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31.mai.201831.5.2018 // Les Crises

Quand les médias Américains blanchissent le massacre de Gaza

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Alors qu’Israël a tué de sang froid plus de 50 Palestiniens qui manifestaient contre la décision de transfert de l’ambassade américaine lundi, Joe Lauria affirme que les médias américains n’ont pas relaté précisément les événements qui ont eu lieu à Gaza ; une fois de plus, les médias US se sont contentés de protéger la ligne gouvernementale.

Source : Joe Lauria, Consortium News,14-05-2018

Typique de l’état d’esprit des médias « mainstream », voici un tweet de CNN qui rend compte de ce qui s’est passé à Gaza lundi alors que des soldats israéliens ont tué plus de 50 manifestants Palestiniens : « Le nombre de morts s’élève à au moins 52 personnes au cours des affrontements le long de la barrière frontalière entre Israël et Gaza, disent les responsables palestiniens. Plus de 2 400 personnes ont été blessées ». Le nouveau slogan de CNN étant « #FactsFirst », « Les faits d’abord ».

Adam Johnson, qui écrit pour « Fairness and Accuracy in Reporting » [Équité et Exactitude dans le Journalisme, une organisation de « surveillance du journalisme » (https://fair.org/about-fair/), NdT] a tweeté en réponse à CNN.

« Cette formulation résume tout :

  • « Le nombre des morts augmente » – personne n’a été tué, personne en particulier n’a commis de meurtre, le nombre de morts « augmente » juste mystérieusement
  • le terme « affrontements » qui fait disparaître toute l’asymétrie du rapport de force
  • « 2 400 personnes ont été blessées » – Ces 2 400 personnes sont toutes palestiniennes, mais allons-y pour les « les gens » ».

Craig Murray, ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan a expliqué sur son blog qu’après avoir recherché le mot « massacre » sur Google News, il n’y a trouvé aucune référence à Gaza.

Lundi, le New York Times titrait : « Des dizaines de Palestiniens sont morts dans des manifestations alors que l’ambassade US se prépare à ouvrir à Jérusalem ». Le journaliste Glenn Greenwald a répondu : « Grâce à des années de pratique, la plupart des médias occidentaux sont devenus très doués pour écrire des gros titres et décrire les massacres israéliens à la forme passive afin d’en cacher le coupable. Mais le champion de tous les temps a longtemps été, et reste, le New York Times. #SontMorts. »

(peut être à cause des pressions exercées par Greenwald et d’autres, le Times a changé son titre lundi soir en « Israël tue des dizaines de personnes à la frontière de Gaza alors que l’ambassade US ouvre ses portes à Jérusalem)

Un autre titre de CNN se contente de : « Des douzaines de personnes meurent à Gaza ». Le journaliste Max Blumenthal a répondu : « Peut-être qu’ils étaient vieux. Ils étaient peut-être très malades. Ils se sont juste levés et sont ils morts ! Qui donc réussira à résoudre ces morts mystérieuses ? »

Blumenthal proposera plus tard une explication à ce mystère : « Selon la Maison Blanche, le Hamas aurait lancé 41 manifestants sur d’innocentes balles israéliennes ».

La projection

C’est une chose que de récuser la responsabilité d’Israël, c’en est une autre que de la faire porter par la victime. L’ambassadeur d’Israël, Danny Danon, a appelé lundi le Conseil de sécurité de l’ONU à « condamner le Hamas pour ses crimes de guerre », parce que « chaque victime à la frontière est une victime directe du Hamas ».

Il a déclaré dans un communiqué publié par la mission de l’ONU en Israël :

« Condamnez le Hamas pour les crimes de guerre qu’ils commettent. Non seulement le Hamas incite des dizaines de milliers de Palestiniens à franchir la frontière pour attaquer des civils israéliens, mais il met aussi délibérément en danger les civils palestiniens. Le meurtre de civils israéliens, tout comme la mort du peuple de Gaza , est une issue que le Hamas appelle de ses vœux. Chaque victime à la frontière est une victime des crimes de guerre du Hamas, chaque mort est le résultat de l’activité terroriste du Hamas, et seul le Hamas porte la responsabilité de ces victimes. »

Présenter les choses ainsi, c’est permettre aux autorités israéliennes de s’en tirer les mains propres, malgré le bain de sang, surtout si vous craignez qu’Israël soit accusé de crimes de guerre pour ses actions de lundi. Danon a parlé d’une « brèche dans la frontière ». Cependant, il est pratiquement impossible d’entrer ou de sortir de Gaza sans l’autorisation d’Israël. Dans l’esprit de Danon, les cerfs-volants en flammes qui ont survolé la frontière constituent une soi-disant « brèche », pour près de deux millions de Gazaouis palestiniens soumis à un blocus économique non reconnu à l’échelle internationale.

Il ferait bien de méditer sur les paroles de Moshe Dayan, l’un des Pères Fondateurs d’Israël, qui a dit en 1956 :

« Quelle raison avons-nous de nous plaindre de leur haine féroce envers nous ? Depuis huit ans maintenant, ils sont assis dans leurs camps de réfugiés à Gaza, et sous leurs yeux, nous faisons notre pays des terres et des villages dans lesquels eux et leurs ancêtres ont vécu ». Il a continué : « Nous sommes une génération de colons, et sans le casque d’acier et le canon du fusil, nous ne pourrions ni planter un arbre, ni construire une maison… N’ayons pas peur de voir la haine qui accompagne et consume la vie de centaines de milliers d’Arabes qui s’assoient tout autour de nous et attendent le moment où ils pourront, de leurs mains, faire couler notre sang. »

Aujourd’hui, 61 ans plus tard, plutôt que de laisser son statut en négociation, les États-Unis ont reconnu Jérusalem/Al Qods capitale d’Israël en y transférant leur ambassade. Les habitants de Gaza, toujours prisonniers, ont manifesté face à la porte close, les tireurs d’élite de l’armée israélienne en abattant plus de 50 et en blessant des milliers pour avoir osé protester contre leur captivité.

Les États-Unis Perroquet d’Israël, les Media Perroquet des États-Unis.

La position de Danon a été cruellement encouragée par la Maison Blanche lundi. L’attaché de presse adjoint Raj Shah a été invité à plusieurs reprises à condamner la réponse militaire d’Israël. « Nous pensons que le Hamas est responsable de ces morts tragiques », a-t-il répondu. « Leur exploitation plutôt cynique de la situation est à l’origine de ces morts et nous voulons que cela cesse ». Plus tard, il a accusé le Hamas de « tentative de propagande sordide et déplorable ».

Sans surprise, le Congrès s’est aussi aligné derrière l’État juif, la plupart ignorant ce qui s’était passé à Gaza.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’ambassade US, la sénatrice de Caroline du Sud Lindsey Graham, a qualifié cette journée de « journée historique dans les relations entre les États-Unis et Israël ». Le sénateur du Texas Ted Cruz, qui faisait partie des quatre sénateurs et des dix membres de la Chambre des représentants présents, a fait une déclaration incroyable selon laquelle le déplacement de l’ambassade « favorise les chances de paix au Moyen-Orient en démontrant que l’appui des États-Unis à Israël est inconditionnel et ne se laissera pas intimider par l’opinion des médias internationaux ».

De retour à Washington, le sénateur Chuck Schumer, de New York, a proclamé : « Chaque nation devrait avoir le droit de choisir sa capitale. J’ai présenté un projet de loi en ce sens il y a 20 ans, et j’applaudis le président Trump pour l’avoir fait ».

Ajamu Baraka, le candidat à la vice-présidence du Parti Écologique en 2016, a tweeté : « Où sont les Démocrates qui condamnent le massacre de Gaza ? Si c’était Assad, ils se joindraient aux Républicains qui appellent à l’action militaire en prétendant qu’ils se soucient de la vie arabe ».

Une poignée de Démocrates prennent la parole

Bernie Sanders, sénateur du Vermont, a quelque peu critiqué la réaction meurtrière d’Israël. « La violence du Hamas ne justifie pas qu’Israël tire sur des manifestants non armés. Les États-Unis doivent jouer un rôle moteur en réunissant Israël, l’Autorité palestinienne, l’Égypte et la communauté internationale pour faire face à la crise humanitaire de Gaza et mettre fin à cette escalade de la violence. »

Feinstein : Ça lui brise le cœur.

La sénatrice de Californie Dianne Feinstein, Démocrate, s’est, elle, montrée plus critique : « C’est absolument désolant. La situation humanitaire à Gaza est dramatique. Au lieu de réduire l’aide, l’administration Trump doit rétablir notre rôle de chef de file et faire ce qu’elle peut pour alléger les souffrances des Palestiniens. L’emplacement de l’ambassade est une question de statut définitif qui aurait dû être résolue dans le cadre de négociations de paix dont chacune des deux parties serait sortie gagnante, et non une seule. Israël ne connaîtra la véritable sécurité que lorsqu’il sera en paix avec ses voisins. »

La représentante [députée, NdT] Démocrate du Minnesota Betty McCollum, a tweeté : « Aujourd’hui, l’ouverture de l’ambassade d’Israël à Jérusalem et l’assassinat de dizaines de manifestants de Gaza font avancer la politique d’occupation et d’oppression des Palestiniens pratiquée par Netanyahou. Les politiques de Donald Trump alimentent les conflits, abandonnant les efforts diplomatiques pour parvenir à la paix. »

Au Capitole, la pression pour soutenir Israël est d’une puissance répugnante. Mais quelle est l’excuse des médias pour avoir peur de simplement rapporter des faits, tels que des soldats israéliens ont « tué » des Palestiniens lundi ? Ils ne sont pas simplement décédés.

Ce n’est pas parce que des personnalités de l’État américain sont des défenseurs d’Israël que les médias doivent leur emboîter le pas. Mais pour cela, il faudrait que les États-Unis disposent de médias grand public indépendants.

Quand une ligne éditoriale a permis à un média grand public de se hisser au plus haut rang de la hiérarchie du genre, avec ce que ça offre comme possibilités d’auto-promotion, il lui est pratiquement impossible de rétrograder et de poser un regard différent sur l’information qu’il diffuse.

Joe Lauria est rédacteur en chef de Consortium News et ancien correspondant du Wall Street Journal, du Boston Globe, du Sunday Times of London et de nombreux autres journaux. On peut le joindre à joelauria@consortiumnews.com et le suivre sur Twitter @unjoe .

Source : Joe Lauria, Consortium News,14-05-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Fritz // 31.05.2018 à 05h56

En 1967, le général et archéologue israélien Moshe Dayan précisait ses déclarations de 1956 : « Il n’est pas vrai que les Arabes détestent les Juifs pour des raisons personnelles, religieuses et raciales. Ils nous considèrent, et à juste titre de leur point de vue, comme des Occidentaux, des étrangers, des envahisseurs qui se sont emparés d’un pays arabe pour en faire un État juif… Dès lors que nous sommes obligés de réaliser nos objectifs contre la volonté des Arabes, nous devons vivre dans un état de guerre permanent. »

63 réactions et commentaires

  • Fritz // 31.05.2018 à 05h56

    En 1967, le général et archéologue israélien Moshe Dayan précisait ses déclarations de 1956 : « Il n’est pas vrai que les Arabes détestent les Juifs pour des raisons personnelles, religieuses et raciales. Ils nous considèrent, et à juste titre de leur point de vue, comme des Occidentaux, des étrangers, des envahisseurs qui se sont emparés d’un pays arabe pour en faire un État juif… Dès lors que nous sommes obligés de réaliser nos objectifs contre la volonté des Arabes, nous devons vivre dans un état de guerre permanent. »

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  • Fritz // 31.05.2018 à 06h01

    La voix passive a l’avantage de ne pas désigner de responsable, dans le cas d’un massacre, ou de ne pas apporter de preuve, dans le cas d’une diffamation.

    Exemple-type : en 2008, lorsque Bachar al-Assad fut invité aux cérémonies du 14 juillet, nos radios rappelaient en boucle l’attentat du Drakkar (1983), en martelant : « la Syrie est montrée du doigt ». Montrée par QUI ?

    Pour ce qui est des morts de Gaza, imaginons les titres correspondants sur CNN :
    « Le nombre de morts s’élève à au moins 52 personnes au cours des affrontements sur la place Tien An Men, disent les responsables chinois. Plus de 2 400 personnes ont été blessées ».
    « Le nombre de morts s’élève à au moins 52 personnes au cours des affrontements dans la Ghouta orientale, disent les responsables syriens. Plus de 2 400 personnes ont été blessées ».
    « Le nombre de morts s’élève à au moins 52 personnes au cours des affrontements à Tulle et Oradour-sur-Glane, disent les responsables français. Plus de 2 400 personnes ont été blessées ».

    Etc.

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  • Denis Monod-Broca // 31.05.2018 à 07h29

    Accuser autrui, le montrer du doigt, ne mène à rien de bon. Jamais.

    Jour après jour les Gazaouis manifestent, au risque de leur vie. Jour après jour les soldats israéliens tirent et tuent, au risque de leur âme. Devant les caméras du monde entier. Par elles, nous assistons, médusés, impuissants, rendus complices par notre fascination même, à ce terrifiant rituel sanglant mondialisé. Toute-puissance contre toute-impuissance, unies dans le même sang. Chaque fois ils y retournent, en toute connaissance de cause. Chaque fois ils visent et tirent, en toute connaissance de cause. Le soir on compte les morts. Qu’attendent-ils, qu’espèrent-ils, les uns et les autres ?
    Quant à nous, que faire ? que dire ?
    Il ne sert à rien de mourir, il ne sert à rien de tuer, ne le sait-on pas de science sûre ? ne le savent-ils donc pas ? ne savons-nous donc pas le dire ?
    D’un côté ils meurent, de l’autre ils tuent, tout les distingue, et pourtant comment les distinguer dans leur commune participation à ces terrifiants jeux sacrés, à cette solennité expiatoire insensée ?
    Ayant tué Dieu, les hommes tuent et meurent en son nom, pour rien.

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    • Herve Cruchant // 31.05.2018 à 11h31

      Sauf qu’il existe une conscience humaine. Une conscience de soi, de la verticalité des qualités humaines. L’humanisme n’a pas besoin de tuer dieu car on ne peut pas tuer une idée construite à partir d’un oxymore, un paradigme paranoïde, naturellement mensonger: dieu a créé l’homme à son image. Alors que c’est bien l’homme qui a créé dieu à sa caricature. Il est indigne de renvoyer dos à dos les assassins et les victimes. Les bourreaux et les martyres. Ce serait, en l’occurrence, demander au monde de ne jamais oublier la shoah mais de ne pas mémoriser le vol de la Palestine, sa colonisation à vif et le massacre de sa population humiliée. Y aurait-il une bonne mémoire, une mémoire juste et pérenne à côté d’une mémoire futile et délitable ? et qui aurait l’outrecuidance de le décider ? L’humanité mérite mieux que ce tour de passe-passe. L’humanité se doit de rester droite et digne. Et, pour cela, a le devoir de reconnaître ce qu’elle est et ce à quoi elle aspire. Ceux qui participent au progrès humain en fermant les yeux, surtout si c’est pour prier, sont plongés dans la honte. Il n’y a pas de vérité divine ou de vérité immanente. Il n’y a que réalité humaine. Solitaire. Volontaire. Responsable devant elle-même. Que les tireurs tirent. Que les fusillés meurent. Que les voleurs et les escrocs amalgament la « mort » de dieu et les massacres des gazaouis comme un rituel est non seulement scandaleux mais aussi lâche et indigne. Mais qu’ils le fassent si c ‘est tout ce qu’ils savent faire. Au titre d’humaniste, j’ai conscience de mon devoir de faire des choix de vie et de conscience. Ces bloubi-boulgas cuisinés pour rester amis avec les consciences étonnées ne me concernent pas et, pour tout dire, m’écœurent. Ce monde n’est pas à plaindre. Il est à nettoyer et à reconstruire. Inlassablement reconstruire.

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      • Fritz // 31.05.2018 à 12h07

        Sauf que « Tu ne tueras point » est le sixième commandement (Exode 20 : 13), et qu’en s’entretuant au nom de leurs idoles religieuses ou athées, les hommes violent aussi le premier commandement (Exode 20 : 3). La conscience humaine n’est pas incompatible avec la croyance, et rappelez-vous ce mot de Dostoïevski : « Si Dieu n’existe pas, tout est permis ».

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        • Chris // 31.05.2018 à 12h48

          Postulat qu’on retrouve dans absolument toutes les religions… quand elles ne sont pas instrumentalisées pour aller piller le voisin !

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        • Bernard // 01.06.2018 à 00h40

          Merci de rappeler que la religion n’a en quelque sorte servi « qu’à » élaborer les premiers jets d’une justice par écrit, à des époques où une telle sorte de justice n’existait pas.
          En dehors de toute question de foi, cette avancée me semble plus que salutaire dans l’histoire de l’humanité.

          Comme le rappelle Fritz, les guerres religieuses de tous temps vont ainsi à l’encontre du droit que ces mêmes religions ont érigées au départ.

          Vouloir associer les vices des hommes à leur religion est une grave erreur à mes yeux. Ce n’est pas la religion en elle-même le problème, c’est la communauté humaine qui s’est fondée autour, avec notamment ce principe, très humain encore une fois, de dire : « je sais que moi et mon groupe avons raison, donc les autres ont tort, donc si c’est entre eux et nous, on doit gagner par tous les moyens vu qu’ils méritent moins »

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      • Denis Monod-Broca // 31.05.2018 à 22h36

        @ Hervé Cruchant

        «  Ce monde n’est pas à plaindre. Il est à nettoyer et à reconstruire. » : autrement dit « je m’en lave les mains », ou encore « qu’il s’entretuent si ça les amuse ».

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  • max // 31.05.2018 à 07h38

    C’est une situation ou il n’y aura pas de paix définitive juste des trêves.
    Les opposants à Israël ont fait et font preuve d’une incroyable résilience, toujours debout, ce qui se passe a Gaza en est le derniers exemple.
    Des solutions pour une paix durable avait été sur la table ainsi en 1991 les USA avaient proposé un partage équitable (selon eux) et a revenir aux frontière de 1967, cet accord pourtant avantageux pour les israéliens, ils n’en voulurent point, en effet rendre les territoires étaient pour eux impossible.
    Au final les discussions eurent lieux avec la seule OLP de Arafat qui se fit gruger sur toute la ligne comme le rappel très bien un article du Monde diplomatique.
    Aujourd’hui la venue de l’Iran un opposant qu’Israël ne peut pas vaincre seul, sauf sur sa frontière immédiate, fait évoluer la donne.
    Après des années de guerres qui ont détruit le pays, la Syrie a peut être trouvé son nouveau protecteur pour prendre le relai de la Russie.
    Et donc il se discute actuellement une trêve mais ca n’empêchera pas la guerre de reprendre car cela voudrait dire que les états arabes de la région valident les gains territoriaux d’Israël et ils savent qu’Israël ne s’arrêtera pas ayant trop besoin d’eau et de nouvelles terres.

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    • Mr K. // 31.05.2018 à 09h11

      @ max
      Lorsque vous écrivez : « Des solutions pour une paix durable avait été sur la table ainsi en 1991 les USA avaient proposé un partage équitable (selon eux) et a revenir aux frontière de 1967, cet accord pourtant avantageux pour les israéliens, ils n’en voulurent point, en effet rendre les territoires étaient pour eux impossible. »

      De quoi parlez vous??

      Si c’est les accords d’Oslo, ils se sont traduits dans un premier temps par « la déclaration de principes » entérinée le 13 septembre 1993 par Yitzhak Rabin premier ministre israélien, Yasser Arafat président du comité exécutif de l’OLP et de Bill Clinton Président des États-Unis.

      Il n’est pas prévu le retour aux frontières de 1967, mais des négociations ultérieures concernant les territoires occupés depuis 1967.

      Rappelons l’assassinat le 4 novembre 1995 d’Yitzhak Rabin, premier ministre israélien par un extrémiste israélien opposé aux accords d’Oslo.

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        • Mr K. // 31.05.2018 à 10h10

          Vous vous emmêlez les pinceaux je crois.

          Vous parlez de la guerre du golfe « numéro 1 », opération Desert storm menée contre l’Irak en 1990 et 1991.
          A l’époque c’est George H. W. Bush, papy Bush si l’on veut, qui est président des USA, de 1989 à 1993 (H. W. pour Herbert Walker, le « bienfaiteur » de la famille).

          Les articles de 2007 et 2008 dont vous donnez des liens concernent son fils, George W. Bush, président des USA de 2001 à 2009 (W. pour Walker tout court).

          Quel rapport avec ce que vous affirmez « “Des solutions pour une paix durable avait été sur la table ainsi en 1991… », sur quoi portait ma question?

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          • max // 31.05.2018 à 10h32

            Exacte, c’était à l’époque de Gorbatchev et c’était bush père et non pas le fils et c’était a Madrid, votre rectificatif est donc le bien venu mais pas pour les raisons que vous évoquez.

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            • Mr K. // 31.05.2018 à 10h41

              Si c’est de la conférence de Madrid en 1991 dont vous parlez, ce que vous affirmez est tout autant factuellement faux :

              Non , il n’y a pas eu à Madrid, « Des solutions pour une paix durable [mise] sur la table en 1991 par les USA ».

              Non, il n’y a pas eu à Madrid,  » un partage équitable (selon eux [les USA]) et a revenir aux frontière de 1967″.

              Votre formulation utilise de plus un oxymore. On ne peut pas à la fois avoir « accord pourtant avantageux pour les israéliens » et « rendre les territoires étaient pour eux impossible ».

              https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Madrid_de_1991

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  • RGT // 31.05.2018 à 08h35

    Ça fait bien longtemps que j’ai compris que l’état d’Israël n’a jamais voulu et ne voudra jamais la paix.

    C’est dans ses gènes, un trait inné depuis sa naissance et la seule chose qui pourrait faire reculer cet état serait qu’il se prenne une bonne branlée et qu’il retourne dans ses frontières originelles.

    Malheureusement, tant que les évangélistes et autres excités messianistes, ainsi que le lobby militaro-industriel détiendront le pouvoir aux USA cette possibilité ne sera pas envisageable.

    Il ne nous reste qu’une seule option : Attendre patiemment que le système s’effondre pour permettre l’opportunité d’une fenêtre réelle de paix.
    Les palestiniens, qui voulaient juste continuer à vivre en paix sur les terres de leurs ancêtres continueront à s’en prendre plein la gueule mais nous ne pouvons rien faire.

    Si les USA et ses vassaux s’effondrent, cet état devra revoir sa stratégie car il a, par ses actes passés, causé une telle rancune qu’il faudra qu’il restitue TOUS les territoires volés s’il souhaite continuer à survivre.

    Aujourd’hui il montre ses muscles à ses voisins désarmés, mais qu’en sera-t-il demain ?
    Espérons qu’il ne nettoie pas au Kärcher lance-flammes le voisinage avant de sombrer dans la déchéance.

    Le principal risque, quand un état plus puissant que ses voisins se rend compte que sa domination est terminée, est que ses dirigeants dans leur folie déclenchent des actions meurtrières qui détruiront toute la région, y compris son propre territoire.

    Après moi le déluge !!!

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    • Haricophile // 31.05.2018 à 12h13

      Le problème de ses frontières originelles… ben c’est que contrairement a leur légende il n’y en a pas si on recule un peu dans l’histoire récente… sauf a dire que la lecture biaisée de la Torah est supérieure a la géopolitique de terrain…

      La création des frontières et des nations par notre glorieuse civilisation pacificatrice occidentale n’est pas responsable de tout, mais quand même ! La « Pax Romana » a été beaucoup moins meurtrière, même toutes proportions gardées.

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    • Chris // 31.05.2018 à 12h57

      N’avez-vous pas remarqué l’analogie entre les réserves améridiennes pour les quelques survivants du génocide yankee et le sort de la Palestine ?

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  • Homère d’Allore // 31.05.2018 à 08h40

    Ce matin sur France Info, Hélène Blanc « spécialiste de la Russie », racontait le même genre de sornettes sur le Donbass.

     » Des civils meurent, bombardés. Des femmes et des enfants. Il faut stopper Poutine. »

      +16

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    • Fritz // 31.05.2018 à 09h07

      Cette dame (désolé pour l’expression narquoise, mais mon anti-féminisme ressort quand je vois Mmes Blanc, Jégo, Mendras, Nougayrède, Kauffmann), cette dame donc voulait certainement dire :
      « Des civils meurent, bombardés. Des femmes et des enfants. Il faut stopper Porochenko. »

      Mais non, justement. Elle ment consciemment, ou elle est folle. Comme Nicolas Poincaré sur Europe 1 : « Oui, mais est-ce que ça donne le droit à Poutine d’annexer la Crimée, de bombarder Donetsk… ». Ce monsieur a été repris par Jacques Sapir.

        +18

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      • Sandrine // 31.05.2018 à 14h22

        Sachez Fritz, que même si je suis une femme qui se considère comme féministe, je comprends votre mouvement d’humeur vis à vis de toutes ces dames (je reprends votre expression), qu’on nous présente comme expertes de ceci ou cela, et qui envahissent de plus en plus les ondes : elles interviennent dans leur immense majorité pour défendre les idées de la « bien-pensance » ; lorsqu’il y a une cause bien pourrie, on nous met tres souvent un porte-parole féminin pour la défendre (à tel point que je me demande s’il ne s’agit pas la d’une nouvelle forme de prostitution pour femmes ambitieuses et n’ayant pas d’autres moyens de « percer » que de défendre les idées du système)

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        • RGT // 31.05.2018 à 18h35

          Bonjour Sandrine.

          Je méprise profondément tous et toutes les opportunistes qui prennent une posture « humaniste » et qui retourneront leur veste à la première opportunité (si la soupe est meilleure).

          Considérant des « grandes femmes » qui « défendent la « veuve et l’orphelin » contre Pol Pot Staline Poutine ou n’importe quel personnage honni par l’occident elles sont en fait des « mâles dominants » dans un corps de « faible créature ».

          Un peu comme cette chère Killary l’était lorsqu’elle était en poste dans le gouvernement d’Obama.
          Certes ses remplaçants ne valent pas mieux mais au moins ils n’ont pas l’hypocrisie de se présenter comme de « faibles innocents pleins de générosité » et montrent réellement quels sont leurs objectifs.

          Jusqu’à présent, du moins dans la « communauté internationale » adoubée par l’Empire, les femmes qui réussissent à se hisser en haut de la pyramide du pouvoir (politique, économique, financier, médiatique, etc…) sont simplement des dragons en jupons et sont aussi féroces et sournoises (sinon plus) que les « mecs » qu’elles combattent pour se hisser sur la plus haute marche.

          Les exemples ne manquent pas, tous plus nauséabonds les uns que les autres.

          Le pouvoir corrompt, et les femmes ne font pas exception.
          C’est un fait connu depuis l’antiquité et sans doute même avant.

          Cordialement,

            +10

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  • Thierry Gauleau // 31.05.2018 à 09h17

    L’AFP et les médias mainstream français utilisent systématiquement les mêmes procédés pour blanchir l’autre camp:
    On n’y lit jamais « un terroriste palestinien a sauvagement égorgé un bébé et sa mère avant d’être abattu par un policier ». On y trouve plutôt « un attentat fait 3 morts, dont un jeune palestinien ».

      +2

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  • loic // 31.05.2018 à 09h19

    avant Oslo il y a eu Madrid , c de cela dont il est question

      +1

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    • Mr K. // 31.05.2018 à 10h33

      Vous parlez de quoi et à qui?

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  • Toff de Aix // 31.05.2018 à 09h30

    L’inversion accusatoire dans toute sa splendeur : en 1941, quand la wermarcht envahit l’Urss, elle découvre dans la région de Katyn les charniers contenant les corps des 22000 prisonniers polonais que l’Urss détenait. C’étaient les élites polonaises faites prisonnières lors du dépeçage de la Pologne entre nazis et bolcheviques :instituteurs, ingénieurs, étudiants, officiers…exécutés par le NKVD.

    Le reich exploita à son maximum cette affaire en en faisant un instrument de propagande qui prit des proportions inégalées. Goebbels alla jusqu’à affirmer, avec l’aval d’hitler, que c’était « ce qui attendait le peuple allemand, si nous perdions la guerre ». Ce massacre fut en effet présenté comme l’œuvre des juifs communistes, et il fallait donc que le peuple allemand « se défende » en prenant des « mesures préventives ».

    La suite on la connaît. Or, quand je lis la justification de ce qui s’est passé à Gaza, à chaque fois j’ai ce sentiment étrange de déjà-vu. Je lis les justifications des uns et des autres j’y vois des éléments de langage récurrents, et le dégoût m’envahit. Rien n’a vraiment changé, si ce n’est que les victimes d’hier emploient la rhétorique de leurs anciens bourreaux pour justifier les crimes d’aujourd’hui.

      +33

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  • JNX75 // 31.05.2018 à 09h47

    Comme le précise The Economist : »Have died » est du passé pas du passif. Le souci ne vient pas de l’utilisation du passif – lui même déconseillé en journalisme- mais du choix d’un verbe intransitif qui ne designe pas le responsable de la mort.

      +7

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  • Arcousan09 // 31.05.2018 à 09h48

    Pas de surprise …
    Entre prédateurs de l’humanité « ON » se serre les coudes …
    Et les médias aux ordres, en particulier hexagonaux, avalent l’affaire sans sourciller …
    Passez il n’y a rien à voir, les morts palestiniens c’est un non-évènement.
    CQFD

      +10

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    • RGT // 31.05.2018 à 19h05

      Et s’il n’y avait QUE le conflit israélo-palestinien ce serait « un vrai bonheur »…

      Le Congo connaît depuis 24 ans une guerre meurtrière qui est considérée par les experts (pas ceux que nous voyons dans la « boîte à cons ») comme le pire génocide depuis la seconde guerre mondiale avec sans doute plus de 6 millions de morts…

      Si on ajoute à ça les victimes des guerres de l’empire celles soutenues officiellement ou officieusement par l’occident (Irak, Afghanistan, Syrie, Liban, Libye, Pakistan, Birmanie, Darfour, etc…) on « explose les perfs » et nous ne risquons guère la surpopulation, surtout si les « gentils dirigeants démocratiques » passent à la vitesse supérieure (ça les démange).

      De tous temps il a été bien plus facile pour augmenter ses profits d’envoyer quelques « gueux » pour envahir et asservir les « gueux  » d’en face afin de leur piller leurs ressources.

      Ne cherchez JAMAIS une « raison humanitaire » ou une « offre de civilisation » aux invasions.
      Seul le profit motive les oligarques de tout poil à forcer leurs congénères (ou d’autres peuples par proxy interposé) à aller au casse-pipe.

      Et plus le conflit est sanglant, plus les profits sont importants.
      Particulièrement quand on « soutient les deux camps » en fournissant du matériel coûteux qui n’aurait jamais été vendu en temps de paix.

      Et le vaincu, en plus d’être spolié de tous ses biens, devra indemniser le vainqueur de tous les « frais » que ce dernier aura engagé.

      Elle n’est pas belle la vie ?
      Du moins pour ceux qui sont bien planqués et qui manipulent les couillons afin d’engranger des profits.

      Les victimes ne comptent pas, de toutes façons elles ne rapportent rien.

        +5

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      • DJP // 31.05.2018 à 22h50

        Il faut ajouter que c’est par des mensonges que les guerres sont vendues aux opinions publiques. Voir les travaux du chercheur suisse Daniele Ganser. Par exemple son dernier livre « Les guerres illégales de l’OTAN – Une chronique de Cuba à la Syrie » ou également ces saisissants extraits d’une conférence : https://www.youtube.com/watch?v=uE_ZFAyWcco

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  • FrangipTouraine // 31.05.2018 à 10h29

    Les islamophiles lèche-babouches qui encombrent vos colonnes oublient de dire que si Tsahal n’avait pas tiré, le territoire israélien aurait été envahi par des hordes de Gazaouites excités par leurs chefs du hamas et prêts à massacrer tout Israélien se présentant sur leur passage.
    Rappelon la Genèse d’Israël: en 1948, territoire donné aux Juifs pour compenser matériellement les horreurs de la Shoah (ça aurait pu être quelques milliers de kms du déert du Nevada (ou de Gobi ou du Sahara) ou un bout de la Sibérie mais l’Histoire s’est souvenue que le peuple juif était né au Proche-Orient, sur un territoire qu’il occupait de toute éternité. J’ajoute que depuis 1948 le peuple palestinien est « tenu en otage » par les dirigeants des pays à majorité arabo-musulmane qui trouvent cet atout bien utile dans leurs discussions avec les puissances occidentales.

      +2

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    • Fritz // 31.05.2018 à 12h09

      « islamophiles lèches-babouches » : voilà une formule anti-arabe, et donc antisémite.
      Vous pouvez exprimer votre attachement à Israël (et moi aussi, j’aime Israël) sans employer ce genre de formule blessante.

        +5

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      • Sandrine // 31.05.2018 à 13h58

        Les « sémites » existent-ils ?
        Le terme antisemite a été inventé dans un contexte de légitimation scientifique du racialisme. C’est un terme idéologique qui ne repose sur aucune réalité tangible incontestable (les « langues sémites », comme les « langues indo-européennes », c’est une théorie apparue à l’époque des lumières ).
        On est plus factuel (et moins raciste) lorsqu’on parle de judeo-phobie ou d’islamo-phobie.

          +3

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        • Le Minotaure // 31.05.2018 à 22h06

          Antisémites ou pas, ce sont des propos abjects (« hordes gazaouies » aussi) qui n’ont rien à envier aux textes de Maurrasqu’on a pu voir sur Les Crises il y a peu, le talent d’écriture en moins. Simplement la cible ne sont plus les juifs mais les musulmans.

            +2

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    • Pinouille // 31.05.2018 à 14h13

      Hormis votre vocabulaire discutable, vous peignez assez justement l’autre moitié du même tableau.
      La plupart des gens ne peuvent s’empêcher de prendre parti. Pour ce faire, ils ne prennent en compte que la moitié qui les intéresse.
      C’est une attitude qui en vaut une autre, sachant que quand on essaye de se construire une vision d’ensemble de la situation israélo-palestinienne, on se rend vite compte qu’elle est inextricable.

        +2

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    • Chris // 01.06.2018 à 13h34

      « ça aurait pu être quelques milliers de km du désert du Nevada »
      Et ben non, hélas, ce ne fut pas le cas et c’est bien dommage. Les empires kleptomanes ont toujours disposés de ce qui ne leur appartenait pas.
      A l’époque de cette décision (Balfour 1919) les empires britannique et français pesaient encore, les Saouds n’étaient encore que des bédouins mal dégrossis en quête de protection (Quincy 1945) et pouvoir régional et les Etats-Unis, profitant de l’affaiblissement de l’Europe détruite par deux guerres mondiales, faisaient une OPA sur le pétrole du Moyen-Orient.
      Quant à votre « éternité », hum, comment dire… voilà une affirmation digne des contes de Disneyland.

        +2

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  • peyo // 31.05.2018 à 11h57

    BDS, un bon moyen de lutte, contrôlez les étiquettes.

      +10

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    • Haricophile // 31.05.2018 à 12h07

      Au passage, les israéliens contrôlent pas mal les médicaments génériques….

        +4

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  • Haricophile // 31.05.2018 à 12h05

    Je vois très rarement parler du TYPE DE PROJECTILES utilisé pour tirer dans les jambes des manifestants.

    Des balles qui pulvérisent les os et laissent des trous gros comme le poing en sortie, avec nombre amputations a la clé, c’est : https://fr.wikipedia.org/wiki/Balle_dum-dum

    L’emploi de ce type de projectile contre une foule de civils est TOUT SAUF NEUTRE.

    Ce genre de saloperies devraient être interdites par les convention de Genève.

      +18

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    • aleksandar // 01.06.2018 à 14h39

      Elles le sont, interdites par la Convention de Genève.
      Mais vous savez ce qu’ils en font les israéliens de la Convention de Genève ?

        +3

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  • max // 31.05.2018 à 13h16

    L’utilisation de ce genre de projectiles, présente (pour les autorités israéliennes) des avantages, celles de potentiellement rendre handicapés les victimes
    Cela dit le climat de haine est tell que si les palestiniens étaient entré coté israélien, le nombre de victimes auraient été encore plus grand.
    La Russie tente une médiation actuellement mais je vois mal les israéliens revenir a la situation de 1967, rendre les territoires pour eux c’est : Perdre leur petite profondeur stratégique et également perdre la Cisjordanie et le contrôle de la rive ouest du Jourdain.
    Entre la paix dans un cadre reconnu (y compris par les voisins frontaliers) et le maintien du statuquo, les israéliens préfèrent la seconde solution…………. Jusqu’à quand ?

      +1

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    • moshedayan // 31.05.2018 à 19h36

      J fait de bonnes remarques, quant à votre remarque sur les territoires de 1967, elle a du sens si on prend les éléments installés dans la région depuis 1973 selon moi. Le retour aux frontières de 1967, et surtout du Golan à la Syrie (plus réaliste à moyen terme) n’a de sens que si les peuples arabes de la région s’engagent durablement vers la baisse démographique de leurs populations. Israël a intégré cette « bombe » démographique dans sa stratégie ( d’où son appel aux immigrés juifs du monde entier…). La paix avec un Etat palestinien sera alors possible, toujours selon moi.

        +1

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      • Alfred // 31.05.2018 à 23h29

        Ce n’est pas faux. Mais il reste aussi l’obstacle de la ressource en eau. Cette question seule à mon avis fait obstacle à la restitution du golan (davantage que la profondeur stratégique toute relative pour un etat qui en est de toutes manières dépourvu et qui a compensé autrement ce handicap).

          +3

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    • lon // 31.05.2018 à 20h47

      La seule solution est un seul état pour les israéliens et les palestiniens , avec même nationalité et mêmes droits, mais tant que les israéliens s’accrochent à la notion d’Israël état juif , on y arrivera pas .

        +6

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  • Elodie // 31.05.2018 à 13h21

    Le plus fort gagnera, il n’y a pas d’autre issue.

      +1

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  • J // 31.05.2018 à 15h20

    Article on ne peut plus partial. Ce n’est pas de l’information, c’est du militantisme simpliste. Je veux bien à condition qu’on l’assume. Parler sans autre nuance de « massacre de sang-froid » est contre les faits. Les faits, c’est que des dizaines de milliers de gens ont voulu pénétrer dans une zone qui leur était interdite, ils ne pouvaient pas l’ignorer. Cette interdiction avait pour but d’empêcher des attentats, ils ne pouvaient pas l’ignorer non plus. Personne ne peut dire jusqu’où ils seraient allés et ce qu’ils auraient fait si on les avait laissés passer. Après, puisqu’ils étaient (presque…) désarmés, la méthode classique consiste à envoyer des effectifs suffisants avec des canons à eau, des gaz lacrymogènes, des matraques, etc. Etait-il possible de pouvoir disposer de tout ça, en temps utile, sur n’importe quel point d’une frontière de dizaines de kilomètres ? Je n’ai pas de certitude, mais si on ne se pose pas une question aussi simple on n’est pas dans l’information. Quelqu’un a fait tirer dans les jambes, volonté évidente de limiter la casse, l’honnêteté la plus élémentaire commande de le dire. Pas de chance, quand on prend une balle dans une jambe on est porté à se coucher ce qui expose à en prendre une autre ailleurs. On aurait pu très facilement faire bien pire. Aurait-on pu faire mieux ? Peut-être, mais je n’ai pas de recette évidente.

    Et je répète, si on ne veut voir ça on est dans le parti-pris, qui demande à être justifié, ou alors expliqué.

      +5

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    • RGT // 31.05.2018 à 19h46

      « des dizaines de milliers de gens ont voulu pénétrer dans une zone qui leur était interdite »…

      Des manifestants désarmés qui souhaitaient seulement retourner sur des terres qui leur ont été volées suite à une décision unilatérale du Royaume Uni qui a donné des terres de « ses » colonies (qui le lui appartenait pas)…

      Pourquoi n’ont-ils pas donné aux juifs la Cornouaille ou le Pays de Galles ?
      Ces terres leur appartenait vraiment (quoique) depuis plusieurs siècles…

      Imaginez un seul instant le cirque que la création d’un tel état aurait causé chez sa « gracieuse majesté »…
      Alors que la Palestine, c’est loin, peuplé par des « sans dents » arriérés et qu’en cas de problème c’est loin…

      Il suffit de regarder ce qui s’est récemment passé au Canada quand l’état a décidé de restituer des terres (sans importance) volées aux tribus natives au XIXème siècle…
      Les « colons » canadiens n’ont pas apprécié cette restitution, même s’ils ont été correctement indemnisés… Et qu’ils étaient là depuis moins de 2 siècles.

      Mettez vous à la place d’habitants qui habitent en Palestine depuis des siècles (et qui sont sans doute les descendants des habitants de la Judée convertis à l’islam)…

      On les a spoliés de leurs terres, et sans indemnités.

      Et de plus, les squatters se permettent d’annexer d’autres propriétés par la force en virant les habitants et les agressent s’ils souhaitent revenir dans leurs propriétés.

      Les militaires israéliens se comportent comme de vulgaires hooligans…

        +7

      Alerter
      • Sandrine // 01.06.2018 à 13h05

        Une solution à laquelle personne ne pense (pourquoi ?)pourrait aussi être que tous les Palestiniens (que vous dites descendants des Judeens) se « re »- convertissent au judaïsme…

          +0

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    • max // 31.05.2018 à 20h22

      Gaza c’est 2 millions d’habitants sur 360 km/2.
      La moitié ou presque de la population a moins de 15 ans.
      Donc oui a un moment donné ca fait tilt.
      Des années de rancœurs sont devenues de la haine.
      Les soldats israéliens ont tiré pour protéger l’arrière mais aussi leur vie.
      Le pouvoir israélien les a mis dans cette situation ou c’était tuer ou être tuer alors ils ont tiré, même un anti militariste aurait tiré.
      Ca va de plus en plus être comme ca.
      D’une certaine manière ces soldats sont aussi des victimes de leurs dirigeants.
      Personnellement je ne vois aucune solution.
      Donc oui l’article est militant mais maintenant que faire.

        +1

      Alerter
      • Le Minotaure // 31.05.2018 à 22h25

        Quel peuple accepterait d’être enfermé dans une enclave de 360 km2,sous embargo terrestre et maritime, à subir tous les 5 ans environ des campagnes de bombardement meurtriers, séparées par des périodes de violence de plus basse intensité (quelques morts par mois dont des femmes et des enfants) ? Aucun peuple et certainement pas les juifs.

          +7

        Alerter
        • Thierry Gauleau // 01.06.2018 à 01h18

          Il faut rappeler que Gaza a aussi 14 km de frontière ouverte avec l’Egypte. Ils ne sont pas enfermés.

            +1

          Alerter
          • Le Minotaure // 01.06.2018 à 07h03

            Heu non elle est fermée aussi du coté égyptien. Ca a été (partiellement) ouvert pendant un temps après la révolution egyptienne, mais depuis l’arrivée auvpouvoir de Sisi ce n’est plus le cas.

              +4

            Alerter
  • DJP // 31.05.2018 à 20h21

    Il faut forcément du mensonge pour justifier l’injustifiable, comme il faut du mensonge pour vendre les guerres aux opinions publiques, celles de l’OTAN et des USA par exemple :
    https://www.youtube.com/watch?v=uE_ZFAyWcco

      +3

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  • vert-de-taire // 31.05.2018 à 21h43

    « Les faits, c’est que des dizaines de milliers de gens ont voulu pénétrer dans une zone qui leur était interdite,  »

    FAUX pour ont voulu pénétrer.
    VRAI pour zone qui leur était interdite,
    Mais par qui ? et comment ?

      +4

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  • Nono // 01.06.2018 à 00h49

    Que vont Ils faire les anéantir les freiné à jamais tout le monde comprends ce qui ce passe avec un niveau cm1, pour Israël Prosper et coulé l’Afrique économiquement à l’aide de l’Amérique , sous les yeux de tous le monde , pour la suprématie usa ,c Pas possible point…le futur est l’Afrique sans eux une coalition Forte va naître entre l’Afrique et les autres pays européens et du monde mais sans eux normal Quoi logique 1+1 égal 2 ,le réveil va être un soulagement pour la terre est tout le monde travail pour l’avenir digne de liberté égalité fraternité . être libre est une délivrance qui faut délivrer pour l’être .

      +1

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  • aleksandar // 01.06.2018 à 14h44

    Sentiment de dégout a lire ceux qui justifient l’utilisation de snipers équipés de fusils a lunette pour massacrer des civils désarmés.
    La décadence morale que provoque le soutien a Israël en Europe est irréversible.

      +1

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  • aleksandar // 01.06.2018 à 14h46

    Petite erreur dans la traduction Lyndsey Graham est un homme, donc un sénateur.
    Et un néocon.

      +0

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  • Nelda // 01.06.2018 à 19h05

    Documentaire bien documenté, nécessaire, et qui a été censuré par le silence de la presse et un moment par Youtube.

    https://www.youtube.com/watch?v=PT3kGtyzHUY

    « Derrière l’écran de fumée »

      +0

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  • aleksandar // 01.06.2018 à 21h45

    Bientôt ce sera pire, le parlement israélien va voter un loi qui punit de 5 ans d’emprisonnement toute personne qui filmera les crimes de guerre israéliens.
    Mais comment peut on soutenir ces gens là ? Ça me dépasse !

      +2

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  • National // 02.06.2018 à 04h33

    Parmi les victimes, cinquante activistes du Hamas, mouvement considéré terroriste par -entre autres- l’Union Européenne.
    Donc, n’en déplaise aux pro-palestiniens du site, les israéliens se sont à juste titre défendus, et de manière efficace.
    C’est ce qui compte, le reste c’est de la littérature (et de la propagande pro-pal).

      +0

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    • Mr K. // 03.06.2018 à 06h45

      @ National
      Certainement cela va vous faire rire, mais il y a des personnes sur ce site qui sont « pro-droit international » et « pro-droits humains », tout simplement.
      Votre vision des personnes fréquentant ce site est simpliste. Un double en négatif (en terme photographique) de vous même?

      L’ancien chef du Mossad Meir Dagan, mort en mars 2016, sûrement un « pro-pal » acharné, se posait publiquement de graves questions sur le devenir d’Israël.
      Si mes souvenirs sont bons, en substance il disait que l’absence de vision stratégique au profit de victoires tactiques à courtes vues mettait en danger Israël sur le long terme.

      Il appelait en particulier en 2011 à une négociation de paix à l’initiative d’Israël pour arriver à la création d’un état palestinien.

      Pour lui attaquer l’Iran était stupide (2011).

      Meir Dagan dénonçait aussi le piètre jugement du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mettant en danger Israël.

      https://www.haaretz.com/1.5018885

        +0

      Alerter
      • National // 03.06.2018 à 22h40

        @ Mr K : Meir Dagan dit et exprime ce qu’il souhaite. C’est son point de vue et ça n’engage que lui. Il semble qu’en dépit de ses éminentes fonctions, il n’ait été ni entendu ni suivi.

        Pour le reste, je me bats les couettes de vos comparaisons photographiques. Votre (long) post n’exprime pas grand chose, j’y cherche une idée, en vain. Tiens, en voilà une pour vous : parlez nous un peu du sort de vos amis palestiniens du camp de Yarmouk en Syrie. Ou de la considération que les égyptiens ont pour leurs ‘frères’ de Gaza. Ca m’intéresse.

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        • Mr K. // 04.06.2018 à 15h06

          Bien sur que si Meir Dagan a été entendu, par exemple sur l’Iran. Il n’était pas seul, il y avait ce que l’on a appelé le « groupe Dagan ».

          A l’époque le récent ex-chef d’état major de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi c’était lui aussi prononcé contre l’attaque de l’Iran, ainsi que le récent ex-directeur du Shin Bet, Yuval Diskin.
          Excusez du peu.

          L’idée est que quand dans une nation des voix éminentes s’expriment, il est peut-être sage d’écouter leur avis.
          C’est bien par la diversité des avis écoutés, et pris en compte à des degrés divers, que les décisions prises peuvent être plutôt bonnes pour un pays, ou en tout cas éviter d’être catastrophiques.

          Les « ressorts de rappel » qui existaient en 2011 ne sont sans doute plus là.

          Actuellement, et pas seulement en Israël, l’encouragement est à la participation inconditionnelle à une guerre de l’information dans laquelle on ne soucie même plus du type de politique menée et de ses conséquences désastreuses possibles pour les pays.

          Comme si des intérêts politiques particuliers pouvaient coïncider exactement à l’âme et au destin idéal d’une nation.
          Ce qui de toute évidence ne peut être qu’une énorme ânerie.

          Je ne connais aucun palestinien donc je ne peux pas en avoir comme amis.
          En fait mes deux commentaires marquent aussi ma préoccupation pour le devenir d’Israël, mais cela sans doute vous ne pouvez pas le voir.

            +0

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  • frederic // 04.06.2018 à 20h59

    que ferait la france si des membres de daech essayaient de passer la frontiere francaise avec pout objectif de tuer des civils francais?
    le hamas est une organisation reconnue comme terroriste par l europe comme daech
    les membres du hamas ont deja tue des enfants des bebes et des femmes enceintes en israel en les egorgeant et veulent franchir les frontieres pour tuer dans les villages frontaliers
    ils apprennent a leurs enfants a etre des martyrs pour porter des bombes et leur font creuser des tunnels pour permettre au hamAs de passer en israel et tout cela cause la mort d enfants palestineins qu ils utilisent comme bouclier
    ils defenestrent les homosexuels du haut des tours de gaza……..
    ils defilent a la frontiere israekienneen scandant MORT AUX JUIFS
    Merci a israel de ne pas ceder a l angelisme

    que diraient les medias arabes su des juifs armes de cuters essayaient de franchir les frontieres arabes pour retourner dans leurs villages dont ils ont ete chasses comme 1 million de jufis chasses de tous les pays arabes parce que non musulmans wt comment reagiraient les armees arabes?
    c est curieux qu on ne parle jamais de ce millions de refugies juifs qui ont tout quitte avec une valise pour le canada ou la france ou les usa

      +0

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