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1.mai.20201.5.2020 // Les Crises

Le « Paradoxe de Simpson » ou comment ne pas se faire avoir par les statistiques

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La crise actuelle nous inonde de divers chiffres. Il est donc tout à fait intéressant de (re)découvrir le Paradoxe de Simpson, pour éviter de se faire avoir par les statistiques.

Source : Science étonnante, Youtube

« Il y a 3 sortes de mensonges : les petits mensonges, les gros mensonges, et les statistiques. » — Mark Twain

Découvrez le paradoxe de Simpson, et apprenez à ne plus vous faire avoir par les statistiques !

Écrit et réalisé par David Louapre © Science étonnante

Source : Science étonnante, Youtube

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

RGT // 01.05.2020 à 11h20

Pour rappel, j’ai été employé il y a de nombreuses années pour faire des statistiques dans une entreprise. C’était un boulot purement alimentaire car j’avais à l’époque 3 enfants à charge et une épouse qui avait choisi de cesser son activité pour s’occuper de notre progéniture (horreur, il fallait les fourrer à l’école pour aller travailler afin de participer au PIB).

Lors de ma première étude, les résultats ont fortement déplu car ils allaient à l’encontre des « visions » des dirigeants et on m’a demandé de revoir ma copie pour que ces derniers reflètent les « stratégies miraculeuses » de la direction. Sinon, la porte !!!

Je me suis donc mis en chasse des facteurs de confusion et du rejet de résultats aberrants qui pouvaient donner ces résultats afin qu’ils collent parfaitement aux désirs des demandeurs, et j’ai rendu des résultats qui les ont ravis.
Ils étaient tellement satisfaits qu’ils m’ont même augmenté, c’est dire.

Et j’ai continué ainsi le temps de trouver un travail plus « honnête », me doutant que ce cirque allait mal tourner…

J’ai démissionné, au grand dam de mon employeur, pour m’adonner à des activités plus réalistes.

Deux ans plus tard, l’entreprise déposait le bilan, avec des causes qui était déjà clairement visibles dans les analyses non truquées que j’avais été contraint de masquer.

Quand on commence à aller trafiquer les chiffres pour qu’ils correspondent à nos souhaits on se retrouve systématiquement avec un retour de bâton à plus ou moins brève échéance.

Les faits sont têtus.

Avant de consulter des stats, cherchez d’abord à qui elles profitent.

72 réactions et commentaires

  • Jean // 01.05.2020 à 07h03

    Une autre science étonnante consiste à utiliser la peur pour rassembler les troupeaux qu’on mène à l’abattoir.

    « C’est allé très vite. Au début, le sujet d’une application de traçage ne se trouvait pas au cœur des débats. D’ailleurs pour nous, à La Quadrature du net, l’enjeu est assez anecdotique par rapport à l’ensemble des outils de contrôle qui existent déjà comme les drones, la vidéosurveillance ou la reconnaissance faciale. Ces technologies sont bien plus dangereuses qu’une hypothétique application qui, de toute manière, n’existera peut-être jamais vu qu’elle n’est pas fiable. Je regrette que les médias et les politiques aient mis tous les projecteurs sur ce projet fumeux, avec souvent des positions caricaturales où on oppose bêtement les libertés aux enjeux de santé. Ce débat est inintéressant et il masque des choses plus importantes dont on ne parle malheureusement pas. »

    Source : https://reporterre.net/L-application-StopCovid-detourne-notre-attention-de-derives-securitaires-bien-plus-preoccupantes

      +27

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 01.05.2020 à 07h13

    C’est intéressant, mais on peut expliquer plus simplement, et la mise en garde m’a été faite ainsi pendant mes études : une corrélation statistique entre x et y ne prouve jamais une causalité de x par rapport à y, ni l’inverse, parce qu’elle peut découler du fait que x et y ont une cause commune. Une causalité ne se démontre que par la mise en évidence du mécanisme causal.

      +13

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    • Surya // 01.05.2020 à 07h20

      c’est bien plus subtil que ça Simpson, c’est que les analyses en sous groupes sont à l’opposé de l’analyse globale.

        +15

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      • jmathon // 01.05.2020 à 07h38

        Oui, en particulier quand les sous groupes en question sont construits de manière à s’abstraire d’éventuelles confusions.

          +3

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      • RGT // 01.05.2020 à 11h20

        Pour rappel, j’ai été employé il y a de nombreuses années pour faire des statistiques dans une entreprise. C’était un boulot purement alimentaire car j’avais à l’époque 3 enfants à charge et une épouse qui avait choisi de cesser son activité pour s’occuper de notre progéniture (horreur, il fallait les fourrer à l’école pour aller travailler afin de participer au PIB).

        Lors de ma première étude, les résultats ont fortement déplu car ils allaient à l’encontre des « visions » des dirigeants et on m’a demandé de revoir ma copie pour que ces derniers reflètent les « stratégies miraculeuses » de la direction. Sinon, la porte !!!

        Je me suis donc mis en chasse des facteurs de confusion et du rejet de résultats aberrants qui pouvaient donner ces résultats afin qu’ils collent parfaitement aux désirs des demandeurs, et j’ai rendu des résultats qui les ont ravis.
        Ils étaient tellement satisfaits qu’ils m’ont même augmenté, c’est dire.

        Et j’ai continué ainsi le temps de trouver un travail plus « honnête », me doutant que ce cirque allait mal tourner…

        J’ai démissionné, au grand dam de mon employeur, pour m’adonner à des activités plus réalistes.

        Deux ans plus tard, l’entreprise déposait le bilan, avec des causes qui était déjà clairement visibles dans les analyses non truquées que j’avais été contraint de masquer.

        Quand on commence à aller trafiquer les chiffres pour qu’ils correspondent à nos souhaits on se retrouve systématiquement avec un retour de bâton à plus ou moins brève échéance.

        Les faits sont têtus.

        Avant de consulter des stats, cherchez d’abord à qui elles profitent.

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    • LibEgaFra // 01.05.2020 à 07h48

      Vous êtes hors-sujet, dans le cas présenté des tumeurs il y a bien une causalité directe. Et vous avez raté la substantifique moelle du propos à savoir la différence entre données rétrospectives où la corrélation n’est pas établie et données prospectives, c’est-à-dire celles résultant d’une recherche systématique. Un joli pavé dans la mare pour ceux qui croient dur comme fer aux vertus de la chloroquine sur la base de données rétrospectives. Dans ce cas, le facteur de confusion est l’utilisation de l’antibiotique associé qui peut guérir à lui tout seul.

        +8

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  • jmathon // 01.05.2020 à 07h22

    Voilà un paradoxe dont une bonne connaissance aurait permis d’éviter la publication d’une série d’articles qui ignorent totalement le (voire les) facteurs de confusion… possibles.

    En conclusion; les études prospectives gardent toute leur pertinence en particulier quand elle prennent en compte le (ou les) éventuel(s) facteur(s) de confusion.

      +3

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    • gracques // 01.05.2020 à 07h47

      Et posent en pratique des problèmes éthiques dans certaines situations …. comme de faire redoubler des élèves de très bon niveau ….. (par exemple 😌)

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  • anatole27 // 01.05.2020 à 07h32

    Moi concernant le cancer je n’écoute que le Dr Raoult qui me dit :

    https://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/raoult-cancer-encore-de-bonnes-nouvelles-03-05-2016-2036657_445.php

    1) Quoi qu’il en soit, les faux prophètes qui nous prédisent une mortalité accrue par cancer du fait de produits dérivés de l’activité humaine se trompent. Le cancer est de moins en moins fréquent dans les pays développés et il est de mieux en mieux soigné. Mais la nouvelle est trop bonne pour être largement relayée dans les médias…

    2) D’ailleurs, la mortalité n’a pas cessé de diminuer ces dernières années, grâce aux traitements, qui sont certes trop chers, mais efficaces.

    Et ma conclusion est : VIVE BIG PHARMA !

      +5

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    • Onfrey-Milleux de Seterre // 01.05.2020 à 08h54

      Merci pour ce lien qui complète la drôle de collection concernant le Pr Maraboult.
      Je crains que beaucoup ne saisissent pas votre nécessaire ironie.

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      • Dominique65 // 01.05.2020 à 11h07

        « Je crains que beaucoup ne saisissent pas votre nécessaire ironie »
        C’est insultant pour les lecteurs des crises. De plus. ça en dit plus sur vous que sur les lecteurs, et c’est déplaisant.

          +6

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        • Morne Butor // 01.05.2020 à 11h33

          La remarque de M. de Seterre est très juste. Je me suis posé la même question que lui. Et il n’y a rien d’insultant pour quiconque à lever une ambiguïté.

            +2

          Alerter
    • JP418 // 01.05.2020 à 09h04

      Bonjour,

      C’est assez surprenant cet article, c’est vrai que la mortalité baisse depuis 30 ans, çà vient de l’évolution des traitements et du dépistage bien plus précoce aujourd’hui qui permet de limiter les dégâts.
      Mais il y a une augmentation très régulière du nombre de cancers détectés, de plus en plus de gens sont touchés mais ils sont de mieux en mieux pris en charges, d’où une baisse de la mortalité. Cà marche tant qu’il y a de l’argent a injecter dans le système pour la détection et le traitement. Coupez les vivres et la mortalité reprendra le chemin de années 80.

        +8

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      • Surya // 01.05.2020 à 09h36

        les dépistages précoces n’ont jamais démontré une quelconque efficacité, le seul sur lequel j’ai un a priori plutôt favorable est le dépistage du cancer du col par frottis

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        • Dominique65 // 01.05.2020 à 11h12

          « les dépistages précoces n’ont jamais démontré une quelconque efficacité »
          Ah bon ? Tu t’appuies sur quoi STP ?

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          • Surya // 01.05.2020 à 12h43

            rappelez nous donc pourquoi on ne fait plus le dosage du PSA chez les hommes ou pourquoi il y a un retour arrière sur le dépistage de K du sein par mammographie chez les femmes non à risque ?

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            Alerter
            • Dominique65 // 01.05.2020 à 18h20

              « on ne fait plus le dosage du PSA chez les hommes »
              Ah bon ! Tu me surprends de plus en plus ! j’en parlerai à mon toubib qui s’obstine à me faire faire cette analyse.
              Quant à la mammographie, je n’y connais pas grand-chose, mais la mammographie étant une radiographie, elle présente des risques de, justement, créer un cancer. Normal qu’on cherche à ne pas en abuser. En plus c’est plutôt douloureux. Cela ne signifie pas que le dépistage n’apporte aucun bénéfice.

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            • Surya // 01.05.2020 à 20h37

              Si votre toubib veut vous faire doser votre PSA en 2020, il vaut mieux en changer !

              https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/cancerologie/cancer-de-la-prostate-le-dosage-du-psa-encore-trop-largement-prescrit

              https://www.em-consulte.com/en/article/710733

              Points essentiels

              Le dépistage du cancer de la prostate a été largement promu depuis le début des années 1990 malgré l’absence de preuves de son efficacité.

              L’US Preventive Services Task Force vient de prendre position contre le dépistage du cancer de la prostate par le PSA car il y a assez de certitude sur le fait que les complications du dépistage l’emportent sur les avantages.

              Pourtant, plus de la moitié des médecins français restent favorables au dépistage systématique et le nombre de dosages de PSA continue de croître, de 4,6 %, entre 2009 et 2010.

              La vente en pharmacie d’un test immunitaire pour le dosage du PSA, à domicile en dix minutes, ne peut qu’aggraver une situation déjà hors contrôle.

              Le rôle des autorités de santé dans cette nouvelle exception française ne peut être ignoré.

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          • VVR // 02.05.2020 à 13h32

            Un cas: dépistage systématique du cancer de la thyroïde en Corée du sud. Le nombre de cancer détecté a été multiplié par 4 du jour au lendemain. Sur les enfants on peut arriver a du x15.

            Cette augmentation n’a aucune corrélation avec le nombre de cancers grave ou la mortalité, ce qui fait dire a l’OMS (CIRC pour être précis, ils avaient sorti un papier la dessus il y 3 ou 4 ans) que l’augmentation de certains cancers dans les pays développés serait principalement due au surdiagnostic et aux progrès de l’imagerie qui permet de voir des choses qui sinon vous auraient accompagnées jusqu’à votre mort (ou auraient disparu avant) sans jamais provoquer le moindre problème.

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        • Francois Marquet // 01.05.2020 à 14h31

          Euh, cancer du sein? De la prostate? Il me semble qu’il vaut mieux les traiter tôt! Et j’en oublie

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    • LibEgaFra // 01.05.2020 à 12h12
  • gracques // 01.05.2020 à 07h54

    Mouai….. et en même temps sur le site de l’IHU sur une video il indique que l’espérance de vie stagne voir diminue dans les pays développés à cause ….. du mode de vie (sédentaire, mauvaise alimentation, pollution) et traitements (opiaces)…..
    Le docteur Raoult est parfois difficile à suivre…..
    Mais bon ….. apprendre a aussi pour consequence de changer d’avis en fonction de ce que l’on sait

      +6

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    • RGT // 01.05.2020 à 11h49

      Le mode de vie est un élément critique concernant l’état de santé et la longévité.
      Certes, les progrès de la médecine ont permis une augmentation de la longévité en permettant de soigner les pathologies, mais si d’un autre côté on fait n’importe quoi il ne faut pas s’attendre à des résultats impressionnants.

      L’être humain est, n’en déplaise à certains suprémacistes, qu’un animal comme les autres et a un BESOIN VITAL de vivre en respectant les « contraintes » qui ont permis son évolution.

      Les deux premiers critères sont la FRUGALITÉ (la bouffe ne tombe pas du ciel) et la nécessité de se DÉPLACER POUR CHERCHER SON ALIMENTATION (il faut bouger ses petites fesses pour « chasser le mammouth »)…
      Que ceux qui restent toute la journée le cul sur une chaise sans faire le moindre effort et qui se goinfrent de quantités colossales d’aliments très énergétiques ne viennent pas se plaindre ensuite s’ils sont en surpoids et qu’ils ont de graves problèmes de santé.

      Sans parler des aliments qui contiennent de nombreux produits de synthèse pour lesquels notre organisme n’a pas été conçu, même si ils ne sont pas toxiques à brève échéance.
      Voire même des aliments totalement NATURELS qui s’avèrent toxiques (court ou long terme).

      Une bonne hygiène de vie, c’est simplement de ne manger que ce qui est nécessaire à la survie de notre organisme dans de bonnes conditions (alimentation équilibrée) et surtout une activité physique MODÉRÉE qui permet aussi d’entretenir la mécanique et d’évacuer le surplus de calories.

      Et je ne vous parle pas du stress qui cause largement plus de ravages et qui est abondamment glissé sous le tapis.
      Particulièrement celui au travail avec les nouvelles gestions par « projet » qui mettent la pression sur les « grouillots » qui se débattent pour respecter le diktat de la hiérarchie.

        +6

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      • Marc // 01.05.2020 à 13h23

        Si tu ne parles pas du stress alors ta réflexion est de peu de valeur : l’homme a cette différence fondamentale avec les animaux qui est que ses pensées sont beaucoup plus nombreuses… ce qui peut être très utile en cas santé défaillante, quand on comprend l’effet placebo, ce qui n’est pas simple étant donné le peu de divulgation académique sur ce point majeur… les médecins nous disent simplement que l’effet placebo aide à guerir mais qu’ils ne peuvent pas s’en servir…
        En effet, l’observation pure et dénuée de préjugés, permet à chacun de se rendre compte que certains fument et boivent jusqu’à un age avancé sans connaître de souci particulier, d’autres habitués des magasins bio et salles de gym peuvent tomber gravement malades…
        Les statistiques tromperont tout le monde en ne disant pas que le premier est quelqu’un de souriant et jovial tandis que le deuxième est colérique et dépressif.

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  • Jean-Pierre Kayemba // 01.05.2020 à 08h43

    Quand j’étais jeune étudiant en médecine, à son premier cours d’obstétrique notre professeur nous dit :  » Actuellement en France, 99,999% des accouchements se passent bien; mais lorsque le 0,001% concerne votre femme, votre sœur, votre fille, votre mère ou une de vos amies, cela devient du 100%; alors, méfiez-vous des statistiques.

      +24

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    • LibEgaFra // 01.05.2020 à 12h24

      Excellent et tellement vrai!

      Seulement ici on vous dira que le très, très, très faible pourcentage de personnes (qui ne sont donc personnes) qui décèdent ne sont ni votre père, ni votre mère, ni votre frère, ni votre soeur, ni votre fils, ni votre fille, ni même votre ami, et donc on s’en fout, allez hop déconfinement et tous au travail, le sacro-saint PIB l’exige!

      C’est ça la fraternité à la française! Les autres peuvent crever, je veux ma libertéééééééééééé!

        +4

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    • Gaby // 01.05.2020 à 15h12

      Le problème, c’est quand ce genre de réflexions justifient une prise en charge hyper-médicalisée des 99.999 % des accouchements qui se seraient bien passés pour prévenir le 0.001%, avec tous les conséquences iatrogènes que cela impliquent ainsi que l’impact sur le vécu des mères et des bébés.

      Mais notre société n’accepte plus le moindre risque et n’est même pas capable d’entendre qu’il puisse y avoir un débat sur le niveau de risque que l’on est capable d’accepter au regard des bénéfices qu’on pense en tirer (dans le cas de l’accouchement par exemple, accouchement moins médicalisé = meilleur respect du jeu hormonal, meilleur récupération de la jeune mère, et meilleur conditions pour la création du lien mère-enfant), sans parler simplement de la façon dont on veut vivre (Accoucher par soi-même avec tous les sentiments positifs que cela peut engendrer !).

      Là on devient carrément des criminels en puissance, et on retrouve la même logique à l’oeuvre dans la crise du coronavirus.

        +7

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  • Christian Gedeon // 01.05.2020 à 09h00

    Statistiques et algorithmes, les deux mamelles de la bête qui veut mettre les peuples sous contrôle. Méfie tė , mefie té ´core, mefie té t’jours des marchands d’illusions mathematiques, dirait le père Jouan .

      +9

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    • Gévaudan // 01.05.2020 à 14h01

      Et de Gaulle à Peyreffite :
       »Les statistiques ? Les statistiques ? C’est comme le bikini, les statistiques. Çà montre beaucoup de choses. Mais çà cache l’essentiel. »

        +9

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  • Santerre // 01.05.2020 à 09h00

    Pour le Covid, chaque pays décalée ce qu’il veut. L’un ne déclare que les morts à l’hôpital. L’autre qu’elles morts à l’hôpital ET seulement testés positifs. Un autre tous les morts même à domicile ET testés positifs mais il ne reste pas tous les morts. Aucun d’entre eux ne déclarent les morts à domicile symptomatiques. Et on compare doctement ces chiffres débiles pour décréter péremptoirement quel est le meilleur modèle….

      +4

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  • patoche // 01.05.2020 à 09h04

    L’exemple du cancer est totalement biaisé. Il oublie le principal facteur qui conditionne la possibilité de guérison: où se situe la tumeur.
    Pour la majorité des cancers (poumons, sein,foi,cerveau, testicules…) le passage par la chirurgie est obligatoire pour conserver une chance de guérison.

      +2

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    • Philippe, le Belge // 01.05.2020 à 12h46

      La video ne dit pas le contraire! Vous ne faites que mentionner un deuxième facteur de confusion qui n’est pas contradictoire avec le premier

        +1

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  • pas touche au grisbi // 01.05.2020 à 09h13

    ohlala !! ça se complique tous les jours,
    après le corona est une 5eme colonne, Raoult et son médoc, les Bonny and Clyde de la médecine, voilà qu’on nous colle le paradoxe de Simpson en statistique. Trop fort pour mes pauvres neurones survivants fatigués..

    Quand même si quelqu’un ici a un réseau de synapses en pleine forme, peut il m’expliquer

    1° où est le paradoxe de Simpson dans l’exposition médiatique d’un compteur statistique journalier des morts étiquetés « corona » ?
    NB : (j’ai simplifié si on commence à évoquer la relation de cause à effet entre hospitalisation, réa et guérison… glou glou le pas touche au grisbi)..

    2° Une rafle comptable de décédés DU « corona » ou « AVEC » le corona » (sachant qu’il y a des facteurs graves conjoints comme j’ai pu le lire, est une exposition « prospective » ou « rétrospective » ?

    3° Qu’est ce qui peut faire penser que cet article est encore un chamboule tout à tête de Raoult ?

    merci de me répondre avec des mots simples, j’ai déjà mal au crâne après cette vidéo..

      +9

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    • LibEgaFra // 01.05.2020 à 12h30

      Vous n’avez pas compris l’allusion visiblement.

      Statistiques rétrospectives avec source de confusion = Rouatle
      Etudes prospectives = à venir avec un protocole de recherche rigoureusement établi pour éviter tout biais.

        +2

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      • Bissecan // 01.05.2020 à 13h52

        Au contraire cela vient justifier l’assertion un peu péremptoire de Raoult qui prétend que plus l’échantillon est petit, plus les résultats sont probants. Il est beaucoup plus facile d’éliminer les biais statistiques sur une étude restreinte en réinterprétant les données en fonction du biais que l’on suppose. Que sur une étude large où les facteurs de confusion ne sont pas connus.

          +2

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      • Pegaz // 01.05.2020 à 14h35

        @LibEgaFra –
        Plutôt qu’en noir et blanc, pourquoi se priver de la couleur ?

        Opposer RCT, observationnel et raisonnement causal : une polémique artificielle et bien peu scientifique.

        Le problème est que l’on peut très facilement trouver autant d’exemples où ce sont des RCT qui ont mené à des erreurs importantes (2) (3) (4).

        Il est stérile et inexact d’opposer la démarche randomisée, la démarche observationnelles et le raisonnement causal. Ces trois termes sont le trépied sur lequel s’appuie la preuve. Une preuve solide combine les trois, en les faisant s’alterner.
        https://www.europeanscientist.com/fr/redactions-choice-fr/la-querelle-raoult-serie-a-la-recherche-de-la-raison-dans-la-controverse-sur-lhydroxychloroquine/

          +6

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  • PoissonPilote // 01.05.2020 à 09h23

    INSEE – Décès, 0,01% par mois
    1918 = 2% – SRAS = 10%

    2020/03 = 60 400
    2020/02 = 50 100
    2020/01 = 55 900
    2019/12 = 53 800
    2019/11 = 50 800
    2019/10 = 49 200

    2019/04 = 48 100
    2019/03 = 52 400
    2019/02 = 54 800
    2019/01 = 59 200
    2018/12 = 51 902
    2018/11 = 48 718

    2017/04 = 46 089
    2017/03 = 49 159
    2017/02 = 51 563
    2017/01 = 66 990
    2016/12 = 56 223
    2016/11 = 48 742

    France métropolitaine
    Identifiant 000436394
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/000436394?idbank=000436394


    En pourcentage :
    https://www.linkedin.com/posts/christine-deviers-jon_la-grippe-saisonni%C3%A8reest-elle-plus-mortelle-activity-6658663011282227200-dBny

      +6

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    • gotoul // 01.05.2020 à 10h45

      Donc pour les 2 derniers hivers, le mois de janvier est le plus « mortel ». Pour cet hiver c’était encore le cas jusqu’à l’arrivée du mois de mars.

        +2

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    • Baybee // 01.05.2020 à 10h50

      Cela illustre parfaitement le paradoxe de Simpson ; si on ne tient pas compte que nous sommes aujourd’hui à plus de 24 000 morts en France et si on ne tient pas compte qu’on est en confinement et si on ne tient pas compte qu’une personne infectée peut contaminer 3 fois plus de personnes et si on ne tient pas compte du taux de mortalité vs grippe, et …

        +4

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  • lemoine001 // 01.05.2020 à 10h19

    Je pense qu’il faut surtout se méfier d’une statistique qui établit un lien entre deux phénomènes quand on ne peut pas expliquer la raison et la nature de ce lien. Un lien qu’on ne peut pas expliquer a de forte chance d’être accidentel ou relatif à un environnement commun.
    En général il faut se méfier des démonstrations qui passent par des formules mathématiques. Elles peuvent dissimuler le glissement d’une corrélation à une causalité sans que la nature de la causalité ait été élucidée.
    Une variante philosophique de ce biais se trouve en philosophie analytique dans l’usage des « expériences de pensée ». Ce type d’expérience permet d’éliminer parfois un facteur explicatif fondamental (le lien social par exemple comme dans le cas du célèbre cerveau dans une cuve).

      +5

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  • Christobal // 01.05.2020 à 10h20

    Cet épisode est ancien. Corrélation n’est pas causalité, raisonner en sous groupes plutôt qu’en global, etc. C pédagogique et intéressant. Du coup ça s’applique aussi aux essais randomisés? 😉 Parce qu’il y a qq chose que la science statistique et les méthodologues n’expliquent pas: nombre de médicaments doivent subir des essais randomisés pour obtenir une AMM. Pourtant, chaque année certains sont retirés du marché car finalement plus délétères et/ou moins efficaces que ne le laissaient entrevoir les essais. Tester sur qq centaines ou milliers de personnes est une chose, le donner à des millions en est une autre. Et je ne parle même pas des scandales sanitaires avec les médicaments chers et dangereux qui, eux aussi, ont fait l’objet d’études randomisées. Le paradoxe de Simpson protège-t-il de cela?🤔 Quant aux chiffres aujourd’hui, pas simple, tous les pays ne testent pas et ne comptent pas de la même façon. Je ne sais même pas s’il n’y a pas des différences d’un hôpital à l’autre dans la remontée des cas…

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  • Owen // 01.05.2020 à 10h24

    Il y a une autre question qui a de quoi perturber les stats, c’est le placebo (qui est tout aussi bien du psychisme irrationnel, de la magie, du charlatanisme).

    J’au toujours eu une réticence avec l’allopathie, car je sais très bien que l’industrie pharmaceutique profite du placebo. En même temps, un médicament aux effets actifs puissants a aussi des effets non souhaités puissants.

    On mesure encore mal les effets actifs de la CHQ+AZT, mais pour le moins, l’effet Raoult est un puissant placebo. Même en imaginant (vue d’esprit, difficile à mesurer) que les effets indésirables tueraient 2 personnes avec un placebo qui en sauverait 8, le traitement resterait valable. Et si Raoult découvrait finalement que les effets actifs sont peu probants, il aurait intérêt à cacher cela, à moins de détruire placebo qui a été formé.
    En fin de compte, que ce soit pour un big pharma ou pour un médecin charismatique, le placebo (le charlatanisme !) est utile en médecine pour guérir.

    De quoi s’arracher les cheveux pour le scientiste. Ou il faudrait un essai à trois groupes: celui qui reçoit le traitement expérimental, celui qui reçoit du sucre (placebo), celui qui ne reçoit rien. C’est le mieux mesurable, (encore que l’effet placebo est très aléatoire selon les sujets et contextes), mais le moins éthique, surtout pendant une urgence épidémique.

    l’ethologie humaine devrait être une question très sérieuse en médecine.

      +8

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    • Anfer // 01.05.2020 à 10h51

      L’allopathie, ça n’existe pas, c’est du vocabulaire de charlatan homéopathe.

      Il y a la médecine, scientifique, fondé sur les preuve d’un coté et de l’autre, les pseudos sciences qui sont des escroqueries.

      Il y a ceux qui se basent sur l’efficacité réelle, en plus des effets contextuels (placebo), et ceux qui croient que les abats de canard dilués soignent la grippe.

        +3

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      • Owen // 01.05.2020 à 11h41

        L’allopathie, c’est de la médecine conventionnelle, avec les médicaments de synthèse qu’on trouve dans les boîtes ou armoires à pharmacie. C’est tout.
        Vous mélangez tout, juste pour satisfaire le besoin de vous exciter sur des a priori: je ne prends jamais d’homéopathie.
        Je m’en fiche de votre problème avec les abats de canards.

          +9

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        • Anfer // 01.05.2020 à 11h56

          Non, l’allopathie c’est une invention des homéopathes à la fin du 18ème siècle, ce terme n’a de sens que par rapport à l’homéopathie et son « principe de similitude ».
          (Qui n’a rien de scientifique)

          Aucun scientifique n’emploie ce terme, la médecine se base sur les preuves, si un principe d’action fonctionne, il faut comprendre comment il agit pour pouvoir faire d’autres découvertes, et s’il s’avère que ça ne marche pas, on passe à autre chose.

          Si vous pensez que l’homéopathie est une pseudo science, alors n’employez pas ce terme d’allopathie qui relève lui aussi de la charlatanerie.

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      • Surya // 01.05.2020 à 12h46

        la médecine scientifique basée sur les études bidonnées ? (gardasil, vioxx, paroxétine, oseltamivir…) c’est ça ?

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        • Philippe, le Belge // 01.05.2020 à 12h55

          La médecine scientifique basée AUSSI PARFOIS et MALHEUREUSEMENT sur des études bidonnées! Mais vous faites entrer là un facteur de confusion! Les études bidonnées ne sont pas le fait de la médecine scientifique mais de sa marchandisation et des tricheries que celle-ci implique!

            +1

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          • Pegaz // 01.05.2020 à 16h33

            Et il y a les faits

            Au Maroc le choix était simple, soit utiliser les médicaments à disposition soit rien !
            Dès le 23 mars la bi-thérapie, HCL AZ a été appliquée et dès le 9 avril l’on observe un décrochage entre les courbes décès et guérison, de moins en moins de morts et le nombre de guérisons qui décolle.

            Interdit d’interdire – Allemagne, Maroc : des exemples à suivre dans leur gestion de l’épidémie ?
            Dès 38:12 : https://www.youtube.com/watch?v=FUyoTYX-_wE&feature=emb_rel_end

              +7

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            • lon // 01.05.2020 à 19h05

              Mais puisqu’on vous tue à vous expliquer que ces patients traités à  » la potion magique de Raoultorix  » auraient guéri de toutes façons ? Parce que le « druide » est très fort, il peut prédire dès le départ quels patients vont s’en sortir naturellement et quels patients vont se retrouver en réa , à mon avis il doit fourguer le diagnosis modus operandi avec le reste de stock de chlorobidouille aux pauvres gogos du Maghreb, pas ici en France heureusement on est bien trop intelligent pour ça ….

                +5

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      • Wakizashi // 01.05.2020 à 14h12

        « Il y a la médecine, scientifique, fondé sur les preuve d’un coté et de l’autre, les pseudos sciences qui sont des escroqueries. »

        Il y a le matérialisme (philosophique) aussi qui est une escroquerie : une croyance sans aucune base scientifique, et qui pourtant compte de très nombreux adeptes…

          +3

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        • Anfer // 01.05.2020 à 23h57

          La philosophie n’est pas le domaine de la science.

          La science dit « comment », pas « pourquoi »

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          • Wakizashi // 02.05.2020 à 07h16

            D’une part je ne parlais pas de la science, mais de vous.

            D’autre part, « LA science » est un concept plus ou moins idéal. Ce qui existe réellement, concrètement, ce sont les scientifiques (et leurs pratiques quotidiennes). Or ils ne sont pas différents des autres humains : ils ne sont pas immunisés contre les idéologies, ni contre le mensonge, la mauvaise foi etc. Et il se trouve qu’une grande majorité d’entre eux adhèrent à cette idéologie matérialiste qui transpire de tous vos messages.

              +1

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      • Francois Marquet // 01.05.2020 à 14h38

        Qu’est-ce qu’une preuve en médecine? Il me semble qu’il y a débat. Si vous parlez de statistiques…

          +3

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    • LibEgaFra // 01.05.2020 à 12h37

       » (qui est tout aussi bien du psychisme irrationnel, de la magie, du charlatanisme).  »

      Non pas. Si le malade est persuadé que le placebo est efficace, le malade est rassuré, le stress diminue et le système immunitaire est requinqué. Rien d’irrationnel.

        +2

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      • Owen // 01.05.2020 à 16h17

        Heu non, justement. Si le malade est persuadé que c’est du placebo, hé bien ça ne marche plus.
        C’est le truc tordu du placebo: c’est une entourloupe qui marche, qui fait guérir.

        On modère toujours le principe actif d’un médoc, par craInte des effets indésirables qui sont corrélés, et on compte sur l’effet placebo pour finir le travail de guérison.

        On est convaincu par son toubib que son traitement va marcher, er ça marche, alors que dans son fort intérieur, il bricole car il perçoit que votre pathologie est complexe.

        Imaginez (j’invente) un comparatif HCQ+AZT et remdesivir qui cartonne dans le groupe placebo du traitement de Panoramix qu’on adore et qui est faible dans le groupe placebo de la vénale Lacombe dont on se méfie, avec son Gilead. La mesure des principes actifs dans les groupes traités en sera faussée.

        Et c’est ça qui est difficile pour la science: elle n’aime pas l’entourloupe et peut difficilement la mesurer, tellement c’est subjectif. Pourtant le placebo est utile à la médecine, qui est une pratique, pas simplement une science.

          +2

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  • gotoul // 01.05.2020 à 10h42

    Donc pour les 2 derniers hivers, le mois de janvier est le plus « mortel ». Pour cet hiver c’était encore le cas jusqu’à l’arrivée du mois de mars.

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    • gotoul // 01.05.2020 à 10h44

      C’était en réponse à PoissonPilote et aux statistiques de l’INSEE

        +0

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  • marc // 01.05.2020 à 10h57

    Il y a effectivement un besoin urgent d’éducation des masses, mais je suis assez pessimiste sur la faisabilité… Les médias de masse font la pluie et le beau temps, c’est l’époque qui veut ça…
    Moi je donnerai comme exemple le texte publié par Etienne Klein, basé sur une statistique totalement farfelue : un test qui fonctionne 95% à tous les coups… ça n’existe pas bien sûr.
    Résultat de sa publication : un nombre ahurissant de gens ont tiré des conclusions ahurissantes… notamment ici sur ce site, mais la censure ayant été sans pitié, il fut difficile de débattre de l’imposture intellectuelle… la cible était en effet claire : l’hydroxychloroquine…

      +6

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  • Urko // 01.05.2020 à 11h13

    Oscar Wilde aurait feint de se demander si, au vu du nombre de personnes qui mouraient dans leur lit, il ne valait pas mieux éviter de se coucher. Voilà un homme qui ne se laissait pas abuser par le paradoxe de Simpson. Et en matière de relations de cause à effet, il avait noté sans étude statistique que la cause du divorce était le mariage.

      +18

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  • Floyer // 01.05.2020 à 11h58

    Effectivement, il convient d’avoir ce paradoxe en tête lorsque l’on compare des chiffres dans des contextes différents. Que cela soit le traitement par l’HCQ (un facteur de confusion peut être la non délivrance du médicament lorsque le cas est trop avancé pour que cela soit efficace), le nombre de buts réussis par un attaquant au football (un but en première division n’a pas la même valeur qu’en troisième), ou que sais-je.

    Une illustration humoristique de ce paradoxe est donnée par Coluche : « n’allez pas à l’hôpital on y meurt plus que chez soi »

      +3

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  • Anfer // 01.05.2020 à 12h22

    Attention au « bon sens », on a vite fait de se faire abuser, et encore plus de s’abuser soit même,

    Exemple: les tables de shepard.

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/45/Table_shepard.preview.jpg

    Et le pire, c’est que même en sachant que les 2 parallélogrammes sont rigoureusement identiques, votre cerveau vous induit malgré tout en erreur.

    Alors imaginez un peu sur des sujets autrement plus complexes qu’une illusion d’optique.

      +1

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  • Pascal Wu // 01.05.2020 à 21h16

     » Les chiffres sont aux analystes ce que les réverbères sont aux ivrognes : ils fournissent bien plus un appui qu’un éclairage. » Jean Dion.
    Si ceux qui entendent « dire » la science respectaient leurs méthodes, ils diraient : En l’état actuel de nos ignorances… e.g. la « science » physique ne peut expliquer, de l’aveu même de ses chercheurs, que 5% de l’univers (observable) qu’elle étudie… Dès lors que dans les faits (têtus), l’on ignore 95% de ce que l’on étudie, parler de « science » me semble un bel enfumage sémantique… quand il existe déjà dans notre si riche langue le terme de « discipline ».
     » La médecine n’est pas une science mais un art ! » comme en faisait la leçon un chef de service neuro, au jeune thqi plein de morgue scientifique que je fus #Mengele… Il avait raison <3 ! un e.g. parmi beaucoup = La confirmation récente et extrêmement tardive des scientifiques avec des millénaires de retard sur les bienfaits de la "fasciathérapie" exercée en MTC et/ou en Médecine Ayurvédique.
    Tous mes respects et mes meilleurs sentiments aux humbles et passionnés chercheurs dont les travaux posent des questions plus nombreuses que les connaissances nouvelles rapportées. #Marseillevirus & #Pandoravirus (entre beaucoup d'autres…). Ainsi qu'aux soignants débordants d'humanité chaleureuse et, incidemment, de désobéissance civile (Hors AMM 😀 )!

      +5

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  • phil // 03.05.2020 à 22h47

    Remarquable! Magnifique explication de cette erreur archi-classique entre la cause et l’effet. Bravo!

      +1

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