Les Crises Les Crises
15.février.201915.2.2019 // Les Crises

J’ai, il y a huit ans, et pendant plusieurs années, été harcelé par la Ligue du LOL. Par Benjamin LeReilly

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Source : Medium, Benjamin LeReilly, 10-02-2019

1. Point de départ

A l’époque, tout le monde savait, tout le monde les connaissait. Twitter était petit, le milieu blog/pub/influents/journalistes très restreint. En mars 2011, à l’occasion du Salon du livre, où j’avais partagé mon invitation avec une amie journaliste, j’ai rencontré Renaud D. (Publicitaire). Je le savais sexiste, abusif et, dans le cadre d’un tas d’anecdotes remontées par ailleurs plus tard : sociopathe. Déjà connu pour ses photomontages antisémites, homophobes et avoir été épinglé à ce sujet auprès de son employeur il était, de facto, l’un des plus nuisibles de la bande.

« Alors c’est toi, LeReilly. »

C’est ce qu’il m’a dit, lorsqu’il m’a vu avec mon amie. Mon amie qui s’était refusée à lui, quelques semaines plus tôt. La conversation fut courte. Mon amie avait un peu bu, nous sommes sorties de la soirée bras dessus bras dessous pour l’aider à compenser ses talons. De loin, nous avions l’air d’un couple. Le lendemain, une demi-douzaine de comptes affiliés Ligue du Lol se sont abonnés à mon compte Twitter. J’en ai parlé à quelques proches, à d’autres victimes et toutes se sont accordées : « accroche-toi, c’est ton tour. »

2. Tâtonnements

Les premières attaques étaient éparses, en réponses Twitter via des comptes anonymes identifiés comme Ldl ou des membres assez éloignés de mes cercles (Alexandre Hervaud, Mathieu Geniolle, David Doucet par exemple). Des insultes sur moi, mon travail. Je tenais à l’époque un blog sur lequel je verbalisais mes interrogations, angoisses et névroses. Là-bas j’ai commencé à voir apparaître des commentaires d’insulte anonymes, je me souviens d’un dont l’adresse IP remontait vers Libération (à l’époque, et de mémoire, seul @fluc / François-Luc Doyer) y travaillait. J’ai reçu, à force de moqueries sur Twitter de la part de la Ldl, des insultes et commentaires venant de gens extérieurs au cercle, voyant dans mes écrits justification à moquerie, venant s’ajouter au reste. Car, comme dans tout harcèlement, c’est l’accumulation d’actes individuels isolés qui tuent. Jusqu’à ce que l’on tremble d’ouvrir ses réseaux, de refresh ses interactions, dans l’anticipation et la peur de la nouvelle pique.

Mention spéciale à celui qui postait des commentaires sexistes et insultants sous les blogs féministes de mes amies (elles-mêmes cibles Ldl), en mon nom, pour qu’elles m’appellent en hurlant, jusqu’à ce que j’arrive à leur expliquer que non, ce n’était pas moi. Mais eux.

A ce moment, j’ai demandé à mes connaissances internes à la Ldl de calmer leurs potes. J’ai sollicité Sylvain Paley, Henry Michel ou encore Clément Poursain (@thelightcarrier). Tous m’ont dit en cœur « désolé de ce qui t’arrive, on sait, mais on n’y peut rien, ignore juqu’à ce que ça passe ».

3. Escalade

« Don’t feed the troll », ignorer, ça ne fonctionne pas. Ce qu’ils veulent, c’est une réaction, donc on appuie sur l’accélérateur jusqu’à ce que ça casse. Guillaume Livolsi (@Lapin_Blanc / Graphiste) a eu l’idée de lire un mes textes les plus sentimentaux (= « fragile ») sur fond de violons, et de le mettre en ligne sur son Soundcloud pour le partager. Je ne l’ai jamais écouté. Je n’ai pas réagi. Puis il a invité d’autres à le faire, en public. Encore une fois il y eu des participations Ligue du lol, mais aussi autres, de gens qui m’avaient, à ce moment, caractérisé comme risible et/ou qui pensaient l’affaire bon enfant. Dans un immense mélange des genres, il y eu sur plusieurs semaines près d’une vingtaine d’enregistrements sarcastiques de mon travail, chaque fois diffusés, partagés. Il y eu aussi des « pochettes d’album », photomontages réalisés à partie de photos personnelles, pour illustrer ces audios. Ce procédé, décliné en concours, fut « gagné » par Stephen des Aulnois (@Desgonzo) ayant sans doute mis sa formation en audiovisuel au service d’une production de qualité. Je ne l’ai jamais écouté non plus.

A ce stade, et comme cela faisait plusieurs mois. Je n’arrivais plus à faire convenablement mon travail. J’ai dû expliquer, dans la vraie vie, à mon manager, n’ayant jamais eu un compte twitter de sa vie, que j’étais harcelé. Il m’a proposé de faire virer Renaud D., à l’époque junior chez Publicis, agence à qui on donnait des millions d’euros chaque année. Il m’a dit que je n’avais qu’un mot à dire. J’ai refusé.

J’ai tout tenté pour que cela s’arrête, l’appel à l’empathie, l’appel via les amis de ces bourreaux, les longs mails d’explication. Rien n’a eu d’effet. La seule porte de sortie, proposée par Guillaume Livolsi, était d’enregistrer moi-même une raillerie de mes textes : « Assume que c’est drôle, et on aura plus de raison de se moquer ».

J’ai refusé.

4. Porte(s) de sortie

J’ai fini par recroiser Renaud L. dans un bar, à une soirée où il n’avait pas été convié. Et, ivre, il m’a donné son point de vue, l’origine de tout ça, en plus de la fois où il a cru que je couchais avec une amie qui lui avait dit non.

« Je t’aime pas parce que t’es un faux gentil, tout ce que tu fais, c’est pour baiser des meufs. T’es pas un gentil, t’es un manipulateur, et il faut que tu tombes. »

Voilà comment pense un sociopathe masculiniste, incapable de voir une autre vision du monde que la sienne, si je n’étais pas un con c’est forcément que je faisais semblant, et si je faisais semblant, c’était forcément pour coucher. Je l’ai attrapé par le col. Je n’ai pas lâché. Il m’a frappé les mains, je n’ai pas lâché. Le vigile du bar m’a demandé de sortir (il faut bien une première fois à tout). J’ai proposé à Renaud de me suivre, qu’on finisse la conversation dehors. Il a passé le reste de la soirée au fond du bar à se plaindre de notre interaction. Il ne m’a plus jamais emmerdé.

A l’extérieur, je me souviendrai toute ma vie de Stephen (@Desgonzo), ivre :

« Je t’aime pas LeReilly, j’ai envie de te taper. Je sais que je vais perdre mais j’ai envie de te taper. »

Dans le même temps, et à l’aide d’autres victimes, j’ai trouvé le nom, l’adresse, digicode, étage, téléphone et email de Guillaume Livolsi (@Lapin_blanc) et, à l’occasion d’une autre de ses sorties sur Twitter, j’ai tout mis. En public. « Solide sur internet, on verra si t’es solide rue X, étage Y etc… » Il a hurlé, supprimé tout ce qui le rattachait à son identité publique que j’avais pu retrouver. Choqué par cet outing, Christophe Caron (@krstv), un autre membre de la Ldl m’a unfollow (il était alors directeur de Voici, ce qui est du coup cocasse quand il s’agit de s’offusquer de la divulgation d’infos persos).

Cet ultime coup d’éclat, radical, me couta néanmoins cher.

5. Bouquet final

Le lendemain, quelqu’un a commencé à diffuser un photomontage de moi en train de sucer un pénis (forcément, l’homophobie) (encore une fois réalisé à partir de photo personnelle) sur un réseau de questions anonymes types Ask / Formspring / Curiouscat. Le montage était envoyé en masse à des mineurs, jusqu’à 12–14 ans, avec la mention « Salut je suis @lereilly, j’adore sucer ça t’intéresse ? ». Chaque fois que quelqu’un répondait à la dite question, et pour peu que son compte soit lié à son twitter, la réponse + photo apparaissait avec la mention à mon compte, finissant donc dans mes notifications. J’y découvrais les insultes des mineurs, choqués d’être exposés à de la pornographie et me disant d’aller crever (pour rester poli). J’ai à peine oser me plaindre sur le moment, ne voulant pas exposer mes propres followers au montage pornographique.

Je reçu, en 48h, plusieurs centaines de réponses, suite au copier-coller fou furieux de quelqu’un, jouant là sa dernière et plus ignoble cartouche.

Après ça, et plusieurs mois après le top départ, plus rien.

6. Scories

Tout le monde savait, à l’époque, tant qui en était que ce qu’ils faisaient.

Les membres les moins virulents savaient ce que faisaient les membres les plus virulents.

J’ai reçu des messages insultant des deux tiers des membres, ceux-là même qui se défendent d’avoir fait usage de comptes fakes ou de ne pas avoir participé hors du groupe.

J’ai, plusieurs années après, reçu régulièrement des pics de la part de membres, ceux-là même qui disent avoir quitté le groupe il y a bien longtemps.

Tous, ou presque, mentent.

J’ai pleuré, j’ai tremblé, j’ai vomi, j’ai demandé de l’aide, à mes managers, à mes amis, à d’autres victimes, et ce texte ne parle qu’en mon nom, n’est qu’un ajout parmi d’autre. Mais je veux qu’il témoigne de leur coordination, de leurs raisons et de leurs agissements.

Je veux aussi exprimer, et de manière très claire, et pour beaucoup d’entre eux, il n’y a ni prise de conscience, ni empathie. J’ai testé tous les chemins de traverse, j’ai offert toutes les rédemptions possibles. J’ai attendu huit ans des excuses qui ne sont jamais venues. Ces coupables ne sont pas raisonnables, on ne peut pas leur expliquer, on ne peut pas leur faire comprendre. Les virilistes, et malgré tout ce que j’ai espéré et tenté dans le temps, ne répondent qu’à une chose, la force, physique ou institutionnelle. La force est la seule chose qui rentre dans leur référentiel de compréhension du monde. Et c’est, à ce titre, qu’il faut, par la force, les punir.

Leurs excuses ne valent rien.

Benjamin LeReilly

Source : Medium, Benjamin LeReilly, 10-02-2019

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yack2 // 15.02.2019 à 07h57

Ligue du lol…..Plutôt que de se concentrer sur le milieu bobo parisien et leur tirage de cheveux en famille, ne serait-il pas important d’étendre la réflexion à ce qui fait système ou plutôt leur système. Si j’en crois le traitement des gilets jaunes par ces mêmes guignols,ne pourrait-on pas y voir un harcèlement d’une toute autre échelle…beaufs, fachos,illettrés sur lesquels on peut tirer, antisémites avant tout etc etc.Que dire du traitement par la presse de ce blog? Et que dire du traitement de l’opposition et de la Fi en particulier et de Mélenchon en tête à claque…. Des pages entières d’ordures ou l’on balaie les idées pour mieux détruire les personnes. Vous avez vu la dernière une de l’obs ou le dernier appel à la lutte contre l’antisémitisme sans contacter la Fi ( pour mieux instiller le doute)…..Ne faudrait-il pas y voir une forme de harcèlement? Non? Vous êtes sur? Pour ma part ….j’ai des envies fugaces de rétablir le duel ,histoire de voir ce qu’ils ont vraiment dans le pantalon….

84 réactions et commentaires

  • TC // 15.02.2019 à 07h37

    Ouais, pourquoi ne pas avoir porté plainte pour harcèlement. Je ne juge pas, je n’ai jamais eu à subir de harcèlement, je ne sais pas ce que ça fait de se retrouver dans cette situation, mais ne peut on vraiment rien faire d’un point de vue légal ? Il me semble qu’il existe des lois, d’autant que le numérique laisse des traces quasi indélébiles.

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    • Olposoch // 15.02.2019 à 08h28

      Il faut comprendre à un moment ce qu’est le harcèlement… sans moyen de pression ou emprise il n’existe pas par définition!
      Comme dans abus de faiblesse il y a faiblesse mais surtout abus.
      Sauf si vous pensez que ceux qui subissent un abus de pouvoir sont des faibles qui méritent ce qui leur arrive et donc les inutiles et les remplacables doivent accepter la puissance des dieux…

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      • Dominique // 15.02.2019 à 12h20

        et oui, c’est exactement ce que vous écrivez : c’est la victime qui ne fait jamais bien ce qu’il faut … au fond, tout cela elle en est responsable ;

        les parents des enfants ayant reçu ces photo-montages porno aussi sont responsables ?

        Les gens peuvent bien attaquer, c’est aux victimes, cibles d’éviter les coups ;

        les femmes violées subissent aussi ce renversement de culpabilité ;

        et voilà pourquoi fonctionnent si bien les harcèlements collectifs !

        qui parfois peuvent atteindre le sommet d’un état (noyau pervers décrit par Racamier, psychiatre) contre une partie de la population

        allant jusqu’à des mutilations (ex. « ils n’avaient qu’à pas manifester »), voire des génocides (ex. « pourquoi sont-il montés dans les trains ? »)

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        • Haricophile // 15.02.2019 à 20h18

          Toutes vos questions ont leur réponse là :
          https://www.mariefrance-hirigoyen.com/

          C’est salutaire de comprendre le fonctionnement de la perversion narcissique et du harcèlement pour s’en défendre. Si vous ne connaissez pas, je ne peux que pour engager a lire. Elle a sorti ma femme d’une passe difficile à une époque.

          Il ne faut surtout pas croire que les « cibles » sont des personnes fragiles ou faibles, bien au contraire les victimes sont souvent des personnes sociables et bien intégrées.

          J’ajouterais que ce qu’on appelle « politique » ou « management » a fort a voir avec les méthodes de ces fous dangereux, ces parasites manipulateurs et simulateurs, dépourvus d’empathie, qui savent souvent se déguiser aux yeux du monde en « gens bien ».

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    • Serge F. // 15.02.2019 à 18h14

      Extrait d’un autre témoignage :

      « Je crois que j’ai pris conscience de l’impossibilité d’être reconnue comme réelle victime quand j’ai dû expliquer à trois gendarmes ahuris ce qu’étaient Twitter et Tumblr, pourquoi et comment j’avais subi une usurpation d’identité et en quoi c’était répréhensible par la loi. Avant ça, il y avait eu les humiliations à plus ou moins grande échelle et par phase, donc. Avant ça, il y a eu le montage de différentes publications dans un Storify pour prouver que je faisais des avances à un twittos. »

      http://www.slate.fr/story/173325/ligue-du-lol-temoignage-harcelement

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    • R1 // 15.02.2019 à 20h50

      Durée de prescription, non rétroactivité des lois, toussa….pas pour rien que ces odieux C… n’hésitent pas à faire leur outing. Ils savent très bien qu’ils ne risquent rien face à la loi.

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    • Subotai // 16.02.2019 à 20h52

      Le problème n’est pas le recours légal. Le problème est que le harcelé VEUT rester dans le cadre « social » qui est le sien; jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et qu’il soit trop tard.
      Pire, le harcelé n’en parle pas ou peu (considéré comme signe de faiblesse), pas même à sa famille. S’il en parle c’est d’une manière qui essaie de se donner un beau rôle – que ce soit : je gère, ils vont voir, ou : je suis une pauvre victime martyrisé (Calimero) et tout ça en restant DANS le cadre intellectuel de son mode social.
      Hors quand votre bourreau sort du cadre, votre défense ne peut être ni dans le cadre, ni avec les mêmes armes.
      Adresser une lettre circonstanciée par Huissier de Justice (pour commencer) calme – direct.
      Porter plainte avec preuve – Même s’il s’agit d’intimité, de vie privée* (entendu qu’il ne s’agit pas d’actes punis par la Loi).
      Rester ferme dans sa plainte (malgré les sourires entendus, les allusions, les railleries, les incitations à laisser glisser.
      Se faire accompagner par un « papa » (ou une « maman ») 🙂 J’entends un vieux de la vieille à qui on en la fait pas… 🙂
      * Ceci est le pire dans ces histoires. La plupart des gens souffrent (et se font souffrir) à cause des complexes et autres pudibonderies liées à la sexualité. C’est assez ahurissant de voir comment en 2019 c’est pire qu’au XIXe siècle. Mais ça c’est une autre histoire…

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  • MonaRedmoor // 15.02.2019 à 07h49

    Bonjour M.LeReilly. La nature du harcèlement est à distinguer de la teneur des propos. Potaches médiocres qu’on peut ignorer ou en découdre dans « la vraie vie  » comme vous dîtes!
    Le problème dans tout ça c’est Tw…r c’est F..k, c’est la massification de ce mode communicationnel, pauvre, désincarné, médiocre.

    Fallait faire comme votre patron, et vous désabonner. Vous verrez ça fait grand bien. Je vous le dis tout net, y être c’est en être, vous participez au mal dont vous vous plaignez.

    Cordialement

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    • Dominique // 15.02.2019 à 12h17

      et oui ! Le problème c’est la victime hein ?

      or le but est bien de l’évincer ;

      et vous faites quoi des images phot-montage pornos envoyées à des enfants ? Ce sont encore les enfants le problème ? Leur parent probablement alors ?

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      • Subotai // 18.02.2019 à 00h12

        Non, le truc c’est de convaincre la victime que ce n’est pas un « jeu »; lui faire admettre que c’est un |acte de guerre| et donc que si guerre il y a, il faut la FAIRE – avec toutes ses conséquences.
        Les salopards profitent du fait qu’on accepte de jouer le « jeu ».
        Sauf que « on peut jouer les jeux qu’on veut, mais piquer un bâton dans le cul du singe n’est pas un jeu » – Traduction libre d’un proverbe antillais… 🙂

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    • R1 // 15.02.2019 à 20h54

      Et sinon pour les appels téléphoniques, les maraudes autour de votre lieu d’habitation, les photo-montages, les menaces de mort, les intimidations sur le lieu de travail ?

      Toujours la faute à la victime ?

      PS : si si, on parle bien de la ligue du lol là, de ses membres et de leurs actes.

        +4

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  • Seb // 15.02.2019 à 07h51

    J’ai arrêté de lire à « sociopaths masculiniste »

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    • Olposoch // 15.02.2019 à 08h31

      Vous pouvez préciser ce qui vous trouble dans cette expression?

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    • Eric83 // 15.02.2019 à 08h32

      A la place, il faut lire pervers narcissiques car il s’agit bien de cela, ils soumettent leurs « proies » et les détruisent, psychologiquement et professionnellement.

      Les pervers narcissiques, « et malgré tout ce que j’ai espéré et tenté dans le temps, ne répondent qu’à une chose, la force, physique ou institutionnelle. La force est la seule chose qui rentre dans leur référentiel de compréhension du monde. Et c’est, à ce titre, qu’il faut, par la force, les punir. »

      Au regard de mon expérience personnelle avec des PN et après avoir « décortiqué » leur comportement, je partage totalement ce constat.

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      • Chris // 15.02.2019 à 12h27

        A propos de PN, j’ai l’impression qu’ils pullulent parmi la génération Y et/ou qu’ils ont réussi à phagocyter des postes en vue du fait de leurs traits psychiatriques.
        Serait-ce le résultat des enfants-rois encouragés par les facilités du numérique (et de leur vie) qui leur permet de donner tous les coups sans en recevoir ?
        Une médiocrité abyssale qui reflète si bien le monde de la communication du vide, du vice et des attrape-nigauds.
        Perso, je ne comprends pas que Le Reilly n’ait jamais porté plainte : pourtant il avait de la matière. Ou est-ce un réflexe inconscient de ne pas vouloir s’exclure de ce milieu qui, par nature, ne vit que de bobards (fake news), fictions et grenouillages ?
        Sauf à polluer et pervertir les esprits, ce petit monde qui a réussi à se mettre sur le devant de la scène n’apporte rien. Mais quelle puissance de destruction !

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        • Eric83 // 15.02.2019 à 14h07

          La fourchette, en France, de PN avancée par des psychiatres/psychologues est de 2 à 5% de la population. Cela fait donc beaucoup de PN et nombre d’entre eux parviennent, malheureusement pour ceux qui sont les victimes,aux plus hautes fonctions.
          Je ne sais pas pourquoi Mr Le Reilly comme toutes les autres victimes de cette meute de PN n’ont pas porté plainte. Cependant, j’y vois plusieurs explications possibles.
          – la perspective de perdre son emploi et d’être totalement ostracisé au point de ne plus pouvoir travailler dans le secteur du journalisme.
          – la difficulté pour ne pas dire l’impossibilité de porter plainte pour harcèlement et que celle-ci ne soit pas classée sans suite. Ce d’autant plus que la « meute » agissait sur Twitter avec des pseudos.
          – la confusion, la perte de repères due à la l’épuisement psychologique qui fait que la victime ne sait plus ce qu’elle doit faire et/ou n’a plus la force pour le faire ( « arme » fondamentale du PN )

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          • Marie Colin // 15.02.2019 à 17h47

            Perso, ceux que je connais sont plutôt quinqua à septuagénaires, n’utilisent pas les rézozozios, mais ne font pas moins de dégâts sur leurs victimes pour autant… et c’est redoutable !

              +1

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      • Inaki // 15.02.2019 à 18h22

        Même pour les PN belges, je confirme : tenir tête (en pointant bien le comportement inadéquat du moment) , toujours publiquement (ils détestent voir leur image « parfaite ». Fissurée en public), à la moindre tentative de manipulation. Une plainte à la police aide énormément à leur faire tenir leurs distances (trace, publique, à leur charge). Bon courage !

          +2

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    • Tonton Poupou. // 15.02.2019 à 12h17

      Perso. J’ai arrêté à la quatrième phrase.
      Depuis pas mal de temps j’utilise la technique des trois petits singes :
      Ne pas voir le mal.
      Ne pas entendre le mal.
      Ne pas dire le mal.

        +2

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      • Chris // 15.02.2019 à 12h29

        Pourtant un témoignage que devraient lire les utilisateurs des réseaux, surtout les jeunes, afin de se prémunir des prédateurs qui les hantent.

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        • Tonton Poupou. // 15.02.2019 à 16h11

          Les jeunes feraient mieux d’éliminer la cause plutôt que se prémunir des prédateurs (pratiquement impossible) en ne se rendant pas sur les réseaux socio…pathes

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          • Chris // 16.02.2019 à 14h26

            Ne pas aller sur les réseaux sociaux pour les jeunes générations, c’est comme renoncer à passer son permis de conduire !
            Je n’irais pas jusque là.
            Par contre, éviter de s’y « répandre » comme dans sa salle de bain, me semble un conseil pertinent…

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            • Subotai // 16.02.2019 à 21h09

              Pour « passer son permis de conduire » justement on passe deux examens après des heures d’études.
              Pour aller sur Internet?
              QUE FONT LES PARENTS?

                +2

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  • yack2 // 15.02.2019 à 07h57

    Ligue du lol…..Plutôt que de se concentrer sur le milieu bobo parisien et leur tirage de cheveux en famille, ne serait-il pas important d’étendre la réflexion à ce qui fait système ou plutôt leur système. Si j’en crois le traitement des gilets jaunes par ces mêmes guignols,ne pourrait-on pas y voir un harcèlement d’une toute autre échelle…beaufs, fachos,illettrés sur lesquels on peut tirer, antisémites avant tout etc etc.Que dire du traitement par la presse de ce blog? Et que dire du traitement de l’opposition et de la Fi en particulier et de Mélenchon en tête à claque…. Des pages entières d’ordures ou l’on balaie les idées pour mieux détruire les personnes. Vous avez vu la dernière une de l’obs ou le dernier appel à la lutte contre l’antisémitisme sans contacter la Fi ( pour mieux instiller le doute)…..Ne faudrait-il pas y voir une forme de harcèlement? Non? Vous êtes sur? Pour ma part ….j’ai des envies fugaces de rétablir le duel ,histoire de voir ce qu’ils ont vraiment dans le pantalon….

      +63

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    • edrick d’Éstroy // 15.02.2019 à 08h57

      je suis aussi pour le retour du duel (a l’épée longue médiévale…) quand on voit les dégâts, ça rend paisible et tout doux…

        +9

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      • Subotai // 16.02.2019 à 20h59

        Perso, je n’ai jamais connu un harceleur qui résiste à la phrase: « Je sais où tu habites; oublie moi » entre 4 zieux (sans témoins) ET en public…
        Mais il faut être droit dans ses bottes…

          +0

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    • Eric83 // 15.02.2019 à 09h34

      « …ne serait-il pas important d’étendre la réflexion à ce qui fait système ou plutôt leur système. »

      Ce qui fait système, c’est le pouvoir de nuisance quel qu’il soit. Bien entendu, plus une personne détient de pouvoir et plus son pouvoir de nuisance, symétriquement augmente.
      Comme les pervers narcissiques ont une soif de pouvoir et de domination insatiable et qu’ils n’ont pas de limite, vous comprenez que ces « profils » se retrouvent aux sommets des hiérarchies car écraser les autres, manipuler et trahir est un comportement structurel.
      Et pour le malheur des 99%, les français ont élu un PN au plus haut sommet de l’Etat.

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      • yack2 // 15.02.2019 à 09h40

        La bonne question systémique est donc ; comment on construit une élite ou ces dingos se retrouvent en haut de l’échelle.
        Les pires grimpent…..Se poser la question du pourquoi est le chantier principal et pharaonique.

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        • Eric83 // 15.02.2019 à 13h33

          « …comment on construit une élite ou ces dingos se retrouvent en haut de l’échelle. »
          Ce n’est pas « on », ce n’est pas le peuple qui a construit cette pseudo « élite ». Elle s’est créée elle-même, une caste du pouvoir et au pouvoir, où les « entrants » acceptent les règles – dont l’omerta – et les objectifs fondamentaux, la défense de la caste et de ses privilèges envers et contre tout.
          « L’union sacrée » autour de Richard Ferrand en est une illustration édifiante.
          https://twitter.com/TeamMacronPR/status/1095329830826987522

          La caste a prospéré pendant des décennies par la propagande, la désinformation, l’infantilisation du peuple, la faux clivage droite/gauche mais grâce notamment à Internet et à des médias dits alternatifs comme ce blog, une prise de conscience collective d’une partie du peuple a pris forme depuis des années…et elle s’est manifestée en novembre 2018.

          La seule issue pour le peuple pour que le pouvoir ne soit plus la tyrannie qu’il est devenu, c’est que l’action de ceux qui sont au pouvoir, quel qu’ils soient, soit réellement et rigoureusement contrôlée, par une Assemblée du peuple, par exemple. Dans les cas de délits de membres du gouvernement et/ou de parlementaires, les sanctions devraient être exemplaires et dissuasives et la plus dissuasive pour ces assoiffés de pouvoir et de privilèges, c’est la prison ferme.

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        • Cognominal // 16.02.2019 à 17h28

          Des dingos en effet ivres de leur petit pouvoir, idiots utiles du vrai pouvoir à nous gaver de leur suprémacisme totalitaire sociétal pour évacuer toute question sociale et normaliser la censure et le lynchage. L’intérêt du lynchage de la ligue du LOL est de montrer que ces hommes ne font pas du sociétal par conviction mais par opportunisme puisqu’ils sont bien pire que les gens qu’ils dénoncent aujourd’hui. C’est un lynchage car ça ne passe pas par la voie normale de la justice. Mises à pied sommaires comme pour Damore, qui lui, n’avait rien fait de répréhensible sauf de froisser la susceptibilité de snowflakes. Erosion de l’état de droit. C’est ça la leçon à retenir.
          La bone nouvelle, c’est que cette caste médiatique est tellement pourrie et bête qu’elle est incapable de laver son linge sale en famille et se montre sous son plus mauvais jour.
          Le vrai pouvoir, quand à lui, dans notre société flasque, tient aussi longtemps qu’il n’a pas à montrer sa vraie nature. Avec les éborgnements de gilets jaunes, c’est râpé.

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      • Dominique // 15.02.2019 à 12h14

        une étude sociologique corrobore cette ascension des PN dans la hiérarchie ; je ne la retrouve pas mais nous avons ici Roland Gori qui en parle (france culture / Université de Nantes)

        https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/la-fabrique-des-imposteurs-et-la-toute-puissance-du-pervers

        Dans le journalistes les médiocres, les imposteurs peuvent monter facilement ; nous voyons tous ces incompétents à l’oeuvre quand face à des politiques, ils se bornent à poser des questions relavant uniquement des cancans ; ils sont médiocres, incompétents, ne lisent pas les programmes mais comme les cancans font du buzz, ce sont les plus méchants qui montent.

        Les bons journalistes travaillent et ont moins le temps de magouiller pour monter dans la hiérarchie où de facto ils sont moins nombreux. Et quand certains y parviennent, ils dérangent assez pour qu’on les licencient sous de faux prétextes comme Aude Lancelin du Nl Obs.

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        • Olivier Jacquemard // 15.02.2019 à 18h11

          C’est pareil dans tous les domaines, toutes les structures dès qu’il y’a une hiérarchie assez importante pour que l’on ne puisse pas connaître tout le monde.

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    • Serge F. // 16.02.2019 à 15h16

      « Bateleurs de l’autel, voilà quels sont vos rôles.
      Et quand un galant homme à de tels compagnons
      Fait cet immense honneur de leur dire : Mes drôles,
      Je suis votre homme ; dégaînons !

      — Un duel ! nous ! des chrétiens ! jamais ! — Et ces crapules
      Font des signes de croix et jurent par les saints.
      Lâches gueux, leur terreur se déguise en scrupules,
      Et ces empoisonneurs ont peur d’être assassins.

      Bien, écoutez : la trique est là, fraîche coupée.
      On vous fera cogner le pavé du menton ;
      Car sachez-le, coquins, on n’esquive l’épée
      Que pour rencontrer le bâton. »

      Victor Hugo, extrait du poème « À des journalistes de robe courte »

      https://www.poesie-francaise.fr/victor-hugo/poeme-a-des-journalistes-de-robe-courte.php

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  • Fritz // 15.02.2019 à 08h30

    C’est dangereux, ces disputes entre ados sur internet et les « réseaux sociaux ». Dans mon collège, elles avaient abouti à une bagarre extrêmement violente entre deux élèves de 4e et 3e, il y a quelques années. Heureusement, un collègue solide et « viriliste » avait réussi à séparer les fous furieux.

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    • Dominique // 15.02.2019 à 12h05

      ne confondez pas viriliste et viril : l’auteur fait la distinction ;

      vous savez, ça n’a rien à voir avec homme/femme de faire cesser un bagarre : c’est une question à la fois de savoir faire et de courage
      parfois des femmes aussi stoppent des bagarres et même entre adultes alors que de nombreux hommes présents sont trop lâches pour intervenir ; j’ai vu cela plusieurs fois dont une dans une rame de métro ; et j’ai d’autres echos identiques ;

      croyez-vous vraiment que seuls les hommes ont cette capacité et le courage de neutraliser et faire stopper des bagarres ?

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      • Fritz // 15.02.2019 à 12h27

        Ah bon, il fait la distinction ? J’ai relu le texte de M. LeReilly. Nulle part je n’ai trouvé l’adjectif « viril », mais deux fois des dérivés péjoratifs : « un sociopathe masculiniste », « les virilistes […] ne répondent qu’à une chose, la force ».

        Et comme j’accepte votre témoignage sur les femmes qui stoppent des bagarres, vous voudrez bien ne pas m’imputer des sous-entendus, comme dans votre question finale.

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        • Sandrine // 15.02.2019 à 14h39

          L’auteur ne fait pas la distinction parce qu’il ne se considère pas en dehors du camp « viril », contrairement à ce que ses harceleurs auraient voulu justement suggérer.

          En lisant tous les commentaires su ce sujet, je me rend compte que la vie des hommes dans la société contemporaine n’est pas simple. Ils doivent faire face à des injonctions contradictoires (rester viril mais en même temps être plus doux et plus sensibles).
          Les hommes dits « effeminés » dans la Rome antique subissaient déjà des affronts considérables de la part des hommes qui se considéraient comme virils. De ce point de vue LeReilly n’a pas tort d’accuser ses agresseurs de virilistes. Le photomontage dont il a finalement été l’objet montre bien que depuis la Rome antique, les mentalités et les « moeurs » n’ont finalement pas changé tellement que ça.

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    • Sandrine // 15.02.2019 à 12h33

      Vous avez raison, Fritz. On pourrait aussi se souvenir avec profit du livre de R. Müsil « Les désarrois de l’élève Törless ». Dans ma jeunesse, on disait qu’il fallait le lire comme un témoignage du contexte social qui avait fait le lit du nazisme… J’ai bien peur que notre contexte social actuel fasse le lit de quelque chose bien pire encore.

      Un bémol cependant à votre commentaire : vous écrivez « viriliste ». Je pense que vous devriez plutot écrire « viril ».
      Le virilisme, c’est une idéologique qui exprime une angoisse par rapport à la disparition de la virilité et qui entend y faire face par des mesures plus ou moins drastiques. Le nazisme, le fascisme étaient des idéologies virilistes… L’oeuvre d’Evola est viriliste… Pas sur que votre « collègue solide » ait été très content, dans ce contexte, d’etre taxé de « viriliste » (mais je me trompe peut-etre).

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      • Fritz // 15.02.2019 à 13h38

        Exactement, Sandrine. J’ai employé ce mot (« viriliste ») ironiquement, avec des guillemets.
        D’une manière générale, je n’aime pas l’abus de mots gonflés : « particulariste » au lieu de « particulier », « généralisé » au lieu de « général », « spécifique » au lieu de « spécial », « véritablement » au lieu de « vraiment », « sécuriser » au lieu d’assurer ou rassurer… Inflation linguistique qui fait perdre aux mots leur valeur. Apprenons à parler simplement.

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      • NICOLE DE NICOMAQUE // 16.02.2019 à 01h52

        A moins que ce dont il s’agit dans toute cette pathétique histoire soit le signe de la disparition du journalisme au sens d’Albert Londres.

        Claquemurés dans leur open-space respectifs et surveillés par leur hiérarchie BCBG & laurentjoffrine, voici que des louveteaux devenus abrutis à force de ne rien faire n’aient plus comme triste option qu’à tuer le temps en vase clôt tout en rejouant sur les réseaux faussement sociaux et construits pour cela par Marc Zukerberg, le « diner de cons » en 140 signes.

        Misère des foules haineuse macronistes sur Internet. Mort du journalisme véritable. Silence, on insulte ! Silence, on estropie…

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  • DocteurGrodois // 15.02.2019 à 08h42

    Ces derniers temps un train médiatique en cache toujours un autre, à tel point que c’en est devenu prévisible. Et la méfiance est d’autant plus grande que c’est Libé à la manœuvre. Alors, que cache cet affreux scandale qui agite le petit monde sous cloche des media?

    La levée de l’anonymat sur internet? Bonne pioche, et c’est d’autant plus pertinent que les types de la Ligue du LOL sont tout sauf anonymes, mais il y a mieux. Mounir Mahjoubi, serial planteur de startups et Secrétaire d’État au Numérique, a publié un « Plan d’action contre les contenus haineux en ligne » (https://medium.com/@mounir/plan-daction-contre-les-contenus-haineux-en-ligne-10d396bfe71e), selon lequel les « contenus haineux » seront automatiquement signalés aux autorités.

    Mais rassurez-vous, ce projet ne concerne que le racisme, le sexisme, l’homophobie, et le president.

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    • Teejee // 15.02.2019 à 10h18

      J’ai jeté un rapide coup d’oeil au texte que vous proposez en lien. J’y ai vu mention d’un projet de l’Union européenne intitulé « e-evidence ». D’après ce que j’ai compris, il s’agirait de faciliter l’obtention de preuves électroniques aux autorités policières et judiciaires. J’aurais bien voulu en entendre parler d’une manière plus directe.

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      • Marie Colin // 19.02.2019 à 14h13

        Faisons confiance à ce site pour nous éclairer « de manière plus directe » 😉

        c’est d’ailleurs bien pour ça qu’on le suit, même si le nombre d’occurrences oblige à sélectionner…

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  • Jerrick // 15.02.2019 à 08h43

    Je n’avais jamais entendu parler de cette « ligue » et des dégâts que semblent avoir provoqué ces abrutis de « gens importants » des milieux journaleux et autres. Phénomène inquiétant… mais au final peut-être pas si surprenant.
    Je n’ai de compte sur aucun des réseaux « fais-toi-des-amis » par centaines… et pourtant j’en ai, des amis. Par dizaines. Ils ont un téléphone, une adresse mail, une adresse physique. Et c’est de cette manière que je partage avec eux mes points de vue, mes désaccords, mes joies, des coups à boire… dans le cadre de relations HUMAINES saines. Après quelques coups à boire de trop, on arrive même à s’engueuler. C’est surtout la politique qui nous y amène…
    Arrêtez de laisser sur ces réseaux toutes ces « marques » de vous. Pas seulement pour vous protéger des malsains/pervers/sociopathes, ceux qui n’ont d’amis que sur fessebouc ou touiteur justement, mais aussi de votre ou vos patrons, des « marchands » de tout poil, des gouvernements et de toute entité qui peut retirer un quelconque avantage à connaître et/ou à s’emparer d’instants de votre vie.

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    • Serge F. // 15.02.2019 à 17h56

      D’anciens cadres de Facebook ont exprimé leurs remords d’avoir contribué à son succès :

      « « Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde ! » C’est un discours sévère qu’a tenu, en novembre, un ancien cadre de Facebook à l’encontre des réseaux sociaux en général, et de l’entreprise de Mark Zuckerberg en particulier.

      Lors d’une conférence à la Stanford Graduate School of Business, dont la vidéo a été repérée lundi 11 décembre par le site spécialisé The Verge, Chamath Palihapitiya, qui fut chez Facebook vice-président chargé de la croissance de l’audience, exprime ses regrets d’avoir participé au succès de l’entreprise. « Je crois que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social », avance-t-il, confiant se sentir « immensément coupable ». »

      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/12/d-anciens-cadres-de-facebook-expriment-leur-culpabilite-d-avoir-contribue-a-son-succes_5228538_4408996.html

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    • Serge F. // 15.02.2019 à 18h20

      Dégoogliser Internet est possible. Il existe des alternatives :

      https://degooglisons-internet.org/fr/

      Mais les mauvaises habitudes sont manifestement trop fortes. C’est comme pour les produits Apple :

      https://www.youtube.com/watch?v=YyIgcKlutPk

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  • edrick d’Éstroy // 15.02.2019 à 08h51

    @Benjamin LeReilly
    vous me voyez navré de votre mésaventure…
    par-contre , je ne souscrit pas a votre analyse sur le terme « viriliste » ni sur celui de « Masculiniste »…
    Primo sur la notion de virilité, qui n’est pas au final une attitude purement masculine, mais une attitude morale et psychologique…
    en effet la virilité n’est pas le fait de se qui pend entre les jambes de la moitié de l’humanité, mais le fait de faire face avec bravoure aux événements et aux obstacles, tel un rocher face a l’océan, attitude qui implique une certaine autodiscipline…
    Quand au fait Masculin, ils n’ont de rien entravé de ce qui fait un Homme au sens premier du terme:
    « un Homme ça s’empêche » me disait mon grand père, et il savait se comporter comme tel…
    Or vos « agresseurs » ne sont en rien des gens virils, et n’ont d’Hommes que le sexe au sens animal du terme… et encore je présente au passage, mes plates excuse au genre animal…
    Ce genre d’individus sont des lâches, et des brutes minables, et ont beaucoup de chance de vivre dans une société policée, leurs credo serait « fort avec les faibles, et faible avec les forts » et ils se mettent en meute car seuls, il sont égaux a eux même, ce qui fait pas grand chose…
    ce genre de sinistre individus ne jouissent que d’une chose, faire de vous une victime, qu’importe que vous soyez homme, femme, voire enfant… ce sont les gens qui torture de petits animaux durant leurs enfance, il vivent dans l’expectative de pouvoir a l’envie briser autrui sans prendre aucun risque….
    Avec toute ma considération puissiez vous avoir justice…

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    • Joséphine // 15.02.2019 à 13h13

      Dans la mesure où le mot « virilité » est associé au sexe masculin, les femmes seraient dépourvues de capacités à « faire face avec bravoure aux événements et aux obstacles. » Le sexe faible quoi…

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      • Sandrine // 15.02.2019 à 14h14

        Pas d’accord. D’ailleurs, du temps de l’empire romain, des femmes pouvaient etre parfois qualifiée de « viriles », dans le sens ou ce mot signifiait « courage au combat et face à l’adversité ».
        Ce mot a une origine commune à celle de « vertu ». Certes la vertu que l’on demandait principalement aux femmes, c’était celle de ne ne pas tromper leur mari, mais certains hommes pouvaient aussi être réputés de petite vertu ou manquant de virilité.

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        • Serge F. // 15.02.2019 à 17h46

          C’est le sens antique du mot, dépassé aujourd’hui :

          « La représentation de la virilité considérée comme vertu morale (discernée avec la notion d’andréas) se combine avec une exaltation de la force physique particulièrement valorisée dans les sociétés militaires : chez les Grecs comme chez les Romains, la virilité est également associée à la maturité, la vigueur, le don de soi jusqu’au sacrifice, la puissance sexuelle, aussi bien sur les femmes considérées par Aristote comme un « mâle imparfait » devant rester cantonné au gynécée, que sur les jeunes hommes : C’est dans ce contexte de guerrier héroïque que les spartiates distinguent les hommes « vrais » et les « trembleurs » qui ont cédé lors d’un combat et perdu leur virilité. »

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Virilit%C3%A9

          Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne je ne peux en aucun cas considérer que l’éducation spartiate a produit des homme vertueux.

          Ce n’est certainement pas dans ce sens que Benjamin LeReilly a voulu utiliser ce terme.

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    • Serge F. // 15.02.2019 à 16h32

      La notion de virilité est toujours rattachée à l’homme :

      http://www.cnrtl.fr/definition/virilit%C3%A9

      « La virilité désigne un idéal normatif, celui de l’excellence masculine. Si tout porteur d’un sexe masculin est un homme, tout homme n’est pas viril : seuls les meilleurs d’entre eux méritent ce qualificatif, aussi difficile à conquérir qu’à conserver. Mais là est l’écueil, puisque, en vertu d’un amalgame entre le biologique et le normatif, seuls sont reconnus comme hommes les représentants du sexe masculin conformes au canon viril, les autres étant rejetés dans l’inframonde des sous-hommes. C’est en ce sens que le sociologue Pierre Bourdieu qualifie le « privilège » masculin de « piège », « qui impose à chaque homme le devoir d’affirmer en toute circonstance sa virilité […] La virilité entendue comme capacité reproductive, sexuelle et sociale, mais aussi comme aptitude au combat et à l’exercice de la violence, est avant tout une charge. Tout concourt à faire de l’idéal de l’impossible virilité le principe d’une immense vulnérabilité [1] ». » Olivia Gazalé, Le Mythe de la virilité, 2017

      [1] Pierre Bourdieu, La Domination masculine, Points Essais, 2014

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  • Patrique // 15.02.2019 à 08h58

    Il s’agit d’une ligue fasciste qui essaime toute la presse en trainant dans la boue tout opposant, notamment politique. Tous n’en font pas partie mais tous sont complices par leur silence.

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  • Valmeysien de Bouvines // 15.02.2019 à 09h06

    Pourquoi devrais-je m’intéresser à cette histoire ?

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    • Kiwixar // 15.02.2019 à 10h52

      C’est sociologiquement intéressant. Des hommes lâches qui attaquent en meute, via les réseaux sociaux. Une victime de sexe masculin qui pleure et qui tremble (« J’ai pleuré, j’ai tremblé, j’ai vomi, j’ai demandé de l’aide »), au lieu de casser un nez ou deux (pour commencer) et de régler le problème rapidement.

      Pour les décennies à venir, avec les problèmes de raréfaction des ressources (notamment énergétiques), il va falloir faire autre chose que de pleurer et geindre et se tourner vers l’Etat (forces de l’ordre et justice) pour résoudre ses petits problèmes locaux.

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      • Czerny // 15.02.2019 à 11h34

        Tellement vrai ce que vous dites .En exagérant un peu (beaucoup) , j’ai l’impression que toute cette génération connectée 24/24 ,incapable de trouver son propre fondement sans l’aide d’un gps ,est une génération de victimes.Le rappel à la réalité va les emporter à la première vague .

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      • Dominique // 15.02.2019 à 11h50

        c’est plus dangereux d’attaquer un homme ; mais s’il s’était livré à ce genre d’actes, les harceleurs auraient gagné en se victimisant
        en plus : c’est une attaque en meute
        avez-vous déjà été attaqué en meute ? Vous êtes coincé car quoi que vous fassiez vous avez tord. Le pire est de se fâcher car les harceleurs se justifient alors à posteriori.

        C’est le principe et le but du harcèlement : pousser l’a victime à fuir sinon à la faute pour l’exclure

        ce que vous proposez est la pire des attitudes à avoir ; il faut être plus malin que cela ;
        généralement, le temps joue en faveur des harcelés … comme ici (licenciement d’harceleurs) … s’ils ne se sont pas suicidés ;

          +4

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        • Czerny // 15.02.2019 à 12h41

          Une meute a toujours quelqu’un pour la mener .Quand le meneur va ramasser son dentier dans le caniveau apres être entré en collision avec un objet contondant ,la meute a tendance à se disperser .Les études menés sur le terrain ne laissent aucun doute quant a la fiabilité de cette statistique .

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      • Serge F. // 15.02.2019 à 15h56

        Le fait que la victime ait pleuré et tremblé est une qualité et non un défaut, même s’il s’agit d’un homme, car cela montre qu’elle a une âme sensible contrairement à ses harceleurs. On ne construit pas une civilisation stable en se comportant comme un sauvage.

        J’espère bien, pour nos enfants, que l’humanité n’ira pas vers un monde à la Mad Max.

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    • Dominique // 15.02.2019 à 11h55

      auriez-vos déjà participé à un harcèlement en meute ?

      en tout cas, il apparait que vous n’avait jamais (encore) été victime …

        +3

      Alerter
      • Caton l’Ancien // 15.02.2019 à 16h06

        Une petite mise en garde. J’ai déjà été victime de ce genre de harcèlement même si ça n’a pas eu la même ampleur.
        Attendez-vous à ce que les harceleurs viennent squatter les lieux où leurs pratiques sont dénoncées pour empêcher la parole de circuler.

        Je veux dire, n’accusez pas toute forme de contradiction, mais gardez dans un coin de votre tête qu’il est assez plausible que certains LOLeurs viennent ici pour minimiser les faits, détourner la conversations, renvoyer dos-à-dos le bourreau et la victime… Faites preuve d’esprit critique dans votre lecture des commentaires (y compris ce présent commentaire).

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        • Dominique // 17.02.2019 à 00h34

          j’y ai pensé effectivement.
          C’est pour cela que je ne laisse rien passer dans ce fil … je me doute que tout n’est pas innocent.

          Seulement, par exemple, fritz avec je suis en désaccord partiel ici est un commentateur régulier.
          Il est de bonne foi

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  • Babar // 15.02.2019 à 10h54

    Comme beaucoup de gens qui ne sont pas utilisateurs de ces sites d’espionnage je suppose, je compatis mais comprend mal pourquoi cette victime n’a pas désactivé son compte? Au départ, je me suis inscrit sur Facebook et Twitter mais en ne renseignant dans le profil que ce qui était strictement obligatoire. Par la suite je ne m’en servais que pour retrouver des gens perdus de vue. Je ne m’étais du reste inscrit que pour être moi même retrouvé. Quand twitter m’a envoyé un questionnaire sur mes infos qu’ils recueillaient et que je devais les y autoriser, j’ai bien sûr répondu non et ils ont désactivé mon compte. Je ne m’en suis à peine aperçu. J’imagine que au pire on peut se réinscrire plus tard?

      +1

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    • Dominique // 15.02.2019 à 11h45

      car c’est un journaliste, il doit être présent sur ces espaces pour sa profession, pour relayer, etc

      Il faut bien comprendre que le but du harcèlement est d’exclure, d’éliminer la concurrence, la rendre invisible

      c’est à la victime de se punir elle-même ?

        +2

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  • Basile // 15.02.2019 à 11h38

    on attend le jour où Macron dira que ce ne sont pas de vrai journalistes, mais des organes de flatulence

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  • Dominique // 15.02.2019 à 11h43

    Merci de votre témoignage ; toutes les personnes harcelées sont concernées : il y en a de plus en plus.

    J’espère que tous les coupables et complices seront trainés devant les tribunaux et condamnés lourdement (complicités aussi) ;

    aussi pour les photos-montages d’ordre sexuelles envoyées à des enfants, là il faut aussi que la justice passe

    On voit que bidonner l’information pour salir ne dérange pas toute une partie de la profession et justement celle qui a gravi les échelons : les pervers narcissiques sont avantagés à ce petit jeu ;

    C’est à vomir effectivement mais vous vous pouvez vous regarder dans une glace pas ces monstres ;

    que les journalistes professionnels et sérieux se lèvent !

      +4

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  • Denis // 15.02.2019 à 13h47

    Certains faits divers sont l’image d’une époque.

    Certains médiocres, se croyant cachés et anonymes grâce à un pseudonyme,
    ont cru pouvoir mettre à leur niveau d’autres personnes.
    Car pour salir les autres , il faut soi même être la fange.

    Il a suffi d’une plainte pour que les minables découverts se retrouvent
    face à leur véritable réalité: des gro..mer…!

    Enfin, nul n’est obligé de s’abaisser à fréquenter certains sites dits sociaux.
    Mais le troupeau suit toujours son berger.

      +3

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  • Serge F. // 15.02.2019 à 15h23

    Voici deux autres témoignages qui font froid dans le dos :

    http://www.slate.fr/story/173325/ligue-du-lol-temoignage-harcelement

    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/ils-sont-alles-jusqu-a-se-rendre-sur-mon-lieu-de-travail-la-youtubeuse-florence-porcel-raconte-comment-la-ligue-du-lol-l-a-traumatisee_3184263.html

    Pour info, Alexandre Hervaud et Vincent Glad ont été mis à pied :

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/11/97001-20190211FILWWW00088-ligue-du-lol-un-journaliste-mis-a-pied.php

    Benjamin LeReilly a écrit : « Je veux aussi exprimer, et de manière très claire, et pour beaucoup d’entre eux, il n’y a ni prise de conscience, ni empathie. »

    Certains membres de la Ligue de Lol étaient soit des psychopathes, soit des bêtes asociales. Il s’agit peut-être du signe d’un monde qui part à la dérive car n’ayant plus de repère. Dans le mythe de Prométhée, pour éviter que les hommes, détenteurs de pouvoirs guerriers volés aux dieux Héphaïstos et Athéna, n’en viennent à s’entretuer, Zeus leur accorda aussi à tous, par l’intermédiaire du dieu Hermès, les sentiments de la pudeur et de la justice, fondateurs de la conscience politique et de la vie en communauté. Ce mythe nous fait comprendre que sans la sagesse ou la spiritualité, l’homme finira par s’entretuer. Comme le disait Jacques Testart (qui est athée) dans une conférence en 2013, si l’on supprime la spiritualité, l’homme ne sera plus qu’une bête :

    https://www.youtube.com/watch?v=YO6jK7jJUro&t=6321

      +1

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  • Caton l’Ancien // 15.02.2019 à 15h49

    Je ne sais pas si M Lereilly lit ces messages mais j’aimerais lui dire un mot gentil : j’ai vécu le même genre de procédé par des camarades d’études. L’ampleur était moindre, les procédés moins trashs mais c’était le même phénomène.

    Je confirme : rien n’arrête ce genre de personnes sauf la force, physique ou répressive. Ces personnes misent sur le fait que vous soyiez une personne raisonnable qui va chercher la conciliation, chercher à expliquer, ils suremploiteront toutes ces démarches pour vous faire souffrir encore plus.

    J’espère au moins que ces tristes sires aient été publiquement dénoncés puisse permettre à M.Lereilly de pouvoir retrouver la sérénité de la vie ordinaire.

    Tous mes sentiments de solidarité sont avec vous.

      +7

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  • Caton l’Ancien // 15.02.2019 à 16h00

    « Qu’est-ce que vous distingue de ce blog et ses followers-commentateurs de cette terrible Ligue du Lol ? »

    Le nombre : 4 billets, à comparer avec des centaines de milliers de messages
    La durée : nous en parlons depuis une semaine et nous finirons par passer à autre chose, ces gens sévissent depuis des années
    L’intention : le but est d’alerter sur ce genre de pratiques, ils cherchent simplement à faire souffrir.
    Les procédés : nous décrivons une réalité objective (peut-être commettons nous des erreurs mais il s’agit d’erreur de bonne foi), ils utilisent des moyens abjects (pédopornographie, menaces de viols) ; nous parlons entre nous pour nous informer, ils agressent verbalement leurs victimes.

    Est-ce suffisant ? Sinon prévenez-moi parce que je peux continuer.

      +3

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    • Veloute // 15.02.2019 à 19h51

      Caton l’ancien,

      Yes please, continuez : votre argumentaire ne m’a pas convaincu et vous auriez pu vous en douter si vous aviez pris la peine de peser mon propos.

      Nota, en passant, qu’en matière d’objectivité (les mots ont un sens, hein ?) On classe les faits observables, pas les témoignages par nature sujets à caution, déjà, et à interprétation. Exemple :à quel endroit desdits témoignages il est fait mention de « pédopornographie », cela m’aurait-il échappé ? Ou bien faites-vous référence à la publication de matériel pornographique sur un forum dédié à des adolecents ? Si tel est le cas, si les faits ont avérés, cela serait évidemment condamnable, mais cela ne serait pas pour autant de ma pédopornographie (selon une source objectove : le dico).

      Je ne discuterai pas les critères de fréquence et d’intention (cela me fatigue déjà). A partir de quel itération objective un acté répété passe dans la catégorie « harcèlement », je suis curieux ? 4 fois ça passe, à 5 on doute, à 6 c’est ma correctionnelle ? C’est le même barême pour les mains au q ?
      Vous avez une méthode pour objectiver les intentions ? Toutes les dictatures du monde vous écoute… Top, c’est à vous !

      Peut-on aviser les name droppés ci-dessus que vous leur attribuez des actes à caractère pédopornographique ? (Merci de laissez en commentaire vos nos nom, prénom et coordonnés)

      Dans la négative, merci de relire mon commentaire précédant, il vous concerne, parmi d’autres.

      Est-ce suffisant ? Sinon prévenez-moi parce que je peux continuer.

      Bisous

        +0

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      • Caton l’Ancien // 15.02.2019 à 21h33

        « A partir de quel itération objective un acté répété passe dans la catégorie “harcèlement”, je suis curieux ? »

        Dans un état de droit, c’est à un juge qu’il appartient d’apprécier cela. Cela répond à cette question et à la majorité de vos autres objections.
        Je suppose que vous le saviez.

        Devant un message argumenté, vous pourriez contragumenter mais vous faites un autre choix : vous pinaillez (sur la pédopornographie), vous me prenez personnellement à partie : vous pratiquez exactement les méthodes que l’on dénonce ici.

        Les féministes ont coutume de dire que tout article sur une thématique féministe attire des commentaires qui, à eux seuls, pourraient justifier l’article. On appelle cela la loi de Lewis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Helen_Lewis_(journaliste)#Loi_de_Lewis
        Grace à vous, j’apprends qu’il s’agit d’une loi générale du harcèlement.

        En attendant, je déconseille très fortement à qui que ce soit de se livrer à l’exercice d’autoflagellation (que vous appelez introspection) auquel vous invitez. Je devine qu’Olivier Berruyer n’a pas besoin de mes encouragement pour persister dans sa ligne éditoriale mais je lui addresse mes encouragements tout de même.

        Il va de soi que je ne vous donnerai pas mes coordonnées ; libre à vous de les chercher et de lancer une procédure judiciaire contre moi, j’ai les moyens de me payer un avocat, je prendrai plaisir à vous voir vous ridiculiser devant un juge.

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  • brandenburg // 15.02.2019 à 17h03

    Messieurs,attention à l’orthographe: »eut  » et non « eu »,accord des participes passés,etc.

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  • Ando // 15.02.2019 à 18h56

    Le relatif anonymat des réseaux sociaux permet aux paumés refoulés, même très diplômés, de decompenser sans trop de risques. La haine va plus souvent avec la peur qu’avec le sadisme. Je comprends mieux d’une certaine manière la manière dont fonctionnent les médias MS en France. C’est le même principe mais cette fois-ci c’est l’information la victime de la meute.

      +0

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  • Lysbeth Levy // 15.02.2019 à 23h07

    Il se passe de drôle de choses sur les réseaux dits « sociaux » mais bon ça existe aussi dans la vie réelle non ? A part cette ligne du Lol (inconnue de moi) il y a bien d’autres chasses, cyberharcèlements étranges entre pro-rebelles modérés (libyens, syriens) et anti-islamistes, voir islam surtout du côté du « Printemps républicain » : https://medium.com/@ADPCharb/ma-r%C3%A9ponse-aux-menaces-de-marie-peltier-cbf597dab93f Sinon ça tombe pile poil avec la volonté de Macron d’en finir avec l’anonymat du net et le pseudonymat ou alors je me trompes ..Pourquoi avoir attendu si longtemps après les faits ? Les mots qui me gènent sont ceux d’une certaine nouvelle mode américaine : « masculinisme, intersectionnalité, racisé, sexisme, phobies » en tout genres. Les éléments sociétaux parfaits pour étouffer les contestations urgentes et légitimes de la plus grande catégorie de « citoyens français » quelques soient leurs qualités, ou différences. Les gilets jaunes et leurs combats ne devraient pas être sacrifiés sur l’autel de ces nouveaux thèmes diviseurs.

      +1

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  • Yan Leloux // 15.02.2019 à 23h36

    Enfin, si tout cela n’est pas nouveau, le phénomène prend des aspects inédits pour se répandre. On pense inéluctablement à la psychologie des foules de Gustave Le Bon et au bouc émissaire de la violence mimétique de René Girard. Les moyens technologiques, par leur anonymat, par leur vitesse de propagation, par l’agrégat qu’ils suggèrent, par la virtualisation et l’abstraction de la réalité humaine qui en découle, décuplent le même phénomène qui auparavant se pratiquait de manière artisanale. Et que ces personnes ne se rendent pas compte des dégâts ne m’étonnent nullement. Le mécanisme du déni est profondément ancré dans la conscience humaine. Hannah Arendt écrivait ainsi : « Le sujet idéal du règne totalitaire n’est ni le nazi convaincu, ni le communiste convaincu, mais l’homme pour qui la distinction entre fait et fiction et la distinction entre vrai et faux n’existent plus ».

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    • Serge F. // 16.02.2019 à 14h20

      Sauf que la « Psychologie des foules » de Gustave le Bon est un concept hérité du XIXe siècle et remis en cause. Celui-ci pensait que les membres d’une foule étaient guidés par un leader charismatique et perdaient ainsi leur faculté de raisonnement et de discernement. Cette conception a été invalidée il y a quelques années par l’observation. On sait aujourd’hui que c’est une présence hostile au groupe, réelle ou ressentie, qui minore l’individualité des membres du groupe, qui tendent alors à former un bloc uniforme, tendu vers la réduction ou l’éloignement de la source de danger. Dès que cette présence s’estompe, les relations entre les membres du groupe s’inscrivent à nouveau dans un contexte où chacun affirme des caractéristiques différenciées et où donc l’homogénéité et la solidarisation se désagrègent.

      Malheureusement, nos forces de l’ordre sont convaincues que la « Psychologie des foules » fonctionne toujours. Cette stratégie date du passé, quand nos forces de l’ordre contrôlaient les colonies :

      https://twitter.com/ARTEfr/status/1095276075561697281

      Je vous conseille, pour en savoir plus, de lire cet article de la revue « Hommes et Libertés » de la Ligue des droits de l’Homme, intitulé « L’obsolescence du maintien de l’ordre à la française » :

      https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2016/10/HL175-Actualit%c3%a9-4.-Lobsolescence-du-maintien-de-lordre-%c3%a0-la-fran%c3%a7aise.pdf

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  • Xavier D. // 16.02.2019 à 07h28

    Je suis psychothérapeute. J’ignorais qu’un tel harcèlement était possible sur le net. Je savais seulement que, entre adolescents, de telles pratiques existaient. Mais pas entre adultes … Ce comportement me fait penser à celui de certains animaux qui se coordonnent en bande pour tuer leur proie. A la seule différence que ces animaux tuent pour manger et non pas pour détruire leur semblable …
    Ces comportements sur le net commencent maintenant à être révélés. L’auteur de cet article peut se féliciter de son courage. J’espère que les autres victimes oseront en parler et dénoncer ces pratiques. Non pas dans un esprit de vengeance, ce qui ne ferait que renverser les positions « persécuteur/victime » mais dans un esprit de vérité et aussi pour éviter que de tels agissements se renouvèlent avec d’autres. Ces pratiques doivent être punies pénalement et civilement. C’est d’autant plus urgent que des victimes plus fragiles pourraient en arriver à se donner la mort. Merci à nouveau pour ce témoignage qui incite à la prise de conscience et à la responsabilisation collective.

      +4

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    • Caton l’Ancien // 16.02.2019 à 16h32

      Je soupçonne que dans le travail, c’est extrêmement fréquent : un petit clan de médiocres qui de compensent leur nullité en glissant des peaux de bananes à ceux qu’ils leur font de l’ombre (en étant plus compétant qu’eux ou en défendant d’autres options que les leurs).

      En laissant trainer mes oreilles, je crois comprendre que c’est très fréquent dans l’Education nationale (penser qu’un prof qui choisit de préférer emmerder le monde plutôt que de correctement préparer ses cours peut y consacrer un temps considérable).
      Dans la recherche, j’ai vu quelqu’un se vanter de tenter de faire perdre ses nerfs à un collègue connu pour avoir fait plusieurs tentatives de suicide. Tout ça pour une histoire de café.
      J’ai vu des profs engueuler un élève manifestement dépressif et, puisque ça n’a pas suffi à le dégoûter, falsifier ses notes pour tenter de l’empêcher de continuer ses études (par chance pour lui, je l’ai soutenu et il a fini par réussir les concours d’une école prestigieuse ; de façon fort prévisible, je suis devenu la cible de ces personnes pleines de bonnes intentions).
      Je connais aussi ce genre d’histoire dans des contextes de famille (pas la mienne, heureusement pour moi).

      J’espère que ces témoignages vous aideront un peu à soutenir ceux de vos patients qui auraient rencontré ce genre de problèmes. C’est difficile à imaginer quand on est une personne bienveillante et un peu naïve ; on a vite fait de se croire paranoïaque et de ne pas en croire ses yeux.

        +3

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  • Xavier D. // 16.02.2019 à 08h35

    Je suis aussi juriste et je me suis posé cette question : les excuses de certains membres du LOL suffisent-elles pour effacer toutes responsabilités de leurs actes devant la justice même si les faits remontent à avant la loi française de 2018 ? A mon sens NON. Ceci pour plusieurs raisons :
    – Nous sommes face à des journalistes qui sont liés à une éthique comportementale liée à leur profession ;
    – Il s’agit de professionnels qui maîtrisent parfaitement les outils journalistiques modernes et qui ont utilisés leurs compétences pour nuire ;
    – Il s’agit d’un comportement de meute parfaitement identifiable.
    Il y a donc bien une volonté et une intention coordonnée et consciente de « détruire l’autre » par des adultes conscients de leurs actes. Le fait qu’ils soient des journalistes professionnels est une circonstance aggravante.
    D’un point de vue psychologique, il est essentiel selon moi de mettre clairement en lumière les mécanismes comportementaux en jeu au niveau de ce « nouveau » type d’harcèlement en ligne. Cela permettra de mieux comprendre et d’identifier dans le futur ce qui relève ou pas de ce type de comportement. On ne pourra plus dire : « on ne savait pas ».
    Pour la suite de cette histoire, il s’agit aussi d’éviter de tomber dans le triangle de Karpman ou le persécuteur devient à son tour victime.
    Le collectif journalistique aurait tout intérêt à faire le ménage en leur sein et de mettre à jour leur charte éthique … Il y va de leur crédibilité vis-à-vis du public …
    Vigilance aussi par rapport aux groupes et militants qui viseraient à récupérer cette histoire pour servir leurs propres intérêts.

      +1

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    • Serge F. // 16.02.2019 à 14h58

      La déontologie du journaliste est bien mise à mal depuis de nombreuses années en France. Il suffit d’avoir en mémoire la multitude d’articles diffâmants suivis ou pas d’un dépôt de plainte. Le dernier en date, à ma connaissance, est celui de L’Express contre Juan Branco :

      https://twitter.com/anatolium/status/1095302858969415684

      Quand une plainte est déposée, la procédure judiciaire est très longue et pendant ce temps le mal se propage sur d’autres journaux ou médias. Les conséquences sur la vie privée des personnes injustement incriminées sont souvent calamiteuses.

      Cela révèle un sentiment de toute puissance habitant un certain nombre de journalistes en notre pays. Rien d’étonnant du coup que le fondateur de la Ligue du Lol, Vincent Glad, soit journaliste et qu’il ait été rejoint par bien d’autres.

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    • Caton l’Ancien // 16.02.2019 à 17h43

      « les excuses de certains membres du LOL suffisent-elles pour effacer toutes responsabilités de leurs actes devant la justice » : je ne suis pas juriste mais je crois que la réponse est simple, aucun texte ne prévoit que la responsabilité pénale disparaît si on demande pardon.

      Sur un plan plus moral : je ne crois pas en la sincérité de ces excuses, il ne s’agit que d’un stratagème pour garder la face. Allez, peut-être que sur 100 personnes, 2 ou 3 ont sincèrement compris qu’elles ont merdé (cette prise de conscience ne me paraît pas suffisante pour accorder le pardon) mais pour le reste, ce n’est que de la Tartufferie. Les buts : que la victime se sente merdeuse de dénoncer une personne qui affiche des remords, que les autorités considèrent le conflit comme résolu, que les spectateurs soient admiratifs (je pèse ce mot) devant une personne qui s’affiche comme étant capable de se remettre en question…
      Témoignage : devant une personne qui m’avait 100 fois dénigré et 100 fois demandé pardon, j’ai fini par lui dire que ses excuses me semblaient hypocrites ; réponse « Pour qui tu te prends pour juger de la sincérité de mes excuses ? », ma réponse « Pour le gars à qui tu demandes pardon » pas de réponse de sa part (mais ses potes qui débarquent et m’accusent d’être rancunier).

      Je pense que les victimes ont le droit de ne pas pardonner ; s’enfermer dans la rancune est probablement mauvais mais on peut se réserver le droit de ne pas oublier, d’y repenser, d’en reparler, de témoigner et de dénoncer.

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