Le réel, ça s’impose toujours un peu brutalement… Et l’état du droit international ne fait vraiment pas exception. Le moment est donc venu de mettre la théorie juridique en face de la réalité des rapports de force.
Et recevez nos publications
Recevez les articles par Email !
Ne ratez plus aucune publication des crises, soyez notifiés par emails
Commentaire recommandé
Très intéressant. On voit toutes les limites du droit international, qui résultent en premier lieu de la dissymétrie des États en termes de puissance. L’ONU a été créée par et pour les deux grands vainqueurs de la Seconde guerre mondiale, auxquels se sont joints une poignée d’autres États au sein du Conseil de sécurité. Quant aux autres pays, ils peuvent participer, l’essentiel étant que les grandes puissances gagnent…
Le matraquage médiatique est tel que relativement peu de gens sont à même de s’apercevoir de l’inanité de cette délimitation artificielle entre camp du bien et camp du mal. L’aspect objectivement autoritaire de certains régimes est instrumentalisé à de strictes fins géopolitiques. C’est bien beau de perdre l’appétit devant les tirs d’artillerie russe, mais j’aimerais savoir pourquoi mon pays a livré des armes au gouvernement rwandais avant et pendant le génocide, ou livré des canons César à l’Arabie saoudite dans sa guerre tellement propre au Yémen.
2 réactions et commentaires
Ceux qui sont « contre les armes » ne sont pas « contre les armes », ils sont pour le monopole des armes par l’état. C’est à dire la soumission totale à l’état si celui ci devient totalitaire.
+5
AlerterTrès intéressant. On voit toutes les limites du droit international, qui résultent en premier lieu de la dissymétrie des États en termes de puissance. L’ONU a été créée par et pour les deux grands vainqueurs de la Seconde guerre mondiale, auxquels se sont joints une poignée d’autres États au sein du Conseil de sécurité. Quant aux autres pays, ils peuvent participer, l’essentiel étant que les grandes puissances gagnent…
Le matraquage médiatique est tel que relativement peu de gens sont à même de s’apercevoir de l’inanité de cette délimitation artificielle entre camp du bien et camp du mal. L’aspect objectivement autoritaire de certains régimes est instrumentalisé à de strictes fins géopolitiques. C’est bien beau de perdre l’appétit devant les tirs d’artillerie russe, mais j’aimerais savoir pourquoi mon pays a livré des armes au gouvernement rwandais avant et pendant le génocide, ou livré des canons César à l’Arabie saoudite dans sa guerre tellement propre au Yémen.
+6
AlerterLes commentaires sont fermés.