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Les routes de l’esclavage (1375-1620) : Pour tout l’or du monde | ARTE

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Domination, violence, profit : le système criminel de l’esclavage a marqué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série documentaire retrace la tragédie des traites négrières. Deuxième volet : 1375-1620. À l’issue des croisades, l’Europe à son tour se tourne vers l’Afrique, source d’immenses richesses…

À l’issue des croisades, l’Europe à son tour se tourne vers l’Afrique, source d’immenses richesses. Contournant les musulmans en Méditerranée, les navigateurs portugais, qui convoitent l’or du continent, entreprennent en pionniers de le conquérir, et reviennent avec des milliers d’esclaves, issus notamment du royaume Kongo, pour les vendre en Europe du Sud, avec la bénédiction de l’Église.

Sur l’île de São Tomé, sorte de « laboratoire » de l’esclavage situé au large du Gabon, ils passent du négoce de captifs à la production d’esclaves au service d’une plantation sucrière à la rentabilité inégalée, et mettent en place la première société esclavagiste.

À partir de 1516, la découverte du Brésil ouvre de nouvelles routes de traite, inaugurant le commerce triangulaire entre les continents – or, esclaves, sucre. Bientôt apparaissent les premières communautés armées de fugitifs, les mocambos.

Les routes de l’esclavage
Episode 2 : 1375 – 1620 : Pour tout l’or du monde
Série documentaire (France, 2018, 52mn)

Source : ARTE – YouTube

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Commentaire recommandé

Az // 22.07.2020 à 07h47

Série très intéressante qui aborde des points méconnus généralement quand on traite de l’esclavage des noirs.
Seul bémol : la série commence au moyen-age, alors qu’il y avait des esclaves noirs à Rome et a fortiori en Orient, en Égypte pharaonique et ailleurs.

55 réactions et commentaires

  • Az // 22.07.2020 à 07h47

    Série très intéressante qui aborde des points méconnus généralement quand on traite de l’esclavage des noirs.
    Seul bémol : la série commence au moyen-age, alors qu’il y avait des esclaves noirs à Rome et a fortiori en Orient, en Égypte pharaonique et ailleurs.

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    • Brian64 // 23.07.2020 à 03h58

      C’est apparemment la deuxième partie du documentaire, la première évoquant ce dont vous parlez.

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      • Nicolas // 23.07.2020 à 12h35

        Sauf qu’à l’époque romaine, l’esclavage n’avait aucune connotation raciste… Parce que le racisme n’avait pas été inventé. Ce n’est pas le racisme qui a conduit à l’esclavage, mais l’esclavage qui a ensuite exigé l’invention du racisme comme justification «morale».
        C’est du moins ce qu’il me semble après avoir beaucoup cherché, sans succès, une trace de racisme dans l’antiquité du « vieux monde ». Il y avait beaucoup de xénophobie, évidemment, mais il semble que pour les Grecs, Romains etc, la couleur de peau des étrangers n’avait pas d’importance.

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  • Az // 22.07.2020 à 07h58

    Série où l’on voit que l’esclavage se nourrit toujours du racisme qui permet « d’économiser«  la violence pour les dominants.
    Série où l’on voit aussi que Marx n’a pas bien décrit l’articulation entre esclavagisme, féodalisme et capitalisme. Loin d’être des modes de production qui procèdent les uns des autres, historiquement, ce sont des réalités sociales qui coexistent, s’interpénètrent et qui ne font qu’une les unes avec les autres.

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    • un citoyen // 22.07.2020 à 09h24

      Attention cela ne semble pas reposer sur le racisme (déjà que l’on faisait venir des esclaves blancs avant cet épisode avant que les routes se retrouvent bloquées), d’après ce second volet il y avait aussi des élites noires (royaume du Congo) qui y trouvaient leurs intérêts et qui étaient traitées sur le même pied d’égalité que leurs homologues portugais. Ils y envoyaient même leurs enfants faire leur éducation au Portugal. Autre exemple, à 33’30 un chevalier africain est présent sur un tableau au Portugal.

      Par contre, le fait que les esclavagistes/marchands portugais aient fini, après plusieurs dizaines d’années, par abuser de leur position au Congo (44’30 en vendant des produits que le roi du Congo n’autorisait pas et en capturant par la force des ressortissants congolais de l’époque) semble montrer un instinct de supériorité économique, même si le roi du Congo s’était converti au christianisme et que les deux pays s’étaient liés (du moins davantage entre les élites que dans les autres classes). Ce royaume s’est fait avoir au final.

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      • Az // 22.07.2020 à 10h32

        Oui, vous avez raison, tout cela est bien décrit dans le documentaire. Les relations entre le roi du Congo et les marchands portugais montrent bien ce qui se joue dans l’instauration de rapports sociaux de type féodal. Le roi du Congo a été progressivement vassalisé par les Portugais. De la même façon, dans le documentaire précèdent, est montré la manière dont le roi du Mali est vassalisé par l’empire arabo-musulman.
        Mais le documentaire pointe aussi le fait que l’on a pu procéder à la traite que parce que préexistait dans la culture des populations source et réceptrices l’idée qu’il existe des esclaves « par nature ». La différence de religion se prêtent bien à l’enracinement de cette idée. Et les différences de couleur de peau encore mieux. C’est là toute la tragédie des rapports entre les hommes noirs et blancs. Alors que les descendants esclaves blancs ont pu se fondre dans la population des maîtres, les noirs se retrouvèrent en quelque sorte quasi éternellement marqués au fer rouge par la couleur de leur peau. L’attitude des berbères touareg au « teint clair » (encore aujourd’hui) est tout a fait emblématique de ce phénomène. Et les Portugais, dès leur arrivée au Congo ont vite compris l’avantage comparatif que représentait cette différence d’apparence. L’avantage et aussi le danger, en cas de révolte : pour cette raison ils ont (auraient?) favorisé la création d’une classe de métis libres.

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        • un citoyen // 22.07.2020 à 19h50

          Je viens de me renseigner sur le peu que l’on sait sur l’histoire du Mali à cette époque, ce pays ne semble pas avoir été vassalisé par les arabo-musulmans. C’est comme deux empires indépendants l’un de l’autre et qui s’enrichissaient mutuellement. L’un possédait beaucoup de richesses (dont surtout l’or) et l’autre, plus grand, avait d’autres types de richesses et un besoin de main d’oeuvre.

          Pour les « méthodes » utilisées pour s’approprier de nouveaux esclaves, resterait à voir si c’était similairement les mêmes (sauf erreur d’inattention, le second volet ne dit pas grand chose sur ce point dans la région de Congo).

          Les noirs marqués éternellement au fer rouge par leur couleur de peau : Oui malheureusement, ce fût une conséquence qui a duré pendant longtemps, bien que la motivation des marchands était avant tout de s’enrichir. Ils ont non seulement créé de nouveaux trafics humains mais aussi engendré des formes ségrégationnistes à moyen et long termes par leur entreprise. Bien d’accord avec vous sur ce point.

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  • Patrick // 22.07.2020 à 08h47

    L’esclavage continue d’une façon ou d’une autre, mais nous en avons besoin pour notre transition écologique.
    Comment faire pour avoir les métaux dont nous avons besoin , à des prix raisonnables, si il fallait rémunérer et traiter correctement ceux qui travaillent au fond des mines ??
    Surtout que si nous devons nous passer des combustibles fossiles , il va falloir de plus en plus de bras.

    ( à voir : les mines de cobalt en RDC , l’extraction du lithium en Chine … )

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    • Barachin // 22.07.2020 à 09h41

      Il y a dans votre « fatalisme » une certaine obscénité.

      Imputer à la « transition écologique » la responsabilité de l’esclavage moderne revient à dire que l’avenir sera à l’extension de l’esclavage dans le monde. Parler de prix « raisonnables » pour justifier l’esclavage est également abject.

      Laissez l’écologie et la raison tranquilles. Revenez aux fondamentaux : la capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme.

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      • Patrick // 22.07.2020 à 09h53

        l’esclavage existait bien avant le capitalisme, l’homme a toujours exploité l’homme.
        Et on peut noter que l’esclavage a d’abord disparu dans les pays capitalistes.
        maintenant , allez voir dans quelles conditions sont extraits les métaux dont nous avons besoin .. en prenant soin de regarder ailleurs

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      • Barachin // 22.07.2020 à 15h32

        Patrick

        Je n’ai pas affirmé que le capitalisme avait inventé l’esclavage. Mon propos est de dire que l’esclavage que vous dénoncez (et qui est bien actuel) se produit dans un système capitaliste et pour un système capitaliste.

        « l’esclavage a d’abord disparu dans les pays capitalistes »
        • L’abolition est principalement dû au remplacement du travail musculaire par le travail de machines plus efficaces (même période de la révolution industrielle)
        • Mais il n’a jamais complètement disparu, voire a repris même là où les machines sont disponibles

        C’est bien notre système de production qui place les populations dans des conditions de survie et en fait des proies pour l’asservissement. Des populations transformées en chair à canon d’un capitalisme mondialisé et financier.

        Dans ces conditions incriminer la transition écologique comme pourvoyeuse d’esclaves dans le futur et parler de prix « raisonnables » pour en faire une fatalité… est à mon sens une obscénité.

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  • Rémi // 22.07.2020 à 10h12

    J’adore cette partie du texte:
    Sur l’île de São Tomé, sorte de « laboratoire » de l’esclavage situé au large du Gabon, ils passent du négoce de captifs à la production d’esclaves au service d’une plantation sucrière à la rentabilité inégalée, et mettent en place la première société esclavagiste.
    Donc la grêce, la rome impériale n’étaient pas des société escalvagistes. On a attendue l’homme blanc occidental pour développer des société esclavagistes. C’est bien réecrivons le passé.

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    • Patrick // 22.07.2020 à 10h39

      on vous l’a dit et répété !! le responsable c’est l’homme blanc , surtout si il a plus de 50 ans . D’abord , les autres il ne faut pas les stigmatiser !!
      Et ce ne sont pas les chaînes publiques qui vont dire l’inverse.

      A part pour la culture des endives ou les recettes de cuisine , je n’arrive plus à regarder ou écouter les émissions de France Propagande et associées.

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      • Rémi // 22.07.2020 à 15h50

        Rassurez vous vous payez tout de même leurs salaires. Magie des taxes.

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        • Patrick // 22.07.2020 à 16h17

          c’est ce qui me gène le plus.
          que des journalistes racontent des âneries , c’est pas grave il suffit de ne pas les écouter.
          mais que toute cette caste soit nourrie avec nos impôts , ça me hérisse. ( et c’est pareil pour toute la presse ).

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          • Rémi // 23.07.2020 à 08h47

            Nous sommes d’accord, je m’était demandé si juridiquement cette taxe pouvait être attaqué sur le fondement du fait que l’état n’a pas á financer une propagande. J’avoue ne pas être assez calé juridiquement.
            Enfin ce n’est pas grave l’important est que nous sachions que nous sommes coupables car solvables.

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    • Az // 22.07.2020 à 10h41

      Oui moi aussi, je suis gêné par l’absence de perspective historique et de comparaison avec les sociétés antiques. Elle aurait d’ailleurs été très fructueuse pour comprendre la spécificité des sociétés esclavagistes capitalistes de l’époque moderne. Car il y a des spécificités incontestablement.

      Des spécificités qui auront des conséquences, au XXe siècle, et dont la véritable nature se dévoilera lors de la création de des gigantesques et abominables camps de travail par les régimes dits totalitaires

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      • Rémi // 22.07.2020 à 14h32

        Etes-vous sur que cela ait à voir avec l’esclavage?
        Souvennez-vous de Bézier lors de la croisade des Albigeois: « Tuez les tous ieux reconnaitra les siens. » Phrase d’un évéque pour ceux qui s’étaient réfugiés dans les églises.
        L’occident a en effet un art de la guerre particulier qui n’épargne pas les civils. Maintenant Philippe avait rasé Thébe, Alexandre Tyr, Rome Carthage. J’en passe et des meilleurs.
        Il ne faut pas tout ramenné á l’esclavage. L’occident a eu une supériorité militaire incontestables pendant une période et ca a donnée souvent de lours excés que nous essyons de corriger.

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        • Az // 22.07.2020 à 16h00

          Quoi exactement n’a pas de rapport avec l’esclavage ? Mon deuxième paragraphe?
          Oh! que si! Il suffit de relire le deuxième tome de la trilogie de H.Arendt sur les origines du totalitarisme (« L’impérialisme « ) pour s’en convaincre.

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          • Rémi // 24.07.2020 à 09h02

            Pourriez vous détailler le processsus pour ceux qui n »ont pa lu le livre?

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        • Urko // 22.07.2020 à 18h57

          « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens » : cette phrase célèbre n’a jamais été prononcée.

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          • Rémi // 23.07.2020 à 14h14

            Elle est peut-être appcryphe, mais elle fut appliquée.

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        • Barachin // 22.07.2020 à 23h51
      • Fabrice // 22.07.2020 à 14h55

        Ces documentaires annoncent clairement le périodes de l’esclavage traitées regardez le premier documentaire qui traite de la partie la plus ancienne abordée. https://www.les-crises.fr/les-routes-de-l-esclavage-476-1375-au-dela-du-desert-arte/

        les auteurs on voulu traiter correctement ces périodes et ne pas risquer de se perdre en voulant tout ramener sur la thématique de l’esclavagisme sinon ils étaient bon pour traiter de babylone, voir avant, transformant un documentaire en fourre-tout.

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        • Az // 22.07.2020 à 15h49

          Évidemment qui trop embrasse mal étreint mais la « problématique » du documentaire est quand même trop floue. Le titre » route de l’esclavage » évoque de la traite négrière. Ok. Mais ça n’empêche pas que la question « cette traite existait-elle sous l’antiquité ? » n’est à aucun moment envisagée. Pas plus que la question « L’esclavage sans traite (esclavage pour dettes ou système de caste exemple) est-il meilleur, moins cruel ou moins raciste ? ».
          On ne peut pas tout dire, bien sûr, mais les choix qui sont fait induisent certains raccourcis susceptibles de fausser la perception d’un téléspectateur distrait.

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          • Véro // 23.07.2020 à 11h27

            Je suis d’accord. Le documentaire est très intéressant mais il omet un peu trop l’esclavage pratiqué à l’époque de l’empire romain, puis durant l’Antiquité tardive et le moyen-âge, ainsi que les autres empires l’ayant pratiqué tel que la Chine.
            C’est dommage parce que ça donne une image fataliste à la traite négrière, en résumé, le racisme et la culture africaine conduisent fatalement à l’esclavage des noirs. Alors qu’en fait l’esclavage occidental a été longtemps pratiqué sur le continent européen. Le tarissement de la ressource pour diverses raisons fait qu’on se tourne principalement vers l’Afrique. Mais ce n’est pas à cause du racisme ou à cause d’une prédisposition culturelle des africains à accepter l’esclavage.
            Par ailleurs il serait intéressant de savoir dans quelle mesure le pillage des ressources, dont les ressources humaines, avec toute la déstabilisation familiale et sociale que ça peut entraîner, a des conséquences sur le développement économique des pays pillés. On parle beaucoup des matières premières qui partent vers l’occident, rarement des personnes déportées.

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  • Jean Paul B. // 22.07.2020 à 13h20

    Bonjour,
    pour ceux qui s’intéressent vraiment aux traiteS négrièreS, y compris donc celle perpétrée durant la longue période historique sous le drapeau de l’Islam (et oui pas très Bisounours tout çà!), je recommande la lecture des travaux de l’universitaire français Olivier Grenouilleau et en particulier son ouvrage « Les traites négrières, essai d’histoire globale » Collection Points Histoire.
    J’en profite également pour glisser le lien d’un intéressant article du même Olivier Grenouilleau publié par L’Immonde en 2005.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2005/03/05/traite-negriere-les-detournements-de-l-histoire-par-olivier-petre-grenouilleau_400448_3232.html

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  • christian gedeon // 22.07.2020 à 13h35

    Ah je me disais aussi. L’objectivité apparente de la première partie s’est envolée. Politiquement correct oblige.

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    • Az // 22.07.2020 à 15h56

      Et cette objectivité s’envole encore plus dans le troisième épisode (je viens de le visionner) où l’agenda du politiquement correct antiraciste est déployé avec force contradictions entre ce qui est dit dans le premier et le troisième épisode…. Mais bon, ça reste quand même un point de vue intéressant.

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    • Barachin // 22.07.2020 à 16h39

      « Politiquement correct oblige. »

      Cela aurait été quoi le « politiquement incorrect » qui selon vous aurait été plus objectif ?

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      • Jean Paul B. // 22.07.2020 à 16h58

        Je sais que sur cette question de l’esclavage ce n’est pas tendance en ce moment de dire TOUTE la vérité, mais les faits sont têtus.
        La traite négrière a été pratiquée par beaucoup à travers les siècles et principalement par les arabes musulmans médaille d’or (période la plus longue et le nombre de « traités » le plus grand), certains noirs eux-mêmes (moins nombreux mais quand même) qui vendaient leurs frères et bien entendu les européens, médaille d’argent, dont beaucoup pensent par ignorance et donc à tort, qu’ils ont été les seuls « méchants » à faire ce sale commerce.
        Olivier Grenouilleau peut aider à savoir.

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        • gracques // 23.07.2020 à 06h54

          Et cette ‘vérité cachee’ que tout le monde connaît ous dédouane de voir notre passé ?
          Nous ne sommes que médaille d’argent , donc innocent , non ?
          Qui vous fait penser à part quelques cerveaux malades que ceux qui critiquent la traite du commerce triangulaire , trouvent la société d’Arabie saoudite admirable ?

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          • Jean Paul B. // 23.07.2020 à 12h29

            #gracques
            Bien sûr que non, mais cela permet de mettre en perspective cette question de l’abominable traite négrière en ayant connaissance de TOUTES les données historiques afin de mettre un bémol à la repentance exigée des seuls pays européens!
            PS 1: Je vous invite à vous renseigner sur les accointances religieuses (voire financières) entre une partie des dénonciateurs acharnés (je ne parle pas ici des Bisounours autochtones!) de la seule traite négrière pratiquée naguère par les européens et certains pays du Golfe qui continuent aujourd’hui encore sous une autre forme (cf. le traitement réservé aux travailleurs immigrés au Qatar).
            PS 2: Si je vous comprends bien, pointer ce type d’accointances ne peut relever que de cerveaux malades!

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          • Alfred // 23.07.2020 à 13h09

            Ce qui nous fait penser que l’hôpital se fout vraiment de la charité? Des trucs comme la chaine Qatarie AJ+ par exemple. Trois fois rien. Grosse pooupoutre et grosse papaille. La routine.

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          • Rémi // 23.07.2020 à 14h21

            Non cela ne dispenses pas de voir le passé, mais cela dispense de répondre aux:
            -Demandes d’excuses d’exités.
            -Demandes d’indemnisations.

            De plus l’occident si il y a pratiqués l’esclavage comme tant d’autres peuples et nations est aussi celui qui a lancé le mouvement d’abolition.
            Je me demande ce que penserais Crassus ou César de tout cela si on les réincarnaient

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      • Barachin // 22.07.2020 à 17h18

        Merci pour votre réponse.

        Si je comprends bien :
        • dénoncer le commerce triangulaire = politiquement correct
        • dénoncer la traite infra-africaine = politiquement incorrect

        Il s’agit pour une large part de deux objets d’Histoire distincts (même s’ils ont pu se recouper à certaines période).

        Du coup,
        • si un historien ou un documentaire ne traite que du premier sujet sans parler du second c’est du « politiquement correct »
        • et inversement ?

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        • Az // 22.07.2020 à 18h52

          En ce qui me concerne c’est plutôt le discours sur la construction d’une race blanche / noire comme étant présente uniquement chez les occidentaux et lié uniquement aux traites négrières qui m’a fait « tiquer » (alors que dans le doc précédent il était fait mention du mot arabe identique pour dire « noir » et « arabe », ainsi que des Touaregs « au teint clair » qui se considèrent comme les maîtres naturels et éternels d’une caste à peau noire.)

          De nombreux stéréotypes sur la peau noire / blanche avaient d’ailleurs cours dans l’Antiquité mais plus personne n’ose en parler, il y a un tabou sur ce sujet.

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          • Alfred // 23.07.2020 à 13h14

            « le discours sur la construction d’une race blanche / noire comme étant présente uniquement chez les occidentaux et lié uniquement aux traites négrières » est proprement stupide et clairement un odieux mensonge pour quiconque a vécu en Afrique du nord comme subsaharienne. L’invalidation la plus caricaturale de cette théorie (au passage raciste elle même à sa manière) se trouve probablement au Soudan du nord où la hiérarchie sociale liée à la « gradation pigmentaire » n’a rien à voir avec les européens mais davantage avec la pénétration islamiques (le haut de la chaine alimentaire étant tenu par les arabes « clairs »). Mais on peut vérifier que c’est faux partout, du Sénégal à la corne de l’Afrique et antérieur à l’arrivée des européens. Cette vision raciste procède du fait totalement imaginaire que tous les africains se ressemblent. Cette fiction ethnocentrée est elle même raciste.

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        • Barachin // 22.07.2020 à 21h47

          Bonjour Az

          Ce qui vous paraît « politiquement incorrect » ne me semble pas tout à fait être identique. C’est le fait que le documentaire n’indique pas que les Touaregs étaient racistes / avaient un sentiment de supériorité… c’est étrange comme motif d’indignation.

          A noter à propos de la notion de race par rapport à l’esclavage : les blancs ont asservis urbi et orbi sans distinction de couleurs (Grecs, Romains, Carolingiens, …). De même pour les Egyptiens, Sumériens, …

          La notion de race dans l’histoire de l’esclavage est apparue sur le tard, avec le commerce triangulaire (https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid), à l’occasion duquel notre Sainte mère l’Eglise a entériné l’infériorité radicale des Noirs d’Afrique (dépourvus d’âmes, ils peuvent / doivent être traités comme des objets).

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          • Az // 22.07.2020 à 22h25

            « La notion de race est apparue (…) avec le commerce triangulaire »; c’est ce qui est dit dans le documentaire et c’est ça justement que je conteste.
            Il est dit dans le documentaire que dès le 15e siècle, la spécificité de l’esclavagisme européen est son caractère racial.
            Or, il me semble que ce n’est pas sa caractéristique première; L’esclavage pratiqué par les Portugais est racial « par défaut ». Ils n’ont pas d’autres choix. Et la controverse de Vallaiolid, loin de montrer que l’église et les Européens auraient depuis toujours été raciste vis à vis des noirs confirme bien au contraire ce manque de choix dans le type d’esclaves à employer. Au départ, les Européens auraient bien voulu utiliser les Amérindiens mais d’une part beaucoup sont morts et d’autre part l’église leur a interdit de les réduire en esclavage (à noter que ce ne fut pas le cas aux USA, de culture protestante, où beaucoup d’amérindiens ont longtemps travaillé comme esclaves ).
            A noter que cette conférence de Vallaloid avait pour objet la réduction en esclavage; proprement dite, or les noirs n’étaient pas directement réduits en esclavage par les Européens puisque ceux-ci les achetaient à des marchands africains.

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            • Az // 22.07.2020 à 22h41

              Cependant, il faut quand même rappeler que 1 siècle plus tôt le pape Nicolas V avait autorisé la réduction en esclavage des païens, donc des Noirs. Ceci étant, il n’y a aucun caractère raciste à cette époque dans ces législations pontificales. On autorise l’esclavage des païens et « ennemis du Christ » dans l’espoir que cet esclavage va permettre de mieux les christianiser, c’est en tout cas l’argument utilisé par le pape. On peut penser que c’est une réthorique hypocrite, mais en tout cas il n’est nullement fait état, en guise de justification, de de leur race ou de leur couleur de peau comme ce sera le cas plus tard au XVIIIe et surtout au XIXe siècle.
              Même Aristote dans ses justifications de l’esclavage a une position bien plus proche du racisme que les Européens du XVe-XVIe siècle

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            • Az // 22.07.2020 à 22h57

              La bascule se fait au tournant du XVIIIE siècle, lorsque le nombre des métis libres commence à grimper. Les maîtres blancs ont du sentir qu’ils avaient affaire là à une bombe à retardement menaçant directement leur suprématie. C’est à cette époque qu’ont commencé à se multiplier les lois de ségrégation, interdisant les mariages mixtes et attribuant le statut d’esclave aux métis nés de mère servile.
              Le code noir de Louis XIV qui a fait couler tant d’encre chez nous est légèrement antérieur à cette période de bascule; c’est pour cela qu’il parait tellement favorable aux mariages entre maître et esclaves; il connaîtra d’autres versions beaucoup plus dures en terme de ségrégation au XVIIIe s. Mais d’ailleurs, de manière très significative il ne s’appelait pas « code noir » au départ mais concernait l’esclavage en général. Cette appellation « code noir » date des rééditions du XVIIIe

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          • Barachin // 22.07.2020 à 23h34

            « les noirs n’étaient pas directement réduits en esclavage par les Européens puisque ceux-ci les achetaient à des marchands africains. »

            Humm… relisez-vous 🙂

            Le fait que les Européens soient passés par des intermédiaires ne change rien à l’ignominie de la pratique. Cela aurait même tendance à constituer des circonstances aggravantes.

            Faire le commerce de bois d’ébène avec des locaux a facilité la tâche de colons blancs (pas besoin de quitter le littoral) et a fortement contribué à propager la guerre entre tribus très loin dans le continent.

            « la spécificité de l’esclavagisme européen est son caractère racial. »

            Cela me semble incontestable. Les discours pour justifier l’esclavage est la hiérarchie des races. Ce racisme naît dès l’expansion portugaise et ne cesse de se formaliser légalement (Valladolid, Corde Noir, …). Cependant, le summum est atteint avec le XIXe siècle puisque ce n’est plus seulement Dieu qui ordonnerait les races, mais la science et une « théorie de l’évolution » (une très mauvaise interprétation des écrits de Darwin).

            Si on se place sur la longue durée, les humains de l’hémisphère nord ont toujours eu tendance à animaliser les humains du sud. C’est une constante dont on retrouve les traces à diverses époques : Valladolid, Montesquieu, Ferry, [modéré]

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            • Recits d’Yves // 23.07.2020 à 00h58

              « Le fait que les Européens soient passés par des intermédiaires ne change rien à l’ignominie de la pratique. Cela aurait même tendance à constituer des circonstances aggravantes. »

              J’aimerais savoir en quoi le complice devrait être dédouané de toutes responsabilités s’agissant de l’ignominie évoquée?
              Merci pour votre éclairage.

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            • Barachin // 23.07.2020 à 09h30

              J’écris qu’à mon sens passer par des complices est un facteur aggravant car cela permet aux colons blancs d’étendre leur rayon d’action / leur prédation à l’intérieur des terres, à moindres frais et risques.

              Nulle part je ne me prononce sur la culpabilité des complices locaux.

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            • Az // 23.07.2020 à 09h54

              @Barachin
              La frontière entre l’hémisphère sud et l’hémisphère nord passant au milieu du Sénégal et du Mali, de quel coté se trouvent ces deux pays ? Du coté des exploiteurs racistes du Nord ou bien de celui des innocentes victimes du Sud ?
              Vous aurez remarqué que je parle à propos de l’église de « rhétorique hypocrite ». Il n’empêche que les arguments racialistes que l’on trouvera dans les textes racistes à prétention scientifique du XVIII-XIXe siècle ne se trouvent ni dans les bulles du XVe s. ni dans la controverse de Valladolid. On y parle de religion et non pas de race. Ne plaquons pas les obsessions d’aujourd’hui sur le passé.

              Personnellement, je trouve qu’il y a pire que l’attitude de la papauté sur le sujet de l’esclavage (car la question raciale ne s’est jamais posée pour l’église quoique vous en dites) : la régression morale d’un état comme la France qui a été capable, au début du XIVe siècle, à l’encontre de tous les usages alors en en vigueur un peu partout dans le monde, de proclamer la suppression de l’esclavage sur son territoire et qui se retrouve trois siècles plus tard… à promulguer d’ignominieux « codes noirs ». A qui la faute ?

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            • Barachin // 23.07.2020 à 10h21

              « Ne plaquons pas les obsessions d’aujourd’hui sur le passé. »

              Tout à fait d’accord sur ce principe.

              C’est pourquoi il convient de distinguer 2 périodes :
              • les théories racistes édictées par l’Eglise (Valladolid pour faire vite)
              • celles élaborées au nom de la science (XIXe siècle et la théorie de l’évolution)

              Encore faut-il s’entendre sur ce que recouvre le terme « racisme ». Je prend la définition la plus large : attribuer à une personne ou à un groupe de personnes une caractéristique et lui dénier la faculté de s’en départir. Le racisme ôte à sa victime son libre-arbitre.

              01 • Dire que les Noirs n’ont pas d’âme est raciste (Valladolid).
              02 • Dire que les Noirs sont moins intelligents que les Blancs est raciste (XIXe)
              03 • Dire que les Maghrébins sont inassimilables à la société française est raciste.

              On est passé d’un racisme « théologique » à un racisme culturel, en passant par un racisme « scientifique ». La constance du phénomène depuis des siècles :
              • ne doit pas nous inciter à tout mélanger
              • et doit nous rappeler que l’origine du racisme a une origine profonde, ancrée en chacun de nous quelle que soit notre couleur. On se pose en s’opposant, et selon les circonstances celui à qui on s’oppose se transforme assez systématiquement en « bouc émissaire ».

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            • Az // 23.07.2020 à 10h46

              D’ailleurs, contrairement à ce qui est dit dans le documentaire (que j’ai visionné une deuxième fois hier soir et qui décidément est plein de d’approximations, de raccourcis et au final d’erreurs factuelles), les religions (Islam et catholicisme), à l’époque, ne condamnaient pas « officiellement » (c’est le mot employé dans le doc) l’esclavage. Elle condamnait la réduction en esclavage des croyants (musulmans pour l’Islam, chrétiens pour le christianisme). Nuance de taille.
              En ce qui concerne le christianisme, dans les Epitres de Paul, on trouve par exemple : « Esclaves aimez vos maîtres, maîtres aimez vos esclaves », ce qui est une reconnaissance et une légitimation « de facto » de l’esclavage.
              Il est intéressant aussi de noter que pendant tout le Moyen-âge, les régions du sud-ouest de l’Europe emploient des esclaves venant des Balkans, zones christianisées depuis fort longtemps, mais que l’on rebaptise à leur arrivée en terre catholique comme si on ne savait pas pertinemment qu’ils étaient déjà baptisés et qu’ils avaient été capturés par des pirates et réduits en esclavage après ce baptême…

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            • Az // 23.07.2020 à 11h05

              Et concernant votre message de 10h21
               » Dire que les Noirs n’ont pas d’âme est raciste (Valladolid) » Vous affirmez donc que c’est ce qui a été décrété par la papauté à Valladolid?
              Dans ce cas comment expliquer le fait que les Noirs aient été évangélisés et baptisés?
              Peut-on baptiser quelqu’un qui n’a pas d’âme selon vous?

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            • Barachin // 23.07.2020 à 12h24

              « Vous affirmez donc que c’est ce qui a été décrété par la papauté à Valladolid? »

              Je vous renvoie à la fiche Wikipedia. C’est une décision papale à une date précise, fort opportune pour d’une part « légaliser » le commerce triangulaire et d’autre part légitimer la mission « évangélisatrice » des puissances ibériques en Amérique du sud.

              J’ignore à partir de quand l’église catholique a reconnu aux personnes noires leur humanité (= dans la terminologie chrétienne, la présence d’une âme, https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Quatre-phases-d-evangelisation-en-Afrique-_NG_-2009-10-02-540050)

              Une fois la présence de cette âme admise, l’Eglise a fait comme le reste de la société, c’est-à-dire souscrit au racisme « scientifique » du XIXe. Elle est passée d’un racisme à un autre.

              Ce racisme n’était pas une « opinion » dans l’Europe de l’époque, c’était de l’ordre de l’évidence : les blancs sont au sommet de la hiérarchie raciale, viennent ensuite les populations colorées (selon les auteurs la hiérarchie pouvait varier mais en règle générale, plus c’est foncé plus c’est « animal »).

              Tout cela a conduit aux délires des nazis, qui d’ailleurs comprenaient la réduction à l’esclavage des population jugées inférieures, dont les slaves (https://clio-texte.clionautes.org/le-racisme-selon-himmler.html)

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            • Az // 23.07.2020 à 14h01

              Barachin.
              La page Wikipedia sur la controverse de Valladolid est trompeuse (volontairement ?). A aucun endroit elle ne cite de textes canoniques ou de compte-rendu de cette controverse qui disent expressément que les Noirs n’ont pas d’âme.
              Et pour cause. Ces textes n’existe pas.
              Vous ignorez à partir de quand l’église catholique a reconnu une âme aux personnes noires, dites-vous. Pourtant vous avez regardé le documentaire comme moi et il ne vous aura pas échappé, je pense que le roi du Congo entré en contact avec les Portugais, pourtant noir comme l’ébène, s’est fait baptisé et a pris comme nom un nom chrétien, Alphonse Ier, roi du Congo…

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            • Az // 23.07.2020 à 14h01

              Ailleurs dans Wikipédia, vous pourrez trouver ceci :
              « Sublimis Deus est une bulle pontificale de Paul III, du 9 juin 1537, qui interdit l’esclavage des Indiens d’Amérique « et tous les autres peuples qui peuvent être plus tard découverts ». La condamnation papale interdisait l’esclavage en refusant toute distinction entre les droits fondamentaux des chrétiens et ceux des populations non chrétiennes, mais elle concerne avant tout l’esclavage des Indiens sans mentionner celui des populations noires2. Les souverains feignirent de croire que les populations africaines n’étaient pas concernées. La bulle pontificale fut, sans surprise, complètement ignorée par les souverains non catholiques. La papauté se résigna à l’immobilisme pour ne pas trop nuire aux puissances coloniales restées fidèles à Rome face aux pays protestants et à l’Angleterre2 que cette main d’œuvre gratuite faisait monter rapidement en puissance économique. Elle maintint toutefois ses missionnaires en fonction »
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Sublimis_Deus#:~:text=Sublimis%20Deus%20est%20une%20bulle,peuvent%20%C3%AAtre%20plus%20tard%20d%C3%A9couverts%20%C2%BB.

              Pourquoi tant d’acharnement sur l’Eglise catholique [modéré] ?

              NB : L’église n’a jamais souscrit du racisme biologique racial. Elle a connu bien des turpitudes, mais Dieu merci, pas celle-là.

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            • Barachin // 23.07.2020 à 14h46

              A Valladolid, il est décidé qu’il était licite de traiter les populations noires en objets contrairement aux Indiens. Ces derniers étant dotés d’une âme, il était interdit de les asservir et il était du devoir des colonisateurs de les évangéliser.

              C’est parce qu’il a été décidé qu’ils étaient humains / avaient une âme que les Indiens ont pu – officiellement (dans les faits c’est autre chose) – échapper à l’asservissement.

              Si l’Eglise n’interdit pas l’asservissement des populations noires pour servir de main d’oeuvre en Amérique, c’est qu’elle leur dénie la qualité humaine qu’elle reconnaît aux Indiens. Logique, non ?

              Ce n’est pas écrit dans al bulle papale en toutes lettres « les Noirs sont des objets dépourvus d’âme » mais c’est ainsi qu’a été interprété le texte pour justifier le commerce triangulaire.

              Le texte de Valladolid est éminemment politique et le pape se soumet aux demandes des rois ibériques et tente de défendre sa propre boutique (les jésuites).

              « L’église n’a jamais souscrit du racisme biologique racial. Elle a connu bien des turpitudes, mais Dieu merci, pas celle-là. »

              Comment voulez-vous que l’Eglise échappe aux présupposés raciaux de son temps ? Parce que Jésus a dit aimez-vous les uns les autres elle serait immunisée contre le racisme ? Parce qu’au XIXe siècle l’Eglise catholique était le fer de lance de la tolérance et de la lutte contre les discriminations ?

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  • Rémi // 23.07.2020 à 15h18

    J’aimerais que l’on arréte.
    Toute les condamnation de la traite que je lit dans ce forum reposent plus ou moins sur l’idée que l’esclavage a pavé la route des théories raciales nazies.
    Je ne suis pas d’accord, mais même en admettant que c’est le cas alors disont clairement aux gens que:
    Il n’y aura pas d’excuse l’Occident a payé ses péches dans sa chair.
    Il n’y aura pas d’indemnités. Le passé est le passé.
    Si il faut prévennir le retour du nazisme trés bien, mais ces histoires de traite négrières ne font que détourner du problème.

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    • Alfred // 23.07.2020 à 20h10

      Détourner le problème ou le recréer à l’envers si vous écoutez certains blm qui tiennent des discours du type « supprimez les blancs, supprimez le problème » (on a pu entendre ça au Royaume-Uni uni et aux Etats Unis).

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