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11.novembre.201811.11.2018 // Les Crises

Revue de presse du 11/11/18

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DÉMOCRATIE

Alstom , un journaliste de l'OBS victime d'un sombre cambriolage

"Matthieu Aron a été victime d'un cambriolage à son domicile parisien. Seuls des ordinateurs ont été dérobés. Matthieu Aron termine en ce moment un livre d'enquête à paraître en janvier prochain : la très sensible affaire Alstom. Ouvrage coécrit avec Frédéric Pierucci, ancien cadre de haut niveau d'Alstom, emprisonné pendant 2 ans aux États-Unis. Il a payé pour tout le monde dans cette histoire."

Source : Nouvel Obs

ENVIRONNEMENT

Notre QI malade de l’environnement

"Et si nos capacités intellectuelles et mentales étaient en danger ? Les chercheurs sont formels : notre QI baisse et le monde scientifique et médical n’hésite plus à faire le lien entre les cas d'autisme et notre environnement toxique, quand il ne s'agit pas de la maladie d’Alzheimer…"

Source : France Culture

EUROPE

Poker-menteur du Brexit : que sait-on vraiment ?

"Le Brexit entrera en vigueur le 29 mars 2019. C’est un sujet d’inquiétude d’abord pour les français vivant au Royaume-Uni. C’est ensuite une source d’incertitude pour les entreprises implantées outre-Manche et pour celles qui exportent sur le marché ou dépendent de sous-traitants britanniques. On sait que c’est la dernière ligne droite. Que 95 % du dossier serait bouclé. Que la question irlandaise reste un point d’achoppement, et que même si un accord est obtenu à Bruxelles, demeure un gros risque politique autour de sa validation au Parlement britannique ou auprès de la population par référendum. Bref, la perspective d’un scénario d’un hard Brexit continuera à planer encore assez longtemps, même en cas d’accord au sommet. A ce stade, nous en sommes au grand Poker menteur où chacun exploite le risque d’un no deal que personne ne souhaite."

Source : XERFI CANAL

Taxation des GAFAs et des émissions de carbone : inspirons-nous des Anglais !

"Le gouvernement britannique vient de faire deux annonces importantes, exemplaires, qui doivent faire réfléchir les dirigeants européens sur leur manière de conduire l’Union européenne. Les sujets concernés sont en effet d’une importance capitale pour nos concitoyens. Ces annonces concernent les profits des géants américains du numérique et la manière de lutter contre le réchauffement climatique. Le gouvernement britannique vient d’abord d’annoncer que, dès sa sortie de l’Union européenne, il allait taxer les géants du numérique, tels Google, Amazon et Facebook, à hauteur de 2% des revenus réalisés sur le territoire britannique. Cette taxe (Digital Services Tax) devrait rapporter 500 millions de dollars par an dès 2019. Le Chancelier de l’Echiquier a affirmé qu’il est temps que les Etats cessent d’agir comme si les multinationales étaient trop grosses pour que l’on puisse les contrôler… Cette initiative ne peut passer inaperçue en pleine négociation du Brexit alors même que les négociations tenues à Bruxelles sur la taxe GAFA semblent dans l’impasse."

Source : BLOG JEAN MICHEL NAULOT

FRANCE

Salaire brut, salaire net

"J’ai entendu ce qui suit au journal de France 2 de 13 h présenté par Marie-Sophie Lacarrau : C’est une bonne nouvelle pour les salariés de cette entreprise. Ce mois-ci, une ligne disparaît sur leur fiche de paie : les cotisations pour l’assurance chômage, qui représentait une ponction de 0,95% sur le salaire brut. Un gain de pouvoir d’achat. La centaine de salariés découvre la nouveauté, accompagnée d’une note explicative de leur employeur, pour leur permettre de mieux déchiffrer leur bulletin de salaire. "J’ai une différence de 40 euros, je suis ravi de voir que j’ai un peu plus d’argent sur ma fiche de paie à la fin du mois", explique Hugo Benoit, l’un des salariés de l’entreprise. Une hausse de salaire qui peut varier d’une dizaine à une centaine d’euros selon le poste occupé. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour doper le pouvoir d’achat des Français, la fin des cotisations salariales s’est faite en deux temps."

Source : LE GRAND SOIR

Les données de santé, un gisement convoité

"C’est officiel : depuis hier, chaque assuré peut créer en ligne son Dossier Médical Partagé, ou DMP. Il s’agit d’une sorte de carnet de santé numérique, qui devrait à terme centraliser toutes les informations concernant la santé de son titulaire : examens pratiqués, traitements suivis, allergies… « [Le DMP] se présente notamment comme une réponse efficace à une anomalie constatée depuis longtemps, qui est que les Français ne disposent pas de l’historique de leur dossier médical » a déclaré hier la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn. (...) Le Dossier Médical Partagé s’inscrit de ce point de vue dans une forte tendance plus générale à la numérisation des données de santé, dont les usages potentiels sont aussi divers que puissants... et potentiellement risqués, comme l’explique la chercheuse Valérie Peugeot ci-dessous."

Source : ALTERNATIVES ECONOMIQUES

GÉOPOLITIQUE

Coopérations dans l'armement : la France peut-elle vraiment faire confiance à l'Allemagne ?

"Le député LREM du Finistère, Jean-Charles Larsonneur jette un pavé dans la mare avec son rapport sur le programme 146 (Equipement des forces et dissuasion) : "L'approfondissement, sans grande publicité et, pour ainsi dire, à bas bruit, du concept de nation-cadre de l'OTAN, consiste à fédérer autour de l'Allemagne les capacités de 17 « petits » pays, ce qui risque de réduire l'intérêt des Allemands pour nos coopérations bilatérales".

Source : La Tribune

Trump sanctionne l’or du Venezuela pour bloquer ses réserves

"Si la guerre de l’or noir marque les esprits depuis le milieu de 20eme siècle, Trump vient quant à lui de jeter de l’huile sur le feu dans la guerre de l’or jaune… pays tout particulièrement visé : le Venezuela. Vous noterez tout de même au passage que le pays autrefois dirigé par l’ennemi de Washington – Hugo Chavez – détient les deux types de richesses. Les États-Unis sont loin de frapper au hasard. Tentant ainsi d’affaiblir le Venezuela... en empêchant notamment les opérations de raffinage de l’or vénézuélien par la Turquie. Le but final ? Réduire les réserves en or du pays… et les actifs de sa Banque centrale. Et de là donner le coup final à son économie…"

Source : LE BLOG FINANCE

Les États-Unis étendent les sanctions illégales et unilatérales contre l'Iran

"Intensifiant son agenda mondial agressif des « États-Unis d’abord », l'administration Trump a confirmé la semaine dernière qu'elle imposera de nouvelles sanctions à l'Iran, conçues pour paralyser son économie, affamer son peuple et renverser son gouvernement afin d'imposer un régime pro-américain servile. Le président américain Donald Trump a tweeté vendredi une photo de lui dans le style d'une publicité pour la série télévisée fantastique Game of Thrones, avec le slogan: « Les sanctions arrivent, le 5 novembre ». Il s'agit d'une référence à « L'hiver arrive » (« Winter is Coming »), le premier épisode de la série qui a pour thèmes la violence, la vengeance et la guerre. Plus tard, Trump s'est vanté devant les journalistes: « L'Iran prend un très gros coup. » Les mesures annoncées par Washington sont si vastes qu'elles équivalent à une déclaration de guerre. De plus, elles sont associées à par menaces d'action militaire si l'Iran persiste à défier les diktats américains."

Source : WORLD SOCIALIST WEB SITE

LIBERTÉS

Bientot des systèmes automatisés pour detecter les mensonges des entrants en Europe

"Capable d'analyser les micro-expressions des voyageurs, l'intelligence artificielle iBorderCTRL va être testée à plusieurs points d'entrées de l'Union européenne. Avant l'arrivée aux postes de contrôle, les voyageurs devront ainsi répondre à une série de questions face à leur webcam. État-civil, pièce d'identité, raison du voyage... Les questions habituelles posées les agents aux frontières. Sauf que l'intelligence artificielle analysera chacune des réponses afin de détecter si la personne ne répond pas honnêtement."

Source : Les echos

Sur internet, à quoi consentons-nous ?

"La spécialiste des sciences de l’information Helen Nissenbaum livre une longue interview pour la Harvard Business Review sur la difficulté du consentement en ligne. Trop souvent, la mise en pratique du consentement est « minable », explique la chercheuse, en prenant pour exemple les bandeaux de cookies que nous devons accepter en allant sur la plupart des sites... Or, toutes les modalités de choix qui sont mis à notre disposition en ligne ne relèvent pas vraiment du consentement, explique-t-elle."

Source : Blog Le Monde

Valérie Pécresse propose de « doubler les peines dans les quartiers criminogènes »

"Changer la durée de la peine en fonction de la ville dans laquelle le crime est commis. C’est l’une des idées évoquées par Valérie Pécresse sur le plateau du « Grand Jury » de RTL dimanche. Une proposition qu’elle sait contraire aux principes d’égalité de la Constitution française mais c’est ce que le centre-droit (dit elle) fait au Danemark . Il convient de prolonger l'idée et de foncer vers un code pénal totalement customisé à votre convenance." [Bah ouais, ça ose tout...]

Source : 20 Minutes

RÉFLEXION

Le chemin de la vassalité

"Et voilà ! The cat is out of the bag. Impossible, désormais, de croire ou même de faire semblant de croire à nos propres mensonges ou aveuglements. La sauvagerie du monde, la froide détermination de certains régimes, les faux-semblants et le cynisme radical des donneurs de leçons les plus bruyants, tout cela est brutalement mis à mal et nous force à ouvrir les yeux. Et si l’on profitait enfin de cet effet de réalité pour prendre des décisions salutaires ? Entre le directeur chinois d’Interpol soudainement volatilisé, le journaliste saoudien peut-être découpé en rondelles par un commando dans son consulat d’Istanbul et la « révélation » opportune, par le ministère russe de la Défense (Fake news ! dira-t-on sans doute ; pas impossible, mais l’anathème ne suffit plus et l’affaire Skripal n’a clairement pas révélé tous ses secrets), de l’existence en Géorgie d’un laboratoire militaire américain spécialisé dans la production d’agents biologiques toxiques, on se pince pour sortir d’un cauchemar entêtant… alors qu’il faudrait juste arrêter de rêver."

Source : LE COURRIER DE RUSSIE

Démocratie directe, violence et technologie : un entretien avec Francis Dupuis-Déri

"Note de l’intervieweur (Nicolas Casaux) : je me suis entretenu, par mail, avec Francis Dupuis-Déri (FDD, dans le texte ci-après), professeur de science politique à l’université du Québec à Montréal, militant et auteur de plusieurs excellents livres, que je vous recommande vivement. Voici donc."

Source : LE PARTAGE

ÉCONOMIE

Intelligence artificielle : l'impact économique réel

"L’intelligence artificielle, c’est le nouveau concept valise que l’on charge de toutes les potentialités, qui cristallise la profondeur du bouleversement technologique et économique qui se joue aujourd’hui. Il porte les promesses de services hyper performants, dans la santé ou l’éducation par exemple et mais aussi toutes les craintes d’une économie asséchée du travail humain."

Source : XERFI CANAL

Commentaire recommandé

Vercoquin // 11.11.2018 à 09h00

Salaire brut salaire net.
Philippe ARNAUD, « Le Grand Soir »

Apparemment, les journalistes ne sont toujours pas devenus intelligents ni pertinents.
Ce midi, j’ai un repas de famille « Macroniste » à qui je vais essayer d’expliquer le « super brut » c’est à dire le salaire total.
Le salaire total comprend le salaire net + les cotisations salariales + les cotisations patronales.
Difficultés à venir à l’heure de l’apéro.
Je reposte ici ce que j’écrivais lors du précédent billet de Philippe ARNAUD sur les-crises le 21/10/2018:

Merci à Philippe Arnaud de remettre les pendules à l’heure.

Quand Micron décide tout seul (alors que c’est aux partenaires sociaux de décider) de baisser les charges patronales, il faut se rendre compte qu’il s’en prend au salaire des travailleurs.
Le vrai salaire, c’est le super-brut. C’est à dire salaire direct (net) + cotisations salariales + cotisations patronales.
Les cotisations salariales et patronales constituent un salaire différé.
Le salaire différé nous revient sous forme de soins de santé, de subventions de chômage et de pension de retraite.
Donc, les cotisations patronales diminuant, qui paye le manque à gagner pour la sécu, l’assurance chômage et la retraite ?

D’une manière générale, on ne peut pas comparer les économies de pays différents en disant simplement: en France, il y a trop de fonctionnaires, en France, on paie trop d’impôts etc…
Il y a beaucoup de fonctionnaires, et on paye beaucoup d’impôts, c’est normal puisqu’on est mieux soutenus socialement.

Il ne faut comparer que ce qui est comparable. Par exemple, prenons le secteur de la santé en France et aux États-Unis:
En 2014, coût par habitant (cotisations, primes, public et privé):
France 4959 Dollars
USA 9403 Dollars
Alors, faut-il privatiser les hôpitaux ? et tout le reste ?
les autoroutes ? les ponts ? les barrages ? les aéroports ? la SNCF ?

J’indique à monsieur Micron que la dette de l’état fait partie de notre patrimoine.
Donc je suggère qu’il cède une partie de notre dette à chaque fois qu’il privatise un bout de notre bien. 10 milliards par ci, 20 milliards par là. Ou plus.
Si on vend la SNCF, qu’on la vende avec sa dette.
Non, mais, sans blaaaague !!!

21 réactions et commentaires

  • Xavier // 11.11.2018 à 08h33

    Et si les chercheurs se trompaient de piste ?
    Si la cause principale de cette baisse était l’usage permanent du numérique et la surinformation générée ce streaming rendant le tri d’infos impossible et les liens conceptuels fragiles ?…

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  • Vercoquin // 11.11.2018 à 09h00

    Salaire brut salaire net.
    Philippe ARNAUD, « Le Grand Soir »

    Apparemment, les journalistes ne sont toujours pas devenus intelligents ni pertinents.
    Ce midi, j’ai un repas de famille « Macroniste » à qui je vais essayer d’expliquer le « super brut » c’est à dire le salaire total.
    Le salaire total comprend le salaire net + les cotisations salariales + les cotisations patronales.
    Difficultés à venir à l’heure de l’apéro.
    Je reposte ici ce que j’écrivais lors du précédent billet de Philippe ARNAUD sur les-crises le 21/10/2018:

    Merci à Philippe Arnaud de remettre les pendules à l’heure.

    Quand Micron décide tout seul (alors que c’est aux partenaires sociaux de décider) de baisser les charges patronales, il faut se rendre compte qu’il s’en prend au salaire des travailleurs.
    Le vrai salaire, c’est le super-brut. C’est à dire salaire direct (net) + cotisations salariales + cotisations patronales.
    Les cotisations salariales et patronales constituent un salaire différé.
    Le salaire différé nous revient sous forme de soins de santé, de subventions de chômage et de pension de retraite.
    Donc, les cotisations patronales diminuant, qui paye le manque à gagner pour la sécu, l’assurance chômage et la retraite ?

    D’une manière générale, on ne peut pas comparer les économies de pays différents en disant simplement: en France, il y a trop de fonctionnaires, en France, on paie trop d’impôts etc…
    Il y a beaucoup de fonctionnaires, et on paye beaucoup d’impôts, c’est normal puisqu’on est mieux soutenus socialement.

    Il ne faut comparer que ce qui est comparable. Par exemple, prenons le secteur de la santé en France et aux États-Unis:
    En 2014, coût par habitant (cotisations, primes, public et privé):
    France 4959 Dollars
    USA 9403 Dollars
    Alors, faut-il privatiser les hôpitaux ? et tout le reste ?
    les autoroutes ? les ponts ? les barrages ? les aéroports ? la SNCF ?

    J’indique à monsieur Micron que la dette de l’état fait partie de notre patrimoine.
    Donc je suggère qu’il cède une partie de notre dette à chaque fois qu’il privatise un bout de notre bien. 10 milliards par ci, 20 milliards par là. Ou plus.
    Si on vend la SNCF, qu’on la vende avec sa dette.
    Non, mais, sans blaaaague !!!

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    • Misfit // 11.11.2018 à 09h54

      Sauf que toi et ceux qui pensent comme toi (dont je suis) n’ont simplement pas le pouvoir.

      Il n’y a rien à « indiquer » à Micron, il sait. C’est délibérément qu’il met en œuvre ce genre de mesures qui permettent de faire les poches aux gens en leur faisant croire qu’ils en sont bénéficiaires.

      Comme le disait Warren Buffet, c’est bien une guerre des classes dont il s’agit et c’est nous les riches qui sommes en train de la gagner. Un aveu qui ne fait que révéler le sentiment de toute puissance dans lequel ils agissent.

      Que les gouvernements manipulent les peuples n’a rien de nouveau. C’est pour eux une question de survie du système, sans quoi leur degré d’abjection inique sauterait aux yeux des gens (qui ont quand même réussi à élire micron, une manipulation pourtant grosse comme une planète !!!)

      Ce n’est pas eux qui sont grands, c’est le peuple qui est à genoux.

      Et un peuple assez incohérent et abêti pour se laisser diviser par des hochets, des chiffons rouges et des combats secondaires (dont ce site et tant d’autres sont des pourvoyeurs) ne peut qu’aller de mal en pire…

        +21

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    • Chris // 11.11.2018 à 13h02

      « baisser les charges patronales, il faut se rendre compte qu’il s’en prend au salaire des travailleurs.mLe vrai salaire, c’est le super-brut. C’est à dire salaire direct (net) + cotisations salariales + cotisations patronales.
      Les cotisations salariales et patronales constituent un salaire différé.
      Le salaire différé nous revient sous forme de soins de santé, de subventions de chômage et de pension de retraite.
      Donc, les cotisations patronales diminuant, qui paye le manque à gagner pour la sécu, l’assurance chômage et la retraite ?  »
      C’est exactement cela.
      Un artifice qui commença avec l’introduction de la CSG par Michel Rocard, dont le taux augmente inexorablement pour abaisser les contributions patronales.
      Un moyen comme un autre pour détricoter le système social généreux de la France et faire supporter le poids aux producteurs de richesses (salariés et PME)

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    • K // 11.11.2018 à 17h52

      Je suis fondamentalement en désaccord.
      Les cotisations retraite (par repartition) ne sont pas un salaire différé, contrairement à la retraite par capitalisation. En répartition, rien ne garantie au cotisant qu’il touchera une retraite le moment venu, si ce n’est la parole de l’Etat, mais on sait tous ce que vaut cette parole.
      Le paritarisme est une exception antidemocratique. Il est souhaitable que la question de la protection sociale soit traitée par les élus du peuples et non pas par les syndicats patronaux et salariaux (qui représentent tous ensemble 10% des salariés). Cette gouvernance non démocratique est à l’origine de la dérive du système social qui coùte désormais presque 50% du salaire super-brut de chaque salarié. Autrement dit, le salarié français ne percois que la moitié de son salaire, l’autre moitié étant socialisé à la source.
      Vous prenez l’exemple des primes d’assurance santé en France et aux Etats-Unis (2 pays que je connais bien et où j’y ai longuement vécu). Mais il faut comparer le comparable. Le salaire médian aux Etats-Unis unis est le double de ce qu’il est en France, donc il est normal que la prime d’assurance soit un peu plus chère.

        +2

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      • Lebougre // 11.11.2018 à 19h56

        Retraite par capitalisation … avec les taux négatifs des banques centrales, y croire est pathologique ! La prochaine crise pourrait vous ouvrir les yeux.

          +9

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        • Patrick // 11.11.2018 à 21h17

          retraite par capitalisation :arnaque à long terme avec l’effondrement des marchés financiers
          retraite par répartition :arnaque d’un système de ponzi , les derniers entrés ne toucheront rien.

          Le seul système de retraite envisageable c’est la solidarité familiale et un petit lopin de terre.

            +3

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          • kasper // 12.11.2018 à 10h05

            Dire que la retraite par repartition est une pyramide de ponzi est un sophisme.

            Si les derniers entres sont les derniers, c’est parcequ’ils n’ont pas fait d’enfants. Auquel cas il n’y a plus de population active, et donc quel que soit leur systeme de retraite ils sont gros jean comme devant.

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            • Patrick // 12.11.2018 à 10h33

              Au début, le système par répartition était équilibré parce qu’il y avait beaucoup de cotisants pour peu de retraités grâce à la dynamique la démographie et à une espérance de vie plus faible qu’actuellement ( départ à la retraite à 65 ans pour une espérance de vie de 65 ans .. idéal pour un système par répartition ).

              Malheureusement l’espérance de vie a augmenté et la démographie a baissé, ces phénomènes sont connus et anticipés depuis longtemps , mais le système de retraite n’a pas évolué , il est donc condamné.
              De toute façon, il n’est pas possible de conserver une démographie en augmentation constante pour conserver 10 actifs pour un retraité qui vivra jusqu’à 90 ans , sauf à avoir une population française de 100 puis 200 millions de personnes, ou à restreindre volontairement l’espérance de vie ( Soleil Vert ? )

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            • pas expert // 13.11.2018 à 21h44

              Ceux qui pensent que la retraite par capitalisation est plus sûre qu’une retraite par répartition ne savent pas de quoi est constitué leur capital.
              En gros, on a acheté quelque chose avec votre argent, il n’est pas sorti de l’économie. Vous imaginez la croissance que nous aurions si on sortez chaque année 25% du PIB de la masse monétaire circulante… Donc on achète un truc… Vous ne savez pas quoi, très souvent… Avec votre argent et vous espérez qu’il vaudra toujours quelque chose quand il faudra le vendre pour vous payer votre retraite…
              C’est ignorer la dynamique des marchés, la fonction exponentielle, les leviers multiplicatifs d’un léger déséquilibre offre/demande…

              Malheureusement, c’est de l’idéologie dogmatique, inculquer par des personnes dont l’intérêt est que chacun tienne énormément à la valeur du capital… et comme c’est idéologique, aucun raisonnement ne peut en venir à bout.

              Malheureusement, même des gens très bien y crois…

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            • kasper // 14.11.2018 à 00h54

              1- les gains de productivite font qu’un seul cotisant peut soutenir plus de retraites qu’il y a 50 ans, ca s’appelle la croissance. De plus meme en cas de baisse des retraites, avant d’essayer de faire peur aux gens avec le soleil vert on peut commencer par envisager des solutions plus raisonnables comme se serrer un peu la ceinture. une croisiere costa tous les 2 ans au lieu de tous les ans, et personne n’aura besoin de manger personne.

              2- l’important n’est de toute facon pas le nombre de cotisants mais la part du pib consacree aux retraites. pas d’enfants-> pas de pop. active-> pas de PIB a se partager. Dit autrement: a quoi peut vous servir votre pension de retraite si il n’y a rien a acheter avec. Que le partage soit organise de maniere transparente par une caisse de retraite, ou de maniere obscure par un fond de pension, le probleme reste le meme. simplement la repartition est plus robuste.

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  • RGT // 11.11.2018 à 10h09

    Je suis entièrement d’accord avec vous.

    Le véritable salaire brut d’un salarié se compose du salaire net perçu, des COTISATIONS salariales ET des COTISATIONS patronales (désignées comme des « CHARGES » par le MEDEF et les actionnaires).

    comme je le propose depuis très très longtemps il faudrait que le salaire brut total figurant sur la feuille de paye soit l’ensemble de tout ce que « coûte » le salarié à l’entreprise (amusant, on ne parle JAMAIS de ce qu’il rapporte) et que les entreprises soient tenues de le prendre en considération.

    Ça changerait beaucoup de choses pour les employeurs « indélicats » car s’ils s’abstenaient « par étourderie » de payer les cotisations sociales ils pourraient être poursuivis au titre de salaires impayés, point sur lequel la loi prévoit une indemnisation des salariés par le FNGS (l’ensemble des employeurs qui doivent assumer une « solidarité » obligatoire).
    Ces cotisations ne passeraient plus sur le compte des « pertes et profits » des organismes sociaux qui ne peuvent pas actuellement se retourner contre les entreprises qui déposent le bilan juste avant les poursuites.

    De plus, ce rattachement permettrait de virer le patronat et l’état des commissions paritaires, ces organismes devenant entièrement gérés par les cotisants, c’est à dire vous et moi.
    A mon avis les comptes « déficitaires » de ces organismes se retrouveraient très rapidement à l’équilibre car les fraudeurs (l’état en premier) seraient bien obligés de payer sans avoir de solution pour se soustraire.
    De plus, si les cotisants prennent garde à bien surveiller les dirigeants de ces organismes (ce qui n’est pas gagné) il y aurait d’un coup certains postes qui se retrouveraient « allégés » (particulièrement les médicaments surfacturés avec la bénédiction du ministère de la santé).

    Bref, les utilisateurs auraient tout à gagner, et les profiteurs tout à perdre.

    Par contre, si nous continuons sur cette voie sans issue, nous aurons bientôt droit à la mise en faillite de ces organismes COMMUNS qui ne dégagent AUCUN PROFIT et dont les frais de fonctionnement assumés par l’utilisateur, même s’ils sont plombés par des « dirigeants » corrompus, sont largement inférieurs à ceux d’un organisme privé.

    Il en va de même pour TOUS les services et les biens communs (hôpitaux, SNCF, EDF, etc, etc) : Il suffit de placer à sa tête un énarque ou un de ses clones pour qu’automatiquement il se retrouve englué dans des procédures administratives coûteuses qui entraînent une baisse drastique de qualité de service qui irrite fortement les usagers.

    Quand on veut se débarrasser de son chien on dit qu’il a la rage. Dans le cas des biens communs on inocule carrément les pires malades afin de rendre leur mise à mort plus crédible.

    Certes il y a quelques petits fraudeurs, mais ils ne représentent rien face à la gabegie et à l’énorme fraude institutionnalisée.

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    • Patrick // 11.11.2018 à 21h20

      il faut aller plus loin.
      Le salaire complet doit être payé au salarié qui paiera ensuite lui-même l’ensemble des cotisations.
      ça permettra aux salariés de vraiment comprendre ce qu’il y a dans leur salaire et combien leur coûte le système , pas sur qu’ils continuent à payer très longtemps.
      Ce serait aussi le moyen de mettre un terme aux travailleurs détachés.

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  • Eric83 // 11.11.2018 à 10h45

    INFORMATION, DESINFORMATION, MANIPULATION et PROPAGANDE.

    FRANCE 4, chaîne publique, a diffusé hier la première émission de « ESCAPE NEWS », « magazine » imaginé et présenté par le journaliste Thomas Sotto. ( Déjà, pourquoi un titre en anglais ? )

    Un journal TV de préciser  » Le journaliste met son métier au service des jeunes en leur apprenant via un concept innovant à décrypter l’information »; « De manière ludique le journaliste apprend à des adolescents à douter des infos sur les réseaux sociaux ».

    La « récompense » pour ces adolescents : recevoir le « titre » de « certificateur de l’info »…Tiens cela fait penser à des prétendus « décodeurs de l’info » sur le Net, très controversés.

    Thème choisi pour cette première émission, la communication de Macron. Super.
    Ah, ben non, pas du tout. Le thème choisi est la communication de Trump sur Twitter…pour des ados français sur une chaîne publique française.

    Et là, sous couvert de développement de l’esprit critique des ados de façon ludique, ce « magazine » se révèle surtout être un formidable exercice de propagande anti-Trump et pro-Obama et de dénigrement de Trump pendant 40 mns.

    « Escape News » diffusé hier sur France 4 est visible en replay et j’invite tout un chacun à le visionner pour en juger par vous-même.
    https://www.france.tv/france-4/escape-news/782747-dejouer-les-pieges-de-l-info.html

    Allo le CSA !?

    http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/thomas-sotto-le-professeur-fake-news-sur-france-4_cf30cb6a-e40a-11e8-89be-2469df106ad1/
    http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/escape-news-vous-aussi-dejouez-les-pieges-de-l-info-avec-thomas-sotto-10-11-2018-7939422.php

      +15

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    • Eric83 // 11.11.2018 à 14h17

      SAISINE au CSA :

      Bonjour,
      après avoir regardé le magazine « Escape news » diffusé sur France 4 le 10/11/2018 à 18 h15 sur la chaîne publique France 4, je vous adresse cette saisine.
      En effet, ce « magazine » prétendument censé, de façon ludique, aider les adolescents à exercer leur sens critique sur des informations s’est révélé être, en réalité dans cette première émission, un outil de propagande anti-Trump.
      TOUTES les informations communiquées concernant le Président des Etats-Unis étaient négatives et qui plus est nombre d’entre elles étaient des jugements et non des informations.
      De plus, une confusion volontaire a été créée tendant à faire croire que tous les « tweets » de Trump émanaient de Trump depuis qu’il est Président. Or, en étant attentif, certains des « tweets » datent de 2014 où même de 2012 !
      Par ailleurs, l’esprit critique de ces adolescents n’est absolument pas mis à l’épreuve car TOUT est suggéré et orienté par l’animateur Thomas SOTTO.
      Par exemple, que Rex Tillerson – ancien Secrétaire d’Etat -ait appris son limogeage officiel par un « tweet » de Trump est déplorable mais critiquer et faire critiquer les adolescents sur cette « méthode » de communication d’un limogeage relève du jugement et non du développement de l’esprit critique sur véracité ou non de cette information.
      …etc…
      Quoique l’on pense du Président américain, faire de sa communication via des « tweets » – avant et depuis sa présidence » – un sujet de propagande anti-Trump est inacceptable à la télévision – sur France 4 ou ailleurs – et encore plus lorsque le public visé sont les adolescents, fortement influençables.
      En conséquence, je demande au CSA d’agir selon ses prérogatives auprès de France 4 pour que de de telles propagandes ne soient plus diffusées.
      Une émission visant à décrypter et mettre en lumière tous les rouages de la propagande mise en oeuvre dans le « magazine Escape News » du 10/11/2018 serait une excellente initiative qui permettrait sans nul doute aux adolescents de pouvoir réellement exercer leur sens critique et leur discernement.
      Cordialement.

        +13

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  • BA // 11.11.2018 à 12h52

    Le ministre Bruno Le Maire publie un tweet ahurissant :

    « L’Europe doit s’affirmer comme un empire paisible dans les 25 années qui viennent. Cette empire doit être celui des droits de l’homme et de la croissance durable. »

    https://twitter.com/BrunoLeMaire/status/1060812167182761984

      +9

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    • Chris // 11.11.2018 à 13h15

      Le Maire pratique la méthode Coué.
      N’empêche qu’indirectement de tweet exprime un sacré désaveu de ce qu’est l’UE actuelle : un champ de bataille jonchés d’éclopés et d’agonisants ou les malfrats en bandes organisées tiennent le haut du pavé en psalmodiant les bienfaits de la croissance LTRO/QE et des droits de l’Homme aux béotiens sidérés rasés gratis !

        +6

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  • vert-de-taire // 11.11.2018 à 15h42

    Quand on entend les doutes exprimés par ces oligarques de l’UE (et copains) sur la démocratie ..
    BLM en rajoute sans s’en rendre compte : l’Empire …
    c’est EN PIRE qu’il faut entendre

      +2

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    • Patrick // 12.11.2018 à 10h34

      la démocratie ? encore un délire de populiste !! 🙂

        +0

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  • vert-de-taire // 11.11.2018 à 15h48

    Poker-menteur du Brexit : que sait-on vraiment ?

    il s’agit de PUNIR ces anglais félons,
    et faire peur aux autres qui voudraient/pourraient casser l’UE, le joujou des transnationales
    QUI SE GAVENT.

    L’UE est un machin qui ne sert qu’à améliorer la rente au détriment des salauds de pauvres qui doivent travailler, les défavorisés, les inadaptés du panier de crabes que les macrons et al imposent à tous.

      +5

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  • Dominique65 // 12.11.2018 à 16h46

    « Cette initiative ne peut passer inaperçue en pleine négociation du Brexit alors même que les négociations tenues à Bruxelles sur la taxe GAFA semblent dans l’impasse. »
    « négociations dans l’impasse », c’est proche du pléonasme, non, vu que pour obtenir une unanimité à 28 (27) alors que les intérêts divergent, c’est plutôt coton !

      +0

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