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31.juillet.201831.7.2018 // Les Crises

[Vidéo Arte] La guerre des gazoducs

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Source :Arte, Christian F. Trippe, Ulli Wendelmann, 24-07-2018

L’Allemagne va-t-elle devenir la plaque tournante du gaz russe en Europe ? Une enquête captivante sur les enjeux politiques de Nord Stream 2, le projet controversé de construction d’un deuxième gazoduc sous la Baltique.

Un tiers des besoins européens en gaz naturel est aujourd’hui couvert par la Russie. Baptisé « Nord Stream 2 », le projet de deuxième gazoduc sous-marin, piloté par le géant russe Gazprom, risque d’accroître la dépendance de l’Europe vis-à-vis de son voisin. Reliant Saint-Pétersbourg à la ville allemande de Lubmin, ce pipeline de 1 250 kilomètres devrait permettre d’importer jusqu’à 110 milliards de mètres cube de gaz naturel par an. Les États-Unis s’agacent de cette menace hégémonique germano-russe. Car Washington souhaiterait augmenter l’exportation de son gaz naturel liquéfié vers le Vieux Continent. De leur côté, plusieurs pays de l’Est s’opposent rigoureusement à ce chantier, l’Ukraine en tête. Kiev craint notamment de perdre les ressources financières qu’elle tire du transit de ce précieux combustible sur son territoire. Face à cette nouvelle donne, les détracteurs de Nord Stream 2 continuent de se mobiliser. En 2012, la Commission européenne a ainsi lancé une politique énergétique commune (l’Union de l’énergie).

Fractures
De l’Allemagne à l’Ukraine en passant par la Pologne, cette enquête captivante analyse les différentes approches politiques, parfois contradictoires, des pays européens sur ce projet contesté. Le documentaire donne aussi bien la parole aux opposants qu’aux partisans de cette alliance, comme l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder, dont la reconversion en lobbyiste défendant les intérêts russes fait polémique.

Réalisation : Christian F. TrippeUlli Wendelmann Pays : Allemagne Année : 2017

Source :Arte, Christian F. Trippe, Ulli Wendelmann, 24-07-2018

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Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 31.07.2018 à 07h35

C’est donc ça l’Europe?
L’interdiction aux pays européens, par les rapaces étasuniens, d’échanger entre eux leurs ressources?
L’Allemagne semble passer outre les injonctions washingtoniennes, mais le fait-elle dans l’intérêt de l’ensemble des européens?
L’européisme est un mensonge, une tricherie, il exclu d’un côté la plus grande puissance européenne par des sanctions stupides qui lui coutent cher, mais ne peut se passer des ressources de « l’exclu » sauf à payer encore plus cher.
L’européisme est une imposture et n’est pas représentatif de l’Europe réelle.
Il en est même l’ennemi, puisqu’il renie la réalité de son continent, de ses ressources, de ses cerveaux, de sa culture, de ses intérêts communs, de sa vaste population, de son ouverture vers l’Asie et au reste du monde en épousant une culture anglo-américaine impérialiste qui n’est pas la sienne qui ne concerne qu’une partie de l’Europe puisque, pour s’imposer, cette culture impérialiste la coupe en deux.

52 réactions et commentaires

  • Charles Michael // 31.07.2018 à 07h18

    Je suis depuis lontemps et du plus prèt possible les problèmes énergétiques, effectivement un enjeu stratégique majeur.
    Je n’espère pas apprendre grand chose de cette video, dont les prémices encombrés des habituels éléments de langage sur la « dépendance énergétique » sans considérer semble-t’il la dépendance absolue des euronouilles à l’OTAN.

    Bon, je vais visionner ces 51 minutes d’Arte; la chaine de la propagande « bobos sympa » .

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    • Gilbert Gracile // 02.08.2018 à 22h34

      magnifiquement résumé… on sent dès les premières secondes les éléments de langage « bobo sympa » de l’OTAN… ras-le-bol.

      L’impérialisme russe (quoi qu’on en pense par ailleurs) ne sera jamais un danger réel pour nous : ni au niveau militaire, ni au niveau démographique, ni au niveau culturel, ni au niveau économique. La Russie est un partenaire raisonnable dans tous les sens du terme.

      Au contraire, l’OTAN est un danger militaire, démographique, culturel et économique pour notre continent. Le Brexit et Trump sont un bon signe pour l’Europe continentale : le début d’un recul de l’emprise anglo-saxonne et de son anti-culture qui a fait tant de mal sur le continent. L’espoir de redressement est à l’est : Moscou, Pékin.

      Concernant les pays d’Europe centrale, je comprends leur désir d’indépendance. Mais d’un autre côté, ce n’est pas une raison pour nous entrainer dans leurs guerres. Trostky dès 1919 alertait sur les manipulations des nationalités en Europe centrale. Et les français en 1940 se demandaient s’il faut « mourir pour Dantzig ? ». La réponse est clairement NON.

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      • luci2 // 03.08.2018 à 06h15

        C’est dit Juste…!
        Enfin ,des voix autorisées se lèvent ,face à cet OTAN américain, servi par de fidèles « toutous ».

        A quand Notre Liberté ,Notre « Libération » véritable ?
        Evidemment ,la Russie (l' »Europe de l’atlantique à l’oural » ) est un Pays ,une Nation européens..

        Cessons d’adhérer aux mythes éculés de ‘ l’Ours ,belliqueux , sanguinaire » colportés partir d’outre atlantique..

        (Souvenons nous ,entre autre , des 28 Millions de morts côté Russes pour nous libérer du fascisme exterminateur de 1941-1945 et de Notre coopération « modeste » certes, mais ô combien précieuse, de l’Escadrille « Normandie-Niemen »…)

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  • DUGUESCLIN // 31.07.2018 à 07h35

    C’est donc ça l’Europe?
    L’interdiction aux pays européens, par les rapaces étasuniens, d’échanger entre eux leurs ressources?
    L’Allemagne semble passer outre les injonctions washingtoniennes, mais le fait-elle dans l’intérêt de l’ensemble des européens?
    L’européisme est un mensonge, une tricherie, il exclu d’un côté la plus grande puissance européenne par des sanctions stupides qui lui coutent cher, mais ne peut se passer des ressources de « l’exclu » sauf à payer encore plus cher.
    L’européisme est une imposture et n’est pas représentatif de l’Europe réelle.
    Il en est même l’ennemi, puisqu’il renie la réalité de son continent, de ses ressources, de ses cerveaux, de sa culture, de ses intérêts communs, de sa vaste population, de son ouverture vers l’Asie et au reste du monde en épousant une culture anglo-américaine impérialiste qui n’est pas la sienne qui ne concerne qu’une partie de l’Europe puisque, pour s’imposer, cette culture impérialiste la coupe en deux.

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    • chr bernard // 31.07.2018 à 08h47

      Excellent, Duguesclin !

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    • calal // 31.07.2018 à 10h45

      la question que je me pose est,si j’ai bien compris l’anglo-americain todd,est ce que l’eurasie,domine par allemand-russe-chinois serait un tombeau des libertes et tres « psycho-rigide » tandis que le bloc « atlantiste » serait plus libre et plus favorable a l’innovation .la liberte c’est comme la sante,on ne se rend compte de sa valeur que lorsqu’on en manque.d’un autre cote,je ne suis meme pas sur d’avoir plus de liberte sous « domination atlantiste » que sous domination « germano-sino-russe »…

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      • DUGUESCLIN // 31.07.2018 à 12h16

        Il est évident que si l’Europe l’était réellement, elle aurait beaucoup plus de poids aussi bien vis a vis du nouveau continent que vis à vis de la Chine.
        Qui pousse une partie de l’Europe vers l’Asie? Mais qui donc?

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      • Gilbert Gracile // 02.08.2018 à 22h47

        les anglo-américains ont anéanti la culture de l’Europe continentale… il faudra étudier cela un jour. L’habitude anglaise depuis la guerre de 100 ans et Napoléon d’alimenter les conflits continentaux. Et la jalousie des américains contre leurs pays d’origines. La culture ce n’est pas que de l’érudition. C’est toute l’âme de la vie des peuples d’Europe qui a été anéantie depuis 1918 et 1945 (deux arrivées amércaines). L’Amérique jalouse a beaucoup plus anéanti nos cultures que l’URSS en Europe de l’Est. C’est un fait paradoxal que personne ne peut contester. Il faut y réfléchir. Aujourd’hui notre « liberté » consiste a élire Macron, Sarkozy ou Hollande pour organiser la destruction matérielle et morale de notre pays : vous avez dit crise de la démocratie libérale ?

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    • RGT // 31.07.2018 à 19h22

      Le plus beau, c’est le scandale étouffé vite-fait-bien-fait qui a permis à quelques z’uniens de se faire du fric sur le dos des €urocrétins.

      Des petits malins vendaient très cher du gaz liquéfié comme « source alternative permettant de ne plus être dépendants de la Russie (de Poutine ») avec la bénédiction de l’UE.

      Sauf qu’en fait le gaz en question était simplement du gaz russe liquéfié et acheminé par méthanier sur lequel les vendeurs appliquaient des marges qui dépassaient les limites de l’insolence.

      Les allemands ont bien compris que s’ils devenaient le hub gazier €uropéen ils se trouveraient en situation de dicter toutes leurs volontés à leurs « partenaires »…
      Un avantage aussi considérable ne doit surtout pas être perdu et comme l’oncle SAM est en chute vertigineuse autant profiter de l’aubaine pour asservir encore plus leurs « chers voisins ».

      Le jour où les allemands seront le seul distributeur de gaz en Europe, sans que ce gaz ne transite chez d’autres « partenaires » qui pourraient demander des indemnités transit, voire même de fermer le robinet, ils seront les rois de l’ouest.

      Si un quelconque état vient à ne pas obéir à leurs injonctions il leur suffira de fermer le robinet…
      Et je dirais même qu’ils sont très heureux que ce soit le bordel en Ukraine car l’approvisionnement par cette voie devient incertain.
      De même ils sont férocement opposés au South Stream car ils perdraient alors ce levier pour faire plier leurs voisins récalcitrants.

      Les allemands se foutent totalement de l’UE. Ils ont réussi à préserver leur indépendance et toute décision de Bruxelles doit impérativement être approuvée par le Bundestag… Et si une « directive » ne leur plaît pas elle n’est pas applicable en Allemagne.
      Comment jouer avec des dés pipés.
      L’allemagne dit tous les jours la célèbre citation de Victoria Nuland (F*..), mais personne ne s’offense.

      Entre les USA et l’Allemagne on est bien partis… Pour se faire racler jusqu’à l’os.

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      • WASTERLAIN Serge // 31.07.2018 à 22h34

        « Des petits malins vendaient très cher du gaz liquéfié comme “source alternative permettant de ne plus être dépendants de la Russie (de Poutine”) avec la bénédiction de l’UE.

        Sauf qu’en fait le gaz en question était simplement du gaz russe liquéfié et acheminé par méthanier sur lequel les vendeurs appliquaient des marges qui dépassaient les limites de l’insolence. »
        Pouvez-vous sourcer pour appuyer cette info ?

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        • yoyo // 01.08.2018 à 21h01

          Je pense que c’est une erreur de frappe. Le « gaz russe liquéfié » devrait être le « gaz américain liquéfié » qui acheminerait vers l’Europe par les conteneurs via les bateaux, alors que le gaz russe vient directement par les tuyaux, pas besoin de liquéfié, d’où le prix élevé du gaz américain si l’Europe l’accepte. Je ne sais pas comment les français réagiraient si le prix de gaz monte fortement.

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        • Gavrilo // 02.08.2018 à 06h27

          C’est ici :
          http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/11/l-euronouillerie-dans-toute-sa-splendeur.html

          Cela s’est passé l’année dernière. Une entreprise américaine avait acheté du gaz russe, l’avait liquéfié puis revendu plus cher aux euronouilles.

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  • malborough // 31.07.2018 à 07h46

    Documentaire bien intéressant ….
    L’Ukraine me fait rire : préfère acheter son gaz à la Slovéquie ,qui le reçoit de la Russie .
    Il n’y a pas si longtemps l’Ukraine touchait des royalties pour faire transiter le gaz russe par son territoire et pouvait faire du chantage à la Russie , pour s’alimenter à très bon prix à partir des pipelines …
    C’est très bien expliqué dans le docu, même si c’est tout de même assez connu .
    Bref , le conflit ukraino russe s’éclaire mieux , quand on prend en considération le monopole de la distribution du gaz et ses avantages , qu’avait l’Ukraine auparavant .
    La construction du gazoduc NS 2 semble irréversible quand on regarde les masses de matériel entreposées pour sa construction …
    Quand aux réactions hostiles des US ,et de quelques pays satellites européens très pro otan, en dehors de leur russophobie fondamentale , elles se comprennent car là encore le $ ne sera probablement plus la monnaie d’échange obligatoire .
    Bref derrière les guerres idéologiques , on retrouve de sordides intérêts financiers .
    Quant à l’Allemagne , elle n’a pas le choix de se fournir en gaz russe , si sa décision de quitter le nucléaire est confirmée .

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  • DUGUESCLIN // 31.07.2018 à 07h51

    Il ne s’agit pas de défendre les intérêts russes ou de l’Allemagne, mais de l’Europe toute entière et plus particulièrement ceux des européens dont la culture est le respect des souverainetés. Gerhard Schröder n’est pas un lobbyiste défendant les intérêts russes, mais simplement un vrai européen qui a compris où sont les vrais intérêts de l’Europe. Défendre les intérêts d’un pays européen, quel qu’il soit, c’est défendre l’intérêt de l’Europe toute entière, sinon ne parlons pas d’Europe.
    Avant tout ce sont d’abord les intérêts européens que nous devons défendre et pas ceux de financiers qui nous gouvernent en nous divisant et en nous spoliant des bénéfices de nos propres ressources.

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    • malborough // 31.07.2018 à 08h27

      Si vous le dites …!
      En attendant les terminaux gaz seront bien installés en Allemagne ce qui conforte son leadership dans l’UE .

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      • Gilbert Gracile // 02.08.2018 à 22h53

        niveau culturel, il n’y a qu’un seul ennemi : l’Amérique et sa haine maladive et jalouse du talent, de la beauté et des cultures nationales dans le monde entier, et en Europe en particulier (sous couvert de « modernité » et de « liberté »). Je suis persuadé qu’il existe un inconscient anti-européen chez les américains (ex-migrants européens). Tout ce qui peut déserrer l’emprise américaine sera bon à prendre, pour rendre vie et dignité à nos peuples. Quand on est honnête, on voit bien que même l’URSS n’a jamais détruit comme cela les cultures dans sa sphère d’influence. L’Europe de l’Ouest est un no man’s land des cultures, les terroirs humains sont passé au round ‘up culturel otanien…

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  • Nerouiev // 31.07.2018 à 08h07

    La couleur est annoncée dès le début par la dénomination de « l’ex maître du KGB ».
    Comme le rappelle Jancovici, tout ce qui se fabrique nécessite de l’énergie. Et les USA entendent être maîtres dans ce domaine ; le rachat de Alstom et Thermodyn en font partie tout comme les vues participatives sur le gaz ukrainien.
    Malheureusement pour les USA les projets russes pour son gaz sont multiples et ont contribué à des rapprochements incompatibles avec la domination américaine avec le South stream d’une part et la Chine d’autre part sans compter la nouvelle route de la soie ou encore la succession de Total en Iran par la Chine. C’est très enrageant tout ça, et ça se voit côté anglo-saxons.

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    • Charles Michael // 31.07.2018 à 09h48

      Nerouiev,

      je dirais même plus ça les agace énormément (signé Dupont).

      Ce docu focalisant sur la Pologne (plus grande centrale au charbon d’Europe Unie (sic), ne mentionne pas le cout exhorbitant du LNG US, que beaucoup de Lithuaniens refusent de consommer.
      J’ai d’ailleurs de sérieux doutes sur les réelles capacités de production et exportation US de LNG. Cette nation exceptionnelle est le plus gros producteur de GN mais aussi le plus gros consommateur, en fait doit en importer.

      Sur le sujet de l’europe géographique censé s’arréter au Bosphore, la Georgie (victime de sa connerie et des encouragements US-Nato-UE) me semble un peu hors -zone.

      DUGUESCLIN
      Dans le nouveau grand jeu stratégique, je ne voie absolument pas l’intéret de la Russie à s’unir à l’Europe pas loin de sa phase finale, merci Bruxelles, merci Trump.
      La Russie s’étend sur les 2/3 de la circonférence de la planète , coiffe l’Asie Centrale, la Chine, la Mongolie et jusqu’à la Mer du Japon.
      Le monde se dirige vers un système tri-latéral: US + Russie + Chine ; Putin et Xi le voient comme ça et il semble aussi Trump.
      L’europe espace géographique undéfinissable, considérant donc la zone UE, est surement fragmentée de partout, n’a rien à offrir que ses produits de luxe, ses musés et ses discordes.

      c’était pourtant un coin bien agréable…

        +18

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      • SARMAT // 01.08.2018 à 16h13

        Charles,

        pour ce qui est de l’empreinte de la Russie sur le globe, certes elle est grande, mais elle est loin d’occuper les deux tiers du globe si l’on utilise toujours la meme l’attitude. je ne sais pas, utilisez une map-monde ou juste l’outil googleearth puis une légère rotation du globe vers le bas et vous vous apercevrez que vous englobez dejà l’Europe dans la Russie. est-ce dejà un fait accomplit.

        pour en revenir aussi à l’emprise US+RUSSIE+CHINE; cela fait déjà longtemps que je n’y crois plus… par contre les BRICS ont leur chance avec les deux mastodontes militaires que sont la Russie et la Chine. D’ailleurs, leurs récentes implantations militaires hors territoires nationaux redessinent dejà les cartes de géopolitique pour ce qui est du transport maritime.

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  • Kiwixar // 31.07.2018 à 08h40

    « risque d’accroître la dépendance de l’Europe vis-à-vis de son voisin »

    La Russie voisine de l’Europe? Il me semblait qu’elle en faisait grandement partie géographiquement. Et culturellement, religieusement (majorité orthodoxe). Ou alors, y a de la géométrie variable : Géorgie, hop Europe. Arménie, hop Europe. Russie? Ah non désolé.

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    • Loxosceles // 31.07.2018 à 16h29

      L’introduction du documentaire est un monument de propagande. Pas encore vu la suite mais entamer sur un tel biais de présentation « attention les russes nous vendent leur gaz, probablement empoisonné, pour nous rendre dépendants ! » est alarmant et désolant. Ne sommes-nous pas, déjà, dépendants à l’énergie ? Mais bien sûr, ce doit être la faute aux russes, aussi, dès le départ…

        +8

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      • Loxosceles // 31.07.2018 à 17h27

        Et après visionnage, je remarque que la question de la dépendance tout court revient souvent (et celle de la dépendance aux ressources russes aussi). On ne veut pas être dépendant des énergies étrangères (encore moins russes, car ils sont très très vils), mais alors… comment on va faire ? Ni l’Allemagne, et encore moins la France, n’ont les moyens de poursuivre sur le même train de vie avec une totale indépendance énergétique. C’est LA question à se poser. On parle sans arrêt d’exigences climatiques, mais quand parlera-t-on d’exigences énergétiques et de ressources soutenables, pour commencer ? Satisfaire à un tel critère serait plus exigent que les « exigences climatiques » telles que présentées, et ne pourrait pas faire de mal, au minimum, à la qualité de l’air. Mais ça impliquerait de prendre conscience de notre dépendance aux biens manufacturés qu’on consomme en masse, et qui utilisent des minéraux, des métaux, des terres rares, de la pétrochimie, etc. de provenances toutes étrangères en grande majorité. Nous vivons au-dessus de nos moyens, et avec des ressources qui ne nous appartiennent pas et ne se trouvent pas dans nos sols. Dans ce domaine il est vrai que les russes jouent sur du velours, puisque eux peuvent en revanche se permettre d’exporter (pour le moment, et pour assez « longtemps » encore, suivant les raisonnements court-termistes dominants à l’heure actuelle). Du coup ils sont forcément méchants… et « dangereux », car plus puissants en terme de ressources disponibles. Mais est-ce de leur faute ou avons-nous développé un train de vie insoutenable par nous-mêmes ?

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        • Kiwixar // 31.07.2018 à 20h49

          A mon avis, la propagande anti-russe a deux objectifs :
          – justifier les « sanctions » permettant de casser la croissance russe, et donc diminuer leur consommation d’hydrocarbures interne (pour qu’ils exportent plus et moins cher)
          – permettre d’aller se servir sans payer, au cas où ils auraient un moment de faiblesse politique style ère Eltsine (ou « révolution colorée »)

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          • DUGUESCLIN // 02.08.2018 à 05h17

            En effet, l’empire n’accepte pas qu’une puissance européenne, puisse disposer de ses propres ressources, lesquelles, de surcroit, pourraient profiter à d’autres pays européens, et favoriser leur développement.
            Ce qui, encore une fois, montre que l’européisme est une imposture anti-européenne.

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  • Ralguil // 31.07.2018 à 09h10

    L’ex-chancelier Schröder n’est pas un caméléon. C’est lui qui a raison. Vive une Europe de Lisbonne à Vladivostok!

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    • Myrkur349 // 07.08.2018 à 17h29

      Il aurait quand même pu exercer son lobbying un peu plus discrètement en émettant des tribunes libres dans la presse, non ? Ou rejoindre une sorte de club de l’horloge allemand.
      Il était dans le besoin à l’époque ?
      Même pour un politicien pur et dur, çà la fout mal.

        +0

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  • Chris // 31.07.2018 à 09h20

    23 juil. 2018 – Ça gaze…
    https://www.strategic-culture.org/news/2018/07/28/us-2019-defense-budget-bill-congress-defies-new-world-order.html
    Un sondage par le Trendbarometer de RTL / n-tv montre que les 2/3 des Allemands aimeraient que Nord Stream 2 soit construit parce qu’ils croient qu’il «permettrait de mieux sécuriser un approvisionnement en gaz naturel». A noter également qu’ils ne croient pas un mot des arguments sécuritaires de M. Trump – 92% des Allemands pensent que le président américain est principalement motivé par son désir de vendre du gaz américain à l’Europe.

    Sous la pression US, l’Allemagne entend donner le change :
    https://global.handelsblatt.com/companies/new-german-gas-terminal-opportunity-us-948000
    l’Allemagne menacée de sanctions en cas de traversée du projet gazier Nord Stream 2. La version anglaise du journal allemand Handelsblatt a rapporté que des projets sont en cours pour un nouveau terminal méthanier à Brunsbüttel, une ville de l’Etat du Schleswig-Holstein au nord du pays.
    Une fois l’infrastructure coûteuse pour refroidir et liquéfier le GNL en place, le gouvernement allemand peut démontrer que les États-Unis ont tort de l’accuser d’être presque entièrement dépendant du gaz russe. Il est prévu d’investir environ 450 millions d’euros (530 millions de dollars). Une fois construit, le terminal ne peut pas rester inactif.
    Les expéditions de GNL américain seront ainsi garanties.
    A titre indicatif, sites GNL : 4 en France, 3 en Italie, 6 au Royaume-Uni, 7 en Espagne et 1 en Grèce, aux Pays-Bas, au Portugal, Belgique, Pologne et Lituanie.
    Se rappeler que Total a massivement investi dans l’export de GNL aux Etats-Unis d’où son départ précipité d’Iran pour préserver ces investissements.

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  • Max // 31.07.2018 à 09h50

    Article intéressant mais partiel.
    Au moins deux aspects n’ont pas été abordé, le premier est la dépendance de l’UE au $ et le 2eme est le gazoduc russo/chinois dont la mise en service est prévu pour 2020.
    Pour les acteurs, UE comme Russie, il faut diversifier afin de ne pas avoir tous ses œufs dans le même panier.
    Pour la Russie se tourner vers l’Asie et diminuer sa dépendance au $ est une nécessité.
    La sécurité énergétique étant la priorité absolue.
    La Russie est l’UE n’en n’ont pas les mêmes approches, la Russie ayant en interne sa sécurité énergétique et des clients alternatifs.
    Le gaz étant payé en $, les choix de l’UE sont fortement limités et donc un scénario similaire a ce qui lui est arrivé en Iran peut lui être refait par les USA.
    Le dénouement de cette équation dépendra vraisemblablement de l’évolution des rapports entre les USA et la Russie.

      +3

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    • Tonton Poupou // 31.07.2018 à 11h50

      Il me semble que la Russie et la Chine ont récemment opté pour leurs échanges commerciaux de se séparer de la dépendance du dollar au profit de leur monnaies respectives. Et ce tout spécialement en ce qui concerne l’énergie.

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  • Tonton Poupou // 31.07.2018 à 11h41

    Prix TTC du gaz liquéfié par tonne (1 tonne = environ 13000 Kwh) en 2018 en France : de 1569€ à 2288€ suivant l’utilisation du gaz.
    Prix TTC du gaz naturel (non liquéfié) par Kwh suivant la zone l’utilisation et la consommation annuelle : de : 0,06€ à 0,08€ le Kwh. Soit en comparant avec le gaz liquéfié de 780€ à 1040€ la tonne.
    Conclusion le gaz naturel revient deux fois moins cher que le gaz liquéfié. Ce qui est parfaitement logique sachant que : La distinction entre le GPL et le gaz naturel réside dans leur poids, le GPL étant plus lourd que le gaz naturel. Ainsi, le GPL est stocké à l’état liquide tandis que le gaz naturel est stocké à l’état gazeux. Le GPL, qui n’est donc pas du gaz de ville (appellation courante du gaz naturel), n’est pas distribué à travers le réseau de distribution de gaz français. Donc ses coûts de transformation et de transport sont plus importants.

      +4

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    • araok // 31.07.2018 à 17h52

      Tonton, il me semble que vous ne parlez pas de la même molécule. Le GPL est du butane propane et n’est bien sûr pas distribué par les mêmes tuyaux que le GNL (méthane). Par contre GNL (de schiste ou pas) et Gaz Nat gazeux (pipe russe, par ex) sont envoyés sur le même réseau, le GNL étant, auparavant, comprimé à la bonne pression puis déliquéfié et envoyé soit ds les réservoirs stockages soit directement dans le réseau.

        +3

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      • Tonton Poupou // 31.07.2018 à 18h35

        Merci de votre précision araok.
        Mais le coût du transport par méthanier pour le gaz liquéfié ainsi que l’empreinte écologique du bateau et les procédures de transformations de gaz à liquide (et vive versa) augmentent son coût considérablement et par conséquent l’addition pour le client s’en ressent.

          +5

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  • Atlas // 31.07.2018 à 13h06

    Guerre des produits énergétiques.
    Gaz et pétrole russe, contre gaz et pétrole israéliens qui lui en provenance du Golan et de la méditerranée, doit passer par :
    CHYPRE, LA GRECE, ET L ITALIE
    Pour venir inonder toute l Europe, avec bien sûr la collaboration des pétroliers américains.
    Après cela cherchez d ou provient le problème syrien??

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    • Mr K. // 31.07.2018 à 13h40

      @ Atlas
      Le gaz et le pétrole ne passent pas par les mêmes tuyaux.

      Si on regarde la carte du projet gazier israélien (voir dans le corps du billet) :

      https://www.les-crises.fr/israel-dit-que-leurope-peut-aller-se-faire-voir-des-milliers-de-fois-pour-avoir-critique-la-violence-contre-les-manifestants-par-tom-oconnor/

      Le gazoduc serait en gros trois fois plus long (3500km) que Nord Stream 2.
      C’est à dire un investissement pharaonique avant même que l’étude ne soit sérieusement entamée.

      Sans préjuger de difficultés techniques éventuelles non encore établies puisque très certainement l’étude n’est pas encore faite (le fond de la mer baltique qui reçoit les Nord Stream est sans doute très favorable en terme de variations du relief par rapport au fond de la méditerranée).

      Les quantités de gaz découvertes en méditerranée orientale permettraient-elles à elles seules d’amortir un tel projet?

      Si cela n’est pas le cas il faudrait qu’Israël s’impose dans un environnement ultra concurrentiel comme hub gazier vers l’Europe pour l’acheminement en plus du gaz Qatari, par exemple.

      Pour les projets de gazoducs et oléoducs il y a souvent un chemin très long entre la coupe et les lèvres.

        +2

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      • Atlas // 31.07.2018 à 14h55

        @Mr K
        Il suffit de lire la presse israélienne pour savoir que ce projet est déjà plus qu avance.
        Il suffit de suivre les déplacements de Netanyahou ( grece et italie) pour savoir que ce tracé maritime est pratiquement finalisé
        Mr K , parfois les actualités israeliennes ne sont pas que des falkes news
        Vraiment tout le projet de ces conduits ( gaziers et pétrolifères ) sont tres detailles, renseignez vous

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        • Mr K. // 31.07.2018 à 15h35

          Je me demande si vous ne confondez pas deux choses :

          – l’aspect politique avec accord de principe, et dans ce domaine on sait à quel point les effets d’annonce sont courants, même de bonne foi ;

          – l’aspect technique qui ne peut démarrer qu’après, c’est à dire l’étude précise des fonds marins et des tracés réels les plus adaptés pour la pose de ce gazoduc, entre autre, sans parler des montages financiers pour une répartition des droits et investissements.

          Voilà mon humble avis en l’état de mes assez faibles connaissances sur ce sujet.

          Je vous propose donc de me fournir les liens vers les articles (même en anglais) auxquels vous faites référence, ce qui nous permettrais d’avoir une base commune de discussion.
          Et ce qui très certainement me permettrait avec profit de faire évoluer mon point de vue sur cette question.

          Cordialement.

            +2

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          • Atlas // 31.07.2018 à 15h43

            @Mr.K
            Se sera avec plaisir.
            Actuellement je me trouves en vacances et n est pas à Ma dispo toute la doc
            Il me faut donc attendre la rentrée
            Très cordialement à vous

              +1

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    • Gavrilo // 02.08.2018 à 06h31

      Le gaz israélien et chypriote est une chimère.
      Comme l’écrivent les Chroniques du Grand jeu, l’une des meilleurs sites francophones sur la géopolitique énergétique :
      « Les réserves ont été revues à la baisse (500 Mds de m3 au lieu de 620 Mds), ce qui explique peut-être le soudain désintérêt de Gazprom, et que ces quantités sont de toute façon bien faibles pour alimenter aussi bien la consommation domestique israélienne et l’exportation vers l’Europe. Pour donner un ordre de grandeur, les réserves totales de Léviathan sont cinquante-deux fois moins importantes que celles de Yamal et équivalent à ce que transporte le Nord Stream pendant dix petites années. »
      http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/04/ca-gaze-pour-moscou.html

        +0

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  • fox 23 // 31.07.2018 à 20h40

    Je savais ARTE sans aucune objectivité, mais ce documentaire n’est qu’un tissu malodorant de faits manipulés et puis bien sur, Poutine est ancien officier du KGB, c’est curieux, ils n’ont jamais présenté Bush père comme ancien patron de la CIA !
    Objectivité, quand tu nous tiens !

      +12

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  • Amora // 31.07.2018 à 21h21

    L’Union Européenne comme l’Europe géographique(ne pas mélanger) est la vraie cible des sanctions américaines contre la Russie. Est-ce si difficile à comprendre depuis longtemps? Que les pays européens impliqués dans l’OTAN décident enfin de quitter cette organisation criminelle faite de mafieux parasites. Mais les politiques et les peuples européens sont anesthésiés par les profits immédiats, la corruption et la dictature fétichiste des loisirs comme Hollywood ou Netflix ou Amazone. Laissons les consommateurs se suicider tout seul. Le réveil sera pire qu’un sevrage d’une drogue dure.

      +1

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  • Amora // 31.07.2018 à 21h22

    L’Union Européenne comme l’Europe géographique(ne pas mélanger) est la vraie cible des sanctions américaines contre la Russie. Est-ce si difficile à comprendre depuis longtemps? Que les pays européens impliqués dans l’OTAN décident enfin de quitter cette organisation criminelle faite de mafieux parasites. Mais les politiques et les peuples européens sont anesthésiés par les profits immédiats, la corruption et la dictature fétichiste des loisirs comme Hollywood ou Netflix ou Amazone. Laissons les consommateurs se suicider tout seul. Le réveil sera pire qu’un sevrage d’une drogue dure.

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  • Amora // 31.07.2018 à 21h23

    Merci pour votre censure systématique
    [modération: de rien]

      +1

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  • Klm // 31.07.2018 à 22h09

    Ahahahaha Iatseniouk qui nous parle de corruption, je hurle de rire !! Mais c’est génial, les mecs osent tout ! Bref, sujet intéressant et fondamental, agrémenté d’éléments de langage propagandiste, sans surprise. Par exemple quand on nous présente la frontière Slovaco-ukrainienne comme étant la frontière de l’Europe. Je ne peux personnellement plus supporter cet abus conscient de langage qui finit malheureusement trop souvent inconsciemment dans la bouche de gens qui m’entourent.

      +4

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  • Ztong // 31.07.2018 à 22h30

    Quel est l’intérêt de ne pas acheter le gaz russe, si l’on excepte le fait qu’il soit russe ?
    En quoi est-il plus politiquement correct quand il est quatari ?
    Si l’on n’est pas russophobe primaire, quel est l’intérêt de se priver de cette ressource stratégique, qui sera consommée à défaut par la Chine ?
    Quand l’OTAN va-t-il cesser de se mêler de ce qui ne le regarde pas ?
    Quand le grand échiquier de Brzezinsky va-t-il apparaître dans toute son obsolescence ?

      +6

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    • Kiwixar // 01.08.2018 à 02h53

      « qui sera consommée à défaut par la Chine ? »

      Et par la Corée du Sud (d’où l’intérêt d’une détente/réunification coréenne) voire le Japon.
      L’Asie est capable, par sa démographie et son dynamisme économique, d’engloutir l’intégralité de la production russe. Les Russes insistent pour avoir des débouchés à l’Ouest (UE) car ça leur permettra de bien mieux négocier les prix avec les Chinois. Le jour où les eurocrates decreteront un embargo sur le gaz russe, les Russes rigoleront.

      Et de toute façon les Allemands passeront outre. Les eurocrétineries semblent s’appliquer seulement au pays le plus pigeon des 27 : la France, contributeur net, et pour quel avantage?

        +5

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  • DUGUESCLIN // 01.08.2018 à 05h03

    Deux remarques supplémentaires:

    – On ne dit pas « pipeline », mais « gazoduc » et « oléoduc ».

    – Si on dit: la Russie de Poutine, il faut dire aussi: l’Allemagne de Merkel et la France de Macron.

    Mais les européistes ne comprennent pas que la Russie n’appartient pas à Poutine, mais que c’est Poutine qui appartient à la Russie.
    De même, la France n’appartient pas à Macron, alors que beaucoup souhaiterait qu’il appartienne à la France plutôt qu’à des intérêts étrangers.

      +12

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  • Robert HARNEIS // 01.08.2018 à 07h48

    Nord stream 1 était conçu avant l’élargissement de l’UE vers l’est. La Commission été pour et a aidé avec le financement. Avec Nordstream 2, après l’arrivé des pays Baltes et la Pologne, il sont pour… et contre.

      +1

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  • Catherine // 01.08.2018 à 17h35

    je fais le pari que dans un temps pas si lointain, il y aura la guerre des pipelines livrant de l’eau et que le plus gros approvisionneur pour ne pas dire l’unique, sera aussi la Russie.

      +4

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  • keg // 02.08.2018 à 09h06

    C’est le gaz part en part…. Imaginez une bombe de 200 km dans un tube à essai de 1 m de diamètre et sous 80 barre du nom d’un ancien premier ministre. Si vous préférez vous pouvez y suppléer en gains….) de pression. Preuve qu’il faut toujours se méfier des politiques qui dorment (il dormait en public et en séances…..). Ajoutez-y la proximité nucléaire et cela donne une bombe gazo-dynamique autour de laquelle, tout ne sera que désert, après….

    https://wp.me/p4Im0Q-2tr

      +0

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  • Hugo // 03.08.2018 à 13h00

    Bonjour,
    En résumé, la pétaudière ukrainienne a les exigences suivantes:
    ((1)) Fournissez-nous votre gaz à prix coûtant (on paiera quand on pourra), moins la prime habituelle de soutien acquise à l’époque soviétique ;
    ((2)) Payez-nous pour le transit vers l’Europe de l’Ouest, sans rechercher un accès direct chez vos clients ;
    ((3)) Veuillez nous traiter amicalement, même quand on vous hait urbi et orbi ;
    ((4)) Plus généralement, cessez de vous servir de vos avantages économiques…. Imitez plutôt nos gentils protecteurs états-uniens qui ont toujours eu la classe et l’élégance de nous aider de ƒaçon désintéressée ; en particulier M. Tillerson (Exxon) et plus globalement « £es 7 Sœurs » qui veillent affectueusement sur £e Monde Occidental.
    ((5)) Quant aux Français, pourquoi ne céderaient-ils pas gracieusement tous leurs brevets à l’Ukraine? En plus des milliards d’Euro de crédits indispensables à notre entrée dans l’Union européenne, évidemment. Il ƒaut d’ailleurs se souvenir des violentes accusations de racket insupportable, quand les experts allemands et ƒrançais ont voulu opérer un audit des centrales nucléaires délabrées, pour éviter une nouvelle surprise du type de Tchernobyl : CA NE VOUS REGARDE PAS, tout va très-bien comme ça! Même si on se casse un peu la gueule de temps en temps au Parlement, on n’est quand même pas des mauviettes.

      +1

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  • Myrkur349 // 07.08.2018 à 17h52

    Intéressant reportage qui nous éclaire sur tous les enjeux et les pratiques de chaque camp. Des radiateurs sans thermostat au 21 siècle,ou ouvrir la fenêtre quand il fait trop chaud, çà craint.
    De toute façon, c’est plié tout çà les bisbilles entre l’Ukraine et la Russie, l’heure est aux prémices de la détente grâce au sport. http://www.netboxe.com/18505-Oleksandr-Usyk-seul-au-monde
    Malheureusement, c’est un français qui en a fait les frais lors du match d’avant soirée.Comme Usyk était trop fort et ne pouvait pas perdre, ben ils ont fait gagner aux points le russe de ce match pour satisfaire le public qui lui-même n’était pas content de cette décision foireuse.
    Ce serait bien qu’en France, on bloque les thermostats à 20° jusqu’à 60 ans et 22° pour les plus de 60 ans, un pull ou tu fais le ménage, çà réchauffe tout de suite. Bon après, ce ne sont que des suggestions pour faire baisser la consommation. :o)

      +0

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