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20.novembre.201720.11.2017 // Les Crises

Témoignage des snipers du massacre du Maïdan : quelle crédibilité ?

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Je vous propose aujourd’hui la traduction que nous avons réalisée (merci aux volontaires – surtout à Clément, ainsi qu’à JMB) d’un document qui agite les réseaux sociaux. Il s’agit d’un reportage passé le 15/11 dans l’émission Matrix de la chaîne de télévision italienne Canale 5 – sorte d’Envoyé spécial sur une des grandes chaînes de télévision italiennes – qui indique qu’elle aurait retrouvé des snipers qui auraient tiré sur les gens à Maïdan, et qui déclarent que cela aurait été à la demande de l’opposition pour semer le chaos.

Nous resterons prudents à ce stade, tout ceci restant au conditionnel, mais ceci nécessiterait du coup une enquête urgente et approfondie de la Justice et des grands médias – du moins s’ils ne veulent pas alimenter le « complotisme », d’autant que, depuis 5 jours, aucun grand média n’a repris ces informations, à l’exception du grand journal italien Il Giornale, dans un texte que nous avons aussi traduit (voir ci-après).

Rappelons aussi que nous parlons ici du massacre du 20 février (82 morts ce jour là). Les forces de l’ordre ont aussi tiré à d’autres moment sur des émeutiers armés, généralement quand eux-mêmes leur tiraient dessus.

Intéressant exemple du vrai problème qui nous frappe régulièrement : non pas des Fake news, mais des No news des grands médias, qui empêchent de bien comprendre les problèmes, et alimentent le complotisme.

EDIT 3/12 : des vérifications de médias étrangers sèment le doute sur la fiabilité d’au moins un de ces témoins.

Nous vous proposons la traduction dans ce billet ; ceci jette un sérieux doute sur la crédibilité de certains témoins…

Voici donc ce reportage diffusé le 15/11/17 sur Canale 5 :

(voir sur Dailymotion)

Verbatim du reportage précédent de Canale 5 (si vous n’avez pas vu la vidéo) :

Il y a quatre ans, le 20 février 2014 sur la place de l’Indépendance à Kiev en Ukraine, 80 manifestants ont été tués par de mystérieux tireurs d’élite.

Deux jours après, Ianoukovytch, le président ukrainien pro-Poutine pro-russe, doit fuir, le régime ukrainien change et les rebelles prennent le palais présidentiel et le pouvoir.

Que s’est-il passé depuis ? Avons-nous échappé à une guerre européenne due à l’ingérence russe dans les affaires ukrainiennes ? Et surtout, nous, Européens, nos entreprises le constatent tous les jours,nous payons le prix d’un embargo qui, depuis ce moment-là, est dirigé contre la Russie.

Ce soir, grâce à Gian Micalessin, nous vous montrons un documentaire à couper le souffle. C’est un scoop international. Gian Micalessin a retrouvé trois personnes, trois tireurs d’élite, trois responsables de ces morts qui, vous le verrez dans le documentaire, n’étaient pas pro-russes, mais étaient en contact avec des officiels et des militaires américains.

« Que s’est-il passé ? Quelqu’un a été touché ! Je n’arrive pas à y croire. C’est arrivé ici même… Un homme à côté de moi a été touché ! »

« C’était à l’aube. J’ai entendu le bruit et le sifflement des projectiles. Un homme a été touché à la tête par un tireur d’élite ! »

Ils nous avaient donné l’ordre de tirer tant sur les policiers que sur les manifestants, sans distinction.

D’où viennent les tirs ? Les tirs provenaient de l’intérieur de l’hôtel Ukraine.

Gian Micalessin, reporter de guerre. — Bonsoir, où les avez-vous rencontrés ? — Je les ai rencontrés après un an de recherches, deux d’entre eux à Skopje, la capitale de la Macédoine, un troisième dans un autre pays d’Europe de l’Est qu’on m’a demandé de ne pas révéler.

— Donc c’étaient des pro-rebelles ? — C’étaient des Géorgiens envoyés par leur président géorgien de l’époque, Saakachvili, pour prendre part à l’opposition ukrainienne. [Ndt : c est sans doute une elipse du commentateur, Saakachvili n’était plus président à l’époque]

— Donc ce n’étaient pas des Russes qui ont tiré, c’est bien ça, votre thèse ? — On n’a jamais accusé les Russes d’avoir tiré, seulement d’avoir soutenu le gouvernement qui aurait tiré sur les manifestants.

Mais cette thèse ne tient plus debout selon ces 3 témoignages. Regardez le témoignage. »

Depuis 3 mois, la place Maïdan, au coeur de la capitale ukrainienne, est occupée par les manifestants qui demandent au gouvernement du président Viktor Ianoukovytch de signer l’accord d’association
à l’Union européenne. Le matin du 18 février, les heurts se font plus sanglants. On compte déjà une trentaine de morts. Le pire arrive le matin du 20 février. Un groupe de mystérieux tireurs ouvre le feu
sur les manifestants et les policiers. En quelques heures, on compte environ 80 cadavres. Le lendemain, Ianoukovytch fuit à l’étranger. Le 22 février, l’opposition prend le pouvoir. Mais qui a tiré sur
la foule et les policiers ?

Jusqu’à ce jour, la thèse officielle parle d’un massacre ordonné par le gouvernement pro-russe. Cette thèse apparaît rapidement très douteuse. Le premier à la contester est le ministre des Affaires étrangères estonien Urmas Paet. Après son retour d’un séjour à Kiev effectué seulement 5 jours après le massacre, Paet transmet à la commissaire des Affaires étrangères de l’UE Catherine Ashton les révélations d’une docteure ukrainienne qui a examiné les cadavres de la place Maïdan. La conversation téléphonique interceptée et diffusée par les médias est déconcertante.

« Ce qui est assez inquiétant… Olga le dit aussi, c’est que toutes les preuves montrent que les personnes tuées par les tireurs, de part et d’autre, à la fois chez les policiers et les gens dans la rue, ont été tuées par les mêmes tireurs embusqués… Bien sûr, c’est… Oui, mais… Ensuite, elle m’a aussi montré des photos. Elle parle en tant que médecin, elle dit que l’écriture est la même, le type de balles est le même. Et ce qui m’inquiète vraiment, c’est que maintenant, la nouvelle coalition refuse d’enquêter sur ce qui s’est vraiment passé, et qu’il y a une conviction de plus en plus forte que derrière les tireurs embusqués, il n’y avait pas Ianoukovytch mais quelqu’un de la nouvelle coalition… »

Nous avons rencontré quelques membres d’un groupe qui ce jour-là a ouvert le feu sur la foule. Ce sont des Géorgiens, mais à l’époque, en février 2014, ils étaient parmi les manifestants qui occupaient la place Maïdan et l’hôtel Ukraine.

L’histoire commence à Tbilissi par de nombreux acteurs cachés en coulisses. Le premier, l’ancien président géorgien Mikheïl Saakachvili, a participé en août 2008 à une guerre brève mais sanglante avec la Russie de Vladimir Poutine. Le second est son conseiller militaire, Mamuka Mamoulachvili. Envoyé à Kiev pour appuyer les manifestations de la place Maïdan, il deviendra commandant d’une unité de volontaires géorgiens engagés dans les affrontements avec les insurgés pro-russes du Donbass.

La première rencontre a eu lieu avec Mamoulachvili. « Nous nous sommes présentés à 25 dans le bureau du mouvement national, et sur les 25, 10 ont signé. Vous voyez ceci ? C’est une pièce d’identité à mon nom. C’était le laissez-passer d’une unité composée d’anciens policiers et personnel militaire. Elle était structurée comme une unité militaire. De fait, c’était un service de sécurité. Il avait été créé par Mikheïl Saakachvili. Nous devions aller en Ukraine. Nous n’avions pas le choix ».

Dans un autre pays de l’Europe de l’Est qu’on nous a demandé de ne pas révéler, nous avons rencontré Alexander. Comme les deux autres, lui aussi vient de Géorgie, et comme les deux autres, il a aussi pris part
aux événements tragiques de la place Maïdan. Lui aussi a fait partie des services de sécurité de Saakachvili, et avant cela il a été tireur d’élite dans l’armée géorgienne. C’est pour cette raison qu’il a été choisi par Mamuka Maoulachvili.

« Mamuka m’a d’abord demandé si j’étais vraiment tireur d’élite dans l’armée géorgienne. Alors si c’est vrai, me dit-il, tu dois aller à Kiev. Le 15 janvier, nous sommes partis. Dans l’avion, j’ai
reçu mon passeport et un autre passeport avec ma photo mais avec un nom et un prénom différents. Puis ils nous ont donné 1 000 dollars a chacun avec la promesse de nous en donner encore 5 000 par la suite. Nous devions nous occuper des provocations. C’était nous qui devions provoquer les Berkout, les forces spéciales de la police. Notre rôle était de les provoquer afin de les pousser contre la foule. Vers le 15 et le 16 février, la situation a commencé à devenir chaque jour de plus en plus grave. Désormais tout était hors de contrôle, et on commençait à entendre les premiers tirs. Avec la montée des tensions, de nouveaux protagonistes sont apparus. Un jour, vers le 15 février, Mamoulachvili est venu en personne dans notre tente. Il y avait avec lui un autre homme en uniforme. Il nous l’a présenté et a dit que c’était un instructeur, un militaire américain. »

L’américain s’appelle Brian Christopher Boyenger. C’est un ancien officier et tireur d’élite de la 101e division aéroportée des États-Unis. Après Maïdan, il se déplacera sur le front du Donbass, où il combattra dans les rangs de la Légion géorgienne. « Nous étions toujours en contact avec ce Brian, qui était un homme de Mamoulachvili. C’était lui qui nous donnait les ordres. Moi, je devais suivre toutes ses instructions. »

Les premiers soupçons de la présence d’armes à feu dans les rangs des manifestants impliquent Sergueï Pachinski, un leader de la place Maïdan, devenu ensuite président du Parlement de Kiev. Le 18 février, est apparu du coffre d’une voiture arrêtée par les manifestants un fusil mitrailleur avec une lunette de précision. Quelques secondes après, Pachinsky est arrivé et a demandé qu’on laisse passer cette voiture. Le 1er avril, les militants du groupe d’extrême droite Pravy Sektor quittent Kiev, en emportant d’étranges sacs dans lesquels, prétendent-ils, se trouvent des instruments de musique.

« À cette époque, tous les chefs de l’opposition se trouvaient régulièrement à l’hôtel Ukraine. Pachinski et trois autres personnes, parmi lesquelles se trouvait aussi Parassiouk, ont apporté à l’hôtel les sacs avec les armes. Ce sont eux qui les ont aussi apportées dans ma chambre. » Ce Parassiouk, reconnu par Koba, est Volodimir Parassiouk, un des leaders de la manifestation de la place Maïdan. Quelques jours plus tard, il deviendra célèbre en lançant un ultimatum menaçant de destituer manu militari le président Viktor Ianukovytch. « Si avant demain 10 heures, vous ne demandez pas officiellement la démission de Ianoukovytch, nous vous attaquerons avec des armes… C’est juré ! »

Lorsqu’est arrivé Mamoulachvili, je lui ai également demandé « — Qu’est-ce qui se passe ? À quoi servent ces armes ? Tout va bien ? » « — Koba, les choses sont en train de se compliquer, nous devons commencer à faire feu », m’a-t-il répondu. « Nous nous ne pouvons pas attendre des élections présidentielles anticipées. » J’étais là, à l’hôtel Ukraine. Le 18 février, quelqu’un a apporté des armes dans ma chambre. Dans cette chambre, il y avait deux Lituaniens avec moi. Ce sont eux qui ont pris les armes.

Mamoulachvili est arrivé à l’hôtel et nous a expliqué qu’il y aurait une fusillade, à un autre endroit, le matin suivant. Il n’était pas seul, il était avec Brian. Avec eux, il y avait aussi une autre personne que je ne connaissais pas. Si je me souviens bien, cela devait être le 15 ou le 16 février. Pachinski nous a ordonné de rassembler nos affaires, et nous a emmené dans le palais du Conservatoire. Je suis entré dans le palais
avec l’ensemble de mon groupe. Pachinski est arrivé avec d’autres personnes. Tous étaient masqués. En voyant leurs sacs, j’ai compris tout de suite qu’ils étaient armés. Ils ont sorti les armes de leurs sacs et les ont distribuées aux groupes présents.

Seul Pachinski s’exprimait. C’est lui qui donnait les ordres. Il nous expliqua que les Berkout, les forces spéciales de la police, risquaient de donner l’assaut au bâtiment. Il disait que nous devions résister coûte que coûte. On ne nous avait pas dit qu’il fallait tuer des personnes. Nous devions tirer afin de créer du chaos et de la confusion. »

« Bon sang, tu as entendu ? Ce sont des tirs ! Sois prudent ! Il y a un autre blessé. Ces fils de p….. sont en train de tirer ! De là-bas, de là-bas. — De l’hôtel Ukraine, c’est ça ? — Oui, de cette terrasse. Les salauds, ils sont en train de nous tirer depuis l’hôtel Ukraine. Bang ! Puis un autre Bang, comme ça. Un tir puis une pause. Ça venait de l’autre côté de l’hôtel. »

« À ce moment-là, j’ai entendu des tirs qui venaient de la chambre d’à côté. Au même moment, les Lituaniens ont ouvert la fenêtre. L’un d’eux a tiré par la fenêtre tandis que l’autre l’a refermée après. Je ne réussissais pas à comprendre ce qui se passait. Pachinski criait à tout le monde de se tenir prêts, de prendre les armes et le reste du matériel. Alors on s’est tous levés et on lui a donné les instructions. Nous devions tirer par à-coups de deux ou trois. Nous avons tous commencé à tirer deux ou trois coups à la fois. Pachinski se déplaçait d’un groupe à l’autre, et il y avait toujours près de lui cet homme plus jeune, celui qui s’appelait Parassiouk. Nous n’avions pas vraiment le choix, on nous avait donné l’ordre de tirer soit sur les Berkout, la police, soit sur les manifestants, sans faire de différence. C’est pour cela que j’étais complètement terrifié et stupéfait. Alors que depuis les étages supérieurs de l’hôtel Ukraine on tire sur la foule, les manifestants de la place Maïdan se sont réfugiés dans l’hôtel. C’est ainsi que les victimes se sont retrouvées à côté de leurs assassins. À l’intérieur, c’était un tel chaos qu’on ne comprenait même pas qui était qui. Il y avait plein de gens. »

Dans le salon recouvert de cadavres, de sang et de blessés, une caméra filme des hommes armés qui s’éloignent après avoir tiré sur la foule. « C’était un cauchemar, c’était terrible. Quand nous sommes sortis de l’hôtel Ukraine, dans la rue, il y avait des incendies et des policiers blessés. Il y avait des scènes terrifiantes. Nous avons abandonné les armes là. L’ordre était de tout laisser et de partir, de quitter le bâtiment le plus vite possible. On entendait des cris, il y avait des morts et tout autour beaucoup de blessés.

Ma première et seule pensée a été de m’en aller rapidement avant que je sois repéré, autrement ils m’auraient réduit en pièces sur place. Quelqu’un criait déjà qu’il y avait des tireurs. Je savais bien de quoi ils parlaient. Et puis j’ai vu des morts, tous ces blessés qu’on emportait et j’ai repris mes sens. À ce moment-là je n’avais pas encore réalisé, je n’étais pas prêt. Mais après j’ai compris. Nous avions été utilisés. Utilisés et piégés. La décision de parler, de tout raconter, je ne l’ai pas prise tout de suite. Elle a mûri lentement avec le temps. En vérité, il n’y a aucun motif pour m’inculper. On ne peut m’accuser de rien selon les bases légales de mon pays. Et de toute façon je suis un soldat, je n’ai peur de rien, pas même de mourir. »

« — Ton scoop, Gian Micalessin, montre que ce sont elles, les fake news, les fables selon lesquelles c’est la révolution de la place Maïdan qui a fait sauter le méchant président pro-russe sans les armes et par les réseaux sociaux. C’est une tout autre histoire qui s’est passée sur cette place ». « — Malheureusement cette fake news, comme tu dis, était la vérité officielle, cette vérité officielle qu’on nous a servi pendant au moins quatre ans, et qui nous a coûté très cher à nous, les Italiens. Embargo, et risque de guerre ». « — Mais alors, derrière ces tireurs que tu as rencontrés, qui disent ne pas avoir peur pour leur vie parce que ce sont des soldats, en réalité, comment peut-on croire qu’ils n’avaient pas compris, naïvement, avoir été les instruments d’une révolte qui ne leur appartenait pas ? »

« — Eh bien, ils pensaient seulement accomplir un travail. Il y a eu une révolution semblable, la soi-disant révolution rose en Géorgie, à laquelle ils participèrent sous les ordres de Saakachvili. Celle-là s’est conclue
de manière pacifique. Donc ici aussi ils ont pensé jusqu’au 18 et 19 qu’ils n’auraient pas à prendre les armes, que tout pouvait se dérouler comme une simple révolte. Ces jours-là, clairement, quand la médiation européenne a décidé de faire des élections anticipées pour voir ce que voulait le peuple, les chefs de l’opposition en décidèrent autrement. »

« — De massacrer leur propre peuple pour créer une révolte ? » « — C’est ce qu’ils nous apprennent dans ce film ». « — Incroyable, vraiment. Merci Gian Micalessin ». « — Merci à vous. »


La version des Snipers sur le massacre de Kiev : « Les ordres venaient de l’opposition »

Source : Gian Micalessin, Il Giornale, 15/11/2017

« Ils ont tous commencé à tirer deux ou trois coups à chaque fois. Cela à duré de 15 à 20 minutes. Nous n’avions pas le choix. On nous a donné l’ordre de tirer tant sur la police que sur les manifestants sans faire de différence. »

« J’étais totalement stupéfait. » C’est ainsi que le Géorgien Alexander Revazishvilli se remémore la fusillade tragique du 24 février 2014, à Kiev quant un groupe de mystérieux tireurs ouvrirent le feu sur la foule et sur les policiers, massacrant plus de 80 personnes. Ce massacre a horrifié le monde et changé le destin de l’Ukraine en forçant la fuite du président pro-russe Viktor Ianoukovytch accusé d’avoir organisé la fusillade. Mais ce massacre a également changé le destin de l’Europe et de notre pays en déclenchant la crise menant aux sanctions contre la Russie de Poutine. Sanctions qui sont revenues en boomerang sur l’économie italienne.

Les confessions de Revazishvilli et des deux autres Géorgiens – recueillies par l’auteur du document « Ukraine, les vérités cachées » diffusée ce soir à 23h30 sur Matrix, Canal 5 – révèlent une toute autre vérité bien déconcertante. Celle d’un massacre ourdi et exécutée par la même opposition qui a accusé Ianoukovytch et ses alliés russes.

Revazishvilli et ses deux compagnons – rencontrés et interviewés dans le documentaire – sont un ancien membre des services de sécurité de l’ex-président géorgien Mikheil Saakachvili et deux ex-militants de son propre parti. Recrutés à Tbilisi par Mamuka Mamulashvili, le conseiller militaire de Saakashvili, ils sont chargés d’appuyer – avec d’autres volontaires géorgiens et lituaniens – les démonstrations en cours à Kiev, moyennant une prime de cinq mille dollars chacun.

Munis de faux passeports, ils arrivent en Ukraine pour coordonner les démonstrations et pour provoquer la police ukrainienne, initialement sans utiliser d’armes. Celles-ci entreront en scène le 18 février et seront distribuées entre les différents groupes de Géorgiens et de Lituaniens par Mamulashvili et par d’autres dirigeants de l’opposition ukrainienne. « Chaque sac contenait trois ou quatre armes, il y avait des pistolets Makarov, des fusils mitrailleurs AKM, des carabines ainsi que des paquets de cartouches ». Le lendemain Mamulashvili et les chefs des protestataires expliquent aux volontaires qu’ils devront affronter un assaut de la police dans le palais du conservatoire et dans l’hôtel Ukraïna.

On leur explique que, dans ce cas, il faudra tirer sur la place et semer le chaos. Mais un des protagonistes reconnait avoir reçu une autre explication plus exhaustive. « Quand Mamulashvili est arrivé, je le lui ai également demandé. Si les choses se compliquent, alors nous devrons commencer à tirer » – m’a-t-il répondu. « Nous ne pouvons pas aller aux élections présidentielles anticipées. Mais sur qui devons-nous tirer ?, lui ai-je demandé. Il m’a répondu que le qui et le où n’avaient pas d’importance, il fallait tirer partout afin de créer le chaos ».

Cela n’avait pas d’importance si nous tirions sur un arbre, une barricade ou sur ceux qui lançaient des cocktails molotov. Un autre volontaire le confirme : ce qui comptait était de semer la confusion. « J’entendais des hurlements », confesse Alexander – il y avait de nombreux blessés. Ma seule préoccupation était de partir aussi vite que possible avant qu’ils ne me détectent. Autrement, ils m’auraient mis en pièces. Quelqu’un criait déjà qu’il y avait des tireurs d’élite. Quatre ans après les faits, Alexander et ses deux compagnons disent n’avoir pas encore reçu la moindre récompense, raison pour laquelle ils ont décidés de dire la vérité sur ceux qui les ont utilisés et abandonnés. « Sur le moment je n’ai pas réalisé. Je n’étais pas prêt. Puis j’ai compris. Nous avons été utilisés et piégés. »

Source : Gian Micalessin, Il Giornale, 15/11/2017


Comme rappelé dans le reportage, ce n’est pas la première fois que ces soupçons de scandale « d’attaque sous faux drapeau » à Maïdan ressort.

Nous avions ainsi présenté sur ce site en mars et avril 2014 :

1/ L’interception d’une communication en off entre un ministre estonien sur place, relatant les doutes à Catherine Ashton :

2/ ce beau reportage de la télévision allemande ARD :

3/ On a appris mi-mai 2014 que la plupart des balles mortelles ne venaient pas des forces de police et que la plupart des preuves (armes, balles, douilles, documents) avaient été perdues ou volées. (Source).



Au niveau des propagandes, on se rappellera ceci :

Pour « l’enquête sur les violences qui ont frappé le pays », on repassera, donc…

Tout s’explique : François Hollande avait une connexion mentale directe avec le peuple ukrainien et connaissait ses aspirations

2 mars 2014, BHL, deuxième adresse au Maidan

Peuple du Maidan !

Vous avez, à mains presque nues, fait reculer les miliciens Berkout.

Vous avez, seuls ou presque, mis en fuite Ianoukovitch.

Vous avez, avec un sang-froid digne des grands peuples, infligé une défaite historique à la tyrannie.

Et donc vous êtes, non seulement des Européens, mais les meilleurs des Européens.

Européens vous l’êtes, certes, par l’histoire ; mais aussi, désormais, par le sang versé.

Européens vous l’êtes, certes, parce que vous êtes les fils de Voltaire, de Victor Hugo et de Taras Chevchenko ; mais vous l’êtes aussi parce que, pour la première fois, ici, sur le Maidan, des jeunes sont morts avec, entre les bras, le drapeau étoilé de l’Europe.

On a voulu vous calomnier.

On a dit que vous étiez les continuateurs de la mémoire noire de l’Europe. Eh non ! C’est le contraire ! Ces vertus de résistance qui font le génie de l’Europe et qu’un grand Français, le Général de Gaulle, a portées à leur sommet, c’est vous qui les incarniez pendant ces journées sanglantes ; et le national-socialisme, l’antisémitisme, le fascisme qui furent la honte de notre continent étaient du côté de vos ennemis.

Je m’incline devant vos morts.

Je m’incline devant votre bravoure et vous dis plus que jamais : « bienvenue dans la Maison commune ». (Source)

La longue « martyrologie » des lecteurs du Monde

Une pièce de plus dans la longue « martyrologie » de l’information en France… ? (avec Piotr Smolar, envoyé spécial du Monde en Ukraine au moment des faits)

(Billet édité)

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Commentaire recommandé

Fritz // 20.11.2017 à 15h17

Au vu de ces témoignages qui confirment ce que nous savions déjà en 2014, nos pays doivent rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine putschiste. Ceux qui ont pris le pouvoir dans le sang, en chassant le président légitime, et qui ont attaqué le Donbass, mettant en péril la paix du continent européen, devraient faire l’objet de lourdes sanctions internationales.

Au lieu de cela, nos pays sanctionnent… la Russie… non mais je rêve ou quoi ?

Et l’autre décolleté qui pérore devant les militants de Svoboda, de Pravyi Sektor : « Ces vertus de résistance […], c’est vous qui les incarniez pendant ces journées sanglantes ; et le national-socialisme, l’antisémitisme, le fascisme qui furent la honte de notre continent étaient du côté de vos ennemis » (du côté de Poutine, ça va on a compris) !

Quelle inversion ! C’est orwellien, ou c’est diabolique ?
Une chose est sûre : à ce degré d’aveuglement, de complaisance dans le mensonge, l’Occident mérite sa perte.

152 réactions et commentaires

  • Michel Ickx // 20.11.2017 à 14h57

    On va s’amuser en revoyant les fausses nouvelles diffusées à l’époque, par nos medias fréquentables, décorés de pastille vertes par les décodeurs.

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    • Pierre // 20.11.2017 à 18h11

      Et n’oubliez pas le Venezuela. Là, les preuves ont été encore plus flagrantes.

        +76

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    • Surya // 20.11.2017 à 19h06

      piotr smolar, veronika dorman, allo ?

        +15

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      • Prométhée Enchaîné // 30.11.2017 à 12h23
        • Prométhée Enchaîné // 30.11.2017 à 12h38

          Sur la carte d’un des témoins on peut lire « Security Service of DefenD » (sic). Non seulement ça ne veut rien dire, mais un tel organisme n’existe même pas. Également l’expression « carry of THE weapons » est fausse. On dit « Carry of weapons ».

          Aussi, une information en cours de vérification montrerait que l’un des témoins était en prison au moment de Maïdan…

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          • Prométhée Enchaîné // 30.11.2017 à 12h40

            Si les médias n’en parlent pas, c’est 1/ parce qu’ils vérifient les infos (et oui ça met un peu de temps, surtout quand le « journaliste » qui a fait le reportage tient à garder bcp d’infos secrètes) 2/ qui en plus s’avèrent douteuses 3/ donc si ils en parlent ce sera seulement pour dire que ce reportage est bidon…

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            • Les-crises // 03.12.2017 à 11h04

              « Si les médias n’en parlent pas, c’est 1/ parce qu’ils vérifient les infos (et oui ça met un peu de temps) »

              Par chance, ils ont une énorme déontologie, et vérifient toujours tout comme ça (genre « Kadhafi massacre des civils désarmés ») 😉

              Sinon, un avis sur les propos de Piotr Smolar dans la vidéo ?

                +1

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        • Les-crises // 03.12.2017 à 11h02

          Merci, on va traduire ça au plus vite pour informer les lecteurs !

            +1

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    • CROCE // 22.11.2017 à 17h12

      Je conseille à tous les amoureux de la vérité, de retrouver le reportage vidéo qu’avait fait la chaîne allemande régionale ARD, sur la place du Maïdan, après les évènements.
      Cette chaîne télé était accompagnée d’experts balistiques, qui se sont intéressés aux tirs ayant traversé les nombreux arbres de la place.
      A l’aide de rayons lasers dirigés sur les orifices de sorties des projectiles, ils ont déterminé sans équivoque que les tirs provenaient du 9ème étage de l’hôtel Ukrainia, qui se trouve à l’opposé des bâtiments gouvernementaux.
      Or tout l’hôtel était aux mains de Pravy Sektor, une milice néo-nazie !
      Ils sont allés ensuite rencontrer le nouveau ministre de l’intérieur ukrainien.
      Quant ils ont fait part de leurs doutes sur l’origine des tirs, il ont eu droit à cette réponse laconique :  » nous enquêtons « .
      Bien entendu, il n’y a eu aucune suite !
      Mais votre reportage vidéo confirme ce que je savais déjà !
      Vous devez pouvoir obtenir la vidéo de la chaîne ARD, elle est très instructive !

        +22

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  • Doctorix // 20.11.2017 à 15h03

    Il me semble qu’il s’est passé la même chose en Syrie.
    Mais aussi en Libye, et partout où les USA veulent renverser le pouvoir en place.
    On tire sur les policiers et sur la foule, et on attend la suite.
    Ou bien on descend un avion de passagers civils et on accuse les Russes.
    Qui ça pourrait encore surprendre?
    Et quelle diffusion donnera-t-on à cette information capitale?
    Malheureusement ce tireur n’a pas intégré la notion de désobéissance civile.

      +113

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    • Michel Ickx // 20.11.2017 à 18h24

      Oui Doctorix,
      en Syrie et en Libye, mais aussi lors de la première révolution contre Chavez, avant que le peuple vienne le réinstaller.

      Curieuse coïncidences des révolutions de couleur n’est-ce pas?

        +40

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    • tortueux // 20.11.2017 à 22h00

      Désobéir à un ordre illégal est légal, au moins en France, mais dans certaines circonstances c’est risquer de se prendre une balle dans la tête sur le champ. En tout cas, mieux vaut se préparer intellectuellement à un tel refus, y compris dans notre pays, plutôt qu’y être confronté au dernier moment et dans un stress intense.

        +15

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      • LEVACHER // 22.11.2017 à 22h41

        Oui c’est fort exact et le commissaire Helric FREDOU en un bel exemple.
        Sa mere sa soeur refuse la mascarade de son pseudo suicide.

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    • Booster // 21.11.2017 à 15h15

      Pas tous les partis aux US. Les personnes usant de ces « subterfuges » ont un profil type qd même.

        +1

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    • bluerider // 24.11.2017 à 16h24

      le reportage de Stephane Malterre qui montre des images de la marche pacifique des oliviers (pas Berruyer, dommage…) vers Damas, est à cet égard une monstruosité. Ce journaliste véreux ne manque pas de souligner qu’on entends alors soudain des armes automatiques crépiter et tuer des civils… sans se poser la question de l’identité des tireurs, comme si, contexte à charge aidant, le téléspectateur devait forcément comprendre qu’il s’agissait de l’armée ou des services secrets syriens… Malterre n’a pas dit de mensonge, s’est couvert au cas où, mais laisse très fortement planer le mensonge. Si cela n’est pas de la propagande, alors qu’est-ce que c’est ? (Daniel Leconte and co en sont coutumiers, de vrais néo-cons que je ne qualifierai pas davantage ici sinon le modérateur va me modérer…)

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  • Catherine // 20.11.2017 à 15h16

    Et bien voilà Olivier, justice vous est rendue.

    Et à tout ceux qui s’ingéniaient à répendre la vérité (qui tôt ou tard finit toujours par éclater).

    Smolar devrait rendre son tablier, quand on ne sait pas faire un métier, on ne le fait pas.

      +57

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    • kasper // 20.11.2017 à 22h54

      Il est a craindre que Smolar sache parfaitement faire son métier. Seulement, celui ci n’est pas de nous informer.

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  • Fritz // 20.11.2017 à 15h17

    Au vu de ces témoignages qui confirment ce que nous savions déjà en 2014, nos pays doivent rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine putschiste. Ceux qui ont pris le pouvoir dans le sang, en chassant le président légitime, et qui ont attaqué le Donbass, mettant en péril la paix du continent européen, devraient faire l’objet de lourdes sanctions internationales.

    Au lieu de cela, nos pays sanctionnent… la Russie… non mais je rêve ou quoi ?

    Et l’autre décolleté qui pérore devant les militants de Svoboda, de Pravyi Sektor : « Ces vertus de résistance […], c’est vous qui les incarniez pendant ces journées sanglantes ; et le national-socialisme, l’antisémitisme, le fascisme qui furent la honte de notre continent étaient du côté de vos ennemis » (du côté de Poutine, ça va on a compris) !

    Quelle inversion ! C’est orwellien, ou c’est diabolique ?
    Une chose est sûre : à ce degré d’aveuglement, de complaisance dans le mensonge, l’Occident mérite sa perte.

      +165

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    • Jean // 20.11.2017 à 17h31

      « rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine putschiste »

      Pourquoi veus tu rompre les relation avec l’esclave, il faut rompre avec le patron, donc avec les USA et non avec les Ukro…

        +80

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      • Alfred // 21.11.2017 à 00h53

        Ou alors on retient les leçons de nos dernières gamelles (comme la syrienne) et on évite d’affaiblir son propre jeu par des enfantillages. Rompre les relations diplomatiques avec nos ennemis c’est juste enlever une arme dans notre arsenal au sens large.

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    • Zevengeur // 20.11.2017 à 18h05

      Pour l’instant, je dis bien pour l’instant, aucun espoir de voir nos gouvernants atlantico-européistes béats prendre des positions politiques conformes à la réalité des choses.

      L’une des raisons en est que d’abord ces derniers sont au pouvoir (!), et qu’ensuite ils se sont entourés de deux catégories d’individus :
      1) Ceux qui croient aux aberrations qu’ils professent (les idiots utiles)
      2) Ceux qui sont incapables de développer une opinion personnelle mais qui sont prêts à tout pour « faire carrière » (les médiocres zélés)

      Cette situation a été très bien théorisée par Alain Deneault dans son ouvrage « La médiocratie ».
      Pour vous faire une idée, regardez la vidéo ci-après :
      https://www.youtube.com/watch?v=Kus6n75VbAk

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    • Louis JULIA // 24.11.2017 à 08h14

      Eh bien, c’est raté pour rompre quoi que ce soit avec l’Ukraine: Collomb vient d’annoncer que notre police allait entraîner la police ukre.

        +3

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  • Fritz // 20.11.2017 à 15h31

    Olivier Berruyer, la voix de celui qui crie dans le désert…

    Gian Micalessin aussi : une recherche rapide, avec son nom et les mots-clés « strage di Kiev » (massacre de Kiev) révèle que seul « il Giornale » a fait connaître son émission.

    La dictature, c’est : ferme ta gueule ! La démocratie, c’est : cause toujours !
    Et la démocratie otanisée : ta gueule, sale complotiste !

      +93

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    • rosecestlamort // 20.11.2017 à 16h01

      t’inquiete, les ordis de la DGSI et de la NSA doivent bosser dur sur Gian Micalessin , nulle doute qu’on apprendra sous peu qu’il a joué avec des petits soldats de plomb nazis dans son enfance 🙂

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      • Subotai // 22.11.2017 à 18h06

        Ou qu’il a mis une main aux fesses d’une collègue, ou qu’il a touité de l’antisémitisme, ou fait une déclaration homophobe…etc 🙂

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    • Nicolas // 20.11.2017 à 16h13

      Canale 5 et Il Giornale : Berlusconi héros de la liberté d’expression, comme quoi on a parfois des bonnes surprises là où on ne les attends. Et en réalité, ce n’est pas la première fois que ses médias dénoncent des réalités qui dérangent les atlantistes.

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      • Eric83 // 20.11.2017 à 16h53

        Merci pour la traduction de cette vidéo extraordinaire.
        Elle « sort » fin 2017 et cela ne relève pas du hasard ni le fait qu’elle ait été diffusée sur une chaîne appartenant au groupe Berlusconi.
        Des élections vont bientôt avoir lieu en Italie et il semble que les partis anti-UE et anti-euro soient devant le parti pro-UE et pro-euro au pouvoir.
        Rien de tel pour gagner les élections que de montrer au peuple ce qui s’est vraiment passé en Ukraine, les mensonges de l’UE et des USA et les conséquences, notamment l’embargo contre la Russie qui affecte l’Italie comme d’autres Etats de l’UE.

        Ces révélations devraient faire également réfléchir sur les conséquences possibles de la décision de la Commission Européenne d’accorder un « régime » sans visa aux Géorgiens et aux Ukrainiens.

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        • tepavac // 20.11.2017 à 19h22

          « Ces révélations devraient faire également réfléchir sur les conséquences possibles de la décision de la Commission Européenne d’accorder un “régime” sans visa aux Géorgiens et aux Ukrainiens. »

          Malheureusement c’est l’inverse qui passera, de façon à créer plus de chaos et de masquer leurs échecs, leurs manigances et leurs crimes.

          Ces alchimistes du nouvel ordre mondiale, ce n’est pas des Russes qu’ils ont peur, mais de leurs populations.

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    • Gwen // 20.11.2017 à 16h18

      En démocratie, on peut dire la vérité sans rien craindre tant qu’on est ignoré. Après….

        +19

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    • Anatole // 22.11.2017 à 12h56

      Il Giornale, Canale 5, soit l’empire médiatique de Berlusconi. Le signe clair que ce dernier entend renouer des relations normales avec la Russie. Une très bonne nouvelle, hormis le fait qu’il risque de revenir au pouvoir l’année prochaine.Mais ça sera toujours mieux que Renzi.
      Il me semble que c’est la principale leçon qu’on peut tirer de cette révélation qui n’en est pas vraiment une pour ceux qui étaient déjà au courant, hormis pour ce qui concerne l’identité des snipers et l’implication du bouffon géorgien.
      En tous cas on ne peut que saluer le travail de Micalessin et du blog d’OB.
      On peut aussi constater que la vérité n’est pas venu des télévision publiques mais des médias privés.

        +7

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  • Louis Robert // 20.11.2017 à 15h33

    Je suis d’avis que nous ne devons plus nous étonner de rien. Absolument rien. À moins d’être arrivés sur terre tout récemment seulement, en provenance de Pluton.

    Je me permets de prédire, à supposer que ce soit encore nécessaire auprès de ce public averti, que considérant le régime de tromperie, de mensonges, de propagande, de censure, de changements de régimes et de répression que l’on instaure, la mort de toute forme de démocratie et le pourrissement des institutions politiques, sociales et culturelles, les destructions, les réfugiés, les morts, par millions, sous l’Empire ces choses ne feront qu’aller de mal en pis. Non pas à cause de la “Russie-Russie-Russie” (ni de la Chine…), mais bien de notre délectation tenace à détourner le regard et à profiter de la situation dans le confort et l’indifférence, sous l’effet de notre soma quotidien… à « microdoses », dans le meilleur des mondes.

      +28

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  • Nicolas D. // 20.11.2017 à 15h36

    Merci Olivier pour avoir déniché ce reportage. Il n’y a que sur Les Crises qu’on peut trouver ce type d’info. Et comme tu le dis : l’idée n’est pas de trancher définitivement le débat (qui est tout de même ouvert depuis 2014) mais de réclamer une vraie enquête des grands médias sur le sujet de ces fusillades. Mais elle ne viendra pas car ni la presse, ni les gouvernements occidentaux ne pourraient supporter une autre vérité que la leur sur ce sujet.

    Rappelons à toutes fins utiles que le patron « militaire » des manifestants sur Maïdan était Andrey Paruby, un nazi notoire, qui est aujourd’hui le président du parlement ukrainien.

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    • hervé 06 // 21.11.2017 à 10h24

      @Nicolas D.

      Le rappel du nom de Andriy Paroubiy est effectivement utile (élu président de la Rada le 14/04/2016), car le témoin géorgien insiste lui sur un Sergueï Pachinski, devenu (sic) Président du parlement de Kiev, qui semblait alors « driver » les snipers à l’hôtel Ukraïna.
      Il n’y a pas de parlement de Kiev, seulement la Verkhovna Rada Oukraïny (la Rada) : c’est donc bien du même bonhomme dont il s’agit, élu ensuite à ce poste, mais le nom est faux (cité plusieurs fois)
      Cela n’est pas relevé, ni corrigé, dans le commentaire ; c’est bien dommage…

        +3

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  • Pastounak // 20.11.2017 à 15h54

    L’omission? Ce n’est pas un concept.. Vous ne pensez pas?

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  • christian gedeon // 20.11.2017 à 16h03

    Nous y voilà…personne,à part les « c;;s » n’ jamais douté de l’intervention de la « force orange  » en Ukraine…mais bon,pour le moment,les situations sont figées,et elles vont le rester un bon bout de temps…il y a vachement plus emmerdant…au MO,la nouvelle situation créée par la démission sans démission de Saad Hariri,et en France,un sujet loin d’être épuisé,celui de la collusion de certains intellectuels autoproclamés avec le salafisme…;même si sur les Crises,assez bizarrement,les sympathies semblent aller vers eux…vraiment bizarrement,et pour moi,de façon totalement inattendue…alors,l’Ukraine,pour le moment,çà me paraît juste être une façon de botter en touche.

      +1

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    • Les-crises // 20.11.2017 à 16h14

      Vous avez vu un soutien au salafisme sur ce site vous ?

      https://www.les-crises.fr/la-confrerie-des-freres-musulmans/

        +39

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      • Doctorix // 20.11.2017 à 19h58

        Est-ce que je peux tenter de replacer ce document sur agoravox, en vous citant comme source?
        J’y ai une bonne audience.
        Merci.

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        • Les-crises // 21.11.2017 à 00h04

          Bien sûr, à diffuser un max ?

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      • V_Parlier // 20.11.2017 à 21h59

        Je pense que Christian Gédéon fait allusion à la défense de Plénel (qui d’ailleurs est à l’opposé des Crises sur tous les sujets de politique internationale, y compris sur la Syrie). D’où son étonnement. Je pense que je traduis ainsi la pensée.

          +6

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        • Fritz // 20.11.2017 à 22h41

          Je le pense aussi, mais il aurait pu commenter le billet de Sapir contre Valls et Plenel, au lieu de minimiser la gravité de la crise ukrainienne.

            +6

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          • christian gedeon // 21.11.2017 à 09h30

            Mais je l’ai commenté et j’ai été modéré…le billet de Sapir,c’était le jugement de Salomon,le je renvoie dos à dos. Et çà aujourd’hui,ce n’est plus possible.Et puis franchement,Valls en socialiste national,faut quand même pas déconner,non? les mots ont un sens.

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            • TZ // 21.11.2017 à 15h29

              Justement, les mots ont un sens et il faudrait le dire à Valls pour qui seule sa parole semble donner du sens. On ne traite pas les gens d’islamogauchiste comme il le fait, surtout après sa sortie sur les whites/blancos, et son total déni de démocratie, à coups de 49.3.

                +11

              Alerter
        • Silk // 20.11.2017 à 22h46

          Enfin de là à y voir un rapprochement ou soutien au salafistes, la route est infranchissable.

            +4

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        • Les-crises // 20.11.2017 à 23h59

          Et donc, quand on est désaccord avec quelqu’un, tous les coups sont permis même les plus malhonnêtes ?

          Et quand il se fait lyncher, on regarde ailleurs ?

            +23

          Alerter
      • Silk // 20.11.2017 à 22h45

        Un grand merci à tous ceux qui ont collaboré à cette traduction. J’avais regardé la version italienne mais c’etait pas forcément simple à suivre.

        Bravo encore pour les efforts de ce site qui relaye nombre d’informations passées volontairement à la trappe.

          +22

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        • Barbe // 21.11.2017 à 19h35

          Je comprends l’italien.
          J’ai regardé l’émission. Merci, au passage, du lien.
          Je note l’insistance du motif de l’embargo (nommé deux fois par le présentateur), ce qui laisse à penser que l’Italie, ou certaines de ses élites, a cela comme motif.

            +7

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  • Krystyna Hawrot // 20.11.2017 à 16h17

    Magistral! Les hommes de Sakachvili se mettent à table! Il n’a pas le choix et eux non plus, ils n’ont plus ou aller pas envie de crever assassinés par les sbires du Pravy Sektor ou les services US en Europe. Qu’attends donc l’UE pour les arrêter et les interroger? Tiens, on ne se bouscule pas… Sinon, et c’est le sens de ce documentaire, ils vont peut etre se rendre à la Russie… Si la Macédoine les protège, et l’autre pays se peut etre la Bulgarie ou la Serbie, c’est un signal que les gouvernements de ces pays ont décidé de lacher Kiev, l’UE et coopérer avec la Russie sinon ces entretiens n’auraient pas ou avoir lieu à visage découvert.

      +29

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    • Alfred // 20.11.2017 à 16h47

      C’est ce que je me suis dit aussi. Serbie Bulgarie voire Hongrie pour le « pays de l’est ». C’est un jeu à plusieurs bandes et Berlusconi n’a pas digéré le sort qui lui a été fait.
      Bravo pour ce travail.

        +20

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    • moshedayan // 20.11.2017 à 17h46

      Je partage votre point de vue à 100% Ces Géorgiens se disent « On ne peut m’accuser de rien […] » Ils rêvent ! Au regard même du Droit International, ils sont condamnables à de lourdes peines (et du Droit de Guerre même : agissements de mercenaires, francs-tireurs etc…) Ils sont grillés et ils n’ont plus que l’énergie du désespoir, sachant qu’ils ne veulent pas s’expatrier à l’Ouest au risque de se faire « flinguer », »empoisonner », « suicider » etc… Leurs confessions ne changent rien pour les russophones qui suivaient le dossier, seulement des détails intéressants négociables – et seulement auprès des Russes ! Espèrent-ils de « discrets sauf conduits » ? Ils omettent bizarrement les Polonais (confondent-ils Polonais et Lituaniens ?).
      Aux intervenants, n’attendez absolument rien de l’UE qui a tout couvert à Kiev et couvrira tout encore ! N’oubliez l’équipe du président Hollande n’a pas lâché tout le pouvoir ! (Fabius…)

        +15

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  • Tripack // 20.11.2017 à 16h28

    Et ces empaffés de tireurs ne craignent ils pas des représailles en se montrant à visage découvert dans ce reportage?

      +7

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    • Paola // 20.11.2017 à 16h37

      Non. D abord comme ils le disent ils n ont pas peur de mourir.
      Et puis eux et nous savons que cette vidéo et cet article seront soigneusement ignorés par les grands médias. J espère tout de même que certains médias alternatifs vont les reprendre sur leur site!!

        +13

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    • Fritz // 20.11.2017 à 19h21

      Nos radios, au soir du 20 février 2014 : « les snipers du régime » avaient tiré sur la foule… Quand on voit ces trois Géorgiens, on doit compléter la phrase… Des snipers du régime de Saakachvili ?

      A propos : le cher homme, après avoir amarré la Géorgie dans le camp du Bien et pris une sévère déculottée en Ossétie, a offert ses services à l’Ukraine putschiste, mais l’Ukraine n’en veut plus. Du coup, il se retrouve apatride !

      Nanar-Henri Lévy devrait s’en occuper, lui proposer un rôle dans un nouveau chef-d’œuvre du cinéma. Après Le Jour et La Nuit, La Géorgie et L’Ukraine ?

        +17

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      • Baptiste // 22.11.2017 à 13h42

        Il me semblait qu’il avait obtenu le passeport ukrainien et un governorat – c’est fini ?

          +2

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    • TINA2019 // 20.11.2017 à 19h46

      il ya plusieurs points qui ne tiennent pas la route !

      – Quant à l’attitude des soit – disant tireurs d’élite géorgiens : S’ils sont de véritables tireurs d’élite et soldat , alors ils mentents . CAR, En tant que soldat, s’ils ont effectivement suivi un entrainement de tireur d’élite, et participé à plusieurs « campagnes » pour utiliser cette spécificité en tant que SOLDAT , ils ne peuvent pas « NE PAS COMPRENDRE CE QUI SE PASSE A UN MOMENT DONNE » —>; Ce n’est pas de la naîveté , c’est du MENSONGE VOLONTAIRE !!!! MAIS POURQUOI?? Dans quels buts? Quels sont les objectifs ?
      – ¨Pourquoi sortir CET EPISODE, MAINTENANT ? rechercher les options de réponses permet de trouver LES BONNES MOTIVATIONS DE CE REPORTAGE  » THEATRAL ».
      – Pour finir , ils disent qu’ils  » ont compris ce que les « AUTRES » disaient » ???? AH BON ????? Et c’est tout ???? Ils sont plus con que leurs bites ou quoi, à ce moment là ????
      Pourquoi cette chaîne de TV , et POURQUOI CE JOURNALISTE Nous sortent ces révélations en cette période ???? —->; Cherchons les différentes options de réponses pour trouver les 2 options qui devrons motiver nos recherches .

        +6

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      • Les-crises // 21.11.2017 à 00h05

        Je vous laisse faire le lien avec le reportage d envoyé spécial sur Robert Boulin qui n’ a eu aucun effet…

          +26

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        • Alfred // 21.11.2017 à 00h20

          L’ensemble du « mouvement » me fait penser à ce que décrivait varoufakis des « négociations » avec les ministres des finances europeens: « vous développez un discours construit et étayé devant des gens sensés être compétant et vous obtenez… rien. Aucune réponse. Des regards vides.  »
          Une certaine façon de « dire » non. Ce que vous dites n’existe pas. Vous n’existez d’ailleurs pas vraiment.

            +34

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        • TINA2019 // 21.11.2017 à 17h51

          Bsr! Effectivement , il y a certaines similitudes …. Mais également des différences majeures …
          – Personne n’est inquiété dans le REPORTAGE D’ENVOYE SPECIAL —> Donc , on peut « DIFFUSER » LE REPORTAGE ». Idem pour le présent REPORTAGE ITALIEN!
          SAUF, SAUF, SAUF si l’on s’en prend aux enfants et petit-enfants …. Mais là, Qui s’attaquera aux mêmes dossiers mais avec cette nouvelle approche. ALORS ?

            +2

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        • Dany // 22.11.2017 à 12h20

          J’aimerais beaucoup qu’avec vos méthodes d’analyse ( remarquables sur le
          11/9), vous vous penchiez sur les affirmations du Canard Enchaîné à propos de ll’affaire Boulin.Je n’ai pas compris où ça cloche.

            +1

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      • rolland // 22.11.2017 à 19h10

        TINA 2019, c’est marrant parce que quand j’entends le mot « Théâtral », je me remémore toujours le sentiment que j’ai, que toutes les options stratégiques du « grand capital » ou disons du « pouvoir mondialiste », a cadenassé toutes les alternatives populaires, citoyennes, celles du plus grand nombre….en commençant par l’essentiel, la nourriture pour ce qui est de la survie de tout le monde, et les informations pour ce qui est de la survie citoyenne !

          +3

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      • raloul // 23.11.2017 à 12h11

        Bonjour !

        Ce sont des mercenaires, et d’anciens soldats. Ils ont appris à obéir aux ordres d’une façon que seuls les militaires peuvent vraiment comprendre. Même sur un terrain confus, le mercenaire obéira aux ordres. Bien qu’il se rende compte de la confusion de tirer sur les deux camps, il va le faire, et réfléchir profondément bien plus tard.
        Vous affirmez qu’ils mentent, mais vous n’avez aucun argument, aucune base pour vos propos.

        Vous faites dans le complotisme sévère en suggérant que la diffusion d’un tel reportage obéit à un agenda. Peut-être que 3ans est le minimum pour que la situation decante, que les témoins puissent se protéger, que le journaliste ait pu rassembler assez de matériaux, et que la rédaction soit prête à prendre ce risque, etc…

        C’est louable d’apporter de la contradiction, mais j’apprécierais que vous le fassiez sur des bases solides.

          +3

        Alerter
  • Chris // 20.11.2017 à 16h53

    Il Giornale du groupe Mondadori, le groupe de presse italien le plus important du pays.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnoldo_Mondadori_Editore
    Dont la directrice est Marina Berlusconi, la fille de l’homme d’affaires et homme politique Silvio Berlusconi et de sa première épouse, Carla Elvira Dall’Oglio…

    Silvio Berlusconi est de retour en politique et le fait savoir par ses médias.
    Celui qui s’était fait débarquer par Prodi, Sarkosy, Merkel et Barrosso !
    Les Italiens auraient donc décidé de se battre ?
    Eux qui ont vu leur major ENI évincé de Libye, dont l’économie plonge à cause de l’euro et de la politique d’austérité imposée par Bruxelles et sa cheftaine Merkel, dont le pousset Renzi façon Tsipras a fait long feu…
    http://www.lalibre.be/actu/international/federico-romero-les-comportements-de-certains-pays-vont-finir-par-reduire-l-ue-a-une-coquille-vide-575d440835705701fd84c1d2
    Voilà qui nous promet des soirées fort intéressantes (élections générales le 20 mai 2018), et re-élections en Allemagne après le fiasco de Merkel de former une coalition.

      +26

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    • francois Marquet // 21.11.2017 à 19h07

      Il y a bien sûr une dimension économique qui pousse les italiens à demander la levée des sanctions antirusses, et les industriels qui soutiennent Berlusconi doivent apprécier ce reportage qui va dans le sens de leurs demandes.
      D’ailleurs le présentateur insiste sur ce point économique.
      Berlusconi, fin politique, surfe sur la vague, d’autant que cette fois ses intérêts et la morale s’accordent.
      Ceux qui doivent également apprécier la diffusion de ces révélations sont les Novorusses qui ont refusé la prise de pouvoir par l’extrême droite et l’éviction anticonstitutionnelle d’un président fraîchement élu pour qui ils avaient massivement voté.
      Les révélations sur les snipers de Maidan légitimisent leur sécession.
      On attend avec impatience les confessions des tueurs d’Odessa,
      ainsi que celles des membres de l’équipe qui a tiré un BUK sur le MH17.
      Le vent tourne, tout peut arriver.

        +13

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  • jacqueshenry // 20.11.2017 à 17h11

    L’information a été divulguée le 17 novembre 2017 par Washington’sBlog :
    http://www.washingtonsblog.com/2017/11/participants-2014-ukrainian-cup-confess.html
    Ce serait intéressant que Fox ou CNN la reprennent, on peut toujours rêver !

      +13

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    • moNoNom // 20.11.2017 à 20h37

      Qu’est-ce qu’un blog personnel (washingtonsblog.com) a à voir avec Fox et CNN ?

      C’est une question légitime.

      Merci.

        +3

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  • Pierre Tavernier // 20.11.2017 à 17h14

    « Elle parle en tant que médecin, elle dit que l’écriture est la même, le type de balles est le même »
    Sans vouloir remettre en cause le travail des traducteurs, que je remercie chaleureusement, la traduction ne devrait-elle pas être :
    elle dit que la signature (des balles) est la même ?
    Merci mille fois à l’équipe pour le travail accompli ce WE

      +7

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    • Pierre Tavernier // 20.11.2017 à 17h26

      Je viens de regarder la vidéo et effectivement le type dit bien « handwriting », mais je pense que dans le contexte le terme « signature » serait plus approprié.

        +7

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      • tepavac // 20.11.2017 à 19h38

        Il s’agit de balistique Pierre, signature balistique, ou emprunte.
        Tout ceci nous le savions déjà sur les crises depuis 2014…..

        Cela fait deux mois que je félicitais O.B. pour avoir cloué le bec aux « fackniouseurs » du monde et de retrouver le rang qui est le sien.

          +10

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        • Pierre Tavernier // 20.11.2017 à 23h40

          Nous sommes d »accord.
          Mais on dit « empreinte » et non « emprunte ».
          Cordialement.

            +6

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          • Dominique // 21.11.2017 à 13h35

            Mais on dit “empreinte” et non “emprunte”.

            Seul les heureux habitants du sud de la France font bien la différence entre les deux sons, d’où leur étonnement lorsque ceux du nord font cette confusion.

              +7

            Alerter
  • basile // 20.11.2017 à 17h19

    les paris sont ouverts :
    .
    .
    .
    1) ce sera étouffé
    2) ce sera minimisé, car il faut souffrir pour être beau. Une espèce de mal nécessaire pour apporter la démocratie en Ukraine, lui apporter le bonheur occidental.
    3) les sanctions contre la Russie ne seront pas supprimées, car on vous sortira l’ingérence dans les élections, la Syrie, le missile qui a abattu le vol MH17 etc

      +25

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  • Georges Clounaud // 20.11.2017 à 17h39

    Je pense en ce moment à nos amis des décodeurs qui , une nouvelle fois, vont devoir déborder d’imagination pour diffamer Olivier.
    Certes ils pourront essayer une manoeuvre de type reductio ad putinum mais celle-ci sera aussi efficace qu’un bombardement des forces de la coalition du « camp du bien » sur une position de daesh.
    Face au principe de réalité, toute tentative de travestir la vérité même avec le maquillage le plus putassier qui soit est vaine. Elle ne servira in fine qu’à mettre en évidence l’indicible grossièreté de ces esthéticiens d’opérette dont le ridicule pourrait nous faire nous gausser s’ils ne cherchaient pas à nous cacher les crimes les plus abjects.
    Le « roi » à de plus en plus de difficultés à cacher sa nudité affligeante. Ce spectacle est pitoyable. Amis sans-dents abrégeons ses souffrances et reprenons tous ensemble : Â poil ! Â poil !

      +41

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  • Adéchoix // 20.11.2017 à 18h18

    Allo bhl, une pièce de théâtre pour cet hiver ? Moi j’ai le titre  » hôtel Ukraine  » , prend vite ta plume pour écrire ton maux.

      +13

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  • larmec // 20.11.2017 à 19h21

    Bonsoir, En fin de compte l’histoire repasse les mêmes plats. Au XVIII éme siècle au temps des lumières ils avaient leurs bhl, Rousseau et Voltaire. D’autres ont suivi, mais une fois de plus la diplomatie des pays qui ont déclenché les deux dernières boucherie mondiale, s’amusent avec le destins des populations pour le plus grand bien du marché.
    Que ce soit les accords Sykes Picot des accords de Munich ou de Yalta, etc.
    Bon pour le coup, pas grave limite vu ce que raconte le rapport Meadows.
    A part ça quelqu’un à des nouvelles sympa??

      +3

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    • Raphaël // 20.11.2017 à 19h52

      Oui, il y a de nouveau du beurre dans les rayons, les chinois ont décidé de se mettre à l’huile d’olive.

        +16

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  • tchoo // 20.11.2017 à 19h24

    Mauvais temps pour BOL et ses copains, après le march8aux esclaves en Lubie, voilà sort l’udentit5des snipers du Maïdan.
    Ne comptez pas sur la presse de chez nous pour reprendre ces infos

      +5

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  • Lysbeth Levy // 20.11.2017 à 19h36

    Bah oui on attends les réactions « officielles » mais ça viendra d’un certain site « néocon » pour nous expliquer qu’encore ce sont de la « désinformation italienne ». Et oui ils sont sans honte nos « défenseurs de la VO » du MSM. Donc voilà ceux qui ont du sang sur les mains ne sont pas ceux que l’on a accusé tout suite après les faits, sans surprise la connexion géorgienne. Juste au moment ou Saakashvilli tente de prendre le pouvoir par la force en Ukraine, la parole de « ces amis » assassins se fait sur une télévision italienne.
    Bhl va devoir rebaptiser sa pièce de théâtre « Hôtel Géorgie » ..

      +10

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  • F C // 20.11.2017 à 19h45

    Déjà à l’epoque De ces événements une information circulait de la part d’un militaire géorgien que c’etait les hommes de Sakashvili qui avaient fait le coup , mais je ne me souviens de quellle en était la source

      +3

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  • tepavac // 20.11.2017 à 19h50

    Pour ceux qui pensent que les crimes ont cessé en Ukraine contre les populations Russophones et plus généralement contre tous les opposants au régime
    https://www.youtube.com/channel/UCV7ERqInGC_t8ndBe5qozqA

      +10

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  • F C // 20.11.2017 à 20h21

    Ça existe déjà en version russe
    https://youtu.be/Vj2dpkARbdY

      +2

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  • Jiojio // 20.11.2017 à 20h31

    Un grand merci pour ce billet! Ceci apporte un peu d’espoir que les yeux de nos compatriotes se décillerront. En effet, le putsh/révolution démocratique – selon le point d’information où l’on se trouve (et non pas point de vue) avait fait l’objet de tellement de tapage à l’époque qu’il pourrait en retour changer quelques consciences parmis notre population anesthésiée. Et rendre justice aux gens sacrifiés et peuple Ukrainien spolié d’un avenir meilleur.

      +4

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  • Astrolabe // 20.11.2017 à 20h48

    Très beau travail ! Et de même que le colibri répond à l’éléphant qui fuit l’incendie en se moquant du petit oiseau avec ses gouttes d’eau « oui, je sais, je suis tout petit, mais au moins je fais ma part », ce travail portera ses fruits, demain ou après-demain.

      +10

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  • Catalina // 20.11.2017 à 21h29

    Si je ne me trompe pas, la femme de serguei, le journaliste enqueteur que l’on voit la vidéo allemande, Daria a été emprisonnée et est torturée dans les geôles de kiev, Ayant commencé une grève de la faim, elle vit un incroyable voyage dans l’horreur kievienne. La chaine youtube de Donipres venant d’être censurée, vous pourrez quand même trouver un reportage sur cette femme sur le site.Il suffit de cliquer sur le drapeau français et chercher un peu.

      +10

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    • Louis Joseph // 21.11.2017 à 03h48

      Catalina, les articles sur Donipress sont ceux de Christelle et ils sont également sur AgoraVox:
      « Une cour ukrainienne envoie Daria Mastikacheva dans un hôpital psychiatrique pour permettre au SBU de continuer à la torturer. »
      https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/une-cour-ukrainienne-envoie-daria-198771
      « Je n’ai plus la force d’endurer les humiliations et les tortures » – Darya Mastikasheva, prisonnière du SBU, est en grève de la faim.
      https://www.agoravox.fr/article198100

        +14

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      • Catalina // 21.11.2017 à 07h01

        bonjour, oui, je sais bien, je connais bien Christelle, je n’ai pas pensé à Agoravox, merci, Louis Joseph, de plus, on m’avait une fois reproché de mettre trop de de lien de Doni, alors que c’est la seule journaliste française qui vit à Donetsk, (tout comme moi)et le seul journal qui écrit en français et qui fait des analyses sur la situation.
        ;O)

          +15

        Alerter
  • rolland // 20.11.2017 à 22h54

    C’est du lourd cet article, et en même temps on s’en doutait !
    Allez cadeaux, un petit bijoux d’art « nouveau » : https://vimeo.com/242569435

      +3

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  • hellebora // 20.11.2017 à 23h45

    Et pendant ce temps-là, France Cu continue son job de « propaganda as usual » ! Ecoutez-moi ça, c’est à pleurer : https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-culturel/le-billet-culturel-lundi-20-novembre-2017

      +11

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  • rouille // 21.11.2017 à 00h37

    « Piotr Smolar
    Reporter
    Depuis septembre 2014, je suis le correspondant du Monde à Jérusalem. Je travaille au service international depuis 2007. Entre 2007 et 2014, j’ai couvert l’espace post-soviétique, les Balkans occidentaux et l’Europe orientale. Entre 2002 et 2007, j’ai occupé la rubrique Police au service « société ». »

    Je ne connaissais pas ce monsieur mais peut être y a t’il des intérêts en jeu pour affirmer que les manifestants n’avaient que des cocktails molotov comme défense dérisoire. Les manifestants devaient passer pour des oies blanches et des victimes du méchant président Ianoukovytch.

      +4

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    • willie // 22.11.2017 à 16h07

      Déjà avec des cocktail molotov on peu faire des grandes brulés et ils l’ont fait à Maidan,donc si Smolar les qualifie de moyens de défense dérisoires,il est tout juste complice de ces crimes.

        +2

      Alerter
    • Krystyna Hawrot // 22.11.2017 à 23h55

      Piotr Smolar est le fils d’Aleksander Smolar, fondateur de l’agence de Soros en Pologne, appelée la Fondation Batory. Monsieur Smolar défend les intérêts de sa famille.

        +9

      Alerter
  • Louis Joseph // 21.11.2017 à 03h42

    Pour rappel il y a 3 ans:
    « La vérité sur Maïdan – Par Jacques Sapir — 21 novembre 2014
    Un document a été présenté lors d’un séminaire le 1er octobre 2014 par le professeur Katchanovski[3], du département de Science Politique de l’Université d’Ottawa au Canada…
    Après une analyse très exhaustive des sources disponibles, sources qui proviennent quasi-exclusivement du camp des « pro-Maïdan » et des télévisions locales (Espresso TV, Hromadske TV, Spilno TV, Radio Liberty, et Ukrstream TV), Katchanovski aboutit à la conclusion irréfutable que des « snipers », des tireurs, ont opéré depuis le camp des manifestants et que les forces fidèles au Président Yanoukovitch n’ont fait que riposter. Une majorité des personnes tuées l’a été dans les tirs croisés qui sont alors survenus ou ont été victimes de tirs dans le dos, alors qu’ils faisaient face aux forces de l’ordre[4]. »
    http://arretsurinfo.ch/la-verite-sur-maidan/

      +20

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  • basile // 21.11.2017 à 04h37

    No News, Fakes News. Il manquait les Contre News : c’est fait !
    le jour même, 20 novembre, Médiapartisan publie ceci :

    « Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, injustement condamné pour s’être opposé à l’annexion de sa Crimée natale par la Russie »

    sinon, silence radio sur l’affaire. Dur en effet de dire que l’Italie a fait l’enquête que la France n’a jamais faite. Peut-être que les Italiens n’ont pas oublié que les bombardements sur Belgrad par l’Otan son partis de chez eux

      +16

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  • Homère d’Allore // 21.11.2017 à 07h00

    Justement, ce massacre lui a permis de retrouver une bonne place et le rôle que lui avait assigné ses commanditaires US.

      +2

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    • Boubanka46 // 21.11.2017 à 09h29

      Le reportage accuse Saakachvili d’avoir envoyer des militaires pour créer le chao en Ukraine.
      « C’étaient des Géorgiens envoyés par leur président géorgien de l’époque, Saakachvili, pour prendre part à l’opposition ukrainienne ».
      Le problème est qu’au moment des faits Saakachvili n’était plus président. Il était même en exil au états unis et recherché par la police de son pays.

        +1

      Alerter
  • Rond // 21.11.2017 à 09h23

    D’où que venaient les balles, elle avaient vocation à « accélérer » l’histoire, et dans le sens souhaité par certains « grands démocrates » pour qui, la vie des autres n’est rien, peau de balle.
    Nos vies sont encore suspendues à des événements de type assassinat de l’archiduc François-Ferdinand du 28 juin 1914. On sait la boucherie qui s’ensuivit.
    Curieusement, cette fois, nous avons échappé au pire ; pour l’instant, car le chaudron bouillonne toujours.
    Drôle de monde.

      +10

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  • Lysbeth Levy // 21.11.2017 à 10h08

    Dans pratiquement toutes les révolutions colorées il y a des snipers qui tirent sur les deux camps à la fois afin de les faire se battre (théorie de la bataille de chiens) Tony Cartalucci de Landdestroyer traduit ici l’explique : http://thalasolidaire.over-blog.com/article-point-de-vue-le-syndrome-du-tireur-d-elite-les-mysterieux-flingueurs-des-revolutions-colorees-28-04-72692290.html Tout ça pour faire « avancer l’agenda » donc le chaos ou là « il faut du sang » pour montrer au monde ( par les médias MSM) que le « tyran tuant son propre peuple » doit être destitué et là ils mettent des « responsables » de l’opposition (nazie en Ukraine) déjà prête a prendre le pouvoir.
    La technique est éprouvé depuis la fausse révolution roumaine qui est un des exemples connus suivis de nombreuses autres révolutions colorées de part le monde…
    source : http://landdestroyer.blogspot.fr/2011/04/color-revolutions-mystery-gunmen.html

      +17

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  • Haricophile // 21.11.2017 à 12h38

    Ils arrivent à me faire haïr le fait d’être Français ou Européen. Le « Camp du bien » est le camp du Diable : Celui qui divise.

    Il y a une grande règle qui s’applique dans la totalité des cas depuis un certain nombre d’année : Quand les gouvernement et les « medias » prônent « la démocratie et la paix » ils prônent la guerre et la servitude.

    Comme pour CBS News qui passe une heure à s’auto-congratuler « Mon Dieu, comme nous USA somme un grand et bon pays, comme nous sommes généreux de penser aux pauvres malheureux du Yemen http://bit.ly/2hUmx4h alors que les USA sont directement responsable d’une des plus terrible crise humanitaire de tous les temps. 300 enfants meurent par jour et c’est directement de leur responsabilité et extrêmement facile de stopper instantanément leur alliés d’Arabie Séoudite. CBS a à eux tous seul assez d’influence sur le gouvernement pour faire stopper ces horreurs, ils ne sont pas bons, ils sont complices de crime contre l’humanité.

      +20

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  • elhierro // 21.11.2017 à 13h21

    La conclusion logique est de considérer le Dombass comme la seule Ukraine respectant la justice et la légalité. Le gouvernement de Kiev étant putschiste, illégal et provoquant la guerre civile. Suggérons à BHL d’aller militer pour les légalistes de l’est …

      +12

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    • Catalina // 21.11.2017 à 18h12

      bhl ne serait jamais reçu ici !!! jamais !
      les Russes ont une très bonne mémoire.
      Les gens du Donbass sont plus « russes » dans l’âme qu’ukrainiens.

        +10

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  • idobox // 21.11.2017 à 17h28

    Attention, ce n’est pas parce que les grands médias sont très biaisés en parlant de Maïdan et de l’Ukraine que cette émission est fiable ou même honnête.

    Ce blog a le mérite de pointer les biais des médias occidentaux, en particulier le biais de confirmation qui permet de ne regarder que les preuves qui confirment nos opinions. Ne tombons dans le même piège quand on trouve une preuve allant dans l’autre sens.
    Et essayons de faire preuve de la rigueur intellectuelle que nous exigeons des médias.

    Par exemple, en passant 5m sur google, j’ai trouvé ce blog italien qui prétend que l’émission est truffée de fausses informations:
    https://www.stopfake.org/it/a-matrix-va-in-onda-la-disinformazia-russa/
    Je n’ai pas le niveau en italien pour tout comprendre, mais ça a l’air structuré et documenté. Et si quelqu’un sur ce site parle mieux italien que moi, j’aimerai qu’il nous dise si le contre-argument tient debout.

    Un fait étrange tout de même, l’info est peu reprise, que ce soit par un camp ou par l’autre.

    Tout ça pour dire qu’on ne peut pas faire aveuglément confiance à une vidéo qui va dans le sens de nos opinions, surtout quand elle émane d’une source aussi politisée que canale 5.
    Si les témoignages sont rééls, ou au moins crédibles, alors il sera temps de râler contre l’absence de traitement médiatique.

      +8

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    • sg // 21.11.2017 à 21h40

      Je suis également tombé sur stopfake en googlant pour obtenir plus d’infos sur cette news. Je ne parle pas italien non plus, mais via google translate, il semble qu’ils « démontrent » que 1- c’était les berkuts et non pas l’opposition qui était dans l’hotel Ukraine ; 2- la localisation spatiale de l’hotel Ukraine par rapport à la place n’aurait pas permis de produire les impacts de balles qu’il y a eu (les gens ont reçu les balles de face, alors que l’hotel est à l’arrière). Ils pointent aussi quelques erreurs chronologiques comme le fait que Sashkavili n’était pas président de la Géorgie au moment de Euromaidan.

      Après, c’est un blog extrêmement orienté pro-Ukraine et ils bashent non stop la Russie, donc bien entendu qu’ils ont des biais, mais ils ont tout de même avancé des arguments intéressants, qu’apparemment le magazine Matrix n’a pas su contrer (car dans l’article de stopfake, ils disent que Matrix n’a fait que dire de ne « pas croire » stopfake)…

        +3

      Alerter
      • tepavac // 22.11.2017 à 01h32

        Le 1 est un mensonge flagrant; 1- c’était les berkuts et non pas l’opposition qui était dans l’hotel Ukraine ;

        Le 2 n’enlève en rien les tirs provenant de l’hotel Ukraine, décrit par les opposants eux-mêmes sur le vif, filmés par différentes parties et recensé sur ce site même.

        Après savoir si c’étaient des géorgiens ou des E.T., quelles importance, puisque l’hotel était pleinement entre les mains de l’opposition.

        3, si nous envisageons, une manipulation de l’état, alors évidement le manipulateur aurait mis une armée en embuscade pour agir contre les opposants. Ce qui nous le savons, n’a jamais eut lieu.

        De toute façon, la discussion entre les véritables complotistes, Nulland et l’autre prédateur ne laisse aucun doute sur qui à organisé l’ingérence dans ce pays et qui à ce jour à fait quelques 20.000 victimes déclarées et une guerre mondiale évité de justesse.

        D’ailleurs avec le recul on peut s’apercevoir que la Russie ne fait que cela, éteindre tous les feux que les autres ne cessent d’allumer.

          +20

        Alerter
      • Scrib // 22.11.2017 à 09h54

        1- c’était les berkuts et non pas l’opposition qui était dans l’hôtel Ukraine

        Donc les manifestants et leurs têtes pensantes auraient délibérément se jeter dans un entonnoir ?
        L’hôtel Ukraine derrière, le parlement et d’autres bâtiments gouvernementaux devant…

        Même si cette assertion venait à être vrai (ce que tactiquement je doute) ca impliquerai une manipulation des organisateurs qui auraient alors volontairement envoyé les manifestants dans une situation quasi suicidaire (l’autorisation de tirer à balles réelles ayant été donnée)… manquait plus alors qu’une toute petite provocation pour allumé le brassier

          +2

        Alerter
        • TuYolPol // 23.11.2017 à 08h52

          Je ne comprends pas votre logique. Les manifestants étaient assez remontés pour en découdre avec une police armée, ce n’est pas une tactique de sécurité qui les a amenés là où ils étaient. Quant aux organisateurs, ils pouvaient ne pas savoir qu’il y avait des snipers, ou certains pouvaient le savoir et jouer le jeu des snipers. Les tireurs ont eu tous les ingrédients : les bons, les méchants, les médias, l’agenda du changement de régime … et les bonnes gens qui suivent le doigt et la baguette.

            +1

          Alerter
          • TuYolPol // 23.11.2017 à 10h03

            J’ai fait un contresens, mea culpa, en comprenant « berkut » comme milices d’extrême droite, alors que cela désigne les policiers.

              +1

            Alerter
    • tepavac // 22.11.2017 à 01h41

      vous ne trouvez pas suspect que ce blog « italien » recensant les fakenews,
      https://www.stopfake.org/fr/accueil/

      ne parle que des histoires Ukrainiennes????

        +6

      Alerter
      • wesson // 22.11.2017 à 11h52

        Rapidement, StopFake est une ONG Ukrainienne à peu près aussi transparente qu’un baril de pétrole, et qui néanmoins donne la liste de ses financiers:

        https://www.stopfake.org/fr/a-propos-de-nous/

        extrait:
        * Fond international « Renaissance » (division Ukrainienne de la Open Society Fundation – Soros)
        * « Fondation Nationale pour la Démocratie » (NED – un nez rouge de la CIA)
        * Ambassade du Royaume Uni
        * Ministère des affaires étrangères Tchèque

        Bref, les financeurs habituels des « révolutionnaires colorés »

          +19

        Alerter
        • Catherine // 22.11.2017 à 14h45

          Merci pour cette information.
          Ce forum est vraiment suivi par des talents dans la recherche de la vérité.

            +5

          Alerter
        • sg // 22.11.2017 à 16h16

          Bien entendu que c’est financé par des ONG de ce genre, ça saute aux yeux.

          Je n’ai jamais dis que c’étaient mes opinions, j’ai seulement rapporté de façon très partielle ce qui est décrit dans l’article de stopfake.

          Est-ce que quelqu’un qui sait lire l’italien pourrait se pencher sur l’article et faire un résumé plus précis de l’ensemble des arguments?

          Parce que, quelque soit nos convictions sur ce dossier, dire simplement « ah ça me semble peu probable que l’hotel Ukraine était investis par des militaires du gouvernement », ce n’est pas un argument bien probant.

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          • Barbe // 22.11.2017 à 17h25

            Je peux traduire un point :

            “I russi non sono mai stati accusati di aver sparato, sono stati accusati di aver appoggiato il Governo, però quella tesi di fronte alle testimonianze di questi tre non regge più” FALSO, la Procura Ucraina ha sempre accusato anche la Russia di aver partecipato al massacro.

            « Les russes n’ont jamais été accusés d’avoir tiré, mais d’avoir appuyé le gouvernement ; mais cette thèse ne tient plus face aux témoignages » Faux : les services de police (Procura : Préfecture) ukrainiens ont toujours accusé aussi la Russie d’avoir participé au massacre ».

            Je vous laisse apprécier le jugement.

              +2

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          • tepavac // 22.11.2017 à 21h55

            Sg, techniquement, je dis bien techniquement il est très difficile, voir impossible de prouver qu’une chose n’existe pas.
            C’est pourquoi ce genre de procédé est prohibé devant une instruction ou un procès. Du moins lorsque l’Institution n’est pas vérolé…

            Commencer à extrapoler sur des suppositions oiseuses, alors que tous les indices, les témoignages, les preuves enregistrées, la volonté affichés des parties est si outrageusement accusatoire à l’encontre d’un seul protagoniste, c’est faire preuve, quelques part, de légèreté.

            Je rappel les paroles de Lavrov en d’autres circonstance;
            « lorsqu’une personne s’habille en terroriste, parle comme un terroriste et agit comme un terroriste, alors je dois bien admettre que c’est un terroriste »

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          • riassumere // 23.11.2017 à 08h17

            sg : « faire un résumé plus précis de l’ensemble des arguments »

            Ils disent :

            1) que le journaliste (Gian Micalessin) est un ex-militant du Fronte della Gioventù, mouvement de jeunes du mouvement neofasciste italien MSI

            2) qu’il ne fait pas mystère de ses sympathies pour le Kremlin

            3) qu’il s’est servi de trois témoignages sans fournir à personne la possibilité de les vérifier

            4) que Saakashvili n’était plus président de la Géorgie en février 2014

            5) point traduit par Barbe Le 22 novembre 2017 à 17h25

            6) que le médecin « Olga » cité par l’estonien Paet, est Olga Bohomolets, qui n’est pas légiste, et a en fait démenti avoir tenu les propos qu’on lui prête (lien vers une page en ukrainien)

            7) que ce jour là l’hôtel Ukraine était contrôlé par les forces de Yanukovic. La matinée du 20 les berkouts occupaient encore l’hôtel (video)

            8) il est impossible que les coups qui ont tué des manifestants aient été tirés depuis l’hôtel Ukraine

            9) les tireurs de Yanukovich sont partis en courant (de l’hôtel) quand les policiers ont commencé à reculer devant l’avance des manifestants

            10) video sur terre-plein à droite de l’hôtel « montrant clairement les forces spéciales » avec fusil de précision tirant sur la foule

            11) longs commentaires sur des vidéos montrant que … et que …

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            • tepavac // 23.11.2017 à 09h46

              le N° 6 est partiellement faux.
              6) que le médecin “Olga” cité par l’estonien Paet, est Olga Bohomolets, qui n’est pas légiste, et a en fait démenti avoir tenu les propos qu’on lui prête (lien vers une page en ukrainien)

              Elle dit dans une vidéo prise dans les heures du massacre que toutes les balles extraites sont identiques.

              Identique ne veut pas dire de la même arme, mais le laisse supposer.
              Quelques semaines après elle se rétracte.

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            • Fritz // 23.11.2017 à 10h15

              Il me semble que c’est le point n° 3 qui mérite un débat : Gian Micalessin « s’est servi de trois témoignages sans fournir à personne la possibilité de les vérifier ».

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  • dupitou // 21.11.2017 à 18h21

    Bonjour tout le monde,

    En 2014-2015 Ivan Katchanovski, prof de l’Université d’Ottawa, a fait une étude du massacre à partir des vidéos, images etc disponibles sur le Net et est arrivé à ces même conclusions.

    Sur le site de documentation de l’Université d’Ottawa, je n’ai pas retrouvé cette étude (?) que j’ai conservé sur mon ordi.
    En cherchant  » Snipers_Massacre_on_the_Maidan_in_Ukraine_APSA_Conference.pdf  » sur le net
    on peut malgré tout le trouver .

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  • Marco // 21.11.2017 à 19h23

    Une partie du reportage diffusée ce soir aux infos russes sur Perviy Kanal.

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  • Sirius de Vega // 21.11.2017 à 20h56

    « J’aimerais la traduire en russe et ukrainien au plus vite, ainsi qu’en anglais et allemand. Nous avons besoin de volontaires pour ces quatre langues.  »

    Pas besoin de le traduire en russe, tous les media russes en ont déjà parlé …

      +1

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  • rosecestlamort // 21.11.2017 à 23h19

    Nous sommes sur le point de feter une semaine complete de prise en otage de cette information cruciale et les journalistes de Libé/Le Monde/L’express/Le point/France Inter/Le Figaro/Europe 1/RMC/Le Parisien/RTL/Les échos n’ont toujours pas été libérés.Leur famille pense très fort à eux. et compte leur offrir une glace pour se regarder quand ils daigneront rentrer et reprendre leur métier.

      +16

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    • pierre // 23.11.2017 à 15h05

      Les médias officiels ne parleront probablement pas de ce reportage.
      En mars 2015 quand le Général Gomart avait dit, devant une commission de l’assemblée nationale, qu’il n’y avait pas d’invasion russe dans l’Est de l’Ukraine et que les Russes n’avaient pas (jamais eu) l’intention d’envahir le pays, les médias officiels avaient complètement boycotté l’info qui n’avait été relayée nul part.
      Mais ils avaient vu ces déclarations car avant le printemps 2015, ils parlaient « d’invasion » russe et après ils parlaient d’une « agression » russe.
      Un petit changement de vocabulaire,et hop, le tour est joué, le bon peuple n’y voit que du feu.

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  • Vincent // 21.11.2017 à 23h40

    Actu :
    Le procureur qui voulait envoyer Puigdemont en prison est mort
    http://www.equinoxmagazine.fr/2017/11/18/procureur-maza-puigdemont/
    ça s’accélère…

      +6

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    • Alfred // 22.11.2017 à 08h57

      Comme une maniere de dire stop?
      L’article parle d’une infection rénale subite. Est ce compatible avec un empoisonnement ? Le monsieur avait il des antécédents ? Tous les msm en ont parlé mais sans aller dans le détail.
      Ce décès soudain n’arrête pas les poursuites en cours bien évidemment mais je n’ai rien trouvé sur la personne qui le remplace.
      Où en sont les poursuites?

        +0

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  • F c // 22.11.2017 à 00h22

    Je pense qu’il faut toujours devant des événements de la sorte se demander à qui profite le crime , il était évident que ce n’était dans l’intérêt de Yanukovitch d’envoyer ces snipers à moins d’etre stupide ce qu’iil N’est pas il s’agissait donc très probablement d’une provocation pour précipiter les événements
    Le même raisonnement peut s’appliquer au bombardement ? Au gaz sarin attribué à Bachar el Hassad

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    • Catherine // 22.11.2017 à 14h48

      Absolument, Yanukovitch pouvait tout aussi bien réprimer, y compris létalement, une insurrection armée sans passer par des snipers. Il en aurait eu les moyens.

      Je rappelle que la constitution européenne légalise la mort dans ce cas de figure( et oui !)

        +3

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    • TuYolPol // 23.11.2017 à 09h27

      La question « à qui profite le crime » a en effet une réponse fiable dans ces deux cas. Avec la limite que ça ne prouve pas techniquement qui a commis le crime, et le sabotage des pièces à convictions, de l’instruction, de l’opinion. Bien que j’ai déjà ma conviction, aurai-je le courage de la consolider, vu le tri à refaire dans ces montagnes de détritus ? Je ne crois pas. Notre puzzle (celui qu’on essaie de reconstituer patiemment ici je crois) tient plutôt mieux la route que celui du Chateau.
      Au passage, bravo et merci, en tout cas.

      Petite question, j’ai 55 balais, et comme la grenouille dans son chaudron, je ne mesure pas la quantité de mensonge ambiant quand j’y suis tombé. Quand est-ce que ça a commencé à empirer à ce point ? 2001 ? 1990 ? La chute de l’URSS ? L’ère Reagan Thatcher ? Quand se sont-ils déboutonnés ?

        +6

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      • Fritz // 23.11.2017 à 10h11

        J’ai 51 ans, et je vous donne mon point de vue : tout a empiré à partir de 1990.
        Mais la pensée unique s’est imposée entre 1983 et 1988 (« l’ère Reagan-Thatcher »), comme l’avait noté Emmanuel Todd.

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  • hellebora // 22.11.2017 à 02h21
  • Saf // 22.11.2017 à 05h13

    comme un étrange lien entre l’Ukraine et la Tunisie (2011), Snipers , usa ,manipulation de la l’information …

      +1

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    • Alfred // 22.11.2017 à 08h47

      Vous ne voulez pas détailler ? Sans nier le rôle des usa et de l’armée je ne le souviens pas des sniper dans le cas tunisien.

        +0

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  • Seraphim // 22.11.2017 à 05h26

    Bof, les éléments incriminant l’Ouest (US/UE/maïdanistes) sont déjà tellement nombreux, tellement flagrants! Mais tout a toujours été reconfiguré, ignoré, tourné en dérision, par les journalistes et les politiciens et sans aucun problème: les témoins de l’attaque du bus de criméens qui a déclenché l’opposition de toute la Crimée à Kiev, les témoins de l’incendie d’Odessa (y compris les médecins légistes, les secouristes), les témoins du lieu de chute du MH17, les assassinats des journalistes etc… Tous et chacun valaient « révélation ». Et puis quoi? Psschit aurait dit Chirac! Tant pis pour les évidences.
    C’est Karl Rove qui avait raison: « nous faisons l’histoire, vous la commentez ». il aurait pu dire, vous la commenterez, plus tard, quand elle sera partie sur d’autres chapeaux de roue et que du passé plus personne n’aura souci

      +8

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    • tepavac // 22.11.2017 à 22h15

      C’est une perspective vendu par des « communicants »(agence de conseil auprès des élus ou décisionnaires) auprès d’idiots qui ont payé pour en arriver à ce cul-de-sac.

      Comment croyez-vous,que tout sorte en même temps, avec les mêmes langages, les mêmes intentions, toutes focalisées vers un mêmes but, avec autan de pays, autan de langues, autan de parties politiques, autan de journaux, sinon parce qu’un même dénominateur commun les relie tous!

      Les agences de conseil.

        +2

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  • Seraphim // 22.11.2017 à 05h33

    Quand on pense, aujourd’hui 22 novembre, que l’on continue de nous dire: »mais si, mais si, la tête de Kennedy part bien en avant sous l’impact d’une balle venue de l’arrière » malgré l’irréfutable évidence du film de Zapruder! Avec des détails: »Il ne faut pas croire ce que vous voyez, mais ce que NOUS mesurons ».
    Vous verrez qu’ils vont trouver des « mesures » qui remettent tout en place.

      +5

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  • Nanker // 22.11.2017 à 09h52

    « Merci pour la traduction de cette vidéo extraordinaire.
    Elle “sort” fin 2017 et cela ne relève pas du hasard ni le fait qu’elle ait été diffusée sur une chaîne appartenant au groupe Berlusconi »

    C’est bien possible… Silvio n’a pas oublié que ce sont qui l’ont poussé dehors (l’axe Washington/Bruxelles) sont les mêmes que ceux qui ont goupillé le Maidan.

    Au fait quand est-ce qu’on lance un mandat d’arrêt international contre Victoria « fuck the EU » Nuland, l’architecte du coup d’état ukrainien?

      +10

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    • wesson // 22.11.2017 à 13h50

      Je me méfierai.
      A force de stigmatiser les coupables évident, on en oublie les coupables réels.

      Le coup d’état Ukrainien est avant tout une joint-venture avec pas mal « d’actionnaires » en son sein.

      la Pologne qui par exemple voyait d’un très bon œil d’une part la réintégration d’une partie de l’Ukraine de l’Ouest en son sein, d’autre part le vivier de main d’oeuvre bon marché pouvant remplacer les Polonais qui sont parti travailler ailleurs.

      La Hongrie qui elle aussi voulait un morceau.

      L’Allemagne, soumis à sa bipolarité habituelle concernant tous les territoires à l’est de l’Elbe.

      Les USA, qui rêvaient de foutre les militaires Russes dehors de Crimée.

      Tous ceux là ont trempé à des degrés divers dans les événements qui ont conduit au coup d’état. Et c’est très loin de se limiter à la seule Victoria Nuland.

        +12

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      • moshedayan // 22.11.2017 à 18h10

        Vous avez raison : n’oubliez pas que l’UE a orchestré tout cela. Quant à Fabius, il reste à vérifier ce qu’il a volontairement ou pas omis de faire et ce qu’il a couvert à demi-mot ne l’oublions pas !

          +4

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  • Maxhno // 22.11.2017 à 12h23

    On vit une époque formidable…. selon l’algorithme google actualité, aucune trace de ces révélations par contre on peut y apprendre qu’une brasserie ukrainienne lance une bière a l’effigie de JustinTrudeau
    Merci les-crises.fr

      +13

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    • Les-crises // 22.11.2017 à 12h32

      C est fortiche hein… ?
      Merci de votre confiance

        +16

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    • Alfred // 22.11.2017 à 17h02

      C’est vrai que c’est dingue. Vraiment je me demande à quoi ressemble leur cuisine. Le truc enlève tout ce qui contient « maïdan » et  » sakachvili » et « sniper »?
      Il faudrait essayer de réécrire un texte d’accroche sans les mots clés évident mais qui soit assez explicite.
      A moins que derrière l' »algorithme » (en baissant le ton et avec plein de respect dans la voix) un pauvre type repasse derrière à effacer (ou plutôt lester d’un fort coef) ce qui sort souvent et qui lui parait dangereux.
      On nage pleine IA… (Autoadaptative elle sait plaire aux « actionnaires »).

        +6

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  • Gordon // 22.11.2017 à 13h34

    Tiens… des tireurs Géorgiens, ça me rappel l’ex femme d’un Certain Raphael Glucksman :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eka_Zgouladze

    – Vice ministre de l’Interieur de Géorgie de 2005 à 2012 (Elle participe à la « désoviétisation », Elle participe également à la fusion de la police, des services secrets et de l’ex-KGB.)

    – Ministre de l’intérieur de Géorgie fin 2012 (par interim)

    – Et…. Parachutée Vice Ministre de l’Intérieur de L’Ukraine en décembre Ukraine.

    Allez paf, on garde son poste mais on change de Nationalité !

      +15

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