans de Louis de Bernières tant promue par ses thuriféraires.

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    • DocteurGrodois // 29.11.2018 à 11h03

      [doublon]
      Olivier Delorme avait plein choses à dire mais il avait un voisin assez encombrant. Le fanclub va me tomber dessus, mais Asselineau tombe facilement dans le monologue et le « moi-je » (« moi j’ai prévu le Brexit, etc). Mais apparemment ils s’entendent très bien.

      On voit bien que de gauche ou de droite, libéraux ou étatistes, progressistes ou conservateurs, les vrais clivages sont sur l’idée de souveraineté et la critique du néolibéralisme ambiant (aka. capitalisme de connivence). Asselineau et Jacques Sapir en avaient parlé peut être trop tôt, mais aujourd’hui y a clairement un espace pour un mouvement unitaire à minima sur ces deux axes.

      Si le pur libéral Charles Gave et le pur étatiste Dupont Aignant (c’est à dire chien et chat) peuvent s’entendre sur ce terrain, ces deux-là pourraient par exemple s’entendre avec Chevenement qui pourrait s’entendre avec Kuzmanovic ( qui vient de quitter la FI), et ainsi de suite, le plus dur étant de franchir la barrière des espèces droite-gauche.

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      • Alfred // 29.11.2018 à 22h51

        Exactement. C’est l’occasion ou jamais pour certains de laver la honte d’avoir été trop bêtes pour faire un ticket Chevènement – Seguin à une époque. C’était peut être trop mais qu’est qu’on l’a payé cher.

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    • KiwiBen // 30.11.2018 à 04h10

      Oliver Delorme a fait un billet sur son site pour livrer son ressenti sur ce débat:
      http://www.olivier-delorme.com/odblog/index.php?2018/11/27/977-tir-groupe

      La fin est intéressante sur le positionnement de FI par rapport à la sortie de l’UE. Je me souviens de la rage des défenseurs du plan B lors de la campagne de 2017. Ben y a plus de plan B…

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  • Zevengeur // 29.11.2018 à 09h31

    Illustration parfaite du dicton : On préfère un mensonge qui rassure (les européistes) a une vérité qui dérange (les frexiteurs) !

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  • Olposoch // 29.11.2018 à 09h51

    A propos du brexist (brescape?), je me demande pourquoi on ne parle que des conséquences néfastes pour le Royaume-Uni, et il y en aura forcément, mais là pas de Shumpeter, surtout pas de destruction créatrice, les conséquences positives ne sont jamais évoquées, ni des conséquences négatives spécialement pour la France, vraissemblablement la première victime, et aussi pour l’Allemagne…
    Le premier marché d’exportation des automobiles allemandes (10% des emplois) est les US, et le deuxième est le Royaume-Uni avant la Chine…
    L’Allemagne a interdit toute idée de taxe pour les GAFA, il a suffit d’un tweet de Trump menacant de taxer les autos, alors on voit mal une sortie sans accord.

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  • Patrique // 29.11.2018 à 10h05

    Un débat avec 50% d’européistes et 50% d’indépendantistes ; avec un journaliste neutre.
    Possible sur RT (pour de bonnes ou de mauvaises raisons) mais impossible sur toutes les chaines françaises. On est quasiment à 0% d’indépendantistes dans les médias publics.
    Snowden a obtenu l’asile politique en Russie (pour de bonnes ou mauvaises raisons) pas en France vassalisée et non démocratique.

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    • Dominique65 // 29.11.2018 à 19h08

      « Possible sur RT (pour de bonnes ou de mauvaises raisons) »
      Quelles sont ces mauvaises raisons svp ? J’imagine que ma naïveté doit me masquer certains aspects (c’est assez récurrent chez moi), mais j’aimerais savoir lesquels, histoire de progresser. Merci

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  • Albert Charles // 29.11.2018 à 11h27

    Comme je l’ai déjà signalé ici, le Brexit sera une réussite, mais une réussite douloureuse à court terme (5 ans) pour les Britanniques (douloureuses pour les couches populaires, forcément…). Mais, une fois transformé en paradis fiscal, avec (en +) une autonomie budgétaire totalement retrouvée, le RU refera surface. A la mode suisse…Et là, les mouches changeront de coche: les investissements étrangers iront s’installer là bas, fuiront l’UE actuelle, et nos européistes idéologues se transformeront en pleureuses inconsolables, s’étonnant ou se révoltant de ce qui arrive à l’Europe. Les idéologues de l’UE actuelle donnent en permanence des arguments aux partisans de tous les Exit parce qu’ils refusent tout regard critique sur le fonctionnement de l’UE…(en particulier, toute critique des refus de l’UE de tenir compte des référendums proposés aux populations nationales). La prétendue démocratie de l’UE actuelle n’est qu’un mensonge, loin, très loin, de la séparation des pouvoirs promue (par exemple) par Montesquieu…Et la situation sociale (et économique) de l’UE, ne peut clairement pas rendre les citoyens européens confiants dans l’avenir…

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  • Louis Robert // 29.11.2018 à 12h13

    « Sortir de l’Europe »?

    L’UE n’est pas l’Europe.

    Européen n’est pas UEropéen.

    Le Britannique du Brexit demeure Européen.

    N.B. Les États-Unis, ce n’est pas non plus l’Amérique.

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  • SanKuKai // 29.11.2018 à 12h37

    Qu’on soit pour ou contre l’UE, Ce débat, avec tous ses défauts, est tout simplement inédit !
    A part aux présidentielles et dans des conditions d’interview souvent douteuses, je ne me rappelle pas avoir vu de partisans du Frexit s’exprimer librement á la TV.
    Merci Mr Taddei.

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  • Rolland // 29.11.2018 à 16h56

    La tenue de Interdit d’Interdire depuis sa création récente a été remarquable mais il aura suffi d’un thème comme le BRexit/FRexit pour que le débat calme et honnête s’évapore on ne sait où.
    Occastion râtée !?

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  • Gravart // 29.11.2018 à 18h29

    en tout cas le brexit montre 2 choses :
    – pas facile de sortir d’une Europe qui ne veut pas vous laisser partir. (et là on parle d’un pays qui n’a jamais vraiment voulu en être…)
    – un référendum ne veut pas dire grand-chose s’il n’est pas bien mené et gagné a plus de 70% ( l’Angleterre est dorénavant radicalement coupé en deux parts irréconciliables car personne n’a vraiment gagné, personne n’a vraiment perdu, ce qui est un vrai poison politique pour l’avenir)

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    • Dominique65 // 29.11.2018 à 19h15

      Le Brexit est forcément un casse-tête à cause de la partition de l’UE et que rien n’a été réfléchi à l’avance par rapport à cette problématique (ça a même été totalement éludé). S’y ajoute le fait que May était partisane du « remain ».

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  • Leïla // 29.11.2018 à 18h51

     » Si voter servait à quelque chose, ça ferait longtemps que ce serait interdit  » Coluche !

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    • Kiwixar // 29.11.2018 à 20h48

      Voter « Brexit » a permis aux Britanniques de commencer à sortir du bidule. Par contre, pas une bonne idée de mettre une « remainer » (May) pour négocier ça. Ils risquent de se retrouver avec les inconvénients de l’UE (perte de souveraineté) sans pouvoir de décision.

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  • rouille // 29.11.2018 à 21h06

    je suis allé faire un tour sur le site de sauvons l’europe (dont je n’avais aucunement connaissance) et j’ai trouvé un article rédigé par un certain Arthur ( http://www.sauvonsleurope.eu/que-faire-de-la-grece/ ) qui se permet notamment de titrer  » Dehors les romanos !
    Résolution un peu brutale en tranchant le nœud gordien. Le membre éminent des GIIPS sortirait de l’Euro et arrêterait d’emmerder le monde, retrouverait la drachme et dévaluerait un bon coup pour redevenir compétitif. » en parlant des Grecs. [modéré] Je comprends mieux l’attitude de « foutage de gueule » de Fabien Chevalier envers les intervenants anti UE. [modéré]

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    • Kilsan Aïtous // 01.12.2018 à 12h06

      Le Royaume-Uni n’était pas dans l’euro, et pourtant ils ont voulu sortir de l’UE

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  • KiwiBen // 30.11.2018 à 02h32

    Ce débat met bien en évidence toutes les ficelles de communication que les pro-UE doivent mettre en place pour avoir quelque chose à dire: Clichés éculés (l’euro c’est pratique quand même quand on va en Espagne, Airbus, Erasmus,… ils n’ont vraiment rien d’autre de plus neuf (à moins que ce soit du mépris ou de la bêtise)?), arguments légers voir faux (par volonté ou par ignorance), florilège de techniques de communication pour saper le débat (couper la parole, énerver son opposant, pratiquer l’humour cynique à outrance pour décrédibiliser, remplir le temps de parole avec du vide et rester d’une assurance et d’un calme à toute épreuve pour bien montrer que l’on est de la caste bruxelloise supérieure mais que l’on daigne quand même parler un peu avec ces gueux anti-UE).

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  • Julien // 30.11.2018 à 14h12

    J’aime bien Asselineau mais sur ce coup là il a fait déraper le débat. Dommage.

    La question c’était le Brexit et ça a dérivé sur « pour ou contre l’UE ».

    Et là forcément ça ne peut pas être viable sur ce format d’émission.

    Il y avait pourtant plein de choses à dire. Ça aurait pu être intéressant si ils avaient respecté le cadre.

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    • Dominique65 // 02.12.2018 à 21h05

      Asselineau n’a pas plus fait déraper le débat que les autres (ni moins). Nous avons eu affaire à une espèce de débat théologien, un combat entre deux religions, dans lequel personne n’a envie de laisser l’autre s’exprimer. C’est vrai qu’il a été raté à cause de cela.

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  • Pasenax // 01.12.2018 à 10h46

    Les anglais sont parfaitement au courant des lois empiriques de l’économie : c’est pourquoi ils prônent le libre échange là où ils sont puissants, et pratiquent le protectionnisme caché là où ils sont faibles.
    Les états n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts, disait de Gaulle. On pourrait compléter : les anglais n’ont pas d’idéologie, ils n’ont que des intérêts.
    Les anglais ne sont pas messianistes non plus : Jules Ferry voulait élever les peuples inférieurs, les anglais se contentaient de bâtir un empire. Les français veulent bâtir l’europe ou le gouvernement mondial, les anglais veulent faire du commerce profitable. And so on….
    Pas étonnant qu’ils quittent le navire en train de couler.

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  • Arapao // 01.12.2018 à 16h56

    Oui, le clivage est de plus en plus clair.
    Le sujet est : quand une majorité de nos compatriotes va-t-elle comprendre que l’euro doit être démonté de gré ou de force ? Car une majorité d’entre nous y est encore attaché.
    Mais les choses avancent quand même bien en ce moment, après d’autres « crises » annonciatrices du salut : Referendum 2005, Grèce 2015, Brexit…

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