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28.janvier.202128.1.2021
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Le racialisme, stade suprême de la décomposition néolibérale – par Eric Juillot

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Emmanuel Macron a récemment apporté sa contribution à la racialisation des rapports sociaux. Dans un entretien accordé en décembre dernier à l’Express[1], interrogé sur la notion de « privilège blanc », il a en effet déclaré :

« C’est un fait. On ne le choisit pas, je ne l’ai pas choisi. Mais je constate que, dans notre société, être un homme blanc crée des conditions objectives plus faciles pour accéder à la fonction qui est la mienne, pour avoir un logement, pour trouver un emploi, qu’être un homme asiatique, noir ou maghrébin, ou une femme asiatique, noire ou maghrébine. À cet égard, être un homme blanc peut être vécu comme un privilège même si, évidemment, quand on regarde les trajectoires individuelles, chacun a sa part de travail, de mérite ».

La formulation, assez nuancée, aurait pu faire consensus si son auteur n’avait pas choisi d’employer, pour exprimer le cœur de son propos, le mot « privilège ».

Issu de la mouvance « indigéniste », « décoloniale » ou « post-coloniale » — pour s’en tenir aux dénominations les plus courantes, l’idée d’un « privilège blanc » se diffuse aujourd’hui dans l’espace politico-médiatique. Ce n’est sans doute pas l’ambition d’une « pensée complexe » qui a incité le président français à s’exprimer ainsi. Il aura sans doute tenu, plus prosaïquement, à montrer qu’il est à la page dans le domaine des idées.

Quoi qu’il en soit, il concède donc, en reprenant ce substantif, une victoire symbolique à ceux qui en font l’alpha et l’oméga du fonctionnement de la société et des institutions dans notre pays, ce que même Jean-Luc Mélenchon avait refusé de faire[2]. Garant de la République, Emmanuel Macron donne ainsi des gages à ceux qui crachent à la figure de Marianne dans tous leurs discours, l’accusant de n’être qu’un simulacre dissimulant une entreprise de domination raciste insidieuse et perpétuelle.

Il faut pourtant se rappeler que les mots ont un sens, consacré par l’usage et, parfois, par l’Histoire, et que les utiliser à tort et à travers ajoute au confusionnisme et à la perte de sens qui caractérisent notre époque.

Petit rappel historique

La notion de « privilège » est en France indissociable de l’Ancien Régime. La société d’avant 1789 reposait — il est fâcheux d’avoir à le rappeler — sur une inégalité structurelle, à l’échelle des corps : selon le lieu de naissance et de résidence, l’appartenance professionnelle ou le milieu social, chaque sujet du roi disposait d’un nombre plus ou moins grand de « libertés » ou de « franchises » : libertés communales, provinciales, de jurandes (corporation), ou d’État.

Dans ce dernier cas, les deux premiers États (Clergé et Noblesse) jouissaient d’un certain nombre de privilèges (fiscaux et symboliques principalement), ancrés dans le droit coutumier, qui les distinguaient de la masse du Tiers-Etat.

Tout ceci a volé en éclats une certaine nuit du 4 août 1789, lorsque les députés de l’Assemblée Nationale Constituante, aiguillonnés par les troubles populaires qui agitaient le pays, décidèrent dans une atmosphère fiévreuse et solennelle d’en finir avec tous ces statuts inégalitaires. Les droits seigneuriaux, emblématiques des privilèges nobiliaires furent déclarés rachetables par les paysans, avant d’être tout à fait supprimés par la loi du 17 juillet 1793. Entre-temps, la noblesse avait été abolie par le décret du 23 juin 1790. Il était même interdit, depuis le 16 octobre 1791, de porter des titres nobiliaires[3].

Depuis cette époque, l’enracinement de la République a conforté sur le sol français le grand principe de l’égalité, proclamée le 26 août 1789 dans l’Article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».

Si l’idée formulée par la première phrase peut être considérée comme reflétant la réalité actuelle de notre pays, il n’en est pas de même pour la seconde, c’est entendu. Mais la résurrection du mot « privilège », sorti du carton des archives poussiéreuses d’un ordre politique et social révolu, n’en est pas moins ridicule de démesure langagière et d’outrance rhétorique.

Affirmer qu’aujourd’hui en France la couleur de la peau séparerait de manière hermétique et légale — ce que suppose le terme « privilège » — ceux qui en tirent profit et ceux qui en sont victimes dans le cadre d’un « racisme systémique » — formule consacrée du jargon décolonial —, c’est tout simplement faire fi à la fois de l’Histoire, de la loi et de la réalité présente, telle qu’elle s’offre à l’observation quotidienne.

Où se trouvent les dispositions juridiques qui président à cette inégalité ? L’accès à des soins et à une éducation de qualité n’est-il pas garanti à tous par le principe de la gratuité ? L’égalité civile, politique et des droits sociaux n’est-elle pas inscrite dans la loi et vécue chaque jour par tous les citoyens de la République ? La couleur de la peau est-elle vraiment le premier facteur explicatif de la condition sociale de chacun ? La République n’accepte-t-elle l’installation d’émigrés d’origine africaine sur son sol que pour les exploiter et les humilier ? Autant de questions a priori sans fondement, mais que l’emploi du mot « privilège » oblige à poser pour en mesurer la portée[4].

Washington-sur-Seine

Dans son dernier livre[5], Pierre-André Taguieff a renvoyé les tenants du décolonialisme à leur misère théorique et à l’indigence de leurs productions. Le décolonialisme n’a rien de scientifique ; il n’est pas non plus une idéologie. Tout au plus est-ce un discours, à l’intérieur duquel tournent en ronds quelques références et quelques certitudes jamais démontrées, mais systématiquement martelées, comme il convient de le faire pour la plus grossière des propagandes.

Au cœur de ce discours, la croyance inébranlable que le passé colonial de la France continue à structurer les imaginaires, les représentations et, donc, le sort réservé par la société aux descendants des ex-colonisés. À lire la prose décoloniale, on a souvent le sentiment d’une déconnexion complète d’avec la réalité. On y stigmatise une République qui serait d’autant plus discriminante qu’elle a officiellement cessé de l’être il y a plus de 60 ans. On y dénonce des comportements et des attitudes qui seraient le fait d’une population dont l’immense majorité n’a pourtant pas connu l’époque coloniale, et on y découvre que des millions de citoyens français ne le sont qu’en apparence pour mieux être écrasés, dans les faits, par une oppression sans nom. Comme il est difficile d’accréditer cette oppression globale, on insiste sur son caractère insidieux : elle serait d’autant plus implacable qu’elle n’est pas assumée.

Que le racisme ou la xénophobie soient des attitudes et des opinions honteuses et souvent dissimulées, cela ne fait aucun doute, d’autant qu’elles sont punies par la loi. Il ne s’ensuit pas, pourtant, que cette dissimulation est la preuve de leur omniprésence, ou démontre qu’elle constitue la norme plutôt que l’exception. Si tel était le cas, si tous les individus potentiellement concernés vivaient en permanence sous le joug d’une discrimination « raciale », la France serait légitimement en état d’insurrection permanente, et les responsables politiques devraient recourir à une répression de masse, à la sud-africaine, pour maintenir le statu quo.

Il ne semble pas que nous en soyons là. Les tenants du décolonialisme jouissent même, depuis quelques années, d’une surexposition médiatique que l’extrême faiblesse de leur apport aux sciences humaines ne saurait justifier : ce seul fait en dit long sur la nature et l’ampleur de l’oppression qu’ils dénoncent.

Cette surexposition est d’autant plus déroutante que leurs thèses outrancières sont grevées par de nombreuses contradictions fondamentales. Comment, par exemple, peut-on vouloir décoloniser les esprits en ressuscitant la notion de « race », dont l’époque coloniale a abusé de manière ignominieuse ? Comment liquider l’héritage colonial en s’appropriant sans frein la catégorie qui structurait la perception coloniale de l’humanité à la fin du XIXe siècle ?

Car la « race » est bel et bien au cœur du discours décolonial, jusqu’à l’obsession. Comme si le meilleur moyen de se débarrasser des discriminations « raciales » consistait à assigner chaque individu à la couleur de sa peau, pour ensuite interpréter la vie politique et sociale au travers du prisme racial ainsi créé. Le racialisme, arme fatale contre le racisme : Vraiment ?

Racisme, xénophobie et discrimination existent cependant en France, c’est un fait. Mais le meilleur moyen de les combattre consiste à s’appuyer sur les lois existantes et, plus encore, à faire vivre, en acte et au quotidien, l’idéal universaliste promu par la République, qui n’a pas si mal réussi que cela, à en juger par ce que l’on peut observer ailleurs dans le monde, notamment aux États-Unis, seconde patrie des esprits décoloniaux.

L’origine du discours décolonial est étrange : il emprunte toute sa substance à la culture politique américaine, qu’il tente d’acclimater en France[6]. D’où le paradoxe suivant : Les militants de cette mouvance ne se montrent aucunement réticents à la colonisation de leur imaginaire par des références américaines.

Existe-t-il, en fait, des esprits davantage colonisés, soumis à des modèles et des schémas explicatifs extérieurs, que ceux qui s’agitent dans ces milieux ? Ce choix est d’autant plus paradoxal qu’ils prennent pour référence le pire pays du monde démocratique en matière de lutte contre les discriminations « raciales ». La question noire, tragiquement réelle aux États-Unis depuis 1776, est en effet un problème politique majeur qui se révèle impossible à régler dans ce pays en dépit des progrès réalisés depuis les années 1960 et alors même que la « race » y est devenue une véritable obsession.

S’il convient d’en faire une référence, c’est, en fait, pour accréditer des thèses victimaires : les tenants du décolonialisme doivent à tout prix américaniser la France ; ils doivent, pour convaincre, persuader leur auditoire que la vie à Paris ou à Toulouse est en tout point comparable à ce que l’on observe à Washington ou à Chicago.

Un nouveau maoïsme à l’ère du vide néolibéral

Le néolibéralisme ne doit pas être réduit à sa seule dimension économique. Il ne se résume pas aux quelques croyances qui ont conduit à l’abaissement de l’État et au triomphe du capitalisme financier mondialisé. Ces croyances, à elles seules, n’auraient pas suffi à assurer un tel succès. C’est le cadre global dans lequel elles se sont inscrites qui les a rendues acceptables, sinon souhaitables : Le néolibéralisme n’est rien moins qu’un fait de civilisation, un bouleversement de la conception dominante de l’être-en-société, qui consacre le règne absolu de l’individu.

Cet individualisme radical se nourrit du fantasme d’une totale détermination de chacun par lui-même, conformément à sa liberté, indépendamment de tout processus de transmission ou d’incorporation d’un héritage façonné par la société. En ce sens, il est porteur de déliaison sociale et de désaffiliation historique.

Aucun lien, aucune contrainte ne devrait entraver le droit absolu du sujet contemporain à la libre détermination de ce qu’il est, dans sa singularité existentielle. Mais l’individu-roi, fier de sa liberté inédite, est nu. Il flotte dans le vide idéologique de la post-modernité. Autant dire qu’il saisira n’importe quel discours conférant sans effort et sans contrainte un sens supérieur à son existence et la certitude d’avoir compris, grâce à quelques idées, l’essentiel de la marche du monde.

Le décolonialisme appartient à ce type de discours, chargé de combler le vide de notre époque. Il en est un produit caractéristique : on l’embrasse d’autant plus volontiers qu’il délivre, par son simplisme explicatif, de la nécessité de s’instruire, qu’il dispense des efforts et du travail nécessaires à la recherche de la vérité. Avec lui, tout est simple en effet : par-delà son inégalité foncière, sa violence constitutive et ses crimes, le fait colonial[7], dans son extrême diversité, est écrasé, réduit à un schéma explicatif indigent, qui dénie aux dominés toute capacité historique et politique pour mettre en avant une vision anhistorique et manichéenne du passé.

Dans une recension critique d’un ouvrage de référence de la mouvance décoloniale[8], l’historienne Emmanuelle Saada affirme lucidement qu’il « s’ancre dans un refus de l’histoire[9] ». Un tel jugement peut-être appliqué à l’ensemble de la mouvance. Le passé importe peu, en fait ; il est inutile, il serait même dangereux, pour la Cause, de le scruter de près. Il convient juste de le déformer pour en faire l’assise d’une posture victimaire au présent, et pour se convaincre que la lutte actuelle contre les discriminations n’est rien d’autre que la poursuite de la lutte immémoriale du Bien contre le Mal[10].

En ce sens, le décolonialisme s’apparente au maoïsme des années 1970, qui séduisit un temps une petite fraction de la bourgeoisie étudiante en quête de pureté idéologique. Il est une des formes du prêt-à-penser radical autorisé par notre époque, au sein duquel les propos iconoclastes tournent en boucle pour dissimuler l’absence de fond et pour permettre à ceux qui les tiennent de se soûler de mots.

Si les maoïstes se pensaient comme l’avant-garde prolétarienne chargée de liquider le soviétisme encroûté du PCF, les hérauts du décolonialisme se font forts aujourd’hui de liquider la vielle garde antiraciste nées dans les années 1980, dont l’universalisme serait une concession scandaleuse à « l‘eurocentrisme ».

La quête de pureté a ceci de spectaculaire qu’elle aboutit à la résurrection de catégories archaïques — à commencer par celle de la « race » — devenues le fer de lance d’un nouveau discours émancipateur : il faut commencer par s’enfermer dans une conception déterministe de ce que l’on est — croire que la couleur de la peau puisse dire l’essentiel de chacun —, pour se libérer de la plus oppressante des dominations, qui serait de nature raciale.

L’exaltation idéologique dispense ainsi, dans ces milieux-là, de toute exigence en matière de cohérence argumentaire. Elle autorise même la formulation de thèses racistes, longuement analysées par Taguieff, dès lors que les catégories « blanc » et « noir » deviennent d’authentiques synonymes du Mal et du Bien[11].

Emmanuel Macron, en donnant des gages à cette manière de voir, a commis une faute. Pour ce champion du vide néolibéral, il pouvait difficilement en être autrement.

Notes

[1]https://www.lefigaro.fr/politique/complotisme-integration-petain-et-privilege-blanc-les-grands-sujets-de-l-interview-de-macron-a-l-express-20201222

[2] https://www.20minutes.fr/societe/2802255-20200618-melenchon-ceux-parlent-privilege-blanc-jamais-vu-blanc-pauvre

[3] Si le lobbying des colons antillais bloqua efficacement l’action de la Société des Amis des Noirs à l’Assemblée nationale entre 1789 et 1791, la Convention décréta, quant à elle, l’abolition de l’esclavage dans les colonies en 1794. La France était alors le premier pays au monde à adopter une telle mesure, avant que le consul Bonaparte ne rétablisse l’esclavage en 1802, dans des circonstances particulières :

https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/deboulonnage-de-la-statue-de-josephine-le-cri-de-colere-de-l-historien-patrice-gueniffey-20200727

https://www.lefigaro.fr/livres/2006/05/11/03005-20060511ARTLIT90259-napoleon_blanchi.php

[4] On pourrait ajouter que les Italiens et les Polonais immigrés en France dans les années trente, originaires de pays qui n’étaient pas des colonies, n’ont sans doute pas franchement eu le sentiment de bénéficier d’un « privilège blanc », pour ne pas parler des Juifs français et étrangers entre 1940 et 1945.

[5] Pierre-André Taguieff, L’imposture décoloniale, Science imaginaire et pseudo-antiracisme, Paris, Ed. de l’Observatoire, 2020.

[6]Ce à quoi il parvient en partie : Dès 2008, B. Obama a été présenté par les médias comme le premier président « noir » des États-Unis. C’est vrai du point de vue américain, mais faux du point de vue français, où il existe une catégorie intermédiaire, celle des métis, à laquelle Obama appartient précisément. L’heure étant au manichéisme, il n’est cependant plus possible d’être autre chose que « blanc » ou « noir ». Notons, de surcroît, que la conception américaine est d’origine authentiquement raciste : la moindre ascendance noire fait de la personne concernée un Noir, quelle que soit sa couleur de peau, selon la one-drop rule : Une goûte de sang suffit pour être considéré comme corrompu et relégué à ce titre au rang d’inférieur :

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_l%27unique_goutte_de_sang

[7] Le lien colonial est toujours ambivalent, et il varie grandement selon que l’on étudie telle métropole, telle colonie, tel groupe, tel individu, telle période ou tel domaine.

[8] Il s’agit du livre d’Olivier Le Cour Grandmaison, Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’État Colonial, Paris, Fayard, 2005.

[9] Taguieff, op.cit, page 155.

[10] Taguieff rappelle dans son livre la critique déjà ancienne de J-F Bayart à propos des postcolonial studies, « très largement superflues », « faiblement heuristiques » et tendant à « réifier le legs colonial, à en faire une essence » (page 214).

[11] Ainsi, comme le note Taguieff, l’idée d’un racisme anti-blanc devient-elle une impossibilité conceptuelle.

Commentaire recommandé

Fabrice // 28.01.2021 à 07h12

le problème c’est tout ce qui divise est diabolique nous progressons avec le temps et on voit des tendances de recréer une vengeance dans l’autre sens qui en réaction réveille une tendance aux anciens réflexes.

Or le néolibéralisme à besoin de diviser il recrée des mouvements pour diviser entre couleurs, sexes, sous le couvert d’une vengeance des torts passés ou encore ceux qui persistent au lieu de travailler à continuer le chemin passé vers une évolution à une vie apaisée et pourquoi tout simplement car on risquerait de s’intéresser au final aux vraies injustices qui permettent l’accumulation de fortunes démentes alors que de plus en plus s’appauvrissent que l’on détourne vers des boucs émissaires pour nous faire oublier que les injustices ( esclavagisme, servage, colonialisme…) furent souvent le fruit de cette même minorité qui trouvait un intérêt économique à diffuser ces mentalités pour permettre l’exploitation d’une partie de la population mondiale.

actuellement c’est le mâle blanc de 40 ans et plus qui est le bouc émissaire de tous les maux à la mode cela évite infine de rechercher qui avait intérêt à ces successions d’aberration d’un passé, alors que les responsables financent à coup de millions les associations qui poussent ces thèses afin de se racheter une virginité et pousser à la division encore une fois, alors qu’il serait temps que l’on dise stop nous ne serons plus les jouets de vos manigances qui nous divisent.

98 réactions et commentaires

  • Jean // 28.01.2021 à 07h03

    « Si tel était le cas, si tous les individus potentiellement concernés vivaient en permanence sous le joug d’une discrimination « raciale », la France serait légitimement en état d’insurrection permanente, et les responsables politiques devraient recourir à une répression de masse, à la sud-africaine, pour maintenir le statu quo. »

    Il aurait été plus judicieux de citer l’exemple des USA plutôt de recourir au bien trop politiquement correct exemple sud-africain. Mais, même là-bas, être noir et riche est moins discriminant qu’être blanc et pauvre.

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  • gracques // 28.01.2021 à 07h10

    Pfuuuu , faut vraiment être blanc pour croire que quand on est arabe ou noir il est aussi facile de trouver un job , ou un appartement qu’un blanc……
    Le seul truc plus facile à faire…… se faire contrôler par les flics
    Pas besoin de lois , de ‘statuts’ , juste la réalité quotidienne.

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    • piedecou // 28.01.2021 à 09h13

      Raisonnement digne des Gracques. Si vous êtes obèse et boutonneuse il vous sera difficile de devenir présentatrice à le télé. C’est du racisme envers les femmes, les grosses , les boutonneuses. CQFD. Mais on se garde bien de regarder les services publics qui accueillent tout le monde sans aucune distinction, et tout citoyen français ( y compris ceux et celles qui ont une double nationalité) peut devenir fonctionnaire. Mais la France est raciste et ce sont les anglo-saxons qui ont aboli l’esclavage (Quant à l’esclavage arabo- africain il n’existe tout simplement pas). L’art de ne regarder que la réalité qui vous convient.

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      • Traroth // 28.01.2021 à 09h46

        En quoi le fait d’être noir ou arabe devrait fatalement être un handicap pour trouver du travail, s’il n’y a pas de racisme ? Vos à priori sont de la doublepensée orwellienne !

        Le reste de votre commentaire, c’est du baratin d’extrême-droite sans rapport avec le sujet.

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        • Alfred // 28.01.2021 à 11h53

          @ Traroth: Je n’ai pas compris ce qui est d’extrême droite dans « Mais on se garde bien de regarder les services publics qui accueillent tout le monde sans aucune distinction, et tout citoyen français ( y compris ceux et celles qui ont une double nationalité) peut devenir fonctionnaire. »

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        • Voix de chalam // 28.01.2021 à 13h17

          Vous faites la même erreur, mon cher Traroth, que les décoloniaux : vous sautez trop vite à la conclusion. Qu’est ce qui vous fait dire que cette plus grande difficulté à trouver du travail est due au racisme ? De nombreux autres facteurs peuvent expliquer ce fait : une moins bonne qualification, une mauvaise expérience de l’employeur avec des employés noirs ou arabes, un candidat meilleur déjà retenu (qui peut être noir ou arabe, d’ailleurs) … On peut trouver des tas de raisons autres que le racisme pour expliquer cette disparité, pourquoi dès lors ne retenir que celle-ci ?

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      • Olivier77 // 28.01.2021 à 12h50

        La question est de savoir pourquoi l’esclavage a été abolie? Moins pour des raisons morales qu’économiques. Un irlandais coûte moins cher qu’un esclave qu’il faut nourrir et loger. Quand la main d’œuvre afflue, le financier se frotte les mains de cette masse taillable et corvéable à bas coup.
        Dans le texte, remplacez blanc par bourgeois et on comprendra plus vite où se situe le blocage de la société.

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        • ouvrierpcf // 28.01.2021 à 15h05

          Marx a développé et étayé son raisonnement sur la lutte des classes .dans celle ci sont établies les exploiteurs et les exploités .Les travailleurs :les ouvriers les techniciens les paysans qui ne possèdent que ou exploitent leurs mains ou leur cerveau apparaissent dans la classe des exploités car une plue value exploitable donc apparait après leur travail manuel ou intellectuel plue value que l’exploiteur utilise ou vends Pour Marx un esclave n’apporte pas de plue value il est un outil au service de son maitre Nettoyer le hall le salon du maitre n’apporte aucun revenu au capital .les industriels cotonniers américains dégageaient de la plue value lors du transport du conditionnement de la revente du coton au port ou dans les gares ou entrepôts ou travaillaient les dockers les chargeurs les manutentionnaires aucun esclave noir ou blanc n’a augmenté le PIB des USA D’ou l’intérêt économique développé revendiqué et affirmé de l’abolition de l’esclave par les nordistes

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      • Guise // 28.01.2021 à 14h50

        @piedecou : Vous avez effectivement démontré le problème : des discriminations touchent des personnes diverses, sur des critères physiques (poids, taux de mélanine, sexe). Ce qui est inadmissible éthiquement.
        La discrimination qui touche les femmes grosses (et boutonneuse, pourquoi pas) relève du sexisme.
        Le sexisme n’est pas le racisme. Mais les deux sont des idéologies qui justifient l’exploitation d’êtres humains, sur la base de critères arbitraires.

        Vous parlez des services publics qui « accueillent tout le monde sans aucune distinction » : est-ce que vous avez vu passer cette étude, qui montre que les bébés noirs ont moitié moins de risque de mourir s’ils sont soignés par un médecin racisé, que si ils sont soignés par un médecin non racisé aux USA ? (racisé = rendu « noir » par le regard social raciste)
        Est-ce que vous êtes sûr que la France est exempte de ce genre de risque ? Quand on sait que les études de médecine sont depuis plus de 30 ans réservées, de fait, à une élite bourgeoise, par le jeu du numerus clausus faisant office de verrou social ?
        Le racisme systémique ne peut pas être écarté juste parce que « tout le monde peut devenir fonctionnaire ».
        Tout comme le sexisme est bien présent, alors qu’en théorie les femmes ont les mêmes droits que les hommes.
        C’est le même mécanisme, et ça, vous l’avez bien vu.

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        • Alfred // 28.01.2021 à 15h19

          Le racisme systémique ne peut pas être écarté juste parce que « tout le monde peut devenir fonctionnaire ». Vous avez raison le racisme systémique » (le mot est moche il fait un peu analphabète qui s’écoute) existe. Le racisme des institutions existe c’est vrai.
          D’ailleurs « le racisme systémique » c’est pas quand toutes les institutions vibrent à l’unisson pour nous pondre des affiches de prévention contre le harcèlement de rue où maxime, jean-charles et jean-eudes harcèlent nabila alors que l’expérience concrète du harcèlement de rue vécu et connu par toute la population (dans toute sa diversité) est tout à fait différente?
          « Le racisme systémique » c’est pas quand les noms des coupables des faits divers sont systématiquement changés pour ne pas faire le jeu de satan?

            +17

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          • Alfred // 29.01.2021 à 09h34

            Pour appuyer le propos sur le racisme systémique un autre article bien fouillé sur le sujet:
            https://philosophette.ca/2020/11/09/non-personne-nest-coupable-de-racisme-systemique/

              +4

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            • Guise // 29.01.2021 à 13h07

              Pour vous répondre quand vous dites que les Maximes ne harcèlent pas les Nabilla, et que les institutions disent l’inverse. Vous parlez du sexisme, pas du racisme. On pourrait en parler aussi, mais l’article n’est pas là-dessus.
              Par exemple on pourrait dire que ce n’est pas parce que les gens qui s’occupent des affiches de prévention ont mal fait leur boulot que le problème n’existe pas.
              Et que le sexisme est le fait d’hommes (peu importe leur « race » sociale). Que celui des blancs prend plus massivement la forme du harcèlement au bureau, parce que c’est là qu’ils sont, plus massivement, puisqu’ils ont plus accès aux emplois. Les hommes harcèlent là où ils savent qu’ils pourront le faire. Les hommes racisés, dans la rue, puisque c’est l’espace que la société leur laisse plus volontier.

              Vous dites aussi « « Le racisme systémique » c’est pas quand les noms des coupables des faits divers sont systématiquement changés.. » : la plupart du temps tous les noms des suspects sont cachés dans la presse, pas seulement ceux des personnes racisées. Vous avez une étude sérieuse qui montre que les personnes racisées sont plus souvent anonymisées que les autres? Partagez, parce que je ne partage pas votre impression.

              Le racisme est systémique, parce que fondé sur une exploitation soutenue par les États occidentaux, historique (la traite négrière), théorisée par les élites (pas seulement le racisme visant les noirs d’ailleurs), et qui se continue encore aujourd’hui.

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            • Guise // 29.01.2021 à 13h11

              Pour répondre à votre lien qui « appuyerait » le propos, je vous propose cet autre article sur le sujet (c’est le résumé d’un livre, donc c’est là aussi « bien fouillé »)
              https://lmsi.net/Le-racisme-comme-systeme

              « Prendre le racisme au sérieux, c’est aussi considérer ce que l’antiracisme dans ses formes les plus convenues est trop enclin à nier ou minimiser : sa dimension politique et socio-économique. Loin d’être une simple pathologie, circonscrite à quelques extrémistes, et n’appelant donc que l’expertise psychologique ou le sermon moral, le racisme est une idéologie et un système politique, intimement lié à des forces sociales et des institutions, y compris étatiques – et à l’usage de la violence, notamment économique et policière. Le racisme est, en un mot, un système de domination. »

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            • Alfred // 29.01.2021 à 14h19

              @ guise [modéré] Le racisme apparait lorsque le harcèlement de rue est massivement opéré par des magrébins et des subsahariens (une minorité parmi ces population mais une écrasante majorité des harceleurs), que ce fait peut être constaté par quiconque dans n’importe quelle métropole de France et que dans le même temps les autorité font une campagne de pub en prenant la peine d’inverser le profil des harceleurs et harcelés). C’est cette inversion de la réalité qui est raciste. Car d’un constat qui peut avoir des origines socio-culturelles elle impose une lecture liée à l’aspect et à la pigmentation. C’est stupide et c’est raciste.
              Quand au sexisme ce n’est pas le sujet mais vous voulez vraiment aborder le sujet sexisme « systémique » en deçà de la méditerranée?
              On croit rêver.
              (Quand à votre lien sur le racisme j’ai pris la peine d’aller voir. Comment dire? Avec vous les milliardaires sont tranquilles; la lutte des classes était déjà morte vous êtes en train de l’achever. Elle ne bougera plus).
              La cerise sur le gateau c’est le numerus clausus verou social raciste. C’est une ineptie en termes de santé publique mais cela bloque autant les blancs que les noirs.
              [modéré]

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      • Cévéyanh // 28.01.2021 à 22h55

        Cela peut-être aussi dû aux préjugés que chaque personne a plus ou moins, positifs ou négatifs. Est-ce que nous ne mélangeons pas le « racisme » et le « préjugé » ? Est-ce que nous n’employons pas le mot « racisme » systématiquement pour qualifier un jugement sur la couleur de peau, le mépris d’une catégorie de personne (qui fait aussi partie de sa définition du fait peut-être) ? Par exemple: au lieu d’utiliser le mot homophobie, on utilise « racisme contre les homosexuels ». La connotation du mot « racisme » est très négatif par rapport à « homoPHOBIE ». Ce dernier suggère la peur des homosexuels (donc un préjugé serait la base) et l’autre une considération de basse hiérarchie de ces gens, non ? Lorsque nous employons le mot « racisme », cela ne met-il pas plus en colère/indigné les gens, au lieu de les faire comprendre/réfléchir ?

        Voici la première définition du mot « racisme » selon le Larousse.fr : « Idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie. »

        Et celui du mot « préjugé » : « Jugement sur quelqu’un, quelque chose, qui est formé à l’avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d’esprit à l’égard de cette personne, de cette chose : Avoir un préjugé contre quelqu’un. »

          +7

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    • RGT // 28.01.2021 à 10h54

      « je constate que, dans notre société, être un homme blanc crée des conditions objectives plus faciles pour accéder à la fonction qui est la mienne, pour avoir un logement, pour trouver un emploi… ».

      Toutafé…

      Si Sa Sainteté avait été issu de l’immigration elle ne serait JAMAIS parvenue à la « tête de l’état ».
      Ni les autres « hauts fonctionnaires » non plus, à l’exception bien sûr de quelques « responsables » médiatisés « noirs dehors, blancs dedans » qui on CHOISI VOLONTAIREMENT de venir en France (pas par contrainte de survie) et qui ne sont là que pour donner à la populace l’illusion « d’équité » et justifier des « valeurs » à la con.

      Je dirais même que c’est « normal » (pas taper s’il vous plaît) : La France est un pays peuplé « traditionnellement » de personnes de culture « blanche » (chrétienne, celte et latine) et les « étrangers » qui n’abandonnent pas leurs cultures pour adopter celles de la population locale sont toujours et partout peu appréciées dans toutes les contrées de cette planète.

      Hormis bien sur lorsque ces populations sont contraintes et forcées suite à une invasion extérieure colonisatrice, mais qui ne dure jamais longtemps.

      Le VRAI problème concerne en fait les causes de cette immigration massive de « gueux incultes » qui ont été CONTRAINTS pour survivre de quitter leurs terres ancestrales pour fuir des conflits sanglants (qui au final profitent à qui ?) ou l’exploitation dévastatrice de leurs terres ancestrales dont ils sont expulsés (pour le « bien » de qui ?).

      Ceux qui ont RÉELLEMENT CHOISI de s’exiler en France (et qui ont les moyens de la faire) n’ont aucun problème d’intégration et sont peu enclins à aduler l’immigration des « gueux ».

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      • Cévéyanh // 03.02.2021 à 22h20

        Vous avez écrit : « Si Sa Sainteté avait été issu de l’immigration elle ne serait JAMAIS parvenue à la « tête de l’état ». »
        Je suppose que vous parlez de l’immigration récente. Est-ce que l’on qualifie une personne issue de l’immigration si elle n’est qu’à moitié (issue d’un parent étranger et d’un parent du pays) ? Quel pays a « à la tête de l’état » une personne issue de l’immigration ? Ce n’est-il pas le fait de pratiquement tous les pays ? De plus, dans certains pays, même si une personne est née sur le sol du pays, il n’a pas forcément la nationalité et donc pouvoir devenir un chef ou une cheffe de cet état.

        Concernant les migrants, il y a aussi des migrants climatiques qui sont contraints de partir de leur pays pour survivre et/ou aider leur famille rester au pays.

        Concernant des conflits sanglants, dans certains pays, les conflits sont aussi dû à des gens du pays qui se confrontent au lieu d’essayer de trouver une entente afin que tout le monde soit satisfait sans passer par les armes. Au lieu de faire ce choix, ils préfèrent se battre (ou ne laisser que le choix à l’autre partie de se battre) et demander un appui étranger ou accepter cet appui étranger.
        (1/2)

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      • Cévéyanh // 03.02.2021 à 22h30

        Sur ceulles qui ont réellement choisi, illes n’ont des fois pas la barrière de la langue, ce qui fait qu’illes s’intègrent plus facilement ou peuvent apprendre plus facilement la langue. Certains immigrés ne viennent pas d’un pays occidental et c’est plus difficile à apprendre une langue dont l’écriture est aussi complètement différente. De plus, ils doivent travailler (beaucoup) pour avoir de quoi vivre donc moins de temps pour apprendre. L’intégration se passe aussi par les échanges avec les locaux en tant qu’ami(e), collègue, voisin(e) que les personnes qui ont réellement choisi peuvent plus facilement avoir.
        (2/2)

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    • Pierrot // 28.01.2021 à 12h24

      Alors vous devriez tenter de venir habiter par chez moi, à Paris et sa proche banlieue. Sauf à avoir des revenus supérieurs à la moyenne, aujourd’hui les blancs y trouvent difficilement à se loger parce que, d’un côté, devenir propriétaire ou locataire d’un pavillon ou d’un appartement de standing est devenu financièrement hors de leur portée, et de l’autre, les logements à loyer modéré sont pour une grande part préemptés par une immigration majoritairement africaine, maghrébine et sub-saharienne. Tandis que les « petits blancs » (souvent eux-mêmes issus de l’immigration) peuvent patienter des années sur les listes d’attente de logements sans rien obtenir, les immeubles nouvellement construits sont immédiatement remplis par une population tout juste débarquée sur notre territoire, et qui y trouve d’ailleurs des emplois en dépit du chômage galopant ainsi que des aides sociales que les autochtones dans une situation similaire se verraient refuser.

      Alors, pour vous paraphraser, faut-il vraiment être « arabe ou noir » pour croire que quand on est blanc on échappe à toute discrimination et que la vie est forcément plus facile… La réalité, c’est qu’aujourd’hui être « arabe ou noir » n’apporte pas toujours que des désavantages, et qu’il ne suffit pas d’être blanc pour bénéficier des privilèges de la bourgeoisie à laquelle Macron appartient. En revanche, le suggérer constitue un bon moyen pour diviser les populations et faire oublier qui bénéficie réellement de privilièges.

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      • Guise // 29.01.2021 à 20h16

        Votre vision de Paris et de sa banlieue est fantaisiste.
        Paris est d’abord un repère de bourgeois blancs. Il y a aussi des étrangers non-blancs qui peuvent se payer un hôtel particulier en France, mais ce n’est pas le genre de bourgeois le plus fréquent qu’on rencontre dans les beaux quartiers.
        Il y a aussi des logements sociaux (trop peu), surtout dans certains quartiers (les ghettos bourgeois luttent pour éviter qu’on pollue leur environnement avec des logements sociaux) où on trouve des bourgeois pistonnés, et des pauvres (plus ou moins, et qui le savent ou non). Et donc quelques personnes racisées dans le lot.
        Mais dire que les immigrés ont plus accès aux logements sociaux que les autres, ça ne repose sur rien de concret. Le plus souvent ces pauvres gens sont parqués dans des banlieues-ghettos, parmi les plus éloignées de Paris et les plus moches d’Ile de France.
        Les immigrés que vous voyez à Paris sont plus souvent dans des camps, des bidonvilles, aux portes de la ville, dans un dénuement humainement scandaleux. Sans compter que c’est complètement stupide d’un point de vue sanitaire.

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        • Alfred // 01.02.2021 à 17h25

          Personne n’est parqué en France Guise. Chacun est libre avec son salaire d’esclave intérimaire ou son rsa de s’installer la ou les loyers ne valent rien et où les services sont inexistants. Rien n’interdit à un couple de malien fraichement arrivés de s’installer au fond du Vaucluse. Il y sera aussi mal acceuili que tout estranger au pays. Par contre de nombreux autochtones Français fuient les getthos où ils ont grandi ou vecu toute leur vie car il en sont poussés dehors. Ma grand mère était lorsqu’elle est décédé la dernière souchienne de sa tour. Tour ravallée régulièrement et pourtant de plus en plus sale. En cinquante ans qu’elle y a passé le quartier avait connu une croissance des services ininterrompue. Mediathèques, ludothèques, gymnases, métro, etc… Quel superbe camp de parquage pour les damnés de la terre! Et quelle ambiance de m…
          Enfin à propos de minsérabilisme ma grand-mère très pieuse était bénévole dans une association et encore active à 85 ans à s’occuper de bénéficiaires tous plus jeunes qu’elle et dont certains profitaient outrageusement des largesses de cette petite bande de symptahiques grenouilles de bénitier. Certains donnent tout et d’autres ne savent que prendre.

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    • Frat // 28.01.2021 à 13h57

      Il faut être riche ou à l’aise pour imaginer qu’un pauvre trouve facilement un job , ou un appartement… Alors oui, ça ne résoud pas le problème que le contrat social est cassé pour les pauvres (et pas que les arabes et les noirs même s’ils sont majoritaire dans cette classe).

      Il n’y a pas pas de privilège blanc, c’est un mensonge pour cacher le privilège d’être riche (ou au moins à l’aise). Un noir qui a de l’argent ne rencontre pas de problème.

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  • Jean // 28.01.2021 à 07h10

    « Emmanuel Macron, en donnant des gages à cette manière de voir, a commis une faute. Pour ce champion du vide néolibéral, il pouvait difficilement en être autrement. »

    Emmanuel Macron ne commet pas d’erreur, il attise la guerre des races pour invisibiliser la lutte des classes.

      +58

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    • paul // 28.01.2021 à 14h23

      exactement, il instrumentalise, attise, et ça marche. Les reflexions de fond sont oubliées

      le commentaire suivant de Fabrice mis en avant par la redaction et que j’approuve totalement n’en est juste qu’une conséquence.
      L’action « en marche », en est la division, de la même manière que la mise en avant des minorité.

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  • Fabrice // 28.01.2021 à 07h12

    le problème c’est tout ce qui divise est diabolique nous progressons avec le temps et on voit des tendances de recréer une vengeance dans l’autre sens qui en réaction réveille une tendance aux anciens réflexes.

    Or le néolibéralisme à besoin de diviser il recrée des mouvements pour diviser entre couleurs, sexes, sous le couvert d’une vengeance des torts passés ou encore ceux qui persistent au lieu de travailler à continuer le chemin passé vers une évolution à une vie apaisée et pourquoi tout simplement car on risquerait de s’intéresser au final aux vraies injustices qui permettent l’accumulation de fortunes démentes alors que de plus en plus s’appauvrissent que l’on détourne vers des boucs émissaires pour nous faire oublier que les injustices ( esclavagisme, servage, colonialisme…) furent souvent le fruit de cette même minorité qui trouvait un intérêt économique à diffuser ces mentalités pour permettre l’exploitation d’une partie de la population mondiale.

    actuellement c’est le mâle blanc de 40 ans et plus qui est le bouc émissaire de tous les maux à la mode cela évite infine de rechercher qui avait intérêt à ces successions d’aberration d’un passé, alors que les responsables financent à coup de millions les associations qui poussent ces thèses afin de se racheter une virginité et pousser à la division encore une fois, alors qu’il serait temps que l’on dise stop nous ne serons plus les jouets de vos manigances qui nous divisent.

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  • sergeat // 28.01.2021 à 09h02

    La mouvance décoloniale n’étudie jamais la colonisation qui a été un fait mondial mais uniquement la colonisation blanche:France colonisé par les romains,notre sud ouest par les wisigoth,ouest par les vikings…,Espagne colonisé par les arabes et berbères,Algérie par les turcs et français,Grèce par les turcs,Russie et Chine par les mongols,Hongrie par les turcs,moyen orient par les tatares et mongols,Afrique par les arabes,Vietnam par les chinois,français,japonais,Mandchourie et Corée par les japonais…..par contre les dé-coloniaux ne intéressent jamais aux ethnocides :les Amériques du nord par les anglo-saxons(qui nous font la morale),Australie….les génocides inter tribaux en Afrique,les arméniens par les turcs,..les africains par les arabes en plus de l’esclavage…….
    Où s’arrêtera cette repentance infinie imposé par une minorité n’ayant aucune analyse de l’histoire et jugeant le passé sur des pensées actuelles.

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    • LibEgaFra // 28.01.2021 à 09h50

      Et alors… les crimes des autres excuseraient-ils les crimes des européens?!!! Les crimes des européens ont été mondiaux et continus pendant les 5 derniers siècles et ont permis l’enrichissement de l’Europe dont nous bénéficions encore actuellement, même si le « ruissellement » s’est considérablement tari pour la grande majorité d’entre nous.

      Vous confondez repentance et réparation. En commençant d’arrêter de piller les pays du sud.

        +12

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      • sergeat // 28.01.2021 à 10h14

        Je n’excuse rien,j’explique l’évolution des sociétés dans le temps long,ce qui était normal à certaines époques n’est plus acceptable de nos jours:génocides,esclavage(bien que pour ceux qui connaissent l’Afrique musulmane),servage,terres brûlées,,….on ne peut prendre les lunettes du 21 siècle pour culpabiliser uniquement les blancs alors que ces phénomènes ont été mondiaux,j’aurais pu continuer sur les massacres des aztèques pré-colombienne ,les peuls au Mali…..les kikouyous…..les chamalistes au Caucase ainsi que les russes et turcs….

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      • christian gedeon // 28.01.2021 à 11h00

        Les pays du sud n’ont besoin de personne pour être pillés. Ils se pillent très bien tous seuls.L’exemple le plus frappant est l’Angola. J’ai failli dire le Zimbabwe maiçs il est à l’os.Et quoiqu’on en pense la colonisation a coûté bien plus cher qu’elle n’a rapporté. A l’exception notable de la colonisation du Congo par ce fou furieux de Leopold qui en avait fait une propriété privée.(en fait les belges onbt été d’une cruauté invraisemblable,inégalée dans le genre).

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      • Nicolas // 28.01.2021 à 11h19

        Je veux répondre à cela car j’en ai marre de ce discours  » oui on pille les pays du sud  »
        NON !
        Je vais vous prendre un exemple que vous pourrez vérifier pas plus loin que sur sa fiche bio wiki.
        Le cas de Xavier Niel.
        Saviez vous que Monsieur Niel investi son argent entre autre dans des mines de bauxites au Congo ?
        Avec le bauxite on fait de l’aluminium.
        Ou bien saviez vous que Monsieur Bolloré possède des forêts d’hévéa au Cameroun ( ainsi que des ports en eaux profondes en Afrique de l’ouest … ) ?
        Moi et même vous , quand vous achetez un truc un avec de l’aluminium dedans ou du caoutchouc ( vos pneus de bagnole par exemple ) , on ne vous les donne pas …
        On vous les fait payer !
        Donc NON mon cher petit monsieur , NON , nous autres nous ne profitons pas des pays du sud comme vous dites !
        C’est une petite caste qui en profite et qui en plus use des moyens de l’état français ( mais ça marche aussi avec d’autres pays ce que je dis … ) pour sécuriser et pérenniser leurs investissements !
        Et ils le font en faisant agir les moyens de l’état en notre nom à tous , celui de la France.
        Vous saviez que lorsqu’il y a eu les troubles en Cote D’Ivoire lorsque Laurent Gbagbo était candidat , que l’armée française a été déployée ? Et où l’a t’elle été ? Sur la route du cacao … Donc pas pour sauver des gens.
        Et votre chocolat mon vieux on ne vous le donne pas non plus à ce que je sache !
        Noam Chomsky en parle de ce petit manège dans la fabrique du consentement d’ailleurs pour le cas américain.
        Donc votre litanie des méchants français qui profitent , rangez là hein ! Merci …

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        • Nicolas // 28.01.2021 à 11h30

          Et je vais même aller plus loin encore.
          Les migrants.
          Pourquoi toute la caste dirigeante veut absolument des migrants ici chez nous.
          Réfléchissez y un peu.
          Ces gens là ne seraient ils pas plus heureux avec les leurs ?
          Ne vivons nous pas mieux dans notre environnement plutôt que de s’arracher aux siens ?
          Ma famille a du le faire mais de force à cause de la guerre , et on ne le fait que rarement de plein gré ce genre de chose d’ailleurs.
          Pourquoi alors applaudit on l’arrivée de ces malheureux ?
          Parce que 1- cela évite d’évoquer le pourquoi de ces migrations qui sont le fait de pays corrompus par cette caste dont je vous ai parlé.
          Ainsi on ne change rien dans ces pays de départ et la caste peut piller à loisir en notre nom.
          Et parce que 2- ces gens arrivés ici servent in fine non pas à la démographie comme on nous le dit ou bien par altruisme pour les aider mais pour ici établir une pression à la baisse des salaires des boulots à faible valeur ajoutée soit le travail de la majorité des gens en fait !
          C’est donc pour cette caste une bonne affaire : des matières première à moindre coût bradée à la caste par le truchement de la corruption et ici une main d’oeuvre à faible coût et corvéable à merci sinon elle dégage pour un autre.
          Combien de restos parisiens par exemple ont des sans papiers en cuisine hein ou combien d’ouvrier sur des chantiers sans papiers ( même pour faire l’EPR de Flamanville figurez vous ! ) ? Beaucoup !
          Votre truc du méchant occidental qui profite c’est du prêt à penser facile ça pour ne pas voir plus loin.

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          • paul // 28.01.2021 à 14h28

            eh oui, ces migrands de la première heure accueillis en allemagne pour du travail à 1 euro de l’heure…. bien sûr, les premiers arrivés, les plus instruits, etc..
            Le vampire avait besoin de sang frais

              +7

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          • LibEgaFra // 29.01.2021 à 11h51

            Merci Nicolas pour ces deux commentaires très, très intéressants.

            Aussi par leurs contradictions.

            « Parce que 1- cela évite d’évoquer le pourquoi de ces migrations qui sont le fait de pays corrompus par cette caste dont je vous ai parlé. »

            Et qui a mis en place cette caste corrompue? Qui la maintient en place? Qui envoie l’armée pour s’assurer de son maintien en place? Et assurer ainsi le pillage continu de l’Afrique…

            Et expliquez-moi pourquoi les ports n’appartiennent pas tous aux Africains?

            Si les gens migrent, c’est qu’ils vivent dans une misère insupportable et cette misère est due au pillage de l’Afrique.

            Vous citez les noms d’ « investisseurs » français. Vous avez la naïveté de croire qu’ils travaillent pour le développement de l’Afrique? Leurs bénéfices, vous croyez qu’ils profitent à l’Afrique? Ils vous profitent à vous par l’augmentation du PNB français et le peu d’impôts payés par eux. Ils servent aussi à maintenir un système de corruption.

            Vous parlez du prix des matières premières et de produits agricoles. Savez-vous qui fixe leur prix? Vous n’avez jamais entendu parler de l’échange inégal? Vous croyez que les Africains peuvent vivre, se nourrir et se développer en produisant du café, du cacao, de l’ananas, du coton, de l’aluminium, etc. quand ils n’ont aucun contrôle sur leurs prix?

            Votre plaque de chocolat, vous devriez la payer 20 Euro, votre tasse de café maison 15 Euro. C’est ce qui se passerait si les pays africains remplaçaient les 9 dixièmes de leurs cultures d’exportation par des cultures vivrières qui seules permettent de nourrir une population et de l’affranchir des prix du marché décidés à Londres.

            « Et ils le font en faisant agir les moyens de l’état en notre nom à tous , celui de la France.
            Vous saviez que lorsqu’il y a eu les troubles en Cote D’Ivoire lorsque Laurent Gbagbo était candidat , que l’armée française a été déployée ? Et où l’a t’elle été ? Sur la route du cacao … Donc pas pour sauver des gens. »

            Je ne dis pas autre chose. Les dirigeants que les Français ONT ÉLU concourent ACTIVEMENT au pillage de l’Afrique, notamment en protégeant des dirigeants corrompus à leur solde.

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          • LibEgaFra // 29.01.2021 à 12h16

            Si vous voulez comprendre comment l’Afrique est pillée par les occidentaux:

            « Pourquoi sont-ils si pauvres? » de R. Stamm.

            https://openlibrary.org/books/OL15242350M/Pourquoi_sont-ils_si_pauvres

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          • LibEgaFra // 29.01.2021 à 12h27

            « Les migrants.
            Pourquoi toute la caste dirigeante veut absolument des migrants ici chez nous.
            Réfléchissez y un peu.
            Ces gens là ne seraient ils pas plus heureux avec les leurs ? »

            Bien sûr, mais le pillage de l’Afrique ne leur laisse pas le choix.

            Exemple: les bateaux de pêche industrielle des pays développés écument et pillent les côtes de l’Afrique de l’Ouest vidant la mer de ses poissons à tel point que les pêcheurs locaux SONT DANS L’IMPOSSIBILITE DE NOURRIR LEUR FAMILLE. Vous croyez qu’ils vont faire quoi?

            A qui profitent les poissons pêchés/pillés par les pays développés? Quels PNB s’en trouvent-ils augmentés?

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            Alerter
          • Subotai // 30.01.2021 à 18h01

            « Pourquoi toute la caste dirigeante veut absolument des migrants ici chez nous. »

            Cé ki ki vote pour mettre CETTE classe dirigeante aux Pouvoirs?
            On a les Dirigeants qu’on mérite. (Ref La Boetie)

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        • sergeat // 28.01.2021 à 12h05

          Il est vrai que le paysan du Larzac,le pécheur breton,le mineur du Nord,le berger de Provence,le boulanger du Vercors,l’ouvrer de Michelin…. doivent être considéré comme des coupables par « nos amis »décoloniaux,car le « privilège blanc »macroniste nous le dit.

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          • LibEgaFra // 29.01.2021 à 11h19

            Coupables? Non! Seulement responsables d’avoir mis à la tête de l’État français des dirigeants qui continuent le pillage de l’Afrique, notamment en mettant en place des dirigeants fantoches et au besoin en faisant assassiner ceux qui veulent libérer leur pays..

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        • LibEgaFra // 29.01.2021 à 12h29

          « Et votre chocolat mon vieux on ne vous le donne pas non plus à ce que je sache ! »

          Si, à un prix ridiculement bas, car les pays producteurs n’ont pas les moyens d’en contrôler le prix.

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      • Anatole // 28.01.2021 à 22h52

        Il faut également savoir qu’une très grande quantité de l’or, et surtout de l’argent, tirés des bagnes du Mexique, Bolivie …a fini en Chine, et marginalement en Inde, deux poids lourds économiques aux 17 et 18 siècles. La colonisation européenne n’a pas profité qu’à l’Europe, dans un monde déjà beaucoup plus globalisé que ce qu’on peut l’imaginer.
        Quant à la colonisation française des 19ème siècle et 20ème siècle, elle est loin d’avoir enrichi la France autant qu’une certaine vulgate le laisse entendre. Souvent elle a même coûté plus que ce qu’elle rapporté, Cela n’enlève rien au fait que la colonisation soit détestable en elle-même, mais les mythes, approximations et caricatures à ce sujet n’aident pas à avancer.

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        • LibEgaFra // 29.01.2021 à 13h49

          « Il faut également savoir qu’une très grande quantité de l’or, et surtout de l’argent, tirés des bagnes du Mexique, Bolivie …a fini en Chine, et marginalement en Inde,  »

          Source?

          « Quant à la colonisation française des 19ème siècle et 20ème siècle, elle est loin d’avoir enrichi la France autant qu’une certaine vulgate le laisse entendre. »

          Source?

          Bientôt on va lire que la colonisation était une entreprise philanthropique… Jusqu’où va se cacher la mauvaise fois. Les enrichissements se sont faits par le sommet. Quant au ruissellement on sait ce qu’il faut en penser. Toujours est-il qu’il existe et qu’il permet de tenir tranquilles les gueux.

          Ce négationnisme des crimes de la colonisation est révoltant. Il est aussi typique de l’extrême droite.

          Décolonisation de l’Algérie: des centaines de milliers de morts. Pas grave ce sont des bougnoules. Et la France n’est plus responsable de rien… même pas de demander pardon.

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          • Davski // 31.01.2021 à 14h59

            Source?
            Dette : 5000 ans d’histoire, David Greaber, 2011 (anthropologue anar loin de l’extrême droAte)

            D’après lui le commerce triangulaire a commencé avant la ‘découverte’ de l’Amérique et n’a pas enrichi les populations européennes (les paysans étaient plus riches au xv qu’au xvii), l’or étant transféré en Chine qui venait de changer de politique monétaire.

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  • LibEgaFra // 28.01.2021 à 09h29

    « Aucun lien, aucune contrainte ne devrait entraver le droit absolu du sujet contemporain à la libre détermination de ce qu’il est, dans sa singularité existentielle. »

    La liberté sans l’égalité et la solidarité n’est qu’une chimère vide de sens.

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    • pasdebol // 28.01.2021 à 19h15

      Pour votre première citation, on est pas loin de la définition du nihilisme.
      Pour la seconde du type rousseauiste, je préfère celle d’un penseur qui a été confronté à la réalité des hommes, et à leur entière nature
      « Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres, ils ne seront pas égaux, et s’ils sont égaux, c’est qu’ils ne sont pas libres ». (Alexandre Soljenitsyne).

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      • LibEgaFra // 29.01.2021 à 12h43

        Ah, encore quelqu’un qui prétend connaître la « nature » de l’homme.

        Je préfère la parole du père de Camus: « Un homme, ça s’empêche. »

        On voit tous les jours où mène une apologie forcenée de la liberté. Que disait Bush déjà? Ah oui, ils nous envient nos libertés… certainement celles d’agresser, de bombarder, de massacrer, de semer le chaos…

        Je maintiens: l’égalité et la solidarité sont les conditions de la liberté. Quant à la girouette Soljenitsyne, non merci.

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        • pasdebol // 06.02.2021 à 01h42

          « Que disait Bush déjà ? ah oui, ils nous envient nos libertés » … blablabla. Je maintiens ….. reblablabla. Et depuis Bush plus rien, une anomalie temporelle, une pause pacifique entamée par Clinton et prolongée par Obama, odieusement interrompue par le fils de l’un, le premier président proclamé noir, bien qu’il ne le fût pas, et essentialisé à sa seule caractéristique ethnique sans que ce ne fût raciste, les plus vatenguerres promus icône de la paix, maintenez : l’égalité et la solidarité sont les conditions de la liberté, mais n’oubliez pas, que pour suivre votre raisonnement, cela devra s’accompagner de l’abandon de l’intelligence, de l’esprit d’analyse, pour résumé un gros mot : du libre arbitre. Si d’aventure vous êtes intérressés pour une initiation à ce concept, n’ hésitez pas

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      • LibEgaFra // 29.01.2021 à 13h29

        « Pour votre première citation, on est pas loin de la définition du nihilisme. »

        On est en plein dans la pensée de Nietzsche et son « deviens ce que tu es ». La « singularité existentielle » est déterminée socialement.

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        • pasdebol // 06.02.2021 à 00h48

          « Je préfère la parole du père de Camus: « Un homme, ça s’empêche ». Accolé un peu plus loin à  » On est en plein dans la pensée de Nietzsche et son deviens qui tu es « . On est surtout dans l’acrobatie philosophique, le contorsionnisme argumentaire, à deux doigts de l’exemple incontournable susceptible d’éclairer la définition du syllogisme. Quand à la méthode qui consiste à décrédibiliser l’auteur d’une pensée que l’on trouve dérangeante, nul doute, que ceux qui, historiquement, en ont fait un argument politique et, ou, une méthode de gouvernance, en vue d’éradiquer toutes formes d’opposition, trouvent à vos yeux un modèle à suivre

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  • Odernaabul // 28.01.2021 à 09h53

    Celui qui est en charge de nous rassembler ,exhume la notion de privilège sur un ton qui ressemble fort à de l’acceptation ,au lieu d’exalter l’altérité et de promouvoir l’égalité.
    Indignité.

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  • Nicolas // 28.01.2021 à 10h06

    Il y a un lieu à Paris qui se nomme la place de la Concorde.
    Ce lieu a été crée après la Terreur qui a suivi la Révolution Française qui elle même a mis fin aux privilèges de castes de l’Ancien Régime.
    La Terreur , on pourrait le résumé ainsi , a été une période de guerre civile en France , soit la guerre de tous contre tous selon Hobbes.
    Et c’est justement vers quoi cette idéologie décoloniale veut nous mener.
    Elle ne veut pas que nous nous unissons , elle ne veut pas que nous vivions en paix , elle veut que nous nous séparions et que nous soyons en guerre et cela va bien delà de la race pour ces gens car ils incluent la race mais aussi les théories fumeuses de genre , la grossophobie et toutes les x phobies du marché , la cage au phobe comme avait dit Philippe de Villiers et je trouve que l’expression est très bien trouvée même si je ne suis pas de son bord politique.
    Le décolonialisme excusez moi du peu mais ça pue , ça pue la guerre et non la paix.
    Quoi de mieux que la paix , le respect et la concorde pour vivre en société ? Rien d’après moi.
    Il vaut mieux être ensemble que de vivre séparé a fortiori par la race !
    Cette volonté de guerre se retrouve aussi dans tous ces appels à la justice pour untel ou untel où on retrouve ces décoloniaux d’ailleurs.
    Ils crient justice mais on entend vengence en fait.
    La justice est le propre de l’Homme , la vengence celui du monstre.
    Et c’est bien ce que sont ces gens d’après moi : des monstres et non des êtres civilisés.
    Ils sont uniquement là pour le désordre et non pour rendre le monde meilleur.

      +17

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    • paul // 28.01.2021 à 14h31

      oui, oui , oui
      « Elle ne veut pas que nous nous unissons , elle ne veut pas que nous vivions en paix , elle veut que nous nous séparions et que nous soyons en guerre et cela va bien delà de la race pour ces gens car ils incluent la race mais aussi les théories fumeuses de genre , la grossophobie et toutes les x phobies du marché , la cage au phobe comme avait dit Philippe de Villiers et je trouve que l’expression est très bien trouvée même si je ne suis pas de son bord politique. »

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    • LibEgaFra // 29.01.2021 à 14h25

      « la Révolution Française qui elle même a mis fin aux privilèges de castes de l’Ancien Régime. »

      Elle a remplacé des privilèges dus à la naissance par des privilèges dus à l’argent… et à la naissance dans un second temps.

       » la guerre de tous contre tous selon Hobbes.
      Et c’est justement vers quoi cette idéologie décoloniale veut nous mener. »

      En aucune façon. Il s’agit de reconnaître les crimes pour ce qu’ils sont et au minimum d’avoir le courage de les admettre.

      « Le décolonialisme excusez moi du peu mais ça pue , ça pue la guerre et non la paix. »

      Inversion des valeurs. Parce que le colonialisme c’est la paix et non la guerre? C’est votre discours qui… pue le mensonge.

      La Libye… je n’ai vu AUCUNE manifestation pour protester contre la guerre coloniale menée contre ce pays avec les conséquences que nous connaissons, hélas.

      « La justice est le propre de l’Homme , la vengence celui du monstre. »

      Ah, parce que demander justice – même symboliquement – pour des crimes, c’est une « vengeance »? Normal en fait quand on nie les crimes. (ironie on)Les familles des Indochinois, des Algériens, des Malgaches et de bien d’autres pays qui ont vu certains de leurs membres massacrés par l’armée de la France doivent très fort apprécier votre point de vue.(/ironie off)

      Pourriez-vous arrêter d’insulter ceux qui ne pensent pas comme vous?

        +2

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    • Guise // 29.01.2021 à 20h28

      @Nicolas Comment sautez-vous de la période de la Terreur à la décolonisation ? Comment reliez-vous les deux ? Parce que je ne vois pas le rapport.

      Le décolonialisme « pue la guerre et non la paix » : à partir du moment où la colonisation est une guerre, mettre fin à cette guerre suppose effectivement des violences. Il n’y aurait pas eu de violences décoloniales sans colonisation.

      Et oui si une personne marche sur le pied d’une autre, et qu’elle refuse de bouger quand on lui demande gentiment, ça peut tourner au vinaigre. Ne pas marcher sur le pied d’autrui, ou reconnaître qu’on l’a fait et s’excuser, serait un bon début pour « rendre le monde meilleur ».

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  • nanann // 28.01.2021 à 10h20

    Emmanuel Macron n’ en loupe jamais une quand il s’ agit d’ enfoncer les siens. Tout est bon. Et il a même l’ aplomb pour justifier sa théorie du  » privilège blanc  » de convoquer les asiatiques dans la liste des victimes alors que les asiatiques, non complexés, ne se réclament jamais du statut de victimes. Nous avons connu l’ ère du racisme . Nous sommes entrés dans l’ ère du racialisme. L.Thuram qui disait que la couleur n’ était pas un problème dit le contraire aujourd’hui, tout tourne autour de la couleur de peau. Le décolonialisme n’ est-il pas une autre prise de pouvoir, une entreprise de destruction du monde blanc Plutôt que d’ un monde où chacun trouverait sa place comme le prétendent ceux qui mènent ce combat ? Le mouvement Black Lives Matter en est l’ expression. Et nous, en France, friands que nous sommes de nous auto-critiquer, de demander pardon sans plus trop savoir de quoi, nous donnons comme d’ habitude les bâtons pour nous faire battre , Nous avons avec les indigénistes et autres progressistes, le goût du suicide. Cependant nous ne sommes pas encore tous décidés à nous soumettre à ce diktat.

      +6

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    • Nicolas // 28.01.2021 à 10h24

      Il applique juste les théories de Machiavel : diviser pour mieux régner.
      Faute de fond idéologique et d’un programme il fait comme son prédécesseur : du pseudo sociétal.
      Rappelez vous la campagne présidentielle Macron a été le premier candidat sans programme …
      Autant dire que Macron est un escroc au sens propre du terme , un arnaqueur , un bonimenteur quoi.
      Donc il agit en conséquence c’est tout simple à comprendre.

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      • nanann // 28.01.2021 à 19h23

        Je vous rejoins partiellement. Il est tout à fait évident que c’ est un escroc capable de souffler le froid et le chaud. Il cogne sur la France dont il n’ a pas vu la culture et en même temps il est capable, en théâtreux, de vous en parler avec des mots qui feraient presque pleurer dans les chaumières. Mais il a son idéologie, il est avant tout européiste et mondialiste. En ce sens il ne peut qu’ adhérer à cette cancel culture qui, avec ses déviances et son asservissement soft est la négation de l’ intelligence des peuples .

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  • MajinBabz // 28.01.2021 à 11h24

    Donc l’auteur admet les phénomènes qui ont cours dans la société mais « déplore » le vocabulaire utilisé parce qu’il offense l’Histoire de La République (dont il omet bien sûr le code noir, pratique) et pour ça donc il invalide toues les idées.

    Ça me fait penser aux hommes qui n’aiment pas quand une femme crie ou s’énerve du sexisme systémique parce que, vous comprenez, même si oui il y a du sexisme systémique, le dire de cette façon ça brouille le discours, dessert la cause, heurte nos sentiments d’hommes de pouvoir sensible…

    « privilège blanc », « culture du viol » oui les mots sont forts, ils font mal, ils amènent à s’interroger sur les phénomènes. Faire de la rhétorique sur le vocabulaire pour tenter de minimiser les réalités dont il est question, se poser en victime, au fond c’est le procédé habituel de dominant qui tient absolument au statut-quo, prévisible, dommage.

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    • le boucher de Stonne // 29.01.2021 à 12h11

      La 1ère République a rapidement abolit (16 mois) l’esclavage d’outremer nonobstant un contexte de guerre civile et l’invasion d’armées étrangères sur le territoire métropolitain.
      La 2e République, une fois proclamée, a immédiatement aboli l’esclavage, précédemment rétabli par l’Empire.
      Donc le code noir n’est pas du tout républicain.

      Par ailleurs, l’application du code noir était une contrainte pour les esclavagistes et une amélioration pour les esclaves assujettis au roi de France.

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  • sergeat // 28.01.2021 à 11h33

    Je suis d’accord avec vous et commençons par le Maghreb où les berbères n’ont aucun pouvoir et que TOUS les pouvoirs sont accaparés par la minorité descendant des arabes que se soit en Algérie,Maroc..(.avec quand même quelques ouverture par exemple au Maroc les langues ethniques sont maintenant tolérées ),petit rappel les mouvements de libération de ces pays ont principalement été fait par les berbères une fois l’indépendance arrivée les élites d’origines arabes ont pris tous les pouvoirs:économique,politique,….
    Conclusion:les décoloniaux berbères ont un beau futur avec votre proposition.

      +5

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  • Koui // 28.01.2021 à 11h43

    Les blancs n’existent pas. Les sud-africains avaient bien essayé de créer des critères de blancheur, comme le test du peigne (le peigne tombe des cheveux lisses mais reste accroché dans les cheveux bouclés). Ils ont échoué à faire une caractérisation du blanc. Selon les ivoiriens, le métis est blanc. Mais pour beaucoup de Français le métis est noir, tandis qu’Alexandre Dumas reste blanc. Tout cela n’a aucun sens et en aura de moins en moins avec le métissage. Bien sûr, les gens se tient aux apparences et aux préjugés. Faut il abolir les privilèges « grand », « beau », « maigre », blond », « parisien »? Si oui, mettront un petit gros noir trans et bègue a la presidence, surtout s’il a un fort accent alsacien.

      +8

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    • p // 28.01.2021 à 12h16

      Bien sûr que le « blanc » existe ! C’est celui qui n’a pas peur de se faire passer à tabac par la police.

        +2

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      • Olivier77 // 28.01.2021 à 13h01

        Je vous mets au défi de dire que personnellement la police ne vous fait pas peur. Allez dire ça aux gentils blancs et éborgnés lors des manifs de gilets jaunes.
        L’appareil de répression politique me donne aucune confiance.

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        • p // 28.01.2021 à 13h50

          Sauf que le non blanc, même quand il se balade tranquille dans la rue il est soumis aux contrôles d’identité à répétition voire pire : https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport-enquete_relations_police_population-20170111_1.pdf

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          • Mascherano // 28.01.2021 à 17h45

            C’est faux. Vous ne pouvez pas dire que tous les Noirs ont peur des flics.
            J’ai intégralement toute ma belle famille (nombreuse) qui est on va dire colorée. A Aulnay ss Bois, ds le 93 et dans le 13e… tous respectent les forces de l’ordre qui le leur rendent bien. Jamais de controle .. jamais..
            Donc vos théories, dommage, mais faudra penser à les contextualiser un peu, ok?

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            Alerter
  • Docteur Non // 28.01.2021 à 11h49

    Tout est néolibéral dans le racialisme. La disparition du bien commun, l’idée que la concurrence entre les communautés aboutira à une « société optimale », l’absence d’historicité, le refus de considérer les inégalités sous un angle économique etc … Pas étonnant que ce mouvement soit soutenu à bout de bras par tout ce que la planète compte d’oligarchies financières et de milliardaires « philanthropes » (sans même parler des intégristes musulmans). Du reste, si l’angle racial est peut-être pertinent dans un pays qui a pratiqué la déportation et l’esclavage de masse sur son sol, la ségrégation légale jusqu’à ces dernières années, et dont les textes de loi esclavagistes ne sont toujours pas abrogés (et servent de substrat légal à l’économie pénitentiaire, loin d’être négligeable puisque concernant 1% de la population US), on ne voit pas au nom de quoi il le serait dans nos contrées…

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  • Robert Hue Jr // 28.01.2021 à 12h13

    Article intéressant et juste. Simplement, si l’on pouvait arrêter d’employer à tort et à travers le mot « néolibéralisme », qui ne veut rien dire, et qui a l’inconvénient de polluer par extension le mot « libéralisme », qui n’y est pour rien. Poser que les délires sociétaux des décoloniaux et théoriciens du genre, ces puritains excommunicateurs, ont quoi que ce soit à voir avec le libéralisme, ancien ou néo, est parfaitement infondé. Dommage, cette note finale abaisse un peu le niveau de l’article.

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    • Fabrice // 28.01.2021 à 13h42

      je vous invite à consulter ceci sur le libéralisme : https://www.monde-diplomatique.fr/2013/06/SEVE/49176. le libéralisme sait toujours cacher sous un masque moraliste mais encaisser au final les fruits la dérégulation des marchés en veillant que les états agissent dans leur sens et surtout pas en les contraignant à un minimum ne pas s’intéresser à leurs affaires surtout si cela entraîne un asservissement du plus faible, le libéralisme a souvent été le dogme pour favoriser la logique du plus fort sur la liberté du plus faible.

        +12

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  • Urko // 28.01.2021 à 14h02

    Le terme « libéral » et ses dérivés « néo » et « ultra » semblent recouvrer bien des sens selon la personne qui les emploie et à quel dessein. J’ignore si cette racialisation effarante des rapports sociaux relève du libéralisme, mais je note que dans le paysage politique français, les gens qui la défendent – en souscrivant notamment aux réunions dont les organisateurs excluent les blancs ou qui emploient ad nauseam le terme de « racisé » – se recrutent plutôt à gauche. Clémentine Autain par exemple. Cela illustre d’ailleurs une nouvelle fois à quel point la gauche peut varier sur ses principes du tout au tout dans sa course effrénée à vouloir « suivre son temps » voire « devancer son époque ». Tour à tour très pro colonisation, pro nation, pro assimilation, pro liberté sexuelle totale, sociale, collectiviste, atlantiste, elle a pu se convertir plus récemment à l’internationalisme, au communautarisme, voire à une forme de pudibonderie dans les rapports hommes femmes, à l’individualisme le plus exacerbé, au sociétal… Ce qui demeure ? Son incroyable sentiment de supériorité morale qui lui fait croire qu’elle a le droit d’insulter tous ceux qui ne pensent pas comme elle aujourd’hui, sachant qu’elle pensait l’opposé hier et qu’elle pensera l’inverse demain. Mais en un sens, la gauche ne défend elle pas le libéralisme tout en le dénonçant ? Qu’importe au fond : renvoyer les gens à leur appartenance ethnique, notion d’ailleurs parfois bien embrouillée, constitue un danger pour nos sociétés. Voilà l’essentiel.

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    • Guise // 28.01.2021 à 15h00

      @Urko Les hommes politiques de gauche (ou qui se disent de gauche, encore faudrait-il qu’ils le soient) n’ont pas le monopole de la langue de bois, et à droite aussi on trouve des girouettes.

      Par exemple le parti de Le Pen est pro-UE (anti-« frexit »), ces temps-ci, alors qu’il ne l’était pas avant (le programme de Le Pen en 2002 proposait de dénoncer les traités européens de Maastricht, Schengen et Amsterdam).

        +1

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  • u racisma vous explique ce qu’est le racisma. // 28.01.2021 à 14h03

    Imaginaire colonisé:
    Ce qui est amusant c’est que les gens qui n’ont jamais eu affaire au racisme en deviennent des spécialistes arrogants et donneurs de leçons théoriques.Il vous explique ce qu’est le racisme, le Vrai.Mais dans le pays où l’  » élite « est pro-Etats-Unis et les soutiennent dans leurs agressions militaires partout dans le monde, elle n’est pas colonisée par le néolibéralisme étatsunien.Et que dans la France « ,pays des des droits de l’homme  » il y a des lois , qui protège toute personne contre les actes et les préjugés racistes. Il s’agit là soit d’ignorance,soit de malhonnêteté. Mais la fait de s’inspirer de Taguieff nous permet aisément de choisir entre les deux alternatives.
    i

      +3

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  • Stan // 28.01.2021 à 14h11

    « Quoi qu’il en soit, il concède donc, en reprenant ce substantif, une victoire symbolique à ceux qui en font l’alpha et l’oméga du fonctionnement de la société et des institutions dans notre pays, ce que même Jean-Luc Mélenchon avait refusé de faire[2]. » SIC. –
    Contrairement à ce que cette remarque ambigüe à propos de Mélenchon laisse accroire, Mélenchon n’a jamais à aucun moment contribué en quoi que ce soit à verser dans ces délires racialistes ou décolonialistes. Bien au contraire. L’auteur semble l’ignorer, victime certainement de préjugés le dispensant de savoir avant d’affirmer, ce que paradoxalement il dénonce chez ses adversaires.

      +3

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    • Alfred // 28.01.2021 à 20h54

      Ben non c’est très clair. Il dit bien que Mélenchon ne s’est pas laissé aller à ça. C’est vous qui projetez.

        +3

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      • Stan // 29.01.2021 à 20h17

        @ Alfred : ben non, vous lisez mal à la fois et la remarque de l’auteur et mon commentaire (« ce que » » Même » » Mélenchon… » – il n’y a pas de projection de ma part mais une concession significative de la part de l’auteur, ce que « même » vous êtes capable de comprendre. )

          +1

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        • Alfred // 30.01.2021 à 11h41

          L’auteur dit « mème Mélenchon » au sens je suppose où Mélenchon est quand même le chef de parti qui tolère les indigénistes racialistes en son sein. ça n’enlève rien au fait qu’il n’ait jamais exprimé publiquement des positions approchantes ce dont lui est gré (à part le malaisant « quand y a trop de blonds aux yeux bleus je suis mal à l’aise » qu’on peut choisir de pardonner puisqu’il est de gauche).

            +2

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          • Stan // 01.02.2021 à 10h29

            @Alfred. C’est exactement ce que suggérais que l’auteur induisait et qui est totalement inepte car visiblement ignorant des positions claires et nettes de JLM aussi bien oralement que par écrit. Quant aux indigénistes dont vous parlez, pour si peu qu’il y en eût au sein de la LFI, ils s’en sont allés depuis belle lurette pour rejoindre une mouvance nauséabonde. La citation que vous tirez de de JLM vous gêne parce que vous l’avez extraite d’une réflexion bien plus ample (le coup classique de la citation hors contexte pour lui faire dire son contraire, spécialité des médias d’info dominants inféodés aux puissances qui nous gouvernent). Cette réflexion portait sur la « créolisation » salutaire des populations, ce qui est l’exact contraire d’une conception racialiste, décolonosiatrice etc…

              +1

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            • Stan // 01.02.2021 à 11h11

              @ Alfred. J’ajoute à ce qui précède : la conception fondamentalement républicaine que se fait JLM de la nation, avec comme paradigme la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, vient en totale contradiction avec quel que soupçon que cela puisse être de racialisme. Je partage l’essentiel des arguments de l’auteur mais son analyse me semble cependant pêcher par défaut de prise en compte de la question sociale pour privilégier celui de l’idéologie. En ce sens, lui et son mentor restent dans le même champ clos de polémique que celui de ses adversaires.

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            • Alfred // 01.02.2021 à 17h35

              Je vous remercie pour vos patientes réponses (bien que ma déception envers Mélenchon soit définitive). Je ne sais si notre homme est sinueux et ment avec beaucoup de talent (c’est un des derniers à en avoir) où s’il se trompe naivement mais il reste certain qu’à mes yeux il fait fausse route.
              AInsi si la créolisation est un bénéfice et une pente naturelle il est jutement dangeureux et un brin raciste de la fétichiser à ce point. En faire un but en soit est un contre sens. Où est le problème si des blondins veulent rester des blondins? Déjà Mohamed Ali choquait les bonnes ames en disant qu’il ne voulait pour femme qu’une noire. Qu’est ce que cela peut bien faire à chacun?
              Enfin peut être faut il s’interroger sur la propension de Mélenchon (et des trotskistes) à être toujours en phase avec l’agenda des oligarques mondialistes (la créolisation, sujet mineur n’est qu’un symptome parmi d’autres).

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            • Stan // 03.02.2021 à 09h11

              @Alfred. Je réagis à votre commentaire du 01/02/21 – 17h35.
              JLM ne fait de la créolisation des populations ni un but ni un fétiche comme vous dites, ce qui n’a pas de sens. C’est un constat indéniable. De même affirmer qu’il s’aligne sur les agendas des oligarques mondialistes est absurde. Lisez-le, écoutez-le et vous vous en rendrez compte. Je crois que vous faites une confusion entre créolisation et uniformisation/homogénéisation anthropologique. Enfin, évoquer son passé trotskiste de jeunesse pour justifier votre méfiance politique à son égard relève d’un déterminisme ou tout simplement d’un préjugé (« propension à… », dites-vous) de même nature que celui des racialistes dont il est question sur ce fil (je ne dis pas que vous en êtes un).

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  • Incognitototo // 28.01.2021 à 14h28

    Je ne comprends pas… Tout ce laïus pour dire qu’on est d’accord avec la déclaration de Macron, sauf sur l’utilisation du mot : « privilège ». Ce n’est pas un peu beaucoup pour une phrase qui n’est qu’un constat factuel et l’expression à l’évidence subjective de comment lui vit cet état de fait ?

    Que Macron ait « oublié » de constater que la fracture se situe surtout entre les pauvres et les riches (ce qui est effectivement signifiant en soi) n’enlève rien à son constat contextuel. « Contextuel » parce que le « privilège blanc » n’est pas présent, ou de la même façon, partout dans le monde et dans toutes les strates de notre société.

    Le lien entre perpétuation (et amplification) des inégalités et néo-libéralisme est réel (et n’a pas besoin d’être démontré), mais avec le racialisme, je ne vois pas. Le néo-libéralisme ne veut rien financer du tout, donc toute politique d’intégration et de lutte contre les inégalités est de facto bannie de ses buts. Il n’y a aucune idéologie racialiste là-dedans, juste une conséquence de l’inhumanité foncière de cette idéologie du chacun pour soi. Il ne faut donc pas confondre les causes et les effets.

    Et au final, ce texte m’apparaît surtout comme prétextant une « faute » pour nous seriner son « catéchisme ».

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  • Guise // 28.01.2021 à 14h30

    Pour une fois en désaccord avec un article.
    « Où se trouvent les dispositions juridiques qui président à cette inégalité ? »
    Je crois que le texte mélange ce qui est marqué dans la loi (et à ce compte là, on vivrait dans un pays enchanté liberté égalité fraternité) et ce qui est réellement. La pratique.
    La pratique met bien en place des différences entre personnes. La pratique institutionnelle policière (contrôle au faciès), la pratique des entreprises aussi (recrutement par ex), pour ne prendre que deux exemples. Les associations anti-racistes ont fait des enquêtes pour le faire voir, et en cherchant un peu il y a sûrement des études de sociologie qui confirment ce que beaucoup constatent.

    Le texte affirme qu’il n’existe pas de racisme systémique, en s’appuyant sur des formules telle que  » L’égalité… n’est-elle pas … vécue chaque jour par tous les citoyens de la République ? « . Pourtant,si l’on ne prend que l’exemple de l’éducation gratuite qui garantirait l’égalité, le reportage de Tijou, « Les Marches de Belleville » (qui donne la parole à de jeunes adultes ayant grandi à Paris) montre bien qu’il n’y a pas de consensus sur une égalité « vécue chaque jour par tous les citoyens de la République  ».

    Le mot « privilège »avait un sens différent au Moyen âge ? Ça n’est pas un argument : les mots qui changent de sens sont légion dans la langue française. D’après le Larousse, un privilège est un « avantage particulier », et le dictionnaire donne le privilège de l’âge comme exemple.

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    • Matt // 28.01.2021 à 19h10

      Il est possible de tomber d’accord sur les faits sans pour autant l’être sur leur interprétation.
      Serait il possible que tous ces cas de discrimination soit par exemple le fait d’une sorte de communautarisme? J’entends par là que pour un recruteur ou un logeur, en cas de candidature grosso modo équivalente, il se tournera vers la personne lui ressemblant le plus?
      Allons plus loin, à l’heure des statistiques montrant des discriminations au faciès, ou autres traitements de défaveurs, ces même statistiques ne montrent elles pas la prévalence de ces groupes d’individus dans les domaines de la criminalité et la délinquance? Prophétie auto réalisatrice? Ou réalité socio-économique? Toujours est il que dans ce cas ces comportements discriminants ne procèderaient ils pas de choix rationnels au final?
      Il est dangereux je crois d’affirmer qu’aujourd’hui en france un homme est noir avant d’être pauvre…
      Et concernant le ‘systèmique’, la fonction publique (battons nous pour la garder…) nous montre la vacuité de cette idée, selon moi.

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      • Guise // 28.01.2021 à 21h36

        @Matt : pour la criminalité, le problème est que les policiers ne s’occupent que de la délinquance des pauvres, donc celle qui est « accessible » aux personnes racisées (maintenues bas dans la société).
        Pas de la délinquance en col blanc, alors qu’elle est pourtant plus grave en réalité : un fraudeur fiscal ne vole pas directement des lits d’hôpitaux, ne prive pas directement de soin un malade, mais sa fraude entraîne des conséquences dramatiques, bien plus que le vol d’un portable ou d’un mobilette.
        Les policiers peuvent penser que les personnes racisées doivent être plus contrôlées, parce qu’ils ne s’occupent pas de la délinquance bourgeoise. Leur point de vue est faussé.
        Il y a quelques policiers ou inspecteurs du travail affectés à cette délinquance bourgeoise, mais trop peu (je ne sais plus, environ 2000 inspecteurs du travail pour toute la France ? autant dire personne). Si les policiers « lambda » étaient plus confrontés à cette délinquance-là, ils auraient sûrement un avis plus nuancé sur la « prévalence » de « groupes d’individus » délinquants.

        Je suis d’accord pour dire que la pauvreté entraîne des discriminations communes, mais, à côté, il y a des discriminations spécifiques aux personnes racisées, et on ne peut pas les voir, donc les éviter, si on ne les nomme pas. Même si je suis d’accord sur la base (pauvreté comme problème n°1), je ne vois pas le problème de rentrer dans le détail des discriminations, si ça peut aider à les faire cesser tout est bon à prendre.

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        • Alfred // 29.01.2021 à 14h38

          Votre echange avec matt (dont je partage le point de vue) est intéressant. Mais pourquoi affirmez vous que les « personnes racisées (sont) maintenues bas dans la société »? A quel titre? Sur quelles bases? J’ai dans tous les métiers que j’ai effectué j’ai eu des collègues, des employés, des superieurs hierarchiques voire des patrons « racisés ». Sans soucis aucun. Partout c’est l’argent qui a le dernier mot et jamais la « race ». Au contraire il me semble que les quotas de visibilité à la mode à la télé et autres lieux fondent au contraire une discrimination dans l’autre sens. Ce genre de choses n’est pas prêt d’apparaitre en chine et personne ne tient votre discours en chine. Au contraire plus on fait de la place à la discrimination « positive » plus « c’est jamais assez »..

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          • Guise // 29.01.2021 à 19h26

            @Alfred Le racisme, c’est un accès diminué aux ressources, pas un empêchement total d’accès aux ressources. Ce qui est important c’est que des gens sont empêchés à cause de leur « race » (sociale), pas que certains y arrivent malgré tout. Sinon, suivant votre logique, on dirait que le système de santé états-unien est parfait, parce que certains arrivent à s’y faire soigner.

            Pour vous répondre sur :  » pourquoi affirmez vous que les « personnes racisées (sont) maintenues bas dans la société » : il n’y a pas de statistiques ethniques en France, mais déjà il y a les témoignages, nombreux, des personnes racisées, des associations. Ils ont l’air tous d’accord sur la question.
            Par exemple pour le cas des journalistes, sur Acrimed https://www.acrimed.org/Journaliste-ou-suspect-a-la-gueule-du-client-communique-du-SNJ
            https://www.acrimed.org/Racisme-dans-les-redactions-la-parole-a-trois

            Vous ne vous fiez pas aux témoignages ? Prenez les gouvernements français, ils sont un bon baromètre, en l’absence de statistiques « ethnique » : combien y voyez-vous de personnes racisées ? Très peu. Combien avons-nous eu de ministre important (intérieur, défense, finances) racisés ?

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            • Alfred // 29.01.2021 à 22h25

              Franchement j’ai du mal à vous comprendre. [modéré] c’est quoi une « race sociale » sans déc…er?
              (Le besoin d’inventer un nouveau jargon ne signe t il pas une faiblesse de l’argumentaire ?)
              Par ailleurs la dérive qui consiste à compter les petites cuillères, le nombre de ceci et de cela, le nombre de kabyles, de zaouis, de zénètes, de juifs et de transgenres au sein du gouvernement de la République arabe d’Algérie me semble vaine. Le gouvernement est il au service de l’intérêt général oui ou non (et c’est tout).
              Un chameau qui se soucie de l’intérêt général sera toujours plus bénéfique (de loin) au pays qu’un amiénois corrompu.

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          • Guise // 30.01.2021 à 21h32

            @Alfred : « race sociale », c’est pour bien marquer que la race est un concept social, pas une réalité biologique. C’est une réalité sociale (il y a des racistes qui classent les gens en « races »), donc il faut la nommer, mais ce n’est que ça.
            Et ce n’est pas nouveau, d’autres l’ont dit avant moi, et sûrement mieux.

            « Compter les petites cuillères », comme vous dites, permet d’éviter qu’on se retrouve avec un gouvernement composé exclusivement du même genre d’individus, issus des mêmes sérails, et donc avec des intérêts différents de ceux de la majorité de la population. À cause de cette distance sociale, ils ne gouvernent pas pour nous, mais pour leur classe sociale.

            Votre message parle aussi de l’idéologie transgenre, en mettant dans le même panier la question du racisme et de ce mouvement patriarcal : ça n’est pas la même chose du tout. Dans un cas c’est une injustice (le racisme), dans l’autre c’est une attaque contre les droits des femmes (idéologie transgenre).

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            • Alfred // 31.01.2021 à 12h03

              Mais enfin guise vous ne voyez pas l’arnaque? Vous aurez des petites cuillères, des louches, des fourchettes toutes en argent, ça vous fera une belle jambe: un gouvernement avec des alibis de couleurs et de genres issus des mêmes cercles que les cercles dominants (si tellement bète etait un exemple parmis d’autre) c’est inutile. En attendant pendant qu’in s’occupe du pourcentage de transgenres à l’assemblée le pourcentage d’ouvrier n’a jamais été aussi bas (car des ouvriers parlementaires il y en eu du temps où la France était « moisie et patriarcale »).

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  • Brigitte // 28.01.2021 à 19h07

    Les privilèges existent encore, c’est indéniable. Ce n’est pas inscrit noir sur blanc (oups) dans la constitution mais ne jouons pas sur les mots. Aujourd’hui c’est le titre mobilier qui donne les privilèges et non plus le titre nobilier.
    De même il reste des lambeaux de colonisation en Afrique, par l’entremise des régimes corrompus qui acceptent que leur économie soit dirigée par des multinationales étrangères, en échange d’une rente et de bons services. Mais ça n’a rien à voir avec le racisme. C’est du « business ».
    Nous aussi, en France, nous accueillons à bras ouverts les multinationales étrangères, nous aussi nous subissons une forme de colonisation. Un détail qui ne trompe pas c’est la langue.
    Macron n’a pas le pouvoir de nuisance d’un chef d’état africain mais c’est quand même un petit chefaillon nuisible pour la France.
    Je pense que les racialistes et les anti-colonialistes sont utiles au néolibéralisme mondialisé, prolongement du colonialisme. Ils font le sale boulot, déconstruction de l’histoire, détournement des vrais problèmes. Pendant que l’on polémique sur le passé, les prédateurs regardent l’avenir…
    Finalement l’article est plutôt bon et il permet aussi de montrer que la gauche radicale bouge encore, quand on la pique un peu….

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    • Emile // 29.01.2021 à 00h15

      «  L esclavage a été pas aboli par humanisme mais pour une raison économique : 1 litre d essence remplace 100 paires de bras , sans avoir a les loger , nourrir, et éviter qu ‘ils s évadent et se mutinent « Marx ne l avait il ecrit pour le prolétaire ? Derrida l homme « déconstructeur de carrelage d El Biar «  non plus ?
      Toutes les belles idées vont être mise a l épreuve de la récession qui nous attend pour des raisons de survie de la planète , le pétrole est a la baisse depuis 2008 et le Carbone va être l arbitre des élégances !
      Personne ne veut entendre que pour Respecter les accords de Paris il faudra voir baisser le PIB mondial de façon conséquente !! Les conséquences sont aisément prévisibles !
      les idéologies devenues futiles seront vite mises a l épreuve devant la réalité du désarroi des populations et des gouvernements !
      Mangez votre pain Blanc !! L Avenir n est pas au Racialisme d Importation mais aux Dictatures Ubiquitaires , non ? Histoire de causer !!

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      • Brigitte // 29.01.2021 à 08h15

        Je ne suis pas sure d’avoir bien compris, pouvez-vous mieux expliquer votre propos?

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        • Emile // 29.01.2021 à 16h14

          J ai été interrogé par votre texte et le passage « . Pendant que l’on polémique sur le passé, les prédateurs regardent l’avenir… »
          m a fait realiser que les regards idéologiques se portent toujours ailleurs  que vers la Réalité ! Comme le maçon ,je n assemble que des briques et le Ciment pour les assembler m incombe ! C est ma notion de Responsabilité individuelle !
          Voila peut etre ,un fournisseur de brique de réflexion: étape numéro un réaliser l avenir du Monde , par exemple
          https://youtu.be/QrATizaiuLM
          Cela fait faire un grand pas par delà,la Deconstruction du Carrelage de Dérida !non ? Alors Racialisme …,
          Et autre bidule pour canaliser les énergies « des considérés comme damnés de la terre et sans dents »…toujours par la Gauche Colonialiste et ses poètes de renoms devenus les Neo Libs aux USA ! » Croisez , colonisez « 
          Sinon le topo de Janco a HEC est aussi percutant !
          Merci pour ce moment !

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  • Jb // 29.01.2021 à 11h07

    Suffit de voir que les promoteurs de cette idéologie sont soit des young leaders de la French American foundation, soit ont leurs entrées à l’ambassade américaine à Paris, soit les deux.
    Ils ne critiquent jamais les USA.
    Dans les années 60, quand Gaston Monnerville était président du Sénat français, deuxième personnage de l’Etat, le gouverneur de l’Alabama monsieur Wallace criait  »segregation forever! » dans un meeting et bloquait physiquement avec son corps l’entrée de deux étudiants noirs dans une fac, malgré la fédéralisation par Kennedy de la Garde Nationale pour faire accepter à Wallace l’inclusion de ces 2 élèves noirs.
    Il me semble qu’à l’élection présidentielle de 70, ce Wallace pourtant clairement ségrégationniste, pas simplement  »soupçonné de racisme à cause d’un blackface ou d’un tweet douteux », non, clairement ségrégationniste qui milite pour la pureté de la race, a gagné 5 états durant cette élection.

    On notera que cette haine raciale est un truc spécifiquement puritain, anglo-saxon et protestant dans le monde occidental.
    Si l’on excepte les Antilles, les français n’ont pas agi comme ça à la Réunion où les mariages mixtes existent depuis 400 ans, ni au Canada où ils ont marié des indiennes. Pareil pour les espagnols et portugais catholiques.
    Mais Rhodesie, Afrique du Sud et USA…
    [modéré]

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    • Subotai // 30.01.2021 à 18h15

      Les Angles, les Saxes, puis les Danes, Jutes, Frisons ont toujours ségrégé les Gaels divers… Aujourd’hui encore.
      Ecoutez Jorion…

        +0

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  • Alfred // 29.01.2021 à 17h55

    Une petite video pour les racialistes de tous poils: https://twitter.com/alaleu/status/1354768082800160771
    Lorsque vous écoutez la soprano Jeanine de Bique sur cet extrait du Messie de Haendel vous croyez qu’elle doit sa place à la discrimination positive dans un monde qui sinon serrait systémiquement blanc et raciste? Ou peut être pensez vous que c’est une bounty qui fait des trucs de blancs?
    Ou alors c’est une personne simplement talentueuse et vos idées sont de la m..?

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  • Nicolas // 29.01.2021 à 17h59

    Sujet intéressant, et effectivement la conception américaine d’Afro-américaine, qui reste dans l’esprit de la règle de l’unique goutte de sang est clairement raciste. Par exemple, Colin Powell serait « noir ». Ah bon. Au Brésil, c’est plutôt le contraire, avec des millions de personnes qui aux USA seraient considérées comme noires et qui se considèrent « blancs ».
    D’ailleurs, si on s’intéresse au racisme, il faut rappeler que c’est une invention moderne et clairement datée : dans les années 1550, par un Portugais. Elle a servi a justifier les abomination faites aux esclaves envoyés enchaînés en Amérique. Partand de là, l’idée même de classer les citoyens en catégories raciales, quelles que soit l’intention, est absurde, malsain, non scientifique, et non naturel. Demandez à un enfant de 2 ans de définir l’enfant avec lequel il vient de jouer dans un parc, il dira qu’il était rigolo, ou qu’il avait des jolis cheveux etc etc, mais pas qu’il était blanc, noir, marron… Détail sans intérêt qui n’a pas sa place dans des documents officiels, critères d’embauches etc etc.
    Dernier point, Obama n’est pas non plus strictement afro-américain dans le sens américain puisqu’aux USA on entend normalement par ce terme un descendant des esclaves exploités aux USA avant l’abolition…

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  • MISSIL // 30.01.2021 à 16h44

    L’immigration française bénéficie toujours à l’usage des puissants. ECONOMIE : augmenter la main d’oeuvre à bas coût, maintenir un chômage élevé, aux dépends de la main d’oeuvre intérieure. DEMOGRAPHIE : après 14/18, tenter d’augmenter la population à hauteur de celle de l’Allemagne. Avec le temps, une perspective de même nature s’est ouverte, face à la montée effective de la mondialisation, augmenter la population avec vue sur les 100 millions. Mais la réalité a démenti cette ambition. Le faible taux de natalité actuel des femmes a annulé l’appoint démographique de l’immigration. Il s’ajoute la nécessité de gagner du temps sur le temps démographique naturel. Dans ces conditions, l’option choisie est de combler le déficit intérieur et d’augmenter la population en renforçant le recours accru à l’immigration de peuplement le plus massivement possible. POLITIQUE : Ce nouveau peuplement a fini par produire un électorat que la gauche a récupéré, sous la bannière propagandiste du « touche pas à mon pote ». Ces solutions comptable, en argent sur sous-salaire, en homme comme des chose et en politique comme des voix, ont été créées aux dépends du peuple. Elles ne pouvaient que déboucher sur du racisme, de la discrimination, sur la désintégration de l’unité nationale, presque irrémédiablement compromise, pour se dissoudre dans un communautarisme à l’américaine, toujours aussi virulent et déchéant. France, la fin déjà là. n’attendent plus que le moment d’inscrire le mot fin sur l’écriteau et le clouter.

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  • JEAN DUCHENE // 31.01.2021 à 19h05

    la pensée « décoloniale » ne concerne que les pays qui ont un passé colonial, ce qui fait somme toute une minorité de pays. En admettant que l’analyse « décoloniale » soit pertinente ( ce que je ne pense pas) pour ces pays quid de la grande majorité des autres ? N’y a t’il pas des exploiteurs et des exploités dans ces pays ? « Prolétaires de tous les pays unissez vous » de Marx veut dire tous les exploités quels que soient le sexe, la « race » ou la religion unissez vous contre les patrons blancs, noirs, etc. La classe est plus déterminante que la « race ». Obama, quelle que soit son origine ou la couleur de sa peau, est d’abord un membre de la classe dominante. Durant son mandat il a servi fidèlement sa classe.

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  • Sofian’ // 04.02.2021 à 10h58

    C’est vraiment faire peu cas de la survivance de l’imaginaire colonial dans l’armée et la police, a travers moultes commémorations, chansons, écussons et autres symboles, au point d’aller défendre l’honneur de Faidherbe et de Gallieni, qui ne méritent pas plus d’honneur que Goebbels ou Mussolini. La logique profonde du remplacement de la police de proximité par les BAC dans certains quartiers est évidemment une logique coloniale, de même que l’établissement d’un islam quasi-consulaire « de France » par MM. Sarkozy et Macron.
    Les préjugés forgés par les siècles de violence coloniale et esclavagiste ne disparaissent pas par l’enchantement des proclamations parlementaires.
    Si c’est bien au nom de principes universels que la lutte anticoloniale et antiraciste a obtenu ses plus belles victoires, il serait caricatural de les imaginer entièrement accomplies, au regard des discriminations manifestes que subit quotidiennement une large partie de la jeunesse de France, et que j’ai douloureusement subies dans ma chair.
    C’est bien à la sociologie, a l’anthropologie, a la psychologie de faire la lumière sur ces persistances extra-legales du racisme bourgeois.
    Les réactions épidermiques de professeurs blancs, qui ne comprendront pas de quoi on parle tant qu’ils n’auront pas vus leurs propres gosses se faire gifler sans raisons par des flics hilares, ne font qu’étaler leur science historique pour cacher leur ignorance du vécu des déracinés, dont l’histoire familiale n’est qu’un long tissu d’humiliations transmises par d’abyssaux non-dits.

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