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30.janvier.201930.1.2019 // Les Crises

Ukraine : Quand l’anniversaire d’un collaborateur nazi devient jour férié

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Source : Newsweek, Jason Lemon, 27-12-2018

Par Jason LEMON le 27 décembre 2018

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Alors que les combats séparatistes pro-russes s’intensifient, l’Ukraine a-t-elle oublié les garanties promises aux LGBT ?

Le Parlement ukrainien a officiellement désigné l’anniversaire d’un collaborateur nazi de premier plan comme jour férié, tout en interdisant un livre critiquant un autre dirigeant national antisémite.

La Jewish Telegraph Agency [équivalent de l’AFP pour le peuple juif, NdT] vient de rapporter jeudi que dans le pays, le 1er janvier a été réservé au souvenir de Stepan Bandera.Bandera était un nationaliste ukrainien qui s’est associé aux nazis allemands pendant la Seconde Guerre mondiale parce qu’il pensait qu’ils aideraient son pays à obtenir son indépendance de la désormais défunte Union soviétique. Cependant, il a ensuite été pris pour cible et arrêté par les nazis.

La ville ukrainienne de Lviv, qui était la ville natale du nationaliste, a également annoncé ce mois-ci que l’année prochaine serait « l’Année Stepan Bandera », une initiative critiquée par Israël.

Une femme tient le portrait de l’homme politique ukrainien Stepan Bandera, l’un des leaders du mouvement national ukrainien et de l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens (OUN), lors d’une marche à Kiev le 1er janvier. GENYA SAVILOV / AFP / GETTY IMAGES

Plus tôt en décembre, le Comité d’État ukrainien de la télévision et de la radiodiffusion avait interdit « Book of Thieves » [Le livre des Voleurs, non traduit en français NdT] de l’historien suédois Anders Rydell. Le livre analysait de manière critique les actions du nationaliste ukrainien Symon Petliura, dont les forces armées ont tué un grand nombre de juifs au début du XXe siècle. Petilura a ensuite été tué à Paris en 1929 par un d’origine russe.

Le 17 décembre, l’Ukraine a voté contre une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies visant à lutter contre « la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques contribuant à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y sont associées », selon l’agence de presse Tass. Les États-Unis ont également voté contre la mesure, bien que 129 pays aient appuyé cette initiative.

La résolution a été présentée par la Russie. Nikolai Patrushev, secrétaire du Conseil de sécurité russe, a critiqué l’Ukraine et les États-Unis pour leur opposition.

« La décision des États-Unis et de l’Ukraine de voter contre la résolution initiée par la Russie s’inscrit dans le cadre de la stratégie de ces pays consistant à utiliser les forces néo-nazies et ultra-droites pour leurs propres intérêts politiques », a déclaré Patrushev, rapporte (l’agence) Tass.

Le 1er janvier, à Kiev, des personnes brandissent des torches pour marquer le 109e anniversaire de la naissance de l’homme politique ukrainien Stepan Bandera, l’un des dirigeants de l’Organisation des nationalistes ukrainiens. GENYA SAVILOV / AFP / GETTY IMAGES

Les défenseurs des droits humains ont exprimé de vives inquiétudes quant à la montée des groupes néonazis en Ukraine, en particulier depuis que les rebelles séparatistes soutenus par la Russie ont pris le contrôle d’une partie significative du pays en 2014. Le conflit a entraîné une augmentation des sentiments anti-russe et pro-nationalistes. Certains nationalistes se sont également tournés vers l’idéologie néo-nazie.

En juillet, des activistes [israeliens, NdT] ont même déposé une pétition auprès de la Haute Cour de justice israélienne, exigeant que leur pays cesse d’exporter des armes vers l’Ukraine, a rapporté Haaretz. Leur pétition affirmait que de nombreuses armes avaient été livrées à des combattants qui avaient défendu les idées néonazies.

« Il existe de nombreux groupes de droite radicaux organisés en Ukraine », a déclaré Matthew Schaaf, directeur du projet ukrainien de « Freedom House pour l’Ukraine », selon un rapport publié en mars par Reuters. « Bien que les bataillons de volontaires aient été officiellement intégrés dans les structures de l’État, certains d’entre eux ont depuis créé des structures politiques et à but non lucratif pour mettre en œuvre leur vision. »

Source : Newsweek, Jason Lemon, 27-12-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Fritz // 30.01.2019 à 07h32

Euh… Je traduirais le titre ainsi : « L’Ukraine fait de l’anniversaire d’un collaborateur nazi une fête nationale, et interdit un livre critiquant un dirigeant antisémite ».

« Quant à la montée des groupes néonazis en Ukraine », elle me semble bien antérieure au moment où « les rebelles séparatistes soutenus par la Russie ont pris le contrôle d’une partie significative du pays en 2014 ». Désolé Newsweek, ce n’est pas la faute à Poutine.

30 réactions et commentaires

  • Fritz // 30.01.2019 à 07h32

    Euh… Je traduirais le titre ainsi : « L’Ukraine fait de l’anniversaire d’un collaborateur nazi une fête nationale, et interdit un livre critiquant un dirigeant antisémite ».

    « Quant à la montée des groupes néonazis en Ukraine », elle me semble bien antérieure au moment où « les rebelles séparatistes soutenus par la Russie ont pris le contrôle d’une partie significative du pays en 2014 ». Désolé Newsweek, ce n’est pas la faute à Poutine.

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    • Amora // 30.01.2019 à 18h09

      Fritz, lisez le prix Goncourt 2006, « Les Bienveillantes » du franco-américain Jonathan Littell. Un pavé de 700 pages indigestes qui décrit en 2006 ce qui se passe en Ukraine jusqu’en 2019. Vous comprendrez mieux cet attrait au mouvement nazi, car en lisant ce livre, c’est comme lire une répétition de ce qu’il se passe en Ukraine actuellement.

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    • RGT // 31.01.2019 à 08h03

      Heureusement, en France, la loi Gayssot interdit strictement d’évoquer les événements en Ukraine pour nous protéger des néo-nazis et des propos révisionnistes.

      Comme elle interdit de parler de la « pensée politique  » d’Andrei Parouby d’ailleurs.

      Oups, j’ai ENCORE gaffé.

        +2

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      • Vincent // 31.01.2019 à 16h45

        Alors Pierre Moscovici, cet antisémitisme-là, rampant ou pas rampant?

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    • V_Parlier // 03.02.2019 à 11h01

      En effet, ce prétexte des séparatistes pour expliquer la « montée » des bandéristes et assimilés m’a aussi piqué les yeux. Un média US reste un média US…

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  • Catalina // 30.01.2019 à 07h56

    Merci à l’équipe des traducteurs de leur énorme travail, cependant, le titre ne veut rien dire du tout, c’est à peine du français….
    Voici la traduction du titre « L’Ukraine fait de l’anniversaire d’un collaborateur nazi un jour férié national et interdit un livre critique du leader antisémite »

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  • Catalina // 30.01.2019 à 08h03

    « Les défenseurs des droits humains ont exprimé de vives inquiétudes quant à la montée des groupes néonazis en Ukraine, en particulier depuis que les rebelles séparatistes soutenus par la Russie ont pris le contrôle d’une partie significative du pays en 2014 »

    Et bien…. que de manipulation dans une seule phrase, faut pas dire que les bataillons nazis ont été incorporés dans l’armée de Kiev et pas dans l’armée séparatiste.
    En fait, si le gars avait voulu donner une information il aurait écrit : « Les défenseurs des droits humains ont exprimé de vives inquiétudes quant à la montée des groupes néonazis en Ukraine, en particulier depuis que les batailons nazis ont été incorporés dans l’armée de Kiev et sèment la terreur dans toute l’Ukraine, volant, violant, tuant et n’obéissant pas au haut commandement Porochenko, des éléments de daesh travaillent en etroite collaboration avec ces bataillons nazis »

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  • R.C. // 30.01.2019 à 10h22

    Je ne connais pas l’orientation de Newsweek mais on ne peut que se réjouir qu’une publication U.S. évoque les très graves dérives du nationalisme ukrainien. Dans un contexte où c’est l’ensemble des médias et du personnel politique américains qui ferme les yeux sur les tropismes nazis de « Kiev », on ne peut qu’applaudir.
    Et en ce qui concerne la France ? Ben, on n’est guère plus avancé. Zupiter n’a toujours pas vu qu’en Ukraine régnait un pouvoir totalitaire à couleur brune (il peut toujours demander à Darmanin, le spécialiste de la « peste brune », de lui pondre un dossier) glorifiant la collaboration avec Hitler.

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  • la vieille gauloise // 30.01.2019 à 10h42

    Au lieu de traiter la forme ( traduction approximative) parlons du fond de l’ article : je n’ arrive pas à savoir vraiment qui soutient ces
    « nazis  » ( ou nationalistes ? ) ukrainiens ? Car on peut être nationalistes sans être nazis …. le mot  » nazi » est comme le mot  » facho » utilisé comme bon nous semble … alors d’ après vous , qui est derrière ce mouvement contestataire , les Russes ou les Américains ? ( ou les 2 pourquoi pas , sur le fond , Poutine et Trump
    s’ entendent) ou bien le deep state mafieux de Soros ?…. ou est ce plutôt une guerre d’ influence contraire … l’ Ukraine me semble être
    Le théâtre d’ un grand foutoir ma sympathie penche pour les combattants du Dombas et ma solidarité pour le peuple ukrainien en son entier

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    • Gavrilo Princip // 30.01.2019 à 15h34

      Pour le coup, ce ne sont pas des « fachos » inventés par la gôôôche en mal d’adrénaline, ce sont de vrais néo-nazis purs et durs :
      http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2015/06/retour-sur-l-ukraine.html
      ou
      https://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvm-2/

      Svoboda était anciennement nommé Parti national-socialiste pan-ukrainien, en référence directe au NSDAP d’Hitler. Le Pravy Sektor est encore plus extrême. Une flopée de bataillons para-militaires ont été créés, qui affichent ouvertement des symboles néo-nazis…

      Ces groupes ont été utilisés par les promoteurs du putsch du Maidan pour renverser Ianoukovitch puis combattre les russophones du Donbass.

        +19

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    • R.C. // 30.01.2019 à 17h00

      Il y a des tas de dossiers sur le site Les Crises traitant de ce sujet (quelques mots clefs comme Parouby, Svoboda, Maïdan, Bandera… devraient vous y mener).
      En fait, il s’agit d’ultra-nationalistes plus que de nationalistes. Un bon nombre de ces mouvements sont nazis au sens strict du terme, dans la mesure où ils sont en filiation directe avec les organisations, telle l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens OUN (ОУН) ou l’oUPA (УПА) qui ont collaboré avec les nazis Allemands (cf. la Division SS Galizien, composée essentiellement d’Ukrainiens). Quelques vétérans sont les témoins en chair et en os de la réalité de cette filiation.
      Pour les soutiens externes, bien évidemment la Russie n’y est pour rien (elle est l’ennemi haï). En revanche, les USA sont omniprésents (ne serait-ce que par la diaspora, en partie composée des anciens criminels de l’UPA, exfiltrés par les amerloques lors de la débandade face à l’armée soviétique écrasant le Reich). Des gens comme Mikola Lebed, figure-clef du programme d’infiltration d’agents de la CIA en URSS, sont emblématiques de cette coopération entre les USA et les nationalistes Ukrainiens (même les plus sanguinaires). Soros n’a fait qu’appuyer de sa puissance financière et de ses réseaux.

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    • moshedayan // 30.01.2019 à 17h24

      Vous avez bien raison, tôt ou tard les patriotes ukrainiens règleront les comptes à ces nationalistes anti-sémites et néo-nazis et anti-russes. Ces derniers n’auront d’autres choix que la prison ou l’exil définitif, avec une « nouvelle filière des rats » (avec la complicité des USA et de l’UE sûrement…). Pour les origines du « foutoir » ne cherchez pas des choses compliquées. Que Moscou ait quelques indicateurs chez les néo-nazis, c’est possible mais peu probable, parce que leurs actions n’ont rien de secret ou de compliquer à savoir, les indicateurs russes sont bien ailleurs, chez quelques oligarques corrompus. Enfin la haine des Russes à Lvov est historique depuis 1940. Tôt ou tard, les choses devront s’améliorer.

        +3

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  • VoxPopuli // 30.01.2019 à 10h57

    Quelques juifs ukrainiens qu’on trouve facillement dans les flux d’actualités
    Premier Ministre : Vladimir Hroissman (ou Groissman)
    Un des hommes d’affaire le plus importants : Ihor Kolomoyski
    Le maire de Kharkiv : Hennadiy Kernes
    Le leader d’un parti anti russe « Oukrop » représenté au parlement : Hennadiy Korban
    Un des leadeurs de l’opposition prorusse: Vadim Rabinovich.
    Par ailleurs: Ouman’ (une ville en Ukraine centrale) – le haut lieu de perlinage des juifs orthodoxes. Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par an. Contrairement à la France, les batiments de la communauté ne sont pas gardés par l’armée.

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  • Ubu // 30.01.2019 à 11h42

    C’est qui déjà  » l’homme  » médiatique qui soutenait ce qui se passe en Ukraine ?
    Il est passé où ? On ne l’entend plus !
    Dernière allocution :  » …il y a des anti-sémites en Ukraine,… , et alors …. »
    https://blogs.mediapart.fr/di-leta/blog/200214/bernard-henri-levy-une-erreur-de-la-nature

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    • Narm // 30.01.2019 à 16h46

      dès le premier instant j’ai pensé, mais où est BHL ……..

      2 poids deux mesures comme d’hab

        +7

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  • fanfan // 30.01.2019 à 11h45

    Danielle Bleitrach :
    « En direct sur la chaîne de télévision ukrainienne ICTV, le président de la Rada (parlement ukrainien) Andry Parouby (celui pour lequel Larcher au Sénat et De Rogy à l’Assemblée Nationale avaient sorti la vaisselle des grands jours) a qualifié » le Führer du Reich allemand et chancelier du Reich Adolf Hitler de plus grand démocrate de l’histoire « . (sic) Vous lisez bien.
    Andry Parouby a ensuite appelé son auditoire à » ne pas oublier la contribution du Führer dans le développement de la démocratie « .(resic)
    Devant ces propos publics, non liés à l’absorption d’alcool frelaté, le silence de la représentation diplomatique française est inquiétant. »…
    https://histoireetsociete.wordpress.com/2018/09/06/apologie-dhitler-les-nazis-dukraine-les-actes-et-les-mots/

    17.septembre.2018 // Les Crises – https://www.les-crises.fr/un-antisemitisme-violent-saisit-lukraine-et-le-gouvernement-reste-les-bras-croises-par-lev-golinkin/
    9.février.2017 // Les Crises – https://www.les-crises.fr/ukraine-on-en-rirait-presque/
    26.août.2015 // Les Crises – https://www.les-crises.fr/lukraine-voit-fusionner-nazis-et-islamistes-par-robert-parry/

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  • UltraLucide // 30.01.2019 à 12h23

    Ces neo-nazis sont en partie dirigés par le parti Svoboda, ex Parti National Socialiste Ukrainien, qui a conservé le même dirigeant, Oleg Tyannibok, avec qui l’ineffable Laurent Fabius a eu de très cordiales relations quand il était ministre aux étranges affaires. Le co-fondateur de ce parti est actuellement le président de l’Assemblée..La tradition pro-nazie de l’ouest de l’Ukraine existe depuis la IIème GM et est restée intacte depuis. L’Etat profond des USA (neo-cons) s’en est servi efficacement contre la Russie. La France reste complice 100% de cette « unrealpolitik » totalement faux-cul et inopérante en plus. Quand on pense qu’en France tout opposant souverainiste-identitaire est immédiatement taxé de nazisme par ceux-là même qui copinent avec de vrais nazis, et que le bon peuple français y croit pour une bonne part est navrant.
    http://p8.storage.canalblog.com/80/90/1260624/108443006_o.png

      +16

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  • Lysbeth Levy // 30.01.2019 à 12h29

    je n’a’i pas vu cette information en français dans nos « médias » mainstream, ou alors j’ai mal lu ? Parce que désormais il y aurait « bien des fascistes, néonazis en Ukraine » ?? Et la « 5 ème colonne qui soutenait le Maidan » veut réhabiliter voir « rejuger » Simon Pletouria, le désignant comme un « héros » mal jugé voir « pas si coupable » que « ça » de crimes contre l’Humanité :
    http://comite-ukraine.blogs.liberation.fr/2015/12/21/symon-petliura-verites-et-mensonges-sur-un-dirigeant-ukrainien/ Donc l’élite germanopratine est d’accord avec ce révisionnisme malgré les preuves accumulés depuis longtemps :
    https://www.timesofisrael.com/ukraine-honors-nationalist-whose-troops-killed-50000-jews/
    Des pseudo-intellectuels, historiens, veulent le blanchir de ces crimes malgré que même les médias « juifs » ou israliens » dénoncent ces crimes et sa réhabilitation. C’est de son procès qu’est née la Licra d’ailleurs :
    http://www.licra.org/le-proces-schwartzbard-naissance-dun-combat
    Il est temps que soit reconnu ce « coups d’état » déguisé en « révolution de la dignité » selon les donneurs d’ordre.

      +11

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  • Jeanne L. // 30.01.2019 à 12h30

    La question de la réhabilitation du nazisme,de son expression au grand jour est concomitante de l’élargissement de l’UE et de l’Otan.
    Je me souviens qu’une des premières mesures d’un des Etats Baltes après sa sortie de l’URSS (je ne sais plus lequel à cet instant) a été de faire une loi accordant des pensions d’anciens combattants aux anciens SS. J’avais été indignée.
    Mais depuis on a eu de nombreuses occasions d’être indignés: déjà l’UE a refusé que soit inscrite l’interdiction des propos, propagande, que symboles nazis ostensibles et déployés puissent être considérés comme un délit
    Ensuite lors de la dernière fête nationale à Riga des drapeaux avec croix gammées ont été déployés sur la place principale à ma connaissance le gouvernement français n’a fait aucune remontrance .
    Bandera est porté au pinacle.
    N’oublions pas le massacre d’Odessa par les nazillons se réclamant de l’adhésion à l’UE dans la maison des syndicats.
    .

      +17

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    • Sandrine // 30.01.2019 à 15h20

      En Allemagne, les anciens SS ont également eu droit à une pension d’ancien combattant à partir des années 50.

        +2

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      • Jeanne L. // 30.01.2019 à 16h30

        Vous voulez dire en RFA ? pas en RDA je suppose …

          +2

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        • Sandrine // 30.01.2019 à 18h32

          Oui en RFA.
          À mettre en parallèle avec les déserteurs qui ont dû attendre les années 2000 pour être réhabilités et obtenir quelque argent au titre d’une pension de guerre.

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          Alerter
  • Chris // 30.01.2019 à 12h46

    Ici pas de langue de bois.
    7 déc. 2018 – Un monstre se réveille: la montée du fascisme ukrainien
    https://original.antiwar.com/justin/2018/12/06/a-monster-reawakens-the-rise-of-ukrainian-fascism-2/
    Le dirigeant de Svoboda, Oleh Tyahnybok , aujourd’hui haut responsable du Parlement ukrainien, est un antisémite impénitent. Au cours de l’été 2004, il a prononcé devant la tombe d’un commandant bandériste un discours dans lequel il déclarait : « Vous êtes ceux que la mafia juive moscovite au pouvoir craint le plus en Ukraine ».
    Sa péroraison faisait référence aux  » Kikes « , parmi les plus importants que les bandéristes combattirent. Tyahnybok avait été exclu du Parlement pour ses propos, mais la « révolution » l’a réinstallé à son siège – et plus puissant que jamais.

      +7

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  • Christian Gedeon // 30.01.2019 à 13h39

    Oh que d’indignations… donc voilà,les choses sont ce qu’elles sont…une partie des ukrainiens est carrément et ouvertement née nazie et antisemite…comme le Hamas, comme les pasdarans iraniens, comme les frères musulmans,comme le PIR ou le CRAN….étonnant,non?

      +1

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    • Sandrine // 30.01.2019 à 15h13

      Ces gens étaient tres minoritaires en Ukraine avant que l’occident leur donne une légitimité en cautionnant leur accès aux plus hautes fonctions de l’etat.

        +13

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      • christian gedeon // 31.01.2019 à 16h03

        Ce ne sont pas vrais ukrainiens,c’est çà? Minoritaires? Ben j’espère. Mais enfin je vous rappelle que les bolcheviks,les SA et autres plaisantins du même genre ont tous commencé « minoritaires « … n’est ce pas?

          +0

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        • Sandrine // 31.01.2019 à 19h48

          Oui ben justement, ces exemples montrent que l’acces aux structures de l’etat transforme instantanément un mouvement « paria » en mouvement «respectable » auquel tous les « bien- pensants » veulent adhérer.
          Apres 33, le parti nazi, dépassé par l’affluence de ceux qui voulaient prendre leur carte, à été obligé de suspendre les adhésions nouvelles (alors qu’en 29, ce n’etait encore qu’un groupuscule très marginal)

            +0

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  • NICOLE DE NICOMAQUE // 30.01.2019 à 18h46

    Et pendant que le gouvernement Ukrainien glorifie un exterminateur nazi et l’assassin de masse des populations Juives d’Ukraine pendant la seconde guerre mondiale, France Inter fait, ce 30 janvier 2019, l’apologie de la guerre civile au Venezuela en laissant à l’antenne et sans contradicteur aucun, la parole à madame Paula Vasquez, une ethnologue plus que douteuse faisant l’apologie du factieux Juan Guaido : ce président fantoche et « autoproclamé » qui tente laborieusement et actuellement un énième putsch au mépris de la démocratie venezuelienne et du vote majoritaire du peuple venezuelien.

    N’est-il pas étrange que le service public radiophonique français dans le sillage de la présidence macroniste soit à ce point si ventriloque de l’Elysée ? Une demi-heure de fake-news lors de l’émission de Fabienne Sintes sur France Inter où toute une rédaction applaudit au coup d’État au Venezuela, cela fait un peu beaucoup quand on sait que l’opération est fomentée de longue main par les Etats-Unis d’Amérique et le gouvernement Trump & Bolton.

    Le fascisme en col blanc se porte bien sur le service public français !

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  • captp // 30.01.2019 à 18h57

    Le vote de résolution en question : http://unbisnet.un.org:8080/ipac20/ipac.jsp?session=154OQ7S498223.7330&profile=voting&uri=full=3100023~!1200079~!1&ri=4&aspect=power&menu=search&source=~!horizon

    Effectivement seul l’Ukraine et les E.U. sont « favorables » au nazisme, même si il y a pas mal d’abstention aussi.

    La résolution : https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N18/448/44/PDF/N1844844.pdf?OpenElement

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