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8.mai.20208.5.2020 // Les Crises

Remdesivir : pas d’efficacité spectaculaire

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Source : Futura Sciences

Le remdesivir, ce traitement potentiel du Covid-19 se révèle inefficace dans un premier essai clinique chez les patients sévères mais un autre essai annoncé par le National Health Institute pourrait venir contredire ce dernier. Pour autant, il faudrait faire le deuil des effets spectaculaires.

Le remdesivir n’aurait pas d’efficacité significative chez les patients sévères. Ce sont les résultats d’une étude publiée dans le même temps dans le journal The Lancet par une équipe chinoise. Cette étude vient tempérer l’annonce faite par Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAD), selon laquelle le remdesivir aurait des effets bénéfiques significatifs chez les patients Covid-19. Pour autant, il faudra attendre que les données soient publiées pour juger de la crédibilité de cette annonce.

Le remdesivir est un anti-viral récent, conçu initialement pour lutter contre le virus Ebola mais qui n’a jamais été autorisé, faute d’essais cliniques convaincants. Il est commercialisé par le laboratoire Gilead qui a également annoncé des essais concluants mais dont la méthodologie laisse à désirer.

Depuis le départ, ce médicament est considéré comme une piste prometteuse dans la lutte du Covid-19. En effet, comme pour l’hydroxychloroquine, des études montrent qu’il inhibe la réplication du SARS-CoV-2 in vitro. Mais les preuves in vitro sont loin d’être suffisantes. Pour juger de sa balance bénéfices / risques dans la lutte contre le Covid-19, il faut disposer des résultats d’essais contrôlés et randomisés.

L’étude du Lancet

Le 29 avril, une étude chinoise publiée dans le journal The Lancet conclut à l’inefficacité du traitement pour les patients sévères. C’est une étude randomisée, contrôlée, en double aveugle, comptant 237 patients sévères qui ont reçu 200 milligrammes (mg) de remdesivir le 1er jour et 100 mg les jours suivants, pendant 10 jours. On trouve un peu plus de patients hypertendus et de diabétiques dans le groupe remdesivir et un peu plus de patients cardiaques dans le groupe placebo, même si l’ensemble des comorbidités reste équivalent dans les deux groupes.

Avant cela, les patients ont reçu des médicaments divers et variés comme des antibiotiques ou encore des corticoïdes dans des proportions similaires dans les deux groupes. Sur les six critères primaires qui devaient être mesurés, à savoir la sortie de l’hôpital, l’hospitalisation sans oxygène ou avec oxygène, avec une thérapie respiratoire invasive ou non invasive et enfin le décès, le remdesivir ne montre pas d’amélioration notable. Sur des critères secondaires comme le temps de rémission clinique et la baisse de la charge virale des patients, non plus.

Néanmoins, les patients ont été enrôlés dans l’expérience entre 10 à 12 jours après le début de la maladie, ce qui peut jouer un rôle dans l’efficacité du traitement. Les chercheurs reconnaissent eux-mêmes les limites de leurs études : une puissance statistique insuffisante pour détecter les différences présumées dans les résultats cliniques, l’initiation du traitement assez tardive dans la maladie. Initialement, les chercheurs voulaient recruter quasiment 500 patients mais cela n’a apparemment pas été possible.

Les annonces de Gilead et du NIH

Le laboratoire Gilead publiait le même jour, sur son site, la publication prochaine d’un essai démontrant que le remdesivir était efficace en l’administrant seulement pendant cinq jours au lieu de dix. Cet essai ne comporte ni groupe contrôle ni procédure d’aveuglant. Autrement dit, son niveau de preuve sera très faible, qu’importe le sens des résultats. Ce ne sera pas l’étude qui tranchera le débat scientifique des traitements. Pour cela, Discovery fera sans doute bien mieux.

Dans le même temps, le National Instituite of Health (NIH, États-Unis) annonçait que les résultats d’un essai clinique multicentrique (dans plus de 100 sites), randomisé, contrôlé et en double aveugle montraient des résultats positifs sur le temps de guérison (-31 %, résultat significatif) et sur la mortalité (11 % versus 8 %, résultat non significatif) sur plus de 800 patients. Les données ne sont pas consultables à ce jour même si l’annonce officielle en direct de la Maison Blanche ne peut qu’enthousiasmer. Il faut donc être prudent et attendre leur publication surtout que l’on peut constater que des critères primaires comme le décès ont été passés en critères secondaires en cours de route.

Comme nous le disions, l’effet du remdesivir, s’il est réel, n’est sans doute pas spectaculaire tout comme sa balance bénéfices / risques. Le danger est de s’emballer avec ces études peu claires et de créer un « nouveau tamiflu » dont les données cliniques sont très controversées.

Mais, dans la lutte contre le Covid-19, même les petits bénéfices sont bons à prendre. Lorsque l’étude du NIAD sera publiée, cela nous apportera de plus amples informations sur l’efficacité présumée du remdesivir. En attendant, prudence est mère de sûreté. Actuellement, 19 autres études sont en cours concernant le remdesivir, dont quatre Françaises.

Source : Futura Sciences


Covid-19 : Une Étude Prouve l’inefficacité Du Remdesivir

Source : Forbes

Un essai clinique mené en Chine sur l’efficacité du médicament antiviral remdésivir contre le Covid-19 montre que celui-ci ne présente pas d’intérêt contre le virus. À la suite de cette annonce, les actions du laboratoire Gilead Sciences, qui fabrique le traitement, ont largement chuté, alors que la direction nie les résultats de l’étude chinoise.

L’OMS a publié par erreur une ébauche de résumé de l’essai clinique en question, avant de supprimer le document quelques heures plus tard. Un porte-parole de l’organisation a indiqué que la publication était encore en train d’être examinée et finalisée.

Gilead Sciences a toutefois contesté l’étude dans une déclaration par courriel, jugeant les résultats « non concluants » et rappelant que l’essai clinique s’est terminé prématurément, avec des effectifs réduits. Le laboratoire indique aussi que certaines tendances suggéraient un effet positif du traitement pour les patients ayant pris du remdésivir de façon précoce.

Mais malgré les contestations du laboratoire américain, l’action Gilead a tout de même chuté de 8 % pour atteindre 75,37 $, avant de se redresser légèrement à 77,78 $.

Si l’essai clinique s’est terminé prématurément, c’est parce qu’il était devenu trop difficile pour le laboratoire de recruter de nouveaux patients en Chine, où les cas sont en baisse. Les résultats ont toutefois indiqué des différences statistiquement non significatives entre les patients qui sont décédés un mois après avoir pris du remdésivir (13,9 %) et les patients du groupe témoin (12,8 %).

Vendredi dernier, la fuite de l’essai clinique récupéré par le site d’information de la santé STAT News a révélé « une récupération rapide de la fièvre et des symptômes respiratoires », faisant bondir de près de 10 % l’action Gilead. Cependant, il est à noter qu’il ne s’agissait pas d’un essai randomisé.

D’autres essais cliniques sont actuellement menés aux États-Unis sur le remdésivir, dont certains en partenariat avec l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).

Le Dr Merdad Parsey, médecin en chef de Gilead Sciences, a déclaré à Forbes : « Les résultats de cet essai en Chine s’ajoutent à un ensemble croissant, mais encore peu concluant de preuves sur le remdésivir. Le remdésivir est un produit de recherche non approuvé, et la sécurité et l’efficacité de ce traitement contre le Covid-19 ne sont pas encore connues ».

Mardi, l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, dirigé par Anthony Fauci, un médecin américain éminent spécialiste des maladies infectieuses, a publié des directives rappelant qu’il n’existe toujours pas de traitement prouvé comme efficace contre le coronavirus. Il a également déclaré qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour affirmer que le médicament antipaludéen, l’hydroxychloroquine, fonctionne, bien que Donald Trump l’ait insinué lors d’un point presse à la Maison-Blanche. Quelle que soit l’issue des essais cliniques menés sur le remdésivir et l’hydroxychloroquine, ces traitements ne seront en aucun cas préventifs. Ceci serait plutôt le rôle d’un vaccin, mais il ne devrait pas être disponible avant un an au mieux.

Depuis le début de la pandémie, les essais cliniques sur les traitements potentiels du coronavirus ont pris une tournure politique. Mercredi, le Dr Rick Bright (qui était jusqu’à mardi le directeur de l’agence fédérale américaine chargée du développement d’un vaccin) a déclaré dans le New York Times que sa mise à pied avait été motivée par des raisons politiques. Le médecin avait en effet fait part de son scepticisme à l’égard des traitements non approuvés, dont le gouvernement Trump vante l’efficacité.

Source : Forbes


Covid-19 : les Etats-Unis autorisent les traitements à base de remdesivir

Source : Le Monde

Une étude chinoise constate l’inefficacité de la molécule, alors qu’un essai américain non publié fait état de résultats encourageants. Aux Etats-Unis, l’agence du médicament a accordé, vendredi, une autorisation d’utilisation.

Coïncidence ? Mercredi 29 avril, à la Maison Blanche, Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national de l’allergie et des maladies infectieuses (NIAID), faisait état de « nouvelles plutôt bonnes » concernant l’efficacité face au Covid-19 d’un antiviral produit par l’américain Gilead, le remdesivir. C’était quelques heures avant qu’une équipe chinoise ne publie dans la revue The Lancet les résultats du premier essai randomisé et en double aveugle visant à évaluer la même molécule contre le SARS-CoV-2.

Malgré ces résultats mitigés, l’Agence américaine du médicament (FDA) a accordé une autorisation d’utilisation à la molécule, une annonce faite vendredi 1er mai par le président Donald Trump lui-même, depuis la Maison Blanche, en présence du directeur général de Gilead, Daniel O’Day.

Les résultats chinois sont décevants : l’antiviral expérimental, initialement destiné à lutter contre Ebola (sans succès),M n’a pas accéléré la guérison ni réduit les décès par rapport à un placebo, constatent Bin Cao (Hôpital de l’amitié sino-japonaise, Pékin) et ses collègues. Les améliorations observées dans les délais de rétablissement ou la durée de la ventilation mécanique ne sont pas statistiquement significatives chez ces personnes traitées dans les dix jours suivant l’apparition des symptômes, par rapport à des soins standards – lopinavir-ritonavir, interférons et corticostéroïdes.

Les essais randomisés en double aveugle sont le standard le plus élevé en matière d’évaluation des médicaments, car ils permettent de comparer, dans deux groupes de malades comparables, constitués de manière aléatoire, la molécule d’intérêt à un placebo, sans que le patient ni l’équipe soignante sachent ce qui est administré, évitant ainsi certains biais. L’essai évoqué par Anthony Fauci et conduit par son institut appartient à cette catégorie, mais ses résultats finals ne sont pas encore connus – peut-être est-il même encore en cours – et il n’est, en tout cas, pas encore passé par le filtre de la relecture par les pairs et par la publication dans une revue scientifique.

Puissance statistique insuffisante

C’est, en revanche, le cas de l’essai chinois – dont les résultats avaient temporairement fuité il y a quelques jours sur un site de l’Organisation mondiale de la santé –, même s’il n’a pas été conduit totalement comme planifié. L’étude a porté sur 237 adultes de dix hôpitaux de Wuhan, dont 158 ont reçu le remdesivir, alors qu’il avait été prévu d’inclure 453 personnes au total : le confinement a permis d’enrayer l’épidémie dans la ville avant que la totalité ait pu être enrôlée, ce qui réduit la puissance statistique des observations.

« De plus, les restrictions en matière de disponibilité des lits ont fait que la plupart des patients ont été inscrits plus tard dans l’évolution de la maladie, de sorte que nous n’avons pas pu évaluer de manière adéquate si un traitement précoce par le remdesivir aurait pu apporter un bénéfice clinique », regrette Bin Cao, dans un communiqué publié par The Lancet, à l’appui de la publication de l’étude.

Les données chinoises semblent en effet indiquer un plus fort bénéfice pour les patients traités plus tôt, mais la puissance statistique reste insuffisante pour conclure. L’étude américaine, portant sur plus de 1 000 patients recrutés aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays, montrerait une réduction sensible de la durée médiane de rétablissement des malades : 11 jours contre 15 pour les patients sous placebo. Cependant, les taux de mortalité finalement resteraient identiques dans les deux groupes. « Cela ne ressemble pas à un K.-O., mais cela prouve que ce médicament peut bloquer le virus », a estimé le docteur Fauci.

L’annonce, mercredi par Gilead, d’autres résultats préliminaires non encore évalués de façon indépendante ni publiés apporte un élément complémentaire : il semble que l’administration de la molécule pendant cinq jours apporterait un bénéfice comparable à un traitement sur dix jours, ce qui, selon l’industriel, constitue une bonne nouvelle, dans la mesure où un plus grand nombre de patients pourrait être pris en charge avec ce traitement, qui n’est pas encore produit en très grande quantité.

Comment interpréter ces résultats qui peuvent sembler en partie contradictoires ? « Faute de données sur l’étude américaine, je suis dans le questionnement, observe le pharmacologue et pneumologue Mathieu Molimard (université de Bordeaux). L’étude chinoise ne permet pas non plus de conclure, car on peut toujours se dire que le remdesivir a été donné trop tardivement pour traiter la phase initiale virale de la maladie, dont on sait qu’elle peut ensuite s’aggraver pour des raisons inflammatoires, et non plus virales. »

Effet « pas significatif » sur la mortalité

« L’étude chinoise et celle du NIAID ne trouvent pas des résultats si différents, note Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat (AP-HP) et membre des deux instances nommées par le gouvernement pour éclairer ses décisions sur le Covid-19 : le conseil scientifique et le comité analyse, recherche et expertise (CARE). Les patients traités ont 30 % de chance de guérir plus vite, mais, sur la mortalité, l’effet n’est pas significatif. Il est probable que l’efficacité de cette molécule ne soit pas énorme. Il va falloir préciser à quel stade de la maladie elle est le plus efficace. Probablement lorsqu’elle est administrée très tôt. »

C’est là un des inconvénients du remdesivir, administré par voie intraveineuse pendant plusieurs jours, ce qui interdit de fait son usage en ambulatoire et le réserve aux patients hospitalisés. Est-il raisonnable d’en faire dès maintenant le traitement de référence en cas d’hospitalisation? « Cela paraît prématuré. Il faudra d’abord voir toutes les données de l’essai américain, non publiées », estime Yazdan Yazdanpanah.

En France, l’essai Discovery, qui a recruté 730 patients sur les 800 prévus, comprend également un volet sur le remdesivir, parmi quatre traitements ou combinaisons de traitements comparés aux soins standards. Mais, regrette Yazdan Yazdanpanah, il rencontre des difficultés dans l’élargissement à d’autres pays européens pour atteindre la cible initiale de 3 200 patients.

Source : Le Monde

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63 réactions et commentaires

  • Dbon // 08.05.2020 à 07h57

    Ce n’est pas de la médecine ! Gilead fait de la désinformation pour influencervses cours de bourse

      +33

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  • anatole27 // 08.05.2020 à 08h26

    On remarquera que derrière cette histoire de médicaments se joue une histoire de brevets.

    http://sante-secu-social.npa2009.org/?Mediapart-Sur-la-piste-des-traitements-la-guerre-des-brevets-est-declaree

    On remarquera aussi que certains pays osent s’affirmer :

    « Un État peut demander une licence d’office pour des raisons de santé publique, afin de produire un générique même s’il ne détient pas le brevet. … Fin mars, dès que le gouvernement israélien a annoncé une licence d’office pour le Kaletra (anti-VIH lui aussi en cours d’essai clinique pour le Covid-19), le laboratoire AbbVie a renoncé à ses droits partout dans le monde »

    https://www.keionline.org/32503

    04. The Minister may permit the exploitation of an invention by Government departments or by an enterprise or agency of the State, whether a patent for it has or has not already been granted or has or has not already been applied for, if he finds that that is necessary in the interests of the National security or of the maintenance of essential supplies and services

      +4

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  • a // 08.05.2020 à 08h26

    Le plus dramatique c’est que lorsque l’épidémie aura cessé on fera très probablement le constant que la vieille dihydrochloroquine permet de réduire des 2/3 la mortalité, c’est ce qu’a déclaré Raoult en se faisant traiter de charlatan, c’est ce que l’étude chinoise de Wuhan très bien construite, sur un très grand nombre de patients ( 568 ) avec groupe témoins et uniquement des cas graves et très graves, âgés ( moyenne 68 ans ) et majoritairement masculins (plus de 60% ) qui obtient une mortalité de 18.58% dans le groupe hydrochloroquine contre 45.8% dans le groupe sans avec surtout une division par 5 de l’IL6 du fameux « orage cytokinique » responsable de la gravité , alors il s’agit certes d’une étude pré-print mais dont la qualité ne laisse guère de doute, impression d’efficacité que notent la plupart des responsables de santé des pays africains qui font un usage massif de la chloroquine, chez lesquels les experts occidentaux avec leurs critères prédisaient une hécatombe qui n’a pas eu lieu, pour se dérouler en Europe et aux USA,

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    • Fritz // 08.05.2020 à 09h45

      Bref, c’est l’Occident qui trinque, cet Occident « über alles » qui n’a pas eu l’humilité de combattre l’épidémie avec les remèdes du pauvre. Finalement, il y a une justice.

        +13

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      • Anfer // 08.05.2020 à 10h05

        Peut-être, enfin c’est juste une hypothèse.
        Que les pays sous développés sont incapables de fournir des estimations réelles du nombre de malades…

        Et que ne pouvant encaisser une interruption de travail, ils ont fait le choix de maintenir l’activité économique, donc ils minimisent…

        C’est moins sympa, mais malheureusement, plus réaliste.

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        • a // 08.05.2020 à 10h11

          En attendant on n’a pas vu de fosses communes en Afrique pour le moment mais en occident !

            +10

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          • Anfer // 08.05.2020 à 10h28

            Vu le bazar qu’est l’Afrique en général, je prends avec beaucoup de pincettes tout ce qui en provient.
            Peut-être que le corona virus passe inaperçu entre les morts du paludisme, cholera, tuberculose, peste, mal nutrition, etc…

            Ca ne signifie pas que je crois à nos médias sans méfiance.

              +4

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            • Marco // 08.05.2020 à 13h59

              Vous avez oublié M. Anfer, qu’en Afrique il y a aussi des guerres terribles un peu de partout et cela mérite d’être signalé !

                +1

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        • Antoine // 08.05.2020 à 13h32

          Réflexe typiquement néocolonialiste ; de l’impossibilité des occidentaux d’admettre que d’autres pays puissent faire mieux qu’eux.

            +8

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      • Barachin // 08.05.2020 à 10h22

        « Bref, c’est l’Occident qui trinque, »

        Vous vivez sur quelle planète ?
        https://www.arte.tv/fr/videos/096947-037-A/viral-maroc/

        Ce sont d’abord les vieux qui trinquent : 80% des décès > 70 ans

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      • Totote // 08.05.2020 à 13h03

        oui enfin il y a une justice, je ne suis pas sure.
        Est-ce juste que la population européenne paye la corruption et l’incurie de ses dirigeants par la mort…

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        • lairderien // 08.05.2020 à 16h53

          Qui est-ce qui se laisse toujours séduire par les crapules qui nous dirigent ? J’espère d’ailleurs que le connard de virus s’est intéressé prioritairement à ceux qui ont voté pour ces gouvernements mafieux, même si hélas rien n’est moins sur. 🙂

            +3

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    • Wakizashi // 08.05.2020 à 10h29

      « impression d’efficacité que notent la plupart des responsables de santé des pays africains qui font un usage massif de la chloroquine, chez lesquels les experts occidentaux avec leurs critères prédisaient une hécatombe qui n’a pas eu lieu »

      Effectivement, l’apocalypse que beaucoup de médias prévoyaient pour l’Afrique ne s’est pas produite, loin s’en faut puisque c’est peut-être le continent qui s’en sort le mieux (8 morts au Gabon). Pas plus que les prévisions relayées ici-même qui faisaient paniquer la population en évoquant la possibilité d’avoir entre 200 000 et 500 000 morts en France. On rigole bien…
      https://www.les-crises.fr/coronavirus-les-simulations-alarmantes-des-epidemiologistes-pour-la-france/

      Il existe des épidémiologistes, dont un certain Pr du Sud Est, qui avaient pourtant dit que le virus toucherait peu les pays tropicaux en raison de son caractère vraisemblablement saisonnier, mais ils étaient alors accusés d’irresponsabilité. De même s’agissant du nombre de morts en France d’ailleurs. C’est curieux comme on ne place pas l’irresponsabilité au même endroit selon le point de vue…

      Les mêmes épidémiologistes disent à présent que les épidémies saisonnières n’ont jamais occasionné de 2e vague, que les données en notre possession montrent que celle-ci suit exactement la même tendance, mais le gouvernement Français, qui a toujours 3 trains de retard, fait à présent dans la surenchère de précautions en prévoyant des restrictions drastiques pour tout l’été. Décidément…

        +17

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  • pas touche au grisbi // 08.05.2020 à 08h36

    Cette revue de presse dont Futura sciences, comme d’hab, éclaire au moins sur le fait que les rédacteurs savent être tout en nuance, voire savent examiner une affaire à 360°, comme on dit dans le management.

    Alors que pour un monstre on tape dans le tas à angle obtus.. On se demande pourquoi ?

    Bonjour les veilleurs du corona..

      +12

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  • lon // 08.05.2020 à 08h41

    Donc le Remdesivir ne serait probablement efficace qu’en début de maladie …autant ne pas le donner alors, car on nous a répété jusqu’à plus soif que chloroquine ou pas, 98% des patients se rétablissaient naturellement .
    Que Raoult recycle un vieux médoc sur un nouveau protocole tout le monde crie au scandale , que Gilead fasse de même avec un antiviral dont ils ne savaient pas trop quoi faire , ça c’est normal .
    Ne reste plus que le commentaire qui va mettre le peu d’enthousiasme européen pour Discovery sur le compte d’un bourrage de crâne azythro-chloroquilien démotiveur de patients potentiels …

      +32

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  • Eric83 // 08.05.2020 à 08h44

    La fin de l’article du Monde est à encadrer, chapeau la manipulation de l’information.

    « En France, l’essai Discovery, qui a recruté 730 patients sur les 800 prévus, comprend également un volet sur le remdesivir, parmi quatre traitements ou combinaisons de traitements comparés aux soins standards. Mais, regrette Yazdan Yazdanpanah, il rencontre des difficultés dans l’élargissement à d’autres pays européens pour atteindre la cible initiale de 3 200 patients. »

    « il rencontre des difficultés dans l’élargissement à d’autres pays européens ».

    La blague. A ce jour, 1 SEUL patient, oui vous avez bien 1 SEUL patient a été inclus dans l’essai clinique Discovery hors de France…au Luxembourg. Il y a donc 731 patients dont 730 en France.

    Discovery n’est pas une étude européenne mais un projet franco-français lancé par l’INSERM et se révèle un véritable fiasco.

    https://fr.sputniknews.com/france/202005071043740043-essai-clinique-discovery-nouveau-fiasco-europeen-covid/

      +47

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  • medmed // 08.05.2020 à 08h45

    Toutes les revus médicales sont plus ou moins à la bottes des big pharmas; Aucune n’est indépendante aussi « prestigieuse » soit-elle.
    Tout est pourri par le fric dans ce monde. Il faut bien le comprendre et surtout l’admettre. On pourra me sortir toutes les études qui vont bien parues dans les meilleurs revus scientifiques, que ce soit dans l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire ou autre, je resterais très, très, très sceptique.
    Mediciaments, OGM, pesticides, agro, ASM, ESFA, Anses,OMS, etc.. Tout est pourri dans ce monde. Il faut tout raser et repartir d’une feuille blanche, sinon on est foutu.

      +22

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  • Vic29 // 08.05.2020 à 08h51

    Bonjour

    Chloroquine pas bon pour le peuple, mais bon pour
    Les militaires
    Ils nous prennent pour des c…!!!!
    La seule bonne nouvelle c’est que l Europe se désagrège .

      +29

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    • Anfer // 08.05.2020 à 09h36

      Les militaires, particulièrement les légionnaires sont déployés dans des endroits où le paludisme est très présent, rien de surprenant à ce que l’armée fasse des stocks quand un produit est très demandé (pour de bonnes ou mauvaises raison).

        +6

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      • medmed // 08.05.2020 à 17h37

        @Anfer
        C’EST UN POISON !
        ON VEUT ASSASSINER NOS VALEUREUX GUERRIERS, C’EST UN SCANDALE !!

          +5

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  • lon // 08.05.2020 à 09h02

    « …..Comme nous le disions, l’effet du remdesivir, s’il est réel, n’est sans doute pas spectaculaire tout comme sa balance bénéfices / risques. Le danger est de s’emballer avec ces études peu claires et de créer un « nouveau tamiflu » dont les données cliniques sont très controversées….
    Mais, dans la lutte contre le Covid-19, même les petits bénéfices sont bons à prendre…… »

    Même les petits bénéfices….ah , que j’aurais aimé une telle délicatesse de ton et une telle sobriété de jugement sur ce site concernant le druide et sa potion , mais non dès le départ ce fut un tir de barrage quasi nucléaire …

      +36

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    • Anfer // 08.05.2020 à 09h43

      Il me semble que jusqu’à preuve du contraire, Marseille est en France, et le Dr Raoult est français, directeur d’un centre français.
      Normal qu’en France, cela attire un peu plus l’attention non ?

      Et je n’ai pas vu pour le moment de fanatiques, obsédés par le Remdesivir, troller partout (Peut-être que ça m’a échappé).

      Ni un chef d’État d’une grande puissance en faire la promotion sur tweeter…

        +5

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      • lon // 08.05.2020 à 10h16

        J’ai sérieusement du mal à établir une relation entre votre réponse et mon commentaire

          +11

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        • Anfer // 08.05.2020 à 10h34

          « Même les petits bénéfices….ah , que j’aurais aimé une telle délicatesse de ton et une telle sobriété de jugement sur ce site concernant le druide et sa potion , mais non dès le départ ce fut un tir de barrage quasi nucléaire … »

          Le test est aux États-Unis, pas en France, un peu normal que ce qui se passe en France soit plus commenté.

          Si Raoult avait fait correctement son travail avec un groupe contrôle, un double aveugle et une communication prudente, ses résultats auraient sûrement été pris un peu plus au sérieux non ?

            +4

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          • Bigtof // 08.05.2020 à 13h35

            Ben oui, mais il a choisi, allez-savoir pourquoi, de traiter tous les malades….

              +18

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    • JP418 // 08.05.2020 à 11h29

      Il y a une petite différence quand même entre les deux médicaments au niveau communication :

      – Mr Raoult : une étude (légitimement critiquable quant à la méthode) sur 25 patients qui ne montre rien => il fait une vidéo « coronavirus, fin de partie » puis persiste à dire que c’est le traitement qu’il faut sans démonstration solide.

      – Gilead : publie une étude qui ne montre rien et essaie malhonnêtement de limiter la casse en disant que des fois çà peu apporter un plus, surement pour préserver les actionnaires.

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      • catherine // 08.05.2020 à 12h23

        « il fait une vidéo « coronavirus, fin de partie » puis persiste à dire que c’est le traitement qu’il faut sans démonstration solide. »

        Sur 3200 personnes testées positives c’est pas solide ?

        L’observation de ses résultats en temps réels du traitement et non pas de l’étude, sont consultables sur le site de l’IUH méditérranée

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  • laurjoli // 08.05.2020 à 10h01

    Bonjour,
    Où sont les résultats de l’étude Discovery?
    Merci
    lj

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    • gracques // 08.05.2020 à 10h46

      Elles arrivent….. programmée pour avoir une certitude scientifique …… mais laquelle ? Nous aurons Une réponse certaine …. ou pas à une question qui n’aura plus la moindre importance…. mais scientifique.

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      • Bigtof // 08.05.2020 à 13h52

        Oui, et c’est ça qui compte : ce sera sci-en-ti-fi-que !
        Sinon, j’ai bien aimé le commentaire d’un responsable de Gilead qui s’inspirait de Coluche. En substance : le Remdesivir soigne le Covid-19, mes les malades meurent quand même !! (Coluche : « opération réussie, mais patient décédé… »

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  • Anfer // 08.05.2020 à 10h22

    Comme certains l’ont rappelé, la chloroquine est un médicament bien connu depuis longtemps, ses effets secondaires le sont donc aussi.

    Le Remdesivir est un traitement expérimental, donc ses effets secondaires sont encore mal connus, c’est pour cela qu’il faut faire des tests longs et rigoureux, large échantillon, double aveugle, randomisation.

    Personnellement, que çà soit chlorobidule ou remmachin qui soigne, je m’en fout.
    Je n’ai d’actions ni chez Gilead ni chez Sanofi.
    Ni d’action tout court d’ailleurs…

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    • Wakizashi // 08.05.2020 à 10h37

      « Personnellement, que çà soit chlorobidule ou remmachin qui soigne, je m’en fout. »

      Ca change quand-même pas mal de choses, parce que l’un est disponible à grande échelle, dans le domaine public et pas cher (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Chinois l’ont tout de suite testé, ce sont des gens pragmatiques), alors que l’autre n’est pas disponible à grande échelle, fait l’objet d’un monopole, et est beaucoup plus cher…

        +21

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      • Baybee // 08.05.2020 à 11h15

        Comme la plupart des personnes qui ne prennent pas de traitement =)

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      • panpan // 08.05.2020 à 13h45

        (02.05.2020) Durant la pandémie, la fortune des milliardaires états uniens a augmenté de 282 milliards de dollars
        https://reporterre.net/Durant-la-pandemie-la-fortune-des-milliardaires-etatsuniens-a-augmente-de-282-milliards

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        • Bigtof // 08.05.2020 à 14h08

          Bon, exit le Remdesivir, le Kev…. quelque chose que tout le monde à oublié… Les vxxxxxs toujours pas prêts (et heureusement car il s’agit de tous nouveaux types de v…… à ARN dont aucun des effets secondaires n’est connu !), mais à priori, ils seront super nocifs, sinon, il n’y aurait pas eu besoin d’une loi préventive aux USA pour exonérer de toute responsabilité tous les labos des résultats délétères de leur v……
          Et on fait quoi ? On reprend un peu d’HCQ ou bien ?
          Ou bien on reste confinés pendant encore plusieurs mois avant de nous annoncer que la SS et les hôpitaux sont morts de tant de frais et qu’il va falloir les privatiser, et qu’il nous faudra en plus tous être esclavagisé pour les 15 prochaines années le temps qu’il faudra pour rembourser toutes les dettes qui sont conséquences du confinement ?

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      • Euls // 10.05.2020 à 14h33

        Certes la chloroquine serait un traitement idéal d’un point de économique.

        Mais qu’on ait envie que ça marche, ce n’est pas un argument médical, c’est du wishful thinking comme le diraient nos amis anglais.

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    • pseudo // 08.05.2020 à 10h52

      non non ça change quelque chose tout de même. On connaît bien les effets secondaires de l’HCQ, on connaît peu ceux de ces nouvelles molécules « révolutionnaires ». J’aimerais vous demander de me croire quand je vous dit que le remède peut être pire que le mal, mais bon, je conçoit qu’il faut l’avoir vécu..

        +9

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      • Wakizashi // 08.05.2020 à 11h04

        Sur les effets secondaires, ça me semble tomber sous le sens qu’il vaut mieux utiliser une molécule que l’on connaît parfaitement, sur laquelle on a des décennies de recul et qui a été administrée à des centaines de millions de personnes, qu’une molécule que l’on connaît à peine et sur laquelle on n’a aucun recul.

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  • Marco // 08.05.2020 à 10h27

    C’est bien vrai je disais ici hier : que le Prince de Monaco, malade du COV, Estrosi Maire de Nice avec sa femme, idem…. Le ministre de la culture ,idem, …le préfet ou le Sous- préfet des AM, idem ….ont demandé à ce cher Raoult de Marseille de venir les soigner et 15 jours après ils étaient presque en pleine forme et en tous les cas pris en photo dans leur bureau !…….. Ils ont dit Raoult est un fou ?!

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  • pseudo // 08.05.2020 à 10h55

    ceci dit on a peu parlé de l’artemisia. J’aurais bien aimé savoir. Après tout une plante que tu fais pousser sur ton balcon et que tu prends en tisane préventive ce serait merveilleux…. trop peut être…

      +2

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  • catherine // 08.05.2020 à 11h25

    C’est marrant, ces études en bonne et due forme, se contredisent nous dit cet article.

    A quoi perdre son temps et l’argent du contribuable (discovery).

    Les études c’est pour le fric, les soins c’est pour les malades.

    Deux mondes différents, deux mondes à l’éthique différente.

    Vivement que tout ceci soit définitivement établi et si possible jugé.

      +9

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  • a // 08.05.2020 à 12h46

    Il est troublant de noter que lorsque une étude est en faveur de l’hydrochloroquine elle n’est pas reprise par nos grand médias alors que l’inverse est vrai.

    Ainsi je cite plus bas une excellente étude chinoise à grande échelle qui montre une remarquable efficacité de l’hydrochloroquine chez des patients âgés gravement malades, passée inaperçu dans nos médias, par contre ce jour nos médias reprennent tous une prétendu étude US sur des cas graves, sans aucun détail sur le nombre, les carractéristiques n’ayant reçu de hydrochloroquine que 5 jours, qui conclu à l’absence de résultat !

    Cette unanimité médiatique visiblement à parti pris en occident contre l’hydrochloroquine est troublante !

      +15

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    • panpan // 08.05.2020 à 13h59

      Préprints : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.27.20073379v1
      L’étude a porté sur 568 patients gravement malades qui, malgré un traitement antiviral, présentaient un syndrome de détresse respiratoire aiguë sévère.
      Les 568 patients ont reçu des traitements de base comparables: antiviraux et antibiotiques. 48 d’entre eux ont également reçu en complément un traitement d’hydroxychloroquine par voie orale (200 mg deux fois par jour pendant 7 à 10 jours).
      Pour évaluer la pertinence du traitement à l’hydroxychloroquine, les trois médecins chinois se sont appuyés sur deux critères: la mortalité des patients et les niveaux de cytokines inflammatoires.
      Résultats
      Alors que l’âge médian des 568 patients étudiés est de 68 ans, 37% étaient des femmes. La mortalité a été de 18,8% (9 sur 48) pour les malades traités à l’hydroxychloroquine et de 45,8% (238 sur 520) pour l’autre groupe. La durée d’hospitalisation avant la mort du patient est plus longue pour ceux traités à l’hydroxychloroquine (15 jours contre 8 jours sans).
      Quant au niveau de cytokine inflammatoire IL-6, il a été significativement abaissé de 22,2 pg / mL au début du traitement à 5,2 (3,0-23,4) pg / ml (p <0,05) à la fin du traitement à l'hydroxychloroquine. Le niveau n'a pas changé dans l'autre groupe.
      Conclusion
      "le traitement par l'hydroxychloroquine est significativement associé à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19." ; "l'hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies."

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    • panpan // 08.05.2020 à 14h00

      Q-Drop avec un lien vers un document Google
      Ce document de 11 pages, « Sequential CQ / HCQ Research Papers and Reports », présente les études évaluées par les pairs depuis janvier jusqu’au 20 avril 2020
      Executive Summary Interpretation of the Data In This Report
      L’association HCQ-AZ, lorsqu’elle est commencée immédiatement après le diagnostic, semble être un traitement sûr et efficace pour le COVID-19, avec un taux de mortalité de 0,5%, chez les patients âgés. Elle évite l’aggravation et diminue la charge virale et contagiosité dans la plupart des cas.
      https://timetransportal.com/chloroquine-the-hcq-az-combination-sequential-cq-hcq-research-papers-and-reports/
      https://docs.google.com/document/d/1545C_dJWMIAgqeLEsfo2U8Kq5WprDuARXrJl6N1aDjY/edit

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  • Marc // 08.05.2020 à 12h46

    Vous avez oublié de parler de la dangerosité et de la quantité très importante (en proportion de personnes traités au remdesivir) d’effets secondaire, 60% des patients traités au remdesivir en souffre, et 25% des personnes traités au remdesivir souffre d’effets secondaire grave !

    (source : https://www.biospace.com/article/data-from-gilead-s-compassionate-use-of-remdesivir-for-covid-19-looks-promising/ ) (

    « about 25% of patients receiving it have severe side effects, including multiple-organ dysfunction syndrome, septic shock, acute kidney injury and low blood pressure. Another 23% demonstrated evidence of liver damage on lab tests. »

    La on parle de sérieux effets secondaire contrairement a la chloroquine.

      +15

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  • Pegaz // 08.05.2020 à 12h59

    ESSAI DISCOVERY – Dernière nouvelle (l’article FS cite Discovery au travers d’un lien datant du 13/04 !!! )

    Essai clinique Discovery – point d’étape au 7 mai 2020
    https://www.youtube.com/watch?v=vtL7M6QSg1I

    Les deux précédentes + pré annonce de L’INSERM

    Covid-19 et essai clinique Discovery : point d’étape au 7 avril 2020
    https://www.youtube.com/watch?v=Kdxi7Z0knNo

    Démarrage de l’essai clinique contre le COVID-19
    https://www.youtube.com/watch?v=PwCDoxOh0Aw

    Déjà au 31 janvier le CHOIX * de l’INSERM qui s’avérera celui adopté et par DISCOVERY et SOLIDARITY (OMS) – Traitement dès 20:37
    https://www.youtube.com/watch?v=YlJ_sW6jzHI

    * Choix qui de part son nombre très restreint et la contrainte aux essais randomisés a paralysé tout le réseau Santé France, des institutions aux réseaux hospitaliers et médecins. ( C’est un avis et le mien )

      +3

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    • Pegaz // 08.05.2020 à 13h59

      Quelques dates au sujet de ce choix. Et comment l’OMS va s’y restreindre malgré ces propres choix potentiels suite à sa mission conjointe en Chine.

      31 janvier – Conférence de presse à l’Inserm (Traitements dès 20:36)
      https://www.youtube.com/watch?v=YlJ_sW6jzHI&feature=youtu.be&t=1236

      12 février – Des experts et des bailleurs de fonds du monde entier fixent les priorités de la recherche sur la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19)
      https://www.who.int/fr/news-room/detail/12-02-2020-world-experts-and-funders-set-priorities-for-covid-19-research

      16-24 février mission conjointe de l’OMS en Chine (dès BAS de PAGE 32, le paragraphe)
      Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 (COVID-19)
      https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/who-china-joint-mission-on-covid-19-final-report.pdf

      4 mars – A coordinated Global Research Roadmap (BAS de PAGE 67)
      https://www.who.int/blueprint/priority-diseases/key-action/Roadmap-version-FINAL-for-WEB.pdf?ua=1

        +1

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    • Pegaz // 08.05.2020 à 15h19

      Non exhaustif : Voici le réseau de ressources dont dispose le gouvernement pour l’aider à prendre ses décisions en matière de santé. Réseau absent, court-circuité et à l’apparence insuffisant puisque sera institué, un Conseil Scientifique le 11 mars et un Comité analyse recherche et expertise (CARE) le 24 mars

      Le gouvernement dispose de son ministre et de son – Ministère des Affaires sociales et de la Santé – sa – direction générale de la Santé (DGS) – qui a pour, entre autres mission, celle de protéger la population des menaces sanitaires.

      La DGS s’appuie sur les – Agences de Sécurité Sanitaires – et sur les – Hautes Autorités. Notamment le – Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) – instance chargée d’apporter une aide à la décision au ministre de la Santé en réalisant des rapports et en formulant des recommandations. Ayant une fonction de « vigie », il transmet ses rapports à la – Conférence Nationale de Santé (CNS). Le HCSP est doté d’une – Commission Spécialisée Maladies Infectieuses et Maladies Émergentes (CSMIME).

      Egalement le – Conseil national de l’Ordre des médecins – composé de 4 sections dont : La section santé publique qui coopère avec les services de l’État sur les dossiers relevant de la veille sanitaire, de l’éducation à la santé et de la prévention.

      Egalement – l’Académie Nationale de Médecine – qui peut être saisie d’une demande d’avis par les Pouvoirs publics. Ses membres sont répartis en 4 divisions et seize commissions permanentes.

        +4

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  • panpan // 08.05.2020 à 13h46

    La Fondation Bill & Melinda Gates a accordé 4 061 258 dollars au journal Le Monde (possédé par l’homme d’affaires Niel, le banquier Pigasse, le milliardaire Kretinsky et Madison Cox (le veuf de Pierre Bergé)) entre 2014 et 2017, $1,934,468 et… $2,126,790 en 2019 !
    https://www.gatesfoundation.org/How-We-Work/Quick-Links/Grants-Database#q/k=Le%20monde

      +12

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    • Bigtof // 08.05.2020 à 14h06

      Et s’il n’y avait que Le Monde ! Le Guardian, et tant d’autres…
      Les mêmes qui sont actionnaires de Gilead,
      qui financent l’OMS (1er financeur quand même..)
      qui financent les recherches sur les tatouages bionumériques
      qui ont déposé un brevet de capteur dans le corps qui transmettent l’activité de celui-ci, permettant de créditer le compte de la personne de monnaie numérique
      Mais « les-Crises.fr » s’en fout…

        +13

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  • richard lavigne // 08.05.2020 à 14h39

    Le Dr Navarro de New York affirme qu’il a traité 6,990 patients avec Hydroxy chloroquine et d’autres produits comme vitamine C, D, zinc intraveineuse, et autres.
    Tous dont guéris.
    Mercola .com publie un article sérieux sur ces résultats.

      +9

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  • Babar // 08.05.2020 à 15h57

    L’auteur propose d’attendre les essais « Discovery » (testant également l’hydroxychloroquine) qui seront européens et scientfiques… sauf que comme c’est européen, ça a déjà foiré… Au lieu de faire cet essai en Ile de france qui représente 40% de l’épidémie française, avec seulement les CHU parisiens qui recevaient un grand nombre de patients avec une population témoin appariée ce qui aurait pu être fait à bas coût et en une dizaine de jours pour avoir les résultats 3 semaines plus tard, a été choisi le grandiose projet collaboratif avec 4 à 5000 euros par sujet, 2000 patients prévus et toute la lourdeur de la bureaucratie. Résultat un seul malade recruté hors de France (au Luxembourg..)… Donc peut être des résultats partiels fin juin mais plus probablement jamais car désormais les patients se font rares!

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  • Christobal // 09.05.2020 à 10h22

    La leçon de tout cela: les études se contredisent, comportent des biais, les chercheurs ont des partis pris, peuvent être influencés (voir l’épisode avec l’Aphp de Hirsch et son essai), etc. La science ne finit par triompher que dans la durée et une partie de la médecine n’est pas fiable… Si jamais le virus disparaît et ne revient pas, va y avoir des déçus… Viendra alors le temps de s’interroger sur que faire pour soigner dans l’urgence: suivre le protocole et la polémique scientifique habituels? C à mon avis ce sur quoi bon nombre de médecins et experts devraient s’interroger.

      +1

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  • Siblius // 09.05.2020 à 11h22

    Concernant l’épisode APHP dont vous parlez, c’est assez édifiant en effet:
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/recherche-science/apres-un-vif-desaccord-sur-lannonce-des-resultats-du-tocilizumab-le-comite-de-surveillance-des
    (au passage on notera en lisant les commentaires sur ce site, que mes médecins aussi se clashent dessus entre eux, notamment au sujet de la fameuse « méthode scientifique »…)

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