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23.septembre.202123.9.2021 // Les Crises

Révolution française #12 : Danton contre Robespierre – par Henri Guillemin

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Si la République est sauvée c’est grâce au groupe robespierriste.

Source : RTS, Henri Guillemin

Le 6 septembre 93, Robespierre fait adjoindre deux nouveaux membres au Comité de salut public, favorable à la Terreur. Alors voilà constitué le grand Comité de salut public qui va être en fonction jusqu’au 9 Thermidor. Parallèlement, il y a la Terreur, inventée par Danton. Mais qui sont ceux qui décident que les gens passent à la guillotine, c’est le Comité de sûreté générale.

Pour Henri Guillemin, le Comité beaucoup plus indépendant que l’histoire ne le prétend est composé d’hommes de Danton. Robespierre avait tenté une épuration de ce comité. Ce même comité décide de tuer la reine, le 16 octobre. Un crime gratuit ? Ces crimes-là ce sont des crimes de Danton, Robespierre n’y est pour rien.

Source : RTS, Henri Guillemin

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Fox 23 // 23.09.2021 à 10h15

La responsabilité de l’Education nationale dans l’enfumage de générations de jeunes vis à vis de la vérité historique est immense et a bien servi à la protection des puissants !
J’ai 75 ans et je me souviens, comme si c’était hier du cours d’histoire en primaire où les très vilains vendéens avaient tuer le jeune tambour Barrat qui avait osé crié vive la République au lieu de vive le roi, l’absence de toute référence aux Oradour fait par l’armée républicaine la-bas (par contre les crimes vendéens étaient mis en exergue) et de la mise en avant d’authentiques salopards comme Danton et quelques autres.
Étonnons-nous de la passivité des dites générations, la République, se fut selon l’école, ces traîtres à la Patrie et, déjà, grands défenseurs du Capital, donc respectons-les !

3 réactions et commentaires

  • Fox 23 // 23.09.2021 à 10h15

    La responsabilité de l’Education nationale dans l’enfumage de générations de jeunes vis à vis de la vérité historique est immense et a bien servi à la protection des puissants !
    J’ai 75 ans et je me souviens, comme si c’était hier du cours d’histoire en primaire où les très vilains vendéens avaient tuer le jeune tambour Barrat qui avait osé crié vive la République au lieu de vive le roi, l’absence de toute référence aux Oradour fait par l’armée républicaine la-bas (par contre les crimes vendéens étaient mis en exergue) et de la mise en avant d’authentiques salopards comme Danton et quelques autres.
    Étonnons-nous de la passivité des dites générations, la République, se fut selon l’école, ces traîtres à la Patrie et, déjà, grands défenseurs du Capital, donc respectons-les !

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    • Ellilou // 23.09.2021 à 21h46

      Encore une fois, je sais je radote, je ne peux que conseiller la lecture des ouvrages de Jean-Clément Martin sur la Révolution, la Vendée et Robespierre. On ne s’endort pas plus bête, bien au contraire, et ils nous évitent de dire ou d’écrire bien des bêtises 🙂

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  • Incognitototo // 24.09.2021 à 17h20

    Donnée de base : HG est un fervent militant du « catholicisme social ».

    Aussi, même si ce qu’il raconte reste passionnant, il ne faut pas se tromper sur son « objectivité ». Et on comprend bien en conséquence qu’HG ait une vision négative de la « déchristianisation » et que rien ne le gêne dans le « culte de l’être suprême » que Robespierre finira par totalement imposer.

    Dans de précédentes émissions, HG avait déjà montré une vision quelque peu « romantique » du rôle des curés qui selon lui auraient pris le parti du petit peuple, sans nous indiquer dans quelle proportion, tandis que ceux qui se sont illustrés étaient tous issus de la bourgeoisie (pour ceux que je connais).
    Or, jusqu’à preuve du contraire, ces « curés rouges » étaient très minoritaires ; la majorité participait aux mouvements contre-révolutionnaires et militait pour le retour de la royauté.

    En plus de toutes les oppositions déjà rapportées, ne pas relever que croire ou ne pas croire en Dieu, et la façon dont on doit y croire ou pas, a été aussi une cause profonde des dissensions qui ont abouti au carnage, c’est être quelque peu « aveuglé » par ses propres croyances, aussi bien religieuses que politiques.

    Mais peut-être qu’HG n’a jamais pris conscience que les « motifs religieux » (y compris quand ils sont politiques) ont été et continuent à être une des premières causes des guerres, assassinats et persécutions.

    Heureusement pour nous, c’est Condorcet (qu’HG déteste et méprise) et sa conception de la laïcité qui a fini par s’imposer (entériné en 1905 par la séparation des églises et de l’État) contre les conceptions de Robespierre, sinon nous serions tous en train de nous agenouiller devant « l’être suprême ».

    Enfin, la façon dont HG distribue les bons et les mauvais points commence légèrement à me fatiguer, je ne pense pas que c’est ainsi qu’on peut comprendre ce qui est fondamental dans ce type de révolution.

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