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1.octobre.20191.10.2019 // Les Crises

Un nouveau rapport indique qu’il est « hautement probable que la civilisation humaine s’effondre » en 2050

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Source : Vice, Nafeez Ahmed, 04-06-2019

Le seul moyen d’éviter ce scénario serait « une mobilisation d’urgence comparable à la Deuxième Guerre mondiale ».

L’article original a été publié par Motherboard.

Une sombre analyse présente comme plausible l’effondrement de la civilisation humaine dans les prochaines décennies à cause des changements climatiques. Ce rapport est rédigé par David Spratt, le directeur de Breakthrough National Centre for Climate Restoration, un think tank de Melbourne, en Australie, et Ian Dunlop, qui a été cadre de Royal Dutch Shell et auparavant président de l’Australian Coal Association. Un ancien chef de la Défense nationale et commandant de la Marine royale de l’Australie en signe l’avant-propos.

Ce rapport d’analyse décrit les changements climatiques comme « une menace existentielle pour la civilisation humaine à courte ou moyenne échéance » et présente un scénario plausible des trente prochaines années, si l’on garde le cap actuel.

On y soutient que les « conséquences extrêmement sérieuses » des menaces à la sécurité causées par les changements climatiques sont dans bien des cas beaucoup plus probables qu’on le présume conventionnellement, mais presque impossibles à chiffrer parce qu’il n’y a rien sur quoi se baser dans l’expérience humaine des 1000 dernières années.

Sur la voie actuelle, prévient le rapport, « les systèmes de la planète et de l’humanité vont atteindre un point de non-retour au milieu du siècle, après lequel la perspective d’une Terre en grande partie inhabitable conduit à la désintégration des États et de l’ordre international ».

Le seul moyen d’éviter les risques de ce scénario est ce que l’on décrit dans le rapport comme « une mobilisation d’urgence comparable à la Deuxième Guerre mondiale », mais cette fois, l’accent serait mis sur la construction rapide d’un système industriel sans émission de gaz à effet de serre pour amorcer un rétablissement de conditions climatiques sécuritaires.

D’après le rapport, la trajectoire actuelle conduit à un réchauffement planétaire d’au moins 3 °C, qui déclenchera des phénomènes qui à leur tour amplifieront le réchauffement. Le résultat sera la destruction de tous les écosystèmes importants, « dont les récifs coralliens, la forêt amazonienne et l’Arctique ».

Les conséquences pour l’humanité seraient dévastatrices. Approximativement un milliard de personnes seraient forcées de migrer pour fuir des conditions invivables, et deux milliards de personnes feraient face à une pénurie d’eau potable. L’agriculture dans la zone subtropicale serait anéantie et la production alimentaire à l’échelle de la planète serait gravement affectée. Les États-nations se désintégreraient.

« Même avec un réchauffement de 2 °C, plus d’un milliard de personnes pourraient devoir migrer, et dans le scénario où il serait plus élevé, l’ampleur de la destruction dépasse notre capacité de modéliser, et il est hautement probable que la civilisation humaine s’effondre », lit-on dans le rapport.

Dans l’avant-propos, l’amiral à la retraite Chris Barrie, qui a été chef de la Défense de l’Australie de 1998 à 2002 et chef adjoint de la Marine royale australienne, soutient que le rapport « présente telle qu’elle est la situation désespérée dans laquelle les humains et la planète se trouvent, et la troublante mais réelle possibilité de l’extinction de l’humanité sur Terre, de la plus horrible des façons ».

Il travaille aujourd’hui pour le Climate Change Institute de l’Australian National University à Canberra.

En entrevue avec VICE, David Spratt dit qu’une des principales raisons pour lesquelles les risques ne sont pas bien compris, c’est que les projections des gouvernements sont en grande partie trop prudentes. « Comme les menaces sont maintenant existentielles, une nouvelle approche contre les changements climatiques et dans l’évaluation des risques est requise dans l’analyse des scénarios. »

En octobre dernier, VICE a rapporté que des preuves scientifiques montrentque le rapport sur les changements climatiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) préparé pour les décideurs politiques — dans lequel on a reconnu que les conséquences seraient dévastatrices — était en fait trop optimiste.

Le groupe Breakthrough National Centre for Climate Restoration présente un scénario pessimiste, mais, dans bien des aspects, il est impossible de chiffrer les probabilités. En revanche, les auteurs soutiennent que les approches conventionnelles d’évaluation tendent à sous-estimer le risque que le pire scénario se produise, malgré sa plausibilité.

« Un scénario pessimiste mène à un effondrement de la société et un monde de chaos. Mais il y a une petite fenêtre pour une mobilisation d’urgence des ressources planétaires, et avec son expérience en logistique et en planification, le secteur de la sécurité nationale pourrait jouer un rôle important. »

Source : Vice, Nafeez Ahmed, 04-06-2019

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Barbe // 01.10.2019 à 07h15

Toujours cette idée : on préfère envisager la fin du monde que la fin du capitalisme.

209 réactions et commentaires

  • Barbe // 01.10.2019 à 07h15

    Toujours cette idée : on préfère envisager la fin du monde que la fin du capitalisme.

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    • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 08h39

      Maximiser les profits conduit à organiser le pillage des ressources terrestres et humaines.

      Il est un fait passé sous silence que les puissants tirent leur pouvoir de la propriété des ressources essentielles.
      Une réelle démocratie supposerait que la collectivité en soit propriétaire car ils perdraient ainsi leur domination et, comme nous le montrons dans ce livre, nous serions enfin libres de les gérer afin de restaurer la planète et sauver ses habitants dans un système qui, par ailleurs, peut être libéral. (extrait de http://bit.ly/capitalisme)

      Et oui, cela suppose une administration et une mobilisation de guerre : l’ennemi, c’est le modèle économique actuel !

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      • Patrick // 01.10.2019 à 09h13

        la collectivité propriétaire des ressources ??? ça n’a jamais résolu aucun problème et ça serait certainement la porte ouverte au gaspillage et au jemenfoutisme.
        Ce qui appartient à tout le monde n’appartient plus à personne et plus personne ne s’en soucie.

        Gros avantage : cette collectivisation entrainant des pénuries et une misère généralisée ( voir exemples déjà vécus ) , on pourrait effectivement rapidement supprimer une bonne partie de l’humanité (dont une grande part dans des camps de rééducation ), ce qui contribuera in fine à l’économie des ressources

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        • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 09h28

          Patrick,

          Que la collectivité soit propriétaire des ressources est une condition nécessaire mais non suffisante.
          Etant propriétaire, la/les collectivités peut les gérer en fonction de ses objectifs tels que remettre la planète en état, et non plus faire des montagnes de fric.

          Vraiment lisez ça, l’essentiel est expliqué : http://bit.ly/capitalisme

          Autre extrait :

          1 – Former des gouvernements de Sages : il est bon d’oublier totalement les formes actuelles de sélection de nos dirigeants, pour tenter de définir comment recruter des « Sages ». Précisons que la volonté du peuple doit être respectée, il ne s’agit pas de laisser une « élite éclairée » décider à sa place.

          Une première assemblée aurait à écrire la Constitution, précisant en particulier le mode de sélection des Sages responsables de la politique essentiellement écologique et sociale à venir. Leur moralité doit être garantie. Ils auraient à s’entourer de diverses compétences pour piloter l’Administration.

          Cette assemblée se tiendrait sur Internet pour permettre une écriture on ne peut plus démocratique de la Constitution. (Voir les puissants outils développés par la communauté des utilisateurs, telle l’encyclopédie Wikipédia…)

          Pour repérer des « Sages », voir les méthodes utilisées par les « chasseurs de tête » qui sont basées sur des compétences, actions, réalisations. Les citoyens seraient conviés à proposer des candidats…

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          • barbe // 01.10.2019 à 09h41

            Le philosophe Cournot était déjà conscient que l’intérêt privé pousse au gaspillage des ressources naturelles et s’oppose « au mode d’aménagement d’où la société tirerait incontestablement le plus d’avantage ».
            Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps moderne 1872, IV 6 sur Adam Smith
            Nous vivons sous la pression imposée par très peu de gens, qui ne sont pas concernés par ce qu’ils font subir aux autres, puisqu’ils sont aux commandes. Ces happys fews ont le privilège de l’illimitation : pas de limite à l’émission de fausse monnaie, ou de dettes. De toutes façons l’organisation en place, l’Etat, se chargera de transférer la note aux petits. C’est une guerre entre ceux qui sont aux commandes et qui n’assument rien, et ceux à qui on demande tout le temps de faire des efforts ; pourquoi baisser le niveau des retraites, alors que l’on peut créer autant de monnaie que l’on veut? Le manque d’argent n’est pas une excuse, puisque c’est no limit pour les ploutocrates. Simplement, ils ne parviendraient pas à leur hybris, s’ils n’exerçaient pas une pression sur les petits, chantage, peurs en tous genres…
            Quelques étapes à une reprise en main : nationalisation de la banque centrale, reprise en main de la création monétaire, disparition du FMI…
            https://www.les-crises.fr/le-fmi-nuit-aux-pays-quil-pretend-aider-par-mark-weisbrot/
            et surtout : recours plus systématique à la consultation des gens, pour les questions d’intérêt général. La Pma en fait partie.

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            • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 09h56

              Oui, en fait tout cela a déjà été étudié dans le passé, mais vite envoyé aux oubliettes par les soi disant propriétaires…

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            • Dominique65 // 01.10.2019 à 10h59

              « nationalisation de la banque centrale »
              Je suis pour, mais comment on fait pour la BCE ?

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            • Patrick // 01.10.2019 à 11h07

              La nationalisation d’une banque centrale pose le problème de la décision de sa politique monétaire et de ses objectifs , qui décide et en fonction de quoi ?
              La Banque de France est nationalisée depuis longtemps , ça n’a jamais empêché les âneries , surtout sous la pression des politiciens.
              Maintenant qu’elle dépend des décisions de la BCE , elle rachète la dette française alors que ce n’est pas son job.

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            • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 12h31

              La BCE s’effondrera avec l’euro.
              La BdF , nationalisée, financera comme elle le faisait sous de Gaulle, et mieux même.

              Les politiciens font des bêtises car la méthode de leur sélection est stupide.
              En fait non ! Elle est très bien pensée pour que ceux qui en ont les moyens puissent manipuler les élections et les élus… (voir page 47 et suivante de http://bit.ly/capitalisme )

              PS : l’indépendance de la Banque Centrale pose encore plus la question de qui décide et de quoi !

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            • Jérôme // 04.10.2019 à 07h54

              Ceux qui croient que la reprise en main d’une banque centrale nationale permettrait de financer beaucoup plus efficacement le développement économique que la BCE ne le fait commettent un contresens.

              Un tas de pays pauvres ont une banque centrale contrôlée par leur gouvernement.

              Une banque centrale ne fait que prendre des mesures favorisant l’allocation des ressources au bénéfice de telle ou telle catégorie d’agents économiques.

              Foncièrement une banque centrale determine le volume et les conditions de crédit mais le réel pouvoir de financement de ces crédits dépend de la puissance de l’appareil productif.

              Imprimer du papier sans contrepartie physique correspondante ne fait que de l’inflation.

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            • Dominique Gagnot // 04.10.2019 à 17h55

              Jérôme,

              De Gaulle a nationalisé la BdF en 1946…
              Vous confondez l’outil (la BdF) avec ceux qui le pilotent… :/

              Évidement que émettre de la monnaie suppose des contreparties. Lisez nous… http://bit.ly/capitalisme

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          • Chris // 01.10.2019 à 11h20

            Les Indiens d’Amérique savaient faire. Mais les conquérants européens les ont exterminé et les survivants sont sommés de s’accommoder des restes et de s’intégrer dans le plan consommateur qui prévaut.
            Paroles de Sitting Bull en 1875, chef Sioux Hunkpapa, qui mourra assassiné :
            « nous avons affaire maintenant à une autre race et ce n’est pas la couleur de sa peau qui permet de la distinguer.
            Petite et faible du temps de nos aïeux, son avidité sans limite, sa fièvre de posséder et de détruire, l’ont rendu maîtresse de cette Terre commune à tous.
            Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
            Ils ont su enfermer les multitudes dans la solitude et le désespoir.
            Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les généreux pour entretenir les riches qui gouvernent.
            Ils traitent cette Terre comme leur propriété.
            Ils saccagent tout par leur bêtise et leur égoïsme puis se barricadent contre ceux dont ils ont ruiné la vie.
            Ils défigurent toujours plus notre terre par leurs constructions et leurs ordures.
            Cette race est pareille à un torrent de boue qui détruit tout sur son passage.
            Ce grand chef indien était un chaman, c’est-à-dire capable de prédire l’avenir. Et ce qu’il décrit, c’est bien nous et notre avenir…

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            • Ubu // 01.10.2019 à 14h15

              Petit rectificatif, un chaman (terme sibérien) est avant tout un médecin, un homme de savoir, qui saura chercher « l’inspiration » auprès des « esprits » pour résoudre un problème.
              Même si parfois, des « visions » peuvent lui apparaître sous forme de rêves « prémonitoires », il ne prédit pas l’avenir. Il est considéré comme intercesseur et a surtout un devoir de conseil.

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            • pauvre d’eux // 01.10.2019 à 15h44

              Dans la même veine en plus concis, ce que répondit Seattle chef des Indiens Lummi au gouverneur qui lui proposait d’acheter les terres indiennes : « Comment pouvons-nous vendre ce qui ne nous appartient pas ? »

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            • Ruoma // 03.10.2019 à 19h38

              Lu dans « Une histoire populaire américaine » de Howard Zinn (de mémoire) :
              Lorsque les militaires parvinrent à vaincre les tribus indiennes et que celles-ci furent enfin cantonnées dans leurs réserves, un des généraux s’écria : « Finalement, nous avions devant nous une organisation de la société qui aurait pu amener le paradis sur Terre, et nous l’avons détruite ».

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        • riton // 01.10.2019 à 10h58

          « la collectivité propriétaire des ressources ??? ça n’a jamais résolu aucun problème et ça serait certainement la porte ouverte au gaspillage et au jemenfoutisme. »

          Pourtant ce fut le cas pendant quelques milliers d’années, avant l’invention de la propriété privée !

          Et depuis quand la dite propriété privée a servie de garde-fou au gaspillage, au « jemenfoutisme », aux pénuries et autres famines ? Bien au contraire, pour ces deux dernières, la propriété privée les ont souvent organisés.

          Sur quelle planète vivez-vous ?

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          • Patrick // 01.10.2019 à 14h00

            si quelque chose m’appartient , je fais en sorte de le gérer au mieux et de le mettre en valeur.
            si ce quelque chose ne m’appartient pas … ce n’est pas mon problème et de toute façon il y aura toujours quelqu’un pour le saloper.

            ça peut fonctionner avec des biens restreints gérés par de petits collectivités ,
            l’URSS avait déjà testé le concept à grande échelle avec les fermes collectives… avec le succès que l’on connait.

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            • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 15h36

              Votre logique ne tient pas pour ce qui est des ressources collectives : un propriétaire privé cherchera a en tirer un maximum de profits, pour LUI.
              L’intérêt général n’est pas son problème. En conséquence …

              Il ne s’agit pas de le déposséder pour les abandonner …, mais pour les gérer dans l’intérêt général par une entité capable de remplir cette fonction. (certainement pas par nos actuels politiciens)

              Si ça n’a pas marché en URSS, il faut se demander pourquoi, et la réponse est pas très compliquée, mais un peu longue…

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            • RGT // 02.10.2019 à 09h11

              Dans le cas de l’URSS, les biens n’appartenaient PAS à la collectivité mais au « parti ». Donc à ses dirigeants.
              En fait c’était tout simplement un capitalisme comme les autres avec une propagande « populaire » tout aussi nauséabonde que celle des « marcheurs » qui défendent le « marché ».

              Le peuple n’a jamais eu son mot à dire dans les régimes marxistes, comme il n’a jamais son mot à dire dans les régimes « démocratiques libéraux ».

              Finalement, les seuls qui bénéficient d’une liberté totale, ce sont bien les apparatchiks et les ploutocrates (qui sont la même face des mêmes sinistres individus).
              Et ce depuis la Rome antique, le grand Jules n’ayant fait que perpétrer à son avantage le système pourri qui existait déjà.

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            • François Marquet // 02.10.2019 à 09h50

              Mais non Patrick, de nombreuses communes françaises ont des biens collectifs (communs)très bien gérés (adduction d’eau, chemins) et c’est la collectivité qui les entretient -travaux annuels ou tous les hommes valides participent-
              Ça fonctionne depuis 2000ans et l’eau coule toujours.
              Celles qui ont mis l’eau en concession ont perdu cette maitrise. On ne peut transposer pour les grandes villes, mais c’est un exemple de bonne gestion de biens communs. Dans les villes, les parcs et jardins entre autre pourraient être entretenus un système collectif.

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            • Patrick // 02.10.2019 à 13h16

              j’ai bien écrit que ça marche pour de petites collectivités
              donc au niveau des petites communes ça peut fonctionner.

              Bon d’accord , les abords du ruisseau appartiennent à la commune mais je les entretiens parce que ça passe chez moi 🙂
              Bon d’accord , la dernière fois qu’un arbre est tombé sur la route ( disons chemin goudronné ) , on l’a débité avec les voisins parce qu’il fallait bien aller au boulot 🙂
              Bon d’accord , le jardin collectif est régulièrement saccagé par des gens qui s’en fichent ..

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            • Dominique Gagnot // 02.10.2019 à 14h50

              Patrick,

              A propos du jardin collectif :
              Seule la propriété lucrative doit être collective.
              Sa propriété d’usage devrait être privée, et éventuellement en divisant le jardin entre plusieurs propriétaires d’usage, pour que ça fonctionne.

              La collectivité pourrait d’ailleurs demander un petit loyer en échange de l’usage qu’elle concède, ce qui permettrait de payer quelqu’un (à temps très partiel) pour aider à son bon entretien. Faut souffler ça au maire…

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            • cactus // 03.10.2019 à 11h07

              Cela en dit très long sur votre personalité, cela s’appelle du narcissisme, mais notre système actuel est basé sur ce défaut, il est donc normal que les grands gagnants en soit les plus pervers. Mais avouez que personne de logique, ne baserait une machine sur un défaut de fonctionnement.

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      • Aerosolkid // 04.10.2019 à 11h06

        Les puissants, ceux qui nous gouvernent, tirent leur pouvoir de ce que vous leur donnez à chaque fois que vous échanger avec autrui et par les impôts que vous payez.
        Les riches tirent leur richesse de leurs talents, de leur capacité à transformer de la matière inerte en richesse et en emplois.
        Oh oui il y a bien des crapules parmi les riches, beaucoup, qu’on les foute en taule pour leurs crimes. Mais il y a des capitalistes honnêtes, ceux qui vous fournissent vos biens et services, ceux à qui vous les achetés sans avoir un flingue sur la tempe, en étant totalement consentants ( oui je te vois, toi au fond avec ton iPhone )
        Et temps qu’on y est, qu’on foute les malhonnêtes pauvres ou riches en prison, on restera entre gars honnêtes, même si pas du même bord, ça devrait bien se passer. Lol.

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        • Grd-mère Michelle // 04.10.2019 à 15h24

          Débat « À votre avis » sur la RTBF/la Une/Tv de mercredi soir:
          « Les 3/4 des détenus dans les prisons belges(surpeuplées) n’y ont pas leur place: soit ce sont des toxicomanes et petit-e-s trafiquant-e-s, soit des déséquilibré-e-s mentaux-tales. »
          Par ailleurs, les « capitalistes » se sortent très bien de leurs malversations grâce à la « transaction pénale »(sonnante et trébuchante, comme on disait dans le temps, qui ne fait plus aucun bruit à présent, glissant subrepticement de leurs comptes en banque vers celui de l’État qui n’a même pas « l’honnêteté » de la consacrer à la Justice sous-subsidiée).
          Votre tendance à classer les gens entre « honnêtes » et « malhonnêtes » me semble rétrograde et déplacée dans le contexte perfide que nous connaissons

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    • r3drum // 01.10.2019 à 09h38

      « Envisager » la fin du monde… On dirait que c’est un choix dans la manière que vous le formulez…
      On est ici non dans un choix mais dans les conséquences de la société telle qu’elle est.
      https://www.partage-le.com/2019/08/nous-ne-pouvons-pas-attendre-que-la-societe-industrielle-seffondre-en-preparant-lapres-un-entretien-avec-pierre-madelin/
      Quand bien même, le capitalisme étant la source de nos maux, notre égoïsme nous y a précipité.
      Qui est prêt à refuser tout le confort que nous possédons pour sauver la planête ?

      https://reporterre.net/La-folie-du-smartphone-un-poison-pour-la-planete
      https://mrmondialisation.org/le-cout-ecologique-dinternet-est-astronomique/

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      • barbe // 01.10.2019 à 09h51

        Vous brûlez les étapes.
        Il n’est pas question de renoncer à notre confort. Simplement de voir qu’il est l’effet, s’amenuisant, des dispositions prises par l’Etat, quand il était encore providence ; mais sa fin est programmé, parce que des ploutocrates ne veulent pas partager, mais s’approprier, privatiser ce qui est commun : non pas d’abord les ressources, mais les organisations, qui en commandent l’allocation.
        Il faut bien que la fausse monnaie s’investisse dans du tangible. Les gens vont-ils continuer à se laisser escroquer?
        Vous semblez ne pas avoir compris le sens de cette citation de Michea : il s’agit de détourner l’attention de la vraie cause, en ne considérant que l’effet désastreux du libre échange mondialisé, de la concurrence de tous contre tous ; la cause c’est le capitalisme, entendu comme une certaine organisation des rapports de production et d’échanges, avec une dimension d’illimitation tout en haut : pas de contrôle (démocratique) de la quantité (et de la nature) de la monnaie injectée. Le miraculeux marché ferait bien les choses…

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      • RGT // 02.10.2019 à 09h46

        Ce récit entraîne chez moi une grande suspicion quand on regarde de plus près ses auteurs, un « think tank® » australien et surtout « Ian Dunlop, qui a été cadre de Royal Dutch Shell et auparavant président de l’Australian Coal Association »

        Tout à fait la meilleure référence en matière d’écologie et de sauvegarde du climat.

        Je ne sais pas trop pour vous mais je pense que cet individu ferait mieux d’aller se cacher au fin fond du bush australien au lieu de nous faire la morale.
        On dirait BHL nous vantant les mérites de « gentils opposants démocratiques » avant un coup d’état.

        Je ne sais pas ce que ce type veut nous vendre mais j’ai de sérieux doutes sur la sincérité de son message.

        Dans 99,9% des cas, quand de tels « oiseaux » retournent leur vestes c’est simplement pour saisir une opportunité bien plus intéressante pour leurs objectifs personnels.

        Dans quelques années nous saurons enfin quel était son plan véritable, mais à ce moment là tout le monde aura oublié et il pourra continuer à se draper dans sa posture de « blanche colombe ».

        À moins que comme la petite Greta Thunberg il soit manipulé par des marionnettistes qui profitent de son innocence et de sa crédulité, ce dont je doute fortement.

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      • Grd-mère Michelle // 02.10.2019 à 14h33

        A r3drum: ne faudrait-il pas que chacun-e s’interroge sur la notion de « confort », ce mot magique qui fut à l’origine de la société de consommation grâce au matraquage constant de la publicité?
        Le confort de l’un-e n’est pas forcément celui de l’autre, en fonction des caractères, tempéraments, (in)capacités physiques.
        La vraie question étant: comment réussir à mettre en avant la nécessité du « connais-toi toi-même », après 70 ans de manipulation mentale qui a presque réussi à transformer les êtres humains en robots? La culture et l’enseignement étant largement conquises par les forces du Marché, peut-être ne pouvons-nous plus compter que sur les bienfaits de la communication instantanée?
        Personnellement, le premier confort, essentiel à mon bien-être, que j’ai recherché dès l’âge de raison, ce fut et reste ma liberté de choix de pensée et de mode de vie(principalement ce que je bois, je mange, quand et combien de temps je dors, et qui j’aime, les bases de la vie, et d’une vie satisfaisante). Elle implique la connaissance réelle de tout ce qu’on veut me vendre.

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        • cactus // 03.10.2019 à 11h34

          La sécurité est pour moi le confort essentiel c’est à dire ne pas avoir trop froid’ trop chaud, assez de nourriture non polluée et nourrissante en quantité nécessaire, savoir que le groupe s’occupera de moi si je suis en position nécessiteuse, un nid pour se ressourcer, dormir, avoir confiance en mon groupe, qu’il sera bienveillant. Du donnant-donnant, sans se vilain filtre qu’est l’évaluation.

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      • cactus // 03.10.2019 à 11h13

        Trop de confort tue le bonheur, et la créativité, comme le manque de confort. trop de différences entre deux personnes les rends étrangers l’un à l’autre, mais trop d’uniformité rend l’échange inutile.

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    • Duracuir // 01.10.2019 à 09h42

      Le productivisme n’est pas QUE capitaliste. Ce n’est pas le capitalisme qui est à mettre en cause selon les climatophiles, c’est tout le mode de vie, l’exigence de chaque humain pour plus de productivité, plus de choix, plus de confort, plus de sécurité. Le système communiste est tout aussi polluant que le capitalisme. Or personnellement je ne suis pas d’accord avec ce malthusianisme et cette régression programmer pour les masses tandis que les notables pourront disposer de tout encore mieux qu’avant. Répondons à cette éternelle demande de l’humain en considérant la planète. Orientons massivement la recherche en ce sens. Tant dans la science et technologie que dans les sciences humaines. Et pour ça, il faut augmenter les impôts pour trouver les marges financières suffisantes pour ce but. En cas de guerre, la totalité de la recherche est orientée en ce sens. Faisons pareil.

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      • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 10h08

        Duracuir,

        Il y a 36 formes de communisme, y compris libéral !

        La première consiste à gérer les ressources essentielles collectivement et durablement puisque leur (non) gestion privée mène à ce que nous voyons…

        (la propagande capitaliste fait des ravages)

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        • Patrick // 01.10.2019 à 11h13

          exemple de ressources essentielles ( pour l’instant ) : pétrole et gaz naturel

          Donc on va dire aux Russes et aux Saoudiens : » bon les gars , à cause du méchant capitalisme , vous gérez tout ça comme des ânes , on va collectiviser mais c’est pour votre bien  » ?

          Allez-y , j’attends 🙂

          D’un autre côté , on a déjà « collectivisé » les ressources prises dans les pays moins puissants.

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          • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 12h19

            Avant de s’occuper des autres, on peut le faire chez nous et encourager les autres de faire la même chose. Qui vous dit qu’ils ne finiraient pas par le faire, d’autant qu’ils ont aussi des enfants ?
            Si vous avez une meilleure solution…

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          • Marie Pan-Pan // 01.10.2019 à 18h53

            Moi aussi je vais y aller de mon petit rectificatif:
            le bonnet d’âne que revêtait le cancre n’était pas là pour lui signifier la similitude de sa médiocre intelligence avec celle de l’equus asinus,
            mais bien au contraire de faire venir sur sa petite tête la fine intelligence de cet admirable animal.
            Je m’en suis tricoté un pour l’hiver, à chacun sa pensée magique…

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        • Geoffrey // 01.10.2019 à 15h41

          mon dodo’,

          c’est quoi, un communisme libéral ? qui peut raser une forêt pour un projet individualiste ? il disposerait du bien librement..ce qui n’est pas possible au pays des communistes…

          alors quoi ?

          Geof’

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          • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 16h43

            Geof’

            Ben t’as pas lu mon livre !
            Page 63 de http://bit.ly/capitalisme

            Communisme libéral (au sens économique) :

            L’expression peut surprendre. Il s’agit d’un système ou les biens communs que sont les ressources premières seraient gérés dans l’intérêt de la collectivité, qui en détiendrait la propriété lucrative.

            Un privé ne peut obtenir que la propriété d’usage, moyennant finance, de ressources communes, aux conditions de la collectivité. Impossible de raser une forêt. L’exploiter dans les règles, oui.

            A l’intérieur de ce cadre la liberté d’entreprendre et de faire du profit est totale.

            Avec bourse de financement et d’échange de titres : durée limitée à celle de ses créateurs… La collectivité rachète les titres à ce terme…
            Intérêt : les entrepreneurs et inventeurs peuvent s’éclater dans les moyens de restaurer de la biosphère.

            La propriété lucrative des ressources premières étant collective, il est impossible de les accumuler ! La nocivité du profit a du coup disparue. (on peut juste mener la belle vie, ou investir ailleurs avec son fric)

            Par ailleurs la nocivité de l’exploitation des travailleurs disparait avec le plein emploi…

            Cerise sur le gâteau, les meilleurs profits se réaliseraient dans la restauration de la biosphère, voulue par l’Actionnaire universel : le peuple.

            Je t’assure que ça va te plaire, ce n’est que du positif pour tout le monde.

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            • cactus // 03.10.2019 à 11h24

              Je suis d’accord avec vous, et c’est dommage d’être obliger d’utiliser ces horribles mots : exploitation, financement, profits pour convaincre les gens. Un autre horrible concept opposé au bonheur est croissance. On est mal barrés, car les 80% de la population mondiale qui n’ont pas connu le surplus ne rêvent que de lui. Ils feront tout pour y arriver. Ils ne se rendront compte de sa nocivité que trop tard. Notre mauvaise conscience sera l’ennemie qui nous empêchera de les arrêter. Mais bon comme on dit espagnol : nadie escarmienta en cabeza ajena.

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          • RGT // 02.10.2019 à 09h27

            Il faudrait que vous définissiez précisément à quelle forme de communisme vous vous référez.
            En fait, il existe deux formes de communisme totalement antagonistes :
            – Le communisme marxiste, qui a dans le passé largement prouvé ses capacités de nuisances et son absence totale de respect pour la population en s’appropriant TOUTES les ressources existantes, même humaines, au profit du Parti et de ses dirigeants sans que le peuple n’ait droit à la parole.

            – L’anarcho-communisme qui était totalement opposé et qui voulait donner tous es pouvoirs aux Soviets (qui étaient des parlements locaux dans lesquels tout le monde pouvait s’exprimer). Cette version du communisme était bien plus égalitaire mais n’a jamais pu prouver si elle pouvait être efficace car ses défenseurs ont tous été « défoncés » par les tenants de la version marxiste de la société.

            Nota : Le terme « communisme » provient de la Commune de Paris qui a été un mouvement 100% anarchiste qui a été explosé par le « grand » Adolph Hit-Thiers. Quelle honte que cette désignation ait été reprise par un système politique qui était à l’opposé de ce mouvement spontané et 100% populaire, sans aucune manipulation.

            S’il vous plaît, je vous prie de bien vouloir clarifier votre position.

            Au moins nous saurons de quel côté de la barrière vous vous situez.

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            • Sam // 02.10.2019 à 10h31

              Un dictateur « démocrate », c’est un méchant dictateur.
              Un dictateur « communiste », c’est un méchant communiste.

              Il n’y a pas eu de dictateurs démocrates (Mobutu) ou communistes (Staline), il y a seulement eu des dictateurs avec des étiquettes pour faire joli.
              Resservir la soupe libérale (les méchants communistes, c’est comme les nazis mais en rouge), c’est une connerie de confusionniste.

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            • Dominique Gagnot // 02.10.2019 à 14h59

              RGT

              Je n’aime pas trop me classer dans des cases toutes faites, mais d’après ce que vous dites je suis anarcho-communiste, mais avec différents niveaux de parlements (au moins 2 : communal, et national, ou encore local et global )

              J’en profite pour préciser, par rapport à mon post précédent, qu’il n’y a guère d’intérêt à céder l’usage d’une forêt à une entreprise privée, (exemple pris par Geof )

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      • Philippe, le belge // 01.10.2019 à 10h41

         » Ce … qui est à mettre en cause … c’est … l’exigence de chaque humain pour plus de productivité, plus de choix, plus de confort, plus de sécurité »
        Merci de ne parler que pour vous! Je ne me reconnais pas dans ce que vous décrivez et je ne dois pas être le seul !
        Il me semble que chez nous, nous avons assez de confort et de sécurité globale et déjà bien trop de choix!
        La productivité, elle, pourrait encore être augmentée mais dans le sens de l’économie de moyens et sans but de profit pour certains aux dépends des autres. Ne pas confondre productivité, voire même rentabilité, avec profitabilité! Car c’est bien la recherche du profit, qui, comme l’a bien montré Marx, a une sale tendance à périodiquement disparaître, poussant ainsi à la surproduction, à la surconsommation de ressources et à la pollution qui va avec. D’ailleurs, comment les pays communistes auraient ils pu polluer autant puisque à ce qu’il paraît, ils ne produisaient quasi rien, leurs devantures étant éternellement vides…

        Quant aux pays en voie de développement, je vois mal ce qu’on pourrait reprocher à leurs populations d’avoir de telles exigences.

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        • moshedayan // 01.10.2019 à 13h22

          En Occident, on a fait abondamment état des usines polluantes dans les pays socialistes. Certes , elles avaient du retard dans les filtres et étapes de dépollution, mais jamais une enquête sérieuse sur la différence réelle chimico-technique entre Est-Ouest. Cela a bien servi la propagande occidentale.
          Aujourd’hui, pourtant, en Slovaquie, les générations « communistes » ont l’impression réelle que dans l’agro-alimentaire on leur vend bien plus de cochonneries et c’est un fait : les agriculteurs slovaques utilisent bien plus de pesticides (en quantité plus faible mais avec des concentrations bien plus supérieures) de firmes allemandes et occidentales… Les pommes sont en effet bien moins moches qu’à l’ère socialiste mais qu’en est-il de leur qualité (nutritive moins, pesticide plus)… Là aussi dans l’écologie, ils ont appris de la « grande manipulation » pour accélérer la chute du communisme…

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          • Michel Le Rouméliote // 01.10.2019 à 16h33

            Exact ! J’ai vu la même chose dans les pays de l’ex-Yougoslavie.

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        • cactus // 03.10.2019 à 11h38

          Hum, sécurité sans confiance, expliquez-moi comment vous faites.

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    • Lo // 01.10.2019 à 10h48

      Le problème ne se situe plus sur le plan idéologique, c’est trop tard.
      Le capitalisme, le libéralisme économique, le mondialisme, on peut appeler ça comme on veut, est bien sûr en majeure partie responsable du désastre actuel mais on peut imaginer un monde constitué de pays à économies planifiées type URSS qui porterait atteinte à la Nature dans les mêmes proportions. Le seul avantage est qu’un système planifié est plus contrôlable après une prise de conscience.
      Même dans une vraie démocratie (directe) les faiseurs d’opinion mal intentionnés pourraient condamner à l’inaction.
      La responsabilité est à chercher du côté de la nature et de l’intelligence humaine ainsi que dans le fonctionnement de nos société développées : les postes de décisions sont occupés par les personnes les moins empathiques pour des raisons d’efficience.

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    • Letellier // 01.10.2019 à 11h13

      Ils doivent avoir du mal à envisager la fin du monde persuadé qu’ils vont toujours trouver une solution ! Le « comique » de leur stupidité est qu’avec la fin du monde… ce sera la fin du capitalisme. L’inverse laissant une chance d’inverser (provisoirement) le processus en cours.

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      • Chris // 02.10.2019 à 10h01

        Le “comique” de leur stupidité est qu’avec la fin du monde… ce sera la fin du capitalisme.
        Excusez-moi, mais là vous vous illusionnez. Et pourtant, j’aimerais bien moi aussi qu’il en soit ainsi…
        Souvenez-vous des travaux d’Henri Laborit ?
        Le cerveau humain est ainsi fait qu’il lui commande de dominer. Les plus forts (en force physique et imaginative) dominent et les autres subissent, s’alignent. Les animaux dont nous sommes partie, ont la chance de n’être pas ou peu imaginatifs (ou créatifs si vous préférez), d’où une meilleure cohésion autour d’un dominant qui ne verra son statut contester que lorsque ses forces déclineront (âge, maladie, accident), sans plus.
        Nous sommes ainsi faits : il s’agit bien de l’arbre de la connaissance (la pomme) dont parlent les Ecritures, une métaphore qu’il faut regarder sous un angle autre que maraîcher !
        La connaissance implique d’énormes responsabilités. Plus nous savons, plus nous sommes responsables, plus nous défions les dominants qui réagissent par la coercition.
        L’intelligence exercée dans la violence sociale (serial killer physique et ou économique) court à son auto-destruction. La mondialisation néolibérale nous place dans cette phase.
        Le gorille dominant est plus intelligent qu’un dominant humain car il veille à la cohésion, survie et défense de son groupe : il jour le rôle du chef d’Etat.
        De Gaule était un bon gorille !!! Probablement guidé par sa connaissance aiguë de l’Histoire.

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        • Grd-mère Michelle // 04.10.2019 à 14h43

          Je constate le respect que vous accordez aux « Écritures », d’où découlent les religions du « Livre », avec leur notion imaginaire d’un « paradis » et d’un dieu créateur unique et omniscient qui punit les humains de leur curiosité en les condamnant à « gagner leur vie à la sueur de leur front »(Relire la genèse, premier chapitre de ce « Livre », écrit il y a des milliers d’années par des hommes psychologiquement castrés pour institutionnaliser le patriarcat, et sacraliser le pouvoir de quelques « instruits » sur tou-te-s les autres).
          Cela me fait penser à Orban le hongrois qui prétend que l’Europe est et doit rester chrétienne, et à la récente Résolution du Parlement UE, votée le 19/9(voir sur ce site), qui veut instaurer un « mode de vie européen », si bien défendu par les nouveaux « évangélistes » venus des USA, dans leur mission mondiale de « sauvetage des âmes » de l’humanité, qui inclut la soumission aux « élites ».
          Et cela me terrorise, de constater que, malgré les bienfaits de l’ÉCRITURE, aujourd’hui quasiment accessible à tou-te-s et instantanément lisible partout pour savoir ce qui se passe réellement, le cerveau humain reste si mammifère, quasi unanimement tourné vers la sauvegarde et la reproduction des +ou- petits groupes(ce qui est la source de tous les conflits et envahissements de territoires).
          Alors que l’élan de tentative de sauvegarde du phénomène de la vie que nous constatons est motivé par une réalité scientifique: l’interdépendance de tous les êtres vivants!

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    • Greg // 01.10.2019 à 12h17

      Ça n’a rien à voir avec le capitalisme mais bien plutôt avec le consumérisme. Ce phénomène de prédation relève de l’anthropologie humaine bien plus que du choix de tel ou tel mode d’organisation de nos sociétés.

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      • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 12h43

        Pour être précis :

        Maximiser les profits conduit à organiser le pillage des ressources terrestres et humaines.
        Le consumérisme fait partie de cette organisation.
        Cela s’appelle un système capitaliste.

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      • cactus // 03.10.2019 à 11h41

        N’avez vous jamais éprouvé un dégoût face au prolifique ? Trop de luxe, trop de nourriture, d’objet, trop de…, même trop de beauté ?

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    • Louis Robert // 01.10.2019 à 16h35

      @Barbe

      Envisager la fin de notre monde auquel mène nécessairement le capitalisme impérialiste, C’EST envisager la fin du capitalisme, à savoir son inévitable autodestruction à brève échéance. C’est tout un.

      Les capitalistes l’ont bien compris du reste, d’où cette sous-estimation permanente et perverse, par le Pouvoir, de l’effondrement en cours, mondial, planétaire pourtant, depuis plus d’un demi-siècle, à défaut de parvenir à engendrer l’adoption universelle du pur déni de cette réalité comme mode de vie.

      Qui sont ceux qui sont terrorisés, aujourd’hui, par la mobilisation massive des peuples et la suggestion d’y recourir dans l’urgence comme en temps de guerre, avec reconversion immédiatement obligatoire de l’économie, des industries et de la main d’oeuvre… avec échéances précises, précipitées, au seul profit de notre survie à tous (loi des mesures de guerre à l’appui, puis la sécurité de ces opérations assurée par la police militaire et l’armée!)… si ce ne sont pas les capitalistes en fin de règne?

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      • barbe // 02.10.2019 à 10h44

        Désolé de devoir expliquer la phrase de Michea
        Il veut dire : les puissants, sentant bien que les choses tournent, déplacent l’attention.
        Plutôt que de pointer du doigt le système d’exploitation, ils nous effrayent en nous prédisant une catastrophe. Le résultat est qu’on a peur, et qu’on n’est pas mis en capacité de penser à la cause du mal. On ne parvient pas à incriminer la cause, car on nous somme de voir les effets, et encore à venir. Tout cela n’a rien de libérateur. On se libère si l’on est capable de voir la cause (pas que l’effet), et de trouver un remède.
        Vous dites : il y a sous-estimation…
        Je dis : il y a déplacement de l’attention.
        On est invité à se préparer à la catastrophe ; jamais à penser à ce qui va remplacer ce système d’exploitation : démocratie directe, voire tirage au sort pour que les charges tournent, cela évitera de truquer les votes…

          +3

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    • Subotai // 01.10.2019 à 22h19

      Parce que le Monde n’EST PAS Le Capitalisme*.
      Détruire le Capitalisme n’implique pas un changement nécessairement positif dans « l’effondrement du Monde ».
      Par contre entreprendre les actions pour réduire les effets de l’effondrement dans l’organisation du Monde entrainera à coup sûr la destruction du Capitalisme.
      Si le Capitalisme a été un élément essentiel de l’évolution jusqu’à la situation actuelle, ce n’est plus ce qui la maintien: c’est nous. Nous continuons en majorité à nous comporter en bon élève du Capitalisme, l’endoctrinement ayant duré longtemps et ayant été efficace…
      * La réflexion à laquelle je réponds étant parfaitement la démonstration de la preuve de ce que je dis. 🙂

        +2

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    • François Marquet // 02.10.2019 à 10h02

      Heureusement certains résistent. Un exemple kerterre.org qui montre une autre façon de voir les choses, moins capitaliste, moins agressive pour la nature. Ça fait réfléchir et donne des idées.

        +1

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    • R. // 03.10.2019 à 12h14

      Mais l’évitement (que je crois par ailleurs impossible) de cette fin du monde passe obligatoirement par le démantlement du système économique actuel.

        +1

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    • jcnello // 09.10.2019 à 09h28

      En l’état actuel, force est de constater que celle-ci doit précéder très probablement la seconde !

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  • Fabrice // 01.10.2019 à 07h16

    Le problème c’est que l’on va avoir les mêmes débats de savoir qui est responsable ou pas et que vu que pour certains l’homme n’a pas sa part dans la situation alors on fait rien que de continuer de danser sur le pont de titanic.

    Les conséquences vont rattraper certains ou pas mais comme l’a toujours fait l’humanité on va attendre d’être dépassé par les événements pour paniquer alors que commencer à anticiper pour limiter la casse serait une preuve d’évolution de notre espèce.

      +20

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    • Sandrine // 01.10.2019 à 08h26

      « Notre espèces « … quand est-ce que l’on sortira de cette vision zoologique de l’existenace humaine!
      Sans vouloir vous blesser, cette façon de tout ramener à la survie de « l’espèce » entre sinistrement en résonance avec la façon dont, jadis, certains ramenaient tout à la survie de la « race »

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      • Fabrice // 01.10.2019 à 08h39

        Et moi je trouve que certains commentaires s’attachent plus à la forme qu’au fond, et que quoi qu’il est dit aucun mot ne satisfera certaines personnes sans vouloir vous blesser.

        On parle d’extinction massive d’espèces dont potentiellement la nôtre, alors si vous trouvez que les connotations vous gêne cachez vous loin très loin pour ne pas vouloir ces vérités qui dérangent molière pourrait moderniser une de ses célèbres pièces.

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        • Je me marre // 01.10.2019 à 09h28

          Avec 8 milliards de spécimens, une extinction de notre espèce me semble exclue. Hélas!

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          • Louis Robert // 01.10.2019 à 16h48

            Peu probable mais pas du tout exclue. Il vient d’en être encore question… à l’OCDE cette fois…

            1. « Steve Keen OECD 18 septembre 2019»

            https://m.youtube.com/watch?v=vwwvZ8g5eHE

            2. « Jean Marc Jancovici OECD 18 septembre 2019« 

            https://m.youtube.com/watch?v=WGd7EkMhLcU

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          • Subotai // 01.10.2019 à 22h24

            Ben, disons qu’on n’en sait rien et qu’il vaut mieux être prudent.
            Vu les précédents de populations entières disparaissant entièrement alors que vivant dans un monde adapté, rien que du fait des chocs « civilisationnels », je ne parie pas pour la réussite dans un monde inadapté…

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        • Sandrine // 01.10.2019 à 11h04

          Spéciale dédicace à la modération qui a supprimé ma réponse à Fabrice.
          Qu’est ce qui n’a pas eu l’heur de lui plaire? Que je trouve que Fabrice bottait en touche en parlant de critique de forme alors que mon message est une critique de FOND sur l’hystérie millénariste qui anime les discours sur la fin programmée de l’espèce humaine.
          Visiblement certains n’aiment pas ici qu’on les empêche de tourner en rond

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          • Fabrice // 01.10.2019 à 11h57

            Non vous faites dans les phrases de nos amis mainstream qui pour un débat utilisent les mots qui se terminent par Iste (millénariste, fasciste, populiste,…) bref de quoi élever le débat sans vouloir vous blesser histoire de se dédouaner de l’attaque personnelle.

            Si perdre des millions de personnes (voir plus) ne dérange pas ceux qui cherchent à relativiser les risques pour ne pas agir et anticiper les dégâts potentiels de ce qui est déjà en cours (renseignez vous sur le niveau de nos nappes phréatiques, de l’impact de tempêtes de plus en plus violentes sur les habitants des côtes,…) , oui peut être que l’humanité survivra (à quel prix) mais vous amuser à jouer sur des mots pour nier, j’espère vous servira quand vous ou une de vos proches sera touché par notre inconséquence.

            Sandrine je vous invite à regarder les nuances entre races et espèces oui l’humanité est une espèce certes évoluée par rapport à d’autres espèces animales qui le sont moins (toujours selon nos critères égocentriques), car vous ne saisissez pas la différence.

            espèce : Ensemble d’individus animaux ou végétaux, vivants ou fossiles, à la fois semblables par leurs formes adultes et embryonnaires et par leur génotype, vivant au contact les uns des autres, s’accouplant exclusivement les uns aux autres et demeurant indéfiniment féconds entre eux.

            race : Population animale résultant, par sélection, de la subdivision d’une même espèce et possédant un certain nombre de caractères communs transmissibles d’une génération à la suivante.

            Catégorie de classement de l’espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels, sans aucune base scientifique et dont l’emploi est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques. (Face à la diversité humaine, une classification sur les critères les plus immédiatement apparents [couleur de la peau surtout] a été mise en place et a prévalu tout au long du xixe siècle. Les progrès de la génétique conduisent aujourd’hui à rejeter toute tentative de classification raciale chez les êtres humains.)

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            • Sandrine // 01.10.2019 à 14h36

              Votre argumentation consistant à dire que « race » et « espèce » diffèrent dans leur définition scientifique relève d’une sophistique subtile, mais très courante dont le « discours mainstream » que vous appelez à la rescousse, justement, use et abuse. Elle vous permet en tout cas de vous cacher derrière votre petit doigt et de ne pas reconnaitre que dans un cas comme dans l’autre, ce sont les caractéristiques BIOLOGIQUES des individus qui sont appréhendées.
              D’autre part, rien dans mon commentaire ne vous autorise à dire que je « relativise les risques pour ne pas agir ».
              Mes convictions sont à l’opposé des arrière-pensées que vous me prêtez.
              Je pense au contraire que si l’on prétend vouloir agir, il faut agir sur ce sur quoi on peut rapidement avoir un impact. Prétendre que nous avons la capacité d’arrêter le changement climatique sans toucher aux rapports de force sociaux (posture réactionnaire s’il en est) est juste illusoire. C’est sur les rapports de forces sociaux qu’il faut concentrer notre action au lieu de s’obséder sur la quantité d’émission de gaz à effets de serre.
              Changez les rapports de pouvoir des société humaines et vous verrez que le changement climatique, subitement, arrêtera de menacer la survie de l’espèce humaine.

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            • Fabrice // 01.10.2019 à 15h54

              C’est je vous rappelle la définition du dictionnaire pas celle des bobos qui veulent censurer tout propos qui à la mode de tartuffe veulent imposer une dialectique moraliste et culpabilisatrice par des associations aberrantes pour détourner des propos de leur but originel et n’ayant la plupart du temps rien avoir avec les termes utilisés.

              Faire de l’individuel à des initiatives sur le plan local sont un niveau indispensable, mais maintenant c’est l’action publique qui ne doit plus se contenter de taxer (seule solution désormais proposée) mais bien prévoir des plans d’évacuations, d’urgence de certaines zones côtières, de renforcement des habitations pour faire face à des tempêtes encore peu voir jamais vu en Europe,… l’affaire de l’incendie de Rouen prouve que notre pays n’est pas prêt contrairement à d’autres et le discours politique habituel ne suffit plus.

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            • Subotai // 01.10.2019 à 22h31

              @Sandrine
               » C’est sur les rapports de forces sociaux qu’il faut concentrer notre action au lieu de s’obséder sur la quantité d’émission de gaz à effets de serre. »
              ***
              Ben non, Il faut faire flèches de tout bois et agir partout où on peut, individuellement ET collectivement chacun à SON niveau.
              Révolution politique, effet de serre, décroissance, énergie alternatives, etc,etc… Je prend TOUT.

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          • Greg // 01.10.2019 à 12h21

            Absolument d’accord. La situation est peut être catastrophique mais la plupart de ces rapports proposent une solution: augmenter les crédits alloués à leurs rédacteurs. Dans le cas présent l’armee Australienne. Çela devrait quand même inciter les lecteurs à la prudence ….

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      • Je me marre // 01.10.2019 à 09h23

        Sommes-nous autre chose que des animaux? Certes non! Et quand on observe le comportement de notre espèce, on se dit qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Comment se fait-il, alors que les autres espèces savent s’autoréguler, nous soyons la seule espèce à ne pas savoir le faire?

        Ceci dit, il faudra y arriver en 2050,
        – sans krach financier comme jamais vu – attendu maintenant d’un an à l’autre selon les « experts »;
        – sans guerre nucléaire malgré les sociopathes qui gouvernent.

        Qui veut faire l’ange, fait la bête. Pascal.

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        • Brigitte // 01.10.2019 à 12h25

          @ je me marre. Dire que les autres espèces savent s’auto-réguler, c’est mal dit. Cette auto-régulation n’est pas intentionnelle mais consubstantielle au vivant. En nous éloignant de notre nature primitive, nous avons perdu cette capacité ou l’avons mise en sommeil. Mais chassée par la porte ne revient-elle pas par la fenêtre? effet des pesticides sur la fertilité, cancers en augmentation, épuisement des ressources etc…. Car c’est la gestion des ressources naturelles qui régule le taux de croissance d’une population. C’est là que l’on en revient à l’article. C’est l’épuisement des ressources naturelles qui auto-régulera les populations humaines, avec un coup de pouce du dérèglement climatique…mais la nature n’aimant pas le vide, les humains se remettront à se reproduire comme des lapins pour compenser la surmortalité. C’est bien connu, si vous voulez faire fleurir une plante, stressez la un peu mais pas trop…

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    • Patrick // 01.10.2019 à 08h54

      La « responsabilité » et surtout les causes réelles sont importantes puisqu’elles dictent les bonnes actions à faire.
      Une action dans le mauvais sens nous entraînera à gaspiller nos ressources sans obtenir de résultats significatifs , voire même pire. La folie actuelle de bascule vers des énergies dites renouvelables ne peut que nuire à notre approvisionnement en électricité et mettre en danger l’ensemble de nos sociétés.

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  • Fritz // 01.10.2019 à 07h30

    Le catastrophisme se porte bien. Mais les gens continuent à utiliser leur bagnole, parce qu’ils n’ont pas le choix, tout est fait pour ça, et beaucoup prennent l’avion pour des futilités, alors que son usage devrait rester l’exception.

    Je ne suis pas un modèle, mais j’ai la chance d’habiter à 5-6 minutes de marche de mon lieu de travail. Je n’ai pas de voiture, je ne prends jamais l’avion, mon chauffage est électrique, et la seule fumée que j’émets est celle de mes cigarettes.

    Les excès météorologiques ont entraîné un raccourcissement de l’épreuve en ligne des championnats du monde de cyclisme dans le Yorkshire, avant-hier, mais ils ont rendu la course plus incertaine et donc plus belle. Qu’il pleuve abondamment en Angleterre fin septembre, est-ce un changement climatique inouï ?

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    • Matt // 01.10.2019 à 10h15

      Vous savez certainement ce que c’est qu’un axe chronologique, partant de là il n’est pas bien difficile de réaliser que ce qui se passe est effectivement de l’ordre de l’inouï, du jamais vu dans l’odyssée de l’espèce humaine.

      Le « changement climatique » (en fait il serait plus juste de parler de dérèglement climatique) s’accélère et bouleverse les écosystèmes au point de mettre en danger la biosphère.

      C’est quand même étonnant qu’il se trouve encore des personnes pour ne pas comprendre, pour affirmer que le réchauffement du climat est une fable parce qu’il fait froid quand on ouvre la fenêtre.

      « Dans le magnifique Midwest, les températures atteignent -60 degrés. […] Où est le réchauffement climatique ? Reviens vite, nous avons besoin de toi. »
      — D. Trump, 1er février 2019

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      • Fritz // 01.10.2019 à 16h42

        Je vois : le dogme est intangible.
        Il fait chaud ? C’est le réchauffement climatique.
        Il fait froid ? C’est le réchauffement climatique.
        Sec ? C’est le réchauffement climatique.
        Il pleut ? C’est le réchauffement climatique.

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      • Matt // 01.10.2019 à 22h37

        @Fritz

        C’est pourquoi je vous indique qu’il est plus juste de parler de dérèglement climatique. Comme si vous ne saviez pas déjà que les effets vont être très différents selon les régions du monde. Etes-vous à ce point ignorant de la littérature scientifique, même vulgarisée par la presse ?

        On reprend les bases ?
        https://www.youtube.com/watch?v=KZbcAyIQzkI (2013)

        Un dogme est par définition intangible, là il s’agit de lois physiques. Ce qui explique que le GIEC est composé de scientifiques et non de carmélites 😉

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  • raloul // 01.10.2019 à 07h47

    Bonjour

    Il y a deux éléments qui me dérangent dans cet article, même si je partage le constat que les modes de production actuels sont une catastrophe écologique, sans strictement aucun doute.

    Tout d’abord, évoquer l’«extinction de l’humanité». Littéralement, ceci signifie zéro humain. Est-il vraiment plausible, même dans le scénario du pire du pire, d’accorder du crédit à cette idée? Il y a tellement d’humains, qui vivent dans des modalités tellement variées… l’humanité a survécu à des épidémies effroyables, des catastrophes naturelles telles que des éruptions volcaniques, des guerres ignobles, etc… J’ai de sérieux doutes sur cette perspective, concrètement. Ça me donne plutôt à penser que c’est un puissant levier émotionnel qui permet de manipuler les foules.

    Le deuxième point très surprenant est l’idée de faire intervenir le secteur de la «sécurité nationale». Ça m’évoque des scénarios de sience-fiction où la «dictature verte» est une réalité…
    Oui les appareils d’aide en cas de catastrophe, la protection civile, etc… ont toutes leur place dans les prédictions de cet article, mais la «sécurité nationale»???

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    • Patrick // 01.10.2019 à 09h23

      la sécurité nationale est intéressée au plus haut point.
      Dans plusieurs pays ,le véritable ennemi c’est le peuple qu’il faut mater par tout les moyens , il est donc important qu’il ait peur et accepte de lui-même la dictature pour être « sauvé ».

      La peur est un maître redoutable.

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      • Subotai // 01.10.2019 à 22h53

        Il y plusieurs échelles de temps dans l’article.
        Extinction de l’espèce et la plus longue et la moins défendable, mais la plus parlante pour la plupart des gens.
        L’échelle la plus prégnante, celle qui intéresse la Politique (Organisation de la Cité à cours terme) est un vaste bordel ingérable (doux euphémisme) où les institutions (toutes) sont impactées et ne peuvent assurer leurs missions au service de l’entité politique État, actuellement et toujours le garant du minimum de bien être des ses citoyens. D’où les appels de fond à court terme.
        Ce que nous observons chez DES dirigeants aux Pouvoirs (en particulier en monde occidental et en France) ce sont des tentatives de redéploiement/redirection des moyens de la Cité vers la (les?) « classe (Groupe) sociale » dont ils se revendiquent; ou la créations de nouvelles entités Politiques utilisant les moyens d’entités commerciales, confessionnelles ou autres qui s’estiment suffisamment puissantes – ou aux abois – pour tenter la chose.
        Bien entendre tous les mots écrits. 🙂

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    • Philippe, le belge // 01.10.2019 à 10h51

      le recours à « la sécurité nationale » me fait surtout penser que l’auteur de l’article ne pense qu’à la survie du peuple US, quitte à utiliser toutes les ressources mondiales pour y arriver! On reste dans une vision très hollywoodienne du problème ce qui explique également pourquoi il lui est impossible de penser hors capitalisme.

        +13

      Alerter
    • Kilroy // 01.10.2019 à 17h28

      Cet article est intéressant, mais il n’envisage qu’une seule des causes probables de l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle : le réchauffement climatique et ses conséquences.
      Il y en a d’autres et certaines interviendront probablement avant. Par exemple, le pic de production du pétrole (toutes sources confondues) aura des conséquences importantes sur l’activité économique, la production agricole, industrielle et les déplacements. La dégradation des écosystèmes aussi, elle qui est surtout due à l’activité humaine actuellement (déforestation, prélèvement des ressources à un rythme non renouvelable) et indirectement au changement climatique.
      Bref, l’effondrement aura probablement des causes multiples et le réchauffement climatique, même s’il est utile pour mobiliser, doit être pris en compte dans un ensemble.

      Concernant l’extinction de l’espèce humaine, voir l’interview de ce chercheur du CNRS.
      https://www.youtube.com/watch?v=vbWcMH5gqoU

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  • Myrkur34 // 01.10.2019 à 07h57

    Le gros problème, c’est que si notre président actuel meurt en 2050, on ne parlera que de çà sur toutes nos chaînes d’infos ou autres alors que l’effondrement sera en cours.

    Sinon on est content que l’Australie s’inquiète, vu leur bilan carbone….

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  • florian lebaroudeur // 01.10.2019 à 08h17

    « une mobilisation d’urgence comparable à la Deuxième Guerre mondiale »

    Sauf que le remède miracle de la prospérité d’après guerre n’est pas évoquée ici…et ça résume toute l’imposture de cet article ainsi que les objectifs mortifères sous jacent.

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    • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 08h47

      On peut définir un modèle économique dont la finalité serait de remettre la planète en état. Le mettre en œuvre suppose une mobilisation d’urgence comparable à la Deuxième Guerre mondiale… (voir ce livre : http://bit.ly/capitalisme)

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  • la vieille gauloise // 01.10.2019 à 08h39

    L’ article se termine en parlant de  » sécurité nationale » comme possible solution ….Je pense également que la solution ne viendra pas au niveau mondial , trop de divergences , mais au niveau d’ unités plus petites et indépendantes bien que reliées entr’ elles ….
    De toute manière, il semble que même notre gouvernement commence à accepter la vision multipolaire ou chaque État doit se prendre en main

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    • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 08h49

      Exact, les premières nations à sauter le pas ouvriront la voie aux autres.

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      • Patrick // 01.10.2019 à 08h56

        le mieux étant d’arrêter toute activité de production en Europe pour tout transférer en Chine et en Inde.
        ça nous permettra de passer à une économie totalement décarbonée .. bon après on ne sait pas trop de quoi on va vivre 🙂

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        • Véro // 01.10.2019 à 09h12

          On vivra du tourisme. La France est le pays le plus visité au monde, et avec le libre échange on peut pousser la spécialisation très loin. On va tous se transformer en hôteliers, cuisiniers, serveurs, femmes de ménage…

            +1

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          • Brigitte // 01.10.2019 à 10h20

            Véro, c’est une fausse bonne idée, même très mauvaise. Le tourisme est une industrie lourde, très polluante. J’espère que votre commentaire était une boutade ou alors vous devez approfondir votre réflexion sur le sujet.

              +0

            Alerter
            • Véro // 01.10.2019 à 10h35

              Oui mon commentaire était une boutade.
              L’industrie du tourisme s’est déjà beaucoup développée en France, parce que dans le modèle de libre échange, se spécialiser c’est normal.
              Certains espèrent d’ailleurs voir une partie de l’agriculture disparaître (la moins productive) pour la remplacer par de l’agro-tourisme.

                +3

              Alerter
          • riton // 01.10.2019 à 11h08

            « On vivra du tourisme. La France est le pays le plus visité au monde … »

            Tout faux, avec la diminution programmée de la production pétrolière l’industrie du tourisme (surtout l’aérien) va se prendre une sévère claque !

              +2

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            • Véro // 01.10.2019 à 12h10

              ça on ne peut pas le dire. S’il n’y a plus de pétrole on fera du tourisme en train électrique.
              Mais ce qui est un fait, c’est qu’on développe le tourisme en France depuis déjà pas mal de temps et qu’on n’est pas prêt d’arrêter son développement parce qu’il faut bien produire quelque chose pour avoir de l’argent. Une catastrophe est annoncée ? Tout le monde continue de chercher sa prochaine destination de vacances.
              Je pense que les messages catastrophistes ne servent à rien en fait. C’est de la politique qu’il faut faire, pas de l’écologisme.

                +0

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        • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 09h12

          Quelques idées Patrick : (extraites de http://bit.ly/capitalisme)

          3 – Reconsidérer les activités néfastes de l’actuelle logique économique, telles la finance, les assurances, la pub, et bien d’autres dont la liste serait longue à établir. En fait la plupart des activités sont corrompues par la nécessité de « faire de l’argent » et il conviendrait de les redéfinir une à une…

          4- Reconsidérer la production pléthorique d’objets redondants (illusion de choix) ou vite périmés, rationaliser les produits industriels, partout coopérer, limiter la concurrence seulement là où ses effets sont positifs, par exemple dans des innovations souhaitables : …
          … On peut se demander quel est l’intérêt d’avoir le choix entre des centaines ou milliers de téléphones, de machines à laver, de modèles différents d’automobiles…

          5- Reconsidérer les transports et la vitesse.

          Le transport n’est qu’un exemple, tout doit être repensé :
          On peut se demander quel est l’intérêt de produire à distance ce que l’on peut produire sur place, de même s’interroger sur l’intérêt d’aller le plus vite possible, dans la mesure ou il n’y a pas de nécessité particulière, si ce ne sont celles que des intérêts marchands ont distillés dans les esprits.
          ….

          6- …

          7- Remettre l’espace naturel dans un état comparable à celui de l’époque préindustrielle : Créer en masse de nouvelles activités répondant aux besoins humains, sociaux ou écologiques, financées par la rente issue des droits d’usage…

          8- Important secteur économique : reconstruction et équipement des pays détruits…

            +5

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          • Patrick // 01.10.2019 à 09h27

            « On peut se demander quel est l’intérêt de produire à distance ce que l’on peut produire sur place,  »

            Plusieurs raisons :
            – pour l’instant c’est moins cher et la plupart de nos concitoyens recherche « moins cher  » … donc délocalisation loin .

            – pas de possibilité de produire près … si on considère une agglomération gigantesque ( exemple : région parisienne ) , pour nourrir tout le monde on va produire et transformer à l’autre bout du pays ou de l’Europe … et donc transporter.

            Vos propositions me semblent sympas , mais pour les appliquer à l’ensemble des pays il faudra faire marche arrière sur les 100 dernières années d’évolution de sociétés et en particulier sur la concentration urbaine totalement dingue.

              +4

            Alerter
            • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 09h41

              « moins cher » … en négligeant les conséquences écologiques !
              Intégrons le cout écologique dans le prix, et vous verrez…

              Si se concentrer dans des grandes villes est néfaste, envisageons d’autres modes d’urbanisation…

              100 ans d’erreurs demandent en effet à être corrigées.

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        • Parano // 01.10.2019 à 10h56

          Oui, tout en bloquant l’air Chinois et indien…

            +1

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        • riton // 01.10.2019 à 11h13

          « le mieux étant d’arrêter toute activité de production en Europe pour tout transférer en Chine et en Inde. »

          Pourquoi, ce n’est déjà pas le cas ?

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          • Véro // 01.10.2019 à 12h13

            Pas encore totalement. Mais ça va arriver certainement puisqu’il ne faut plus produire, ça pollue et ça empoisonne aussi les sols.

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  • Séraphim // 01.10.2019 à 08h40

    Des gens qui ne savent pas ce qu’est la civilisation se poussent au portillon pour crier au loup. Pire, un militaire et un industriel du pétrole, représentants de deux entités vouées à détruire le délicat « bien commun », qui n’est pas l’intérêt général, comme le dit hier l’évèque en charge des obsèques de Jacques Chirac, deux sauvages donc, ignorants complets de ce qu’est l’humaine civilisation, se présentent en donneurs de leçons! Ce renversement si symptomatique de l’époque moderne, où le loup se déguise en agneau, où la bêtise se discourre comme une intelligence, où les passions les plus viles s’habillent de « droits » et d' »égalité » avec ce que la civilisation avait, en résistance, construit de meilleur, ce renversement nous fait voir que la fin de la civilisation n’est pas à venir, mais qu’elle est bel et bien en cours, non déterminée par la météo, mais par le triomphe du vulgaire, de la peur et de la haine.

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    • Larousse // 01.10.2019 à 11h26

      Je pense que vous n’êtes pas loin du vrai, parce qu’il y a quelque chose de malsain à répéter à longueur de temps dans les médias la fin proche. En parallèle,jamais les inégalités sociales et la ploutocratie ne sont remises en cause. Cette dernière organise la « bonne conscience » autour de « phénomènes médias » comme Greta…
      Le tour est bien joué car la forme accusatoire permettra de renforcer l’austérité et l’appauvrissement des classes laborieuses (vous vous plaignez alors que la planète va mal…)

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  • Louis // 01.10.2019 à 08h46

    J’allais réagir à votre évocation de Greta, quand heureusement j’ai vu votre lien. Permettez-moi d’en ajouter quelques-uns, qui vont dans le même sens: téléchargé, le document vous les livrera. C’est une compilation que j’ai mise en ligne chez l’hébergeur Mega : https://mega.nz/#!LfwHmQZJ!uL0RatD5HqOS7A6SV8mBLBEX-mXmG3cgFaXkxtPHAFw

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  • Véro // 01.10.2019 à 08h55

    Encore ? Je crois qu’on a bien compris qu’il y avait un réchauffement climatique, et qu’il serait la cause de tout, notamment des vagues de migrations, et la guerre n’a rien à voir avec ça, le FMI non plus.

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    • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 09h19

      Véro,

      Les causes du réchauffement climatiques rejoignent celles des guerres, et sont promues par le FMI.

      Les conséquences aussi sont les même : vagues de migrations. (entre autres)

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      • Véro // 01.10.2019 à 12h18

        Je ne parlais pas des causes du réchauffement climatique, mais des causes des migrations par exemple.
        On entend parler beaucoup des réfugiés climatiques par exemple.
        Le réchauffement climatique (qui existe) permet de camoufler le fait que les migrations proviennent surtout des guerres. C’est une autre cause humaine, mais celle-là on ne peut pas l’attribuer à tout le monde.

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    • Loxosceles // 01.10.2019 à 10h38

      Tout le monde n’est pas encore converti à ce dogme… Y a du pain sur la planche.

      Certains commentateurs pointent avec raison un certain catastrophisme latent sur ce site, mais faut-il rappeler que nous sommes sur « les crises » ? Je dénonce moi-même régulièrement le catastrophisme ambiant, et bien que je sois un adversaire du modèle de civilisation dans lequel je suis contraint de vivre, cette tendance à voir tout en noir parce qu’il y a un déclin de la civilisation occidentale m’intéresse… Les asiatiques, dont la région abrite bien plus des 2/3 de la population mondiale, ne connaissent pratiquement pas nos éternelles polémiques sur le climat, le genre, le « racisme systémique », etc. Leur mode de vie pose pourtant les mêmes problèmes que le nôtre puisqu’il est occidentalisé et globalisé, complètement intégré au système mondial.

      Mais chez nous, le problème se pose en terme d’une désinformation et d’une culpabilisation constantes des masses, y compris sur des sites d’information alternative. D’où le fait que certains de ces sites ont plutôt tendance à mettre en avant le climato-scepticisme et d’autres, pour plus de « vraisemblance », de se mettre du côté du dogme consensuel… Sur aucun de ces sites on ne peut parler de science calmement puisqu’il faut y affronter des a priori et des croyances. Si le réchauffement est indéniable, son origine reste l’objet légitime de débats scientifiques… généralement mal vus, voire proscrits.

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      • RV // 02.10.2019 à 16h51

        …/… Si le réchauffement est indéniable, son origine reste l’objet légitime de débats scientifiques …/…
        La plupart des climato-sceptiques contestent le réchauffement climatique.
        Les rapports du GIEC qui en affirment l’origine anthropique sont basé sur l’état de l’art en matière de débat scientifique.
        Les extinctions de masse sont en cours, que ce soit pour les vertébrés ou les insectes.
        Ce n’est pas être catastrophiste que de le reconnaitre.
        Nous allons droit dans le mur et nous le savons pour peu que nous ne soyons pas dans le déni.
        Donc oui c’est une question de survie de bifurquer vers une économie sans carbone.
        _____________________________
        lu dans dans « L’avenir en commun », le programme de la France Insoumise,
        …/… C’est autour et à partir de l’exigence écologique que doit se penser toute la politique de la Nation. Pour cela, la préoccupation écologique doit être inscrite au sommet de la hiérarchie des normes et de l’activité de l’État. Le temps de l’écosystème, c’est le temps long. Le temps court de la finance et du productivisme saccage tout. La reconquête du temps long est la principale exigence. C’est le but de la planification écologique : mettre en cohérence dans le temps et dans l’espace les mesures nécessaires pour faire bifurquer le modèle de production, de consommation et d’échanges. …/…

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  • andrea // 01.10.2019 à 09h29

    On ne peut pas désintégrer un ordre qui n’existe pas!! Il parait qu’on annonçait la fin du monde aussi au moment de l’an mille! C’est que l’homme se croit incontournable, moi je crois qu’il en restera toujours quelques-uns!
    En tout cas c’est pas très sain cette quantité d’écrits inutiles.

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    • Jean D // 01.10.2019 à 10h51

      « Il parait qu’on annonçait la fin du monde aussi au moment de l’an mille! »
      Faux, les humains vivant à cette époque ne comptaient pas en siècles mais en années de règne du souverain. C’est une fable.

      Votre lassitude vis-à-vis des publications sur le dérèglement climatique est équivalente à la misanthropie qui me saisit quand je vois que certains de mes contemporains se réfugient dans le déni, comme si cela allait leur permettre d’échapper au tsunami.

      Je crois utile, même indispensable, de répéter encore en encore que la catastrophe est en cours et qu’il faut s’y préparer. Rien d’autre ne devrait compter afin d’être prêt au rationnement des populations.

      On doit entrer en guerre contre notre civilisation thermo-industrielle. Ces publications à répétition ont le mérite de préparer les esprits et de faire reculer le déni des foules.

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      • Véro // 01.10.2019 à 13h24

        On ne peut pas se préparer à une catastrophe qui est en cours. On la subit, c’est tout.
        On peut éventuellement réagir, mais comment ? Entrer en guerre, ça veut dire quoi exactement ?
        Les publications à répétition ne font rien de positif. Elles empêchent le débat en faisant s’affronter la population, et en laissant de côté ceux qui ont les commandes et qui se fichent pas mal du réchauffement climatique.
        Ce sont des leurres.

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      • Jean D // 01.10.2019 à 15h07

        On peut se préparer en s’informant. savoir par exemple qu’il ne vous sera plus possible de voyager aussi souvent en avion vous permettra de repenser la notion de vacances, qui ressembleront probablement plus à celles de l’année 1936 qu’à celles que nous connaissons en ce moment. On restera chez soi / dans les environs.

        Entrer en guerre c’est faire de la Résistance. Contre tous ceux qui polluent comme des porcs … l’analogie est mauvaise, les porcs ne nous dirigent pas. Mais les très très riches sont les plus gros pollueurs, ils sont également ceux qui ne veulent pas vraiment que la situation bifurque. Entrer en guerre c’est à minima arrêter de perpétuer leur domination : ne plus consommer leurs produits par exemple, ne plus voter pour eux, aller protester… leur arracher les manettes de pilotage pour que le crash ne se fasse pas à la verticale.

        Les publications sont là pour informer, convaincre et acclimater la population à l’inévitable. Nous devons tous par exemple prendre conscience que manger de la viande à tous les repas est criminel pour l’humanité. Vous vous êtes bien habitué à voir partout de la publicité avec des cadavres d’animaux sans que cela vous choque : il va falloir que cela change, il va falloir encore plus de répétitions jusqu’à ce que cela devienne évident pour tout le monde.

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        • Véro // 01.10.2019 à 17h20

          Savoir que je ne pourrai plus voyager aussi souvent en avion… Je ne prends l’avion qu’une fois tous les 15 ans, et encore.
          Et comme je ne prends jamais de vacances, ça tombe bien.
          Ne plus acheter leurs produits, oui mais j’ai quand même besoin d’un certain nombre de produits, comme l’ordi sur lequel je tape. Et comme les multinationales sont tentaculaires, qu’elles vendent divers produits, pas toujours en rapport, c’est assez compliqué. La consom’action a des limites importantes.
          Reste voter, alors là oui, entièrement d’accord. Et protester, aussi, mais ça devient difficile (dangereux).

          Je ne vois pas très bien ce que vient faire la viande là-dedans. Il y a beaucoup de désinformation sur ce sujet. L’élevage n’est pas un problème en soi.

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          • Véro // 01.10.2019 à 18h40

            Je sais bien que mon expérience personnelle n’a aucun intérêt.
            Mais j’en parle quand même parce qu’elle n’est pas unique.
            Et par ailleurs, beaucoup de ceux qui voyagent en avion pour leurs vacances ne sont pas ceux qui seront les plus sensibles à cet alarmisme. Ils vont faire une marche pour le climat et en rentrant chez eux, regardent leur prochaine destination.

            Pour ce qui est de la viande, je suis très bien informée. Et je constate que les formules toutes faites ne permettent pas de concevoir un système agricole de production de nourriture qui soit efficace et équilibré. Le milieu est essentiel, il n’est pas identique partout, et les enjeux sont complexes.

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            • Jean D // 01.10.2019 à 19h59

              Manger moins de viande = libérer des terres

              Ce n’est pas une formule toute faite, c’est une équation qui en rejoint d’autres :

              Manger moins de viande = économiser l’eau
              Manger moins de viande = meilleure santé
              Manger moins de viande = possibilité d’une agriculture extensive

              M’enfin, je ne vous apprends rien, vous êtes parfaitement informée. Toutefois, relisez-vous quand même avant d’affirmer que « L’élevage n’est pas un problème en soi » …

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            • Véro // 01.10.2019 à 20h33

              @ Jean D

              Même en me relisant, je ne vois pas où ça cloche.
              Non l’élevage n’est pas un problème en soi.
              Tel ou tel élevage, ou tel ou tel type d’élevage peuvent être un problème à tel endroit, pour x ou y raisons.
              Il n’y a pas une seule formule possible, un seul modèle, une seule manière de produire de la nourriture, une seule équation.
              En plus il n’est pas prouvé que manger moins de viande serait meilleur pour la santé. On sait seulement qu’en manger vraiment trop est mauvais pour la santé.
              Il n’est pas certain non plus que la solution passe toujours par une agriculture extensive, puisque dans ce cas on n’économise pas les terres justement.
              Quant à l’eau, il faudrait détailler mais les chiffres assénés sur le nombre de litres pour un kilo de viande sont faux, ils sont largement surestimés. Il faut de l’eau oui, c’est logique, mais compte-tenu des avantages agronomiques et alimentaires qu’on peut retirer de l’élevage, ce n’est pas du tout une catastrophe écologique a priori.

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            • Jean D // 01.10.2019 à 21h19

              @Vero

              Soit vous faites semblant de ne pas comprendre, soit c’est moi qui m’exprime mal (c’est très probable).

              Il faut manger moins de viande, peut-être retourner aux pratiques du milieu du XXe siècle où le faible niveau était subi. Pour ce qui nous concerne, il s’agit de le décider car c’est un des rares leviers (la consommation) où on nous permet d’agir.

              Une donnée juste pour vous faire réfléchir : il faut 4 tonnes de protéines végétales pour produire 1 tonne de protéine carnée. En clair, si on se passait de manger de la viande (ce qui n’est pas mon propos, juste modérer sensiblement et notamment la viande rouge), on aurait 4 fois plus de place pour planter des arbres (capturer le carbone) et soigner les sols (agriculture « extensive », le terme est impropre d’ailleurs, il vaudrait mieux parler d’agroécologie).

              De toutes façons, si on ne choisit pas on le subira. Et si on le subit sans même comprendre, cela se passera encore plus mal.

              Pour le reste, je crois qu’on est en désaccord certain ; l’élevage tel qu’il est pratiqué aujourd’hui (échelle et conditions de production) est une catastrophe écologique et sanitaire. Un gâchis de ressources et une des causes majeures de la perte de la biodiversité.

              En France, 80% des champs sont cultivés pour nourrir des animaux.

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            • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 23h18

              @Véro,

              La viande est une forme de drogue dont il peut être difficile de se passer (comme le tabac).
              En aucun cas en manger n’est une nécessité, d’autant que les imitations culinaires à base de végétaux commencent à être crédibles. Bon, ok… mais c’est un début, et étant donné les enjeux…

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            • Véro // 01.10.2019 à 23h30

              @ Jean D

              Vos chiffres sont incomplets.
              En fait il y a une donnée qui est totalement occultée, c’est que rien ne se perd, et que tout se transforme.
              Bien sûr qu’il faut plus de protéines végétales pour produire des protéines animales.
              Mais un animal ne produit pas que de la viande ou des oeufs. Il produit les sous-produits (plumes par exemple), et surtout des déjections, qui sont très précieuses car elles permettent de fertiliser le sol (et surtout si on prévoit une pénurie d’hydrocarbures).
              Par ailleurs les ruminants peuvent se passer de céréales et se nourrir d’aliments que nous ne consommons pas.
              Quand on veut faire de la vraie agro-écologie, on tient compte d’abord du milieu. Tel milieu est impropre à la culture, alors qu’il peut être favorable au pâturage, etc.
              Il n’y a pas en France 80 % des sols cultivés pour les animaux. Parce que dans les 80 % il y a une très grande part de prairies, dont des prairies naturelles ou permanentes.
              Et les animaux ne sont pas élevés pour rien, ils permettent d’avoir une ressource alimentaire indispensable.
              Oui il y a quelques progrès à faire, notamment par rapport à l’élevage industriel. Mais en France nous n’en sommes pas au désastre écologique, ni à cause de l’élevage, ni à cause des cultures intensives. Le catastrophisme ambiant est très exagéré.
              A noter qu’il existe une autre manière de récupérer des surfaces, c’est de cesser d’exporter, ou tout au moins de réduire les exportations (auquel cas il faut aussi réduire les importations, notamment en viande).

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            • Jean D // 02.10.2019 à 00h45

              @Vero

              Je pensais que je m’exprimais mal mais non en fait, c’est vous qui ne souhaitez pas comprendre.

              Mon sujet n’est pas la fertilisation des sols mais la nécessaire réduction de la consommation carnée (et non pas arrêt) afin de réduire les dommages
              • sur le climat causés par l’élevage (déforestation, surfaces agricoles monopolisées en monocultures avec destruction de la biodiversité, grandes quantités d’eau utilisées…)
              • ainsi que sur la santé

              Donc je pense qu’il est sage d’arrêter le dialogue de sourd 🙁

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            • Véro // 02.10.2019 à 08h10

              @ Jean D

              Votre sujet n’est pas la fertilisation des sols, mais il me semble tout de même que ça en fait partie si on veut être honnête.
              Oui j’avais bien noté que vous parliez de réduction, mais je pense que la réduction en question, de votre point de vue, doit être drastique.
              Ce n’est pas que je ne souhaite pas comprendre, c’est surtout que je réagis à ce que vous dites, parce que c’est de la désinformation.
              Le coup des protéines, et l’eau aussi. Pour calculer la quantité d’eau qu’il faut pour un kilo de viande, toute l’eau de pluie qui tombe sur la surface potentiellement consacrée à produire un kilo de viande est prise en compte !!! Alors le pire est forcément l’élevage bovin dans ces conditions, alors que c’est justement cet élevage qui permet de valoriser des surfaces impropres à la culture, surfaces qui dans certaines conditions peuvent jouer le même rôle que les forêts. Quant à la déforestation causé par l’élevage, c’est surtout lié aux importations de soja ou de viande, donc on peut très bien régler ce problème (je rappelle qu’en France il y a deux fois plus de forêts qu’en 1850).
              Et si on devait en arriver à ne faire plus que de la culture, en extensif, et en bio, je pense qu’on pourrait craindre pour les forêts. L’agroécologie a ses limites.

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            • Véro // 02.10.2019 à 08h57

              @ Dominique Gagnot

              Non la viande n’est pas une drogue. Elle est une ressource alimentaire de première nécessité, parce qu’elle permet d’avoir des protéines facilement assimilables, et de la vitamine B12, et qu’elle permet aussi d’équilibrer l’alimentation (c’est une ressources en calories qui ne contient pas de glucides), et de lui apporter davantage de variété.
              Les imitations culinaires proviennent de l’industrie. On trouve maintenant de plus en plus de steaks végétaux dans les rayons des supermarchés.
              Se passer de viande, outre le déséquilibre que ça peut produire sur le plan agricole, c’est aussi se rendre encore plus dépendant de l’industrie (sans parler de la pollution créée pour la production de ces ersatz de viande et de vitamine B12).

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          • Sandrine // 01.10.2019 à 18h47

            D’accord avec vous Vero.
            Jean D, votre exemple de l’avion qu’on ne va plus pouvoir prendre pour aller en vacances me fait un peu l’effet de la fameuse réplique (probablement légendaire)de Marie-Antoinette sur la brioche quand le peuple demandait du pain.
            Moi ça ne me frustrera pas du tout de ne plus pouvoir prendre l’avionpour aller en vacances.
            Par contre j’angoisse beaucoup a l’idee de ne plus pouvoir, un jour, me servir de ma voiture pour aller au travail où au marché (j’habite un bled paumé sans commerces et sans transports en commun) ou bien de ne plus avoir accès à Internet facilement (ce qui est aussi envisagé par les enragés du climat pour optimiser les dépenses énergétiques de la collectivité).

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            • Je me marre // 02.10.2019 à 06h48

              Et ils faisaient comment les habitants de votre bled paumé avant l’invention de la voiture?

              Drogués au pétrole nos contemporains! Addiction très lourde!

              Mais rassurez-vous, en cas de crise sérieuse, votre bled paumé va être envahi par des urbains, car c’est dans les bleds paumés que la nourriture sera produite.

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            • Sandrine // 02.10.2019 à 07h36

              « Et il faisaient comment avant l’invention de la voiture individuelle?» et bien ils étaient tous paysans… et ils possédaient les terres qu’ils cultivaient et se déplaçaient en tractions animale.
              Comme je ne suis pas propriétaire de vastes champs, je suppose que j’ai devant moi un bel avenir d’ouvrière agricole et comme Jean D explique plus bas qu’il faut réduire la part des terres dévolue à l’élevage, je suppose que ce n’est pas la peine que je me mette à l’équitation.
              Et que personne ne vienne non plus me dire que je vais pouvoir survivre grâce à la culture de légumes dans mon potager. J’en ai un de potager (j’ai même une ruche pour favoriser la pollinisation des concombres) et bien au mieux je suis auto-suffisante trois semaines en septembre (et encore autosuffisante, je m’entends, j’achete évidemment l’huile , les céréales, la viande,etc)…

              Quand à la vie intellectuelle et culturelle des paysans « d’avant l’invention de la voiture individuelle », je n’en parle même pas.

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          • Jean D // 01.10.2019 à 19h52

            @Sandrine

            Il fallait bien que je prenne un exemple. L’interdiction future de l’aviation de loisir me semble assez éclairante : vaut mieux s’y préparer dès maintenant, si la population est consciente de cette nécessaire évolution cela évitera à nos dirigeants de construire / d’agrandir des aéroports pour rien, d’investir dans une industrie déjà condamnée à ne plus être grand public.

            Encore une fois, il faudrait cesser de prendre son exemple personnel pour le mètre étalon de la réflexion. Il est question de vertu (c’est à dire du souci du bien commun), pas du confort personnel de tel ou tel anonyme sur un forum de discussion.

            La même approche « vertueuse » des questions doit être adoptée concernant vos soucis de déplacement en zone péri-urbaine ou vos inquiétudes concernant l’accès internet. Il s’agit
            de questions relative à l’insertion des humains dans un réseau (pris dans un sens large) et pour lesquels les écogestes seront largement insuffisants (réduire ses déplacements au strict nécessaire, varier les modes de transport, ne pas regarder les vidéos en HD, refuser la 5G…). Ce n’est donc pas vos comportements ou vos « goûts » qui importent mais l’action publique.

            Et quoiqu’il en soit au final, les modes de vie devront changer radicalement. Pour reprendre mon propos initial, c’est plus facile à accepter si on sait pourquoi.

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            • Sandrine // 01.10.2019 à 20h34

              Ce serait surtout plus facile à accepter si on avait le sentiment que nos dirigeants étaient animés par le souci obsessionnel du bien commun et de l’équité.
              Or c’est l’impression exactement inverse qui se dégage. Notre président, avec ses petites phrases cyniques (« ceux qui ne sont rien », les pauvres qui coûtent « un pognon de dingue et au final sont toujours pauvres », « les Gaulois réfractaires », etc.) me donne même l’impression qu’il est limite en guerre contre les gens comme moi et que son objectif principal est de réduire au maximum possible le petit surplus de confort (les « privilèges ») de la vie de ceux qui, comme moi, de toute façon ne sont rien…

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            • Jean D // 01.10.2019 à 21h34

              Il faut dégager d’urgence nos soit-disants représentants (et leurs mandants que sont les très très riches) car ils sont totalement incompétents et hermétique à la vertu / au bien commun. Les dégager ne suffira pas, il faudra contrôler leurs remplaçants de façon rigoureuse.

              Ces portes ouvertes étant enfoncées, je ne vois pas pourquoi vous ne seriez pas vertueuse parce que vos dirigeants sont des crapules. La fable du Colibri, vous connaissez ? C’est une parabole sur la vertu.

              Propager la vertu, faire reculer la cupidité. Ce n’est pas en haut qu’ils vont agir dans ce sens !

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            • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 23h33

              @Sandrine

              On peut imaginer des alternatives efficaces au transport individuel en auto à tout moment, et quasi partout. (J’en parle dans le livre…)

              Les bleds paumés sont des exceptions auxquelles on peut aussi apporter des réponses autre que chacun son auto de 1,5 tonne capable de rouler à 160, énergivore et non durable…

              Le problème est qu’on n’y a jamais réfléchit puisque le « système » n’y a aucun intérêt.

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              Alerter
            • Véro // 02.10.2019 à 19h22

              @ Dominique Gagnot

              Pour le transport, si en fait, on y a déjà réfléchi.
              Avant 1950 ou 1960, par exemple, dans ma commune, il y avait un tramway pour aller au chef-lieu de canton. De là, on pouvait prendre un train pour aller à la ville de préfecture.
              Avec l’arrivée des voitures, on a supprimé ces trains. D’abord le tramway, puis le train de voyageurs, puis le train de marchandises. Il y a quand même un bus pour remplacer le train.

              Quand on regarde une carte de l’évolution du réseau ferré en France, on voit très clairement le réseau devenir de moins en moins dense.

              Tout ceci rejoint la question de la disparition des services publics, de la notion même de service public, le tout étant lié à la construction de l’UE.

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        • Jean D // 01.10.2019 à 17h40

          @Véro

          Votre expérience personnelle n’est pas en cause ni vraiment intéressante, il faut envisager globalement les comportements. Et avoir conscience des proportions (si par exemple la moitié de la population cesse de manger de la viande, cela fait 50% d’émission de méthane en moins pour ce secteur et cela libère des terres pour planter des arbres).

          Manger moins de viande = libérer des terres ? … si vous ne voyez pas le rapport, cela signifie que l’information n’est pas encore suffisamment répétée. Cela dit, vous pouvez aller vers l’information plutôt que de l’attendre ou pire, la repousser avec lassitude.

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  • Tardieu // 01.10.2019 à 09h32

    Stratégie du « choc », de la « guerre », de l’effondrement » en titres. Bravo pour votre contribution !

    – La déclaration choc du procureur ukrainien viré par Biden : Trump a-t-il eu raison ?

    – Un nouveau rapport indique qu’il est « hautement probable que la civilisation humaine s’effondre » en 2050

    – La guerre commerciale conduira-t-elle à une guerre armée avec la Chine ?

    – L’adieu à la planète Terre.

    – [RussEurope-en-Exil] Une (mini) crise de mauvais augure ?

    – Alain Damasio : Technologie, tous prisonniers du techno-cocon ?

    – Si votre pays commettait des crimes de guerre, voudriez-vous le savoir ?

    – En marche vers l’effondrement.

    – Température mondiale : record de chaleur pour la période juin-juillet-août 2019, d’après la NASA

    – Attaque de Villeurbanne : foire à la xénophobie sur CNews et BFMTV.

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    • Séraphim // 01.10.2019 à 12h02

      Tout à fait. Vu de Rome tout cela n’aurait d’ailleurs été qu’une série de platitudes, de clichés et de portes ouvertes. A laquelle on avait une réponse. Marc-Aurèle: »Oui, le monde va au chaos, mais toi, tu n’y vas pas. » La disparition de la culture, de la connaissance (diluée dans l’intelligence artificielle entre autres), des briques élémentaires de la sagesse est à ce titre autrement plus grave que celle des espèces. Quand on demandait à de Gaulle ce qui faisait un grand stratège il répondait: « la culture générale! ». Sans celle-ci, la guerre totale n’est plus loin

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  • catherine // 01.10.2019 à 09h32

    Il n’y a rien de nouveau.
    Tout ceci a déjà été exploré par Pablo Servigne.

    Il va absolument de soi que nous allons inévitablement vers la fin d’un monde et à cette occasion d’une prise de conscience qui ira en s’amplifiant.

    Libre à chacun de nous de ne pas envisager tout cela sous un angle catastrophiste mais au contraire sous celui d’une opportunité à saisir de voir les choses autrement, de revisiter tous nos rapport a la planète et à nos semblables, de continuer à élever nos consciences pour aboutir à un monde meilleur.

    Il est absolument primordial d’avoir cette vision positive de ce qui se présente devant nous.

    Personnellement je trouve que tout ce qui se passe est prometteur pour atteindre cet objectif car en réalité s’il y a de plus en plus de choses qui ne nous conviennent plus, c’est précisément parce que nos consciences se sont élevées, accordant de plus en plus de l’importance à ce qui en a au lieu de l’inverse.

    Nous devons être actifs, créateurs, c’est tout…

    Dans son domaine, par exemple, ce site et ceux qui l’animent le sont.

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  • Duracuir // 01.10.2019 à 09h33

    Le problème c’est que si on stoppe les gaz à effet de serre d’un coup on va faire disparaitre le voile assombrissant et la température montera d’un coup de trois degré. Pile ou face…

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    • Jean D // 01.10.2019 à 10h55

      « si on stoppe les gaz à effet de serre d’un coup »

      Ne vous faites pas trop de mouron à ce sujet,
      rien ne se fera d’un coup.
      Ce qui devrait davantage nous inquiéter,
      c’est qu’actuellement rien ne se fait, du tout.

      https://www.liberation.fr/planete/2019/01/13/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-continuent-d-augmenter_1701910
      (« La France a accompagné la tendance avec des émissions de GES en augmentation de 3,2 % en 2017 par rapport à l’année précédente. « )

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    • RV // 02.10.2019 à 17h12

      @ Duracuir // 01.10.2019 à 09h33
      Le CO2, a une durée de vie de plusieurs décennies dans l’atmosphère.
      Si vous arrêtez d’un coup ses émissions il faut aussi capturer d’un coup celui qui est là.
      Si vous ôtez les gaz à effet de serre, vous n’avez plus d’effet de serre.
      Mais vous devrez en laisser une certaine proportion si vous voulez conserver une température moyenne compatible avec le vivant.

        +2

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  • Theoltd // 01.10.2019 à 09h34

    Ce blog commence a ressembler a une secte de la fin du monde. attention a ne pas vous suicider collectivement!

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    • catherine // 01.10.2019 à 09h42

      Le mot qui tue : secte.
      Ceux qui qui utilisent ce genre d’argument éculé se qualifient d’eux-même.
      Vous avez peur de la fin du monde ? Votre monde finira lorsque vous mourrez.
      Plus intéressant serait de nous dire comment vous voyez votre fonction dans ce monde
      Il n’est pas nécessaire de faire partie d’une secte pour penser, monsieur.

        +8

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      • Sandrine // 01.10.2019 à 10h22

        « Votre fonction »? Vous voulez dire « votre utilité »?

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  • bili // 01.10.2019 à 09h50

    Pour continuité dans l absurdité: organison un tirage au sort , ceux qui ne sont pas tiré au sort on les tue. On ne garde que 50% de la population mondiale.
    Et si on à un peu de temps on peut faire moins brutale, on castre 50% de la population 🤣
    Comme ca on aura sauvé notre terre et notre civilisation 😇

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    • riton // 01.10.2019 à 11h17

      La série britannique « Utopia », cela vous dit quelque chose ?

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      • Sam // 01.10.2019 à 17h19

        Oui, sympa. Mais c’est plutôt une réflexion sur « la fin justifie les moyens » avec un idéal « supérieur » qui leur permet de s’affranchir de la morale.
        Une assez belle réflexion sur comment on devient un nazi tout en pensant faire parti des gentils.
        Sympa aussi sur l’architecture du pouvoir et la consanguinité qu’il y a entre la finance, les médias, les politiques, …

        Cela dit, la surpopulation des 99% n’est pas le problème, ce sont les 1% (qui engloutissent 80% de la richesse produite) qui sont trop nombreux et qui posent un vrai problème (et qui envisagent de réduire notre population, pas la leur…).

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    • eric // 01.10.2019 à 11h31

      C’est une bonne idée mais je préfère nettement celle de massacrer les autres et de faire en sorte que ma famille survive coûte que coûte.
      Pas humanitaire certes mais très humain…
      Et extrêmement triste…

      Ceux qui ne sont pas prêt à se battre pour vivre mourront car même parmi ceux prêt à se battre nous sommes déjà trop nombreux…

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    • SanKuKai // 01.10.2019 à 12h04

      D. Cohn-Bendit fait partie des 150 citoyens tirés au sort pour la convention pour le climat. Le hasard fait bien les choses hein?.
      https://www.liberation.fr/france/2019/09/25/cohn-bendit-parmi-les-francais-tires-au-sort-pour-la-convention-citoyenne-sur-le-climat_1753618

      S’il n’y a pas magouille et qu’il y a un dieu je crois qu’il veut vraiment voir l’humanité crever.

      Sinon Je dirais qu’il y a une chance très proche de 100% qu’aucun super riche ne fasse partie des 50% éliminés de votre méthode. Surtout si c’est eux qui définissent les modalités du tirage au sort.

        +4

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      • Véro // 01.10.2019 à 13h26

        il a décliné d’après l’article.
        Je ne savais pas en tous cas que pour être citoyen il fallait le téléphone. Moi bêtement je pensais qu’il fallait juste une carte d’électeur.

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        • Je me marre // 02.10.2019 à 06h58

          Ah bon, il faut une carte d’électeur pour être citoyen? Moi qui pensais qu’il suffisait d’être Français et majeur. C’est vrai que la carte d’électeur – qui n’existe pas en Suisse – permet d’abaisser le taux d’abstention, puisque ceux qui n’ont pas leur carte ne sont jamais pris en compte lors des résultats.

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          • Véro // 02.10.2019 à 08h42

            La carte d’électeur n’est pas indispensable. Elle symbolise surtout le fait qu’on est inscrit sur les listes électorales. Et à mon avis, c’est déjà bien suffisant pour pouvoir siéger dans des instances officielles républicaines.

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            • RV // 02.10.2019 à 17h19

              @ Véro // 02.10.2019 à 08h42
              Vous vous rendez compte qu’ainsi vous excluez de la consultation les citoyens qui ne votent pas.
              Vu les dernières élections en France ils sont plusieurs millions !
              https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/FE.html

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            • Véro // 03.10.2019 à 00h50

              @ RV
              Non je n’exclus personne à titre personnel.
              Ma remarque plus haut était à la base une boutade qui a été interprétée avec un peu trop de sérieux. Juste pour dire que choisir des représentants institutionnels par téléphone, c’est quand même étrange. On n’est pas citoyen parce qu’on a le téléphone.

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            • RV // 04.10.2019 à 15h53

              @ Véro // 03.10.2019 à 00h50
              Je réagissais plutôt à ça :
               » je pensais qu’il fallait juste une carte d’électeur. »
              Boutade mise à part, l’inscription sur les listes électorales n’est pas obligatoire en France.
              Les prendre comme base pour un tirage au sort exclue de la consultation plusieurs millions de citoyens.

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  • Libvert.fr // 01.10.2019 à 10h01

    Heureusement, la majorité des autres rapports ne prédisent pas la même chose..

    (importance du consensus émergeant de l’ensemble des rapports (scientifiques et méthodiques, indépendants si possible))

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  • monsipoli // 01.10.2019 à 10h15

    Tout cela est très exagéré. D’ailleurs, à Rouen on respire normalement, l’eau est potable, les autorités nous protègent et ne nous cachent rien et s’occupent de tout. Pourquoi s’alarmer comme ça, allons…

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    • bili // 02.10.2019 à 01h27

      Ce qui est rassurant, c est que ce sont ces même autorités mediatopolitique qui disent que tout vas bien à Rouen qui annonce en même temps la fin du monde à cause du réchauffement climatique.
      C est plutôt rassurant pour notre terre, par contre pour Rouen…

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  • lon // 01.10.2019 à 10h16

    L’issue ne fait aucun doute et a fait l’objet de multiples variations en science-fiction : l’établissement d’une dictature ,  » verte » ou pas , la rationalisation forcée des ressources et le contrôle le plus total possible de la population grâce à la technologie dont on voit les premiers effets aujourd’hui .
    Soit cette dictature inévitable sera le fait des états traditionnels ayant regagné in extremis leur pouvoir d’action , soit elle sera mise en place par une World Company d’origine privée fédérant les poids lourds mondiaux de l’industrie et du commerce et contrôlant les états traditionnels : c’est sous cet angle qu’il faut comprendre les conflits et dynamiques actuels .

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    • Myrkur34 // 01.10.2019 à 10h55

      A se demander quel écrivain de science-fiction aura raison sur le devenir de la planète….Surement un mix de Brazil,1984 pour le contrôle d’état, Soleil vert pour le rationnement généralisé et Albator(1978)les premiers épisodes, pour l’apathie généralisée de la planète.

      Sinon es ce que le climat semi-désertique est il viable au niveau mondial ? Regardez l’Egypte, 100 millions d’habitants sur 1/10 de territoire viable, presque 2 millions d’humains en plus chaque année, cela tient avec une intense répression de tous les instants. En fait c’est déjà soylent green dans ce pays à part l’économie circulaire du cadavre.

        +1

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      • Patrick // 01.10.2019 à 11h25

        L’Egypte est un bon exemple de pays qui a depuis longtemps dépassé ses capacités à accueillir sa propre population : trop de monde sur pas assez de territoire.
        Si cette année les récoltes mondiales sont mauvaises et que les prix augmentent , il faut s’attendre à voir de nouvelles émeutes qui ne résoudront pas le problème de base.

          +3

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  • Loxosceles // 01.10.2019 à 10h22

    Le dernier rapport du genre dont j’ai eu connaissance était de la CIA et parlait plutôt de 2030, non pas pour des questions climatiques, mais pour un mélange de raisons politiques, environnementales, liées aux ressources, etc., dans la même lignée que le rapport du club de Rome. Notre civilisation n’est de toute façon pas viable, mais je ne peux m’empêcher de noter qu’un organisme qui ajoute le climat à l’équation nous donne finalement 20 ans de plus. Je trouve que ça en dit plus long sur une notion de panique, voire de panique à retardement, qui nous prend face aux ravages causés par les modes de vie humains actuels, que sur l’état d’une quelconque science… On sent tous que notre mode de vie non négociable est sans avenir, mais l’homme semble incapable de corriger la course de toute façon… Nous sommes piégés dans la religion de la croissance et nous nous faisons des films de zombies à répétition pour essayer d’imaginer le scénario le plus retentissant de la fin, qui sera plus probablement un longue glissade pénible et incontrôlée vers le néant de la civilisation occidentale globalisée. Une glissade sûrement déjà amorcée, mais dont nous tendons à croire qu’elle conduira à un feu d’artifice sensationnel et dûment daté… Perversion hollywoodienne.

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  • Claude MAURIER // 01.10.2019 à 11h10

    Travailler sans relâche à la prise de conscience de notre « folie » globale, voilà le premier travail à effectuer.

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  • Quintus // 01.10.2019 à 11h13

    La réalité nous a pour l’instant rattrapé plus vite que les prévisions. La plus grande menace du réchauffement climatique réside moins dans l’augmentation de la température moyenne que dans la variabilité climatique. Sous nos latitudes il va falloir se préparer à alterner sans visibilité préalable des semaines, des mois voire des années de sécheresse et des périodes équivalentes très arrosées.

    C’est frappant de voir comment les différents blocs régionaux sont armés ou fragilisés face à ce qui nous attend, en tout premier lieu la crise énergétique, qui va fortement recomposer nos sociétés bien adaptées à une forte dissipation d’énergie. Cette « redescente » dangereuse va, sur les plans individuels ou collectifs, très probablement passer par des désastres, et plus on la retarde plus elle sera raide, brutale, dangereuse et hors de contrôle.

      +2

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  • Brigitte // 01.10.2019 à 11h19

    Après C. Hedges, N. Ahmed, le petit frère anglais. A mon avis, la tendance chic et choc de l’autre côté de l’atlantique, c’est cette forme d’idéologie « findumondiste » qui se veut radicale et subversive, comme le maoïsme des années 60. Du coup…on a envie de prendre un peu de distance pour réfléchir. Surtout après avoir lu le paragraphe ci-dessous, qui fait froid dans le dos.
    « Un scénario pessimiste mène à un effondrement de la société et un monde de chaos. Mais il y a une petite fenêtre pour une mobilisation d’urgence des ressources planétaires, et avec son expérience en logistique et en planification, le secteur de la sécurité nationale pourrait jouer un rôle important. »
    Une petite remarque sur la photo de la statue de la liberté amputée. Le mythe de la liberté, usurpé par cet empire qui n’en a produit que des ersatz mais par contre en a fait payer le prix aux autres, par des guerres et des boycotts économiques brutaux. Dire que cette statue est un don du peuple français en l’honneur de leur indépendance!
    Quel aveuglement idéologique …et ça continue….

      +8

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    • Brigitte // 01.10.2019 à 13h40

      Petit rajout: la revue VICE est emblématique de cette fausse contre-culture américaine, revue dont le principal actionnaire est Walt Disney Company…hi hi, traduite bien sur en français, mais en respectant le jargon globicheur, distribuée bien sur dans les lieux urbains branchés.
      Je trouve que le site Les Crises est en train de mettre un coup de canif dans sa vocation affichée « espace d’auto défense intellectuelle  » en faisant la part belle à cette tendance, comment dire, libéral libertaire. A moins que ce soit pour nous faire réagir mais j’ai des doutes. L’article sur les rapports sexuels pendant les règles largement illustré de photos où l’on voit des lesbiennes à la bouche maculée de rouge en dit long sur la hauteur de vue de cette tendance. Je m’y suis laissé prendre dans les années 70, maintenant j’ai compris et je m’auto défend.

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  • Rémi // 01.10.2019 à 11h39

    Bon attention en exclusivité pour les crises voici mon rapport spécial sur ce qui va se passer:
    Les nano matériaux augmente en qualité et baissent en prix remplacant une large partie des ressources naturelles actuelles.
    Les nano matériaux étant six fois moins lourd que l’acier à performance équivalentes leur part dans les principaux produits manufacturés ne cesse d’augmenter et les composants de perdre du poids.

    L’après pétrole:
    Scénario 1: Les prix du pétrole synthétique diminuent notamenent par l’amélioration des procédés et la baisse du prix de l’énergie liée au surcapacitées solaires déjà crées qui s’aggravent petit à petit. Le pétrole synthétique passe de 10€ le litre à la paritée avec le pétrole extrait.
    Scénario deux: Lhydrongéne devient abondant pour les même raisons, le marché chinois des véhicules à hydrogéne décolle et fait diminuer les prix de ces véhicules.
    Dans les deux cas la demande de pétrole extrait du sol diminue pénalisée par la réglementation et la concurrence des énergies synthétiques.

    En 2050 L’institut Australien publie un livre blanc sur la pollution par les nanites et appelle à réduire le niveau de vie de la population.

      +3

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    • lon // 01.10.2019 à 12h08

      Oui l’hydrogène c’est sympa le problème c’est comment le produire et comment le stocker . Pour l’automobile je ne sais pas pour vous mais moi la perspective de conduire avec un réservoir pressurisé à 700 bars sous les fesses ne m’enthousiasme guère ….

        +3

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      • Séraphim // 01.10.2019 à 13h01

        L’hydrogène n’est pas une « énergie » au sens strict, car il en faut autant pour le produire que pour l’utiliser. C’est, au mieux, une forme de stockage. Son volume ou son importance dépendra donc du volume et de l’importance de sa source productrice. Le former avec de l’électricité intermittente est beaucoup trop cher. La seule solution viable c’est les hautes températures (~900°C) pour ‘cracker’ l’eau. Pas avec des énergies fossiles, ce serait ridicule n’est-ce pas. Donc avec de l’énergie nucléaire, en particulier avec des réacteurs dits à haute température. C’est très bien, mais faut le savoir…

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        • RV // 02.10.2019 à 17h37

          Si on y va de son petit délire techno-scientifique, les fours solaire à concentration peuvent dépasser largement les 900° requis. L’intermittence n’est pas un problème puisque l’hydrogène sert au stockage.
          Par contre ça prend beaucoup de place il faudrait implanter ces centrales dans les déserts inhabités.

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  • Dbon // 01.10.2019 à 12h21

    Voilà la nouvelle religion ,

    Ahh que j’en marre de ces corbeaux de malheurs ces fin mondistes à la noix.
    Ils ressassant toujours la même chose, les limites de la planète, le réchauffement climatique, la fin du monde, l’ eschatologie sauce Greta thumberg .
    Le sentiment religieux a baissé, il faut ranimer la flamme avec de nouveaux dieux, de nouvelles menaces. La planète est à sauver ! C’est même pas une blague!! Tout le monde sait que la planète n’est pas en danger.
    Les humains un jour disparaitront mais quelle importance!
    Les nantis ont besoin de peuples soumis, voilà l’objectif de tout ce cirque . Il faut faire peur, il faut terroriser le peuple pour qu’il accepte son sort.
    Que vaut un effet la baisse du niveau de vie des retraités par rapport aux menaces catastrophiques du réchauffement climatique?!!!
    D’autant plus comme le dit Gretta la menace, c’est la faute des vieux.. les adultes sont rangés tous dans la même case, riches et pauvres ont selon elle et les jeunes manifestants la même responsabilité.
    On est loin de la lutte des classes, donc mission accomplie.

      +8

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    • RV // 02.10.2019 à 17h40

      L’extinction des vertébrés et des insectes est en cours, elle est chiffrée.
      Etre dans le déni n’évite pas le danger.
      Accepter la réalité de ce phénomène n’est nullement incompatible avec la lutte de classe.
      Open your eyes !

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  • Renard // 01.10.2019 à 12h26

    Mouai dans les années 70 les scientifiques nous prédisait l’apocalypse pour les années 2000 si on ne changeait rien. On a rien changé et l’apocalypse n’a pas eu lieu.. on en est loin même.

    Tout ce millénarisme scientifique est pour moi de la propagande gouvernementale extrêmement bien ficelé dont je ne saurais décrire les tenants et aboutissants.
    Mais je sais qu’il y a un story-telling évident derrière tout ceci. Peut être veulent-ils relancer le capitalisme en renouvelant le parc automobile par des voitures électriques, peut être veulent-ils faire monter les partis écologistes pour éliminer les gauches sociales. Peut être bien d’autres raisons auxquels je n’ai pas pensé.

    Il n’y a qu’en occident que l’on croit à ce catastrophisme toutes les autres parties du monde sont très confiantes sur leur avenir. C’est pour moi une preuve que les dirigeants occidentaux ont décidé de faire croire au millénarisme scientifique à leurs peuples.

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    • Theoltd // 01.10.2019 à 14h28

      Ou tout simplement peut être pour que les personnes acceptent ou meme réclament leur propre pauvreté, pendant que les autres pourront continuer a se balader en Yacht. Dommage simplement que ce site, qui auparavant se vantait de faire le contrepoids des main streams, nous resserve cette meme soupe indigeste….

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      • Dominique Gagnot // 01.10.2019 à 15h47

        On propose aussi des voies à explorer… ( http://bit.ly/capitalisme )

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      • Renard // 01.10.2019 à 15h52

        Selon Alain Deneault il s’agirait aussi de diaboliser le pétrole producteur de CO2 pour que les multinationales puissent nous vendre plus tard le gaz comme nouvelle solution miracle.

        Une chose est sur c’est que le progrès des techniques de propagande n’a jamais cessé depuis Bernays et qu’on est aujourd’hui face à un niveau inédit de manipulation psychologique des masses.

        Mais encore une fois, un tel chaos a été institué dans l’ordre des idées que je ne saurais dire quelle est la stratégie globale des puissants dans leur promotion du millénarisme scientiste. Et je ne saurais distinguer entre les vrais problèmes écologiques et les faux.

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        • Theoltd // 01.10.2019 à 17h00

          Je pense tout pareil !
          On ne peut que constater et supputer.
          Une turbulence historique se prepare sans aucun doute.

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        • Séraphim // 02.10.2019 à 04h40

          Toutes les grandes compagnies pétrolières (Schell, BP, Total, CNPC etc.) font du solaire et de l’éolien. Et pour cause ! Les naïfs disent  »c’est pour s’acheter une bonne conscience ». Point du tout. C’est pour occuper une part de marché. En effet, ces énergies sont non seulement faussement renouvelables mais elles sont, en plus, intermittentes, ne produisant en gros que l’après midi et jamais plus que 5h/jour. Donc qui va produire les 19h restantes? Les mêmes avec gaz pétrole et charbon. Personne ne voit que le lobby des énergies renouvelables EST le lobby des énergies fossiles (avec quelques  »idiots utiles »’)

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          • Véro // 02.10.2019 à 09h15

            Heureusement je pense que de plus en plus de personnes le voient, mais c’est sans doute encore une minorité hélas !
            Ce qui permet aux autorités et à l’industrie de poser comme postulat que les énergies renouvelables sont écologiques, sans risquer la moindre remise en question puisque c’est un postulat. C’est très compliqué sur le terrain de lutter contre ça.

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      • Grd-mère Michelle // 03.10.2019 à 00h58

        @theoltd Remarquez… pour que « les autres » puissent continuer à se balader en yacht, il faudra qu’ils/elles disposent de la force de travail des ouvrier-e-s de la chaîne qui construit et entretient les yachts, ainsi que de celles qui assurent la navigation…
        Si tou-te-s les ouvrier-e-s choisissent(+ ou -…) de devenir « improductifs/ives », « mini »-consommateurs/trices: la simplicité volontaire, le retour à la terre, la petite vie de petites gens, les beaux métiers ancestraux, les joies simples, l’amour, le partage équitable des ressources et des services, pour certain-e-s le nomadisme assumé, pour d’autres le chapardage, la mendicité et parfois l’errance, je parierais bien qu’il n’y aura plus de yachts qui circuleront… Toutes les machines du monde au service des exploitant-e-s ne remplaceront pas les qualités humaines des exploité-e-s, dans ce cas du moins!
        VIVE L’ANARCHIE! VIVE LA LIBERTÉ! VIVE LA VIE!

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    • Lo // 01.10.2019 à 19h25

      Correction : les modèles du rapport du club de Rome prévoyaient plutôt un effondrement en 2030 pas en 2000.
      Il faut arrêter avec les approximations et avec ce supposé millénarisme.

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  • calahan // 01.10.2019 à 12h39

    2020, 2030, 2040,2050 ?

    C’est quand le Bal ?

    parce qu’entre le krach financier, la raréfaction des ressources, la chute de productivité des sols, la diminution de l’eau et le réchauffement climatique, je ne sais plus pour quelle heure il faut que je m’habille ?

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    • Jean D // 01.10.2019 à 15h19

      La vérité personne ne connaît exactement la décennie
      • ni par où cela commencera (il y a des candidats, l’Inde et le Sahel par exemple ou encore quelques micro-Etat du Pacifique)
      • ni l’intensité (pas mal d’incertitudes notamment en raison des boucles de rétroaction imprévisibles … qu’il faut urgemment éviter de mettre en branle)

      La certitude : c’est pour ce siècle si on n’agit pas pour réduire le dérèglement climatique / nos pollutions. +5° on crève tous de faim.

      Il ne faut pas s’imaginer une catastrophe naturelle unique mais des coups multiples qui vont nous mettre KO. La nature va nous boxer, on le sait pertinemment et connaître de round où on va mettre genou à terre n’est pas la question. Il faut surtout apprendre à encaisser.

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  • Macarel // 01.10.2019 à 16h06

    Heureusement que nous avons la « confrérie des marcheurs » en France, sinon ce serait à déprimer.

    Le bon docteur Macron, impénitent optimiste et homme de progrès, soumet depuis deux ans notre beau pays à un traitement de choc néo-libéral sensé lui redonner une santé de fer. En attendant, tout ce qu’il a réussi à produire c’est une jaunisse chronique de nos villes et nos campagnes.

    Mais l’homme est d’un optimisme à toute épreuve et se fait fort contre tous les prophètes de malheur ou Cassandre à la Greta Thunberg de « make our planet great again ».

    Moi je suis confiant, la planète va être sauvée par notre super héro ! La richesse des riches va continuer à exploser et de plus en plus de miettes arriveront jusqu’aux plus démunis, et pour ce qui est du changement climatique l’espèce va muter en devenant aussi sobre qu’un chameau du désert, et l’on va s’adapter à bouffer tous les déchets générés par le productivisme effréné. N’ayez pas peur !

    « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »

    Henri Queuille

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  • Louis St.O // 01.10.2019 à 16h30

    « hautement probable que la civilisation humaine s’effondre » en 2050
    Sûrement, mais quand on voie l’attitude des CRS et de la police en générale sur les manifestants pour quelque centaines d’euros, l’oligarchie et les capitalistes seront près à éradiquer la moitié de la population, voir plus, par des milices et ils les paieront très cher pour pouvoir survivre, même si il ne doit rester qu’un ou deux milliards d‘humains sur terre.
    Ce sera la guerre des très riche contre les « rien ».

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    • Louis Robert // 01.10.2019 à 17h00

      Ni les riches, ni les CRS, ni les forces du désordre ne sont à l’abris de l’effondrement en cours et qui s’accélère, s’accélérera bientôt hors de tout contrôle, exponentiellement, seuils et limites une fois dépassés. « Overshoot »… projetaient et écrivaient les Meadows, il y a un demi-siècle déjà! Nous y sommes.

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  • scc // 01.10.2019 à 20h23

    L’effondrement de la civilisation en 2050 c’est très optimiste je trouve.
    10 milliards d’humains qui se détestent au sein de chaque nation et qui se détestent entre nations, il faudra pas attendre 30 ans pour que ça s’effondre.

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  • Ruoma // 01.10.2019 à 21h47

    Toujours les mêmes spéculations alarmistes venues d’outre-Atlantique…

    Puisqu’on parle continuellement globish, je dirais que je fais une « overdose ».

    Au lieu de parler doctement « d’effondrement » et de « civilisation humaine », ce brave yankee ferait mieux de dire « disparition » et « société occidentale capitaliste ».

    Et, personnellement, c’est le vœu que je forme : que cette organisation malsaine, malfaisante de la société disparaisse, qui nous amène : gaspillage, frénésie, avidité, déchets, pollution, épuisement des ressources, burn-out, stress, violence, insécurité, suicides, guerres, famines, esclavage, disparition de la biodiversité, maladies, surpopulation, désespoir, corruption, compétition, pauvreté, précarité, fortunes indécentes, etc.

      +4

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    • Matt // 01.10.2019 à 22h23

      Les collapsologues étudient l’effondrement en cours et entendent en faire une discipline d’étude à part entière. Ce n’est pas du globish, pas plus qu’une mode.

      Parmi leurs sujets d’étude, il y a l’observation des réactions du public lorsqu’il est confronté à l’évidence de l’effondrement.

      Pour votre gouverne, vous êtes classé dans les « savapétistes » 🙂

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      • Ruoma // 02.10.2019 à 11h32

        1/2
        Sauf votre respect, on s’en fout, des « collapsologues » !

        Faire des constats, des supputations, des prospectives, des analyses, des statistiques, c’est ce que font nos « observateurs », nos « spécialistes », nos « experts », nos « scientifiques » dans lesquels on peut mettre ces « collapsologues », ça ne sert à rien…

        Ce sont des « métiers » comme d’autres, qui vont à la gamelle en vendant leur science bien opportuniste, quitte à en inventer de nouvelles, comme cette « collapsologie » qui m’évoque les médecins de Molière.

        En outre, leurs discours, leurs déclarations, leurs productions n’ont pas d’autre effet que d’inquiéter ou d’affoler le quidam, qui se trouve impuissant, victime du pouvoir en place et de surcroît culpabilisé par son état d’impuissance.

        En réalité, il faudrait faire d’abord taire tous ces « grands » médias de propagande et de manipulation de l’opinion publique, grâce auxquels on est capable de faire élire un « banquier socialiste » et de continuer à (les) croire que la société est bien organisée comme elle est.

        Ensuite, parvenir à placer au pouvoir un personnage intègre, ayant une autorité naturelle et déterminé à mettre en œuvre cette ligne de notre Constitution : « gouverner le peuple, PAR le peuple et POUR le peuple ! »

        Autrement dit, gouverner DANS l’intérêt de la France et des Français et faire taire ces partis politiques qui ont confisqué le pouvoir depuis tant d’années (ce que De Gaulle redoutait et avait prévu) pour nous mener à ce fiasco.

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        • véro // 02.10.2019 à 16h00

          ce que de Gaulle a contribué à permettre avec la Vème République et donc la disparition du régime parlementaire.

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          • Michel Le Rouméliote // 02.10.2019 à 19h23

            Faux ! La Vè République est parlementaire, mais ce n’est pas un régime d’assemblée comme la IVè. Le Parlement peut censurer le gouvernement et le Président de la république peut dissoudre le Parlement, donc,in fine, ce sont les citoyens qui tranchent ! Sous la IVè, les députés une fois élus soumettaient le peuple à leurs intrigues d’appareil. Résultats : la Guerre d’Indochine et la Guerre d’Algérie ! Idem sous la IIIè qui s’est effondrée en 1940, ne trouvant rien de mieux que de se jeter illégalement dans les bras de Pétain !

              +0

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            • Véro // 03.10.2019 à 00h20

              Non pas du tout, la Vème n’est pas parlementaire.
              C’est un régime semi-présidentiel (avant on disait régime parlementaire à tendance présidentialiste, mais l’aspect parlementaire, très restreint dès le début, s’est de plus en plus fortement atténué).
              Le parlement a peu de pouvoirs, censurer le gouvernement est une hypothèse d’école lorsque la majorité est forcément très largement du même bord que le gouvernement. Les projets de lois sont prioritaires sur les propositions. En plus dans ce cadre, le parlement vote très facilement des lois autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnance.
              La IIIème république a duré très longtemps, ce qui s’est passé en 39-40 aurait très bien pu se passer aujourd’hui avec notre système. Pour la IVème république, la guerre d’Algérie et l’Indochine sont particulières à cette époque et là encore, avec notre système, rien ne dit que ça ne se serait pas passé de la même façon.
              D’ailleurs notre Vème s’est jetée à corps perdu dans les bras de l’UE (et des USA), donc de ce point de vue, c’est un point partout.
              Le vrai régime parlementaire reste, quand il est bien ficelé (sous la IVème tout n’était pas parfait), le plus représentatif des régimes de démocratie représentative.

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          • Ruoma // 06.10.2019 à 13h40

            Je vous réponds tard, j’espère que vous serez notifié d’une réponse.
            De Gaulle a proposé la nouvelle Constitution, approuvée par une large majorité des Français, parce qu’il voulait sortir des querelles d’appareils sclérosantes, responsables directement de l’armistice et de la collaboration.
            Il a donc renforcé le pouvoir du président et réduit celui du parlement pour pouvoir gouverner et redresser la France sans être continuellement entravé par des objections ou des critiques stériles.
            Il le disait lui-même : « Il ne faut pas que les partis soient au pouvoir ».
            Malheureusement, ce régime qui convenait à un chef ambitieux pour la France tel que lui, se révèle désastreux quand on voit ceux qui lui ont succédé.
            Aujourd’hui, on a des députés qui votent comme un seul homme toutes les propositions que lui présente Macron et le gouvernement, conformément aux GOPÉ de « l’union » €uropéenne, au mépris de l’opinion publique et sans voir qu’elles nuisent gravement aux intérêts de la France et des Français.

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        • LMD // 03.10.2019 à 11h29

          C’est quand même dingue de réclamer le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » et traduire ça en l’arrivée au pouvoir d’un nouvel homme providentiel. La souveraineté du peuple ne se représente pas comme l’écrivait Rousseau. La souveraineté ne consiste pas à élire un dictateur mais à se donner collectivement nos institutions et nos lois.

          Certains gilets jaunes l’ont compris, voir par exemple ce tract qui avait beaucoup circulé dans mon coin :
          https://lemoinedefroque.home.blog/2019/01/04/macron-demission-oui-et-apres/

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          • Ruoma // 06.10.2019 à 13h47

            Bien d’accord avec vous, la démocratie, ce n’est pas élire.
            La Constitution pourrait convenir si un personnage ayant une haute considération pour son pays, pour ses concitoyens, intègre et pas lié à un parti, parvenait au pouvoir.
            Il y en a eu un seul, et aujourd’hui, c’est une espèce disparue.
            Il est évidemment crucial que ce soient les Français eux-mêmes qui écrivent une nouvelle Constitution qui leur permettra de voter des lois.

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      • Ruoma // 02.10.2019 à 11h50

        2/2
        Ça fait tellement longtemps que ce n’est plus le cas, que mes compatriotes ont fini par oublier.

        Et là, enfin, on pourrait commencer de mener une politique visant à respecter l’environnement, à le protéger, à lutter contre les abus du capitalisme, à apporter enfin aux populations une sécurité, un bien être, un épanouissement, une quiétude, une solidarité, bien loin des tensions de la société d’aujourd’hui.

        J’ajoute que je ne vois pas l’intérêt d’aller « examiner » le public pour observer ses réactions, alors qu’il est victime de cette situation.

        Pas plus que de parler de « l’évidence », encore moins d’utiliser ce qualificatif définitif « d’effondrement ».

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        • Matt // 02.10.2019 à 12h46

          Vos propos sont remplis de paradoxes.

          Les « collapsologues » ne méritent pas ce mépris, il s’agit de chercheurs :
          • qui ont une démarche scientifique (on peut donc les contredire, c’est prévu pour, à condition d’avoir des arguments raisonnés et pas des opinions toutes faites)
          • ont le mérite de diffuser des informations, de renseigner le public (il me paraît paradoxal de les rendre responsables de l’élection de Macron : si le public prenait au sérieux le discours de collapsologues, ce serait probablement la grève générale, pas seulement celle des lycéens le vendredi)

          Enfin pour reprendre votre dernier point, étudier la réaction des personnes confrontées à l’effondrement est capital. On va tous passer par là, avec des phases de déni, de colères, des allers-retours, … pour finalement faire le deuil d’une certaine idée du Progrès.

          Cela peut vous paraître gênant d’être ainsi mis dans des cases mais
          • d’un point de vue analytique c’est assez pratique
          • savoir qu’on a tous une même trajectoire psychique devrait vous rapprocher de vos frères humains, vous rendre plus indulgents entre « savapétistes », « à-quoi-bonnistes », activistes, …
          • nous faire ravaler notre individualisme prétentieux, je crois que c’est un luxe qu’on ne plus se permettre

          Une bonne entrée si vous souhaitez en savoir plus : saisir Pablo Servigne dans Google, ou encore cette chaîne : https://www.youtube.com/channel/UCNd8j3h4OKpg4TGGmKOTBPQ

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    • RV // 02.10.2019 à 17h57

      @ Ruoma // 01.10.2019 à 21h47
      Vous croyez qu’il y a des vertébrés capitalistes et d’autres qui ne le sont pas, ou des insectes capitalistes et d’autres qui ne le sont pas ?
      Leur extinction est en cours.
      Dame nature ne fait aucune différence entre les capitalistes et les autres, notre écosystème est unique, il est un.
      Il n’est pas question de sociétés capitalistes ou pas mais de l’écosystème.
      Les insectes :
      https://www.nationalgeographic.fr/environment/extinction-de-masse-les-insectes-disparaissent-une-vitesse-alarmante
      et l’article d’origine
      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0006320718313636?via%3Dihub#f0020
      les vertébrés :
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/20/la-sixieme-extinction-animale-de-masse-est-en-cours_4658330_3244.html

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      • Ruoma // 03.10.2019 à 19h26

        Désolé de répondre tardivement. Merci pour les liens ! 😉
        Je ne crois pas une seconde à « l’effondrement » et j’évite de parler de « civilisation ».
        Par contre, je suis bien convaincu que la disparition rapide de la biodiversité, ainsi que le développement de l’empoisonnement des sols et de la pollution est dû à ce « modèle » de société capitaliste, d’essence occidentale, qui n’a pas d’autre horizon que celui d’exploiter la Terre, quitte à tout détruire.
        C’est pourquoi je parie sur la disparition à terme, contrainte par les événements, de cette organisation de la société, de cette « idéologie », qui devra être remplacée par une manière de vivre vraiment respectueuse de notre biosphère, avec « humanité ».
        Maintenant, il est vrai que dans mon optimisme, qui me fait parier que la vie ne sera pas détruite, je n’inclus pas nécessairement l’espèce humaine.
        Je fais confiance en effet, moi aussi, à « Dame nature », capable de maintenir la vie dans des environnements gravement endommagés comme Tchernobyl, et qui, le moment venu, amènera l’humanité à son extinction… ou pas.

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        • RV // 04.10.2019 à 15h45

          Vous nous dites « Je ne crois pas une seconde à “l’effondrement” » C’est bien votre droit !
          Sauf que la disparition avérée des vertébrés et des insectes n’est pas du domaine de la croyance, du dogme, mais de celui des faits d’observations.
          Ceci dit vous pouvez aussi envisager l’acidification des océans due au CO2 qui réduit fortement leur habitabilité et fera à terme effondrer toute la chaine alimentaire de ce milieu et la montée des eaux due à leur dilatation et à la fonte des glaces qui va chasser des millions de personnes qui vivent en bord de mer.
          C’est bien le vivant en tant que tel qui est menacé et la perspective de poches de survivants n’est pas en contradiction avec l’effondrement en cours.
          A la mise en cause du modèle capitaliste, qui à mon sens n’a fait qu’accélérer un phénomène le précédant, je mettrais plutôt en avant comme cause première l’avènement de l’utilisation des énergies carbonées et de la chimie qui l’a accompagnée.
          C’est la puissance démesurée qu’elles nous donne qui nous a permis d’agir à ce point sur notre écosystème.

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  • serge // 01.10.2019 à 22h34

    Mouais, disons que vu le nombre de pays qui possèdent la bombinette, officiellement ou non, corrélés à ceux qui envisagent de s’en servir en première approche et non plus en dernier recours, on peut sans trop de souci se dire que l’on risque d’être confrontés à des problèmes de radiations désagréables et de longue durée avant de se poser la question de quel élément l’eau/la bouffe/la chaleur/la pollution sera le plus prégnant et le plus tôt.

      +2

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  • Jean D // 02.10.2019 à 12h02

    @Véro

    « Ce n’est pas que je ne souhaite pas comprendre, c’est surtout que je réagis à ce que vous dites, parce que c’est de la désinformation. » (https://www.les-crises.fr/un-nouveau-rapport-indique-quil-est-hautement-probable-que-la-civilisation-humaine-seffondre-en-2050/#comment-598667)

    Empreintes écologiques de différentes productions alimentaires (en m²/kg)
    (https://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_%C3%A9cologique)

    • Viande de bœuf 121,8
    • Poisson 94,6
    • Viande de porc 42,6
    • Autres viandes 42,6
    • Volailles 21,7
    • Légumes secs 18,6
    • Œufs 16,5
    • Produits laitiers 5,9
    • Fruits 4,6
    • Légumes 4,2
    • Pommes de terre 2,0

    C’est pourquoi je vous confirme qu’il faut diminuer la consommation de viande, de façon drastique, c’est à dire au moins retourner au régime alimentaire du début des années 50 (production divisée par 5).

    Je pense que ce n’est pas un « sacrifice » énorme à demander aux populations sous nos latitudes. De toutes les manières, si ce n’est pas un retour aux années 50, ce sera un retour forcé à la décennie précédente : tickets de rationnement.

    Vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec cet impératif mais ce n’est pas une raison pour accuser vos contradicteurs de désinformation. Est-ce que je vous traite de lobbyiste de chez Charal ?

      +3

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    • véro // 02.10.2019 à 16h28

      Les empreintes écologiques sont calculées comment ? C’est comme pour l’eau ou les protéines. C’est beaucoup trop simpliste pour les produits agricoles bruts. Oui il faut plus de surface pour produire 1 kilo de boeuf, mais l’animal ne fournit pas que de la viande donc ce calcul est complètement à côté de la plaque.
      Autre exemple : il faut plus de surface pour produire 1 kilo de légumes secs par rapport à la surface pour produire 1 kg de légumes ou de fruits.
      On va donc en conclure qu’il faut cultiver de préférence des légumes ou des fruits, ou des pommes de terre, car leur empreinte écologique est moins importante que celle des légumes secs.
      Sauf que le produit frais est plus lourd que le produit sec, qui a perdu toute son eau. D’où la différence.
      L’agriculture c’est tout un ensemble, on ne fabrique pas un produit agricole comme on fabrique un produit industriel, et on ne peut pas isoler les données qui nous arrangent, incomplètes qui plus est, pour arriver aux conclusions qui nous arrangent, parce que c’est de la désinformation.
      Et on ne consommait pas 5 fois moins de viande dans les années 50.
      Je ne travaille pas pour Charal de toutes façons. Je ne dis pas qu’il faut se gaver de viande. Je suis d’accord pour dire qu’on peut produire un peu moins de viande et beaucoup moins de céréales vu qu’on exporte. Quant à la consommation moyenne, je suppose qu’elle peut baisser aussi un peu (2 fois moins c’est déjà beaucoup, mais pourquoi pas ?), parce que la moyenne actuelle laisse penser qu’il existe de gros consommateurs de viande.

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      • Jean D // 02.10.2019 à 17h08

        « On va donc en conclure qu’il faut cultiver de préférence des légumes ou des fruits, ou des pommes de terre, car leur empreinte écologique est moins importante que celle des légumes secs. »

        Votre mauvaise foi me fatigue. On va conclure qu’il faut manger moins de protéines carnées car cela pollue. En gros c’est ce que je vous répète depuis le début. Et que de toutes façons on aura pas le choix : soit on le fait volontairement soit ce seront les tickets de rationnement.

        Vous affirmez sans fournir la moindre source. C’est assez pénible.

        Un peu de lecture : https://fr.wikipedia.org/wiki/Impact_environnemental_de_l'élevage

        Et merci de ne pas dire Wikipedia c’est de la m…, c’est un vieil argument non recyclable 😉

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        • Véro // 02.10.2019 à 18h15

          C’est moi qui suis de mauvaise foi ?
          Je n’ai pas besoin de fournir des sources pour dire que les légumes secs ont perdu leur eau.
          Ni pour dire que les animaux procurent d’autres choses que de la viande, par exemple du cuir, des plumes, des os, et des engrais pour les cultures.
          Si vous voulez des sources, il y a par exemple cet article :
          https://www.lepoint.fr/debats/soyez-ecolo-mangez-de-la-viande-28-10-2018-2266606_2.php

          D’autres chiffres http://www.web-agri.fr/actualite-agricole/economie-social/article/les-vraies-consequences-de-l-elevage-bovin-sur-l-environnement-1142-142874.html

          Donc oui, comme toute activité humaine, l’élevage pollue, mais il est nécessaire pour produire de la nourriture, y compris pour produire des végétaux. Il faut réduire les gaspillages, la surconsommation, améliorer tout ce qui peut l’être pour réduire les effets négatifs sur l’environnement, utiliser aussi les effets bénéfiques potentiels de l’élevage sur l’environnement (et si vous lisez bien l’article wikipedia, il y a dedans pas mal d’informations justement sur toutes ces questions, et cet article ne condamne pas l’élevage).

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          • Jean D // 02.10.2019 à 20h32

            « Donc oui, comme toute activité humaine, l’élevage pollue »
            Non, pas « comme toute activité humaine ». Plus que toutes les autres activités humaines consacrées à nourrir l’humanité.

            Par ailleurs, ce serait bien d’arrêter d’interpréter mes propos, je ne sais plus comment vous le dire … je ne milite pas pour un arrêt de l’élevage, je ne discute pas la fertilisation des sols, je ne m’intéresse pas ici aux dérivés issus de l’élevage). C’est comme si je vous disais la terre est ronde et que vous me répondiez : non c’est la lune qui est ronde 🙂

            Je dis simplement qu’il faut réduire la consommation carnée (au moins dix fois que je le répète). C’est une question de choix personnel dans l’immédiat mais dans un avenir très proche, si on n’a pas fait ce choix, ce sera par le biais du rationnement. C’est trop polluant et on ne peut plus se le permettre.

            — Pour ce qui me concerne j’arrête les bavardages et vous confirme que vous avez raison sur tout ce en quoi vous croyez. C’est l’essentiel 🙂

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        • R. // 03.10.2019 à 12h30

          Jean, vous perdez votre temps. J’ai un master en écologie, et pourtant quand j’essaie de discuter avec certaines personnes et que je leur cite ces chiffres et la manière de les calculer, ils m’affirment que je me trompe (ou que je mens!). J’ai lu des centaines d’articles sur le sujet. Pour certains, j’ai vérifié la méthode et les statistiques. J’ai mené moi-même des expérience, fait moi-même ces calculs.

          La majorité *ne veut pas* croire ces arguments parce qu’ils remettent en cause des valeurs fondamentales de notre société et nous désignent comme coupables. Réfléchissez y quelques secondes: c’est nous qui faisons preuve d’aveuglement face à la psychologie de nos contemporains.

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          • Véro // 04.10.2019 à 10h07

            Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire.
            Il s’agit simplement de trouver le meilleur compromis possible pour nourrir tout le monde correctement en faisant le moins de dégâts possibles. Mais poser comme règle absolue qu’il faut pour ça réduire l’élevage de façon drastique c’est discutable.

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  • Grd-mère Michelle // 02.10.2019 à 15h55

    Au « modérateur »: pourquoi avoir supprimé ma réponse au commentaire de Ion(du 1/10 à 12h08), où je dénonçais l’erreur de l’industrie automobile comme étant un des fléaux du 20ième siècle? J’y proposais une idée(JUSTE UNE IDÉE!) de reconversion de mobilité (trop « libérale », pt-être, selon vous?) que nombre de vos correspondant-e-s appellent de leurs vœux à longueur de commentaires. C’est faire bien peu de cas de leur droit à l’information et de notre liberté d’expression! Et après, vous viendrez faire semblant de défendre J.Assange…
    Êtes-vous actionnaire de Renault ou Citroën?
    Ou un-e de ces syndicalistes qui, par la crainte de la perte d’emplois(et de leurs privilèges), continuent à conforter l’organisation insensée de la société?
    (À noter qu’en Belgique, le syndicat chrétien, de toute évidence suivi par les autres, socialiste et libéral, a refusé de mobiliser pour les « grèves pour le climat » des élèves/étudiants- constaté lors d’une réunion ouverte à tou-te-s)
    ATTENTION: votre modération partiale nuit profondément à la crédibilité de votre site.

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  • Java // 03.10.2019 à 11h15

    Où veulent-ils nous emmener. Adepte de Servigne depuis plus de cinq ans, je commence à douter. Idiot util, analyse biaisée, paradoxe de Simpson ?

    Je pense qu’il est temps de remettre en question ce qui semblait inexorable.
    http://www.meteofrance.fr/documents/10192/5295724/GIEC1.png/7fbeb3de-4e69-455e-abb8-5593d1444293?t=1404911072000&json={%27type%27:%27Media_Image%27,%27titre%27:%27GIEC1.png%27,%27credits%27:%27%27,%27poids%27:%27780,6ko%27}

    Prendre le temps d’analyser ce graph simplissime, observer les anomalies négatives et positives, situer la norme (zéro), évaluer les plages de température des simulations attribuées aux phénomènes naturels et aux causes anthropiques.

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  • LMD // 03.10.2019 à 11h38

    La véritable catastrophe, ce ne serait pas que ce monde s’effondre, ce serait plutôt qu’il puisse continuer sur sa lancée actuelle…
    Comme le répètent plusieurs philosophes (Olivier Rey, Jean-Claude Michéa…), il faudrait surtout tout faire pour que l’effondrement arrive le plus vite possible si l’on veut conserver une chance de survivre dans un milieu devenu inhabitable. Alors beaucoup de gens s’organisent pour faire sécession, quitter les villes, sortir de la vie morte du producteur-consommateur, bref arrêter d’apporter leur force au système qui nous tue. Il faut précipiter l’effondrement, et pour cela la meilleure stratégie est celle de la sécession-restauration-lutte présentée par exemple dans ce texte :

    https://lemoinedefroque.home.blog/2019/09/13/face-a-leffondrement-decalage-du-point-de-reference-secession-et-restauration/

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